En arrivant dans ce monde, Carmina a eu l'opportunité de donner une nouvelle chance à la vie… Enfin, après tout ce qu'elle a enduré dans son monde, a-t-elle encore la force de donner une troisième chance à la vie ? Oui, parce qu'elle en avait déjà donné une seconde chance à la vie après avoir été sauvé étrangement de sa tentative de suicide par une nuée de corbeaux qui semblaient porter attention au bien être de Carmina… Oui, ces corbeaux furent ceux que Carmina nourrissait souvent à l'arbre à côté de sa maison familiale lorsqu'elle peignait les paysages du sud du Chili… Mais tout ce qu'elle a su attirer dans sa vie, c'est la souffrance, la peine et la mort. Était-elle maudite ? Ou cela fut à cause de ces corbeaux funestes ? Mais néanmoins, toute cette souffrance qu'elle a enduré, l'a amené à devenir la tueuse aux corbeaux légendaire en Chili. Néanmoins, cela fait déjà plusieurs années que Carmina vit dans ce monde, et elle n'a pas encore attiré la mort…. Une aubaine ? Il faut dire que tous ses corbeaux surnaturels ont disparus, ses pouvoirs aussi, mais, elle qui avait perdu sa langue et ses deux mains, tranchées au cours d'une séance de torture horrifique où elle est devenue le monstre qu'elle est devenue ensuite, ont réapparus comme par magie… Phénomène secondaire de la lune rouge ? Mais en tout cas, la réapparition de ses mains, instruments indispensables pour une artiste peintre, et de sa langue, un instrument indispensable pour une poète comme elle, lui ont redonné une chaleur au cœur. Même si Carmina a toujours cette sensation bizarre de ne plus les sentir. Ces "instruments" lui ont été retiré après que Carmina ait monté un groupe révolutionnaire contre la corruption du gouvernement chilien, et exprimer ses positions dans des fresques gigantesque peintes en pleine rue ou des lieux sacrés ou encore dans des poèmes osés qui faisaient couler de l'encre. En s'attaquant à des gens haut placés, elle en a payé le prix fort.
Même si Carmina a retrouvé la parole, elle a l'habitude de ne pas être spécialement une bavarde, après tout, c'est une artiste, et elle s'exprime différemment. Ses mains retrouvées, elle peut donc créer de nouvelles œuvres, même sans ses pouvoirs surnaturels qui lui permettaient de contrôler l'encre noire à sa guise, et de continuer ses œuvres, en quelque sorte, même si ses œuvres étaient désormais des cadavres. Dans ce monde, la peinture a un peu calmée sa colère et apaisée sa souffrance intérieure, elle a pu retrouvé un vie normale, plongée dans sa passion de toujours. Même si ses œuvres sont toujours aussi sombres et sinistres, et cela démontre donc qu'elle n'est pas aussi apaisée que ça, cela fait aussi tout simplement partie de son style. Elle se démarque par son style funeste c'est certain. C'est aussi grâce à ce style, qu'après 4 années dans ce monde, qu'elle a regagné sa renommée. Elle a ouvert sa galerie d'art, où elle expose ses tableaux, mais aussi ses poèmes… Parfois même, elle a repris gout à les réciter elle-même. Faut bien qu'elle profite de sa langue, si jamais elle devait à la reperdre ici.
En tout cas, l'artiste a décidé d'ouvrir sa galerie d'art dans une rue calme à priori. Elle a remarqué qu'en face, il y avait une boutique de confiseries… Les sucreries, c'est pas tellement son truc, après tout, elle a grandie dans la pauvreté avant de devenir célèbre, elle a donc jamais été une enfant qui adorait les bonbons car elle ne pouvait pas en profiter. Elle a aussi remarqué que le propriétaire des lieux avait un profil et un aspect assez artistique. Une manière à elle de le trouver tout simplement "beau". Suffisamment pour être inspirée à le peindre… Du moins, à le représenter dans l'une de ses œuvres à l'encre noire. Portant souvent un bandeau sur les yeux. Elle a donc fait un portrait de lui avec ce bandeau, à l'encre noire, signé de son nom en bas du tableau. On pourrait croire qu'elle a tout simplement fait le visage couvert d'un homme qui semble frappé par la tristesse et la solitude sur ce tableau. Ce bandeau cachant ses yeux, peut signifié le refus de voir le monde comme il est… C’est-à-dire cruel. C'est sa vision artistique.
Est-ce qu'elle compte lui faire voir cette œuvre ? Non, Carmina n'a pas pour habitude d'aller vers les gens. C'est une artiste isolée. Mais cet homme sait-il qu'il y a une galerie d'art d'une artiste renommée devant sa boutique ? Cette œuvre est exposée à la vitrine, en tout cas. Carmina se rend parfois dans sa galerie, faut dire qu'en tant artiste, elle a beaucoup de choses à faire. Carmina préfère aussi la nature, et les paysages, car ça l'inspire, et son lieu de travail est évidemment chez elle, dans son atelier. Des amateurs d'art et qui aiment particulièrement le style de Carmina visitent la galerie. Carmina aussi, elle aime observer en détail ses œuvres, cela lui rappelle des souvenirs, et elle se plonge dans son monde sombre. Souvent, personne ose l'interpeller, mais ceux qui connaissent l'artiste savent qu'elle n'est pas spécialement... "sociale", on va dire. Les gens qui la croisent et la reconnaissent, n'osent pas vraiment la déranger, elle semble tellement dans sa bulle, et surtout, elle ne donne pas confiance.
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Dim 13 Oct 2024 - 0:45
En retard, il venait d'arriver à la boutique, Yuji avait déjà ouvert, il savait pouvoir compter sur le jeune homme. C'est bien parce qu'il le savait là et impliqué qu'il se permettait parfois de ne pas être à l'heure, un moyen de voir le sérieux de son élève, du moins de celui qui fut son élève autrefois. Satoru alla poser ses affaires dans le coin réservé au staff avant de discuter avec le jeune homme. Ce dernier ne lui fit aucun commentaire sur le fait qu'il était en retard. En même temps, c'est pas les boutiques de sucrerie qui étaient le plus visité le matin. C'est clairement l'après midi que le monde ose enfin montrer le bout de son nez et mieux aux alentours de 16h pour l'heure du gouter, mais aussi à la sortie des écoles. Bref, ceci annonçait le calme plat pour le moment.
A un moment Yuji lui parla d'un truc dont il ne comprenait pas. Une toile de lui ou quelque chose dans le genre. Non, il n'a jamais été modèle pour qui que ce soit, bien que sa beauté naturelle pourrait être envié par beaucoup d'artiste et les inspirés encore et toujours. Le jeune homme lui apprit donc qu'il avait vu un portrait qui lui ressemblait fortement dans une galerie d'art. Un hasard peut-être, mais vu la description qu'il lui fit en parler du bandeau sur les yeux, c'était clairement impossible que ce soit un hasard. Ici, il n'a jamais croisé qui que ce soit avec des yeux bandés. Cette galerie en question était celle se trouvant à quelques mètres de la boutique de Satoru, juste en face pour être exact. Depuis le temps qu'il travaille ici, il n'avait jamais fait attention. Enfin si, il savait qu'il y avait une galerie d'art, mais n'avait pas fait attention plus que ça à la vitrine.
L'information l'ayant rendu curieux, il abandonna son jeune employé pour aller voir la vitrine de cette fameuse galerie d'art. Effectivement, il fut marqué par cette œuvre se trouvant en vitrine. Ce portrait qui lui ressemblait fortement avec ce bandeau sur les yeux. La ressemblance était frappante. Avait-il inspiré l'artiste se cachant derrière cette toile ? La meilleure façon de le savoir était d'entrer.
L'instant d'après, il poussait la porte de la galerie pour y entrer. De nombreuses toiles étaient exposées. Le point commun de chacune de ces œuvres étaient leur absence de couleur, sauf si on peut considérer le noir et le blanc comme des couleurs. Ce n'était pas moche, mais particulier. Ça donnait une impression... assez triste, mélancolique et nostalgique. Gojô ne connaissait pas grand chose à l'art, mais il n'avait jamais vu quelqu'un n'utiliser que du noir, sauf les artiste calligraphe au Japon qui utilisait surtout de l'encre noir et parfois une touche d'encre rouge. Mais le noir était la couleur dominante en général. Pour le reste, pour les artistes peignant aussi bien des paysages, des portraits ou des natures mortes, il avait toujours vu de la couleur. Du coup, il essayait de s'imaginer la personne ayant peinte les tableaux. Pour le moment, il imaginait un homme, mais ça pourrait être une femme, il semblait y avoir une certaine sensibilité derrière tout ça. En vrai, impossible de savoir si c'était un homme ou une femme. Peut-être qu'il peut imaginer la tranche d'âge ? Ceci lui semblait trop sophistiqué pour quelqu'un d’âgé. Donc il irait plus vers quelqu'un ayant entre 30 et 40 ans. Ni trop jeune, ni trop vieux. Mouais, c'est peut-être pas le plus doué pour les devinettes de ce type là, autant parler à la personne pour en avoir le cœur net. "Est-ce qu'il y a quelqu'un ?" demande t'il ne voyant personne dans le coin. La galerie avait peut-être une arrière boutique, d'ailleurs, il fit comme chez lui et visita un peu, s'approcha d'une porte ouverte. Un bureau, une salle de travaille... Même s'il n'a pas le droit d'être là tant pis. Possible qu'on ne l'ait pas entendu. "Ah ! Vous êtes là. Excusez moi, je crois que vous ne m'avez pas entendu. Je voulais vous poser quelques questions," annonce t'il avec un ton enjoué.
En gérant sa galerie d'art, et ses œuvres elle-même, Carmina a énormément de choses à gérer. Notamment les ventes, et les réservations de ces œuvres par des particuliers et civils qui souhaitent se procurer l'une des toiles de l'artiste peintre. Bien sur, la galerie d'art de Carmina est un lieu chic et élégant, les œuvres de Carmina valent de l'argent, donc les gens qui peuvent se permettre d'acheter sont souvent des gens distingués, chic et avec de l'argent. C'est certain que les petites raclures, les pauvres, et les gens manquant cruellement de gouts pour l'art n'ont rien à faire là.
La jeune femme est donc dans son bureau, en train de faire le tri sur ses tableaux vendus et non, sur son ordinateur avec un fameux tableau excel. Soudainement, Carmina a le sentiment d'entendre un croassement de corbeau… Un démon de son passé qui vient subitement la faire halluciner, le croissement de corbeau était dans sa tête. Carmina est soudainement perturbée, le regard dans le vide, arrêtant toute activité. Oui, Carmina peut avoir des hallucinations, le sentiment que des corbeaux…. Non LES corbeaux la suivent encore et veillent sur elle quelque part.
Complétement absorbée par ce sentiment étrange, elle n'entend absolument pas qu'une personne a pénétré dans sa galerie d'art. Il faut que cette personne vienne directement dans le bureau pour faire sortir Carmina de cet état de perturbation intense. Elle sursaute un poil, mais pose immédiatement son regard sur cet homme. C'est comme ci que Carmina venait de sortir d'un cauchemar, l'air totalement perturbé, et le regard particulièrement surprise. Enfin, elle reconnait cet homme évidemment, elle a peint son visage quand même. Mais, elle se demande ce qu'il fait là, surtout que cette partie de la galerie est interdit aux visiteurs. Enfin, elle imagine qu'il est là pour la toile le concernant, Carmina se doutait qu'un jour ça allait arriver… Du moins, qu'elle allait communiquer avec lui. "Bonjour monsieur. Déjà, vous n'êtes pas autorisé à entrer dans mon bureau." Précise t-elle d'un ton vraiment poli et éduqué, mais à la fois si sèche et calme, que c'est intrigant. Elle pose ses coudes sur son bureau pour se pencher légèrement. "Mais je vous reconnais, alors je peux laisser passer cette petite impolitesse." Néanmoins, cet homme se donne déjà une image assez impolie, surtout qu'il ne dit pas bonjour ! Ensuite, la femme aux corbeaux l'invite d'un simple geste de la main à rentrer et à s'asseoir à la chaise en face du bureau. "Je vous écoute, dans ce cas." Elle est curieuse de savoir quelles questions peuvent trotter dans la tête de cet bel homme.
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Dim 3 Nov 2024 - 1:08
Une galerie d'art ouverte sans interlocuteur... Qu'est-ce qu'il peut faire ? Il avait bien interpellé pour espérer avoir une réponse, une manifestation, mais rien. Quelqu'un devait être là, sinon la porte ne serait pas ouverte. Alors l'exorciste c'était mis en quête de trouver quelqu'un travaillant dans ce lieu. Pour ça, il poussa ses investigations, se rendant dans une zone "privée", mais s'il devait avertir de sa présence, il n'avait que cette option là. Finalement, dans le bureau, il avait trouvé cette brune, bien absorbé par sa tâche et qui ne fit pas attention à lui tout de suite. L'accueil était... on ne peut plus froid. Oui, il n'avait pas le droit d'être ici, mais personne n'avait répondu quand plusieurs fois il avait demandé s'il y avait quelqu'un. Alors qui est fautif ? Lui ? Elle ? On va partager les torts, comme ça, balle au centre. "J'ai appelé plusieurs fois, mais personne n'est venu, j'ai pensé qu'on ne pas entendu, ou pire... vous auriez pu faire un malaise." N'est-ce pas du bon sens de vérifier ? Une personne qui fait un malaise ou quelque chose de grave ayant besoin de soin urgent pourrait mourir si personne ne vient l'aider.
De là, à appeler ça de l'impolitesse... Mais bon, Gojô à l'habitude qu'on puisse voir son attitude comme quelque chose d'impolie. Ça lui passe largement au dessus de la tête. Vu qu'elle le reconnaissait, il en concluait qu'elle devait être l'auteur des peintures ici présentent. Quand elle lui fit signe de venir s'asseoir, il ne se laissa pas prier. S'approchant pour s'installer sur le siège, l'air décontracté, les jambes croisés et le sourire aux lèvres toujours. Son regard caché des lunettes opaques ne laissant pas voir ses yeux. "Est-ce que vous m'espionnez ? Ou alors... je vous plaie ?" demande t'il de manière assez directe. "Ça vous arrive souvent de peindre des inconnues ? J'ai bien vu cette toile et je suis certain que vous m'avez représenté. Le bandeau sur les yeux est plutôt... ma signature, si je puis dire !" Tout collait, les cheveux, le visage... C'était lui, elle l'avait peint et il ne sait même pas quand elle a fait ça, quand elle l'a observé pour le faire aussi bien dans le détail. "Pourtant, je n'ai aucun souvenir de vous avoir croisé. Vous m'intriguez mademoiselle !" déclare t'il toujours avec le sourire. Oui, il voulait en savoir plus, sans pour autant partir dans un interrogatoire sans fin.
Carmina n'est absolument pas de cette envie, une zone interdite, c'est interdit, c'est tout. Une galerie d'art, en général on est là juste pour observer les œuvres et s'il y a des questions, Carmina peut accepter des interviews, et pour cela faut prendre rendez-vous, ou alors dans des questions réponses organisées avec ses fans artistiques pour combler leur curiosité. C'est tout simplement partout comme ça, dans tous les commerces, les lieux culturels, les propriétés privées… bref partout. Interdit veut dire interdit. Si tout le monde se comportait comme lui et se permettait d'entrer dans les zones interdites comme bon leur semble comme si c'était pas interdit, ça serait un véritable bordel. Carmina trouve tout simplement ça impoli et malheureusement, Satoru donne une mauvaise image de lui aux yeux de l'artiste peintre. Cette dernière s'accoude à son bureau d'un air songeur et fixe cet homme. Son regard reste si sombre et impassible "Dans ce cas, vous deviez frapper à la porte et attendre une réponse." C'est vrai ça, il n'a même pas frappé et attendu à la porte comme toute personne civilisé, faut le dire. "Dans votre boutique, vous devez avoir des zones réservées aux employés ? Des réserves pour vos marchandises peut-être ? Une arrière boutique ? Votre bureau ? Vous aimeriez que les clients se permettent d'entrer dans ces zones là comme bon leur semble ?" Demande t-elle d'un ton si sérieux. Pour elle, juste lui est en total tort. Surtout que la valeur de ses œuvres, c'est pas la même que des bonbons... Des voleurs pourraient en profiter.
Néanmoins, elle le reconnait et maintenant qu'il est là, elle l'invite à s'asseoir. Carmina se doute bien pourquoi il est là, c'est certainement pour cette toile qui le représente. La jeune femme imagine donc qu'il doit avoir des questions. L'espionner ? Lui plaire ? C'est vrai qu'il est très direct, mais Carmina reste toujours aussi impassible. Est-ce qu'il lui plait ? Non, enfin oui un peu, enfin il lui plait d'une façon artistique, pas encore d'une manière sentimentale, juste qu'elle le trouve simplement beau. Mais elle a vu juste, il est là pour cette toile, et c'est vrai qu'elle lui doit des explications. "Effectivement, c'est vous. Je vous ai tout simplement aperçu de temps à autre lorsque vous entriez ou sortiez de votre boutique en face. Comme vous pouvez l'imaginer, j'ai l'œil artistique, j'ai donc eu aucun de mal à vous peindre dans les détails." Précise t-elle. C'est vrai que Carmina est extrêmement talentueuse et douée, donc il lui suffit que d'un coup d'œil pour peindre une personne, ou un paysage. "A vrai dire, j'ai tout de suite trouvé que vous aviez une beauté artistique." Là clairement, c'est sa manière de le complimenter en lui disant qu'il était un bel homme. "Vous êtes la première personne réelle que je peins… D'habitude, ce sont des paysages, ou des animaux, voir des visages irréels que je peins." Certes, tous très sinistres. Il a du voir ça en arrivant jusqu'ici. "J'aimerais énormément vous peindre plus en détail, et si vous voulez de l'argent, je peux vous rémunérer pour avoir utilisé votre image." Carmina a toujours l'air sérieuse dans son attitude et ses propos. Elle lui fait clairement une proposition pour devenir sa muse, et elle peut tout à fait le payer, peut-être même, qu'il voulait déjà de l'argent pour avoir utilisé son image sans demander son accord, faut le dire. Mais Carmina ne manque évidemment pas d'argent.
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Sam 16 Nov 2024 - 0:20
On peut dire que cette nana est du genre super procédurière et à cheval sur les règles. Il ne lui semblait pas avoir déjà croisé quelqu'un d'aussi fermé et revêche que ça. Le simple fait qu'il est mis un orteil dans cette zone privée de la boutique, c'était un affront. Eh bien, faudrait qu'elle apprenne à s'assouplir. Comme il l'avait dit, il avait appelé plusieurs fois et personne n'avait répondu. Ou était l'intérêt de frapper à la porte de son bureau alors que la porte était elle même ouverte ? Ceci était tout simplement inutile. Alors autant l'aborder pour signaler sa présence, non ? Du moins, c'est ce qui semblait le plus logique à Gojô. Faut croire que ça n'est pas pareil pour tout le monde. En plus, il avait bien précisé, qu'il avait préféré venir voir au cas où si la personne avait fait par exemple un malaise. Tout est possible, un malaise, un objet qui vous tombe dessus et vous assomme. C'était aussi une question de sécurité. Mais on lui reprochait d'avoir un peu de bienveillance. "Il n'y a rarement personne du côté client de la boutique. Et comme je vous l'ai dit, dans le cas ou personne ne répond, je ne m'offusquerais pas que quelqu'un vienne voir s'il peut trouver un membre du personnel. Il n'y a pas de mal. Soit dit en passant... vous n'avez pas peur que quelqu'un entre et pour vous voler ? Ceci serait plutôt facile..." Elle lui avait bien fait des reproches, lui peut lui reprocher de ne pas jouer la sécurité de sa boutique en entendant pas l'arrivée d'un client dans sa boutique. C'est bien pour ça que Satoru a une clochette qui sonne à chaque fois que quelqu'un passe la porte, comme ça, il sait toujours quand un client entre. A chacun sa petite technique !
Une fois cette partie houleuse passée, elle finit par l'inviter à s'asseoir, comme quoi, elle n'était peut-être pas trop revancharde. Forcément, elle avait compris que la venue de Gojô était dû à ce portrait qu'elle avait fait de lui. Sans même l'avoir plus que ça, juste en l'apercevant dans la rue pour entrer et sortir de sa boutique, ça lui avait suffit pour pouvoir refaire son portrait sur une toile. Ceci était impressionnant, elle avait une sacrée mémoire visuelle pour parvenir à faire ça tout en gardant un niveau de détail très juste. Niveau art, l'exorciste n'y connaissait pas grand chose, donc il ignore ce que peut être un œil artistique et ce que ça peut donner comme compétence. Visiblement, ça aide pour retranscrire ce qu'on voit sur le papier, plutôt utile, il faut le dire. C'était même flatteur de savoir qu'elle le trouvait beau, d'une manière artistique mais beau quand même. On ne va pas se le cacher, Satoru ne s'est jamais trouvé moche. Il sait bien au contraire qu'il est plutôt attirant et charmant. En prime, il était la première personne réelle qu'elle peignait. Est-ce que ça doit le flatter encore plus ? Pour qu'elle le peigne, il avait dû marquer son esprit, ça lui plaisait d'un côté. Quelques secondes plus tard, Carmina lui faisait une offre, elle voudrait le peindre encore et elle pouvait même le payer pour ça. L'argent n'est pas vraiment quelque chose après quoi il court, donc il s'en fichait un peu. "C'est bien la première fois qu'on me peint. Je ne pensais pas être artistiquement intéressant." L'homme croise les jambes, l'air toujours à l'aise, il n'y a pas un endroit ou il n'est pas dans son élément de toute manière. "Vous voudriez quoi ? Faire des portraits encore ? Comment voulez vous me peindre plus dans le détail ?" demande t'il curieux. L'art, il n'y connait rien, alors parler de détail ça ne lui dit pas grand chose. C'est plus d'informations qu'il désirait histoire de savoir.
A vrai dire, Carmina doute qu'une boutique de sucreries, est vraiment la même valeur qu'une galerie d'art… Donc la comparaison est assez grotesque en y réfléchissant. Voler un paquet de bonbons, ou une œuvre d'art, c'est pas vraiment le même délit. Donc oui, Carmina se doit d'être très stricte là-dessus… Une galerie d'art, c'est pas la foire au voisin. Frapper à une porte, c'est pour quoi faire en général ? Pour signaler sa présence aussi ? Dire qu'on est arrivé et là ? Donc voilà. En tout cas, voler quelqu'un qui peut tuer à tout moment, c'est pas la meilleure idée… Surtout l'une de ses œuvres, car ses œuvres sont la représentation de sa partie obscure et sombre, une partie clair de sa vie, elle y tient énormément. Donc voler l'une ses toile, c'est comme s'en prendre à sa vie. Et en général, quand on fait du mal à Carmina… c'est mauvais. "C'est ce que j'essaie de vous fait comprendre… N'importe qui pourrait voler si tout le monde se permettait d'entrer dans les zones interdites. Mes toiles entreposées dans ma réserve, ou dans mon bureau, il n'y a pas de système de sécurité… Contrairement à tout le reste de la galerie… Vous pensez bien." Visiblement, il semble pas avoir tout compris. Mais bon, Carmina suppose qu'on peut pas tout avoir pour soi. Les toiles exposées dans la galerie sont sécurisées… Evidemment qu'il y a un système de sécurité…. Même plusieurs, en plus de la barrière de sécurité. La moindre personne qui touche à une toile exposée dans la galerie, il y a une alarme et une fois celle-ci activée, la police est là dans la minute. Cet homme pense vraiment qu'il y a aucun système de sécurité dans un tel lieu ? "Vous êtes pas très futé." Désolée, mais Carmina est obligée d'ajouter ce petit commentaire, parce que c'est ce qu'elle pense. Et voir si elle n'avait pas fait de malaise ? Carmina ne mentionne pas cette petite "attention" parce que c'est pas comme ci elle tenait à la vie… Elle a déjà tenté de mettre fin à ses jours dans le passé, et elle a toujours ces tendances sombres. Donc bon, qu'elle fasse un malaise, ou même qu'elle se fasse tuer, c'est pas comme ci la souffrance physique lui faisait encore quelque chose, ou que la mort lui faisait peur.
En tant qu'artiste douée depuis son plus jeune âge, Carmina a effectivement l'œil artistique, donc cela s'entend par par exemple, une bonne mémoire visuelle. Surtout pour les détails qui l'inspirent. Et cet homme l'a inspiré. C'est la première fois qu'elle s'est donnée à peindre une personne réelle, peut-être qu'elle en fera d'autres… Même si sa spécialité reste les paysages et les représentations sinistres et funestes. "Non, j'aimerais vous peindre en pied… Ne me contentant pas uniquement de votre visage, mais de tout votre corps. Evidemment, vous devriez poser nue pour moi." Carmina annonce et demande ça comme ci c'était normal… Enfin, pour une artiste, ça n'a rien de spécial, c'est normal un peu. Néanmoins, Carmina n'a encore jamais peint avec une personne nue comme muse, ça sera la première fois. Mais la jeune femme est très focus sur sa patte artistique, donc voir un homme nue, ça lui fera juste rien. "Nue, parce que les détails se résument à la sculpture du corps humain, ses formes et ses aspects peuvent décrire des centaines d'émotions, et décrit ce que l'individu représente. Les vêtements ne font que cacher ce que nous sommes. Nous sommes en quelque sorte, une forme d'art." Dit-elle dans un monologue rempli d'une vision artistique précise, parfois étrange, c'est certain. Mais tous les grands artistes sont étranges dans un sens. Elle ne doute pas que le corps de Satoru est vraiment une œuvre, qu'on peut lire entre les lignes et exposer.