▿ Dons/capacités/pouvoirs :
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▿ Autre(s) compte(s) : Nicolas Brown, Guts Berserker, Satoru Gojô, Hisoka Morow, Charles Lee Ray, Katsuki Bakugo, David Martinez, Askeladd L. A. Castus, Jellal Fernandes, Annie Leonhart, Zabuza Momochi, John Shepard, Chobei Aza, Bouddha S. Gautama, Mash Burnedead & Jill Valentine
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Mar 8 Oct - 2:09
La Japonaise était de passage dans le quartier de Raccoon Square, elle avait une course à faire. Le seul magasin de ce qu'elle cherchait se trouvait dans le coin, alors elle s'était dépêchée d'y aller. Après ça, elle devait rejoindre David à sa salle de sport pour s'entrainer avec lui. Son petit ami lui avait prévu un entrainement qu'il voulait tester sur elle avant de le proposer à de possible client. La demoiselle acceptait toujours d'être son cobaye pour ce genre de chose. Après tout, elle soutenait son homme quoi qu'il arrive, elle était même prête à donner de sa personne au sein de la salle si ça pouvait l'aider à avoir des clients en plus. Mais faut du temps pour se faire connaitre et attirer du monde. Au moins, la salle à l'avantage de ne pas être bondée et qu'il y ait assez de place pour que tout le monde puisse s'entrainer librement.
Alors qu'elle sortait de la boutique ou elle avait récupéré un ingrédient spécial pour une plat qu'elle voulait préparé, elle se stoppa net devant la vitrine d'une boutique. C'était une galerie d'art. A première vu, rien d'important ou intéressant aux yeux de Rin. L'art n'est pas spécialement quelque chose qui la touche. Mais là, ça la prenait aux tripes. Ses yeux observaient les quelques œuvres exposées en vitrine. Aucune couleur, juste du noir et du blanc, voir du gris. C'était très sombre, parfois abstrait et il en sortait beaucoup de noirceur, de la dépression, de la tristesse... que des sentiments négatif. Aucune once de joie ou de quoi que ce soit positif à travers ces différentes toiles. Pourquoi s'arrêter ? Pourquoi être d'un coup attiré par ces choses si sombres qui ne devrait pas l'attirer ? Son cœur s'était mis à battre plus fort sans en comprendre la raison. Tout ceci lui donnait l'impression d'un profond écho, d'un lien avec ce passé oublié depuis son accident il y a quelques années.
Sans même c'en rendre compte, elle avait poussé la porte de la boutique pour y pénétrer. A l'intérieur, les tableaux étaient tout aussi sombre. Rien de joyeux, juste l'image même du désespoir. C'était particulier, mais elle comprenait que ça puisse plaire à certaine personne. A leur manière, les œuvres étaient magnifiques. En silence, elle regardait les œuvres une à une. Pourquoi cette sensation de déjà vu ? Serait-elle venue ici avant son accident ? Ou bien y a t'il un lien avec son passé, avant son arrivée sur cette île ? Au fond de boutique, elle remarqua cette discrète silhouette aux cheveux de jais. Une légère hésitation et elle trouva le courage de s'approcher. "Bonjour, excusez moi de vous déranger. J'aurais voulu en savoir plus sur vos toiles ?" Elle allait dire autre chose, mais quand elle voit le visage de cette femme, une impression de déjà-vue la traverse. Est-ce possible qu'elles se connaissent ? "Est-ce que nous nous sommes déjà croisées en ville ?" questionne t'elle.
En tant qu'artiste peintre renommée, Carmina est particulièrement occupée dans son atelier à trouver l'inspiration pour réaliser de nouvelles œuvres. Elle peut passer des heures devant une toile vide avant de glisser son pinceau sur celle-ci. Oui, juste là, à fixer le néant d'une toile, un néant représentant parfaitement son cœur… Du moins, à première vue, car le cœur de la Chilienne est particulièrement animé d'intenses d'émotions, mais uniquement du négatif.. De la colère, de la haine, de la souffrance, de la tristesse. Son cœur représente parfaitement ses textes et ses toiles qui représentent ces émotions négatives. Si Carmina fut connue dans son monde et dans celui-ci, c'est que c'est avant tout une artiste qui traite de sujets que souvent, personne ose aborder, ou exprimer. Ses toiles peuvent être vue comme de simples tableaux horrifiques, juste là à faire déprimer le monde. Elle fait aussi des poèmes particulièrement sombre, donc elle écrit aussi beaucoup. A vrai dire, Carmina n'a absolument aucune autre passion, ni aucune autre activité : peindre, elle fait quasiment que ça. Carmina n'a en soit, jamais rien connu d'autres, mais sa vie fut tellement remplis de tragédies et de montagnes insurmontables, que ce n'est pas comme ci qu'elle avait pu gouter au plaisir de la vie, et au bonheur qu'elle peut amener.
En tant qu'artiste libre, Carmina refuse de signer des contrats avec des commissions artistiques… Surtout que la dernière avec laquelle elle a signé, la commission fut corrompue. Elle ne veut pas non plus vendre ses œuvres pour un quelconque centre culturel ou salon artistique, et elle ne veut plus adhérer à une association artistique. Enfin, elle peut vendre ses œuvres, mais uniquement pour des citoyens ou des gens de confiance qui veulent exposer les toiles chez eux, dans leur domicile. Et souvent, ce sont des gens riches, parce que bien entendu, les œuvres de Carmina coutent la peau du cul. Mais, Carmina a pris la responsabilité d'ouvrir sa propre galerie d'art où elle y expose uniquement ses œuvres. Au moins, Carmina peut faire confiance qu'à elle-même, et faire ce qu'elle veut de ses créations. Elle sait aussi que ceux qui viennent, ce sont ses véritable fan… Enfin fan.. Ceux qui comprennent sa signature artistique, qui l'admirent, et même des curieux qui veulent en savoir plus… Elle n'a aucun "cafard" dans sa galerie.
D'ailleurs, elle y va de temps en temps pour admirer ses propres œuvres, ou juste pour faire l'inventaire des œuvres exposées. Des fois elle en retire pour exposer ses nouvelles œuvres, ou pour changer la disposition de sa galerie lorsqu'une de ses œuvres est vendue. Elle change à peu près tous les mois la disposition de la vitrine, qu'on peut voir depuis l'extérieur de l'enseigne. Sa galerie est suffisamment grande pour exposer assez d'œuvres, ou de textes de poème. Mais il y a évidemment une arrière galerie, mais qui est interdit aux visiteurs… Et qu'est-ce qui se cache dans cette arrière galerie ? Mystère. Et il y a aussi un bureau.
Carmina peut aussi être présente pour surveiller les gens, parce que bien entendu, il y a certes une sécurité de distance, mais il est interdit de toucher les toiles, comme dans les musées, et les autres galeries d'art. Et certains sont particulièrement mal élevés. Faut dire que Carmina peut aussi attirer la foudre, c'est à cause de sa vision artistique qu'elle a perdu sa langue et ses mains, et est devenue le monstre qu'elle est devenue dans son monde d'origine. Evidemment, le nom de Carmina Mora est connue, mais la jeune femme n'est pas une artiste qui s'expose énormément aux médias, donc son visage peut ne pas être reconnu. Seuls ceux qui sont vraiment fan de l'artiste la reconnaissent. Carmina se trouve quelque part dans la galerie, où elle retire une toile qui a été vendue. L'acheteur va bientôt venir la chercher, donc Carmina doit préparer la toile. Evidemment, elle manipule ses toiles avec prudence et précaution… car ça vaut cher, elle-même en a conscience. Elle porte donc ses gants spéciaux pour ne pas laisser de trace de doigts, et touche bien entendu que le cadre majestueux de la toile.
Peu, voir pas de monde actuellement, donc Carmina peut faire ça tranquillement, jusqu'à qu'une femme vient l'interpeller. Naturellement, Carmina pose son regard sombre sur cette femme, alors qu'elle tient la toile entre ses mains. Une amatrice d'art au vu de sa question ? Cela ne la dérange pas de répondre à quelques questions pour combler la curiosité de cette femme. Après tout, tout le monde ne peut pas comprendre immédiatement l'histoire des ces œuvres faits d'encre noire. Mais elle demande aussi si elles se sont déjà croisées en ville. Carmina ne répond pas pendant plusieurs secondes, elle l'observe un court instant, mais non, le visage de cette femme ne lui dit rien là comme ça. Après Carmina est célèbre, donc c'est possible qu'elle l'a déjà vue quelque part en ville, mais concernant Carmina, elle n'a jamais vue cette femme. "Bonjour. Je ne crois pas non, j'en ai pas le souvenir… Mais…" Laisse t-elle en suspense en fronçant délicatement les sourcils en fixant cette femme. "Peut-être qu'on s'est déjà croisées dans un autre monde, qui sait ?" Dit-elle d'un ton énigmatique? C'est vrai, Carmina a entièrement ses souvenirs, malgré elle, elle se souvient donc de tout. "Veuillez me suivre." Carmina doit préparer cette toile en main, donc elle invite son invitée surprise à la suivre jusqu'à son bureau, où elle peut poser la toile, la préparer et discuter avec cette étrange femme.
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Mar 29 Oct - 1:23
C'était étrange cette sensation en entrant ici, en voyant les différentes toiles exposées et en découvrant cette femme. Pour Rin, c'était difficile à déchiffrer, mais elle avait une sorte d'impression de connu, de déjà vu... D'où ? Comment ? Pourquoi ? Difficile à dire. Avec une mémoire défaillante, ce n'est pas toujours facile de savoir ce qu'elle cherche. Des fragments lui reviennent par moment, sans qu'ils ne soient très compréhensif. Après tout, elle était entrée sans vraiment s'en rendre compte, comme attiré à l'intérieur pour tirer tout ça au clair.
Dans le fond de la boutique se trouvait une femme, une employée ? La patronne ? Difficile à dire. Quoi qu'il en soit, elle était en train de décrocher une toile du mur, donc elle devait à minima travailler ici. Seule personne présente, elle était donc la seule à qui elle pouvait s'adresser pour poser des questions. Son visage lui disait vaguement quelque chose, là encore, difficile de savoir où elle aurait pu la voir. Ce n'était peut-être qu'une fausse idée vu ce qu'elle ressentait en ce moment. Tout se mélangeait, pourquoi pas une impression de déjà vue. La jeune femme répondait qu'elle ne s'était pas vue, ce qui semblait plus logique. Elle était jolie et avait un visage dont elle se serait souvenue. Cependant son "mais" vient là pour mettre le doute. Comme si elle pouvait émettre la possibilité qu'une vie passée ait déjà fait croiser leur chemin. Est-ce la vérité ou dit-elle ça parce que tout le monde semble venir de monde différent et que peut-être elle pourrait venir du même ? Pour ça, il faudrait déjà qu'elle se souvienne de cette ancienne vie qui est totalement fragmentée dans sa mémoire. Ne sachant pas quoi répondre, elle reste plantée là sans rien dire, tentant de faire surgir des souvenirs qui refusent toujours de faire leur come back.
La femme lui indique de la suivre, ce qu'elle fait pour se retrouver dans un bureau. "Vos toiles sont... différentes de ce qu'on voit chez les autres artistes. Vous avez un style à part." La Japonaise ne connait pas grand chose à l'art, mais elle sait qu'on est loin des standards des autres personnes. "Vous vendez souvent vos œuvres ?" En gros, elle se demandait si elle avait du succès. Les prix sont souvent exorbitant quand il s'agit d'art et elle n'avait pas vu les prix des tableaux de cette artiste. "Oh, je ne me suis pas présentée. Je m'appelle Rin. Rin Yamaoka." C'était plus polie de se présenter, alors elle le faisait pour que son interlocutrice puisse mettre un nom sur son visage. Qui sait... son nom lui évoquera peut-être quelque chose. "Je ne sais pas pourquoi, vos toiles ont un petit quelque chose de familier, mais j'ignore pourquoi."
Sa journée ne pouvait pas être aussi étrange en tombant sur une jeune femme qui semble…. Énigmatique. Se connaitre d'une manière ou d'une autre ? C'est bizarre…. Est-ce que cela voudrait dire qu'elles se sont connues dans des circonstances particulières ? C'est encore plus étrange, car Carmina n'a pas de problèmes de mémoire, même si elle fut et a toujours été une artiste bien trop perturbée pour se rappeler de toutes les âmes qu'elle a pu croiser sur son chemin. Pour cause, cette femme ne lui dit rien là comme ça, mais l'artiste peintre est curieuse de savoir d'où l'asiatique a cette impression de la connaitre, enfin d'où que ses toiles lui parlent.
Vu l'origine de la jeune femme, ça étonnerait beaucoup Carmina qu'elle ait cette impression de déjà vu lorsque l'artiste était dans son pays d'origine, le Chili… A moins que cette femme soit une voyageuse. Carmina était certes connue, mais surtout en Amérique du Sud. Cela voudrait donc dire… que c'est potentiellement dans "l'autre vie" ? Cette vie où Carmina ne fut plus qu'une ombre remplie de haine et de colère et où son seul objectif était de tuer. Carmina est troublée, c'est certain. En tout cas, Carmina a l'habitude qu'on lui dise que son style diffère des autres, c'est aussi pour cette raison qu'elle s'était fait tant remarqué. "Je vends souvent mes œuvres à des acheteurs oui. Néanmoins, je ne les vends pas pour des commissions artistiques, ou des associations, ou des organisations culturels." Evidemment, Carmina ne précise pas que ses œuvres coutent de l'argent. Forcément, elle est quand même un peu renommée tout de même. Et elle ne précise pas pourquoi elle fait attention à qui elle vend ses œuvres, car ça serait étaler son sombre passé.
Carmina dépose en même temps la toile qu'elle a retiré, pour la poser délicatement sur une tablier de travail fait pour préparer les œuvres… La jeune femme retire ensuite ses gants, puis s'installe à son bureau. Rin Yamaoka ? Cela doit lui dire quelque chose ? Mmh le nom Yamaoka lui dit vaguement quelque chose, c'est vvrai et intrigant. Carmina tapote légèrement son menton l'air réfléchi. "Yamaoka…. Mon nom est Carmina Mora." Se présente t-elle à son tour toujours d'un air songeur. La jeune femme croise les jambes sous son bureau avant d'ajouter. "Dites moi, peut-être que mes toiles vous disent quelque chose parce que nous avions le même but à un moment donné ?" Précise t-elle énigmatiquement. Elle dépose ensuite ses coudes sur son bureau pour observer d'un regard étrange l'asiatique. "Un jour, est-ce que vous vous êtes retrouvée dans un… univers avec d'innombrables épreuves de survie ? Un étrange phénomène qui paraissait sans fin, Mais j'entends par-là, qu'il y avait de délicieuses proies à traquer, et à sacrifier à une entité. Lorsque… j'étais dans cet endroit funeste, j'ai rencontré des personnes qui souffraient tout autant que moi, et qui venaient de différents horizons. Nous avions le même objectif." Suppose t-elle une nouvelle fois en ne mentionnant pas que l'objectif fut de tuer.... elle sait pas trop quelle réaction pourrait avoir cette femme. Mais c'est l'hypothèse la plus probable. "On avait besoin… d'assouvir notre colère." Ajout-elle d'un ton si glaciale et froid. Mais peut-être qu'elle se trompe, Yamaoka peut être une… "proie".