Lorsqu’elle n’avait pas à s’occuper du foyer de l’âtre, Arlecchino avait d'autres responsabilités bien plus importantes encore. La diplomatie allait et venait avec des responsabilités, c'était un devoir pour elle d’être à la disposition de sa clientèle et des contrats qu’elle passait. C’était toute sa vie et pour rien au monde elle ne voudrait changer quoique ce soit, ce n’était non plus dans ses habitudes d’ignorer la situation. La ville lui offrait énormément d'opportunités et davantage, Arlecchino savait faire sa place et les gens se détournaient assez rapidement de son chemin. La fatui était connue en partie grâce à son travail, mais aussi en tant que membre important des fatui, l’organisation avait rapidement fait sa place. Peu de gens pouvaient se vanter d’en faire partie et ce n'était pas tout le monde qui avait suffisamment les épaules solides et le mental pour faire partie de l'élite.

La voilà qui foulait les marches principales de cet opéra, Arlecchino avait entendu beaucoup parler de cet endroit, qu’elle voyait pour la première fois depuis qu’elle vivait ici. La fatui n’avait jamais eu connaissance de cette salle d'opéra, sans doute car il semblait nouveau, c’est aussi pour ça qu'elle franchissait les immenses portes. La fatui se souvenait des moments qu'elle passait à Fontaine à observer les spectacles de Magie des jumeaux, ses enfants, ce délice que procurait les exploits de Lyney et Lynette. Certes, il y avait peu de chance pour que les jumeaux ne se trouvent pas en ce lieu, mais autant faire comme à leur habitude. Arlecchino était avant tout réputée pour débarquer dans des endroits sans y être invité, enfin lorsqu’elle n'était pas occupée avec ses rendez-vous professionnels ou en plein contrat avec les dirigeant importants, que ce soit à Fontaine ou bien ici en ville.

Dans la plus haute estrade, la fatui avait clairement remarqué une présence près d’elle, observatrice elle finit par comprendre qui se cachait derrière cette apparence. Pour Arlecchino, revoir l’ancien Archon Hydro était presque irréel, n’ayant aucunement oublier leur dernier entretien. Elle avait donc l’avantage, alors autant s’arrêter un moment devant le spectacle de la scène. Quelque temps plus tard, le petit numéro de pratique sembla se terminer, Arlecchino ne pouvant s'empêcher de s'exclamer son contentement en applaudissant dans ses mains à nouveau recouvert par sa malédiction qui était revenue.

“Je me doutais que vous seriez ici Mademoiselle Focalors.. Même loin de fontaine, vous maintenez cette habitude.”