Le bruit de sa respiration qui s’accélère après chaque effort, de ses semelles qui frottent le parquet et du sac de sable qui plie sous ses poings, ils se mélangent et créent la plus douce des mélodies aux oreilles du Fatui. On ne peut plus l’arrêter désormais, il est dans une de ses transes, celle dans laquelle il a tendance à entrer lorsqu’un combat le passionne particulièrement. Son souffle, qui se fait de plus en plus court, ou la goutte de sueur qui chatouille sa nuque et menace de glisser tout du long, rien de tout ça ne peut mettre un terme à sa frénésie. Il ne prête pas non plus attention aux regards fixes de certains - tantôt impressionnés, tantôt effrayés. Se détourner de son adversaire n’est pas une option, pas tant qu’il lui aura réglé son compte (à noter qu’on parle bien d’un punching-ball). Son opposant fait pâle figure en comparaison aux milliers qu’il a pu affronter par le passé. Ajax préférerait affronter une vraie cible, faite de chair et d’os, rien que d’imaginer un adversaire capable de rendre ses coups le fait frissonner… Mais comme on dit, on ne peut pas tout avoir dans la vie.
Peu de personnes acceptent de se frotter à lui volontairement, pas même pour un simple combat amical. Il n’a donc pas d’autre choix que de se contenter de ce qu’il a sous la main. Ce qui n’est pas si mal remarque, tente-t-il de positiver en assénant un énième jab au pauvre martyre. Le onzième ne voudrait pas prendre le risque de se faire exclure d’une énième salle de sport, sous prétexte qu’il serait « trop dangereux ».
Lorsqu’il juge avoir suffisamment abusé du sac de frappe - c’est-à-dire lorsqu’il se rompt et se vide de tout son sable - Ajax s’en détourne. De sa main droite, il se sert de la serviette autour de son cou pour se départir de la sueur qui s’est accumulée sur son front. De l’autre, il attrape la bouteille d’eau fraîche qu’il a laissé de côté pour en prendre une bonne gorgée. Il fend la pièce du regard, avant de poser ses deux saphirs sur son voisin, curieux. Il ne sait pas si c’est le bruit de sa respiration saccadée ou de son punching-ball qui menace aussi de craquer sous ses poings qui l’attire en premier, mais il a toute son attention. Et le rouquin comprend maintenant mieux les paires d’yeux critiques qui se sont tournées dans leur direction, à deux ils devaient passer pour des déséquilibrés à se défouler de la sorte.
Plus il l’observe, plus il se sent nostalgique. La figure chétif qui se défoule maladroitement fait remonter de nombreux souvenirs, il a l’impression de se voir en lui. Ajax a déjà été à sa place, des années plus tôt, lorsqu’il était jeune et inexpérimenté (les mauvaises langues diront qu’il l’est encore), et qu’il devait faire face à ses propres démons. La différence c’est que les siens étaient réelles, ceux du brun semblent être uniquement psychiques, mais ça il ne peut l’affirmer.
Le plus étonnant ce n’est pas de se retrouver en lui finalement, mais sa posture et technique qui arrivent à faire physiquement réagir le rouquin, qui grimace en le voyant bouger de la sorte. Si un vrai adversaire lui faisait face… nul doute qu’il aurait déjà fait rencontre avec la mort. Pourtant, après des années d’expérience la sienne laisse tout autant à désirer, mais il se permet tout de même de juger celle du garçon (c’est pour dire à quel point il est mauvais). Il peine à reconnaître le style de combat dont il se sert, c’est à la fois un mélange entre quelque chose de très ancien et de très moderne - ce qui le pousse à se poser des questions sur son mentor, s'il en a même un. Ajax se demande si ce qu’il ressent en ce moment se rapporte à ce qu’a pu ressentir Skirk à son égard, la première fois qu’elle l’a vu dans les Abysses. Ce mélange de pitié et de profonde tendresse, qu’on ressent quand on voit quelqu’un faire du mieux qu’il peut.
C'est au tour du brun d'abandonner le sac pour se tourner et le dévisager. Il a l’air de se demander ce qu’Ajax peut bien lui vouloir à le fixer de la sorte. Le Fatui se contente d’esquisser un sourire amicale, avant de lui dire avec toute la franchise dont il peut faire preuve: « T’es au courant que ta technique laisse à désirer ? Je souffre rien qu’en te regardant. », il n’y a pas une once de méchanceté dans sa voix. « Si tu avais un vrai adversaire devant toi, tu serais déjà six pieds sous terre camarade ! », qu’il affirme avec une gaieté déconcertante. « Je peux te montrer comment font les professionnels, si tu veux t’améliorer et mettre une raclée à celui à qui tu imagines faire tout ça. », une offre comme ça, ça ne se refuse pas. En tout cas, il ne l’aurait pas refusé lui.
PRETTYGIRL
Lucerys Velaryon
▿ Ton univers : House of the dragon.
▿ Date de naissance : 25/12/2004
▿ Age : 19
▿ Métier : Etudiant en Sciencespo.
▿ Quartier : Vis dans un petit appartement du quartier Hogwarts place.
▿ Côté cœur :
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Arrax
▿ Haut Valyrien
Depuis ses retrouvailles avec sa mère il y a quelques jours, et bien qu'il soit très heureux, le jeune homme avait l'impression d'aller plus mal. Ca avait remué pas mal de choses en lui. Fait remonter des souvenirs; qui tentaient de l'entraîner dans les abysses. Aujourd'hui plus que jamais, Luke, héritier des marrées avait peur de se noyer métaphoriquement. Les cauchemars étaient également revenus, et causaient des insomnies. Un cri. Eveillé en pleine nuit, le jeune homme chercha du regard Vhagar. Tremblant, et en nage, le brun avait pris quelques secondes pour respirer lentement, dans l'espoir de se calmer. Il pensait avoir mis derrière lui son traumatisme, mais apparemment il s'était montré bien trop optimiste à ce sujet. Un regard à son réveil lui avait indiqué qu'il était 4:50..Le jour ne se levait même pas encore. En plus c'était le jour de congé de sa psy. Danaé était venue se blottir contre lui, le jeune adulte la caressa, soucieux. "- Heureusement tu es là toi" lui dit-il. Luke s'était levé en soupirant, et avait pris une douche rapide. Plus que quelques heures à patienter, et la salle de sport ouvrirait. Il occupa ces quelques heures à étudier, enroulé dans un plaid noir et doré, la tête de sa renarde sur son genou, les examens approchaient à grands pas, il fallait qu'il s'y prépare.
La sonnerie stridente de son réveil le sortit de cette délicieuse matinée d'étude. Le jeune homme posa sa tasse de tisane dans l'évier, caressa sa renarde de compagnie, attrapa son sac de sport et prit la direction de la salle d'un pas rapide. Sur le chemin il se dit qu'il n'avait pas été au krav depuis longtemps, mais de toute façon ces cours là se donnaient généralement le soir. Une fois arrivé, Luke se changea, et commença son entraînement par courir un peu sur le tapis de course. Ce n'était pas un réel effort pour lui, même en poussant la difficulté plus haut. La salle était déserte à cette heure très matinale. Dommage il n'y avait pas grand chose à observer. Et bon penser était en cet instant précis plutôt "dangereux". Lucerys laissa son regard vagabonder et suivre le vol d'un oiseau rouge et gris. Après environ quarante minutes de course, le brun essuya son visage dans sa serviette bleue, il avait au final assez peu transpiré, mais il se sentait transporté par l'endorphine. C'était plutôt agréable comme sensation.
Cependant, la réalité morne de son existence le rappela soudainement à elle, passant devant un miroir, il eut un flash désagréable. Il crut voir le visage d'Aemond derrière lui. Il s'était retourné brusquement, il n'y avait personne dans son dos. Il était putain de bon pour l'asyle. Il était foutu. Ici et maintenant, il sentit une bouffée de colère irrépressible monter en lui. Plus loin il y avait des punchingballs, peut-être que ça l'aiderait à sortir cette rage de lui-même avant qu'elle ne se transforme en ulcère. Bien qu'il nota que plusieurs personnes boxaient autour de lui, la colère l'aveuglait et ne lui permettait pas de les distinguer précisément. Le jeune homme se jeta littéralement sur le premier punchingball disponible. Enchaînant plusieurs techniques mélangeant krav, auto-defense, et aussi des coups qu'il aurait aimé avoir une épée pour asséner. Il visualisa la tête de Aemond sur le sac, et les coups redoublèrent. Il ne se contrôlait plus du tout. S'il n'avait pas été aussi en colère, il aurait surement notifié un regard persistant posé sur lui.
De très longues minutes plus tard, lorsque le punchingball glissa enfin sur le sol, ayant manifestement eu son compte, Luke avait un voile gris devant les yeux, les cheveux trempés de sueur et ondulés comme jamais. Une fois l'effet de l'adrénaline estompé, Luke se rendit compte que ses mains le brûlaient, et lorsqu'il les regarda vit que ses articulations saignaient.. Il avait déconné.. Il faudrait qu'il aille rembourser pour le matériel cassé. C'est à ce moment qu'il sentit plusieurs regards rivés sur lui. Oops. Certains détournèrent les yeux, alors qu'un seul resta dardé sur lui. Luke se demanda ce qu'il lui voulait. Il crut d'abord qu'il faisait partie du service de sécurité de la salle. Cependant il se mit à douter lorsqu'il le vit lui sourire. Il eut beau lui adresser la parole d'un ton amical, ce qu'il lui dit ne lui plut pas vraiment, cependant l'ancien prince avait encaissé toute sa vie des insultes, alors un peu plus, un peu moins. Luke avait croisé les bras sur sa poitrine, haussant un sourcil. En tout cas il ne manquait pas de culot. « Je peux te montrer comment font les professionnels, si tu veux t’améliorer et mettre une raclée à celui à qui tu imagines faire tout ça. » ajouta-t-il. Quel égo. Quelque chose lui disait qu'il s'entendrait super bien avec Aemond... Si il survivait à une autre entrevue avec son cher Oncle, il pourrait les présenter... Ce rouquin avait typiquement la tête d'un bully professionnel. Ce sourire quelque peu factice qu'il arborait n'inspirait au brun pas la moindre confiance. Cela dit, il avait au moins réussi quelque chose, il l'avait rendu curieux. Il se décrivait comme pro du combat rapproché. Luke de son côté avait toujours été un bon épéiste, mais sa façon de combattre laissait à désirer, il le savait. Sans son armure, il se sentait démuni. Lucerys décroisa finalement les bras, se détendit un peu et lui dit d'une voix neutre. "- Je suis parfaitement conscient de mes lacunes, j'aimerais en effet pouvoir progresser. Peut-être pourrions nous trouver un arrangement ?" Luke lui tendit la main. "-Je me nomme Lucerys, et vous ?"
C’est une bonne surprise de ne pas se faire royalement rejeté par cet inconnu, sur qui il peut désormais mettre un nom. Lucerys, c’est aussi original que ses manières, qui le font subitement se sentir très vieux. Il a l’impression de parler à un de ces princes pompeux sorti tout droit des contes que Tonia lui suppliait de lire, plus jeune, avant de dormir. Qu’il a d’ailleurs longtemps cherché à imiter avant d’accepter que ce rôle n’était pas fait pour lui. « Tu peux laisser le vouvoiement de côté, l’ami. », dit-il tout sourire, à la fois ravi de le voir accepter son aide et ses (très) nombreuses lacunes. Childe empoigne fermement la main qui lui est tendu, un peu trop fort même, en jaugeant la moindre de ses réactions. Comme souvent, tout n’est que provocation avec lui. « Hmmm… », pensif, il observe de haut en bas celui qu’il considère déjà comme son futur élève, à la recherche peut-être d’un signe qui le pousserait à être sur ses gardes. Mais rien à signaler, si ce n’est qu’il est certain de l’avoir déjà vu, ou bien de connaître quelqu’un qui lui ressemble… Sans pouvoir mettre un nom sur la personne en question. « Ajax, enchanté. », conclut-il finalement, avant de secouer avec ardeur sa main pour signer leur nouvel arrangement « Mais tu peux m’appeler Childe. », étrangement, en sa compagnie il se sent en confiance et laisse baisser ses gardes pourtant habituellement élevées.
Après avoir délaissé la poignée de main échangée avec son protégé, sans trop attendre ou prolonger les présentations plus qu'il ne le faut, le Fatui se met à lui tourner autour. Notant mentalement le moindre défauts de ses yeux perçants, la moindre petite chose à rectifier - ou à garder, parce qu’il espère quand même que tout n’est pas bon à jeter. Contrairement à sa posture, tout bonnement abominable, qui lui arrache une nouvelle fois une réaction physique en le faisant rouler des yeux. Il peut ressentir le manque de confiance en soi et d’expérience à son travers, tout ce qu’un combattant ne peut pas se permettre de montrer. Fake it until you make it, c’est la même mentalité qu’on doit appliquer au combat, en tout cas, c’est comme ça qu’il a appris à se battre et ça a très bien marché pour lui.
Lorsqu’il juge avoir noté ce qui devait être changé, donc presque tout, Childe s’empare de ses épaules, sans l’avertir ou lui demander la permission de le toucher. « Redresse-toi, tu ferais pas peur à une mouche recroquevillé comme ça… », dit-il un poil agacé, bien que le sourire qui ne l’a pas quitté depuis le début de leur échange ne le retransmette pas. Avant d’apprendre à se battre, il a besoin de prendre confiance en lui, mais la confiance, il ne sait pas comment l’enseigner (et le combat non plus, pour être honnête). C’est quelque chose d’inné en lui, qui le suit depuis toujours, au grand dam de son entourage. « Il y’a des choses qui ne s’apprennent que sur le tas et que tu ne comprendras jamais en te contentant de taper un vulgaire mannequin. », ajoute-t-il, l'air d'avoir formé une idée complètement foireuse dans sa tête. « Tu vois le gars qui nous dévisage ? », le rouquin pointe du doigt, sans une once de gêne, un individu qui pourrait facilement porter 60 kilos à une main et dont le visage se renfrogne quasi-immédiatement. « Va le voir et dis-lui de ne plus nous fixer comme un idiot, ou sinon tu vas lui apprendre la politesse. », il fait deux fois sa taille, son poids et a probablement le double de son âge... mais il faut bien commencer quelque part. À son âge, il s'était déjà battu contre les monstres des Abysses, un quinquagénaire en manque d'attention, c'est pas grand chose à côté.
Son idée lui paraît ingénieuse sur le coup (bonjour les conseils foireux). Décidé, il se sert de l’appui qu’il a sur ses épaules pour le pousser dans sa direction. « Fonce champion ! Je suis pas loin si t’as besoin de moi. », il se veut encourageant, et s'il a décidé de le laisser prendre son envol comme un grand, Childe n'est bien évidemment pas contre rappliquer à tout moment, si Lucerys en a besoin.
N’est pas mentor qui veut...
PRETTYGIRL
Lucerys Velaryon
▿ Ton univers : House of the dragon.
▿ Date de naissance : 25/12/2004
▿ Age : 19
▿ Métier : Etudiant en Sciencespo.
▿ Quartier : Vis dans un petit appartement du quartier Hogwarts place.
▿ Côté cœur :
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Arrax
▿ Haut Valyrien
« Tu peux laisser le vouvoiement de côté, l’ami. » lui dit-il tout sourire. Sourire en lequel il n'avait aucune confiance. Cet homme avait en effet tout du bully classique. L'ancien prince revoyait parfaitement en lui l'assurance et l'intelligence d'Aemond, mais aussi le bagou et le charisme de Aegon. Il était presque une fusion parfaite des deux. Si on omettait le côté vieux pervers dégoûtant d'Aegon. Ce qui pour l'heure le rendait plutôt dangereux aux yeux du cadet. Et même si cette idée lui déplaît, Luke lui tends tout de même la main, acceptant l'accord que son tout nouveau "mentor" lui proposait. Il espérait qu'il serrait à la hauteur. Parce que c'était bien beau de critiquer autrui en braillant et en brassant de l'air, mais encore fallait-il que le résultat soit à la hauteur de la promesse. Luke lui adressa un regard empli de défi. Alors qu'il serrait sa main, il put s'apercevoir qu'il avait, tout comme lui, une poigne forte et franche. Celui-ci lui révéla également s'appeler Ajax, mais lui dit qu'il pouvait l'appeler Childe. Luke remarqua ce regard instant et analytique qu'il posait sur lui. Il réprima violemment un rire. Le prénom de son mentor étant très proche de celui qu'il avait donné à son dragon. Il décida à cet instant précis qu'en effet il l'appellerait Childe, pour éviter d'être secoué de rires à chaque fois qu'il devait s'adresser à lui.
Lucerys avait toujours été plus dans son esprit qu'à s'épandre en parlote inutiles. Lorsqu'il faisait entendre le son de sa voix, ce n'était que lorsqu'il avait vraiment quelque chose d'important à dire. Childe délaissa la poignée de main, qui lui avait au moins appris qu'au moins il était fort, pour tournoyer au tour de lui. A l'instar d'un charognard. Semblant noter des points mentalement sur sa personne. C'était un peu gênant. Luke n'aimait pas beaucoup la proximité physique, surtout avec quelqu'un dont il se méfiait grandement. Amusé, le cadet constata à un moment que le rouquin avait fait une grimace, mais s'abstint pour le moment de faire tout commentaire, toujours absorbé par son inspection minutieuse. Puis soudainement il s'était immobilisé dans son dos, le jeune adulte sentait son regard rivé sur lui, presque transperçant et tranchant. Et sans crier-gare Childe s'empara de ses épaules pour corriger sa posture. L'ancien prince avait vraiment envie de le repousser avec violence. Oser toucher un prince ! C'était honteux ! Certains avaient fini décapités pour moins que ça. Mais à son grand damn il avait par leur poignée de main, accepté de se plier à l'entraînement. Et un gentleman ne revenait jamais sur sa parole. « Redresse-toi, tu ferais pas peur à une mouche recroquevillé comme ça… » dit-il agacé à son "élève", élève qui était tout autant agacé que lui-même d'ailleurs, même s'il restait de marbre. Cependant Luke se dégagea d'un mouvement d'épaule.
« Il y’a des choses qui ne s’apprennent que sur le tas et que tu ne comprendras jamais en te contentant de taper un vulgaire mannequin. Tu vois le gars qui nous dévisage ? Va le voir et dis-lui de ne plus nous fixer comme un idiot, ou sinon tu vas lui apprendre la politesse. » lui dit finalement son mentor en pointant du doigt une montagne de muscles qui les dévisageait depuis un moment. Luke lui lança un regard suspicieux et surpris, se demandant si il plaisantait. Il était bien plus qu'évident qu'un gringalet chétif comme lui n'avait pas même l'ombre d'une chance contre lui. Super le mentor qui envoie son disciple se faire casser la gueule gratuitement..... Cette idée ne ravissait pas vraiment Luke, qui était à la base venu ici pour simplement relâcher la pression, et non pas dans l'idée de prendre un allé simple pour l'hôpital.. Puis bon, le combat au corps à corps c'était pas son truc, toute sa vie on l'avait entraîné pour l'art de la chevalerie. Le combat à dos de canasson et à l'épée. Là sans armure et sans épée il se sentait nu, démuni. C'était presque injuste de l'envoyer combattre de la sorte. « Fonce champion ! Je suis pas loin si t’as besoin de moi. » L'encouragea-t-il en le poussant dans le dos, le faisant avancer d'un pas. Luke serra les dents. A la fois quelque peu énervé et las, il se sentait idiot de lui avoir fait confiance. Qu'est ce que ça allait lui apporter au juste de se faire démolir ? "-C'est supposé m'effrayer ? Là d'où je viens, même les bambins en tunique courte, affrontent plus violent que ça" dit-il légèrement suspicieux, mais le torse gonflé d'une assurance qu'il n'avait nullement.
Luke n'attendit cependant pas sa réponse, se dirigeant d'un pas lent mais néanmoins décidé vers le champ de bataille comportant un seul et unique combattant. Une fois à sa hauteur, il se racla la gorge et dit d'une voix faussement assurée et quelque peu provocatrice, le dos droit. "-Mon maître demande à ce que vous cessiez immédiatement de nous importuner de ces œillades désagréables. Ha et il vous affuble du sobriquet idiot" "-Qu'est ce que tu racontes sale gosse ? Tu me cherches ?!" "-Cela se peut mon bon monsieur" L'homme plus âgé avait posé sa gourde, et avait lancé un regard mauvais au gamin. Bien décidé à lui faire passer son envie de l'insulter gratuitement et de lui manquer de respect. Il décocha un coup de poing, que Luke évita de justesse. C'était bien son seul avantage, puisqu'il était plus jeune, il était plus rapide. Mais n'ayant aucun expérience dans ce type de combat, le vieil homme prit vite l'avantage. Il se prit plusieurs coup de poings, notamment un dans les côtes qui lui coupa le souffle. Il n'eut pas le temps de reprendre son souffle qu'un autre coup de poing s'écrasa dans son épaule. Il réussit tout de même à en bloquer quelques uns. Mais un coup de pied puissant l'envoya rouler un peu plus loin. L'homme exultait. Luke lança un regard à Childe, le suppliant de venir l'aider.