A beautiful weather brings together two beautiful people.
Druig travaillait au Grey Sloan depuis plus de trois ans maintenant et avait fait quelques connaissances plutôt sympathique : Susan Pevensie, une journaliste s'intéressant à son job pour un futur livre, Tom Natsworthy, un patient habitué des lieux, Gwen stacy, une patiente amnésique, Angela Ziegler, une collègue médecin et enfin Mélanie Stryder une collègue infirmière. Cette dernière et Druig étaient devenus très rapidement amis et s'entendaient plutôt bien, Mélanie était arrivée quelques semaines après le jeune homme et ils s'étaient épaulés psychologiquement surtout au vue de la charge de travail qu'ils avaient à l'hôpital. Les deux jeunes gens avaient pris l'habitude de déjeuner ensemble au moins une fois par semaine, voire deux fois lorsque leurs gardes se correspondaient. Ils allaient donc au parc, s'asseyaient dans la pelouse et faisait une sorte de petit pique-nique, durée un peu courte car ils n'avaient pas une longue pause.
Aujourd'hui était donc leur jour où ils mangeaient ensemble, Druig arriva cinq/dix minutes en retard parce qu'un patient avait décidé de retirer sa perfusion pour la énième fois parce que cela lui faisait mal, certes le jeune homme le comprenait tout à fait mais la perfusion en question était pour sa santé alors il lui avait donc remis en place avec un petit sermon au passage et avait filé aussi vite qu'il pouvait avant que sa garde ne reprenne. Lorsque le jeune infirmier arriva, sa collègue était à leur place habituelle, il se dépécha de la rejoindre et avec un petit sourire d'excuse il lui dit "Hey ! Je suis désolé du retard, c'est Mr Hasting qui m'a retardé, tu le connais. Tu vas bien ?" Mélanie connaissait aussi bien ce patient que Druig.
Melanie arrive dans le petit espèce de parc, proche de l'hôpital. Il s'agit d'un grand parterre d'herbe où le personnel hospitalier va parfois s'installer pour manger, ou tout simplement pour souffler et se calmer les nerfs pendant leur moments de pause. A l'intérieur, les choses peuvent rapidement devenir étouffantes et personne ne dit non à un peu d'air frais. À un peu de calme. En arrivant en ville, Mel avait peut de s'enfermer dans une routine. Elle avait besoin d'aventure, puisqu'elle a littéralement connu la fin du monde, chez elle. Ici, tout était trop... normal. Trop tranquille. Bien évidemment, elle n'aurait pour rien au monde souhaité revenir en arrière. Avancer de dix pas pour reculer de cinq ? Oh que non ! Son ancienne vie ne lui manque pas : la seule chose qu'elle veut, ce sont ses proches. Il ne lui manque que ça. Pour l'instant, elle arrive à tenir, sans eux. Elle a en réalité, tout fait pour se changer les idées après son arrivée ici. Sortir le plus possible, ne plus rester enfermée (parce qu'elle l'était, avant, enfermée. elle se faisait l'effet d'être un véritable ours, traqué alors même qu'il est en train d'hiberner). Du coup, elle passait le plus clair de son temps dehors, à faire du tourisme. A se balader et à découvrir la ville, les gens. Ce n'est qu'après qu'elle a trouvé son job à l'hôpital, un bon moyen de se faire un peu d'argent et de bouger sans arrêt.
Tout en poussant un soupir de soulagement, elle se laisse tomber dans l'herbe. Son plat de macaroni sagement enfermé dans un sac posé tout près, elle regarde le ciel pendant un petit moment et se surprend a le trouver magnifique. Il est d'un bleu éclatant aujourd'hui, mais comporte également des petites nuances qui donnent au final une palette de couleurs absolument divines. Soudain, elle entend des bruits de pas se rapprocher d'elle et se redresse. C'est avec un sourire qu'elle accueille Druig, son collègue et ami. Elle a beaucoup sympathisé avec lui au fil du temps et elle adore leurs déjeunes hebdomadaires. Il s'excuse de son retard et mentionne un de leur patient, qui est un cas particulièrement difficile. Il est seul, sans famille ni amis, ce qui le rend amère et ce fait serre, perfore le coeur de Melanie. Elle aussi, n'a plus ceux qu'elle aime, mais elle a au moins des amis. Pour le rassurer, elle hausse doucement ses épaules, son sourire s'agrandissant. "Il n'y a pas de soucis ! Ça va bien, et toi ?"
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Depuis que Druig avait retrouvé sa bien aimée, il était souvent, voire tout le temps de bonne humeur, même sa famille, car c'était ainsi qu'il les considérait, lui manquait, il avait tout de même retrouvé celle qui avait énormément d'importance pour lui. Alors son job lui plaisait, il avait retrouvé Makkari et là il se rendait au parc afin d'y déjeuner avec l'une de ses collègues. Bien sur, au Grey Sloan, ce n'était pas tout les jours tout rose mais Druig essayait d'apporter de la bonne humeur enfin ça ça dépendait du patient ahah. Parce que avec Monsieur Hasting, on ne pouvait pas être joviale, tellement il était insupportable, mais vraiment toujours là à se plaindre alors qu'il y a pire quoi. Druig avait déjà essayer de le comprainde mais la vérité était qu'il avait un sale caractère, alors quand c'était lui qui devait s'occuper de lui, pas la peine d'arborer un sourire parce qu'il savait qu'il allait se faire gueuler dessus. La preuve aujourd'hui, ce patient avait encore retiré sa perfusion et cela avait mis en retard le jeune infirmier.
C'est donc avec un peu de retard que le jeune homme arriva au parc, temps ensoleillé, ciel bleu rien à dire. Druig s'était donc approché de Mélanie avec un sourire et en s'excusant surtout pour son petit retard. Elle lui répondit que ce n'était pas grave et lorsque Druig lui demanda comment elle allait, elle répondit que ça allait et lui retournait la question avec un grand sourire. "Je vais bien aussi, j'ai si faim tu n'imagine pas." Druig s'installa donc dans la pelouse près d'elle et sortit son sandwich, le premier, et croqua dedans à pleine dents, il était toujours affamé. Il finit sa bouche puis regarda Mélanie. "Ca été ce matin ? Pas trop dur ?"
Pouvoir déjeuner avec son collègue et ami fait du bien à Melanie. Elle adore sa compagnie et les moments qu'ils passent tous les deux à simplement manger et parler de tout et de rien. Druig est une vraie bouffée d'air frais, pour Melanie. Elle le trouve drôle et elle aime aussi écouter les anecdotes qu'il raconte. Il a l'air d'avoir une âme si ancienne, ça l'intrigue et l'intéresse énormément, sans qu'elle ne sache réellement pourquoi. Puis elle le regarde attaquer son sandwich, apparemment bel et bien affamé, comme il l'a souligné. "Je vois ça, oui ! Tu n'as pas eu de pause, ce matin ?" Parfois, dans les moment de rush ou si ils sont en sous effectif, ils n'ont pas forcément l'occasion de prendre les pauses qu'ils devraient. Les risques du métier ! Melanie, elle, est habituée à peu manger depuis les années qu'elle a passé en cavales : parfois, elle pouvait ne pas manger (ou très peu) pendant plusieurs jours d'affilé. Donc on ne peut pas dire que ce genre de contraintes lui fassent peur, c'est clair. Puis elle sourit et répond "Je n'ai pas eu à aller faire les soins de Mr Hastings, alors oui, on peut dire que c'était une matinée sympa !" plaisante-t-elle avant d'attraper son plat de macaronis. "Alors, quoi de neuf, pour toi ? T'as l'air tout guilleret ! Est-ce qu'il y aurait une femme là dessous ?"
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C'était bien de pouvoir se voir en dehors du boulot, Druig appréciait ces moments passés avec Mélanie, ce n'était pas grand chose mais c'était important pour le jeune homme, c'était une sorte d'évasion. A vrai dire, le jeune homme ne connaissait que peu de choses sur elle, il ne connaissait pas son histoire et ces déjeuners était l'occasion d'en savoir un peu plus, de faire plus ample connaissance. Mélanie remarqua bien vite que Druig avait une faim de loup parce qu'il avait déjà entamé son sandwich, elle lui demanda donc si il avait eu une pause ce matin. "Nop pas depuis que j'ai commencer ma garde, enfin à par celle ci et toi ? C'était un peu la cohue ce matin je trouve." Même si Druig adore son job, le fait de ne pas manger est une véritable contrainte pour lui, de toute sa famille Eternel, c'est celui qui passe sa vie à manger même pendant la photo de mariage d'Ikaris et de Sersi, il était là avec une pomme à la main. Mélanie elle avait l'air d'être moins dérangée par cet aspect là. Druig lui avait demandé comment avait s'était déroulée la matinée et cette dernière lui répondit avec un rire qu'elle n'avait pas eu à s'occuper de Mr Hastings alors ça s'est bien passée. Elle prit à son tour son repas du midi, un plat de macaron qui sentait divinement bon, puis Mélanie lui fit la remarque qu'il avait l'air tout joyeux et qu'il y avait surement une jeune femme la dessous. Bien sur Druig ne put s'empêcher de sourire comme un gosse, dès que cela parlait de Makkari, il était tout heureux. "Oh e suis toujours joviale mais là il est vrai qu'il y a bien quelqu'un la dessous, elle s'appelle Makkari. Elle est très importante pour moi, je viens de la retrouver il y a peu."
Melanie est surprise d'apprendre que Druig n'a pas pu prendre de pause avant celle du déjeuner. Mais dans un sens, elle aussi y est habituée. Quand les journées sont chargées, il est parfois plus que difficile de prendre du temps pour soi et c'est parfois compliqué de se poser. Le pire est alors quand vient le soir, une fois la garde terminée : Melanie ne compte plus le nombre de fois où elle s'est simplement écroulée dans son lit, sans même manger ou prendre une douche, allongée au dessus de ses couvertures toute habillée. "Moi j'ai réussi, parce que sinon j'allais m'écrouler sans un café !" Bon, sa pause n'a pas duré plus de dix minutes, mais au moins ça lui a laissé assez de carburant pour tenir tout le reste de la matinée ! "Je crois qu'il va falloir qu'on fasse comprendre à nos supérieurs que si on a pas le loisir de se reposer un minimum, c'est nous qui allons finir dans une chambre d'hôpital !" plaisante-t-elle, avant d'enfourner une grosse fourchette de macaronis dans sa bouche. Puis, elle a apprend que Druig a retrouvé quelqu'un qui lui est proche, quelqu'un qu'il recherchait. "Quoi ?!" dit-elle, la bouche peine avant de terminer sa bouchée et de dire plus clairement : "Mais c'est génial ! Tu veux dire que tu ne l'avais plus vue depuis ton arrivée ici ?" Malgré elle, Melanie commence à avoir du coup, un peu plus d'espoir de retrouver les siens... Ils doivent donc être là, quelque part.
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Travailler dans un hôpital faisait partie du risque de ne pas avoir de pause à l'heure ni la même tout les jours, à force on s'y fait même Druig. Il acquieça d'un sourire lorsque Mélanie lui dit qu'elle avait pu prendre sa pause sinon comment faire sans le café du matin, une bonne dose de caféine pour être bien réveiller. Ce matin avait était chargée mais Druig sentait que l'aprèm allait être plus calme, la preuve ils avaient le temps de déjeuner dans un joli petit parc. La jeune femme dit quelque chose qui était bien censé, même si elle le disait sur le ton de la plaisanterie c'était quand même un petit pique en direction de leurs patrons. Si ils n'embauchaient pas plus, c'était le personnel soignant qui allaient se retrouver dans un lit d'hôpital. "C'est vrai ça, ils le savent en plus qu'on est pas assez, peut-être qu'il n'y a pas assez de demandes." Il essayait tout de même de trouver une explication logique à ça. Alors que Druig entamait son deuxième sandwich, ils parlèrent de Makkari, Mélanie finissant sa bouche de macaronis, exprima sa joie d'apprendre qu'il avait retrouvé quelqu'un de son entourage, une personne qui lui était chère. Elle lui demanda donc si c'était une personne qu'il n'avait pas retrouvé depuis son arrivée ici, Druig acquiesça de la tête."Et bien oui, c'est une personne de ma famille et je n'ai revue personne depuis 3 ans maintenant. Je suis si content, il est vraiment bien de retrouver sa famille, et toi ? Tu as pu retrouver une personne de ton entourage ?" Après tout, si lui retrouvait sa famille, il en était de même pour Mélanie.
Dernière édition par Druig Ivan le Dim 3 Juil - 12:54, édité 1 fois
Invité
Jeu 9 Juin - 21:29
Melanie n'est pas du genre à se plaindre. Après tout, des choses pas drôles elle en a vécu. Elle a littéralement sauté du haut d'une fenêtre pour sauver son petit frère. Elle a provoqué un accident pour rejoindre ledit frère et elle a côtoyé tout un tas de dangers alors qu'elle était à peine majeure ! Alors pour qu'elle vienne ressentir le besoin de passer des coups de gueule auprès de ses supérieurs, ce n'est pas sans raisons. Les services sont pleins, et comme le dit Druig, ils sont en sous effectif. Malheureusement pour eux, surtout ! "Franchement, nous sommes si nombreux en ville, tu ne vas pas me dire qu'il n'y a que nous qui faisons partie du corps médical, si ?" Melanie ne préfère même pas penser à cette éventualité ! Ce serait trop horrible qu'ils soient condamnés à bosser comme des dingues pour pas grand chose en plus ! Le sujet s'écarte ensuite pour se positionner sur Druig et sa vie privée. Il a retrouvé quelqu'un et Melanie est vraiment contente pour lui ! Elle-même attend patiemment son tour, elle sait que ça viendra. "Eh bien, je suis contente pour toi, Druig ! Vraiment, c'est super que tu aies trouvé quelqu'un, ça donne de l'espoir." Il est vrai que ça ne fait que renforcer l'idée que les choses vont sans doute s'arranger. Qu'ils vont tous se retrouver, d'une manière ou d'une autre... "Pas encore... Mais je ne perds pas espoir, ça va arriver. Nous nous sommes tous déjà retrouvés une fois dans notre monde, il en sera de même pour celui ci." Depuis le temps qu'elle tient ce discours, Melanie a fini par y croire.
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Penser qu'il n'y qu'eux dans cette ville là qui fassent parti du corps médical, est assez moindre. Il y a tellement de personne ici que l'hôpital pourrait être remplie de médecins, infirmiers et autres dont ils ont terriblement besoin. Parce que oui ils courent partout, ont à peine le temps de prendre une pause déjeuner, ce n'est pas qu'ils se plaignent mais tout de même une aide de plus serait bien voire même très bien. Mélanie a raison de vouloir se plaindre à leur supérieurs, il faut que cela bouge sinon bientôt les deux jeunes gens vont se retrouver à deux endroits en même temps. "Ouais bientôt on va se dédoubler ahah." Puis Druig était super content de parler de Makkari, sa Makkari qu'il avait retrouvé il y a quelque temps. La jeune femme était content d'entre cette info là, cela lui donnait de l'espoir, un espoir de retrouver ses proches et Druig espérait du fond du coeur que ça lui arrive aussi. "Oui je le suis aussi, il manque encore une grosse partie mais c'est l'une des plus importante à mes yeux alors." Puis le jeune homme lui avait retourné la question et Mélanie lui répondit pour le moment elle n'avait retrouvée personne, être seule ici ce n'était pas facile, cependant la jeune femme gardait espoir et elle était forte à cette pensée. Comme elle le dit, si ils se sont déjà tous retrouvés dans leur monde, ça arrivera aussi ici. "Je suis sur que ça arrivera, et si tu le veux bien on pourra tous se réunir après vos retrouvailles. Ca serait sympa non ? Je pourrai te présenter Makkari, tu vas l'adorer." Tout le monde l'adore et puis c'est une bonne chose de rencontrer des gens.