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Tu te souviens des nénuphars ? ⊹ Bellamy

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Octavia Blake

Octavia Blake

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▿ Ton univers : The 100
▿ Date de naissance : 26/06/1997
▿ Age : 27
▿ Métier : Ancienne Barmaid, désormais sans emploi.
▿ Quartier : La campagne, elle rettape une vieille ferme avec Clarke Griffin.
▿ Côté cœur : Célibataire
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Christmastown.
▿ Avatar : Marie Avgeropoulos
▿ Copyright : sigyn (avatar) & tumblr (gifs)
▿ Disponibilités rp : Disponible (Claire ⊹ Jasmine ⊹ Elizabeth ⊹ Clarke)
▿ Autre(s) compte(s) : Mary ⊹ Clara ⊹ Belle ⊹ Camille ⊹ Sabrina ⊹ Elsa ⊹ Lara ⊹ Elena ⊹ Sherry ⊹ Louise ⊹ Enola ⊹ Rose ⊹ Peach ⊹ North ⊹ Mary C. ⊹ Dalia ⊹ Mina
▿ Messages : 403
▿ Points : 1182
▿ Date d'inscription : 15/04/2020
▿ Notes : RPS EN COURS

Claire
Jasmine
Elizabeth
Clarke

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Ven 18 Mar - 3:23


Octavia n’avait pas revu son frère depuis cette nuit. Elle voulait lui pardonner, mais pour cela, elle avait besoin de prendre ses distances. Besoin d’accepter l’idée de ne plus voir Lincoln. Besoin d’accepter de vivre avec l’idée que son frère l’en avait privé. Après cette nuit, O’ était persuadée de lui avoir déjà pardonné, en partie du moins. Sauf que les choses n’étaient pas aussi simples. Bien évidemment, sa colère était moins importante quand elle pensait à lui, mais elle était toujours présente. Et elle le savait, elle n’avait pas le droit de retourner le voir. Pas avant d’en être vraiment capable. D’en avoir vraiment envie. Même si elle avait eu envie d’aller le voir des milliers de fois depuis qu’elle l’avait laissé à l’hôpital, mais elle avait su se montrer forte et s’en empêcher. Plusieurs fois, elle avait ouvert la porte de son appartement, bien décidée à aller le voir. Puis elle l’avait refermé presque aussitôt en se disant que ce n’était pas le bon moment. Pourtant, après ce qu’il s’était passé, elle mourrait d’envie d’être à ses côtés. Elle voulait savoir s’il allait bien, si ses blessures guérissaient correctement. Elle avait besoin de le voir, de l’entendre, de le prendre dans les bras… Ne pas pouvoir le faire était une véritable torture, surtout quand elle n’allait pas bien et qu’elle avait envie de l’avoir à ses côtés. Seulement, elle ne pouvait pas.

Sauf que cette fois, les choses étaient différentes. N’ayant pas envie d’aller se coucher, la brune avait passé toute la nuit devant la télé, à regarder des tas de programmes qu’elle n’écoutait pas vraiment. Une bière dans une main, des sucreries dans l’autre, O’ avait simplement envie de ne pas penser, s’occupant l’esprit autrement. Au début, ça ne fonctionnait pas vraiment. Son esprit avait toujours tendance à penser à Bellamy ou au bunker, car elle y pensait encore trop souvent, n’arrivant toujours pas à se le pardonner entièrement. Mais, elle devait bien l’avouer, après plusieurs heures devant la télé, elle avait fini par ne plus penser. Ça n’avait pas duré longtemps, quelques minutes tout au plus, mais c’était sans doute mieux que rien. Un bref instant de paix, avant de laisser de nouveau place à son esprit torturé. Sauf que cette fois-ci, au milieu de ses pensées, elle avait remarqué quelque chose de nouveau. Quelque chose qu’elle n’avait encore jamais vu auparavant. Tout à coup, c’était comme s’il n’y avait plus rien autour d’elle. La télé n’émettait plus aucun son, O’ n’était plus assise sur le canapé, elle n’était plus dans son salon… Et surtout, elle n’était plus seule. Bellamy. Bellamy était à ses côtés. Pour la première fois, son frère faisait réellement partie de l’un de ses souvenirs. Il n’avait plus rien d’une ombre ou d’une voix, il était bel et bien là, assis à quelques centimètres d’elle. Le souvenir était très bref, quelques secondes, tout au plus, mais qu’importe puisqu’elle venait de se souvenir de lui. En revenant à la réalité, la brune avait remarqué qu’elle était en train de sourire. Simplement parce que, même si elle s’était reconnue en Blodreina, elle parlait à Bellamy, d’un souvenir de leur enfance. Un souvenir qui montrait à quel point ils étaient proches tous les deux, à quel point Bellamy était prêt à tout pour sa petite sœur, depuis déjà bien longtemps. Et puis cela pouvait paraître idiot, mais l’autre jour, au centre commercial, Bell lui avait dit qu’elle se souviendrait de l’histoire de sa cicatrice seulement si ça avait de l’importance pour elle, si ça comptait pour elle. Alors, si elle devait avoir un premier souvenir de lui, c’était celui-là. Celui qu’il avait utilisé pour essayer de la faire se souvenir. Peut-être que ce souvenir avait été provoqué par les nombreuses envies d’aller le voir. Peut-être que c’était simplement le bon moment pour elle de débloquer un souvenir dans lequel était réellement son frère. En tout cas, ça voulait surtout dire qu’elle était prête. Elle était prête à le revoir. Sa colère semblait avoir disparu, en tout cas, elle ne la ressentait plus quand elle pensait à son grand frère. Son pardon n’était peut-être pas entièrement accordé, parce que ça devait sans doute prendre un peu plus de temps, mais elle savait qu’elle ne lui en voulait plus assez pour rester loin de lui.

Sans perdre plus de temps, la brune s’était préparée. Elle avait envie de voir Bellamy, plus encore depuis qu’elle l’avait vu dans l’un de ses souvenirs. Lui qui lui avait reproché de ne pas en être capable. Voilà, elle avait enfin réussi. Ce n’était qu’un début. Ce n’était qu’un infime souvenir, mais c’était tout de même un souvenir avec lui. Après une longue marche, la brune était enfin arrivée devant le bâtiment où habitait son frère. Elle n’y était pas revenue depuis qu’elle s’était souvenue du bunker… De Lincoln… Elle ne pouvait pas cacher le sentiment désagréable que ça lui laissait, mais rien ne l’empêcherait de montrer. Son frère lui manquait. La brune secoua alors la tête, comme pour faire disparaître ces mauvaises pensées, puis elle s’était empressée de monter jusqu’à l’appartement de son frère, avant de frapper à la porte.
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Ven 18 Mar - 23:17

Les dents serrées, les muscles tendus, Bellamy poussait encore et encore sur les pédales du vélo de rééducation sur lequel il était. Ça faisait mal. Son physiothérapeute avait fait la tête quand il avait dit qu'aujourd'hui, il voulait tenter le vélo, avant de le traiter de tête de mules qui allait rester avec un genou défaillant à vie. Mais Bellamy s'en foutait. Il avait besoin de faire fonctionner sa jambe. Il avait besoin de retrouver sa capacité à se déplacer et de récupérer son bras, mais ça... Il avait encore son plâtre et aucun médecin ne voulait le lui retirer pour le moment. Il avait bien envisagé de l'enlever lui-même, mais avait fini par se raisonner. Si les médecins refusaient, c'était que son bras avait encore besoin d'être emprisonné dans sa coque de protection pour finir de se réparer. Pour son genou, en revanche, c'était une autre paire de manche. Il n'avait qu'une attelle qu'il pouvait enlever quand il voulait et toute une batterie d'exercice à disposition, à faire même à la maison. Il souffrait tout le temps, mais qui était-il pour se plaindre. Raven avait eu pendant des années une jambe en vrac, une attelle nécessaire à sa mobilité et une douleur vive et constante sans aucun médicament à disposition. Il ne l'avait jamais vu se plaindre... De moins pas après qu'elle eut appris à vivre avec ce handicap. Peu importait la douleur, les difficultés et les alternatives qu'elle devait trouver pour certains mouvements de leur quotidien guerrier. Elle ne bronchait jamais, ne se plaignait jamais et n'utilisait jamais sa jambe défaillante comme une excuse pour quoi que ce soit. Alors s'il devait souffrir toute sa vie de ce genou, il serrerait les dents et avancerait. En attendant, il avait l'intention de récupérer sa mobilité optimale le plus vite possible.

« Descends de ce vélo, Blake », grogna le kinésithérapeute, sortant Bellamy de ses pensées. « Pas question », grogna le brun, continuant de forcer. Son vis-à-vis soupira. « Ça fait deux heures. J'ai été sympa. Si tu ne descends pas immédiatement, je te fais payer les deux heures supplémentaires. »

Et il n'avait pas les moyens. Cet enfoiré le savait. Bellamy n'avait plus de rentrée d'argent depuis qu'il n'avait pas pu retourner travailler. Heureusement que sa vie économe lui permettait d'avoir quelques fonds d'avance, mais sans travail, ses ressources fondaient comme neige au soleil. Il avait dû passer deux jours à l'hôpital et les soins qu'il avait coûtaient aussi une fortune, alors il ne pouvait pas se permettre de payer des heures supplémentaire d'utilisation des machines. Grognant une fois de plus, Bellamy arrêta donc de pédaler et se releva, manquant de peu de tomber parce que son genou céda sous son poids après autant d'effort. Malgré la colère, le kinésithérapeute se précipita vers l'avant pour l'aider à rester droit. « Tu m'épuises, Blake », soupira-t-il, une fois l'ancien survivant stabilisé. « Raison de plus pour que ma rééducation dure le moins longtemps possible. »

Et ainsi, Bellamy quitta les lieux, prenant le temps d'utiliser les sanitaires pour se rafraîchir un peu, regardant les douches avec envie. Il allait mieux, mais il avait toujours un plâtre et des côtes en cours de réparation. Ses soins d'hygiène (et les douches en particulier) étaient encore un challenge en soi et à la maison, il avait acheté un petit tabouret pour pouvoir rester assis sous le jet d'eau et ainsi n'avoir qu'à se préoccuper de ne pas mouiller son plâtre en luttant pour se savonner le mieux possible. Il devrait donc attendre d'être chez lui pour une vraie toilette.

Après dix minutes d'attente à l'arrêt, le brun monta dans le bus qui le posa juste au coin de sa rue et remonta lentement jusqu'à son appartement. Se poser le temps du trajet avait, inévitablement, fait refroidir ses muscles et raviver la douleur. C'est donc en soufflant et en luttant qu'il monta les dernières marches, se figeant en plein milieu lorsqu'il repéra une forme devant chez lui, le point contre le panneau de bois. Montant lentement les quatre marches qu'il lui restait, il constata que ça n'était pas moins qu'Octavia, attendant qu'il ouvre la porte. « O' ? » Il s'approcha lentement, se montrant plutôt prudent. Clarke et elle n'avaient pas l'habitude de débarquer chez lui pour une simple visite de courtoisie, après tout. « Qu'est-ce qu'il se passe ? »
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Octavia Blake

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Sam 19 Mar - 20:09



Après avoir appris ce que son frère avait fait à Lincoln, Octavia ne pouvait pas fermer les yeux. Elle lui en avait voulu, lui avait dit des choses qu’elle ne pensait pas forcément… Puis la ville avait fait en sorte qu’ils puissent se retrouver. Pas n’importe quand. Dans un moment où Bellamy n’allait pas bien. L’un de ces moments où Octavia allait forcément s’inquiéter pour lui, vouloir être là pour lui, laissant sa colère de côté pour un temps. C’est en le voyant comme ça, qu’elle avait commencé à lui pardonner. Sans ça, peut-être qu’elle n’aurait pas réussi à lui pardonner aussi vite. C’était même certain, O’ n’aurait jamais pu lui pardonner aussi vite. C’était peut-être même ce qui l’avait aidé à se souvenir de lui. Cela faisait des semaines, des mois, qu’elle essayait de se souvenir de son frère. Elle avait déjà essayé quand Clarke lui avait parlé de lui, mais jamais elle n’avait réussi. Elle avait déjà entendu sa voix, mais jamais elle n’avait perçu son visage, comme si son esprit bloquait tout souvenir avec lui. Pourquoi ? Elle n’en savait rien, mais cela n’avait plus d’importance désormais. Parce qu’elle s’était souvenue. Ce n’était pas un long souvenir, quelques secondes à peine, il ne se passait pas grand-chose, mais ce n’était qu’un début. Et elle avait l’impression que désormais, elle allait pouvoir réveiller le moindre souvenir avec son frère. Bien évidemment, ça allait prendre du temps, elle ne pouvait se souvenir de tout, en un claquement de doigts, mais même si ça devait encore lui prendre des mois, elle savait qu’elle allait réussir à se souvenir de tout. Et si pendant un temps, elle refusait de se souvenir de lui, maintenant, elle refusait de ne pas se souvenir. Parce qu’elle avait fini par le comprendre. Bellamy était la personne la plus importante pour elle. Alors, oui, pour lui, elle était prête à accepter de se souvenir de son passé. Il était son frère, elle l’aimait, elle refusait d’avoir perdu tant d’années à ses côtés.

Depuis qu’elle l’avait laissé, O’ n’avait pas cessé d’avoir eu envie d’aller le voir. Elle ne savait pas pourquoi il lui avait particulièrement manqué ces derniers jours. Son état peut-être et toute la peur que cela avait engendrée chez elle. Bell était en mauvais point et O’ avait envie d’être à ses côtés, elle avait envie de savoir s’il allait mieux. Et puis même s’il lui avait promis de l’attendre, même s’il s’était excusé d’avoir été faible, elle n’arrivait pas à oublier ses mots. Elle n’arrivait pas à oublier le fait qu’il avait été prêt à abandonner définitivement. Alors forcément, elle avait envie de le voir, d’être rassurée… En entendant sa voix, la brune ne put s’empêcher de sourire légèrement, avant de se retourner et de s’avancer pour prendre son frère dans les bras. « J’avais besoin de te voir. » Rien de mauvais cette fois-ci. Bien au contraire. Elle devait simplement lui dire qu’elle lui avait pardonné, qu’elle s’était souvenue de l’histoire de cette cicatrice, qu’il était présent dans l’un de ses souvenirs. Et même si elle ne lui disait pas, elle avait simplement eu envie de le voir. La brune profita alors de la présence de son frère pendant un court instant avant de se détacher. S’éloignant d’un pas pour regarder l’étendu des blessures encore présente. Un bras dans le plâtre, une jambe dans l’atèle et vu comment il se tenait, il était clair qu’il avait encore des blessures au niveau des côtes. Ce qui n’avait rien de très étonnant, en sachant dans quel état elle l’avait retrouvé l’autre nuit. « Mais avant, je veux savoir comment tu vas ? » Elle allait lui expliquer la raison de sa venue, mais avant ça, elle tenait à savoir s’il allait bien. Est-ce qu’il allait mieux ? Parce qu’elle s’était fait tellement de soucis pour lui ces derniers jours, qu’elle avait besoin de savoir si tout se déroulait comme prévu concernant sa guérison.
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Dim 20 Mar - 0:05

Il ne s'attendait clairement pas à voir sa petite sœur devant sa porte et s'attendait encore moins à ce qu'elle soit là pour autre chose que, encore, lui reprocher un passé sur lequel il ne pouvait plus rien. Il fut donc plus que surprit de constater que, lorsqu'elle se retourna vers lui, son visage ne semblait afficher ni colère, ni mépris. Au contraire, il crut voir l'ombre d'un sourire avant qu'elle ne s'avance et ne l'enlace. Figé par le choc, il en oubliait même de siffler à la douleur qui lui vrilla les côtes quand les bras de la jeune femme vinrent l'entourer. Elle assura qu'elle avait besoin de le voir et il se demanda s'il rêvait. Doucement, il bougea sa main libre pour venir la placer derrière la tête d'Octavia, constatant qu'elle avait l'air bien réelle sous ses doigts. Il sentait sa chaleur, son parfum, pouvait sentir ses cheveux sous ses doigts. Et puis, la douleur dans tout son corps était, elle aussi, bien réelle. Il n'avait pas mal dans ses rêves... du moins pas comme ça... et puis, il ne rêvait jamais de choses agréables. Ses rêves n'étaient emplis que de cauchemars. Alors, à moins que cette scène ne soit qu'une façon de le rassurer, pour mieux le torturer ensuite en transformant ce rêve en cauchemar, il devait admettre que la situation semblait belle et bien se dérouler. Il n'était pas en train de dormir et certainement pas en train de rêver.

Et puis elle s'éloigna doucement, l'observant de la tête aux pieds, ajoutant qu'elle voulait tout d'abord savoir comment il allait. Il la regarda quelques secondes, les sourcils froncés, se demandant ce qui lui prenait. Il avait fini par ne plus croire que quelque chose comme ça arriverait un jour. Elle lui avait demandé de l'attendre et il avait compris qu'elle ne voulait vraiment pas le perdre, mais il ne s'était vraiment pas attendu à ce qu'elle revienne vers lui un jour. Au contraire, quand elle ne s'était pas montré, dans les jours suivant son agression, il avait fini par se convaincre qu'elle ne reviendrait jamais et qu'il l'attendrait juste jusqu'à la fin de ses jours. Il avait accepté que cela devienne sa vie. Il avait accepté de mourir vieux et malade, sans qu'elle ne soit jamais revenue vers lui... Mais au moins, il aurait fait sa part. Il aurait survécu en l'attendant, comme il lui avait promis de le faire, sans faire de promesse verbale qu'il pourrait facilement briser. Cette promesse qui n'en était pas vraiment une, mais qui l'était plus que toute autre.

« Je vais... bien... » Ça n'était pas tout à fait vrai, bien sûr. Il avait mal partout, forçait trop et rien ne semblait guérir assez vite... Mais il n'allait pas se plaindre. Cela ne changerait rien et puis... « J'ai connu pire, après tout... » Reprenant sa marche depuis les escaliers jusqu'à sa porte, il lui sourit doucement avant d'insérer sa clé dans la serrure. « Tu veux entrer ? » Sans doute que oui, non ? Elle était venue jusqu'à chez lui, lui avait sourit, l'avait pris dans ses bras avant de lui dire que la première chose qu'elle voulait, c'était le voir et savoir comment il allait. Elle souhaitait donc rentrer, non ? Il se décala pour lui laisser le passage, avant de la suivre à l'intérieur et de refermer la porte. « Je te sers quelque chose ? J'ai de l'eau, de la bière et du café... et je crois qu'il me reste une de ses boissons aux fruits que Clarke a achetées... » Il n'en était pas trop sûr, mais il lui semblait avoir vu un fond de bouteille de jus dans la porte de son frigo le matin même. Il avait encore un peu la tête dans le coaltar quand il s'était préparé à manger avant d'aller à pied jusqu'au centre de rééducation. Le bus qui s'y rendait arrivait trop tard à son goût et il loupait systématiquement l'ouverture quand il s'y rendait pas ce biais.
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Dim 20 Mar - 16:24



En voyant son frère, la brune n’avait pu s’empêcher de sourire légèrement. Elle avait envie de le voir depuis plusieurs jours. À cause de leur dernière conversation, mais aussi parce qu’elle était trop inquiète, à cause, de son état. Jusqu’à cet instant, elle avait craint que sa colère ne se réveille en le voyant. Après tout, elle avait eu peur pour lui, elle s’était inquiétée et elle avait eu envie de le voir. Sauf que, selon ses propres règles, elle n’avait pas le droit de chercher à le revoir si elle ne lui avait pas pardonné. Alors, oui, elle avait craint que son pardon n’en soit pas vraiment un. Peur qu’en le voyant, elle se rende compte qu’en fait, elle s’était trompé et qu’elle lui en voulait toujours. Mais elle pouvait être soulagée, parce qu’elle n’avait rien ressentit de négatif alors que Bellamy n’était qu’à quelques pas d’elle. Bien au contraire. Elle s’était avancée pour le prendre dans ses bras, ayant besoin de ce contact. Même si l’espace d’un instant, elle avait eu peur du rejet. Bell avait eu le temps de réfléchir depuis leur dernière discussion. Sa sœur n’était pas revenue le voir après son agression, elle l’avait laissé se réveiller seul à l’hôpital… Peut-être qu’il lui en voulait pour ça. Peut-être qu’il n’avait pas envie de la voir. Mais elle fut rassurée de sentir la main de son frère se poser à l’arrière de sa tête. Fermant alors les yeux pour laisser toute sa crainte partir et pour profiter au mieux de cet instant.

Se détachant de lui, elle l’observa un instant. Constatant l’étendue des dégâts dus à son agression. Il disait allait bien, avant d’ajouter qu’il avait déjà connu pire. Elle n’en doutait pas. Le peu de souvenir qu’elle avait, ce qu’elle avait déjà entendu de son ancien monde… Il n’y avait aucun doute, il avait dû connaître pire. Puis il lui demanda si elle voulait entrer. D’un simple signe de tête, la brune confirma. Leur discussion ne pouvait pas se faire sur le pallier. Enfin, elle ne voulait pas que cette discussion se fasse sur le pallier. Ce n’était peut-être pas grand-chose. Peut-être que si. Elle ne savait pas trop, mais elle avait l’impression d’avoir fait un immense pas en avant concernant leur relation. Concernant ses souvenirs effacés. Se souvenir de son frère ne pouvait pas être rien, même si c’était infime. Pendant longtemps, elle s’était demandé pourquoi elle n’arrivait pas à se souvenir de lui. Elle avait revu Clarke dans l’un de ses rêves, peu de temps après l’avoir retrouvé. Mais avec son frère, tout était différent. Elle se battait contre ses propres sentiments, contre sa propre mémoire. D’abord, elle l’avait rejeté, puis elle avait regretté, lui disant qu’elle l’aimait, parce que c’était plus fort qu’elle. Quand elle l’avait revu, elle avait fait la même chose, le rejeté, puis le regretter. Parce qu’elle était incapable d’être assez forte pour l’accepter, mais elle était tout aussi incapable d’être assez forte pour le rejeter totalement. Voilà pourquoi elle n’arrivait pas à se souvenir de lui. Elle pensait le vouloir, mais en réalité, elle ne devait pas être certaine de vraiment le vouloir, même si elle ne s’en rendait pas compte. Accepter de se souvenir de Bellamy, c’était accepté l’entièreté de sa vie d’avant. Chose qu’elle avait encore du mal à faire. En ne se souvenant pas de la personne la plus importante de sa vie, elle se protégeait de la vérité. Parce qu’au fond, elle le savait. Le jour où elle allait le revoir dans ses souvenirs, cela voudrait dire qu’elle était prête. Prête à accepter. Avec leur lien fort et unique, O’ ne pouvait pas se contenter d’un simple petit souvenir. Maintenant qu’elle l’avait revu à l’intérieur de sa tête, dans un souvenir de leur passé, elle allait vouloir tout se remémorer. Et vouloir tout se remémorer avec lui, ça voulait dire accepter de se souvenir de tout leur passé. Accepter de l’avoir vécu. Octavia était prête. Prête à réveiller sa mémoire. Pour lui, elle était prête à accepter même le plus difficile, parce qu’il était son monde et qu’elle refusait désormais de ne plus se souvenir de leur vie.

O’ s’était alors avancée jusqu’à l’intérieur de l’appartement, suivie de son grand frère. « J’veux bien une bière, merci. » Toujours debout, la brune ne pouvait s’empêcher d’observer son frère avec difficultés. Sa façon de se déplacer, ses mouvements, ils trahissaient la douleur encore présente de ses blessures. Et la sœur ne pouvait accepter de le voir ainsi et elle ne pouvait s’empêcher de s’en vouloir, parce qu’elle avait souhaité le voir dans cet état. Et puis elle ne pouvait pas s’empêcher de se le reprocher. Parce que si elle ne l’avait pas rejeté, si elle ne l’avait pas abandonné, il n’aurait sans doute pas été dans cet état. Là, il s’était laissé faire, n’avait pas cherché à se défendre. Elle n’était peut-être pas la seule responsable, mais ça n’enlevait en rien sa part de responsabilité. Se débrouiller seul ses derniers jours avait dû être compliqué pour lui. Surtout les premiers jours, après sa sortie de l’hôpital. O’ aurait dû être là pour lui. Le rôle d’une sœur était d’être à ses côtés, de l’aider au mieux, d’être là pour lui. Sauf qu’elle avait préféré garder ses distances, même si elle avait eu de bonnes raisons de le faire. C’était pour leur bien à tous les deux. Parce qu’elle pensait qu’il devait guérir sans elle, loin de la souffrance qu’elle pouvait parfois engendrer. Et qu’elle devait pouvoir lui pardonner sans le voir. Sauf que maintenant, elle s’en voulait de ne pas avoir été là pour lui. « Je suis désolée de ne pas être revenue te voir plus tôt. J’aurais sans doute dû être là pour t’aider. Mais j’avais besoin de cette distance. Et je me suis dit que tu en avais sans doute besoin toi aussi. J’avais besoin de réfléchir à ce qui s’était passé. Besoin de comprendre certaines choses, d’en oublier d’autres et j’avais surtout besoin de… De te pardonner. Je n’avais pas le droit de venir te voir, pas avant d’avoir réussi à te pardonner. » Elle était là désormais. Là, parce qu’elle avait réussi ce qu’elle avait cru impossible au départ. Plus de colère, plus de rancœur, plus de mépris. Son amour pour son frère avait pris le dessus et elle avait réussi à lui pardonner grâce à ça. Parce que leur amour fraternel, leur lien si fort était toujours plus fort que tout.
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Invité



Ven 25 Mar - 12:48

Prenant son temps pour aller jusqu'au réfrigérateur, Bellamy s'obligea à penser à protéger son cœur. Octavia venait sans doute pour quelque chose, pour trouver quelque chose, même si elle semblait plus souriante qu'elle ne l'avait jamais été jusqu'à présent. Quand elle aurait ce qu'elle voulait, elle repartirait et il aurait à nouveau le cœur brisé. Il devait se préparer à ça. Aux reproches, à son départ. Il avait promis d'attendre qu'elle soit prête, il le ferait. Comme il serait toujours là, lui ouvrirait toujours sa porte et lui offrirait toujours à boire et à manger, un toit et une protection, aussi longtemps qu'elle en aurait besoin... Mais il devait aussi se protéger un peu lui-même. La dernière fois, ses espoirs l'avaient mené à ne plus vouloir se battre. S'il voulait survivre, il savait qu'il ne devait pas s'attendre à ce qu'elle vienne et que tout soit régler. La sœur dont il avait le souvenir n'était plus là et il devait s'attendre à ce qu'elle ne revienne jamais. Cette Octavia était toujours sa sœur et il l'aimerait toujours par-delà tous les mots... Mais il devait protéger son cœur.

Ouvrant la porte, il avisa deux bouteilles de bières qu'il saisit d'une seule main. Cette Octavia était toujours sa sœur et il l'aimerait toujours par-delà tous les mots... Il posa ensuite le tout sur le plan de travail, afin d'aller chercher l'ouvre-bouteille dans le tiroir. Pendant ce temps, Octavia s'excusa de ne pas être venue plus tôt. Elle expliqua qu'elle avait besoin de cette distance, avouant avoir pensé que lui aussi. C'était faux. Pour lui, du moins. Mais il n'allait pas le dire. Elle n'avait pas besoin de ça. Il aurait voulu qu'elle reste. Il aurait voulu qu'elle soit là à son réveil et qu'elle reste avec lui. Il avait, de nombreuses fois, réalisé qu'il aurait eu besoin d'elle, de sa présence, de sa force, rien que pour trouver le courage de se lever le matin... Mais il n'allait pas l'avouer. Il ne voulait pas qu'elle pense qu'il lui reprochait son absence. Elle en avait eu besoin, alors c'était tout ce qui comptait. Il avait décidé de survivre et de l'attendre, de rester loin, tant qu'elle le voudrait et de ne pas revenir vers elle, de la laisser venir à lui. Il avait accepté, dès lors, qu'elle allait lui manquer. Pendant des semaines, des mois, peut-être des années...

« C'est bon », dit-il alors, gardant l'ouvre-bouteille dans sa main, saisissant les goulots des bouteilles entre ses doigts et revenant vers elle lentement, grimaçant légèrement à cause de la douleur, avant de tendre sa main pleine vers Octavia pour qu'elle attrape sa bière et l'ouvre-bouteille. Il n'arriverait pas à ouvrir les deux. Pas sans se faire mal. Autant qu'elle commence, parce qu'ouvrir la sienne prendrait plusieurs longues secondes à Bellamy. « Je t'ai dit que j'attendrais. Je suis prêt à attendre. Aussi longtemps qu'il le faudra. » Sentant son genou crier au secours, il fit un petit sourire désolé à sa sœur avant d'ajouter : « J'ai besoin de m'asseoir, désolé... »

Et joignant les mots à la parole, il se dirigea vers le canapé pour s'y installer, avant de montrer l'autre bout de canapé. « Est-ce que... ça veut dire que tu... Commence à me pardonner ? » Il aurait eu envie d'y croire, mais se forçait à ne pas le faire. Il devait se faire des illusions, encore. Alors il fallait qu'il en soit sûr... Enfin, plutôt, il espérait qu'elle allait rapidement réduire à néant ses espoirs, avant qu'il ne commence à s'imaginer qu'elle allait revenir dans sa vie, comme ça.
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Octavia Blake

Octavia Blake

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Dim 27 Mar - 4:44



L’absence d’Octavia avait été nécessaire. Après ce qu’elle avait appris sur son frère, elle avait eu besoin de distance. Au départ, elle était persuadée de ne jamais pouvoir lui pardonner. De ne jamais vouloir lui pardonner. Sauf que comme toujours, les choses ne s’étaient pas déroulées comme prévues. Elle l’avait retrouvé dans cette ruelle, il lui avait avoué qu’il avait abandonné et qu’il était prêt à les laisser mettre fin à ses jours, alors elle avait compris. Compris qu’elle ne voulait pas le perdre. Octavia avait compris qu’elle pouvait tout lui pardonnait, même le pire, simplement parce que son amour pour lui était plus fort que tout. Alors à partir de cette nuit-là, elle avait tout mis en œuvre pour essayer de lui pardonner le plus rapidement possible. Sachant qu’elle ne supporterait pas son absence trop longtemps, mais en sachant aussi qu’elle refusait de le revoir avant d’être certaine de lui avoir accordé son pardon. Il ne lui avait finalement fallu que quelques jours. C’était peu de temps au final, mais son absence n’était pas arrivée au bon moment. En le voyant comme ça, elle l’avait réalisé. Bellamy aurait eu besoin d’elle. Des excuses étaient sans doute nécessaires. Ça l’était pour elle en tout cas, parce qu’elle culpabilisait vraiment de l’avoir laissé quand il avait le plus besoin d’elle. Pourtant, elle savait que si elle devait revenir en arrière, elle s’absenterait de nouveau.

Comme souvent, Bell jouait son rôle de grand frère protecteur en lui faisant comprendre que ce n’était rien. Il lui avait dit qu’il allait l’attendre, alors il le faisait et était prêt à le faire aussi longtemps que nécessaire. Sauf qu’elle en était presque certaine, même s’il ne le disait pas, il aurait voulu qu’elle soit présente. Et à partir de maintenant, elle allait sans doute l’être. Elle voulait l’être. « Bien sûr... » dit-elle avant de lui sourire à son tour. Il n’avait pas à s’excuser parce qu’il avait besoin de s’asseoir. Ses blessures étaient encore présentes et la douleur également. Sa bière dans une main, l’ouvre-bouteille dans l’autre, la brune avait rejoint le canapé, après que son frère lui ait fait signe de s’y installer. Après la question de son frère, elle resta silencieuse une seconde. Ouvrant sa bière, puis celle de son frère, ne lui laissant pas le choix, ayant bien compris qu’il n’y arriverait pas facilement seul. Et puis elle préférait s’accorder une dernière seconde de réflexion, avant de lui dire qu’elle était bel et bien en train de lui pardonner. Il n’était pas question de lui faire de faux espoirs une fois encore. « Oui... » dit-elle accompagnée d’un signe de tête, avant de tourner les yeux vers lui. « L’autre nuit... Quand je t’ai retrouvé dans cette ruelle… J’ai vraiment compris à quel point je tenais à toi. Et sans que je n’ai eu besoin de faire quoi que ce soit, une partie de ma colère s’est envolée. J’ai commencé à te pardonner dès l’instant où j’ai compris que j’aurais pu te perdre. Et ces derniers jours, je les ai passé à travailler sur moi-même. À effacer toute la rancœur que j’avais. Et aujourd’hui, j’ai compris que je ne t’en voulais plus. » Elle ne ressentait plus de colère en le voyant, en pensant à lui. Bien évidemment, son pardon n’était pas encore entièrement accordé, mais cette infime partie du travail ne pouvait se faire qu’avec la présence de son frère. S’habituer à vivre de nouveau à ses côtés, à sourire en sa présence… Elle avait besoin de lui pour lui accorder entièrement son pardon, mais elle le savait, elle n’avait plus rien à faire. Tout cela allait se faire naturellement, avec le temps. « C’est l’une des raisons de ma venue. » L’une des raisons, parce que trois choses l’avaient poussé à venir. L’envie de le voir, le fait qu’elle lui avait pardonné et le fait qu’elle s’était enfin souvenue de lui.
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Dim 27 Mar - 23:13

Peu important ce qu'il pouvait penser ou ressentir, le bien-être de sa sœur était primordiale pour lui. Alors, même si cela l'avait blessé qu'elle ne soit pas près de lui quand il se remettait à peine de son agression, cela n'avait pas d'importance. Elle avait eu besoin de prendre du temps loin de lui, alors elle avait pris du temps loin de lui. Si maintenant, elle voulait revenir auprès de lui, alors la porte était grande ouverte, aussi longtemps qu'elle voulait rester. C'était tout ce qui comptait pour lui. Et elle n'avait pas besoin de s'excuser. Elle n'en avait jamais eu besoin. Il n'avait jamais recherché ses excuses. Il l'avait toujours simplement recherché elle. Elle était le moteur de sa vie, la femme la plus importante au monde. Il n'imaginait pas un univers où elle n'aurait pas cette place spéciale de première dame de sa vie... alors il pouvait tout accepter d'elle, même l'insoutenable. Il avait cru un temps, que ce qu'il pouvait endurer d'elle avait ses limites, mais non. Il ne les avaient toujours pas trouvé, ces limites.

Prenant son temps pour lui répondre, la brune ouvrit leurs deux bouteilles de bière et il lui sourit doucement en la voyant le faire aussi pour lui. « Merci », souffla-t-il, avant de boire une gorgée. Puis elle commença à parler et il l'écouta attentivement, alors qu'elle se remémorait ce qu'elle avait ressenti en le retrouvant juste après les coups, quand il était encore étalé sur le sol, le corps meurtri. Il l'entendit dire qu'elle avait réalisé qu'elle tenait à lui et qu'elle ne pouvait pas le perdre, ce qui lui avait fait perdre toute colère. Elle assura qu'elle ne lui en voulait plus, mais il la connaissait mieux que personne. Il savait que sa tête parlait, pas encore son être tout entier. Il y avait encore des choses à travailler. Il y avait encore une barrière invisible entre eux qu'il pouvait sentir. Mais elle avait changé d'idée. Elle avait envie de lui dans sa vie. Elle avait envie d'être à nouveau dans sa vie. Et il espérait. Il espérait que c'était pour de bon, tout en essayant de forcer encore son cœur à se montrer moins emballé. Il devait garder une certaine réserve, pour le bien de sa propre santé mentale. Elle ne lui en voulait plus (ou du moins, elle ne voulait plus lui en vouloir) et elle était ici. C'était ce qui comptait, non ?

Puis Octavia lui dit que c'était l'une des raisons de sa venue. ''Une''. Pas ''La''. Lentement, il tourna la tête vers elle, haussant un sourcil. « L'une ? », répéta-t-il, accentuant l'interrogation, avant de boire une nouvelle gorgée sans la quitter des yeux, dans cette drôle de tête du grand frère qui lit entre les lignes qu'il y a plus derrière les mots de sa petite sœur. « Et quelles sont les autres raisons ? » Il avait envie de le savoir. Il ne savait pas si elle voudrait bien le lui dire ou pas, mais il devait tenter. Il devait comprendre. Il avait l'espoir qu'en en sachant plus sur les raisons de sa présence, il pourrait se rassurer sur le fait que c'était sur le long terme... Il pourrait croire qu'elle revenait vraiment vers lui. « Je suis heureux de te voir », ajouta-t-il, parce qu'il avait besoin de le dire. Il avait besoin qu'elle le sache, qu'elle ne soit certaine. Il était le plus heureux des hommes qu'elle soit là.
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Lun 28 Mar - 3:34




Était-elle en train de lui pardonner ? Bien évidemment. Après ce qu’il s’était passé, elle ne pouvait pas faire autrement. Elle ne voulait pas faire autrement. Alors, même si son pardon n’était pas entièrement accordé, sa colère elle, avait entièrement disparu. Bellamy était plus important que n’importe quoi, que n’importe qui dans sa vie. Quoi qu’il fasse, quoi qu’il dise, la brune était incapable de lui en vouloir éternellement. Parce que rien ne pouvait jamais les garder éloignés trop longtemps. Une nouvelle fin du monde les avait séparés, elle sur Terre, lui dans l’espace et pourtant, ils s’étaient retrouvés. Dix ans passés sur Skyring, même si pour lui ça n’avait duré que le temps d’une respiration. Elle avait fini par le retrouver. Même après toutes leurs trahisons, tout le mal qu’ils s’étaient fait autrefois, ils avaient toujours fini par se pardonner et par se retrouver. Une amnésie totale et un monde qui n’avait visiblement pas envie qu’ils se retrouvent, même ça, ça n’avaient pas non plus réussi à les tenir éloigné trop longtemps l’un de l’autre. Alors plus rien ne pouvait les empêcher de se pardonner, surtout quand il s’agissait de pardonner des erreurs passées, même si pour Octavia, chaque événement, chaque souvenir, semblait être quelque chose de nouveau.

Son pardon était donc bien l’une des raisons de sa venue. Et bien évidemment, cette information avait fait s’interroger Bellamy. Si son pardon n’était pas la seule raison de sa visite, quelles étaient les autres raisons. La brune s’apprêtait à lui répondre, mais avant qu’elle ne puisse ouvrir la bouche, son frère lui avait avoué qu’il était heureux de la voir. Et ces simples mots l’avaient fait sourire et avaient fait en sorte que son cœur batte un peu plus vite. « Je le suis aussi. » dit-elle accompagné d’un tendre sourire. Puis la brune détacha les yeux de son frère, buvant une gorgée de bière, elle avait hésité une seconde à lui dire qu’elle s’était souvenue de lui. C’était totalement ridicule. Elle était venue pour ça aussi. Et puis maintenant qu’elle lui avait dit qu’elle était là pour différentes raisons, elle ne pouvait plus faire marche arrière. Seulement, avouer qu’elle avait réussi à réveiller des images de son passé, des images où il était là, ce n’était pas si simple. Parce qu’Octavia savait tout ce que cela voulait dire. Ce n’était sans doute pas un hasard si son premier souvenir de Bellamy était celui qu’il avait voulu réveiller quand ils s’étaient revus au centre commercial. Celui qu’il avait utilisé pour essayer de réveiller les souvenirs de sa sœur, ses sentiments pour lui. Maintenant, elle se souvenait. Et ce tout petit souvenir, qui avait une grande importance, montrait simplement qu’elle était prête à accepter son passé. Prête à se souvenir de toute sa vie, surtout à se souvenir de tout ce qu’elle avait vécu avec son frère. Mais en réalité, cette idée la terrifiait. Une fois qu’elle aurait prononcé les mots, elle ne pourrait plus faire marche arrière. Elle ne pourrait plus ordonner à son cerveau d’arrêter d’essayer de se souvenir. Elle ne pourrait plus continuer à dire que tout ce qu’elle avait vécu était faux, même si elle avait compris que ça ne l’était pas, elle se surprenait parfois à se convaincre du contraire, surtout quand ses souvenirs étaient trop douloureux à supporter. « J’avais vraiment envie de te voir. J’avais besoin de te prendre dans mes bras. Besoin de voir comment tu allais. Parce que depuis que je t’ai laissé à l’hôpital, je n’ai fait que penser à toi et surtout, je n’ai fait que m’inquiéter pour toi. » Voilà la deuxième raison de sa venue. « Et puis surtout, je me suis souvenue d’une chose... » Les yeux de la brune passaient du visage de son frère à son bras gauche. Puis elle avait fermé les yeux une seconde avant de prendre une courte inspiration. Rouvrant les yeux, elle avait délicatement approché sa main du bras de frère pour l'attraper et le rapprocher légèrement d'elle. Le tenant toujours, elle passa à de nombreuses reprises son pouce sur l’ancienne cicatrice de son frère, tout en restant silencieuse durant une seconde et sans s’en rendre compte, un sourire était en train de se dessiner sur ses lèvres. « Tu te souviens des nénuphars ? » À peine avait-elle prononcé ces mots que ses yeux s'étaient relevés pour regarder son frère dans les yeux et une fois de plus, elle ne put s'empêcher de lui sourire.

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Lun 28 Mar - 22:59

Il était heureux de la voir. Vraiment heureux. Il était heureux de l'entendre aussi, parce qu'elle assurait être heureuse aussi d'être là. Elle avait envie de le voir, envie d'être près de lui, d'être proche de lui. Elle revenait vraiment vers lui, conscience du passé et acceptant de pardonner. Et puis, elle ajouta qu'elle s'était souvenue de lui. Surpris, il tourna brusquement la tête vers lui, ses côtes se faisant sentir sous l'impulsion si instinctive. Elle se souvenait ?

La part de lui qui voulait se préserver hurla, lui disant de faire attention, de ne pas trop espérer, mais l'autre partie de lui ne l'écoutait déjà plus. Elle s'était souvenue. De quoi, il n'en savait rien. Un souvenir seul ou une flopée ? Il n'en savait pas plus. Est-ce qu'elle avait un souvenir précis ou seulement une impression ? Elle n'avait dit qu'une phrase, mais son esprit à lui était désormais en ébullition, heureux, excitée, ragaillardie. Il n'aurait jamais cru qu'une simple petite phrase pouvait rendre aussi heureux. Et pourtant, il le réalisait. Il n'avait jamais entendu une plus belle phrase au monde. Ça n'était qu'une toute petite phrase et pourtant, elle venait de changer radicalement l'image qu'il se faisait de son avenir.

Pendant qu'il s'emballait dans sa tête, Octavia attrapa son bras, le tirant vers elle. Il haussa un sourcil, la regardant faire sans rien dire. Il sentait qu'elle avait besoin de le faire, qu'il y avait là quelque chose qui lui appartenait et qu'il devait lui donner le temps de faire. Il la vit alors passer son doigt plusieurs fois sur la cicatrice qu'il avait au bras. Cette même cicatrice qu'il avait utilisée, il y a, lui semblait-il un siècle de ça, lors de ces cinq minutes pour la convaincre. L'aîné des Blake observa attentivement le visage de sa cadette, pendant tout le temps où elle effectua le geste, essayant de déterminer ce qu'il se passait dans son esprit, pendant qu'elle se concentrait sur cette marque si puissante. Et puis, elle posa une question. Une simple question, qu'elle lui avait déjà posé il y a longtemps, un siècle plus tôt (cent trente ans plus tôt, même). Ses yeux se remplirent de larmes, alors qu'il se précipitait pour l'enlacer. Il gémit un peu à la douleur que son mouvement provoqua, mais il s'en foutait complètement. Elle se souvenait de lui et pas de n'importe quoi. Elle se souvenait de quelque chose en lien avec sa plus grande preuve d'amour. Aujourd'hui comme hier, il en était convaincu. Sa cicatrice, les nénuphars, c'était sa manière à lui de dire à Octavia qu'elle avait son amour éternel, qu'elle était la personne la plus importante au monde pour lui et qu'il se sacrifierait toujours, toujours pour elle. À jamais.

Alors il la serra dans ses bras, avec toute la force dont il était capable et toute sa tendresse de grand frère. Elle lui avait tellement manqué, sa petite sœur. Elle lui manquait toujours tellement. Mais elle était là. Elle était vraiment là. Elle revenait vers lui et elle venait de lui dire sans le dire qu'il serait toujours plus important que tout. Parce qu'elle s'était souvenue de lui et de la plus forte des manières, alors que son tout premier souvenir était lié à l'une des plus grandes preuve d'amour de Bellamy envers elle. Un acte de foi où il avait meurtri son corps pour la protéger et pour lui prouver qu'il ferait toujours barrière entre le danger et elle, quitte à y perdre du sang, s'y faire des cicatrices et avoir mal. Qu'il ne la lâcherait jamais.

Et sans vraiment s'en rendre compte, il se mit à rire, heureux d'entendre sa sœur parler d'un jeu qu'il détestait tellement, mais qui signifiait tellement, dans leur monde, dans la vie d'avant...
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Mar 29 Mar - 21:24




Un premier vrai souvenir de son frère s’était réveillé. Un bon souvenir qui signifiait tant de choses. Avec ce simple souvenir, il était simple de comprendre à quel point ils étaient importants l’un pour l’autre. Bellamy avait toujours été prêt à tout pour protéger sa sœur, en se sacrifiant lui-même, en se blessant si cela était nécessaire. O’ était prête à accepter le plus difficile pour lui, se sacrifiant à sa manière pour son frère. Même si elle avait hésité à lui avouer, sachant tout ce que cela signifiait, elle avait tout de même fini par le faire. Parce qu’elle était venue là pour ça également. Parce qu’elle avait envie de partager ce souvenir avec lui. Parce qu’elle espérait le voir sourire, le voir heureux de l’apprendre. Elle espérait que ce simple souvenir, puisse les rapprocher encore un peu plus. Laissant l’ancienne Octavia reprendre peu à peu sa véritable place. Désormais, elle ne pouvait plus faire marche arrière. Puisqu’elle n’était plus la seule à savoir qu’elle s’était souvenue, elle ne pouvait pas se forcer à ne pas continuer de se souvenir. De toute manière, ni sa tête, ni son cœur, ne lui laisserait la possibilité de ne pas continuer sur cette voie. Maintenant qu’elle avait vu cet infime souvenir, elle voulait en voir plus. Elle voulait tout voir. Les bons comme les mauvais souvenirs. Chaque seconde passait aux côtés de son frère était importante. Même si cela voulait dire qu’elle devait se souvenir d’un monde qu’elle avait longtemps rejeté, d’une personne qu’elle ne voulait pas être… Même si tous les souvenirs n’étaient pas bons à voir, parfois trop douloureux à supporter, elle était prête à le faire pour lui. Désormais, elle ne serait plus capable de vivre sans savoir. Sans connaître leur passé commun.

Lui avoir avoué qu’elle s’était souvenue de lui l’avait finalement soulagé d’un poids. Pendant longtemps, elle s’en était voulu de ne pas réussir à se souvenir de lui, du frère que Clarke lui avait décrit, plus encore depuis qu’elle l’avait revu dans ce monde. C’était désormais chose faite. Elle s’était souvenue. Et la réaction de Bellamy ne pouvait que confirmer les pensées d’Octavia. Elle avait bien fait de venir lui en parler immédiatement après s’être souvenue. Le cœur de la brune se mit à s’accélérer, ses yeux s’emplirent de larmes en même temps que ceux de son frère. Et quand il s’était empressé de l’enlacer, elle s’était immédiatement sentie soulagée. Ses bras s’étaient automatiquement refermés autour de son frère. Chaque seconde de cette étreinte était précieuse, parce qu’elle signifiait le début des véritables retrouvailles entre le frère et la sœur. En venant jusqu’ici, O’ s’était imaginé toute la scène, avec des dizaines de scénarios différents, mais elle ne s’était pas imaginé ce sentiment si puissant qu’elle ressentait à cet instant. Depuis bien longtemps, elle ne l’avait pas ressentit. Elle n’était même pas capable de dire si elle l’avait déjà ressentit dans ce monde. Elle était heureuse. Heureuse d’être là, de s’être souvenue de lui, de pouvoir le tenir dans ses bras, de le voir lui-même heureux. Les larmes qui coulaient sur ses joues n’avaient pas la même saveur que d’habitude. Depuis qu’elle était ici, Octavia n’avait que trop pleuré. Trop souvent mal à cause de ses souvenirs, à cause de ce qu’elle apprenait peu à peu sur elle, sur sa vie, sur ses proches… Elle n’avait jamais vraiment connu un moment de répit depuis son premier souvenir. Pleurant presque toutes les nuits depuis des semaines, elle savait ce que cela faisait d’avoir mal et de pleurer à cause de ce sentiment. Mais cette fois-ci, c’était différent. Elle n’allait pas mal, au contraire, cet instant de répit, elle y avait enfin le droit. Et ces larmes n’avaient rien à voir avec des larmes de tristesses, bien au contraire. Elles exprimaient un bonheur qu’elle ne connaissait plus depuis bien longtemps.

Quand Bell se mit à rire, O’ en fit de même, sans doute heureuse de l’entendre rire de nouveau. Ce moment resterait à jamais gravé dans sa mémoire. Qu’importe tout ce qui pouvait se passer, elle savait que plus jamais elle ne pourrait l’oublier. Parce que plus jamais elle ne laisserait quelqu’un ou quelqu’un chose lui retirer son frère, ses souvenirs de lui… Le tenant toujours tendrement dans les bras, la brune lui déposa un tendre baiser sur la joue. « Je t’aime grand frère. » Cette fois-ci, il était bel et bien réveillé et il pouvait l’entendre prononcer ces mots. Qu’importe, puisque désormais, elle n’avait plus peur de lui dire tout ce qu’elle avait sur le cœur. Elle n’avait plus peur de crier au monde entier qu’elle aimait son frère plus que n’importe quoi. Il était sa force. Grâce à lui, elle allait réussir à surmonter toutes les épreuves qui l’attendaient. Elle allait se souvenir et survivre à tout ce qui allait se passer dans sa tête. Simplement parce que maintenant, elle avait une véritable raison de se battre et de survivre. « J’étais certaine que ce serait mon premier souvenir de toi. Ça ne pouvait pas en être un autre. » dit-elle en se détachant de lui, avant de lui attraper la main, refusant de perdre totalement son contact. Ce souvenir signifiait trop de choses, pour qu’il ne soit pas le premier souvenir d’Octavia et de Bellamy. Un moment qui résumait parfaitement leur lien et leur amour fraternel si puissant. Un moment qui n’était qu’à eux. Un moment qui montrait qu’ils avaient su vivre heureux autrefois. Un souvenir qui redonnait de l’espoir à Octavia, un souvenir qui faisait qu’elle aimait encore plus son frère, qui lui faisait comprendre qu’elle avait eu raison d’avoir l’impression qu’il était son monde, son pilier, parce qu’il l’était réellement.

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Dim 3 Avr - 22:38

Le cœur de Bellamy battait fort dans son cœur, alors que l'étreinte durait réellement. Octavia n'avait ni retenu, ni acte pour se retirer, cette fois-ci. Elle le serrait fort. Sans doute pas aussi fort que lui, mais c'était sans doute seulement parce qu'elle devait ne pas vouloir le blesser. Parce qu'il était certain qu'elle voulait ce câlin. Son rire était le plus beau des sons de l'univers. Il avait l'impression d'avoir beaucoup dit ça concernant sa sœur ces derniers temps, mais il n'y pouvait rien si pour lui, tout ce qui venait de sa sœur avait le goût du merveilleux. Surtout quand c'était des choses comme ses câlins et ses rires.

Il se réchauffa complètement lorsqu'il l'entendit lui dire qu'elle l'aimait et il sourit plus encore (si c'était possible). « Je t'aime aussi, petite sœur », souffla-t-il, heureux. Puis, alors qu'elle se détachait de lui, elle assura avoir été certaine que ce souvenir précis serait le premier qui lui reviendrait. Bien sûr que ça ne pouvait pas en être un autre. Enfin, bien sûr, elle aurait pu se souvenir de n'importe quoi d'autre. Ils avaient tant de souvenirs communs qu'elle aurait pu se souvenir de n'importe quoi. Mais non. C'était ce souvenir qu'il avait fallu. Ce souvenir précis qui signifiait le monde pour eux et qui signifiait le monde aussi maintenant. Parce que ce souvenir comme premier souvenir voulait dire qu'elle voulait se souvenir d'eux tels qu'ils étaient sous leurs meilleurs jours. Qu'importe le mal qu'ils avaient pu se faire, la souffrance qu'ils avaient pu s'infliger, à la fin, le plus important restait leur lien indéfectible. Qu'importe ce qu'ils avaient pu vivre de pire et ce qu'ils avaient pu ressentir de plus difficile l'un pour l'autre. À la fin de la journée, comme au début de tout, il y avait elle et lui et le reste du monde. Elle était sa petite sœur, son monde et il était prêt à tous les sacrifices pour elle, ce qu'elle savait sans en douter.

Il pouvait voir dans ses yeux, comme il pouvait sentir dans sa main qui serrait la sienne, combien elle était certaine désormais. Sa place était près de lui et elle n'hésitait plus. Bien sûr, il ne fallait pas s'emballer et bien sûr, il y avait encore des choses à régler entre eux, mais ça irait. Il leur faudra un peu de temps pour certaines choses, mais au bout du compte, elle l'aimait et il l'aimait et le reste n'avait pas vraiment d'importance. « Certaine, hein ? », dit-il avec un petit sourire amusé, se sentant enfin heureux de pouvoir à nouveau la taquiner un peu. « Alors, tu avais clairement plus confiance que moi. Je croyais que tu ne te souviendrais jamais. » C'était un peu triste, certes, mais ces derniers temps avaient été difficile pour leur relation et donc pour lui et il avait eu bien du mal à continuer d'espérer. Il avait réellement fini par penser qu'il l'avait perdu pour toujours et quand elle l'avait retrouvé dans cette rue et qu'il avait compris qu'elle avait besoin de lui et qu'il ne pouvait pas l'abandonner... Il avait fini par espérer un peu, à nouveau, mais pas assez pour penser qu'elle finirait par vraiment se souvenir.

Il la regarda pendant quelques secondes avec admiration et rit à nouveau avant de porter leurs mains jointes contre son torse. « J'avais vraiment perdu espoir... Je n'aurais pas dû. Tu as toujours été plus forte et plus impressionnante que moi, après tout. » Il vouait sans doute un culte à sa sœur plus qu'à toute autre croyance, ce qui était assez ironique quand on repensait à la façon dont sa vie s'était terminée. « Comment tu as fait ? », demanda-t-il finalement, parce qu'il avait besoin de savoir. Il voulait tellement tout savoir d'elle, tout comprendre et savoir comment l'aider à se souvenir de plus de choses. « Ton souvenir, comment il est revenu ? Est-ce que tu en as eu d'autres ? »
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▿ Quartier : La campagne, elle rettape une vieille ferme avec Clarke Griffin.
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Claire
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Sam 9 Avr - 3:15




Cette étreinte, Octavia l’avait imaginé. Rêvé. Parce qu’elle savait qu’elle allait signifier le début d’une toute nouvelle vie pour elle, pour eux. La brune était désormais prête à accepter de se souvenir de son frère. De tout ce qui pouvait le concerner lui ou son monde d’avant. Elle était surtout prête à accepter tous les bons et les mauvais côtés de leur vie. Leurs trahisons, leurs disputes, le mal qu’ils s’étaient fait l’un et l’autre. Les choses auraient peut-être étaient différentes si le premier souvenir d’Octavia concernant Bell ne signifiait pas autant pour eux. Peut-être que si elle s’était souvenue de la fois où il lui avait dit que sa vie s’était arrêtée lorsqu’elle était née, la fois où il lui avait dit qu’il aurait préféré la savoir morte ou encore la fois où il lui avait dit que pour lui sa sœur était morte depuis longtemps, l’abandonnant ainsi parmi tous les dangers d’une terre et d’un peuple hostile. Peut-être que si ces souvenirs s’étaient réveillés en premier, elle n’aurait plus eu envie de le voir. Pas de cette manière en tout cas. Elle n’aurait sans doute plus jamais cherché à réveiller ses souvenirs avec lui, n’aurait peut-être même plus jamais cherché à le retrouver, à intégrer de nouveau sa vie. Et les bons souvenirs qui seraient peut-être venus plus tard n’auraient sans doute rien changé. Si elle s’était souvenue de ça en premier, cela aurait sans doute voulu dire qu’elle ne cherchait pas réellement à ce que les choses s’arrangent entre elle et son frère. Sauf que là, les choses étaient différentes. Elle s’était remémoré une chose importante, qui signifiait beaucoup sur eux. Qui montrait à quel point ils étaient importants l’un pour l’autre. Ce qui l’avait poussé à venir ici, à lui confirmer que son pardon était en partie accordé… Si elle s’était souvenue de cela, ça voulait bien dire qu’elle était prête à se souvenir du reste, prête à laisser Bellamy entrer de nouveau dans sa vie. Pour de vrai. De façon définitive. Même si rien n’était jamais vraiment définitif entre les Blake.

Voilà pourquoi cette étreinte était si particulière. Voilà pourquoi elle ressentait le besoin et l’envie de dire à son frère qu’elle l’aimait. Et elle ne put que se sentir heureuse et soulagée d’entendre son frère lui dire qu’il l’aimait également, même s’il lui avait déjà dit des dizaines de fois. Une fois encore, cette fois, ça semblait sonner différemment. La brune se détacha ensuite de lui. Lui attrapant la main, refusant de briser totalement le contact entre eux. Puis elle lui avoua qu’elle était certaine que ce souvenir serait le premier qui lui reviendrait. Elle ne se souvenait pas de grand-chose concernant Bellamy, les concernant tous les deux. Mais elle avait ressentit depuis plusieurs jours, que son premier souvenir avec lui ne serait pas mauvais. Et elle avait su que ça devait être l’histoire de cette cicatrice, parce que ça avait semblé important pour Bell, il l’avait utilisé pour essayer de débloquer quelque chose chez sa sœur. Et ça avait fonctionné, il avait réussi à lui débloquer un petit quelque chose qui lui avait fait comprendre que ce petit souvenir était très important pour eux.

Le voir sourire, l’entendre essayer de la taquiner comme il le faisait autrefois, ça avait quelque chose de rassurant et d’apaisant pour Octavia qui avait peu à peu l’impression de retrouver la place qui était la sienne. Une place aux côtés de son frère. Une place qui lui faisait retrouver son véritable monde. « Même si je ne le disais pas, j’étais certaine que j’y arriverais. Parce que je le voulais vraiment. Depuis longtemps. » Depuis bien avant qu’ils ne se retrouvent. Depuis que Clarke lui avait parlé de lui. Sauf que rien n’avait jamais fonctionné. Alors elle avait fini par baisser les bras un temps, puis avait de nouveau travailler sa mémoire quand elle l’avait revu et plus encore ces derniers jours. Ses sentiments étaient bien trop forts pour qu’elle ne se souvienne jamais de lui. À chaque fois qu’elle le voyait, elle ressentait cette connexion entre eux. Elle ressentait tout l’amour qu’elle avait pour son grand frère. Et malgré tout ce qu’il y avait pu y avoir, elle avait toujours su qu’elle était en sécurité auprès de lui. Qu’il était la personne la plus importante de sa vie. Qu’il était son monde. Et qu’elle était prête à tous les sacrifices pour lui. Alors comment aurait-elle accepté de ne jamais se souvenir ? C’était impossible. Son cœur aurait forcément pris les devants à un moment ou à un autre, la forçant à voir des images de leur passé commun.

Il admirait sa sœur, mais elle admirait en retour. Il voyait sa petite sœur comme une femme forte, mais elle puisait sa force à travers lui. « Tu sais bien que c’est faux. Et puis c’est à toi que je dois cette force. C’est grâce à toi si je suis comme ça. » Aux yeux d’Octavia, son frère était bien plus fort et bien plus impressionnant qu’elle. Ça n’avait pas toujours été le cas, mais c’était ce qu’elle ressentait désormais. Il avait su être fort pour eux deux. Surtout depuis qu’ils étaient ici, dans ce monde.

Puis Bell lui demanda comment elle avait fait pour se souvenir. Lui demandant également si elle s’était souvenue d’autre chose. La brune secoua alors la tête de gauche à droite. C’était pour le moment son seul vrai souvenir avec lui. Mais pour une fois, elle ne perdait pas espoir. Certaine qu’elle allait se souvenir d’autres choses au fil du temps. Et pour une fois elle allait se montrer patiente, attendre que chaque souvenir se débloque en temps et en heure, parce qu’elle était certaine que tout allait lui revenir. Même si elle avait très envie de se souvenir de tous ses moments passés avec son frère. « Tu sais quand Clarke m’a parlé de toi. Quand elle m’a reproché de ne pas te chercher, de ne pas me souvenir de toi. Je m’en suis voulu. C’était idiot parce que pour moi, tu n’existais pas. Mais une petite part de moi voulait quand même que je me souvienne. Alors j’ai essayé de me souvenir. De façon inconsciente au départ, puis j’ai fini par me rendre compte qu’il m’arrivait de m’imaginer avec une personne qui aurait pu être mon frère. Alors j’ai essayé pendant des semaines, peut-être même des mois, puis j’ai abandonné. Et quand tu es venu me voir pour la première fois, j’ai de nouveau essayé de me souvenir. Parce que même si je te rejetai, je savais bien au fond de moi que tu étais réellement important. Seulement t’accepter signifiait trop de mauvaises choses. Alors une partie de moi essayait de se souvenir, pendant que l’autre essayait de l’en empêcher. Au final, ça n’a rien donné. Et j’ai de nouveau abandonné quand… Enfin, quand nous avons eu cette conversation ici. Et finalement, quand je t’ai retrouvé dans cette ruelle, j’ai compris que tu étais bien trop important pour moi. J’ai compris que je ne voulais pas te perdre. Et que pour ça, je devais me souvenir de toi. Je devais y arriver, j’en avais besoin. Alors tous les jours, je repensais à tout ce que tu m’avais dit, à tout ce que je savais sur toi, à toi tout simplement. J’ai essayé de travailler du mieux que je pouvais pour réveiller le moindre petit souvenir, la moindre petite image de toi. Je n’arrivais plus à m’empêcher de penser à toi. Mais au final, c'était devenu trop dur. Penser à toi, sans avoir le droit de venir te voir et sans même avoir le réconfort de pouvoir te voir dans mes souvenirs. Alors cette nuit, comme je n’arrivais pas à trouver le sommeil à cause de tout ça, en partie, je me suis mise devant la télé, toute la nuit et j’ai réussi à ne plus penser pendant quelques minutes à peine. Sauf que finalement, après ces quelques minutes de répit, je me suis retrouvée ailleurs. J’avais vraiment l’impression d’être là-bas. Et tu étais là. » C’était la première fois qu’elle avouait à quelqu’un qu’elle avait vraiment essayé de se souvenir de lui. Elle avait longtemps crié à tout le monde qu’elle ne le cherchait pas, qu’elle ne voulait pas se souvenir, qu’elle ne voulait pas de lui dans sa vie, mais c’était un mensonge. Elle s’était pendant longtemps mentit à elle-même. Se souvenir de Bellamy avait été une longue lutte, mais elle avait finalement réussi.
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Mar 19 Avr - 22:29

Il n'arrivait presque pas à y croire. Sa petite sœur était là. Elle avait des souvenirs de lui et cela l'avait poussé à revenir vers lui, à accepter ses étreintes, à les apprécier. Il sentait qu'elle voulait être près de lui, aussi fort qu'il voulait être près d'elle et il était le plus heureux des hommes. Tout n'était pas parfait, ce monde était fou et un tas de gens leur manquait, mais avec Octavia, il avait le plus important et il avait ce qu'il avait toujours quand elle était là : l'espoir. Il respirait, elle respirait et ils étaient ensemble. Il pouvait affronter n'importe quel monde, n'importe quelle sombre nouvelle bataille. Il devait juste ne plus jamais lâcher sa main pour ne pas oublier.

Il sourit en regardant leurs mains jointes, avant de regarder de nouveau sa petite sœur, alors qu'elle assurait une nouvelle fois que quoi qu'elle ait pu dire par le passé, elle voulait vraiment se souvenir de lui et qu'elle avait donc eu la conviction qu'elle y arriverait. La fierté qu'il éprouvait pour la femme qu'elle était n'avait pas de limites et pas de nom. Il se sentait si heureux, si serein, prêt à affronter le monde.

Il avait beau dire qu'elle était plus forte, elle assurait tenir cette force de lui, comme si ça pouvait être faux qu'elle soit la plus forte des deux. C'était elle la plus forte. Il n'en démordrait pas. Tout autant qu'il ne démordrait pas du fait qu'elle devait sûrement plus tenir ça de leur mère que de lui. Aurora Blake était la femme la plus forte qu'il connaissait. Elle avait porté un enfant pendant neuf mois sans jamais se faire prendre, malgré la fatigue, les pieds enflés et le fait qu'Octavia lui donnait beaucoup de coups de pieds. Elle avait accouché en silence, sans assistance et sans médicaments. Elle était retourné travaillé dès le lendemain, malgré les grosses pertes de sang, la douleur et la fatigue. Elle avait gardé la tête droite jusqu'au bout, du moment où elle s'était faite arrêtée jusqu'à ce qu'elle ne disparaisse dans l'espace. Elle ne lui avait pas crié dessus, n'avait pas reproché à son fils l'acte qui les avait conduits là. Dans ce sas qui la menait à la mort, elle l'avait simplement regardé, ordonnant à son fils de son ton autoritaire de la regarder et lui avait sourit tendrement, avec cet amour de mère qui avait le don de lui faire croire qu'il pourrait toujours s'en sortir. Son dernier acte avait été de le rassurer lui, sans reproche, sans colère, sans accusation. Juste la tristesse d'abandonner ses enfants et l'instinct d'une mère voulant épargner à son enfant une mauvaise dernière image.

Et puis elle lui raconta enfin le comment. Il sourit un peu, amusé, quand elle avoua que Clarke avait sa place dans l'histoire. Bien sûr que sa meilleure amie avait défendu sa cause. Il l'oubliait parfois, à cause de leur fin tragique, mais pour elle, il était toujours digne de confiance. Il était toujours un homme pour lequel il méritait qu'on se batte. Il était toujours ce grand frère qui aurait tout fait pour sa petite sœur et qui méritait que sa sœur lui donne la même importance. Quoi qu'il en soit, elle était intervenue ici, faisant réfléchir Octavia sur le fait que malgré son absence totale de souvenir, une partie d'elle avait toujours désiré les retrouver, qu'elle avait vraiment essayé. L'échec avait eu raison d'elle, mais à son retour dans la vie de la brune, elle avait de nouveau essayé très fort, toujours sans succès parce que cette fois, une partie d'elle avait pris peur de ces souvenirs douloureux qu'il aurait sans doute été bien mieux de laisser dans le passé, loin de toute conscience. Il hocha la tête. Il ne pouvait que comprendre. Cela faisait des semaines, si ce n'était des années aussi, qu'il maudissait le fait de se souvenir si clairement de tout. Il aurait aimé, lui aussi, ne pas se rappeler de certaines choses. Alors, oui, il pouvait comprendre que lorsqu'on avait rien, l'idée de ne pas se reconnecter aux souffrances passées pouvait avoir quelque chose d'attrayant.

Elle évoqua de nouveau la ruelle et tout ce que cela avait amené pour elle de réflexion. Il pressa un peu sa main en signe de présence et d'encouragement, alors qu'elle continuait de lui relater les derniers jours. Quand elle eut fini, il leva leurs mains jointes et posa un baiser sur le dos de la main d'Octavia. « C'est bien ce que je disais », dit-il avec un sourire tendre. « Bien plus forte que moi. » Une nouvelle fois, il n'avait pas très envie d'alourdir l'atmosphère, mais il savait que cela arriverait tôt ou tard, alors, comme à son habitude, il essaya d'abord de détendre la situation. « Moi tout ce que je parviens à faire devant la télé s'est m'endormir comme une grosse larve. » Il faut dire que depuis son agression, c'était le seul endroit où il parvenait à dormir, aussi, son lit toujours bien trop inconfortable à cause de ses côtes. Il allait définitivement finir par laisser une empreinte indélébile dans le canapé à force de ne pas bouger de là.

Puis il redevint sérieux, la regardant dans les yeux pendant un moment sans rien dire, avant d'avouer dans un souffle. « J'ai peur aussi, tu sais... » Il inspira profondément avant d'ajouter. « Une part de moi a envie que vous vous souveniez, Clarke et toi, parce que vous me manquez terriblement. Ma meilleure amie et ma sœur me manquent... Mais une autre partie... Il y a des choses que j'ai faites. Il y a des erreurs que j'ai commise qui sont impardonnables. Et vous ne pouvez pas vous souvenir de ce qu'on a vécu et oublier ces événements-là... » La dernière fois, elle l'avait accusé d'essayer de se trouver des excuses lorsqu'il avait expliqué qu'il avait agis sous le coups de traumatismes et de peurs irrationelles qu'il avait aujourd'hui appris à comprendre et il savait qu'il n'avait aucune excuse, qu'aucun PTSD ne pouvait réellement justifier ce qu'il avait fait à la fin. Il était mort de la plus triste des façons, pour la plus sordide des raisons et tout était de sa faute. Il aurait aimé qu'elles ne s'en souviennent jamais, ni l'une ni l'autre, mais le fait est que s'il voulait vraiment retrouver sa Octavia, elle ne pourrait que se souvenir. « Ce qu'il s'est passé à la fin... Comment je suis... » Mort... « Parfois je regrette de me souvenir... Mais quand je te regarde. Ce que je sais de toi, de la femme merveilleuse, courageuse et forte que tu es... de combien ma vie n'avait de sens qu'en ta présence... Si le prix à payer pour être ton frère et pour me souvenir de tous nos moments est la connaissance du monstre que j'étais... alors, je choisis de me souvenir et je continue de me battre, tous les jours, contre mes démons. Pour parvenir un jour à me pardonner ce que la guerre m'a obligé à être pour survivre... J'espère juste qu'à la fin, pour vous, j'aurais droit à cette dernière chance que nous offre ce monde... »
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Octavia Blake

Octavia Blake

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Lun 9 Mai - 3:08


Octavia semblait mieux accepter son ancienne vie. Si au départ elle refusait catégoriquement de s'en souvenir, aujourd'hui, elle espérait réussir à provoquer elle-même ses flashs du passé. Et Bellamy y était pour beaucoup. L'avoir dans sa vie avait été difficile dans un premier temps, puis très vite, elle avait remarqué qu'il était indispensable. Même si elle avait longtemps refusé de l'admettre, elle était bien auprès de lui. Elle se sentait en sécurité. Elle se sentait chez elle. Bellamy était tout ce qu'elle avait de plus cher ici, comme ailleurs. Même si elle avait longtemps refoulé ses souvenirs avec lui, elle avait toujours su qu'il occupait une place importante dans son cœur et dans sa vie. Et ce premier souvenir qu'elle avait eu de lui. D'eux. Ce souvenir en était la preuve. Ces simples secondes avaient poussé Octavia a retourné près de son frère. Elles lui avaient permis de passer outre ses propres restrictions, elles lui avaient permis de laisser le passé de côté, juste pour pouvoir être là où elle voulait être. C’est-à-dire auprès de son grand frère.

Cette étreinte. Sa main dans la sienne. Le rire de Bellamy. Ses paroles. Tout cela l’a conforté dans son idée. Elle avait eu raison de venir. Raison de lui raconter ce souvenir. Elle se sentait… différente. Elle avait en elle un sentiment nouveau. Un sentiment qu’elle n’avait pas connu depuis bien trop longtemps. Octavia pouvait l’avouer, elle était heureuse d’être là. Heureuse d’être venue pour une bonne chose cette fois-ci. Heureuse d’être persuadée que cette fois-ci, rien ne pourrait plus les séparer. Même s’il y avait encore du chemin à faire pour que la brune connaisse un réel bonheur, c’était toujours mieux que tout ce qu’elle avait connu jusqu’à présent.

Bellamy se posa alors la question du comment. Comment O’ avait fait pour se souvenir. Alors la brune se lança dans des explications. Ne se contentant pas seulement de lui raconter ce qu’elle était en train de faire quand elle s’en était souvenue. Non. Elle lui avait raconté tout le travail, sans réellement détailler, qu’elle avait dû faire depuis qu’elle avait appris l’existence de Bellamy. Un long travail parsemé d’échec, qui l’avait conduite à se souvenir ce matin-là. Ce n’était pas facile pour elle de se remémorer certaines choses, comme la nuit où elle avait retrouvé son frère près à tout abandonné dans cette ruelle. Et comme d’habitude, Bell jouait les grands frères, lui pressant légèrement la main pour lui montrer qu’il était bel et bien là. Et ce simple geste avait su l’apaiser. Quand elle eut terminé, le brun répondit qu’il avait raison et qu’elle était bien plus forte que lui. O’ se contenta de rire légèrement en secouant la tête. Pour elle, son frère était bien plus fort qu’elle. Parce qu’il avait su se souvenir, supporter, surmonter toutes les épreuves du passé. Parce qu’il avait su la réconforter, la supporter, l’attendre… Qu’avait-elle fait ? À part lutter en vain contre son propre passé. Mais ils étaient tous les deux têtus et ils idéalisaient sans doute trop l’autre pour réussir à se convaincre. « Disons que ce n’est pas mal non plus. » dit-elle un sourire aux lèvres. Honnêtement, la brune enviait presque son grand frère. Elle avait du mal à se déconnecter. Toujours la tête pleine de pensées, plus souvent mauvaises que bonnes. Elle n’arrivait plus à faire de pause avec son passé. Se remémorant sans cesse les images du bunker, de Blodreina, pensant trop souvent à Lincoln, essayant de se souvenir de lui malgré la peine, essayant de se souvenir de Bellamy, en se souvenant malgré elle de certaines de ses paroles… Elle aurait aimé pouvoir se poser devant la télé, rire bêtement de ce qu’elle était en train de voir ou pleurer pour ce qu’elle était en train de voir sur l’écran et non dans sa tête. Elle aurait aimé pouvoir s’endormir devant la télé, rêvant de ce qu’elle venait de voir. Au lieu de passer des nuits blanches devant la télé à se battre contre ses propres démons, ses propres cauchemars qui se passaient à l’intérieur de sa tête.

L’ambiance changea soudainement. Alors que Bellamy riait, souriait et tentait même des phrases amusantes, son visage changea. Son sourire laissant place à un air sérieux, qui inquiéta aussitôt Octavia qui abandonna son sourire à son tour. Se redressant, en observant son frère alors qu’il prenait la parole. Il disait avoir peur. Il disait avoir envie que Clarke et elle se souviennent parce qu’elle leur manquait. À ces mots, un sourire peinait se dessina sur le visage de la brune. Elle ne pouvait pas s’empêcher de s’en vouloir en entendant ces mots, alors qu’elle n’y était pour rien au final. Ce monde lui avait ôté ses souvenirs. Ce monde avait fait en sorte qu’elle ne veuille pas les récupérer. Et il avoua qu’une autre partie de lui voudrait qu’elles ne se souviennent pas. Parce qu’il ne voulait pas qu’elles se souviennent des mauvaises choses qu’il avait dû faire par le passé. O’ resta silencieuse, le laissant en dire un peu plus sur sa pensée. Ce qu’il s’était passé à la fin ? Comment il était quoi ? Octavia ne se souvenait de rien concernant cette partie qu’il semblait tant vouloir cacher. Il ajouta que parfois, il aurait aimé ne pas se souvenir. Et Octavia ne pouvait pas lui en vouloir pour ça. Elle préférait parfois ne pas se souvenir, elle, non plus. Et comme lui, quand elle repensait à son frère, quand elle le voyait, elle voulait se souvenir. La brune souriait légèrement à ses mots, même si la douleur et l’incompréhension était là. Pourquoi se qualifiait-il de monstre ? Qu’avait-il à se pardonner ? Ou plutôt qu’avait-il à se pardonner et qu’il voulait tant qu’elle ne se souvienne pas ? Avait-il fait pire que la trahir en la privant de l’amour de sa vie ? « Quoi que tu ais fait Bellamy, je suis certaine qu’on saura te pardonner. Je n’ai plus envie de me battre contre toi. Mais je veux me battre avec toi. Ces choses qui te hantent, tu arriveras à te les pardonner et je t’aiderai pour ça. J’essaierai de t’aider du mieux que je peux. » O’ était sincère. Cette fois-ci, elle ne voulait plus être contre lui. Elle voulait être à ses côtés, l’aider et non le blâmer. « Tu n’es pas un monstre. Tu n’as jamais été un monstre. Tu l’as dit toi-même. Ce monde t’a forcé à faire certaines choses. Tu n’en es pas responsable. » Pourquoi Bellamy serait responsable de quoi que ce soit ? Tout ce qu’ils avaient fait par le passé – ou presque – ils l’avaient fait parce qu’ils n’avaient pas eu le choix. Parce qu’ils pensaient que tout cela était nécessaire à la survie de tous. Même si Octavia avait beaucoup de mal à penser la même chose pour elle, elle était sincère envers son frère. Bien évidemment, elle ne se souvenait pas de tout, mais à côté de ce qu’elle avait fait, elle était certaine qu’il ne pouvait pas y avoir pire. Elle était certaine qu’à côté de tout ce qu’elle savait déjà, il n’y avait plus rien qu’elle ne pouvait pas pardonner. « Je veux me souvenir de tout nous concernant. Même du pire. Mais c’est le passé Bell. Je ne t’en voudrais plus pour ce que tu as fait autrefois. » Elle essayerait du moins. Mais la dernière fois qu’elle lui en avait voulu, la dernière fois qu’elle l’avait abandonné pour leurs fichues erreurs du passé, elle avait failli le perdre pour de bon. Il était hors de question qu’elle fasse de nouveau les mêmes erreurs. Tenant toujours la main de son frère dans la sienne, la brune la serrait un peu plus fort que tout à l’heure. À son tour de lui montrer son soutien et sa présence.
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Jeu 30 Juin - 0:01

Il n'avait jamais pris le temps de penser à ce que pouvait être une vie normale avec Octavia. Pas qu'il ne l'avait pas rêvé. Bien sûr qu'il l'avait rêvé. Toute son enfance, il avait espéré vivre dans un monde où elle pourrait exister, pourrait aller à l'école, se faire des amis, avoir des petits amis qu'il détesterait et menacerait. Toute sa vie, il avait rêvé d'une Arche où sa mère ne serait pas tuée pour avoir eu deux enfants ou Octavia ne serait pas envoyée à la dérive pour simplement exister. Il avait rêvé d'une vie sur Terre où elle pourrait enfin avoir sa vie, être en sécurité et ne pas craindre pour sa vie, ne pas avoir à se battre, ne pas avoir à tuer... Mais en vérité, il n'avait jamais imaginé l'au-delà. Il n'avait jamais réellement imaginé une vie de paix sur le long terme, au-delà de quelques jours à enfin pouvoir respirer. C'était la première fois qu'il pouvait imaginer réellement l'avenir d'une vie normale, sur plusieurs semaines, plusieurs mois, plusieurs années et c'était... étrange. Un avenir calme et posé avec Octavia. Un véritable avenir avec Octavia. C'était une sensation étrange, après toute une vie à ne penser qu'à la protéger et la sauver d'un monde mortel.

Et puis il y avait toujours cette chose entre eux et ce futur normal. Ce secret qu'il n'arrivait pas à prononcer. Ce monstre qu'il était devenu, qu'il ne voulait pas dévoiler. Il y avait ce monstre qui, la dernière fois, avait causé une immense douleur en lui, les mots d'Octavia aggravant sa propre tendance à se punir pour ce qu'il avait fait. Il savait qu'elle n'avait pas dit ces choses en le pensant réellement. Il n'avait pas vraiment dit ce qu'il avait pu faire, n'avait pas été jusqu'au bout pour lui expliquer à quel point il s'était enfoncé dans les parties sombres de son âme, chaque fois qu'il avait commis des actes horribles, ayant conduit à la mort de Lincoln, aux blessures si graves d'Indra, à la mise en danger de Madi et enfin, à sa propre mort. Il n'avait qu'effleurer la réalité de ce qui l'avait conduit à devenir ce monstre et elle l'avait si mal pris qu'il n'avait pas pu en dire plus. Il ne pouvait pas lui en vouloir. Ce qu'il avait fait était horrible et Octavia avait plusieurs fois mis bien longtemps à lui pardonner. Il ne savait pas si elle lui avait, un jour, pardonné ce qu'il avait fait à la fin. Avait-elle passé sa vie entière à détester le disciple Blake ? Avait-elle compris ? Avait-elle décidé de lui pardonner et de simplement pleurer son frère ? Il ne savait pas. Il ne le saurait sans doute jamais et il ne voulait pas prendre le risque de le découvrir. Il aurait réellement aimé pouvoir, lui aussi, oublier cette partie de leur vie.

Son cœur se serra lorsque sa petite sœur lui assura qu'elle saurait lui pardonner. Clarke avait dit la même chose, mais l'une comme l'autre ne connaissait pas toute l'étendu de ses fautes et avec l'une, comme avec l'autre, il n'était pas capable de saisir à quel point il avait merdé. Clarke avait le souvenir du Bellamy d'avant le Mont Weather, Octavia n'avait pas de souvenir. À peine un fragment revenu d'une époque où elle signifiait l'intégralité de son univers. Ses yeux commencèrent à s'embuer quand il l'entendit dire que quoi qu'il ait fait, elle l'aiderait à se pardonner. Comment le pourrait-elle ? Comment pourrait-il se pardonner un jour, lui ? Il avait trahi Clarke. Il avait trahi Octavia. Il avait perdu l'espoir et il s'était perdu, tout ce qu'il avait été ne survivant pas à Etherea. Il était mort à l'intérieur et ce qu'il était resté de lui avait donné Octavia, torturée Clarke, mit Madi en danger.

Il secoua lentement la tête, fermant les yeux, se mordant la joue pour ne pas hurler, alors qu'elle assurait qu'il n'était pas un monstre et qu'il ne l'avait jamais été. « J'aimerais y croire », dit-il, la voix tremblante. « Mais ça fait des années que j'essaye de me pardonner chaque chose horrible que j'ai pu faire... Ça fait des années que je ne peux pas me pardonner ça... Ça fait des années que... » Il inspira profondément, essayant de calmer ses nerfs, s'accrochant à la main de sa sœur. « Tu te souviens, je t'ai dit que je voyais une thérapeute... J'ai décortiqué tellement de périodes de ma vie avec elle. La façon dont j'ai grandi, obligé de te cacher, la culpabilité de t'avoir fait découvrir et d'avoir été responsable de la mort de maman, tous les natifs morts par ma faute quand on aurait pu négocier une trêve... Mais cette partie-là de mon passé... Ce que j'ai fait juste avant de mourir... ce qui m'a tué... Je n'y arrive pas. Je ne peux pas en parler. Je ne peux pas y penser sans... » Une fois de plus, il secoua la tête. Il avait déjà trop souvent pensé à arrêter et il lui avait promis de ne plus le faire. Il ne pouvait donc pas évoquer ce genre de sombres pensées ici. « C'était mauvais O', vraiment très mauvais. Tu étais une héroïne et j'étais un lâche... Avant de mourir, je vous ai perdue. J'ai perdu tout ce qui comptait pour moi. Mes amis, ma famille, la femme que j'aimais... Tout le monde... »
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Octavia Blake

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Mar 9 Aoû - 14:32



Chaque personne avait ses propres démons. Ceux qui avaient vécu dans leur monde en avaient sans doute bien plus que la normale. Mais ce monde les avait poussés à faire des choix horribles pour leur survie, pour la survie de leurs amis. La stratégie, la trahison, la mort… Tout cela faisait partie de leur vie d’autrefois. Tout le monde avait dû être confronté à eux au moins une fois. Et certains avaient même dû ôter la vie. Toutes ces choses marquaient l’esprit. Difficile de se débarrasser de ses propres démons. Difficile de se pardonner à soi-même. Pourtant, ce monde leur offrait une seconde chance. Une chance qu’ils ne pensaient jamais pouvoir avoir. Alors pourquoi est-ce qu’ils n’arrivaient pas à en profiter ? Pourquoi est-ce qu’ils n’arrivaient pas à se pardonner ? À passer à autre chose définitivement. O’ savait qu’elle était capable d’accorder son pardon. Surtout si ce pardon était destiné à Bellamy. Elle en avait toujours été capable. Elle l’avait toujours fait. Et ces derniers temps n’avait fait que confirmer cette pensée. O’ était incapable de vivre sans son grand frère. Sans lui, elle n’était rien. Alors chacune de ses actions, chacune de ses erreurs étaient pardonnables. Avec un peu de temps peut-être, mais il devait savoir qu’elle reviendrait toujours vers lui. Après tout, il avait causé la mort de Lincoln. Sans son hallucinante soumission à Pike, Lincoln ne serait pas mort. Il lui avait retiré une partie d’elle-même. L’homme qu’elle aimait. Elle lui en avait voulu pour cela. Elle l’avait détesté. Lui avait dit qu’il n’était plus rien pour elle, qu’elle ne voulait plus jamais le revoir. Et voilà où elle se trouvait aujourd’hui. Auprès de son frère, sa main dans la sienne, à lui dire qu’elle lui avait pardonné. À lui assurer qu’elle lui pardonnerait toujours tout et qu’elle serait toujours à ses côtés. Parce que c’était ce qu’elle voulait. Se battre aux côtés de son frère et non se battre contre son frère. Et s’il s’inquiétait pour Clarke, il n’avait pas à le faire. Même si Octavia ne se souvenait pas bien de celle qui fut son amie, elle était persuadée qu’elle était capable d’accorder son pardon à Bellamy, quoiqu’il ait fait.

La voix tremblant de Bell peinait Octavia. Tout comme le fait de l’entendre parler de lui de cette façon. Si seulement Octavia se souvenait de tout. Il n’aurait pas eu à passer par là. Il n’aurait pas eu à tout lui expliquer, à lui dire qu’il s’en voulait, qu’il ne se pardonnerait pas, qu’elles ne lui pardonneraient pas. Quand il lui demanda si elle se souvenait qu’il voyait une thérapeute, O’ hocha la tête de haut en bas. Elle se souvenait de cette thérapeute, qu’elle n’avait jamais vue, mais qui avait aidé son frère à se pardonner un bon nombre de choses. « Bellamy, tu n’as jamais été un lâche. Tu as fait des erreurs, comme nous tous. On n'a pas forcément fait les bons choix dans notre vie. Mais tout est pardonnable. Tu as su me pardonner la pire période de ma vie. Je saurais pardonner une erreur de la tienne. » Un léger sourire se dessina sur les lèvres d’Octavia. Son frère n’allait pas bien et elle détestait ça. « Bell tu est mon grand frère et je t’aime. Si tu as envie ou besoin de parler de tout ça, je serai là pour t’écouter. Que ce soit aujourd’hui, dans des jours ou des semaines, je serai là. » O’ resserra légèrement la main de son frère comme pour lui montrer son soutien. « Chaque personne que tu as perdue… Chacune d’elle finira par te pardonner. Ça prendra peut-être du temps pour certains, mais ils finiront par te pardonner. » Octavia se voulait rassurante, même si en réalité, elle ne pouvait rien promettre. Elle savait qu’elle allait sans doute lui en vouloir un temps, mais elle savait surtout qu’elle allait lui pardonner. Elle pouvait presque affirmer la même chose concernant Clarke. Mais pour ce qui était des autres, la brune ne pouvait rien affirmer, parce qu’elle ne savait rien d’eux.

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Anonymous

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Dim 2 Oct - 22:29

Il croyait pourtant avoir réussi à passer des cap ces dernières années. Cette nouvelle vie, loin de toute guerre, sa thérapie... Il avait cru avancer, pardonner des choses et se pardonner à lui-même, mais si revoir Octavia et Clarke lui avait prouvé qu'il leur avait tout pardonné, il en était tout autre chose pour lui. Il n'avait pas cessé d'y penser. Avoir Clarke de nouveau dans sa vie, si permanente, si constante... Ça l'avait forcément obligé à réfléchir à pourquoi il se sentait toujours si mal, après son départ, de lui avoir laissé autant de place, d'avoir autant savouré ses câlins, d'avoir hâte de la revoir. Il avait, dans un premier temps, pensé que c'était à cause de la colère qu'il pourrait toujours ressentir contre elle, intérieurement, mais non. Non, il ne lui en voulait pas. Pas une seconde. Il lui avait entièrement pardonné de l'avoir tué. C'était encore et toujours à lui qu'il ne pardonnait pas. Il l'avait obligé à faire ça. Il l'avait contrainte à commettre cet acte et il ne parvenait pas à se pardonner cet échec.

Il savait qu'il était injuste envers lui-même. Il avait pardonné à Octavia, comprenant tout ce qui l'avait conduit à devenir Blodreina, pourtant, il n'avait aucune capacité à s'accorder la même empathie. Pas quand ce qu'il avait fait avait causé tant de mal à Clarke ou à sa sœur. Il pouvait leur pardonner tout, même le pire, à chacune d'entre elle, mais était tout bonnement incapable de se faire la même faveur.

Écoutant sa sœur, bien que peu convaincu de parvenir un jour au résultat qu'elle décrivait, Bellamy se laissa bercer par le réconfort de son assurance. Il lui semblait qu'un million d'années étaient passé depuis la dernière fois qu'ils avaient eu une vraie discussion qui ne consistait pas en l'un essayant de se faire pardonner par l'autre. Bellamy était convaincu de ne pas mériter le pardon et Octavia le lui avait déjà accordé, sans même savoir quoi pardonner. Les dernières fois qu'ils avaient eu des conversations aussi sérieuses, l'un était déterminé à dire qu'il n'avait plus de sœur ou plus de frère. Ici, tous les deux voulaient au moins la même chose : admettre sans aucun doute qu'ils étaient frère et sœur.

« Elle serait tellement fière de toi, tu sais ? », demanda-t-il doucement en la regardant en biais. « Maman, je veux dire. » Mieux valait précisé, parce que même s'il était un peu évident que ça ne pouvait être que d'elle dont il parlait, il savait que sortie de nul part, comme ça, l'affirmation pouvait poser question, ne serait-ce que quelques secondes. « Et elle serait très fière de la femme que tu es devenue après le bunker. » Tout en la regardant dans le fond des yeux, il se dit qu'il devait le lui dire, lui faire comprendre. L'ombre des ravages de la reine rouge luisait encore au fond de son regard et il voulait à tout prix qu'elle comprenne qu'elle n'était pas cette personne. Elle l'avait été, à un moment, oui, mais elle avait su, contrairement à lui, racheter toutes ses fautes. Elle avait grandi, avait fait la paix avec ses démons et avaient chassé le monstre en elle. Elle était devenue meilleure. Bien meilleur que eux tous. Bien meilleure que lui et sans doute, même, bien meilleure que Clarke. La dernière fois qu'il l'avait vu, c'était une femme en paix, dont le seul but était que le reste de son monde trouve enfin la paix, lui aussi. « Tu m'as tellement manqué. »
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Octavia Blake

Octavia Blake

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▿ Ton univers : The 100
▿ Date de naissance : 26/06/1997
▿ Age : 27
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▿ Quartier : La campagne, elle rettape une vieille ferme avec Clarke Griffin.
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Ven 10 Fév - 0:24




Si Bellamy avait fait une erreur, il serait pardonné. C’était certain. Octavia lui accorderait son pardon parce qu’il était tout pour elle. Parce qu’elle était prête à tout lui pardonner. Il avait causé la mort de Lincoln et pourtant, elle était là, avec lui. Son frère avait su lui pardonner les pires horreurs. Comment pouvait-elle ne pas accepter les siennes ? Surtout que cette erreur venait de leur passé. D’un monde bien différent de celui-ci. D’un monde qui les avait poussés à faire des choses qu’ils ne feraient jamais dans d’autres conditions. Elle savait que Clarke allait elle aussi lui pardonner son erreur. Parce qu’elle n’avait que peu de souvenirs d’eux deux, mais elle savait à quel point ils tenaient l’un à l’autre. Elle savait que la blonde était incapable de rester éloigner de Bellamy bien longtemps. Quoi qu’il ait fait, cela allait peut-être prendre du temps, mais elle allait lui pardonner. Octavia ne cherchait pas qu’à rassurer son frère. Elle le faisait, bien évidemment, mais elle pensait réellement tout ce qu’elle était en train de lui dire.

Bellamy ne répondait pas. Bien évidemment, il n’en pensait pas un mot. Il refusait de croire qu’il pouvait être pardonné. Et bien, il avait tort. Mais le Blake était têtu, impossible de lui faire changer d’avis. Pour comprendre que tout le monde était prêt à lui pardonner, il allait sans doute devoir attendre que chacune des personnes concernées le lui dise au moment venu. Qu’importe, tout ce qu’Octavia voulait, c’était que son frère ne se torture pas l’esprit pour des choses qu’il pensait vraie, alors que ce n’était pas le cas.

Lorsque le brun évoqua leur mère. Lorsqu’il lui demanda si elle savait qu’elle serait fière d’elle. Octavia ne put s’empêcher de sourire légèrement, même si son cœur se resserrait à l’idée de savoir que sa mère pouvait être fière d’elle un jour. Mais O’ n’en était pas certaine. Si elle promettait à son frère que chacun lui accorderait le pardon, elle n’était pas certaine de mériter celui de sa mère. Comment aurait-elle pu accepter d’avoir une enfant comme Octavia ? Elle était morte pour avoir voulu lui donner la vie. Elle avait dû accoucher sans un médecin. Elle avait élevé cet enfant dans le plus grand des secrets. Puis elle était morte parce qu’elle avait été découverte. Comment accepter de donner sa vie pour un monstre pareil ? Non. Bellamy avait tort. Leur mère ne pouvait pas être fière d’elle. Pas après tout ce qu’elle avait fait. Même si elle avait changé après le bunker. Elle avait versé tellement de sang. À cet instant de sa vie, elle était devenue un véritable bourreau, un monstre… Et jamais elle n’arriverait à se le pardonner. Octavia en était certaine, elle ne se souvenait pas de sa mère, mais elle se souvenait de la personne qu’elle était. Si douce, si attentionnée… Jamais elle n’aurait accepté d’avoir enfanté un monstre. Alors O’ se contenta d’un haussement d’épaule pour répondre à son frère. Parce qu’elle ne partageait pas son avis. Leur mère ne pouvait pas être fière de la femme qu’elle était devenue après le bunker. Parce que cette femme n’était pas pardonnable, pas après toutes les horreurs commises. « Tu m’as manqué aussi. » La brune déposa alors sa tête sur l’épaule de son grand frère, ne lâchant pas sa main qui était toujours dans la sienne. Bellamy lui avait toujours beaucoup manqué. Depuis leur lourde dispute la dernière fois. Mais aussi depuis son arrivée dans ce monde. O’ ne se souvenait peut-être pas de lui, mais elle avait toujours su qu’il lui manquait quelqu’un, une personne importante dans sa vie. Et se vide s’était comblé dès qu’elle avait eu l’occasion de retrouver son frère dans sa vie.
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Anonymous

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Ven 10 Mar - 19:20

Il y avait des jours où, plus que d'autres, il sentait que s'être laissé aller à ne plus aller voir sa thérapeute lui pesait. S'il avait continué sa thérapie et s'il savait qu'il allait avoir son prochain rendez-vous dans les jours à venir, il aurait sans doute agi différemment. Mais il avait arrêté, parce que le rejet d'Octavia avait cassé quelque chose trop profondément en lui pour qu'il ait encore le goût de vivre. Mais elle était finalement revenue vers lui et il sentait à nouveau le poids de cette descente aux enfers. Il se souvenait du chemin parcouru vers son propre pardon et toute la marche arrière qu'il avait fait depuis. Aucun reproche là-dedans pour qui que ce soit, sinon lui-même.

Leur mère était également un vaste sujet. Aurora Blake avait été la première femme dans la vie de Bellamy et pendant longtemps, elle avait été la personne qu'il aimait plus que tout au monde. Son héroïne, sa force et sa faiblesse. Sa vie avait démarré dans un foyer compliqué où l'amour de sa mère valait tout. Et puis elle était tombé enceinte d'Octavia et ils s'étaient retrouvés tous les deux dans de sales draps. Heureusement, le père de Bellamy n'était plus dans le tableau à cette époque et Aurora avait pu poursuivre sa grossesse dans le plus grand des secrets, sans que cet ivrogne ne gâche tout et ne la conduise trop vite vers la mort, son fœtus avec elle. Heureusement, parce que sinon, Bellamy n'aurait jamais connu l'amour qu'on éprouve pour une petite sœur et l'indéfectible dévotion qu'on accorde à ce petit être fragile qui a tant besoin de vous. Aurora avait été bien moins douce avec Bellamy après la naissance d'Octavia. Leur survie à toutes les deux dépendait de leur aptitude à cacher l'enfant illégale et dès son plus jeune âge, Bellamy n'avait donc plus eu droit à l'erreur. Pas question d'inviter des amis. Pas question d'avoir des amis.

« Depuis que je suis ici, j'ai souvent imaginé ce qu'aurait pu être nos vies si on avait toujours vécu dans ce monde là... » Il sourit un peu, se souvenant de toutes les histoires, drôles et moins drôles, heureuses ou tragiques, qu'il avait pu imaginer. L'histoire qu'il s'était le plus souvent racontée, cependant, était resté très proche de leur réalité, l'espace et l'illégalité de la naissance d'Octavia en moins. « J'imaginais ce qu'aurait été une vie où tu aurais pu aller à l'école, me faire honte devant mes copains et me rendre fou en draguant des garçons au lycée. » Il sourit, amusé, avant que son sourire ne se couvre de tendresse. « J'aurais adoré te voir heureuse avec tes amis. » C'était dur de ne pas avoir eu cette vie, maintenant qu'il avait pu voir ce que c'était de vivre dans ce monde, mais qu'importe. C'était ainsi et aujourd'hui, il voulait se concentrer sur ce qu'ils ont. « C'est une chance, n'est-ce pas ? Ce monde... Cette vie... Toi et moi maintenant. C'est une chance d'avoir enfin la paix après tout ce qu'on a vécu... »
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