Elle les avait espérés en dépit de tout, la raison compris, elle les avait attendus avec une exigence aussi pure et stricte que s’ils lui avaient été aussi essentiel que l’air qu’elle respire pour lui permettre de vivre encore… et à ses yeux, oui, c’est à peu près la même chose, en effet. Si sa rencontre avec Daenerys Targaryen, puis avec Sansa Stark, n’avait absolument pas été une partie de plaisir, loin s’en faut, retrouver ses actrices d’un passé enfoui, qui pour l’une d’entre elles au moins n’aurait pas dû être encore en vie – tout comme elle, tout comme Jaime –, l’avait conforté dans cette pensée devenu bien vite obsédante : si elles étaient ici, si eux-mêmes l’étaient, alors Joffrey, Tommen et Myrcella pouvaient bien l’être également.
Elle avait fait fi de toutes les réticences de son frère et époux, les avait essuyés d’un revers de la main comme s’il ne s’agissait que de vulgaire moucherons qui gâcheraient son cham de vision, et elle avait insisté, exigé plus qu’il ne devait être supportable pour Jaime de l’entendre le faire, et sans se soucier de l’incommoder pour autant. Ses enfants lui avaient été ôtés de la plus cruelle et abominable des manières, et si Jaime insistait quant à la part de responsabilité qu’ils avaient tenue (mais elle surtout) dans la perte de leur progéniture, elle avait refusé catégoriquement de l’entendre. La lionne pouvait se laisser imputer tous les vices qui soient sur terre, il en est un dont elle avait toujours catégoriquement refusé qu’on la blâme, et c’est son instinct maternel. L’amour qu’elle n’avait jamais accordé à quiconque d’autre, elle l’avait offert au centuple à ses enfants. Elle les aimait comme une part d’elle-même dont elle s’était retrouvée cruellement, violemment amputée au moment de les perdre, un à un, voyant se réaliser sous ses yeux impuissants les prédictions inacceptables de cette vieille tarée de Maggy la Grenouille.
Chaque jour qu’elle retrouvait son époux, sa question restait la même : les avait-il retrouvés ? Et à chaque fois, la réponse de Jaime restait la même, toujours aussi insupportable. Il n’avait pas trouvé la moindre trace de leur présence. Par moments, de rage et de frustration, elle reprochait à son frère de lui mentir, voire même de lui dissimuler la présence de leurs enfants parce que tout ceci l’arrangeait, ou parce qu’il se serait mis en tête l’idée absurde de les protéger d’eux. Elle l’accablait de reproches incertains pour faire passer au mieux sa propre rage qui était autant dû au fait de ne les avoir toujours pas retrouvés qu’à la pensée qu’elle ne les reverrait peut-être effectivement jamais, et qu’elle en était entièrement responsable… La culpabilité est l’apanage des faibles, jamais Cersei Lannister n’admettrait qu’un tel sentiment puisse la ronger, et pourtant, il lui rogne l’âme depuis trop longtemps, tant d’année à présent qu’elle a fini par apprendre à vivre avec, s’accommodant de l’incommodant. Oui il est peut-être temps qu’elle fasse le deuil une seconde fois de leur enfant. Jaime a raison : ils ont leur fils, bien réel, bien vivant, c’est sur lui qu’ils devraient se concentrer. Elle n'y arrive pas… Elle se sentira incomplète tant qu’ils ne seront pas là… et pourtant, l’espoir s’était tant et si bien amenui qu’au moment d’entendre frapper à la porte de leur maison où elle se trouvait seul avec Tywald, endormi dans sa chambre, elle s’attend à chasser n’importe quel opportun, mais certainement pas à découvrir, sur son palier, cette silhouette étrangère et familière… Cette longue chevelure blonde héritée de sa mère. Ce teint de porcelaine. Pour Cersei, ça ne fait aucun doute.
« Myrcella ! »
L’ancienne reine de Westeros n’attend pas de réaction de la part de sa fille pour venir la prendre dans ses bras, la serrer aussi fort contre elle que ne l’exige son besoin de la savoir bien présente, bien vivante entre ses bras.
« Je savais que je te retrouverais », souffle-t-elle sans relâcher son étreinte.
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Tyrell Wellick
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L’idée de potentiellement revoir un jour les siens avait effleuré l’esprit de la blonde plus d’une fois au cours de ces derniers mois. Pourtant, elle l’avait à chaque fois chassée d’un revers de la main : à ses yeux, il était inutile d’espérer pouvoir les retrouver. Il y avait tellement de monde et cette vie était si différente de la précédente qu’elle ne savait même pas si c’était particulièrement une bonne idée de les revoir. Après tout, elle ne s’était jamais sentie aussi libre que depuis que Joffrey ne faisait plus partie de sa vie et que ses décisions n’influençaient plus ce qui était susceptible de lui arriver. Ses parents avaient peut-être trouvé la paix à leur façon, dans le meilleur des cas. À la rigueur, celui dont le sort pouvait le plus l’inquiéter était Tommen. Son cœur tendre l’avait toujours rendu particulièrement vulnérable à ceux qui souhaitaient les atteindre et elle ne pouvait qu’espérer que les années aient suffit à l’endurcir un peu.
Puis il y avait eu cette rencontre complètement fortuite avec son père. Et tout-à-coup, l’ancienne princesse était redevenue la petite fille qu’elle avait pensé enterrée depuis bien des années désormais. Rien que l’apercevoir avait suffit à faire remonter tout un tas d’émotions qu’elle n’aurait pas pensé devoir ressentir à nouveau. Aussi, la convaincre de le suivre pour venir retrouver sa mère qui se trouvait ici également avait été du gâteau. Pendant toute la durée du trajet, elle avait cogité : retrouverait-elle la même femme que celle qu’elle avait vue pour la dernière fois lorsqu’elle n’était encore qu’une très jeune adolescente contrainte de quitter la ville pour sa propre sécurité ? Si Cersei était une femme redoutable pour toute personne se dressant au travers de son chemin, elle n’en était pas moins toujours restée une mère particulièrement aimante et surprotectrice envers sa progéniture. Une véritable lionne. Et en parlant de progéniture… qu’en était-il de Tybalt, le petit dernier dont elle ne connaissait que le prénom ? Tiendrait-il davantage de l’innocence de Tommen, de sa propre indépendance ou du redoutable Joffrey ? Peut-être qu’avoir une véritable figure paternelle au sein de sa vie empêcherait ce dernier cas de figure de se réaliser. Si Jaime n’avait pas pu avoir son mot à dire dans leur éducation compte tenu des circonstances dans lesquelles ils vivaient auparavant, les choses semblaient désormais être bien différentes et ne pas avoir le modèle désastreux qu’avait offert Robert aiderait certainement à la stabilité de l’enfant. C’était en tout cas tout ce qu’elle pouvait espérer.
Elle reste bloquée derrière la porte d’entrée l’espace d’un instant, perdue entre ses sentiments et ses pensées avant de finalement souffler un bon coup comme si ça suffirait à évacuer tous ses doutes et son appréhension avant de se décider à frapper. L’attente suivant ce geste lui parait à la fois particulièrement longue et presque trop courte et une boule d’émotions vient automatiquement lui nouer la gorge lorsque son regard croise finalement celui de sa mère. Sa mère qui la reconnaît instantanément malgré les années écoulées et qui se précipite dans sa direction pour venir la serrer dans ses bras, étreinte qui fait couler les larmes que la plus jeune n’avait même pas eu l’impression de contenir jusqu’à présent.
« Mère… » Est le seul mot qui parvient à franchir ses lèvres alors que sa voix enrouée semble prête à s’éteindre à tout moment, sa tête venant s’appuyer contre son épaule alors qu’elle se blottit contre celle lui ayant donné la vie comme si elle pouvait rester dans cette position toute sa vie. Cette position qu’elle n’aurait elle-même pas imaginée si réconfortante après tout ce qu’elles avaient pu vivre chacune de leur côté pendant toutes ces années. « Je dois admettre que ça faisait longtemps que j’avais perdu espoir, de mon côté. » Admit-elle alors qu’un petit sourire encore un peu sonné s’installait sur ses lèvres. « Tu es toujours aussi belle, ne vieilliras-tu donc jamais ? »
Pando
Dernière édition par Myrcella Lannister le Mar 27 Sep 2022 - 11:27, édité 2 fois
Invité
Mar 20 Sep 2022 - 18:52
Hear us roar
feat. Myrcella
C’est elle, c’est bien elle. C’est sa voix, voilée par l’émotion, certes, mais reconnaissable entre toutes. C’est son visage, son visage angélique, c’est son regard… C’est tout elle, et alors que Cersei prend doucement conscience du fait que sa fille se trouve bien là, sous ses yeux, bien vivante, c’est comme si quelques fragments de son cœur morcelé reprenaient forme dans sa cage thoracique. Elle avait espéré ces retrouvailles sans complètement y croire, et son attitude généralement si froide et composée se fissure au contact de cette enfant parfaite, qui est sans l’ombre du moindre doute la plus belles chose que l’ancienne reine de Westeros ait jamais réussie dans sa vie. Elle et le reste de ses enfants. Qu’elle est à présent plus que certaine de pouvoir retrouver dans un monde qui semble doucement réparer les inexcusables injustices qui avaient jusqu’alors été commises. Cersei caresse avec douceur les cheveux d’or de sa fille, la gardant tout contre son cœur tant que cette dernière daignera y rester – le plus longtemps possible, c’est ce que Cersei espère.
« Ce n’est rien, tu es là à présent », répond doucement Cersei. « Et je ne laisserai plus jamais personne te prendre à moi. »
Ces paroles-ci, elle les prononce d’un ton plus ferme, déterminé, dans lesquels transparaissent, pour qui la connaît, la férocité de la lionne prête à tout pour protéger ses lionceaux. Elle ne laissera plus personne s’en prendre à sa progéniture, c’est une certitude. Cersei réparera les erreurs commises, du moins le pense-t-elle, celles qui ont conduit ses enfants à leur perte, elle les protègera de tout, elle les aimera avec une force à la mesure de la douleur qu’elle a éprouvée au moment d’être privée des siens. Myrcella avait perdu espoir, c’est compréhensible, mais ces épreuves sont derrière eux, à présent, et rien au monde ne saura les séparer de nouveau, Cersei y veillera, elle y veillera sur tout ce qu’elle possède.
« Suffisamment pour te voir atteindre mon âge, je l’espère », fait-elle quand Myrcella la complimente sur sa beauté, suggérant qu’elle serait bien incapable de vieillir.
Cersei voudrait prétendre être de cet avis, la vérité, c’est qu’elle voit l’âge et les épreuves creuser de plus en plus d’insupportables rides sur son visage. Elle n’a plus la beauté qu’on lui louait à l’âge de Myrcella. Elle le regrette, mais elle accepte plus facilement d’en faire son deuil si elle peut à présent veiller sur sa fille et veiller sur son avenir. Quelle meilleure raison de vieillir que celle-ci ? (Même si elle aura bien des difficultés à la céder à quiconque voudrait la soustraire à son affection.)
« Au fait… j’ai quelqu’un à te présenter. » Cersei adresse à sa fille un de ces sourires tendres qu’il est si rare, pour ne pas dire impossible, de lui trouver. « Que dirais-tu de rencontrer ton frère ? »
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Tyrell Wellick
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Revoir son père lui avait donné l’impression que peu de temps s’était écoulé entre leur dernière entrevue ayant mené à sa mort et leurs retrouvailles, lui laissant l’impression d’avoir beaucoup de choses à découvrir de lui maintenant que l’occasion leur était finalement accordée. En fin de compte, elle n’avait eu durant son enfance que l’image du fier chevalier doré dont l’arrogance avait toujours semblé crier à elle comme au reste du monde une confiance en lui sans faille qui aurait presque pu égaler celle de sa jumelle – carapace forgée qui ne semblait se fissurer qu’en présence de son double, lorsqu’ils se pensaient à l’abri des regards. En revanche, retrouver sa mère lui faisait réaliser que cette dernière était toujours bien la même malgré la multitude d’événements dont sa descendance avait pu entendre des échos lors de son expatriation à Dorne. Ceux que beaucoup décriaient comme une femme impitoyable redevenait toujours la même mère aimante lorsqu’elle se retrouvait auprès de sa progéniture. Et si cette dernière n’était pas dupe quant à certaines atrocités qui avaient pu être commises au nom de leur famille, elle ne pouvait pas réellement se résoudre à y penser actuellement. Pas lorsqu’elle se trouvait au creux des mêmes bras que ceux qui lui avaient autrefois servis de rempart contre le reste du monde.
« C’est tout ce qui importe, oui » acquiesça-t-elle avec un mouvement de tête approbateur. « Tout devrait être différent ici, je pense. Et je l'espère. »
Ici, il n’y avait aucune guerre de pouvoir à ses yeux. Aucun trône à revendiquer. Aucune terre pour laquelle se battre. Aucune union politique à arranger. Par conséquent, aucune raison de penser que quoi que ce soit puisse potentiellement les séparer à nouveau – si ce n’était les aléas de la vie, éventuellement… et encore. Si Myrcella avait réussi à accepter sans trop de mal la vérité sur géniteur et l’idée que l’entièreté de son identité avait autrefois été bâtie sur un mensonge, probablement pourrait-elle digérer à peu près n’importe quoi.
« J’en suis certaine. Tu n’es pas autorisée à me laisser avant ça de toute manière, navrée de te l’apprendre de la sorte. »
Les deux femmes avaient trop de temps à rattraper que pour accepter d’envisager une possibilité où l’une d’elle viendrait à décéder plus ou moins inopinément dans les prochaines années. Bien qu’étant rationnellement plus qu’en âge de pouvoir s’assumer seule comme elle avait dû le faire depuis son arrivée ici, l’ancienne princesse n’en avait strictement aucune envie. Plus d’une fois, la solitude lui avait pesée au cours de ces dernières années – les deux chats lui tenant compagnie en étant des témoignages pour le moins plutôt probants. Aussi, l’idée de finalement retrouver ce qui s’apparentait à un foyer qui serait certainement plus épanoui que tous ceux qu’elle avait connu jusqu’à présent était particulièrement séduisante.
« Oh ? » Evidemment, elle devinait de qui il s’agissait avant même d’entendre la confirmation et aussitôt, son visage se fendit en un sourire d’autant plus doux. « Ça ne se refuse pas. »
Si l’idée d’en avoir personnellement ne risquait pas de la tenter avant un sacré moment, la blondinette devait reconnaître avoir toujours eu un petit faible pour les plus jeunes – à tel point que devoir accueillir un nouveau venu de vingt ans son cadet dans la famille ne la dérangeait pas le moins du monde. Peut-être aurait-elle l’occasion de pouvoir s’occuper de lui comme elle aurait parfois aimé pouvoir le faire avec Tommen – sans en avoir réellement l’occasion à cause de leurs positions d’antan.
« Ça fait plaisir de te voir visiblement aussi épanouie. Et de savoir que cette fois, tu auras réellement un allié dans ta parentalité. »
Pando
Invité
Mer 28 Sep 2022 - 20:25
Hear us roar
feat. Myrcella
« Tout sera différent », confirme Cersei avec assurance quand sa fille verbalise l’espoir qui est le sien de voir les choses changer dans ce monde.
Pour certaines, elles ne changent pas, ne changeront probablement jamais. Comme cette cruauté si ancrée dans la nature humaine, dont elle est loin d’être exempte – c’est même tout l’inverse – et dont elle veut protéger coûte que coûte sa progéniture, réussissant où elle avait échoué dans son autre vie. Oui, tout serait différent, ici, car en ce nouveau monde, l’échec n’est pas permis. Ici, ses enfants pourront vivre la vie qu’ils n’auraient jamais dû perdre, celle-là même qui leur avait été arrachée si impitoyablement (car oui, même si Cersei n’a pas encore retrouvé Tommen et Joffrey, le simple fait de pouvoir serrer Myrcella tout contre elle la convainc à présent du fait que ses fils ne peuvent être loin, et que leurs retrouvailles, pour son plus grand bonheur, sont à présent inévitables). Ici, il n’y a plus de guerre, mais il peut en revanche y avoir des représailles, et l’insatiable soif de pouvoir de Cersei Lannister, qui a corrompu de puis bien longtemps un cœur qui ne trouve de pureté que dans l’amour qu’elle porte à ses enfants, risque fort de leur prêter préjudice à tous. Elle refuse de l’entendre de cette oreille, pourtant. Lionne féroce, elle est prête à se battre pour défendre les intérêts des siens, et ce quoi qu’il advienne.
Un fin sourire se dépose sur le visage de Cersei à la réponse de Myrcella, dans lequel elle retrouve tout de cette enfant tant chérie et perdue si tôt. Entre les lignes, elle lit l’opportunité de rattraper le temps perdu, et la possibilité de savourer enfin le plaisir simple et nécessaire d’être en famille. Ce qui aurait dû être simple, être logique, mais n’avait en fin de compte jamais réellement pu l’être. C’est pour cette raison qu’elle a tant à cœur de lui présenter ce frère qui dans leur autre vie n’aurait guère eu l’occasion de naître. Le sourire de Myrcella vaut tout l’or du monde pour Cersei, d’une douceur qu’elle sera probablement toujours incapable d’afficher pour sa part. La facilité avec laquelle elle accepte le nouveau rôle de son père légitime dans sa vie, cette manière qu’elle a d’accepter ce qu’aucuns avaient qualifié d’inacceptable avec une douceur et une indulgence rassurantes font plus de bien à l’ancienne reine qu’elle ne l’aurait soupçonné.
« Et moi, je suis heureuse que tu puisses enfin connaître ton père pour ce qu’il est », répond-t-elle quand Myrcella affirme être ravie de la voir plus épanouie qu’elle ne l’avait probablement jamais été autrefois. C’est très probablement le cas, même si ses anciens démons ont la vie dure, et que Cersei serait bien incapable de les mettre de côté.
D’un geste, elle invite Myrcella à la suivre jusqu’à la chambre de Tywald, occupé à jouer dans un petit parc prévu à cette attention. Il dévisage la nouvelle venue avec ses grands yeux ronds, dont la couleur, de même que celle de ses cheveux, trahit d’office son affiliation aux Lannister.
« Tywald, je te présente Myrcella, ta grande sœur. »
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Tyrell Wellick
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Elle l’espère. Ô combien elle peut espérer que ce monde leur soit plus favorable que le dernier dans lequel ils avaient vécu. L’idée de pouvoir former une belle et grande famille lui semble peut-être un peu trop idyllique que pour réussir à complètement y croire ; d’autant plus qu’à son âge et avec les habitudes qu’elle avait prises, elle a désormais sa propre vie d’adulte à gérer en supplément de ses études et elle se doute en connaissant le côté mère lionne de Cersei que cette dernière ne serait probablement pas ravie de la savoir en soirée au beau milieu d’inconnus aussi régulièrement. Probablement y aurait-il certains aspects de sa vie qu’elle ferait mieux de garder pour elle autant que possible.
« Et moi dont. J’espère au moins que ce ne sera pas trop dur pour lui, si on finit par tous se retrouver… Passer de l’oncle distant au père d’une famille nombreuse composée d’un bambin et de trois jeunes adultes risque de ne pas être évident. »
Tout comme rencontrer son nouveau petit-frère lorsqu’on a soi-même une vingtaine d’années et qu’on ne pensait même pas pouvoir revoir sa famille un jour il y a encore seulement quelques lunes était une expérience étrange mais… finalement pas aussi déplaisante qu’on ne pourrait le croire. Il fallait bien admettre que la bouille particulièrement attendrissante du dénommé Tybalt jouait probablement beaucoup en sa faveur également, cela étant dit.
« Il ressemble beaucoup à Tommen lorsqu’il était petit. Ou en tout cas… ce dont je me souviens de lui à cette époque. »
Un sourire tendre reste présent sur les lèvres de la jeune fille alors qu’elle se penche pour tendre son index en direction du bébé afin de venir caresser l’une de ses joues rebondies. C’était quand même particulièrement mignon à cet âge et son air surpris ne le rendait que plus attendrissant encore aux yeux de sa sœur. Ce petit être représentait tellement d’espoir pour leur famille : une possibilité de lui offrir une vie bien meilleure que toutes celles qui leur avait été accordées par le passé et de réussir à véritablement le protéger en lui offrant un cadre de vie différent et peut-être plus sain, bien que toujours aussi atypique. Ici, ses parents pourraient passer pour un couple lambda qui élevait simplement leur enfant et c’était certainement tout ce dont ils avaient besoin pour se reconstruire, et aider le petit à trouver un équilibre au sein de sa propre vie.
« A qui ressemble-t-il le plus pour l’instant, en caractère ? »
Lui demande-t-elle tant pour apprendre à le connaître que pour essayer de s’ôter certaines craintes de la tête : bien qu’il n’en ait décidément pas encore l’allure, son aînée préférait pouvoir se préparer le plus tôt possible s’il montrait déjà des signes d’être un futur Joffrey en puissance – bien qu’elle ignore ce à quoi le concerné ressemblait lorsqu’il était encore affublé de couches culottes. Peut-être avait-il été un enfant adorable, aussi surprenant cela puisse-t-il être lorsqu’on savait ce qu’il était devenu au fil des années.
« Visiblement, je suis par contre condamnée à rester l'unique fille de toute cette fratrie… quelle misère. »
Plaisante-t-elle en sachant que sa mère ne pouvait que comprendre cette sensation même si ses relations avec Tyrion avaient toujours été pour le moins… conflictuelles.
Pando
Invité
Sam 22 Oct 2022 - 12:26
Hear us roar
feat. Myrcella
« Je crois que ton père n’a jamais rien voulu davantage, tu sais », répond Cersei quand Myrcella observe qu’il ne sera probablement pas simple pour Jaime de passer d’un rôle à l’autre, lui qui avait été contraint par les circonstances à jouer un rôle différent de celui qu’il aurait voulu, celui de l’oncle distant, rien d’autre.
Mais Jaime n’a jamais voulu de ce rôle, s’il est une certitude que Cersei peut affirmer en l’absence du principal concerné, c’est bien celle-ci. L’un des plus grands regrets de Jaime aura probablement été de ne pouvoir avoir été un père pour ses propres enfants, et sans doute également de n’avoir jamais été un mari pour la seule femme qu’il ait jamais aimé. Ce nouveau monde leur offre de corriger le tir, et Jaime ne pourrait en être que ravi – même si Cersei n’ignore pas les sentiments contrastés que lui inspire la perspective de retrouver Joffrey (alors qu’elle-même ne saurait concevoir à présent de ne plus jamais le revoir). Bien sûr, ce tableau idyllique, une fois mis en œuvre, a de fortes chances de révéler certaines failles, mais peu importe, pour l’heure, Cersei décide de se satisfaire de ce qu’elle constate, de l’avantage qu’elle parvient à posséder, un avantage réconfortant, et conforté encore par l’absence de jugement de la voix de sa fille quand il est question de son père, de son oncle, de la relation adultérine et incestueuse de laquelle elle est issue.
C’est pour elle un spectacle émouvant, même si son visage de marbre n’en dévoile pas grand-chose, que de voir enfin Myrcella interagir avec son petit frère. Elle n’aurait pas cru assister à cela un jour… Ses enfants sont en vie, et ensemble. Ce pied-de-nez au destin lui confère un sentiment de toute-puissance qu’elle apprécie tout particulièrement. Elle a su s’opposer au sort lui-même, à la destinée tragique qui devait être la sienne en étant celle de ses enfants. Myrcella a tout à fait raison de le souligner – Tywald ressemble beaucoup à Tommen au même âge. Mais Tommen lui-même ressemblait beaucoup à Joffrey également, en réalité.
« Il ressemble beaucoup à Jaime », admet Cersei, presque à contrecoeur, quand Myrcella lui demande auquel de ses deux parents le dernier-né de la famille ressemble le plus. Ce constat devrait être rassurant pour n’importe quel Lannister, y compris pour Cersei elle-même, d’ailleurs, quand bien même elle ne serait pas nécessairement de cet avis pour sa part. « Mais il a hérité de mon intelligence, ça ne fait aucun doute », ajoute-t-elle avec un sourire complice à l’adresse de sa fille. « Je ne voudrais pas qu’une autre fille te fasse concurrence, Myrcella, dis-toi qu’il n’y a pas plus précieuse et unique que toi », répond-elle tendrement à l’adresse de sa fille alors que cette dernière constate qu’elle est condamnée à rester l’unique fille de sa fratrie. « Je n’aurais pas voulu avoir de sœur, en ce qui me concerne », constate-t-elle en songeant qu’elle n’est pas forcément l’exemple à suivre, elle qui a beaucoup trop aimé l’un de ses frères et bien trop détesté le second.
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« Je sais d’avance qu’il s’en sortira très bien. »
Parce que pour le peu qu’elle en a vu, Myrcella peut déjà en attester. À condition que l’occasion lui soit finalement donnée, Jaime serait certainement un excellent père – celui qu’il avait probablement toujours été appelé à être si les circonstances avaient été différentes. Ce qu’elle craignait en revanche, c’était que ses frères ne réagissent pas de la même façon qu’elle lorsqu’ils sauraient la vérité. Tommen avait toujours été particulièrement sensible et il pourrait, selon elle, être le genre de personnes qui remettrait toute son existence en question en réalisant qu’il n’était pas issu des parents dont il pensait l’être. Quant à Joffrey… y avait-il vraiment besoin de développer à son sujet ? L’ouverture d’esprit n’avait jamais été son fort et à moins qu’un véritable arc de rédemption se soit ouvert à lui dans ce monde, ce dont elle doutait sérieusement car elle le considérait depuis bien longtemps comme une cause perdue, la blonde n’envisageait aucun scénario où ce genre de révélation se passerait bien avec lui dans les parages.
La jeune fille n’a pas l’habitude d’interagir avec des enfants aussi jeunes et ça se voit probablement dans ses gestes un peu gauches et manquant de spontanéité : s’il y a bien une chose qu’elle ne tient pas à risquer lors de sa première rencontre avec ce nouveau petit-être ayant agrandi la famille, c’est de lui faire mal. Probablement est-ce la raison pour laquelle elle décide de garder tout de même quelque peu ses distances, ne prenant pas le risque de le porter et de le transformer en véritable alarme s’il y ressentait un inconfort quelconque.
Bien qu’elle n’en laisse rien paraître, une vague de soulagement la traverse tout de même lorsque sa mère déclare que Tywald ressemble davantage à leur père pour l’instant. L’amour qu’elle porte à la lionne est incommensurable, au point où sa fille est convaincue d’être capable de lui pardonner toutes les fautes qu’elle ait pu commettre au cours de sa vie sans pour autant les oublier mais elle n’est définitivement pas certaine de réussir à en faire autant avec un frère. N’a-t-elle pas déjà échoué dans ce domaine avec Joffrey autrefois, après tout ? Un léger rire lui répond tout de même lorsqu’elle fait référence à son intelligence, l’une des qualités qu’elle ne pourra décidément jamais lui ôter.
« Il est vrai que sous cet angle… »
Pourtant, plus d’une fois elle s’est demandée ce que ça aurait pu être d’avoir une sœur, celle que tous ceux ayant fait l’expérience lui avaient décrit comme étant à la fois une confidente et une meilleure amie. De ses yeux, elle avait pu le constater lors de son voyage à Dorne : les Aspics des sables restaient toujours particulièrement liées en dépit des nombreux conflits qui pouvaient éclater au sein de leur fratrie qui tournaient bien souvent à l’affrontement physique. Souvent, ça restait plus impressionnant qu’autre chose et gare à quiconque d’extérieur aurait souhaité s’en mêler.
« J’ai longtemps espéré en avoir une, je dois bien le reconnaître. Puis j’ai fait la connaissance des sœurs Stark et je me suis dit en voyant la plus jeune que ce n’était finalement pas si mal d’être entourée de garçons. »
Quoi qu’Arya n’était de toute façon pas vraiment le stéréotype de la Lady qu’on pouvait attendre et que Myrcella restait convaincue que ses parents n’auraient pas réellement pu produire ce genre d’enfants – ce genre de sauvageries était réservé aux Nordiens. Peut-être avait-elle fini par s’assagir au fil des années, même si la Lannister en doutait sérieusement. Ce genre de tempéraments ne s’amenuisait probablement jamais. Relevant finalement les yeux vers sa mère, ce fut en croisant à nouveau son regard qu’elle réalisait à quel point elle pouvait avoir un tas de questions à lui poser. Ça faisait tellement d’années qu’elle ne l’avait plus vue, tant de choses étaient arrivées avant même qu’elles n’atterrissent dans ce monde sans qu’elles n’aient l’occasion de se revoir… ça en était presque un peu grisant.
« Il y a tellement de sujets qu’on devrait aborder que je ne sais même pas avec lequel ce serait le plus opportun de débuter… » Admit-elle, réfléchissant quelques secondes supplémentaires avant d’opter pour ce qui les concernait certainement le plus à l’heure actuelle : cet endroit. « Comment est-ce que ça s’est passé pour toi, l’arrivée ici ? Je me rappelle juste… de la vie qui me quittait et de m’être réveillée ici alors que je pensais que tout était fini. Mais toi… comment est-ce que ça s’est passé ? »
Pando
Invité
Ven 11 Nov 2022 - 12:43
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feat. Myrcella
C’est à rebours, mais pas trop tard, que Jaime a pu s’approprier le titre de père, le droit d’être qui il a toujours voulu être pour ses enfants. Bien sûr, au fond d’elle, Cersei garde à l’esprit la pensée que tout pourrait bien s’arrêter tôt ou tard, d’un jour à l’autre, plus ou moins brusquement, que leurs ennemis pourraient se servir de leur secret contre eux, laisser entendre à tous que Jaime et Cersei Lannister n’étaient pas mari et femme, comme ils se plaisent à l’affirmer dans ce nouveau monde, mais bel et bien frère et sœur…. Les répercussions seraient désastreuses autant pour leur carrière, pour leur réputation, que pour l’avenir de leurs enfants, à commencer par Tywald, trop petit pour comprendre, trop petit pour évoluer ailleurs que dans leur giron. Oui, au fond, Cersei songe souvent au fait que Jaime peut afficher son rôle de père « pour l’instant », mais que cela changera peut-être tôt ou tard. Elle palliera à cette éventualité si elle doit se présenter, mais elle préférerait ne pas en avoir le besoin, en vérité. Elle choisit de mettre ces considérations de côté pour se concentrer sur Myrcella, Myrcella dont elle ne se lasse pas de constater le charme et l’intelligence. Sa fille est devenue précisément tout ce que l’ancienne reine de Westeros aurait voulu qu’elle soit. Et elle espère de tout cœur que cela ne changera jamais.
Oui, au fond, n’avoir eu qu’une seule fille contre trois fils ne dérange pas tant que cela Cersei, cela rend Myrcella plus unique encore. Certes, peut-être que sa fille aurait voulu avoir une petite sœur à choyer, qui sait, et peut-être que Cersei elle-même aurait eu plaisir à élever une nouvelle fille aux cheveux blonds comme les blés. Cersei n’avait jamais caressé l’envie d’avoir de petite sœur, mais la vérité, c’est que sa relation avec son frère jumeau avait été dès l’origine si forte et si fusionnelle qu’elle ne laissait pas sa place à une tierce personne… Elle blâmait Tyrion pour mille autres raisons que celle-ci, mais n’eut-il pas été difforme selon ses termes, n’eut-il pas eu raison de leur pauvre mère, qu’elle aurait probablement trouvé d’autres raisons de le mépriser. Myrcella admet qu’elle aurait aimé avoir une petite sœur. Au moment d’entendre être évoquées Arya et Sansa Stark, une légère grimace déforme la commissure des lèvres de Cersei, mais elle disparaît bien vite quand Myrcella admet finalement que l’exemple de ces deux sœurs ne l’a pas particulièrement convaincue en fin de compte.
Myrcella recentre le sujet, et elle a tout à fait raison. Elles ont beaucoup de choses à se dire, à toutes les deux… autant sur les événements qui ont suivi la mort de Myrcella que sur ce qu’est sa vie ici. Sur le premier point, Cersei n’est pas certaine de vouloir se montrer très bavarde, elle laissera à Jaime le soin de compléter l’histoire s’il le souhaite, mais sur le second point, elle peut probablement se montrer plus bavarde… encore que…
« J’aimerais t’apprendre une autre histoire, mais il en a été de même pour moi. Pour ton père également. Je pensais ne jamais me réveiller, et j’ai ouvert les yeux ici. » Elle marque une pause. « Ma seule satisfaction dans le fait d’avoir trouvé la mort est de m’être convaincue qu’ici, je pourrai vous retrouver, toi et tes frères. Alors quelque part, tout est peut-être pour le mieux. »
Ce qui ne retire définitivement rien à son profond désir de vengeance, envers Daenerys Targaryen tout particulièrement.
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Tyrell Wellick
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Entre celle dont ses parents étaient issus et la sienne, on ne pouvait pas prétendre que Myrcella ait vu beaucoup d’exemples de fratries harmonieuses et équilibrées au cours de sa vie. L’amour entre Cersei et Jaime n’avait pas grand chose de fraternel et celui qu’elle portait à Tommen n’effaçait pas l’abhorration vouée à Joffrey. Par conséquent, la blonde ne pouvait qu’espérer partir sur de meilleures bases avec le petit blond se trouvant en face d’elle. De prime abord, la perspective d’être d’ici quelques années la grande sœur qui devrait couvrir ses arrières lorsqu’il ferait des bêtises susceptibles avait quelque chose de particulièrement attirant ; surtout avec les possibilités qui leur étaient offertes dans ce monde. Bien qu’ayant toujours été une enfant particulièrement sage et loin de se considérer comme une dévergondée encore aujourd’hui, Myrcella était pourtant convaincue que les tentations de cette époque l’auraient pourtant bien plus volontiers faite céder à certaines attitudes que celle où elle avait vécu toute sa jeunesse.
Un sourire désolé étire les lèvres de la blonde lorsque cette dernière apprend plus officiellement le précédent décès de ceux lui ayant donné la vie : bien que ça ne la surprenne pas, on ne pouvait pas dire pour autant qu’il s’agisse d’une nouvelle la réjouissant. Aussi, elle préfère ne pas insister sur le sujet en rebondissant sur un autre aspect de leur vie d’antan alors que l’une de ses mains vient prendre l’un des jouets éparpillés dans le parc du garçonnet pour le tendre à ce dernier après avoir attiré son attention.
« Tu as déjà revu ici d’autres personnes venant de Westeros ? »
Ça pouvait toujours être bon à savoir - d’autant plus qu’étant donné le nombre non négligeable d’ennemis qu’ils avaient autrefois, il devrait forcément y en avoir certains qui voudraient réclamer vengeance dans ce monde également s’ils en avaient l’occasion. Et bien qu’ici les exécutions publiques n’étaient plus vraiment à l’ordre du jour, ils ne possédaient pas les immenses murs de leur forteresse combinés à une armée leur étant dévouée pour couvrir leurs arrières si qui que ce soit décidait de s’en prendre à eux.
« Peut-être, oui. Cette mésaventure pourrait en fin de compte nous être bénéfique, au moins ici nous pouvons être une vraie famille sans encourir les mêmes risques que là-bas. »
Enfin, bien qu’ils ne risquent probablement pas une décapitation sur la place publique ici, la réputation semblait tenir une place toujours aussi importante ici. Aussi, elle se doutait aisément que les jumeaux n’avaient pas été se vanter du lien qui les unissait ici bas, surtout en tenant compte de leurs fonctions.
« Alors comme ça… juge et avocat, hein ? »
La taquine-t-elle d’ailleurs à ce sujet, se disant qu’ils ne se changeraient donc jamais : peu importe l’époque, ils arrivaient à trouver des places influentes. C’était quelque chose qu’elle n’avait décidément pas hérité d’eux, préférant largement se retrouver à un poste avec des responsabilités « réduites » où ses agissements seraient bien moins épiés.
Pando
Invité
Jeu 5 Jan 2023 - 20:35
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feat. Myrcella
« Certaines », répond évasivement Cersei quand sa fille lui demande si elle a revu ici d’autres personnes venues de Westeros. « Aucune qui m’importe réellement », ajoute-t-elle, catégorique, désireuse de ne pas se répandre en détails auprès de sa fille.
Myrcella n’a nul besoin d’être mise au courant des profonds désirs de vengeance de sa mère, qu’elle ne devine probablement que trop bien quoi qu’il en soit, sans que l’ancienne reine n’ait besoin de dire le moindre mot. Ces rencontres ont été étrangement cordiales pour la plupart, mais en surface seulement. Cersei ronge son frein, mais tôt ou tard, elle entend bien obtenir sa revanche sur tous ceux qui auront eu l’audace de s’en prendre à sa famille, de compromettre son règne, de ternir sa réputations… Et dieu sait qu’ils sont nombreux. Myrcella doit être préservée de ses manigances pour ne pas en être – à nouveau – la victime, Cersei est convaincue de cela. Alors elle en dira le moins possible, tout en attendant de la part de sa fille que cette dernière lui en dise le plus possible, afin de s’assurer autant de sa sincérité que de sa sécurité.
« Et toi ? »
De tout cœur, Cersei espère que Myrcella aura été préservée de telles rencontres. Elle et son père suffisaient largement. Quiconque d’autre, issu de leur passé, ferait le choix de l’approcher ou de la fréquenter trop assidument devrait s’attendre à voir la lionne sortir les griffes. Sa situation et ses décisions passées la poussent naturellement à se défier de tout un chacun. A vrai dire, si elle n’écoutait que son instinct (faisons mine que c’est de l’instinct maternel), Cersei confinerait probablement sa fille dans une pièce close afin de s’assurer que plus personne, jamais, ne la prenne à elle.
Ce monde leur offre une nouvelle chance, c’est un fait, mais Cersei a conscience du fait que cette chance est ce qu’il y a de plus fragile, et qu’elle doit préserver leurs vies, par le passé cruellement ôtées, avec la plus grande prudence, et la plus totale vigilance. Cela ne l’empêche pas de vouloir profiter autant que possible de ces nouvelles opportunités. Comme Myrcella l’affirme si bien, si justement. Ici, ils peuvent être une famille. Ici, si Jaime et elle portent le même nom, c’est qu’ils se présentent aux yeux de tous comme mari et femme. Raison de plus de tenir à l’écart tous ceux qui pourraient être susceptibles de trahir leur secret.
« La justice en ce monde s’exerce d’une manière singulièrement différente », répond Cersei d’un ton détaché, mais avec un léger sourire en coin, quand sa fille évoque sa position dans cette ville. L’ancienne reine sait où elle veut en venir, bien sûr. Elle ne se serait probablement pas cantonnée à un rôle secondaire. « L’anonymat ne nous aurait protégé qu’un temps. Une position de pouvoir en revanche nous expose certes, mais nous favorise tout autant. » Elle sourit doucement. « Parle-moi de ta vie ici. Tu m’en as dit si peu. »
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Tyrell Wellick
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La façon de répondre de sa mère convainc rapidement Myrcella de ne pas insister davantage sur le sujet. Elle la connaît suffisamment pour se douter que la quantité d’ennemis que leur famille possédait déjà de son vivant n’avait pu qu’accroître à la suite du complot qui avait été organisé à son égard. Si elle était déjà une redoutable adversaire dans sa globalité, Cersei avait toujours eu une certaine propension à montrer l’étendue de son imagination sadique lorsque ses enfants rentraient dans l’équation. Et si elle-même n’avait rien ressenti d’autre qu’un sentiment de justice finalement rendue lorsque l’annonce de la mort de Joffrey était arrivée jusqu’à Dorne, la jeune lionne ne pouvait qu’imaginer sans grande peine la façon dont leur génitrice avait dû complètement perdre les pédales à la suite de cet événement. Probablement aurait-elle réussi sans grande difficulté à obtenir plusieurs chansons à la gloire des massacres qu’elle aurait militairement orchestrés si la chance d’être née homme lui avait été accordée.
« Aucune jusqu’à vous. » Et ce n’était pourtant pas plus mal. Si durant les premiers mois, la jeune femme avait espéré pouvoir retrouver Trystan dans cet univers tant par nostalgie mélancolique que pour avoir une discussion à cœur ouvert avec lui, cette envie avait également fini par lui passer. Remuer les événements du passé ne donnait jamais rien de bon et si elle l’avait autrefois sincèrement aimé, cette époque pouvait désormais être considérée comme révolue. Pas que la blonde ne le tienne responsable du complot familial dont ils avaient finalement tous deux été des dommages collatéraux, mais elle refusait catégoriquement de porter éternellement le deuil d’une relation vouée à l’échec. Pour leur bien-être respectif, il valait probablement mieux que leurs routes ne se recroisent jamais et bien que ça n’ait pas été une pensée particulièrement agréable, la Lannister avait fini par l’accepter.
« Oh, rien de particulièrement original. » Un léger rire franchit la barrière de ses lèvres, ses doigts venant replacer l’une de ses mèches de cheveux derrière son oreille avant de poursuivre. « J’ai commencé un cursus en lettres en arrivant ici même si je ne suis pas encore certaine de là où je voudrais l’emmener. Peut-être dans le journalisme, ou ce qu’il est censé être à l’origine. » Une grimace vient déformer ses traits, se sentant obligée d’élaborer sur ce dernier point. « La majorité passe son temps à poursuivre cette éternelle course à l’exclusivité quitte à déformer ou carrément inventer certains faits. Moi, ce qui m’intéresse, c’est l’investigation. » Assez ironique en ayant une famille aux premières loges des complots, d’ailleurs. Elle qui, dès qu’elle avait commencé à se renseigner sur les bases de ce métier, avait considéré que l’objectivité et la transparence étaient des valeurs clés de ce dernier sentait déjà que son impartialité risquait de rapidement en prendre un coup si elle se retrouvait à devoir traiter un sujet les touchant d’un peu trop près. « En dehors de ça… un petit job de serveuse tant pour réussir à me payer un loyer en dehors d’une simple chambre étudiante. Bon, ça reste petit et assez basique mais au moins, je ne dépends pas d’un couvre-feu et je n’ai pas de comptes à rendre à des inconnus avec lesquels j’aurai été forcée de cohabiter. » Et ce n’était pourtant pas faute d’avoir essayé ; elle qui adorait le contact humain et en avait même besoin pour réussir à conserver un semblant d’équilibre avait pourtant rapidement abandonné la perspective de vivre en colocation. « Et toi ? Tu arrives à trouver du temps pour toi malgré cette nouvelle vie particulièrement chargée ? »
Pando
Invité
Mer 8 Mar 2023 - 19:52
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feat. Myrcella
Cersei se sent soulagée d’entendre que Myrcella n’aura retrouvé aucun fantôme de son passé dans cette nouvelle vie. Peu importe l’identité de ces personnes, l’ancienne reine de Westeros aurait naturellement vu d’un mauvais œil leur présence auprès de sa fille, si lointaine aurait-elle pu être. Elle veut croire que sa fille ne lui ment pas, et elle s’en sent soulagée pour elle. Cersei est toute préparée à faire face à ses anciens ennemis fièrement, sans hésitation et la tête haute, mais elle ne veut certainement pas offrir l’opportunité à aucun de ces dits ennemis en s’en prenant à la prunelle de ses yeux. Elle a déjà bien trop souffert de leur perte douloureuse dans leur existence passée, pour rien au monde elle ne laissera un tel scénario se reproduire. En bonne mère lionne, elle veillera sur ses lionceaux comme elle n’a guère su le faire par le passé, et se le reprochera toujours.
Pour veiller au mieux sur Myrcella, elle devra surveiller son entourage, et se renseigner sur son quotidien. Si elle veut croire que sa fille ne lui fera aucun mystère, elle sait que c’est de son âge, et qu’elle doit par conséquent faire montre du plus de prudence possible. Myrcella lui apprend avoir poursuivi des études en lettres à l’université, sans réellement de conviction pour autant. Myrcella dans le journalisme ? C’est un territoire passionnant, utile et dangereux. Cersei ne donne pas son opinion sur la question – elle attend de s’en forger une, mais ses lèvres se pincent légèrement malgré tout. C’est au moment de l’entendre exprimer son envie de verser dans le journalisme d’investigation qu’elle se sent dans l’obligation de réagir.
« C’est un milieu fascinant, je n’en doute pas. Mais c’est aussi un milieu où l’on se fait beaucoup d’ennemis. »
Elle se contente de prononcer ces mots sans en dire davantage, mais elle est convaincue du fait que sa fille sera amplement capable de lire entre les lignes. Oui, Myrcella sera probablement une journaliste brillante – elle sera quoi qu’il en soit brillante, peu importe ses choix de carrière, mais elle risque également de s’exposer aux foudres de certains individus à l’écart desquels elle ferait mieux de se tenir.
« Ne te soucie plus de ton loyer, il est hors de question que ma fille se contente d’une simple chambre étudiante en… colocation. » Cersei grimace légèrement. « Ton père et moi pouvons t’offrir un logement autrement plus approprié, et tu n’auras rien à payer… car j’imagine qu’il est exclu que tu viennes vivre à la maison, n’est-ce pas ? » Cersei le sait, et elle ne poussera pas le vice jusqu’à obliger l’oisillon à revenir tout droit au nid, mais si elle n’écoutait que son instinct, elle l’enfermerait d’office dans une cage dorée, afin de s’assurer que rien ne lui arrive. Ce monde est dangereux, ce monde est hostile, autant que le précédent, et elle veut l’en protéger. « J’aimerais prétendre trouver davantage de temps pour moi ici, mais Tywald l’accapare en grande partie, quand je ne suis pas au travail. » Prendre soin de ses enfants importe néanmoins plus à ses yeux que prendre soin d’elle-même. Elle doit revenir sur ses erreurs. Tywald était sa chance de faire bien. De faire mieux. « Mais je ne changerais absolument rien. Encore moins maintenant que tu es là. »
Si ce n’est deux-trois choses. Sa soif de pouvoir est loin d’être étanchée, elle couve toujours sous la cendre et c’est probablement ce qui, ici comme dans leur ancienne vie, entraînera la perte de sa famille.
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Tyrell Wellick
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A la réflexion, l'ancienne princesse n'a strictement aucune idée de la façon dont elle réagirait si elle venait à recroiser certaines personnes ayant autrefois fait partie de sa vie. Si les retrouvailles avec Cersei et Jaime semblaient couler de source et les remplir de joie tous autant qu'ils soient, retrouver des membres de la famille Martell avait qui elle avait autrefois estimé entretenir une bonne relation aurait probablement eu une saveur toute autre. D'autres familles de Westeros seraient probablement amères d'entendre à nouveau le nom de Lannister raisonner à leurs oreilles, particulièrement les Stark. La mort de Joffrey et les circonstances particulièrement brumeuses de cette dernière avait certainement dû leur apporter un réconfort dont elle ne pouvait d'ailleurs pas les blâmer : elle-même en tant que soeur n'avait pas ressenti grand chose lorsque la nouvelle lui avait été apportée. Comment était-elle supposée regretter un frère auquel elle n'arrivait à trouver aucune qualité ? Simplement trouver le souvenir d'un moment positif passé avec lui demanderait certainement un effort surhumain.
Un simple sourire vint étirer ses lèvres à la réaction de sa mère concernant le milieu qu'elle avait choisi pour ses études. La lionne aurait presque pu se douter que ça n'aurait certainement pas fait l'unanimité, mais elle lui est presque reconnaissante de réussir à ne pas se montrer virulente. « N'est-ce-pas pratiquement un trait familial d'avoir un attrait pour les sujets à problèmes ? » Après tout, vu les voies choisies par Jaime et elle dans ce monde également, on ne pouvait pas prétendre que leur quotidien devait être de tout repos ici non plus. La justice était probablement le milieu où il était le plus facile de se faire des ennemis - et pas n'importe lesquels. Généralement, les personnes ayant affaire à eu devaient certainement conserver quelques griefs à leur égard ; surtout en connaissant la nature impitoyable de Cersei.
Après ces quatre dernières années passées à vivre selon ses propres règles - exception faites de celles à peu près inhérentes à toute colocation, Myrcella ne se serait effectivement pas vue revenir vivre auprès des siens à temps plein. La joie de les retrouver était considérable, bien évidemment, mais le temps passé à Dorne lui avait de toute évidence appris à vivre d'une façon complètement différente de celle à laquelle elle était habituée à l'époque où elle résidait encore à Port-Réal. Un mode de vie beaucoup moins stressant, en apparences bien éloigné de toutes les manigances pouvant avoir lieu au sein de la capitale. Un lieu qui, autrefois, aurait presque pu être considéré comme idyllique au point où la façon dont elle s'était retrouvée intégrée à leur famille l'avait aidée à faire plus aisément le deuil de la sienne. Là-bas, elle avait apprit à devenir plus indépendante - et probablement retourner sous le joug de l'autorité parentale, particulièrement maternelle, pourrait aisément faire naître pas mal de conflits. « Ce serait probablement plus sage d'éviter, effectivement. » Approuva-t-elle donc sans grande hésitation la question de sa génitrice. D'autant plus que si la présence d'un petit frère si jeune la ravissait le temps de ses visites, la jeune femme n'était pas particulièrement sûre qu'elle parviendrait à s'acclimater facilement aux inconvénients de vivre avec un bambin ; sans parler du fait que ses parents avaient enfin la possibilité de vivre tous les deux et avaient déjà dû créer bon nombre d'automatismes où elle n'aurait rationnellement pas vraiment sa place. « Mais je ne veux pas non plus avoir l'air d'abuser. Sincèrement, ça paraît particulièrement peu glorieux mais j'ai su me débrouiller pour avoir tout ce dont j'avais besoin ici également, tu sais. »
Savoir qu'elle ne trouve pas beaucoup de temps pour elle même dans ce monde force la plus jeune à afficher une légère moue. Avec le nombre de divertissements, souvent moins sadiques et sanglants que ceux de leur monde originel, que cet endroit pouvait leur procurer, elle trouvait même ça presque triste. « On devrait pourtant se faire des après-midis entre filles de temps en temps. Tu sais, pour rattraper le temps perdu. » Parce que que si elle lui disait que c'était principalement pour la faire un peu sortir de chez elle, la lionne aurait probablement eu plus de mal à accepter cette proposition. Soumis de la sorte, en revanche... « Et si ça peut vous aider lorsque la baby-sitter n'est pas disponible, je pourrai toujours me libérer du temps pour le garder si vous voulez passer des soirées juste tous les deux également. »
Pando
Invité
Sam 3 Juin 2023 - 9:46
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Un sourire indulgent se dépose sur les lèvres de Cersei quand, à très juste titre, Myrcella lui fait remarquer que oui, c’est certainement un trait familier que d’être attiré, d’une certaine manière par les sujets à problèmes. Cersei voudrait ajouter que ce n’est jamais que parce qu’ils savent pertinemment qu’ils sauront surmonter ces divers problèmes. L’on n’obtient rien en s’épargnant tout obstacle, il faut, bien au contraire, les dépasser afin de se hisser au plus haut de l’échelle que l’on choisit de gravir, qu’importe qu’elle soit politique ou sociale, du moment que l’on sait arriver au sommet. Elle ne répond rien à ce sujet, mais son sourire en dit long, et bien assez pour que sa fille ne puisse avoir aucun doute quant au fond de sa pensée. Quoi qu’il en soit, d’ailleurs, Cersei veut croire que cette pensée est assez transparente à sa fille, qui a eu bien assez d’occasions et d’opportunité de voir sa génitrice à l’œuvre pour savoir très précisément à quoi s’en tenir.
Cersei reste aussi neutre que possible quand Myrcella admet qu’il serait plus sage pour elle d’éviter de revenir vivre auprès de ses parents. Ce n’est pas une surprise, c’est même dans la suite logique des choses est Cersei doit, quelque part, louer les velléités d’indépendance de sa très chère progéniture, mais une part d’elle aurait voulu que sa fille veuille revenir auprès du cocon familial… Après avoir été si cruellement privée de ses enfants, Cersei voudrait pouvoir garder ces derniers sous son aile dangereusement protectrice pour toujours… mais bien sûr, il est des impossibilités qu’il faut savoir accepter et constater, dans l’espoir de mieux les dépasser.
« Je ne doute pas que tu aies parfaitement su te débrouiller, Myrcella », répond Cersei avec orgueil, fière et ravie que la jeune femme ait su se prendre en mains par ses propres moyens. « Mais quel genre de mère serais-je si je ne t’apportais aucune forme de soutien financier ? Ne discute même pas, c’est déjà décidé. » A plus forte raison que la réputation de sa fille est de celles dont elle doit veiller autant que la sienne propre, il est hors de question que l’ancienne princesse s’arrange avec des bouts de ficelles alors qu’elle mérite, bien au contraire, tout ce qu’il peut y avoir de meilleur. Myrcella mérite le monde, et c’est bien le monde que Cersei entend lui offrir. « Ton père sera d’accord avec moi », ajoute-t-elle comme pour contredire un argument que sa fille n’avait pourtant pas avancé.
Pour ce qui est de se faire des « après-midis entre filles » et de rattraper le temps perdu, Cersei serait la dernière à refuser. Elle a le sentiment d’avoir tant perdu, elle a l’impression douloureuse d’être passée à côté de la vie de sa fille… Elle veut se rattraper. A sa manière, à son échelle… si cela peut vraiment être suffisant.
« Tu es un ange, Myrcella », remarque Cersei avec la plus grande douceur, tout en caressant lentement ses cheveux. « Je rattraperai le temps qui nous a été volé de toutes les manières possibles, je te le promets. Je te rendrai le temps et l’attention dont l’on t’a si injustement privée. »
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Le journalisme ne paraissait peut-être pas d'emblée être une voie faite pour la jeune lionne : généralement, elle était davantage de ceux qui se tenaient à l'écart des conflits et observaient à distance plutôt que d'activement y participer en remettant de l'huile sur le feu. Pourtant, dès qu'elle eut découvert cette orientation une fois arrivée dans ce monde, celle-ci avait réussi à attirer son attention. Ayant hélas hérité de la curiosité presque maladive de certains membres de la famille, l'idée d'être constamment informée de ce qu'il se passait partout dans le monde l'entourant s'était vite imposée comme étant l'un de ses objectifs principaux. Son ego devait certainement y avoir une part de responsabilité également : bien qu'elle préférait elle-même y considérer un immuable optimisme, l'éternelle prétention des Lannister coulait bien suffisamment dans ses veines que pour l'aider à s'auto-convaincre que sa seule vision des choses serait suffisante à faire changer les choses dans le milieu une fois qu'elle aurait l'occasion d'y exercer.
Bien qu'elle tentait de la percer à jour en gardant les yeux résolument dardés sur le visage de sa génitrice, Myrcella ne parvenait pas à réellement déchiffrer ce que cette dernière pensait de son approbation à ne pas regagner le domicile familial. Oh, elle aurait probablement pu s'y acclimater si elle y avait été contrainte : les professions respectives de ses parents lui donneraient bien assez l'occasion d'avoir du temps pour elle si elle en souhaitait. Néanmoins, cela ne lui semblait pas être l'idée la plus intelligente si la famille souhaitait réellement rester en bons termes. Tôt ou tard, des conflits finiraient évidemment par éclater ; les tempéraments présents au sein de la maisonnée s'entrechoqueraient et elle regretterait. Même en les adorant de tout son cœur, son âge et les expériences de la vie qu'elle avait pu vivre sans qu'ils ne soient réellement présents l'avaient forgée à savoir se débrouiller seule et à n'espérer ne dépendre que d'elle-même dans la mesure du possible.
La perspective de se reposer d'ailleurs financièrement de quelqu'un à nouveau la fit d'ailleurs grimacer quelque peu, bien qu'elle sache déjà que ce serait un point non négociable. « Une mère qui a simplement des enfants qui ont grandi à l'exception d'un petit qui a encore pleinement besoin de tout ça ? » Essaya-t-elle pourtant une dernière fois de la raisonner sans pour autant réussir à dissimuler complètement le demi-sourire venu s'installer sur ses lèvres, s'avouant d'ores et déjà vaincue. Elle connaissait bien trop sa mère que pour estimer avoir une quelconque chance face à elle dans une joute verbale ou dans une situation mettant en compétition leur entêtement respectif et où l'issue semblait presque couler de source. Son expression se fit presque directement plus moqueuse lorsque Jaime fut utilisé comme second argument de poids, l'étudiante se contentant de hausser les épaules. « Aurait-il de toute façon vraiment le choix ? » Dans le couple qu'ils formaient, elle n'avait aucun mal à se douter que Cersei était celle portant la culotte ; peu importe la personne se trouvant face à elle, c'est de toute façon toujours elle qui finissait par diriger.
Forcément, sa fille ne résista toutefois pas à l'envie de se rattraper en lui proposant sa présence d'une des manières où elle était certaine de pouvoir l'honorer : en planifiant des après-midis en tête-à-tête pour faire le point régulièrement sur les changements au sein de la vie de l'autre. Tout ça en admettant qu'elle ne recevrait déjà pas une quantité astronomique de messages de sa part pour s'assurer régulièrement que tout allait bien lorsque rien de spécial ne lui serait arrivé depuis leur dernière entrevue. Probablement un peu trop optimiste de sa part. Elle ne pourrait pourtant pas s'en soucier moins actuellement, ses yeux se fermant à nouveau brièvement lorsqu'elle profita de la réconfortante caresse maternelle au niveau de ses cheveux. « Je n'ai jamais eu aucun doute sur la question. » Lui assura t-elle d'ailleurs, convaincue que s'il y avait bien une personne apte à y parvenir, c'était bien sa mère. Et c'est d'ailleurs dans ce genre de moments qu'elle se rend compte qu'en dépit de toutes ses erreurs et de tous ses défauts, elle ne l'échangerait pour absolument rien au monde - et qu'elle revivrait probablement tous les déboires qu'elle a pu subir jusqu'ici si ça lui assurait de pouvoir un jour retrouver la chaleur familière et consolatrice de ses bras.
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