Jusque là, ça allait bien enfin bien est un grand mot, se retrouver seul dans un monde qu'on ne connait pas ce n'est pas simple, éloigné de ses proches, encore moins, Peeta avait tout de même ouvert sa boulangerie ici, de toute manière il n'y avait pas grand chose à faire puisque apparemment ils étaient tous coincés ici, sans nulle part où aller. Et puis il ne devait pas se morfondre sur lui même, il devait aller de l'avant, pour lui, pour sa famille, qu'il espérait revoir ici, après 4 années dans ce monde sans nouvelles d'eux, ça commençait clairement à être long mais le jeune blond ne perdait pas espoir, en aucun cas il ne le perdrait, il avait déjà trop souffert par le passé et il ne voulait pas que ça recommence. Les Hunger Games l'avait bien détruit sur tout les plans mais Peeta était un vainqueur, il ne laissait plus marcher sur les pieds, il ne pouvait pas, il n'avait pas le droit, pour sa propre santé et sécurité et celle de ses proches. Donc le jeune homme vivait sa vie ici, avec sa boulangerie qui fonctionnait bien, il aidait l'un des orphelinats de la ville en leur apportant des petits pains au moins une fois par semaine. Il avait même reprit la peinture à côté, ce qu'il n'avait pas fait depuis un certain temps, ça lui faisait du bien d'ailleurs, ça lui rappelait des souvenirs et le rendait nostalgique. Enfin tout allait bien jusqu'à ce jour où il se réveilla pas du tout au bon endroit.
En ouvrant les yeux ce matin là, Peeta remarqua bien vite qu'il se trouvait non pas chez lui mais dans le salon d'une vieille battisse abimée, il fit le tour du bâtiment assez rapidement et en sortant de ce dernier, il remarqua bien vite qu'il n'était plus au même endroit, qu'il se trouvait dans un autre village, un village qui a l'air vieux, comme si il se retrouvait dans une autre époque. Il tente par tout les moyens de se renseigner auprès des villageois, de comprendre ce qu'il passe, mais aucune réaction de leur part, aucune réponse de leur parts, ils sont juste là, très bizarre à le regarder avec un air mauvais, ils le regardent comme un inconnu et la dessus ils n'ont pas tords. Il y en a un qui commence à s'approcher de lui avec une hache alors pas une pas deux, Peeta se met à fuir, se met à courir en direction de la sortie du village, mais malheureusement il se rend compte très vite qu'un épais brouillard entoure le village, il n'y a malheureusement aucune porte de sortie. Depuis 4 ans, le jeune homme était déjà coincé dans une grande ville et maintenant le voilà dans un autre endroit, encore pire, la journée s'annonce génial ! Et apparemment il est seul, alors il se met à fouiller le village, heureusement il n'est pas très grand, donc ça lui permet de ne pas y passer la journée, il cherche quelque chose, une sorte d'issue mais là il tombe sur quelque chose. Quelque chose qui le fait paniquer légèrement, alors qu'il était revenu dans la bâtisse où il s'était réveillé pour trouver autre chose, il se rend compte qu'il n'a pas fouillé la pièce fermé à clé et lorsqu'il réussi enfin à défoncer la porte, il tombe sur une sorte d'autel, un simple autel avec ce qu'on dirai, des restes d'un sacrifice et là c'est pire, Peeta est véritablement en panique, encore plus lorsqu'il entend du bruit derrière lui, un grincement de plancher, et si c'était lui le prochain ?
Je me redressais lentement, l'esprit embrouillé, émergeant d'une torpeur qui semblait avoir duré des siècles. Les rayons de lune filtraient à peine à travers les volets vermoulus, et le froid mordant de la pièce où je m'étais éveillé s'infiltrait sous ma peau. Il n'y avait pas besoin de s'attarder sur les sensations; j'étais bien au-delà de telles trivialités.
Les lieux, bien que délabrés, me paraissaient vaguement familiers, comme un écho lointain d'une époque révolue. Je me levais, mes mouvements fluides et silencieux, et je commençais à explorer, mon regard glacial sondant les ténèbres. À l'extérieur, les visages fermés des villageois ne m'inspiraient ni crainte ni curiosité. Des pions sur un échiquier que je ne comprenais pas encore, voilà tout ce qu'ils étaient.
Je longeais les murs de pierre froide, mon esprit calculateur à l'œuvre. L'atmosphère oppressante de ce village était un piège, une toile tissée avec soin pour me retenir, mais je n'étais pas une proie facile. Le brouillard qui entourait ce lieu, une prison sans barreaux, ne me dissuaderait pas. J'avais survécu à des siècles, à des ennemis bien plus formidables que de simples brumes.
Je trouvais l'autel par hasard, ou peut-être par instinct, et je considérais les restes macabres avec un détachement professionnel. Un sacrifice, certes, mais à quelle fin? Une offrande à quelque divinité oubliée ou un avertissement à l'intrus que j'étais devenu? Peu importait. Je ne serais pas la prochaine victime. Le pouvoir coulait dans mes veines, ancien et indompté.
Le grincement derrière moi aurait pu faire sursauter un mortel, mais je me contentais de pivoter avec une grâce prédatrice, prêt à affronter ce qui osait me menacer dans mon propre jeu.
« Montre-toi. » ma voix était un commandement, une exigence qui résonnait dans le silence. Mes yeux perçaient les ombres, cherchant l'origine du bruit, ma nature de prédateur éveillée et affamée de réponses.
Dans cet univers cloisonné, je n'avais ni amis ni alliés, seulement des adversaires et des mystères. Mais je n'étais pas sans ressources. Je n'avais pas seulement traversé les âges; j'avais modelé ceux-ci à ma volonté. Ce jeu, quel qu'il soit, je le maîtriserais, comme tous ceux qui m'avaient précédé.
Comme je sentais la présence de quelqu’un d’autre, avant même d’apercevoir la moindre petite miette de son existence. C’était une présence subtile, un murmure parmi les cris silencieux du village. Une fragrance de blé et de sucre, se mêlant à l’odeur de la sueur et de la peur. « Tu as couru. » Je me présentais soudain à lui, l’humain, en arrivant par derrière, faisant grincer un plancher trop vieux pour rester silencieux. « Alors… toi aussi tu as vu cet autel… Tu as une idée de ce qui se passe ici ? »
Pour ma part, ce qui me traversait l’esprit, c’était surtout que cet autel pouvait aussi bien être quelque chose qui était destiné à tuer des humains ou même des vampires. Je ne pouvais pas être en sécurité tant que je ne savais pas. Mais j’avais un gros avantage, par rapport aux humains : j’avais des dons qui pouvaient me servir à m’en sortir. « Arrête de paniquer, ça a tendance à faire ressortir l’odeur de la sueur… je préférais les effluves de blé et de sucre, honnêtement. »
Se retrouver dans ce monde n'avait pas que du négatif, certes Peeta avait perdu sa famille et il se retrouvait seul face à l'adversité du monde, mais une sorte de joie était à sa porté, il tenait une petite boulangerie qui faisait sa fierté, il avait sa petite clientèle, on l'appréciait pour son talent de boulanger, de pâtissier, de décorateur, mais le bonheur n'était clairement pas présent, il était vraiment content de voir sa jolie renommée cependant Katniss et ses enfants lui manquaient terriblement et il trouvait le temps bien trop long. C'était une sorte de cercle vicieux, lorsqu'il pensait aller mieux, les cauchemars revenaient en pleine nuit le hanter sans relâche et le pire dans tout ça c'est qu'il attendait tout simplement de trouver sa femme dans une autre pièce mais ce n'était clairement pas le cas. Les Hunger Games avait été une terrible épreuve de sa vie, qui avait durer de longues années avant qu'il n'obtienne le bonheur, la sérénité et la liberté qu'il méritait et aujourd'hui alors qu'il se sentait repenti de ces épreuves là, ça revenait sur le plateau, sous une forme différente à vrai dire.
Cette maison où le jeune blond venait de se réveiller ne lui disait rien de bon, il ne comprenait pas ce qu'il faisait là, ni pourquoi c'était autant lugubre que ça. Cette maison aurai vraiment besoin d'un coup de neuf, d'un grand coup de neuf, tout était en miette, en lambeau, chaque recoin de l'habitacle avait l'air de souffrir et de menacer à chaque instant de s'effondrer sur le jeune homme. Dehors c'était encore pire, si la situation n'était pas très glorieuse à l'intérieur, le fait que tout le monde veuille le chasser ou pire encore le tuer, n'était pas ses objectifs premiers. Et puis il y avait cet autel, très glauque encore une fois, pourquoi diable fallait qu'il se soit retrouver là sans aucune explication, au moins dans l'arène il avait de quoi survivre et de quoi lui permettre de se défendre, ce n'était clairement pas le cas maintenant et encore pourquoi il fallait que ça soit lui la prochaine victime de ce massacre au rythme satanique ou de n'importe quel rituel qui soit. Peeta n'attendrait clairement pas de le savoir, il fit le tour du pâté de maison, intérieur comme extérieur et pas une seule seconde, il remarqua la présence de quelqu'un d'autre, sans parler des gens effrayants dehors tel des zombies. Alors quand cet homme sorti de nul part, fit craquer une latte du parquet dans son don, le jeune blondinet ne put s'empêcher de sursauter. "Qui êtes vous ?" Lui lança t'il, le cœur à cents à l'heure, comment ça il a couru ? Parce qu'il lit dans les pensées ou quelque chose comme ça ? Ou alors ça se voyait comme un nez au milieu de sa figure. Il comprit vite que ce n'était pas un des habitants bizarre du village, mais quelqu'un comme lui enfin à peu près comme lui qui ne savait guère ce qu'il se passait et qui avait vu lui aussi cet autel macabre. "J'en ai strictement aucune idée, encore une illusion de cette ville je présume ou alors une hallucination commune je ne sais pas." Lui répondit il sans vraiment savoir ce qu'il en résultait réellement, avant d'ajouter "Malheureusement oui, je ne préfère même pas savoir pourquoi c'est là, je n'ai aucune envie d'y finir." Clairement ce n'était pas le projet de sa vie actuellement et surement que ce n'était pas le cas de son interlocuteur non plus. Ce qui lui lança ce dernier ensuite lui paru démesurer, comment ne pas paniquer face à la situation, bon il n'avait surement pas tord mais tout de même, c'était surement comme dans l'arène, il devait probablement se poser pour mieux réfléchir. "Oui mais c'est plus facile à dire qu'à faire ! Bon je dois réfléchir et essayer de comprendre ce qu'il se passe." Puis quelque chose fit tilte dans sa tête, pourquoi il lui avait parlé de son odeur ? Il reprit alors la parole, légèrement méfiant "Parce que tu sens ça dans la maison ?" Parce que ce n'était pas son cas, il sentait que le vieux, partout dans la maison, sa propre sueur peut être mais ce n'était pas le sujet, là maintenant il devait trouver une solution et agir vite, combien de temps il leur restait avant que l'un des habitants décident de débarquer en brandissant une quelconque arme ?
Je fixais l'homme devant moi, analysant sa nervosité et sa méfiance. C'était une réaction naturelle, compte tenu de la situation dans laquelle nous nous trouvions. Je ne pouvais m'empêcher de sourire légèrement face à son trouble, un sourire qui ne touchait pas mes yeux, froids et calculateurs.
« Je suis Eric Northman. Et non, je ne lis pas dans les pensées, mais je lis les gens. Je vois ton inquiétude, et je la comprends.» Ma voix était calme, presque douce, contrastant avec mon apparence imposante. « Cette ville, cet autel... tout cela n'est qu'un jeu pour nous tester, nous manipuler. »
Je me déplaçais avec une aisance presque surnaturelle, me rapprochant de la fenêtre pour observer le village plongé dans les ténèbres.
« Tu dis ne pas vouloir savoir pourquoi cet autel est là, mais la connaissance est notre seule arme ici. » Je me retournais pour le fixer de nouveau. « Tu es boulanger, n'est-ce pas ? Ton sens du détail, ta capacité à créer de la beauté à partir de rien... ces talents peuvent nous être utiles ici. »
Je m'approchais de lui, mon regard scrutant le sien. « Tu parles de panique, de réfléchir, de comprendre… Et tu as raison. Mais sache que dans ce jeu, il faut toujours essayer d’avoir au moins une longueur d’avance. » Ma main effleurait légèrement la surface d'une table, enlevant une fine couche de poussière. « Et pour l'odeur, oui, je sens tout dans cette maison. C'est un don... et parfois une malédiction. »
Je me dirigeais vers la porte, l'ouvrant légèrement pour scruter la nuit à l'extérieur. « Nous devons agir, et vite. Ce village, ses habitants, cet autel... ils sont les pièces d'un puzzle que nous devons résoudre. » Je me tournais vers Peeta, un sourire en coin. « Et tu vas m'aider, quel que soit ton nom. Ensemble, nous allons gagner ce jeu. »
Je m'avançais dans le couloir sombre, mes sens aux aguets. « Viens. Nous devons explorer, comprendre l'histoire de ce lieu, ses secrets. » Mes pas étaient silencieux, chaque mouvement calculé.
« Tu connais les escape games ? » Je m'arrêtais, fixant un tableau sur le mur, une scène de chasse ancienne. « Regarde. Cette peinture, elle est plus qu'une simple décoration. Elle raconte une histoire, celle de la chasse, du pouvoir, de la survie.» Je me tournais vers lui, mes yeux brillant d'une lueur intense. « Et c'est ce que nous faisons ici, Peeta. Nous chassons les réponses, nous luttons pour notre survie. » C’était le genre de situation où il fallait choisir entre chasser et être chassé… Je reprenais ma marche, mes pensées se concentrant sur notre situation. « Nous devons être prudents, réfléchis. Chaque action, chaque mot peut être la clé... ou notre perte. » Je scrutais les ombres, cherchant les dangers cachés. « Et toi, tu dois être plus que le boulanger que tu es habituellement. Tu dois devenir un joueur dans ce jeu de survie. »
Je m'arrêtais devant une porte fermée. « Derrière cette porte se trouve peut-être une réponse, ou un nouveau mystère. Es-tu prêt à franchir ce seuil avec moi ? » Je le regardais, attendant sa réponse, prêt à affronter ce qui nous attendait de l'autre côté, ensemble.
Déjà qu'il ne sentait pas du tout à l'aise dans cette maison plus que bizarre, voilà qu'un gars sorti de nul part lui dit des choses, certaines choses comme si il lisait en lui et en plus il le regarde avec un certain air, donc oui il lui donne carrément l'occasion de flipper d'avantage, cependant il avait raison, il devait se calmer, ça ne l'aiderait pas ni lui ni son interlocuteur à sortir de cette maison hantée. Malgré la situation dans laquelle ils étaient fourrés, l'autre était plutôt calme, léger sourire aux lèvres, ce qui ne pouvait qu'accroitre la méfiance du jeune blond, cependant il se dit que c'était mieux de s'allier pour pouvoir s'entraider et rester vivants, dehors ça avait l'air d'être bien pire. Son interlocuteur répondit donc à sa question, se présentant donc à lui, tout aussi calmement que si ils se trouvaient dans un café terrasse, sous un soleil de plomb avec une petite brise. "Okey Eric, moi c'est Peeta et clairement tu fais flipper un peu mais bon je vais passer ça outre et me calmer, je n'ai pas envie de finir sur cet autel et toi non plus je pense." Lui répondit il en tentant de moins paniquer qu'au début, ce gars pouvait lire son inquiétude sur son visage, en même temps ils se trouvaient tout les deux dans de beaux draps. Ce que lui répondit son interlocuteur le mit encore plus mal à l'aise, pourquoi diable on voudrait leur faire subir un test ? Pourquoi eux et dans quel but ? C'était quoi l'issue à tout ça ? Encore trop de questions et peu de réponses comme souvent avec cette ville. "Génial ! Ca a l'air de bien fonctionner en tout cas." Lança Peeta en observant Eric se diriger vers la fenêtre pour probablement regarder dehors même si on ne voyait pas grand chose, il avait une certaine aisance, quelque chose qu'il dégageait poussant le jeune boulanger à se demander qui était il vraiment mais ce n'était clairement pas le moment, là tout de suite il devait se concentrer à trouver une issue. "Oui ce n'est pas faux mais je ne suis pas sur que...pardon mais comment tu sais que je suis boulanger ?" Lui répondit il les yeux dans les yeux, surpris par la tournure que prit les choses, comment savait il tout ça ? Et puis le jeune blond ne comprenait pas comment ses talents de boulanger pouvait servir ici, surement qu'il ne voyait pas encore tout l'étendue de la chose, il était souvent comme ça d'ailleurs, il avait des difficultés à se mettre en valeur, plus du genre à se dévaloriser, peut être que son interlocuteur avait raison en fin de compte même si il allait devoir user de ses talents cachés, ceux qu'ils lui ont été favorables durant les jeux.
Encore une fois Peeta le regarda d'un air étrange, ce dernier s'approchant de lui, tout en lui expliquant les règles du jeu, parce qu'apparemment tout ceci n'était qu'un jeu et plus vite le jeune blond le comprenait plus vite il pourrait sortir. "Oui malheureusement je connais ce type de jeu, la panique l'emporte souvent au début pour laisser place à la réflexion." Bien sur il parlait des Hunger Games, parce qu'au final ça se ressemblait un peu, des règles établis dès le début, enfermés dans un endroit sans issue apparente avec un danger tout autour. "Oh ok je comprend mieux." Se radoucit il en entendant que son interlocuteur avait un don particulier, il avait apprit que dans cette ville certaines personnes récupéraient leurs pouvoirs au fur et à mesure, le gars était toujours flippant mais au moins il comprenait certaines choses. Lorsqu'Eric désormais devant la porte le conseilla de le suivre et qu'ensemble ils gagneraient ce jeu, Peeta lui adressa un faible sourire, mais déterminé à survivre et à partir d'ici, il devait mettre toutes ses chances de leurs côtés. "Oui on va gagner !" Lui répondit alors le jeune homme avant de le suivre dans le couloir sombre qui s'étendait devant eux.
Le jeune boulanger suivit son "partenaire", on n'y voyait pas grand chose et ce dernier avait l'air d'avoir des supers sens, alors autant le suivre, il le suivit jusqu'à ce qu'il s'arrête lui demandant si il connaissait les escapes games, tout en fixant un tableau de chasse, puis il lui expliqua quelque chose, une chose qui fit surface dans la tête de Peeta. "Chasser ou se faire chasser ? Je pense qu'on connait tout les deux la réponse, et pour répondre à ta question, oui je connais bien." Et ce petit jeu dans cette maison ressemblait vraiment à un escape game, mais du genre dangereux, où personne ne sait comment cela se termine. Reprenant leur course, Peeta guettait chaque chose autour d'eux, chaque bruit, chaque détail, mais pour le moment rien jusqu'à ce qu'ils se retrouvent devant une porte fermée, la sortie étant peut être de l'autre côté. "Crois moi je sais très bien ce que c'est, je viens d'un monde ou des Hunger Games étaient mis en place une fois par an, 24 personnes dans une arène, un seul survivant. Je suis plus qu'un boulanger, je suis un survivant." Lui expliqua le jeune blond, c'était quelque chose qu'il connaissait même si au moins il était préparé pour les Jeux, ici il ne savait rien, il ne savait pas comment ça allait se finir, d'où son moment de panique. "J'aimerais simplement comprendre ce qui se passe réellement..." Ajouta t'il d'un regard dans le vide avant de reprendre la parole pour répondre à Eric. "Je suis prêt à affronter ce qui nous attend derrière." Déclara Peeta déterminé comme jamais, son interlocuteur ouvra alors la porte et à la grande surprise générale, il n'y avait rien derrière, que de l'obscurité, enfin du moins vu du regard du boulanger qui ne voyait pas ce qui était en train de se tramer tout au fond de la salle, un danger, tel qu'on a jamais vu...
Je regardais Peeta, voyant dans ses yeux un mélange de détermination et d'incertitude. Il était clair qu'il avait vécu des choses horribles que peu pouvaient comprendre, et pourtant, il se tenait là, prêt à affronter l'inconnu avec moi. Je ne pouvais m'empêcher de ressentir un certain respect pour sa bravoure. Personnellement, j'avais vu beaucoup de choses dans ma longue existence, mais la force de caractère de ce jeune homme m'intriguait.
« Je comprends tes craintes, Peeta Mellark, » commençai-je, ma voix basse et rassurante résonnant dans le couloir obscur. « Ainsi, tu connais ces jeux cruels et impitoyables. Mais tu as survécu, ce qui te rend plus que simplement un boulanger. » Je fis une pause, le regardant droit dans les yeux. « Tu es un survivant, et c'est ce dont nous avons besoin ici. »
Je m'avançais dans l'obscurité, faisant confiance à mes sens surhumains pour nous guider. « Dans cette maison, chaque détail compte. Chaque recoin peut cacher un indice, un piège, ou la clé de notre survie. »
Nous arrivâmes devant la porte que Peeta avait mentionnée, celle derrière laquelle il n'y avait que l'obscurité. Je posai ma main sur la poignée, sentant le bois froid sous mes doigts. « Parfois, l'obscurité est notre alliée. Elle cache les secrets et les dangers, mais elle révèle aussi la vérité à ceux qui savent regarder.»
Ouvrant la porte lentement, je scrutais l'intérieur de la pièce, mes yeux s'adaptant rapidement à l'obscurité. Ce que je vis me fit froncer les sourcils. La pièce semblait vide à première vue, mais une sensation étrange me parcourait. Je pouvais sentir quelque chose... quelque chose de caché, de menaçant. « Reste sur tes gardes, » murmurais-je à Peeta. « Il y a quelque chose ici... Je ne peux pas le voir, mais je le sens. »
Je fis un pas à l'intérieur, mes yeux balayant la pièce. Soudain, un bruit faible mais distinct se fit entendre, comme quelque chose qui se déplaçait dans les ténèbres. Je me tournai vers Peeta, un frisson parcourant mon échine. « Prépare-toi. Quoi que ce soit, nous devons l'affronter. »
Je m'avançai lentement, chaque pas mesuré et silencieux. Mes sens étaient en alerte, cherchant à détecter toute présence dans la pièce. Le bruit se faisait plus fort, plus proche. Je sentais l'adrénaline monter en moi, le frisson de la chasse, de l'inconnu. « Ne laisse pas la peur te dominer, j’entends les battements de ton cœur s’emballer… » dis-je, ma voix un murmure dans l'obscurité. « C'est dans ces moments que tu dois être le plus fort, le plus concentré. »
Soudain, une forme se détacha des ténèbres, rapide et silencieuse. Sans hésiter, je me positionnai entre Peeta et la menace, prêt à protéger mon compagnon d'infortune. Mes yeux analysaient la créature, cherchant ses points faibles, sa nature.
La créature, une ombre indistincte, se mouvait avec une grâce presque surnaturelle. Elle semblait flotter, plus qu'elle ne marchait, ses mouvements fluides et imprévisibles. Un frisson d'excitation me parcourut. C'était un adversaire digne de ce nom, un défi à ma nature de prédateur. « Reste derrière moi, » ordonnai-je à Peeta, prêt à me battre. « Cette chose... elle n'est pas humaine. »
La créature s'arrêta soudain, comme si elle nous observait, évaluait. Je pouvais sentir sa présence, son énergie. C'était une entité ancienne, puissante, mais je ne reculerais pas. Je ne pouvais pas. Nous étions ici pour survivre, pour triompher. « Peeta, » dis-je sans quitter la créature des yeux. « Tu dois chercher un moyen de sortir de cette pièce. Je m'occuperai de cette chose. »
Je savais que je prenais un risque en affrontant seul cette créature, mais je ne pouvais pas permettre à Peeta d'être blessé. Il avait sa propre force, son propre courage, mais dans ce moment précis, il avait besoin de moi pour le protéger.
La créature poussa un cri étrange, un son qui semblait venir d'un autre monde. Je me tenais prêt, chaque muscle de mon corps tendu. Ce n'était pas seulement un combat physique, mais aussi un combat d'esprit, une lutte pour la survie dans ce jeu macabre.
Peeta commença à chercher une issue, ses doigts effleurant les murs, ses yeux scrutant chaque recoin. Je pouvais sentir sa détermination, son désir de vivre. Cela me donnait la force de continuer, de me battre.
La créature se lança soudain vers moi, rapide comme l'éclair. Je me déplaçai avec la même vitesse, esquivant son attaque. Nous étions engagés dans une danse mortelle, un ballet de mouvements et de ripostes.
« Trouve la sortie, Peeta, » criai-je. « Nous ne pouvons pas rester ici éternellement !» Je savais que le temps nous était compté, que chaque seconde comptait. Mais je ne me laisserais pas vaincre par l'obscurité. Ni par cette créature. Ni par ce jeu.
Peeta ne comprenait pas ce qui se passait, encore moins ce qu'il faisait ici mais clairement ce n'était pas le moment de penser à ça, il devait aller droit au but et trouver une manière, coûte que coûte, de sortir de ce pétrin. Son interlocuteur était un poil chelou mais il devait se faire confiance afin d'aller de l'avant, ce dernier comprenait ses craintes, en même temps vu le bourbier où ils sont, comment ne pas paniquer mais il comprenait très bien le fait qu'il était plus qu'un boulanger, qu'il était un survivant avec son passif, certaines choses ne changent pas et restent gravées dans sa mémoire. Peeta ne pouvait pas dire autant d'Eric, il avait du mal à le cerner, mais il sentait que lui aussi avait vécu pas mal de choses, et de ce fait, ils étaient enclin à se comprendre mutuellement. "Oui je suis un survivant." Lui répondit il tout simplement, il n'y avait rien de plus à ajouter, il acquiesça tout de même à sa réponse parce qu'il avait raison, ça leur servirait forcément. Après avoir fait plus ample connaissance, ils avaient décidé d'avancer dans la maison afin de trouver une sortie, l'obscurité y régnait, il y avait même une sorte d'ambiance de maison hantée, en même temps elle était hyper vide. Ils avancèrent à tâtons, le brun écoutant chaque bruit dans la maison, informant le blondinet qu'il fallait être attentif à chaque détail, qui pourrait les aider à trouver plus facilement la sortie, Peeta eu un petit rire en pensant que tout ceci ressemblait fortement à quelque chose. "Pardon mais on se croirait réellement dans un escape game." Un escape game mortel où le temps leur ai compté et où la mort peut les attendre à n'importe quel moment. Arrivés devant la fameuse porte, où encore une fois l'obscurité les attendait, il fallait une nouvelle fois être attentif à ce que ça pourrait cacher. "Espérons alors qu'il n'y a personne derrière." Lança le jeune boulanger en scrutant chaque recoin de la pièce.
Pénétrant dans la pièce, Eric lui murmura de rester sur ses gardes, qu'il sentait quelque chose, qu'il y avait quelque chose dans le noir qu'il n'arrivait pas à voir. "J'avoue ne rien voir, mais je ressens aussi quelque chose." Il ne savait pas encore quoi, et généralement son instinct ne le trompait jamais, c'est comme ça qu'il avait réussi à survivre dans l'arène. Le blondinet suivit son interlocuteur à l'intérieur, aux aguets, sur leurs gardes, lorsque soudain un bruit se fit entendre, puis un autre, quelque chose s'approchait d'eux, lentement, presque discrètement, mais ça commençait à s'approcher d'eux de plus en plus bruyant, Eric se tourna vers Peeta en lui informant qu'il devait se calmer, sentant son son cœur s'accélérer, si il n'était pas dans cet état là, il se demanderai comment c'était possible qu'il entende son pouls, ils étaient proches mais tout de même. "Oui désolé mais je n'y peux pas grand chose et puis je suis très concentré je t'assure." Lui répondit il, essayant de contrôler sa respiration, toujours sur ses gardes.
Puis soudain il la vit apparaitre devant ses yeux, une créature d'ombre, se déplaçant légèrement, en mouvement constant sur place comme si elle volait et ne touchait pas le sol. Peeta se positionna comme pour se défendre mais Eric se mit devant lui afin de le protéger en lui donnant l'ordre de rester derrière lui et que la créature n'était pas humaine. Clairement le jeune blond ne savait pas quoi faire, ni comment réagir face à ça, si le monstre de l'ombre les attaquait, il se défendrai mais en aucun cas il irai l'affronter de front. En tout cas, c'est son compagnon de fortune qui prit la décision de se battre contre la créature. "Okey mais fais attention à toi." Lui répondit il lorsqu'il demanda de trouver la sortie le temps qu'il réussisse à vaincre la créature. Alors c'est ce qu'il fit, le blondinet commença à chercher autour de lui, à scruter chaque détail du mur, une pièce sans fenêtre, avec une seule porte qui comme par hasard se retrouvait une nouvelle fois fermée à clé, il essaya tout de même de forcer la porte sans succès, Eric commença à se battre avec la créature, insistant là où ça pouvait faire mal, criant pour que Peeta s'active et trouve la sortie. Ce dernier s'arrêta de fouiller les murs de la pièce un instant afin de réfléchir, puis il se souvint d'une chose lorsqu'il aperçu la créature au début, il y avait quelque chose derrière comme un reflet, un miroir. "Tiens bon, je pense que j'ai trouvé !" Lança t'il au brun qui donnait tout ce qu'il avait pour gagner du temps, dans un moment comme celui ci c'était ce qu'il leur fallait, surtout que le temps leur était compté. Peeta se jeta littéralement sur le miroir qui était visible lorsqu'on s'approchait de lui, puisque la pièce était dans le noir complet, le cœur battant jusque dans ses oreilles. Il scruta la moindre parcelle du miroir et à un moment donné, il entendit un petit clic, comme si un mécanisme venait de s'ouvrir, il poussa le miroir qui s'ouvrir alors sur une autre pièce où on pouvait voir de la lumière en sortir. "Eric maintenant !" Cria le jeune blond avant de s'engouffrer dans la nouvelle porte, le brun sur ses pas ayant refermer le miroir afin de bloquer la créature, il venait de trouver une nouvelle pièce où une certaine luminosité était présente. "Alors là je m'y attendais pas." Enonça Peeta en regardant ce qu'il y avait devant eux, ils se trouvaient à présent en dehors de la maison mais c'était bizarre, différent de ce qu'ils avaient vu, ce n'était pas la même ambiance qu'au début, comme ci ils n'étaient pas réellement sorti de la maison.
Dans cette nouvelle pièce baignée de lumière, je m'arrêtais un instant, regardant autour de nous, évaluant notre environnement. La transition brutale de l'obscurité à cette clarté presque surnaturelle était désorientante, même pour moi. Je tournai vers Peeta, un léger sourire en coin, admirant sa réactivité et son ingéniosité.
« Tu as fait preuve d'une grande perspicacité, Peeta, » dis-je d'une voix calme, mes yeux scrutant les environs. « Cet endroit... il a quelque chose d'irréel. » Je m'avançais, chaque pas résonnant étrangement dans cette pièce qui semblait à la fois intérieure et extérieure. La lumière, bien que réconfortante, avait un éclat qui ne trompait pas mes sens surhumains. « Nous ne sommes pas encore sortis d'affaire, » ajoutai-je, observant les alentours avec suspicion.
Je sentais que chaque moment passé ici était un pas de plus dans un jeu dont les règles nous échappaient encore. « Ce lieu est trompeur. Reste vigilant, » conseillais-je, mon regard fixé sur ce qui semblait être la sortie de cette maison de mystères. Je me rappelais de notre rencontre, de notre alliance formée dans l'adversité. Cet humain, bien qu'étrangement différent, partageait avec moi une détermination à survivre qui forçait mon respect.
Nous avancions lentement, explorant cette nouvelle zone. Soudain, un bruit attira mon attention. Je me figeais, écoutant. Un murmure presque imperceptible, comme porté par le vent.
« Entends-tu cela ?» demandais-je, mes sens en alerte. Ce n'était pas le moment de baisser la garde. Je guidais Peeta à travers ce qui semblait être un labyrinthe de lumière et d'ombres, chaque coin pouvant cacher une révélation ou un danger. « Nous devons trouver le cœur de ce mystère, déchiffrer ce qui lie cette maison à nos destins,» murmurais-je, plus pour moi-même que pour lui. La complexité de cette énigme m'attirait autant qu'elle me défiait.
Le murmure se faisait plus clair, une voix nous appelant, nous guidant. Je suivais le son, entraînant Peeta avec moi.
Nous arrivâmes devant une structure qui semblait ancienne, presque hors du temps, son apparence en contradiction flagrante avec l'ambiance moderne et morbide de la maison. « Regarde, » dis-je à Peeta, pointant vers ce qui semblait être une inscription gravée sur la pierre. Je m'approchais, essayant de déchiffrer les mots, ma connaissance des langues anciennes étant l'un des nombreux avantages de mon âge. « Ces mots… ils parlent d’un rituel, d’un passage… »
Et avec l’ambiance des lieux, je ne pouvais m’empêcher de me dire qu’il devait y avoir une histoire de sacrifice à faire, dans tout ça. Sacrifier Peeta ? Mouais… Je ne le connaissais pas plus que cela et ce n’était, après tout, qu’un humain. Mais peut-être que ce ne serait pas ça…
Je me tournais vers Peeta, sérieux. « Nous pourrions être sur le point de découvrir une sortie, mais je crains que cela exige de nous un sacrifice ou un choix difficile. » Je scrutais son visage, cherchant à y lire sa réaction. « J’ai l’impression qu’une fois ce pas franchi, il n'y aura pas de retour en arrière. »
Je sentais l'atmosphère se charger d'une énergie étrange, comme si le lieu lui-même attendait notre décision. Notre partenariat improbable, forgé dans les ténèbres d'une maison hantée par des jeux macabres, avait révélé une force inattendue. Mon regard se fixa sur l'horizon, où la lumière et l'ombre se mêlaient en un tableau complexe, un défi à notre esprit et à notre volonté de survivre.
Ils étaient désormais dans une nouvelle pièce, où la lumière était étrangement présente en grande quantité, comme si les choses n'étaient pas déjà assez bizarres comme ça, il fallait rajouter ça. Eric se tourna avec un sourire et remercia Peeta pour ses talents et pour sa perspicacité, même si clairement ils n'étaient pas encore sorti d'affaires, vu que maintenant ils étaient en même temps dehors et dedans donc autant vous dire que c'était totalement étrange. "Oui merci. C'était ça où on y passait alors valait mieux que je me dépêche." Lui répondit il avec un sourire, la réactivité était importante dans ce genre de situation parce que c'était leurs vies qui étaient en danger. "On n'est clairement pas sorti de l'auberge." N'y avait il aucune issue possible ? Eric toujours aux aguets scrutait la pièce dans le moindre recoin afin de trouver une autre solution et de ce fait peut être une solution mais il n'avait pas tord, cet endroit en plus de son aspect irréel jouait avec eux. "Et si en plus de ça, il changeait à chaque fois qu'on pense trouver la sortie ?" Evoqua Peeta avec un ton interrogateur, ce monde leur jouait pas mal de tours mais là c'était le comble, il fallait bien le reconnaitre c'était du n'importe quoi. Les deux jeunes gens déterminés à survivre avancèrent lentement dans la pièce baignée de lumière lorsqu'un bruit se fit entendre. "Oui mais je n'arrive pas à savoir ce que s'est." C'était un bruit qui venait de loin ça il en était sur mais il ne savait ce que c'était. Le blondinet acquiesça alors les paroles de son interlocuteur, ils devaient résoudre ce mystère, ils n'avaient pas le choix.
Puis le son se fit plus clair, c'était une voix, féminine ou masculine, ça le jeune boulanger ne savait pas encore mais il savait qu'Eric avec ses sens hyper développés allait le découvrir. Il fut embarqué par ce dernier d'ailleurs à la découverte de la voix en question. "C'est bizarre ça, on dirait que la voix nous appelle." Lui lança le jeune homme en avançant avec lui jusqu'à ce qu'ils s'arrêtent devant une structure bizarre, dont l'apparence contractait totalement avec l'ambiance de la maison. Son interlocuteur posa le doigt sur une ancienne inscription en bas de la pierre, qu'il réussit à lire alors que Peeta lui ne comprenait pas du tout ce qu'il avait écrit. "Attend tu arrives à lire ?" Lui demanda t'il, curieux d'en savoir plus sur les langues qu'il parlait apparemment. "Un rituel, un sacrifice ?!" Répéta Peeta surpris de la chose, il espérait bien qu'aucun des deux ne devrait être sacrifié. Il le regarda d'un air d'incompréhension, il espérait bien que ce dernier ne veuille pas le sacrifier pour sortir de ce pétrin. Il savait bien que l'autel du début n'était pas là par hasard. Eric le regarda alors plus sérieusement en évoquant un choix difficile à faire pour sortir, le blond le regarda en haussant les sourcils. "Tu te fiches de moi là ? Ne me dis pas que tu crois à cette histoire de sacrifice, genre il faut que l'un de nous deux se sacrifie pour que l'autre puisse sortir ?" Parce que si c'était le cas, il était dans la merde. "Ah bah clairement c'est sur qu'il n'y aura pas de retour en arrière." Lança Peeta d'un air morose. "Je suis persuadé que cet endroit se fout de nous, mais alors royalement...attend...réfléchissons à autre chose. Il y avait cette voix." Pourquoi les ténèbres, ce monstre, la lumière, la voix et maintenant cette statue ? Une chose était sur leur alliance tenait et elle devait continuer ainsi jusqu'à ce qu'ils sortent tout les deux de cette maison macabre. Dans tout les cas, il était hors de question qu'il sacrifie quelqu'un dans cette maison.
Je contemplais la structure devant nous, l'air pensif, mes sens de vampire s'attardant sur les secrets qu'elle recelait. Peeta, à mes côtés, semblait perplexe, un sentiment que je partageais entièrement. « Fascinant, n'est-ce pas ? » dis-je d'une voix basse, presque inaudible. « Cet endroit... il transcende le temps lui-même. Tout ces changements, tous ces repères qui disparaissent... Il n'y a pas d'autre possibilité. »
La lumière jouait étrangement sur les murs, comme si elle cherchait à nous révéler quelque chose d'essentiel, mais demeurait hors de portée. « Cette voix... On dirait qu'elle nous appelle... Mais à quoi ou à qui appartient-elle ? » Mes paroles étaient teintées d'une curiosité insatiable, typique de ma nature ancienne et immortelle.
Peeta me questionna sur ma connaissance des langues, son ton trahissant une combinaison de scepticisme et d'admiration. Ses mots m'arrachèrent un sourire. « Après des siècles d'existence, on apprend une langue ou deux,» répondis-je, mon regard se perdant un instant dans le lointain, avant de revenir sur l'inscription.
La mention d'un rituel et d'un sacrifice résonna lourdement dans l'air. « Un sacrifice... intéressant. » Mon ton était neutre, détaché, comme si l'idée même ne m'était pas totalement étrangère. « Crois-tu réellement que l'un de nous doive être sacrifié ? » Ma question était rhétorique, un sourire froid ornant mes lèvres. « Si c’est le cas, sache que je suis déjà mort depuis bien longtemps. » J’eus un petit rire. « Non... Je ne le pense pas. Cette maison, ce jeu macabre, il y a toujours une échappatoire, une faille dans le système. »
Je ne pouvais pas le dire mieux, à vrai dire, c’était aussi simple que ça. « On doit trouver la clef de tout ce bordel. » J'observais attentivement les alentours, la structure ancienne se dressant devant nous comme un défi à notre intelligence et à notre volonté de survivre. « Difficile de savoir si c’est un test ou juste du foutage de gueule, mais en tout cas, on est bel et bien bloqué dans cette situation. »
Et dans ce village où des voix étranges ponctuaient pas mal les moments qui passaient. Je me tournais vers lui, mon regard pénétrant le sien. « Notre alliance, elle est notre force la plus grande. Peu importe ce que cette voix, ce rituel, ou cette maison essaient de nous imposer, il va falloir qu’on se bouge et qu’on fasse le taff. »
Le silence s'installa entre nous, un silence chargé de promesses et de résolutions, de questionnements, aussi. « Marchons. Suivons cette voix et découvrons d’où elle vient. »
Tout ça était vraiment étrange, Peeta n'y comprenait pas grand chose mais on pouvait dire que dans son malheur, il avait de la chance d'être avec Eric, parce que ce gars était lui aussi étrange mais d'une nature bienveillante et c'est comme si il avait des supers pouvoirs alors ça ne pouvait que l'aider. Une nouvelle pièce baignée d'une certaine lumière, une structure mystérieuse et maintenant une voix qui les appelait ? De mieux en mieux, c'était quoi la suite ? "Fascinant ? Je ne sais pas si c'est le bon terme." Répliqua Peeta avec un demi sourire avant d'acquiescer les paroles de son interlocuteur, tout changeait en peu de temps, le temps était une notion dérisoire dans ce manoir étrange. La voix se fit entendre une nouvelle fois, mais ni de Peeta ni d'Eric ne reconnu l'origine. Et puis ils étaient bien trop absorbé par l'inscription en une langue étrangère pour le blondinet mais pas pour le brun qui lui révéla alors une certaine chose. "Des siècles carrément ? Comment ça se fait que vous ayez vécu aussi longtemps, non pas que ce n'est pas bien mais je suis curieux." Il était bien plus humain que ça, c'était obligé.
Rituel, sacrifice, le jeune blond n'avait clairement pas envie d'en savoir plus et la panique allait bien vite reprendre le dessus. Eric n'avait pas l'air de prendre ça au sérieux, pour lui c'était bien autre chose, ça aurait été trop facile, il y avait forcément une faille dans cette maison de l'enfer, mais ce n'était pas le plus surprenant dans tout ça. "Attends comment ça tu es déjà mort ?" Ca c'était une bonne première mais il avait raison ils devaient trouver la clé. "Oui parce que cette histoire de sacrifice ne me plait pas donc faut qu'on se dépêche de trouver la sortie." Enfin plus facile à dire qu'à faire. Ils devaient reprendre leurs recherches dans cette maison et ce village si étranges, ils devaient s'en sortir, il n'y avait pas d'autres choix. "Un jeu de ce monde voilà tout" Répondit le jeune blond avec une amertume dans la voix, ça le gonflait bien vite tout ça mais il devait garder la tête haute afin de ne pas sombrer et de réussir à aller de l'avant. Eric n'avait probablement pas tord, tout ceci était probablement une sorte de test, afin de voir qui méritent de vivre. Leurs regards se croisèrent, Eric plongea le sien dans celui de Peeta et insista sur le fait que leur alliance était très importante, c'était leur force pour s'en sortir. "Oui je suis bien d'accord avec toi. Allez sortons d'ici !" Ils commencèrent donc à marcher vers la voix qu'ils entendaient depuis un bon bout de temps laissant derrière eux cette statue avec cette inscription bizarre, ils sortirent donc de cette pièce étrange par une porte qui venait d'apparaitre comme par magie et se retrouvèrent devant un long couloir et au fond d'elle, une femme y était, comme suspendue dans les airs, comme un fantôme. Le jeune blond la regarda avec un regard ébahi, sans rien dire tout de suite parce qu'il était étonné et lorsqu'il se tourna vers son acolyte, l'expression de ce dernier lui paru étrange. "Tu la connais ?"
Ce n’était pas la première fois que je me retrouvais dans une situation qui semblait inextricable. Et ce ne serait sans doute pas la dernière non plus. Peeta était un humain tout ce qu’il y avait de sympathique jusqu’à présent. Je n’avais pas envie de le mordre ni de le vider de son sang, parce que j’étais tout à fait capable de me contrôler et que, depuis le temps, je n’étais plus aussi assoiffé que les bébés vampires.
Certes, les moments passés dans cet étrange village avec Peeta me poussait à chercher, comme lui, des réponses, mais voilà qu’il s’interrogeait sur moi plutôt que sur notre situation actuelle. Amusant comme les humains pouvaient parfois avoir un sens des priorités assez étrange. « Je suis mort en 930. On est en 2024. Ça te donne une idée de mon âge. » J’ignorais de quel monde il venait, aussi ajoutais-je : « C’est le sang qui contient la vie. C’est de ça que je me nourris. T’avais jamais vu de vampire avant aujourd’hui ? »
Certaines personnes en ville connaissaient très bien mon espèce, d’autres n’avaient jamais rencontré d’êtres comme moi, alors il fallait parfois un peu expliquer voire montrer ce qu’il en était. Et quand la voix se fit de nouveau entendre, je sortis les crocs. La voix continuait de nous guider, comme un écho venant de temps immémoriaux. Je percevais chaque murmure, chaque frisson dans l'air, comme autant de signes que quelque chose de puissant et ancien était à l'œuvre ici.
Mon regard se porta sur la silhouette suspendue au fond du couloir, une femme semblant flotter dans les airs. Peeta, surpris, me demanda si je la connaissais. Un sourire énigmatique se dessina sur mes lèvres. « Peut-être bien, » répondis-je, mes yeux fixés sur l'apparition. « Les fantômes du passé ont souvent une manière de se manifester de la manière la plus inattendue. » Je m'approchai lentement, chaque pas résonnant légèrement dans l'air chargé de mystère.
L'esprit semblait éthéré, une projection d'une époque révolue, mais son regard... son regard était aussi vivant que le nôtre.
« Peeta, sois prêt, » avertis-je, une lueur de détermination dans mes yeux. « Les choses ne sont jamais ce qu'elles semblent être ici. » Je m'adressai alors à la silhouette, la voix ferme mais respectueuse. « Qui es-tu et pourquoi nous appelles-tu ? » La voix éthérée de la femme résonna dans l'espace, comme un souffle de vent à travers les siècles. « Vous cherchez des réponses, mais êtes-vous prêts à les entendre ? » demanda-t-elle, son ton oscillant entre l'accusation et la curiosité. Je me retournai vers Peeta, l'ombre d'un sourire jouant sur mes lèvres. « Voilà, je le savais. La curiosité ouvre des portes, mais certaines d'entre elles mènent à des abîmes. »
Je fixai de nouveau le spectre, mes instincts aiguisés par des siècles d'existence se mettant en alerte. « Nous sommes ici pour comprendre et pour sortir de ce piège. Que devons-nous faire ? » La silhouette se dissipa légèrement, puis se reforma, ses traits devenant plus distincts. «La clé réside dans l'abandon de ce que vous chérissez le plus, » répondit-elle, laconique et mystérieuse. Je laissai échapper un léger rire, l'ironie de la situation n'échappant pas à mon esprit vampirique. « Et toi, Peeta, que chéris-tu le plus ? » Pour ma part, ce qui importait vraiment pour moi, c’était ma famille. Mon Créateur, d’abord, Godric. Et ma progeniture ensuite, Pam.
Sans attendre de réponse immédiate, je scrutai la pièce, cherchant des indices, des inscriptions, quelque chose qui pourrait nous guider. Mes sens étaient en alerte maximale, chaque fibre de mon être prête à réagir à la moindre menace. « Les énigmes ont toujours une solution, aussi tordue soit-elle… Mais ça va vite m’énerver, tout ça. » Peeta semblait réfléchir intensément, son humanité brisant l'énigme avec une logique plus émotionnelle. Cela m'était à la fois étranger et familier. Les humains, avec leurs cœurs battants et leurs esprits vifs, apportaient une perspective unique que je ne pouvais ignorer.
Il est clair qu'apprendre à connaitre son interlocuteur n'était surement pas le bon moment pour mais Peeta ne pouvait s'y empêcher, il avait besoin de savoir qu'il était réellement, parce qu'il le trouvait de plus en plus étrange et il avait des capacités hors normes, il devait savoir pour être le plus concentré sur leur situation actuelle, ils étaient déjà coincés dans ce village bizarre alors autant ne pas en rajouter. Le blondinet regarda Eric avec un regard ébahi, c'était un vampire ! Il savait qu'il y avait des gens différents dans ce monde mais pas à ce point là. Quoi que la rencontre avec une sorte de renard l'avait bien marqué. "Un vampire ! Non je n'en ai jamais rencontré avant toi parce que tu penses que ça court les rues peut être." Lui répondit il avec un rire, au vu de la situation c'était peut être pas si mal, au moins il avait vécu beaucoup, beaucoup de choses. "Je crains rien hein avec toi." Lui demanda quand même Peeta, non pas qu'il avait peur mais sait on jamais, il ne voulait pas finir en cocktail pour vampire. Certaines choses se mirent alors en place dans sa tête et il n'eu pas besoin de demander plus de preuves puisque lorsque la voix se fit entendre une nouvelle fois, Eric sorti les crocs comme défense, c'était tout juste spectaculaire à la limite d'un "oh" pour le blond. Valait mieux qu'il soit de son côté celui là au vu de ce qui se profilait désormais devant eux.
Un fantôme maintenant, était devant eux, une femme suspendue qui apparemment avait l'air de connaitre le brun, et c'était presque la même chose pour lui même si il gardait encore du suspens. Sa réponse, qui résonna presque dans l'habitacle était une très bonne remarqua à sa manière, on ne s'y attend jamais de toute manière. "Oui probablement que ce monde nous connait que trop bien pour pouvoir jouer avec nos souvenirs. Du coup c'est qui ?" Persista Peeta un peu curieux cela dit, le laissant ensuite s'approcher doucement comme un chat devant une souris. Une nouvelle fois son interlocuteur le mit en garde, ils devaient être prêts à tout, Eric s'approcha une nouvelle fois et s'adressa directement à la femme, voulant des réponses, mais la jeune femme émit une chose, est ce qu'ils étaient prêts à les entendre, ce dernier se retourna vers le blond comme triomphant car il savait que c'était la curiosité le maitre de tout ça. Peeta les regarda tour à tour sans vraiment comprendre de quoi il retournait, une nouvelle question de la part du brun, comment sortir d'ici et une réponse encore bien trop mystérieuse pour le boulanger. « La clé réside dans l'abandon de ce que vous chérissez le plus » Que voulait elle dire exactement ?
C'est Eric qui lui posa directement la question, pourquoi dans ce bordel où ils se trouvaient c'était important de savoir ça ? "Ma famille et toi ?" Il n'avait pas besoin de préciser qui était elle. En revanche le jeune blond tentait de comprendre ce qu'il se passait réellement et essayait toujours de trouver une issue, il était plus discret et regardait partout autour de lui mais l'inquiétude était toujours au rendez vous. Au moins il était avec Eric et celui ci savait ce qu'il faisait. "Oui j'en ai marre là, comment on va sortir d'ici !" Se plaignit Peeta même si il ne devrait pas, il trouvait simplement le temps long. "Eh regarde là bas !" Est ce que c'était une porte ? L'espoir revenait peut être.
Sa réaction me fit sourire. Evidemment, les vampires ne couraient pas les rues, en tout cas, jamais en plein jour, exception faite de celles et ceux qui connaissaient les effets du sang de fée sur nos organismes. « Je me nourris de sang et tu contiens du sang… Tant que je n’ai pas soif, tu ne crains rien. » Tant que nous étions alliés, je le considérais comme étant sous ma protection. Si cela devait changer, eh bien, cela changerait, mais ce n’était pas au programme pour le moment.
La silhouette du fantôme se dissipa lentement, comme si elle se fondait dans l'air épais et stagnant. Peeta et moi restions immobiles, observant la scène avec une intensité palpable. Le silence qui s'ensuivit était lourd de sens, chaque seconde s'étirant comme une éternité. Je pouvais entendre le battement rapide du cœur de Peeta, une mélodie vivante au milieu de l'immobilité fantomatique. Je m'approchai de Peeta, le fixant de mes yeux perçants. « Ma famille, » répondis-je enfin, résonnant avec une sincérité que je n'affichais que rarement. « Mon créateur, Godric, et ma progéniture, Pam. » Ces mots étaient lourds de souvenirs et de significations, des liens forgés dans le sang et la douleur. Peeta acquiesça lentement, son regard balayant la pièce à la recherche d'une sortie ou d'une solution. Lui aussi chérissait sa famille… ce qui signifiait que nous étions tous deux censés abandonner nos proches, les laisser derrière nous pour… pour quoi, en fait ? Je haussai les épaules, un geste empreint de détachement mais aussi de réflexion. « Les énigmes et les fantômes aiment jouer avec nos esprits et avec nos pieds. » Mon regard se porta de nouveau vers l'endroit où le spectre avait disparu. « Abandonner ce que nous chérissons le plus... Cela peut signifier bien des choses. Dans le contexte actuel, si notre présence ici doit durer, tu es ma chance de survie. Et si nous avons des ennemis à affronter, je suis ta chance de survie. »
Soudain, Peeta pointa du doigt une porte à l'extrémité de la pièce, jusque-là dissimulée dans l'ombre. Je suivis son indication et m'avançai prudemment vers la porte. Mes sens étaient en alerte, chaque fibre de mon être prête à réagir à la moindre menace. La porte était vieille, faite de bois sombre et lourd, ornée de gravures anciennes à moitié effacées par le temps. Je posai ma main sur la poignée froide et la tournai lentement, attendant une réaction quelconque. La porte s'ouvrit sans résistance, dévoilant un couloir plongé dans une pénombre inquiétante.
« Allons-y, » dis-je, faisant signe à Peeta de me suivre. « Mais reste sur tes gardes. »
Nous nous enfonçâmes dans le couloir, chaque pas résonnant dans l'espace confiné. L'air y était plus frais, comme si nous nous éloignions d'une source de chaleur invisible. Peeta marchait près de moi, son souffle irrégulier trahissant son inquiétude. Nous avancions en silence, le seul bruit étant le craquement du bois sous nos pieds. Au bout du couloir, une autre porte se dessinait. Celle-ci était en métal, un contraste frappant avec l'ancienne porte en bois que nous venions de franchir. Je poussai la porte métallique, révélant une grande salle circulaire, éclairée par une lumière douce et surnaturelle. Au centre de la salle se trouvait un piédestal sur lequel reposait un objet mystérieux, enveloppé dans un tissu soyeux. Je m'approchai, sentant une énergie puissante émaner de l'objet.
Je retirai délicatement le tissu, révélant une clé ancienne, ornée de runes et de symboles. La clé brillait d'une lueur éthérée, comme si elle était imprégnée d'une magie ancienne. « La clé réside dans l'abandon de ce que vous chérissez le plus, » murmurai-je, reprenant les mots du spectre. « On va peut-être devoir se séparer. Il doit y avoir quelque chose à activer de deux côtés en même temps… » Et même si j’étais capable de parcourir des kilomètres en quelques secondes à peine, dans ce genre de situation, simultanément, c’était bien exactement de façon simultanée. Tant pis.
Il n'aurai pas cru si on ne le lui avait pas dit mais il avait saisi qu'il y avait des personnes très différentes dans cet univers mais c'était toujours différent d'en rencontrer une. La réaction de Peeta était prévisible, il découvrait que son allié du début était un vampire, qui pouvait à tout moment le tuer et boire son sang, il y avait de quoi avoir peur même si au début il prenait ça sur le ton de la rigolade, sa réponse suivante lui fit glacer son petit sang d'être humain. "Tant que tu n'a pas soif ! Et beh me voilà rassurer." Lui répondit il en rigolant moins cette fois ci, il eu du mal à avaler sa salive d'ailleurs, normal maintenant qu'il savait qui il était réellement cependant ça leur donnait un avantage d'où ses sens cachés et ses fameuses intuitions. Après les épreuves qu'ils avaient endurer, voilà maintenant que se mêlait à leur histoire, une sorte de fantôme qu'Eric avait l'air de connaitre, après la voix vint le silence, un interminable silence qui paru durer une éternité pour le blondinet qui resta autant silencieux que son compagnon de route. Ils étaient alerte, observait tout autour d'eux lorsque ce fut ce dernier qui rompit le silence en demandant au boulanger quel était ce qu'il chérissait le plus, tout comme lui, Eric chérissait sa famille, son créateur (qui la transformé en vampire sans doute) et son enfant mais Peeta ne comprenait pas où il en voulait en venir. Il acquiesça les paroles de son interlocuteur concernant les fantômes, les énigmes mais ce n'était pas ce qu'il souhaitait entendre en réalité il voulait tout simplement sortir d'ici sans pour autant comprendre tout ça, il n'avait pas le temps de comprendre. "Se perdre sois même serai une sorte sacrifice alors, parce que oui si on reste ici longtemps, on va devoir se soutenir encore plus." Dans tout les cas il était prêt à tout cependant il ne fallait pas compter pour rester ici et perdre sa famille.
Mais alors qu'il pensait que tout était perdu, il vit quelque chose au loin, une sorte de porte dissimulée à leurs yeux jusqu'à présent, est ce qu'on les avait entendus parler et ce pourquoi ils étaient là avait décidé de les aider ? Eric s'avança en premier lentement, le blondinet sur ses pas, essayant d'être le plus alerte que possible mais il ravala un petit râle lorsque son nouvel ami ouvrit la porte ancienne laissant découvrir un autre couloir, trop sombre pour y voir quelque chose. "Oui ne t'en fais pas pour ça et je te suis !" Lui répondit il lorsqu'il donna un autre de ses conseils pour rester sur ses gardes, il n'avait clairement pas tord mais encore une fois c'était une impasse. Le rythme cardiaque du boulanger s'accéléra une nouvelle fois lorsqu'ils pénétrèrent à l'intérieur parce qu'il ne savait pas sur quoi il allait tomber à présent tout était possible. Une brise d'air lui effleura le visage et fit bouger ses petits cheveux, légèrement tout de même mais il eu l'impression qu'il s'approchait d'une sortie. "Tu ressens cette brise d'air ? Je suis persuadé qu'on est proche de la sortie !" Lança t'il au vampire, ça ne pouvait être autrement cependant ils trouvèrent une autre porte, qui se trouvait être en métal. "Etrange, ce genre de porte dans une vieille maison et qui plus est abandonnée." Remarqua Peeta avant d'entrer dans une nouvelle pièce, une énième, avec quelque chose en son centre. Il laissa Eric s'approcher et souleva ce petit tissu qui révéla une clé. Le blondinet se souvint lui aussi de la phrase du fantôme qui résonnait dans la pièce, c'était ça dont celui ci parlait. Il fut étonné à la réponse de son interlocuteur mais il avait probablement raison, c'était forcément une chose existante ici comme dans les escapes games. "Oui je vais à droite tu vas à gauche ?" Lui proposa le blondinet même si il n'était clairement pas meneur dans cette partie. Lorsqu'il eu la réponse il s'en alla dans sa direction à la recherche de n'importe quoi qui pourrait servir de levier, il posa les mains sur les murs et chercha à fond jusqu'à ce qu'il tombe sur des anciennes écritures, comme celle de la porte. "Je crois que j'ai trouvé quelque chose." Cria t'il à Eric qui se trouvait de l'autre côté.
Je pouvais sentir l'écho de la tension dans l'air, une brume d'incertitude qui s'enroulait autour de nous comme un serpent prêt à mordre. Peeta, malgré sa bravade, ne pouvait pas cacher l'effroi qui suintait de chaque pore de sa peau. Ses réactions, ses tentatives d'humour pour masquer sa peur, étaient presque touchantes. Presque.
Le couloir sombre que nous avions emprunté semblait s'étirer à l'infini, chaque pas résonnant comme une menace silencieuse. L’obscurité se refermait sur nous, pesante, oppressante, et je pouvais sentir l’agitation de Peeta, ses instincts humains lui criant de fuir. Pour ma part, je m'immergeais dans cette pénombre, elle était mienne, familière, presque rassurante.
« Oui, » répondis-je, « je ressens cette brise. Mais ne te laisse pas tromper par une simple caresse d'air. Ce lieu est conçu pour jouer avec nos sens, pour tester nos faiblesses. »
Peeta acquiesça, peut-être plus pour se rassurer lui-même que pour confirmer mes paroles. Je pouvais entendre le martèlement rapide de son cœur, un tambour effréné qui tentait de garder un rythme alors que l’angoisse s'emparait de lui. Il était tellement... vivant. Ce qui faisait de lui une proie parfaite. Mais non, pas maintenant. Le temps de la chasse viendrait, mais pas encore. Nous avions un objectif à atteindre, et malgré ses faiblesses, Peeta était un allié précieux.
Nous arrivâmes enfin dans cette pièce circulaire, où la lueur surnaturelle semblait défier les lois de la logique. Mes yeux captèrent instantanément la clé sur le piédestal, son éclat éthéré trahissant une puissance ancienne et dangereuse. Mes doigts effleurèrent la surface lisse et froide de l'objet, et une vague d'énergie parcourut mon bras, comme une décharge électrique.
« Ce n’est pas une simple clé, » dis-je en reculant légèrement, la tenant dans ma main. « Elle est liée à cette énigme que nous devons résoudre. Ce que nous chérissons le plus... » Mon regard se posa sur Peeta, le jaugeant une fois de plus, évaluant s’il serait prêt à faire le sacrifice nécessaire.
Peeta, lui, n'avait pas perdu de temps. Il s'était précipité vers le mur, examinant chaque centimètre à la recherche d'un mécanisme caché. Je ne pouvais m'empêcher de sourire intérieurement. Cette détermination, cette volonté de survivre à tout prix, était admirable pour un mortel. Il finit par découvrir une série d'inscriptions, des runes gravées dans la pierre, à peine visibles sous la couche de poussière qui les recouvrait.
Ce fut alors qu’il me cria, à travers la pièce, qu’il avait trouvé quelque chose. L’excitation se sentait dans sa voix, très clairement. Je m'approchai, la clé toujours en main, et examinais les symboles. Ces runes... elles étaient anciennes, très anciennes, et leur signification n'était pas immédiatement claire. Pourtant, je pouvais sentir la puissance qui émanait d'elles, une force capable de transformer ce qui est le plus précieux en un fardeau ou en une libération.
« Ces symboles, » dis-je en effleurant les gravures du bout des doigts, « sont des liens entre notre monde et un autre. Ils peuvent ouvrir une porte, mais aussi la refermer à jamais. »
Peeta semblait nerveux, incertain de ce que tout cela signifiait. Je ne pouvais pas lui en vouloir. Ce genre de magie ancienne dépassait de loin la compréhension des mortels. Mais il avait son rôle à jouer.
« Si nous devons activer ces mécanismes, » poursuivis-je, « il faudra que nous agissions ensemble, mais séparément. Mais si quelque chose va de travers, nous devons nous rejoindre immédiatement. »
La clé dans ma main semblait vibrer légèrement, comme si elle réagissait à l'énergie environnante. J'avançai avec précaution, mes sens en alerte maximale. Chaque ombre, chaque murmure d'air était scruté, analysé, prêt à être neutralisé s'il représentait une menace.
Le couloir s'élargit soudain pour déboucher sur une petite alcôve où une autre série de runes était gravée sur un piédestal. Je m'en approchai lentement, sachant que la moindre erreur pouvait être fatale. Posant la clé sur le piédestal, je fis un pas en arrière, observant avec une attention quasi surnaturelle ce qui allait se produire.
Les runes s'illuminèrent d'une lumière rouge sang, pulsant comme un cœur battant. Un grondement sourd résonna dans la pièce, et je sentis le sol vibrer sous mes pieds. Quelque chose était en train de se réveiller, quelque chose de puissant et de dangereux.
« Peeta ! Tiens-toi prêt, ça commence ! »
Le grondement s'intensifia, et je vis les murs commencer à se déplacer, lentement, inexorablement, refermant l'alcôve autour de moi. Mais ce n'était pas une trappe destinée à m'emprisonner, non, c'était quelque chose de bien plus complexe. Les murs ne faisaient pas que se refermer, ils changeaient, se transformaient, comme un puzzle en mouvement, reconfigurant l'espace lui-même.
Je sentais la clé vibrer de plus en plus fort sur le piédestal, son énergie se déversant dans les runes gravées. L'air devint plus lourd, plus dense, et je devais me concentrer pour ne pas laisser cette magie m'envahir. Mais le temps pressait. Si Peeta n'activait pas le mécanisme de son côté à temps, cette énergie pourrait nous détruire tous les deux. « Maintenant, Peeta ! » hurlai-je, espérant que ma voix traverse les murs changeants qui nous séparaient.
Il n'y avait plus qu'à attendre. Attendre et espérer que ce jeune humain, avec toute sa bravoure et sa détermination, réussirait à faire ce qui devait être fait. Sinon, ce serait la fin... pour lui du moins. Pour moi, ce ne serait qu'une nouvelle épreuve à surmonter, une autre partie du jeu immortel que je jouais depuis des siècles.
Mais quelque chose me disait que Peeta avait en lui ce qu'il fallait pour survivre à cette épreuve. Une intuition, ou peut-être simplement un espoir de ne pas avoir fait tout cela en vain. Le grondement se poursuivait, les murs se refermant encore, mais je gardais mes sens en alerte, prêt à réagir au moindre signe. Tout dépendait de lui désormais.
Un long couloir sombre, voilà ce qui s'étendait à perte de vue devant eux, Peeta avait l'impression de ne pas en voir la fin, tout ses sens se trouvaient en alerte, il était inquiet mais il voulait absolument sortir de cet endroit parce qu'il ne comptait pas mourir ici. Si pour lui l'obscurité était un point négatif, ce n'était pas le cas pour son acolyte vampire, c'était en quelque sorte un point positif dans cette situation tourmentée. Après un temps très long à chercher une porte de sortie, il se retourna vers Eric parce qu'il venait de sentir une brise d'air, le mettant alors sur la piste de la sortie mais ce dernier n'était pas aussi enthousiaste que lui. Il voyait ça non pas comme un échappatoire, mais comme un test de la part de ceux qui les avaient enfermés, qui testaient leurs sens mis en alerte. "Oui tu as surement raison mais je garde un petit espoir que ça soit un indice en notre faveur." Oui Peeta était ce genre de personnes qui croyait que l'espoir était toujours présent dans n'importe quelle situation et qu'il fallait absolument le garder pour s'en sortir. Son cœur battait si vite qu'un simple humain pouvait l'entendre à des kilomètres, l'angoisse était présente mais il devait calmer son rythme sait on jamais ce qui pourrait se passer. Ils arrivèrent alors dans une pièce circulaire où se trouvait une clé, Eric passa sa main dessus et s'exprima sur le fait que ce n'était pas une simple clé, ce qui n'étonna pas le blondinet qui le laissa faire, observant la scène. Son interlocuteur la prit alors dans sa main et se tourna vers Peeta en lui révélant son lien avec leur fameuse énigme à résoudre, celle dont il n'aimait pas la tournure. Pas une pas deux, le jeune homme ne perdit pas de temps et fouilla chaque recoin de la pièce jusqu'à ce qu'il tombe sur des écritures. "Tu comprends ce qu'il y a écrit ?" Demanda t'il à Eric qui s'était approché, passant ses doigts sur les gravures anciennes, il ressentait quelque chose, ça se voyait sur son visage, après un petit temps de réflexion il expliqua au blond leur réelle signification, pas sur que ça soit une bonne chose en réalité.
"Un autre monde ?" Répéta Peeta, comment cela était possible, est ce qu'ils se trouvaient encore dans cet univers ou bien avait il voyagé autre part ? Plus ils avançaient dans cet endroit, moins le jeune boulanger ne comprenait réellement ce qui se passait et il doutait que tout ceci soit un rêve. "Plus on avance, moins je comprends. J'ai l'impression de rêver." Lança t'il au vampire même si c'était plus pour lui même qu'autre chose. Il acquiesça ensuite les paroles de son interlocuteur, si ils devaient actionner ces mécanismes, ils n'avaient pas d'autres choix. Peeta n'en croyait pas ses yeux lorsqu'il vit le couloir s'élargir pour déboucher sur une petite alcôve où une autre série de runes était gravée sur un piédestal. Eric s'en approcha doucement et y posa la clé qu'il avait toujours avec une grande précaution puis ce qui se produisit était encore plus étrange presque magique. Les runes s'illuminèrent en rouge, un grondement sourd se fit entendre dans la petite pièce, le jeune blond regarda autour de lui, tentant de comprendre ce qu'il était en train de se produire, il pouvait presque sentir le sol vibrer, ce qui était réel en fait."Oui je suis plus que prêt." Lui répondit il, plus déterminé que jamais parce qu'il en avait marre de rester ici. Pendant qu'Eric restait sur un côté près du piédestral, Peeta se dirigea vers l'autre côté du mur et chercha le mécanisme qu'il trouva en peu de temps, d'ailleurs c'était ce qui allait leur manquer puisque les murs commençaient à se refermer sur eux. "Mais c'est pas vrai !" Cria le jeune homme, le temps était compté à présent, il n'attendait plus que le signal de son interlocuteur qui ne se fit pas attendre alors à ce moment là, Peeta actionna son mécanisme. "C'est bon, enfin je crois." Cria t'il à Eric qui se trouvait de l'autre côté, espérant qui l'ai entendu puis d'un coup plus rien, plus de grondement sourd, plus de murs qui bougeaient vers eux, parce qu'ils se trouvaient désormais dehors.
Le silence s'installa, lourd et étrangement apaisant après le chaos qui venait de nous envelopper. Le grondement avait cessé, les murs avaient stoppé leur course inexorable, et un calme précaire régnait désormais autour de nous. Je jetai un coup d'œil autour de moi, mes sens aiguisés captant chaque infime détail. Nous étions à l'extérieur. La clé avait rempli son rôle, mais quelque chose me disait que le jeu était loin d'être terminé.
Peeta, à mes côtés, respirait encore de façon saccadée, tentant de reprendre ses esprits après cette épreuve. Sa détermination était palpable, mais je pouvais sentir l'épuisement qui se glissait en lui, comme une ombre subtile qu'il essayait de masquer. Ce mortel avait des ressources insoupçonnées, mais il n'était pas invincible, loin de là.
Je fis quelques pas, sondant le sol sous mes pieds, observant le paysage qui s'étendait devant nous. L'air ici était plus frais, plus clair, mais tout aussi trompeur que le précédent. L’endroit n’avait rien d’accueillant, rien qui inspirait la confiance. Je savais que cela n’était qu’une accalmie, une pause dans ce jeu cruel que nous jouions. Les entités qui nous avaient enfermés ici n’abandonnaient jamais aussi facilement.
Je tournai la tête vers Peeta, le jaugeant du regard. Il avait tenu bon jusqu’à présent, mais je pouvais lire la confusion dans ses yeux, l’incompréhension qui grandissait avec chaque épreuve. Les humains avaient cette tendance à vouloir tout rationaliser, tout expliquer. Une qualité autant qu'une faiblesse.
« C’était juste un début, » déclarai-je enfin d’un ton neutre, presque nonchalant. « Ce n’est pas terminé. Ce genre de lieux ne lâche pas sa proie si facilement. »
Je scrutai à nouveau l’horizon, cherchant un indice, un signal, quelque chose qui indiquerait notre prochaine étape. Mais tout était calme, trop calme. Peeta avait eu l’impression que nous étions dehors, mais je savais que ce n’était qu’une autre illusion. Nous étions encore à l’intérieur de cette prison, une prison bien plus vaste et complexe que ce qu'il pouvait imaginer.
« Rassure-toi, » ajoutai-je avec un léger sourire en coin, presque amusé par la situation. « Ce ne sont que des épreuves. Des jeux pour nous tester, pour voir jusqu’où nous sommes prêts à aller. »
Peeta me regarda avec cet air de défi, cette lueur de résistance qui l’avait maintenu en vie jusque-là. Il n’abandonnerait pas facilement, je pouvais le voir. Pourtant, il ne comprenait toujours pas pleinement l’ampleur de ce qui se jouait ici. Pas encore.
Je m’avançai vers lui, calmement, mes mouvements précis et mesurés. Chaque geste que je faisais était une réflexion de mon contrôle, de ma maîtrise. Je n’étais pas comme ces êtres fragiles qui laissaient leurs émotions dicter leurs actions. Je n’agissais que lorsqu’il le fallait, et uniquement pour parvenir à mes fins.
Le silence qui suivit les paroles de Peeta résonnait encore dans l'air lorsque je me tournai vers lui, mes yeux perçants scrutant son visage. Sa confusion, son doute palpable, étaient des émotions humaines auxquelles j'étais habitué, mais elles avaient une intensité particulière chez lui. Il avait posé tant de questions, cherchait désespérément des réponses dans ce chaos. Mais ce qu'il ne comprenait pas encore, c'est que parfois, les réponses étaient pires que l'ignorance.
Ses mots résonnèrent en moi, mais d’une manière différente de ce qu’il pouvait imaginer. Un rêve ? Non. Ce n'était pas un rêve. C'était une épreuve, une malédiction, un jeu cruel orchestré par des forces bien plus anciennes que ce qu'il pouvait concevoir. L’idée qu’il puisse encore voir tout cela comme un rêve révélait à quel point l’esprit humain était prompt à minimiser la réalité pour se protéger.
Je m'approchai lentement de lui, sentant son souffle devenir plus erratique, son regard cherchant toujours une lueur de clarté dans cette pénombre infinie. Il espérait des explications, une sorte de fil conducteur pour se raccrocher. Mais il n’y avait rien de tel ici.
« Peeta… » dis-je d’une voix plus calme que d’habitude, une nuance d’empathie que je ne m’autorisais pas souvent. « Ce n'est pas un rêve. C'est bien réel, aussi réel que les battements frénétiques de ton cœur en ce moment. Tu es ici, et ce que nous traversons n'a rien d'une illusion. »
Je laissai mes mots s’imprégner, observant sa réaction. Il luttait avec l’idée de ce que tout cela signifiait. Un autre monde, des épreuves si loin de la réalité qu'il connaissait. Mais c’était ça, le véritable test.
« Ce lieu... » je m'arrêtai un instant, cherchant à capter son attention totalement. « Ce lieu nous pousse à nos limites, il joue avec nos peurs, nos faiblesses. C'est son essence même. Et toi, tu cherches encore une logique, une explication. Mais parfois, il n'y en a pas. »
Je jetai un regard à la clé entre mes doigts, cette énergie ancienne qui émanait d’elle comme un souvenir d’époques oubliées. Puis, je relevai la tête, croisant à nouveau son regard. « C’est normal de ne rien comprendre. Ce genre d’épreuve n'est pas conçue pour être comprise, mais pour être surmontée. Chaque pas que nous faisons nous rapproche de la vérité, mais cette vérité pourrait ne pas te plaire. »
Peeta me fixa, ses lèvres tremblantes légèrement, mais il restait debout, droit, son regard montrant qu'il était prêt à affronter même ce qu'il ne comprenait pas. J’admirais cela chez lui, cette force inconsciente qui le poussait à avancer malgré les ombres qui cherchaient à le dévorer.
Je haussai légèrement les épaules, feignant l'indifférence, mais mes mots portaient un poids que je savais qu’il percevait.
« Tu parles d'un rêve ! Si tu restes accroché à cette idée, tu pourrais bien ne plus jamais te réveiller. » Je fis un pas en avant, plongeant mes yeux dans les siens, lui offrant une forme de vérité qu'il n'était peut-être pas prêt à entendre. « Nous devons avancer, pas parce que c’est logique ou que nous avons toutes les réponses, mais parce que c’est la seule manière de sortir de cet endroit. Si nous restons ici à chercher des explications à tout, nous mourrons ici. »
Je pouvais entendre le doute, le conflit dans son esprit. Il n'était pas habitué à ce genre de pensée. Il voulait des solutions, des explications, quelque chose de rationnel à quoi s’accrocher. Mais ce monde ne lui offrirait rien de tel. Je me détournai alors légèrement, posant une main sur le mur recouvert de runes, sentant l’énergie qui bouillonnait sous la surface. « Tu veux comprendre ? Alors regarde ces symboles. Ce sont des liens avec quelque chose de bien plus grand que nous. Un autre monde, peut-être, comme tu dis. Mais ce qui compte vraiment, ce n’est pas de savoir où nous sommes ou ce que c’est. Ce qui compte, c’est de savoir si tu es prêt à tout sacrifier pour sortir d’ici. »
Je marquai une pause, laissant ces derniers mots flotter dans l’air. « Parce qu’au bout du compte, Peeta, c'est de cela qu’il s’agit. Le sacrifice. Ce que nous chérissons le plus, comme le spectre nous l’a dit. »
Je vis son visage se crisper légèrement, comme s’il réalisait enfin l’ampleur de ce qui nous attendait. Mais il se redressa, serrant les poings, prêt à affronter ce qui viendrait.
Il m’avait crié que c’était bon lorsqu’il avait activé le mécanisme. Il espérait que tout cela prenne fin rapidement, mais je savais que ce n'était pas gagné. Je me retournai alors vers lui une dernière fois avant d'avancer dans l’obscurité qui nous appelait.