Une délicieuse odeur de pain frais émane de la boutique, le genre qui vous donne immédiatement envie d'acheter plusieurs kilos de viennoiseries quand vous n'envisagiez pour commencer de ne commander qu'une baguette. Le genre qui te met directement en appétit, le genre qui te met de bonne humeur en temps normal. En temps normal, oui, mais clairement pas là, tandis que tu zyeutes la devanture de la boulangerie avec une moue défaite. T'aurais envie de dire que cette vitrine ne te fait clairement pas envie, mais c'est tout le contraire : ce que tu vois te fait saliver, et concrètement, t'aimes pas ça.
T'es pas naïve, tu sais bien qu'Anavrin n'est pas la seule et unique boulangerie-pâtisserie de toute la ville, mais tu te dois d'être la meilleure. Tu n'acceptes la concurrence que si c'est pour être déclarée victorieuse à la toute fin, et là, tout de suite, t'es sur ta réserve. Tu sais qu'en t'associant à Jacob, tu as clairement choisi un partenaire au véritable talent, qui sait, en plus de ça, se distinguer par son originalité, mais c'est pas pour autant que t'es totalement convaincue de pouvoir véritablement faire face à cette concurrence dont on t'a trop parlé, comparant vos deux commerces, pour que ça ne t'inquiète pas et ne te mette pas la puce à l'oreille.
Ce n'est jamais que pour te faire des compliments et te dire que ta boulangerie tient le haut du panier avec celle-ci, mais tu n'es pas du genre à partager la première place, Love. Tu t'es battu pour faire fructuer ton commerce, pour faire connaître tes talents, tu n'as aucune intention de te laisser marcher sur les pieds. Si concurrence il y a, tu as la ferme intention de l'écraser. S'il est une chose que l'on ne tarde jamais à apprendre sur Love Quinn, c'est qu'elle n'est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds. Toi, Love, tu feras ce qu'il faudra, pour défendre tes intérêts et ton honneur : c'est décidé d'avance.
Alors, décidée, tu accroches ton sourire le plus charmant (et hypocrite) à tes lèvres pour aller trouver directement celui qui ignore peut-être encore qu'il est ton concurrent, mais ne tardera pas à l'apprendre.
"Bonjour !" Ton ton est agréable, aimable... mais il ne faut pas s'y fier. "Vous êtes le propriétaire ?"
Le fait que Peeta ai une certaine renommée depuis l'ouverture de sa boulangerie dans ce monde lui faisait extrêmement plaisir, plus que tout, il aimait faire des viennoiseries, des pâtisseries, du bon pain, tout ça, c'était important à ses yeux. Ca le rendait par ailleurs nostalgique puisque il a travaillé une bonne partie de sa vie dans la boulangerie de ses parents alors en continuant ça c'est comme si il perpétuait leurs mémoires. C'était à présent son quotidien, il travaillait pour les autres, parce qu'il aimait ce qu'il faisait, et non pas dans une sorte de compétition avec d'autres boulangeries, non loin de là, lui tout ce qu'il souhaitait c'était faire ce qui lui plait et préparer de bonnes choses à manger. Il avait d'ailleurs fait une jolie vitrine pour l'occasion automnale, et non pas pour Halloween, il ne fêtait pas cette période mais pour l'automne, il avait décidé de mettre quelques unes de ses peintures en avant dans la vitrine ainsi que quelques petites feuilles par ici par là, pour que cela respecte le thème.
On parlait de sa boulangerie comme l'une des meilleures délices de la ville, dont l'odeur du bon pain frais et des succulentes pâtisseries faisaient venir les gens de tout le quartier, le jeune homme était bien content et son personnel aussi cependant il ne savait pas que ça allait lui amener la foudre. Il ne la connaissait pas en vrai, simplement de nom, la boulangerie Anavrin était très bien aussi, elle avait une sacré renommée et pas mal de personnes parlait d'elle en bien, Peeta trouvait même plutôt bien qu'il y ai plusieurs commerces de ce genre cependant en aucun cas il avait pensé à une sorte de concurrence entre elles, ce n'était clairement pas ce qu'il cherchait et encore aujourd'hui il n'était pas au courant de ce qui allait se produire.
Par une belle matinée automnale ensoleillée, il y avait du monde à la boutique et Peeta ne chômait pas aux fourneaux. Il du se faire remplacer lorsque quelqu'un le demanda au comptoir, souriant à son habitude, il retira ses gants et son tablier qu'il déposa sur une petite table dans la cuisine avant de passer devant et d'aller voir qui le demandait. "Bonjour, vous vouliez me voir ?" Lança le jeune blondinet tout sourire en direction d'une jeune femme, dont il ignorait tout, il ne connaissait Love que de nom du à sa boulangerie mais il n'était prêt pour la suite.
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"Peut-être bien", tu réponds d'un ton toujours aimable, et qui ne dissimule que trop bien le fond réel de ta pensée quand il te demande si tu voulais le voir.
La réponse est bien simple, en vérité, ce que tu veux, c'est qu'il débarrasse le plancher, qu'il ne te prive pas d'une clientèle potentielle. La compétition peut être stimulante, c'est vrai, mais toi, Love, tu ne la supportes pas. En amour comme dans n'importe quel autre domaine, quand tu ressens, profondément, que l'on menace, même très indirectement, ce qui t'appartiens, tu ne sais faire autrement que d'intervenir, et quand tu interviens, tu ne fais pas les choses dans la dentelle... La concurrence, tu l'écrases sous tes doigts. La rivalité n'a d'intérêt que ta victoire sur ton adversaire, qu'il soit sentimental ou professionnel.
Oui, tu pourrais lui dire tout ça si tu jouais le jeu de l'honnêteté avec ton interlocuteur, mais bien entendu, ce ne sera pas le cas, n'est-ce pas, Love ? Non, ce n'est certainement pas l'honnêteté qui est de mise en la circonstance, mais bien plutôt cette hypocrisie dont tu uses et abuses comme s'il s'agissait d'une seconde nature chez toi - et à force de l'exercer, on pourrait en effet soupçonner que ce soit au moins un peu le cas. Donc t'as l'intention de jouer la carte la plus efficace : dire la vérité sans la dire vraiment, jouer sur une certaine forme d'ambiguité forcément confortable, qui te permette de jauger l'adversaire sans dévoiler tes cartes pour autant.
"Je m'appelle Love Quinn, je tiens le salon de thé à deux rues d'ici, l'Anavrin, vous en avez peut-être entendu parler ?" T'espères bien qu'il en a entendu parler. Dans le cas contraire, il est fort probable que tu le prennes comme une insulte, tu dois bien l'avouer. Tu as besoin de focaliser l'attention sur toi pour te sentir exister, n'est-ce pas, Love ? "On m'a dit le plus grand bien de votre boulangerie, je voulais voir ça de mes propres yeux." Tu ris doucement, du ton le plus sympathique et le plus avenant du monde, faisant passer la vérité pour une simple plaisanterie. "J'espionne la concurrence, en somme."
Il ne savait pas ce qu'elle lui voulait, jamais il n'aurai pensé à mal, il voyait toujours le bon dans les gens même après tout ce qu'il avait vécu, il restait cependant méfiant mais vis à vis des personnes qui dégageait quelque chose de suspect, de particulier et clairement il se sentait chanceux de ne pas avoir croisé la route de ces personnes là depuis qu'il se trouvait dans ce monde. En cet instant présent, Peeta ne voyait pas le mauvais côté de love, et donc en aucun cas il n'avait des raisons de se méfier d'elle. "Peut-être bien", voilà la réponse de la jeune femme, elle veut le voir sans pour autant, le jeune blond a du mal à comprendre où elle veut en venir, cependant elle use d'une certaine amabilité qui ne donne pas le change. "Euh d'accord, en quoi je peux vous aider ?" Lui répondit il avec un petit sourire, ce n'est pas qu'il ne veut pas prendre tout le temps du monde pour papoter avec elle mais il y a du monde dans la boulangerie et une quantité astronomique de choses à préparer, des commandes pour la fin de semaine, alors il ne devait pas perdre une minute de plus.
Elle se présenta donc à lui, Love Quinn, la propriétaire du salon Anavrin, bien sur qu'il en avait entendu parlé, un plus grand sourire se montra sur son visage, il aimait beaucoup cette boulangerie, et c'est vrai que depuis qu'il possédait sa propre boulangerie, il s'y rendait moins cependant il appréciait certaines pâtisseries et ça lui arrivait donc d'en acheter de temps à autre. "Enchanté Love, et oui bien sur, votre réputation vous succède, une pépite vos pâtisseries." Lui répondit alors Peeta avec un sourire sincère, après l'avoir complimenté, ce fut au tour de la jeune femme de faire de même en expliquant donc sa venue, elle voulait tout simplement voir la boulangerie du jeune homme au vu de tout ce qu'elle avait entendu de bien sur elle. "Et alors, verdict ? Ca vous plait ?" Lui demanda le jeune homme curieux de savoir ce qu'elle en pensait. Puis avec un léger rire comme si ce n'était qu'un amusement sans fond véritable, elle lui lança qu'elle observait tout simplement la concurrence, la dessus Peeta ne pouvait pas lui en vouloir, deux boulangeries ayant une certaine réputation dans le même coin, ça pouvait faire peur mais le jeune homme n'était pas du genre à être compétitif, clairement il s'en fichait, tant qu'il faisait de sa passion une bonne chose et qu'il rendait les papilles succulentes de ses clients, c'était parfait. "Oh alors c'est ça l'objet de votre visite, ne vous en faites pas Love, je ne tiens pas à faire une compétition avec vous." Lui répondit il simplement avec un demi sourire sans savoir le fond de pensée de son interlocutrice qui était prête à tout pour le détruire.
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T'affiches un sourire faussement humble quand ton interlocuteur affirme que ta réputation te précède, qu'il a entendu parler de ta boutique et que ce serait une "pépite". T'espères bien, tu te donnes du mal pour ta pâtisserie, après tout, et tu te donnes encore plus de mal pour rester la meilleure dans ton domaine. Tu refuses catégoriquement qu'il en soit autrement, c'est même hors de question. Quoi qu'il advienne, tu te donneras du mal, et tu feras ce qu'il faut pour rester la meilleure sur le marché. Tu donnes le change malgré tout, et tu donnes l'air d'être sincèrement touchée par le compliment. T'es ce genre de personne, Love, tu te montres particulièrement fière et forcenée, mais tu sais aussi montrer un visage d'ange et avoir l'air très sociable tant que cela te permet de parvenir à tes fins... et tu y tiens, Love... c'est essentiel pour toi, même.
"Je te retourne le compliment, je n'ai entendu que du bien de cet endroit."
Trop de bien, t'as envie d'ajouter. Trop de bien pour que tu te méfies pas comme de la peste. Trop de bien pour que t'aies pas envie de détruire cet endroit de l'intérieur. C'est plus fort que toi, Love, la bonne entente de voisinage et la compétition saine, sans sabordage, c'est pas ton truc, ça te ressemble pas le moins du monde.
"C'est une très jolie boutique, mais je ne serais convaincue qu'au moment d'avoir goûté une de tes spécialités", tu dis d'un ton léger, alors qu'il te demande ce que tu en penses. L'endroit est plaisant, accueillant, c'est ça que tu penses. Et l'odeur du pain est irrésistible, aussi... et ça, t'aimes vraiment pas ça, Love... Tu ronges ton frein, mais il va bien falloir que tu prennes sur toi, ne t'en déplaise.
Tu te fiches qu'il ne veuille pas entrer en compétition avec toi, vous l'êtes par essence, parce qu'il va forcément piétiner sur tes plates-bandes, mais t'affiches un sourire aimable, comme si tu ne prenais pas tout cela au sérieux.
"Il vaut mieux, je suis redoutable", plaisantes-tu en réponse quand il dit ne pas vouloir entrer en compétition avec toi. "Alors dis-moi", tu ajoutes en jaugeant sa vitrine. "Qu'est-ce que tu me conseilles ?"
A preuve du contraire, Peeta ne se doute pas de la véritable attention de Love, il n'a pas à se méfier d'elle ou quelque chose dans ce genre là. Au contraire il est même content qu'elle vienne le voir pour tarifier son éloge, en tout cas c'est ce que lui il fait, il est honnête et fait part de ce qu'il ressent. Les pâtisseries de la jeune femme sont à recommander et il ne voit pas pour quoi il le cacherait, il ne se sent pas en compétition avec elle, il a juste l'envie de partager ses expériences et de prendre le bon comme le mauvais de son avis. Après l'avoir complimenter, Love fit de même avec ce sourire humble reconnaissante même ce que Peeta ne prit pas pour faux. "Oh merci c'est gentil ça, je te ferai goûter, tu ne sera pas déçu." Lui affirma donc le jeune homme sans aucune once de supériorité ou condescendance, si elle a entendu que du bien de sa boulangerie, peut être qu'elle voudrai le constater par elle même, dans tout les cas, le blondinet ne peut que sourire lorsqu'on le complimente même si ça vient d'une principale concurrente qu'il ne considère pas comme telle.
Bien sur il veut savoir ce qu'elle en pense en premier lieu avant de pouvoir goûter quelque chose, et encore une fois ce n'est que du positif, Love apprécie le décor et demande même à goûter pour se faire son propre avis. "Bien sur, dis moi ce qui te fais envie." Lui répondit Peeta avec un fin sourire, attentif à ses demandes. La concurrence c'était donc surement un mobile pour aller observer le voisin, mais clairement Peeta s'en fichait royalement, peut être que c'était différent avec sa camarade et il ressenti en effet ça comme ça, mais elle le dis simplement avec un ton d'amusement qu'il ne lui fit pas s'inquiéter en premier lieu. "Je remarque ça" Lui répondit le jeune homme avec un léger rire lorsqu'elle précise qu'elle est redoutable et que de ce fait il ne faut pas jouer avec elle. "De différent par rapport à chez toi ?" Lui lança Peeta avec un petit air qui voulait tout dire, est ce qu'il la testait ? Oui, il n'avait rien à perdre après tout non ?
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"Oh, ça, je n'en doute pas", tu réponds avec un fin sourire aimable quand ton interlocuteur affirme que tu ne seras pas déçue.
Tu t'en doutes, en effet, parce que sa réputation le précède, et ça t'agace, mais tu feras ce qu'il faudra pour évincer la concurrence, de la manière la plus efficace possible. Mais pour le moment, tu veux surtout comprendre et analyser ton interlocuteur, et le commerce de ton interlocuteur. T'as envie de comprendre à qui tu as affaire. Peeta Mellark ressemble, à première vue, à un type bien... c'est même un peu frustrant à tes yeux... Mais d'un autre côté... Tu sais comment sont les hommes : ils savent bien cacher leur garde... au début... Puis ensuite, ils montrent leur vrai visage. Le visage que cet homme présente ne peut pas être son véritable visage, y'as aucun doute à ce sujet.
"Sers-moi ta spécialité, le truc que tout le monde s'arrache chez toi", tu suggères, pour connaître l'art de ton interlocuteur à son meilleur. Ton bec sucré va sans doute être ravi.. et ton esprit psychotique va être particulièrement blessé... Malheureusement, c'est bien souvent comme cela que les choses fonctionnent... et il n'y a rien qu'on puisse faire contre cela. "On va espérer qu'on fasse des choses différentes, ce serait dommage d'empiéter complètement sur le terrain de l'autre alors qu'on pourrait entretenir des rapports de bon voisinage, pas vrai ?"
C'est ce que tu dis, mais ce n'est pas, même une seule seconde, ce que tu penses. Au contraire... Toi, t'es catégorique, et tu veux absolument rien entendre. N'en déplaise à ton interlocuteur, qui n'a fait de mal à personne et ne veut de mal à personne. Tu lui inventeras de sales intentions, tu lui inventeras des torts et des vices. Tu légitimeras ta haine et ta rage à son égard. Comme tu as toujours su donner de la légitimité à tes actes les plus violents et les plus cruels.
Love Quinn avait l'air d'être si gentille sous son sourire aimable, sous sa petite touche d'humour, sa confiance et sa détermination dans ce qu'elle entreprenait, il était bien dommage donc qu'elle ne voit pas la boulangerie de Peeta sous un bon œil, qu'elle ne supporte pas la concurrence, qu'elle soit déterminée à le détruire. Lui ne voit pas de tout ça parce qu'il est le plus honnête avec elle, il se montre toujours ainsi, parce que pourquoi ne pas être sincère avec l'autre dès le début. Il est vrai que dans son monde d'origine, c'était le seul ou du moins sa famille était la seule à avoir une boulangerie donc il ne connaissait pas ce que c'était d'empiéter sur le terrain des autres et c'était en aucun cas ce qu'il voulait, clairement pas ce n'était pas dans ses objectifs, tout ce qu'il voulait faire c'était de bonnes viennoiseries, pâtisseries et les spécialités de chez lui, sans oublier du bon pain. La jeune femme voulait donc goûter l'une de ses spécialités, ce que tout le monde raffolait alors il acquiesça avec un petit sourire avant de récupérer une tourte, il ne dévoilait jamais l'ingrédient mystère qu'il y mettait dedans, comme ça chacun de ses clients pouvaient imaginer ce qu'il voulait. "Tiens tu me dira ce que tu en penses." Lui répondit le jeune homme en lui tendant une part de sa fameuse tourte, qui avait un dessin particulier dessus, ce qui rappelait le district d'où il provenait.
Peeta acquiesça lorsque Love lui fit savoir qu'il valait mieux qu'il propose des choses différentes, pour qu'une fois encore, ils n'empiètent pas sur la boulangerie de l'autre. Lui était tout à fait d'accord pour entretenir un bon rapport avec elle, mais est ce que la jeune femme l'était ou disait elle tout ça pour s'afficher une bonne conduite alors que ce n'était pas le cas ? Peeta commençait légèrement à avoir des doutes, non pas qu'il ne la croit pas mais par moment elle avait un ton de défi qu'il appréciait certes mais où tout ça allait les amener ? Il devait se montrer stratégique. "Je pense exactement la même chose mais ne t'en fais pas pour ça, j'ai certaines spécialités qu'on ne retrouve que dans mon monde donc la dessus tu es tranquille." Lui répondit Peeta avec un sourire, le même sourire qu'elle arborait quelques minutes auparavant, mais il devait faire attention, il ne fallait pas penser qu'il ne la croyait pas lorsqu'elle l'avait prévenue du fait qu'elle était redoutable. "Tu n'aimes pas la concurrence dis moi ?" Lui demanda le jeune blond même si il pensait déjà connaitre la réponse. "Je veux m'assurer qu'on est sur la même longueur d'onde, je ne veux aucun mal à ta boulangerie, la preuve que j'y vais assez fréquemment." Valait mieux se mettre Love dans la poche et c'est qu'il tentait de faire.
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Tu ne te fais pas prier, Love, aussitôt que Peeta te présente la tourte qui semble-t-il fait partie de ses spécialités, t'attends pas d'avoir quitté la boutique pour mordre dedans afin de lui donner directement son opinion dessus... Bordel... ça t'agace profondément, parce que... c'est sacrément bon. Rien à redire, c'est même probablement l'une des meilleures tourtes que t'as jamais mangé. Ouais, faut bien que tu le reconnaisses, Love, ça te fout en pétard, mais en même temps, qu'est-ce que tu veux y faire, hmm ? Tu te doutais que la concurrence serait rude, t'en as la confirmation.
"Hmmm... un délice, sérieusement, t'as de l'or dans les doigts", tu dis sans détour en t'extasiant sincèrement sur ce que tu viens de goûter.
Tu fais pas semblant. Tu te doutes que c'est pas en taclant son travail que t'altèrera sa confiance en lui... Il sait ce qu'il vaut, même s'il est capable de plus d'humilité que toi-même, Love. Tu devrais t'y attendre.
"Je ne ferais jamais concurrence à un délice pareil."
Tu lui adresses un grand sourire. Il veut faire ami-ami, affirme qu'il n'a pas l'intention de te tirer dans les pattes. Tant pis pour lui. Toi, en revanche, tu ne t'en priveras pas le moins du monde. Vous êtes en concurrence par la force des choses, quoi qu'il puisse en dire, et t'en démordras pas à ce sujet. Mais t'en dis pas beaucoup plus. Tu n'as pas intérêt à passer pour son ennemie sur le papier... Ce qui ne veut pas dire pour autant que t'as l'intention d'être son amie.
"C'était comment, ton monde ?" tu l'interroges avec une curiosité très affichée.
Après qu'il lui ai donné une part de sa spécialité de son monde, il attend, impatiemment, son avis, sans être prétentieux, il sait que c'est bon, tout le monde en raffole mais avoir l'avis de Love qui est elle aussi dans le métier est bien plus important qu'il ne l'aurait cru. Elle aussi a de la finité dans son talent, dans ce qu'elle fait, ses spécialités sont d'une pure merveille, il le sait, il l'en attesté par lui même, parce qu'il a prit l'habitude d'en acheter. Et lorsque la jeune femme avoue que c'était délicieux, qu'il a de l'or dans les doigts, il ne peut s'empêcher de sourire, presque touché par ce compliment."Merci beaucoup." Lui répondit le jeune homme avec un sourire, sincère comme à son habitude parce que ce n'est pas dans ses objectifs que de se mettre ses possibles concurrents dans l'embarras ou de les faire se sentir mal, encore une fois Peeta ne cherche pas à être le meilleur, il veut juste faire ce qu'il souhaite, rendre heureux les autres et pouvoir exprimer son talent.
Il préfère mettre les cartes sur tables et être sincère avec elle, tout ce qu'il veut c'être ami avec elle, c'est tout, mais même si il ne se doute pas de son véritable plan, il ressent tout de même une certaine méfiance au fur et à mesure qu'ils discutent. Pourtant la jeune femme lui affirme qu'elle ne fera pas de concurrence à un délice pareil, avec un grand sourire, qui le rassure en premier lieu. Love a l'air d'être si sympathique, d'avoir un grand cœur, elle n'est peut être pas aussi humble que le blondinet mais il y a quelque chose en elle qui ne montre pas tout, peut être que c'est ça qui cache qu'elle est bien décidé à détruire son empire, parce que malgré tout, malgré ce que Peeta pourrait dire, la force des choses fait qu'ils sont en concurrence constante. "Bien alors. En tout cas tu peux passer quand tu veux." Lui répondit il avec un sourire sincère, malgré tout elle est la bienvenue, il n'a rien à cacher. Alors qu'il pensait qu'elle allait argumenter, qu'elle allait en dire plus, son expression de visage change et elle se montre curieuse, et lui pose alors des questions sur son monde d'origine. Peeta perd son petit sourire parce qu'il n'est jamais à l'aise de parler de son monde, de ce qu'il a vécu, de son passé si particulier. "Pas l'une des magiques merveilles du monde." Finit il par lui répondre en se grattant la tête. "Le genre de monde post apocalyptique qui ne donne pas envie même si il y a du bon tout de même." Ajouta le boulanger en pensant à Katniss, leurs enfants, la révolution.
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Tu souris quand il affirme que tu pourras passer quand tu veux. Oh, tu ne comptes pas t'en priver. Ce sera nécessaire si tu veux jauger autant que nécessaire la concurrence, ce sera nécessaire si tu veux parvenir, sur le long terme, à saborder le travail de ce jeune boulanger talentueux. Oui;, Love, tu pourrais aussi décider de le laisser tranquille et admettre que vos commerces sont tout à fait capables de cohabiter. Mais ce serait bien mal te connaître, n'est-ce pas ? Non, tu ne supportes pas que l'on te fasse front, tu n'acceptes pas que l'on entache ton travail, c'est au-dessus de tes forces que de le constater. Tu ne veux ni ne peux l'accepter... Et tu ne l'accepteras jamais. Mais ça, bien sûr, il n'a pas à le savoir, et même, il est bien sûr préférable qu'il ne le découvre que lorsqu'il sera bien trop tard.
Tu dois en apprendre plus à son sujet, c'est pour cette raison que tu l'interroges sur son monde d'origine, et en premier lieu, tu constates assez vite qu'il n'est pas particulièrement bavard. Sourcils froncés, tu as la ferme intention de lui tirer les vers du nez malgré tout. Ces informations-là sont peut-être accessoires, mais peut-être aussi qu'elles feront toute la différence. Dans le doute, il est essentiel pour toi d'en entendre davantage et de comprendre de quoi il retourne. Il t'exauce finalement en évoquant un monde post-apocalyptique. C'est tout naturellement que tu penses à Clarke pour commencer, qui elle aussi vient d'un monde très différent de celui que toi tu as connu.
"C'est-à-dire ? Dis-m'en plus !"
D'accord, t'insistes un peu trop, et il ne te doit absolument rien. Quoi qu'il en soit, Love, t'as pas l'intention de baisser les curseurs de ta curiosité. Ton interlocuteur devra faire avec. T'es comme ça, Love, et la chose ne va pas bouger d'un iota, certainement pas. T'es curieuse, et t'attends de voir, à présent, ce qu'il en sera. Tu verras bien ce qu'il en est.
Peeta assura à Love qu'elle pouvait passer à n'importe quel moment de la journée à la boulangerie, ça lui fait même plaisir de l'y inviter, contrairement à cette dernière, le jeune homme n'a aucune arrière pensée de destruction. La concurrence n'a jamais été quelque chose qui le fit se ravir, il est même presque content d'avoir Love comme partenaire, même si elle ne voyait clairement pas les choses de la même manière et c'en était presque dommage, il aurai aimé pouvoir partager des secrets de recettes familiales ou des traditions avec la jeune femme. A l'heure qu'il est, il ne connaissait pas du tout tout le plan diabolique que Love concoctait dans son coin et il allait probablement le découvrir tardivement. Cependant il y avait quelque chose que Love avait oublié, Peeta était peut être quelqu'un de profondément gentil mais il n'était pas naïf pour autant, il était hors de question qu'il se laisse faire.
Pour autant, il ne remarque pas ce qu'elle dissimule sous son joli sourire, cette jolie facette qu'elle arbore. Elle se montre curieuse à son égard, elle lui pose quelques questions sur lui, mais en premier lieu il n'est pas très bavard, Peeta ne l'a jamais été et ne le saura jamais pas après ce qu'il avait vécu, après ce bon lavage de cerveau qui lui avait donné du fil à retordre dans sa vie personnelle et qui l'avait même amené à en vouloir Katniss. Heureusement ce temps était révolu mais il avait toujours des marques, des cicatrices qui ne partiraient probablement jamais. Il évoqua donc le monde postapocalyptique dans lequel il avait toujours vécu et Love se montra encore plus amène de savoir. "Tu es bien curieuse dis donc." Plaisanta le jeune homme avec un petit rire avant d'ajouter avec plus de sérieux. "Une guerre, une rébellion ratée qui entraina une sentence. Chaque année deux enfants étaient choisis dans chacun des 12 Districts de Panem, là où je vivais. Ils étaient choisis pour les Hunger Games, une sorte de jeu horrible où ils devaient se battre jusqu'à la mort dans une arène jusqu'à ce qu'il en reste qu'un. Crois moi, on en sort différent." Avant d'y participer sans réel plaisir, il n'aurai jamais pensé qu'il était capable de tuer quelqu'un, ça l'horripilait autant de savoir qu'il avait du faire ça, mais c'était soit lui, soit l'autre et le choix avait été radical.
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"Tu n'aimes pas ça ?" tu demandes du tac au tac alors que ton interlocuteur te fait remarquer (et à juste titre), que tu te montres particulièrement curieuse. Plus que tu ne le devrais ? Sans doute. Mais tu t'en moques, tu n'affiches aucune sorte de gêne à ce sujet. Tu as ton franc parler tout en sachant agir en menteuse experte, Love, c'est ce qui te caractérise, et tu n'exprimes ni n'affiches aucune sorte de honte ni de regret à ce sujet. Plutôt que de l'exprimer en aucun autre terme, tu dirais surtout que tu es quelqu'un de direct. "Tu n'es pas curieux, toi ? Il y a tant de personnes différentes, ici, avec toutes des vies et des parcours hors du commun. Difficile de ne pas être un minimum curieux, tu ne crois pas ?"
Même si, de ta propre histoire exceptionnelle, tu ne dis absolument jamais rien. Tu te contentes toujours de tâtonner sans en dire davantage, on pourrait même dire que tu restes en surface des choses. Pour ta part, tu ne vois pas vraiment les choses de cette manière, mais tu devines qu'elles seront probablement appréhendées de la sorte. Quoi qu'il en soit, être peu bavarde sur ta propre histoire ne t'empêche pas de réclamer d'en entendre toujours plus sur celle des autres.
Et l'histoire que te raconte Peeta est absolument hors du commun. T'en as rencontré, des gens cruels, et pourtant, rien dans ta vie n'a atteint le degré de cruauté que tu découvres en apprenant l'histoire de ton interlocuteur qui a vécu, littéralement, l'enfer. Des enfants jetés dans une arène pour se battre à mort pour le divertissement des plus puissants. C'est ignoble, c'est horrible. C'est inconcevable.
"Tu as fait partie de ces enfants ?"
Si c'est le cas, est-ce qu'il a survécu ? Et s'il a survécu... alors il a plus de sang sur les mains que tu ne l'aurais soupçonné... Et cela te le rend bien plus intéressant, à vrai dire.
On pourrait dire que la curiosité est un vilain défaut mais étant donné que Peeta était curieux, enfin un peu, ce n'était pas une mauvaise chose, tant que ce n'était pas trop poussé ni exagéré, ça passait crème. Après une bonne discussion avec Love, il découvrait son côté curieuse, elle n'en avait clairement pas honte et ne montrait aucune gêne mais dans tout les cas ça ne dérangeait pas le blondinet au contraire, il trouvait que ça montrait l'intérêt d'une personne pour une autre ou pour un objet par exemple. Il est vrai qu'il n'était pas quelqu'un de bavard d'ordinaire, quand on lui posait des questions, il y répondait sans forcément rentré dans les détails. "Ah non non c'était une simple remarque." Lui répondit il avec un sourire sans plus de réflexion parce qu'il n'y en avait pas lieu. Ce qu'elle ajouta par la suite n'était pas faux, le fait qu'ils se retrouvent tous dans une même ville alors qu'ils viennent d'univers complètement différents donne matière à en apprendre d'avantage, bien évidemment qu'il est curieux le petit gars surtout quand il découvre que des gens ont des pouvoirs par exemple. "Tu as complètement raison, je le suis aussi tu sais, je ne le montre pas souvent mais effectivement cet endroit donne de bonnes raisons à être curieux." Comme elle d'ailleurs, parce que depuis le début, Love n'a pas vraiment parlé de son expérience personnelle, ni de sa vie d'avant, en même temps Peeta n'a pas trop posé de questions la dessus non plus.
De la manière la plus sérieuse, il lui raconte son parcours, chaotique soit il, horribles soient les épreuves qu'il a subi au fil des années, il en est ressorti différent. Il acquiesce lorsqu'elle lui demanda si il a fait parti de ses enfants de Panem, que dire de plus, que ça a fait de lui un tueur ? Il n'en est clairement pas fier mais à vrai dire il n'avait pas le choix. "J'avais 16 ans lors de mes premiers jeux, 17 pour les second alors que j'en étais sorti vainqueur des premiers, malheureusement ceux qui dirigeaient avaient décidé d'être encore plus cruels avec ceux qui avaient "gagner", ceux qui avaient survécus." Et quand il parlait de "ceux" il s'englobait dedans, il était devenu un adversaire redoutable mais qui n'avait nullement l'envie de se battre.
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"Because she came here with me" "You love me, real or not real ? Real"
Cet endroit rendrait curieux absolument n'importe qui... Il faut probablement avoir atteint un seuil d'indifférence intellectuel proche de l'absolu pour ne trouver aucune sorte de curiosité dans cette situation. On se demande forcément où l'on est, pas seulement d'un point de vue géographique mais d'un point de vue presque... spirituel... On ne peut que se demander s'il y a bel et bien une raison de se trouver ici... Mais t'as pas envie de le croire entièrement non plus... C'est une idée que tu ne supportes pas, et que tu ne pourrais pas endurer. Tu te demandes quelles ont été les questionnements de son interlocuteur et à quels conclusions il a abouti... Mais tu choisis de ne pas lui poser la question, tu préfères ne pas le faire.
Dans tous les cas, tu préfères t'intéresser à ce que Peeta raconte. Il veut tout comprendre et tout savoir de son passé, sans exception, pour parvenir à mieux le comprendre et à mieux l'appréhender. Son histoire est fascinante. Difficile de l'écouter sans être complètement bouche bée. T'avoues humblement que c'est ton cas. après tout, pourquoi t'en cacher, puisque c'est bel et bien la vérité ?
"Donc tu as gagné ces jeux deux fois ?" déduis-tu, quoique ce n'est pas forcément le cas. Tu es mieux placée que personne, après tout, pour savoir que cet endroit peut vous faire revenir d'entre les morts... Alors peut-être bien que c'est aussi le cas de ton internocuteur, va savoir. Tu émets malgré tout un sifflement impressionné. Rien que les emporter une seule fois, cela force le respect. "Tu dois avoir beaucoup de sang sur les mains."
Tu prononces ces mots d'un ton qui ne laisse transparaître aucune émotion particulière si ce n'est, toujours, la même curiosité que tu ne cesseras jamais d'afficher en la présence de ton interlocuteur.
Toutes les personnes arrivant dans cette ville ne pouvaient pas se montrer pas curieux, c'était presque impossible parce qu'étant donné qu'ils viennent tous d'univers différents, aux règles si diverses et aux populations différentes, c'était force à croire que ça les poussait à en découvrir davantage et à comprendre, enfin à tenter de comprendre les mystères de la vie et plus précisément de cette ville. Love faisait elle partie de ces gens qui préférait voir la vie du bon côté des choses et ne pas se préoccuper de ça ? Peeta supposa que tel était le cas et qu'elle était plus disposée à s'occuper de sa boulangerie et à en faire la meilleure, à faire les meilleures pâtisseries qu'il soit, choix qu'il comprenait totalement. Ils ne continuèrent pas le sujet la dessus, étant donné qu'ils avaient déjà tout les deux la réponse. Ils passèrent à un sujet bien plus sérieux, le passé ténébreux du jeune homme qui avait l'air d'intéressé Love bien plus qu'avant.
Et dire qu'il avait du participer à ces jeux deux années de suite alors qu'ils étaient persuadés que ça ne pouvait arriver. Mais il n'avait pas gagné les 75ème Hunger Games, malheureusement ça avait été différent de ses premiers jeux mais il n'avait pas été tué, peut être que ça aurai mieux valu, il n'aurait pas vécu toute cette torture, mais d'un autre côté, il n'aurai pas vécu la paix avec Katniss et ils n'auraient pas eu leurs enfants. "Non ça ne s'est pas très bien terminé, il y a eu une sorte de révolte et j'ai été fait prisonnier par le Capitole..." Pas besoin de préciser qui était ce mais il ajouta légèrement comme dans un souffle parce que c'était toujours un souvenir douloureux, et non pas que pour lui. "J'ai été torturé pendant de longs mois..." Une chose qu'il n'oublierait jamais.
PrettyGirl
Stay with me, always
"Because she came here with me" "You love me, real or not real ? Real"
Ton histoire est sombre est complexe, si bien que tu ne la partages jamais avec qui que ce soit, Love. Quand tu en partages des bribes, tu te donnes toujours le beau rôle, celui de la victime... Personne n'a besoin de savoir, de connaître ta part d'implication dans l'histoire qui te lie à Joe Goldberg. Personne ne saura jamais. Parfois, sous tes larmes de crocodile se découvre l'illusion d'une vraie douleur, et tu prends plaisir à t'abreuver de tes propres mensonges. La frontière entre ce qui est faux et ce qui est vrai est particulièrement ténue, il est presque impossible de faire le distingo entre l'un et l'autre, et tu aimes te convaincre de tes propres mensonges. C'est quelque chose de particulièrement plaisant à tes yeux... En même temps que d'absurde.
Mais ton histoire, si sombre soit-elle... Ton histoire n'a l'air de rien en comparaison de l'enfer que semble avoir vécu ton interlocuteur. Tu ne peu pas savoir, bien sûr, s'il ment ou non, mais t'en es à peu près convaincue. Il te suffit de poser les yeux sur lui pour lire dans son regard de la douleur, l'ombre d'un passé douloureux. Contrairement à toi, il ne feint pas, il ne joue pas un rôle... c'est étrange, d'ailleurs, de se retrouver en présence d'une personne à ce point honnête. Tu ne peux pas dire que la chose soit habituelle pour toi... Tu as toujours été attirée par les personnalité les plus sombres. Mais si une aura d'obscurité entoure ton interlocuteur, il est évident qu'elle lui vient de quelqu'un d'autre.
"C'est horrible..." L'émotion que tu affiches est totalement feinte, calculée. Ce n'est pas tant de l'empathie que tu éprouves en cet instant qu'une sorte de fascination morbide à l'adresse de cette femme que tu as besoin de comprendre. "Comment est-ce que tu t'en es sorti ?" tu l'interroges, désireuse d'obtenir le fin mot de l'histoire, alors même que tu es surtout mue par la volonté de connaître toute l'histoire. "Tu t'en es sorti, n'est-ce pas ?"
Parler de son passé avec une parfaite inconnue peut paraitre bizarre en premier lieu, et ce n'était pas pour se vanter d'avoir vécu des choses horribles et de s'en être sorti indemne, enfin indemne c'était un grand mot, mais ça faisait du bien en quelque sorte de pouvoir exprimer son ressenti sur son passé, sur les évènements dramatiques qu'il a vécu parce que ça montrait la réalité, que c'était réel et non pas dans sa tête. La chose pour laquelle il avait eu tant de mal pendant de nombreuses années, c'était de savoir si ce qu'il voyait était réel ou pas. Dans tout les cas, Love avait l'air d'être "passionnée" par son histoire, elle avait l'air de s'intéresser réellement à ce qu'il lui racontait, Peeta essayait toujours de se détacher de ses sentiments parce que c'était des souvenirs douloureux et il n'avait nullement l'envie de souffrir à nouveau. La jeune femme lui posait des questions, il y répondait, ça n'allait pas plus loin, parce qu'il ne pouvait se permettre de tout ressentir, il se devait de rester fort pour lui, pour sa famille.
Les Hunger Games l'avait bridé d'une façon que personne n'aurai envie de tester. Oui il avait du sang sur les mains et ce n'est pas quelque chose dont il était fier mais la vie avait fait ainsi, il n'avait pas eu le choix sinon il n'aurai pas eu le parcours et la vie qu'il a eu par la suite. Le blondinet raconta alors sa capture par le Capitole et ce qui s'est passé ensuite. "Ca été très compliqué, je ne distinguais plus le vrai du faux." Il ne savait même plus que Katniss était la gentille dans l'histoire, il a même voulu la tuer parce qu'il était persuadé que c'était à cause d'elle que tout ça lui était arrivé, alors qu'il donnerai sa vie pour la jeune femme. "Malgré le fait que j'étais devenu quelqu'un d'autre, vraiment avec des accès de rage, ma femme est resté près de moi durant tout ce temps, on n'était pas encore marié à l'époque et avec l'aide d'un ami on a instauré un genre de jeu qui me permettait de savoir ce qui était vrai ou pas." La brillante idée de Finnick, paix à son âme pensa le blondinet avant de reprendre la parole suite au questionnement de Love qui en réalité voulait savoir le fin mot de l'histoire. "La guérison fut longue mais je suis redevenu moi même si on peut dire ainsi mais le traumatisme est toujours là quelque part." Avec tout ce qu'il avait subi, Peeta gardera toujours des séquelles psychologiques. "Tu ne t'imaginais pas ça de moi, n'est ce pas ?" Lui demanda t'il du tac au tac.
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