Immeuble B6 - Lockwood Hill,
≈ 17h30 @Katsuki Bakugo.

Musique à fond, casque sur les oreilles, spatule dans une main, torchon dans l'autre, Vanellope se dandine au rythme de la chanson, beuglant à tue tête un semblant de paroles ressemblant plus approximativement à du yaourt recraché qu'à de quelconques mots existants. La cuisine ? Elle adorait ça ! Faire des pâtisseries surtout, même si le rangement, après, était une toute autre paire de manches. Par chance, Meli n'était pas trop casse-pieds là dessus et avec le temps, Vany avait compris que sa colocataire été facilement soudoyable avec quelques bons cookies made in von Schweetz.
Après avoir extraite la dernière fournée du four, la demoiselle s'époussette les mains, observant avec admiration et fierté ces petits galets bruns parsemés de boules d'une multitudes de couleurs différentes. Des cookies aux Smarties, ses préférés ! Rien de mieux avec un peu de lait après une dure journée de labeur. Même si, Vanellope ne savait pas réellement ce qu'était une dure journée de labeur... Sautillant sur place, elle arrange à la va-vite la cuisine, fourrant tout son bordel dans le lavabo avant de faire glisser ses magnifiques créations dans une boîte en métal. Ils étaient par-faits. Et sans doute délicieusement bons ! Quoi qu'encore peut-être un peu trop chauds pour oser les goûter dans l'immédiat. Meli ne devait pas rentrer avant 2h au moins, et ça lui laissait largement le temps pour finir de ranger la cuisine.
Et c'est ainsi, qu'après avoir ôter le casque de ses oreilles, Vanellope alla s'écraser lourdement dans le canapé du salon, soupirant de satisfaction. Son répit ne fut que très court cependant car, à peine eut-elle attraper un cookie dans l'espoir de les goûter enfin, qu'un bruit dans le couloir attira son attention. Meli ? Déjà ? Bizarre, sa colloc avait pourtant envoyé un message toute à l'heure en précisant qu'elle rentrerait plus tard que d'habitude. Mais alors... Si ce n'était pas Melinoë qui rentrait... ce pourrait-il que ce soit... Son visage s'illumina en un éclair et, ni une, ni deux, Vanellope se leva en trombe avant d'ouvrir la porte avec presque autant d'énergie, passant sans discrétion aucune sa tête par l'encablure.

Bingo ! C'était bien lui. « Le garçon en colère ! » C'était quoi déjà son prénom ? Un truc qui rime avec abruti incendie.
« Ohéééééééé ! » Izuki ? Isoshi ? Hm, nan, c'était pas ça... Mais pas loin. «  Coucou voisin ! » Voisin, c'était bien aussi même si un peu trop impersonnel d'après Vanellope. Enfin, le prénom du garçon lui reviendrait sans doute en cours de route. Pour le coup, elle avait une assez bonne mémoire même si dans son cas, elle avait souvent plus entendu son nom de famille.
Elle trottine joyeusement jusqu'à lui, ne s'arrête pas spécialement sur son air déconfit et blasé lorsqu'il comprend que non, il ne pourra pas lui échapper. Toute sourire, Vanellope se plante fièrement devant lui, occupant la quasi totalité du couloir, ne lui laissant aucune possibilité de passage. « Tu cherches à te cacher de quelqu'un ou je me trompe ? » Plissant ses yeux, sa voix se baisse à mesure qu'elle ne parle, comme si, soudainement, ils étaient tous les deux dans une sorte de mission commando ultra top secrète. Bon, elle n'était pas dupe. C'était évidemment elle, que Bakugo cherché désespérément à esquiver. Oupsi. Pas de bol pour lui, parce qu'en dépit de cet air en permanence renfrogné - encore plus lorsque la demoiselle s'avérait être dans les parages, Vanellope appréciait assez bien le jeune homme. Ou du moins, elle adorait le mettre dans tous ces états et le faire enrager. Elle le trouvait mignon quand il été en colère. Même si bon, il avait tendance à exploser quelques trucs au passage. « Au fait, tu m'dois toujours deux pots de fleurs. T'as pas oublié j'espère. » Qu'elle lui rappelle mielleusement en pinçant ses lèvres d'un petit air pompeux. Pauvres pots de fleurs. Dommages collatéraux de leur précédente rencontre. Une chance que Vanellope n'est pas vraiment la main verte et que la plupart du temps, les plantes à l'intérieur ne meurent avant que Bakugo ne passe par-là.
Malgré la mine blasée du jeune homme, elle, continue de sourire largement, ne tardant d'ailleurs pas à lui fourrer sa petite boîte métallique de cookies sous le nez. « J'ai fais des cookies aux Smarties. T'en veux ? Ils sont supers bons ! » Pour une raison qui lui échappait, Vanellope avait toujours cette fâcheuse tendance à en faire trop. En temps normal déjà, elle était plutôt du genre reloue insistante et lourdingue mais, avec lui, c'était encore pire. Un vrai spam sur pattes. Et le pire dans tout ça, c'est qu'elle ne le faisait même pas exprès. C'était plus fort qu'elle, il fallait systématiquement qu'elle l'enquiquine, qu'elle le pousse dans ses retranchements pour qu'il finisse par s'énerver après elle... Un peu maso la fille. Elle avait d'ailleurs plusieurs fois pensé à s'excuser d'être aussi chiante, mais l'idée lui paraissait encore plus absurde que tout le reste alors, elle continuait. Sans cesse. Elle continuait vainement d'essayé de capter son attention..

Aujourd'hui, les cours finissaient un peu plus tôt, enfin disons que Bakugo avait terminé le test avec les autres. Ce fut test de théorie aujourd'hui, un examen pour voir si les aspirants policiers ont bien étudié. C'est clairement relou, mais malgré son sale caractère de grincheux jamais content, Katsuki est un très bon élève, l'un des meilleurs. Sale caractère, mais pas si con que ça. Déjà à U.A, il faisait parti des meilleurs de sa classe, il comptait bien continuer ainsi, aussi bien en théorie, qu'en pratique et en exercice physique. Ses anciennes études de héros aidaient quand même beaucoup dans sa nouvelle vie et le nouveau but qu'il s'était fixé : devenir policier. Quittant la salle avant tout les autres, rendant sa feuille, il avait la liberté de rentrer cher lui. Le jeune homme passa par la case "course", histoire de refaire le plein et d'avoir un truc sympa à manger le soir même.

Bien que ce ne soit pas une heure de grande affluence, il y avait quand même de quoi l'agacer. Des petits vieux qui bloquaient le passage avec leur fichu caddie au beau milieu des rayons. Bon sang, c'est si compliqué de ça que de le foutre sur le côté pour laisser passer les gens ? Puis les gens qui remettent pas les choses à leurs places, c'était si énervant... Notre énervé fit son possible pour prendre tout ce dont il avait besoin rapidement, avant de faire la queue à la caisse. Forcément, une seule d'ouverte et trois petits vieux grabataires qui lui passent devant, parce que la politesse l'impose les règles l'obligent. Au quatrième, il s'était énervé en disant qu'il allait pas y passer la journée et que le "vioc" il pouvait attendre, ayant tout son temps qu'il est à la retraite. Voilà, comment agacer ce pauvre Katsuki et l'énerver.

C'est avec la gueule des mauvaises jours qu'il rentra dans son immeuble, poussa la porte du pied, un peu violemment, ses deux mains étant prisent par ses sacs. Encore quelques mètres et il sera chez lui et pourra oublier cette bande de naze dans le magasin. A peine était-il arrivé à son étage, qu'il regretta d'être là. Sa voisine si enquiquinante venait d'ouvrir sa porte et l'avait repéré. Quand elle s'adressa à lui, il fit comme s'il n'avait rien entendu, l'ignorant le plus royalement possible. Ce petit jeu ne passa pas inaperçu. Est-ce qu'il devait vraiment lui répondre ? "Si tu pouvais disparaitre, ça m’arrangerait !" grogne t'il en continuant vers sa porte, mais elle se mettait au milieu du chemin, l'empêchant de passer. Oh bon sang, il était à deux doigts de tout faire péter.

Pensez vous que d'elle même, elle aurait l'idée de se pousser et encore mieux de le laisser tranquille... Jamais ! C'était comme avoir un pot de colle collé à soit, un véritable Enfer. Elle continue, faisait référence à des pots de fleurs qu'il avait brisé il y a quelques semaines parce qu'elle l'avait énervé à écouter la musique trop fort alors qu'il voulait être tranquille chez lui. Fronçant les sourcils, il se demandait si elle était sérieuse. "T'es débile où quoi ? Je t'ai déjà dit que je te rembourserais pas tes pots de fleurs à la con. T'avais qu'à baisser ta musique quand je l'ai demandé gentiment !" Pour rappel des évènements passé son gentiment = "Bordel de merde, tu vas baisser ta musique pourrit ou je fais tout cramer !" Pas sûr que ça l'ait convaincu ce jour là de baisser sa musique, chose qu'elle n'avait bien sûr pas fait énervant notre jeune homme plus qu'il ne le fallait.

Toujours planté là, devant lui, elle montre sa boite de biscuit en métal, lui proposant ses cookies aux smarties. "J'ai l'air d'avoir envie de manger tes biscuits à la con ? T'es en plein milieu du chemin, bouge ton cul, bon sang !" Râle t'il sans détour, alors qu'il avait ses deux mains prises et que bien qu'il soit fort, ben depuis le magasin, ça commençait à faire un peu lourd. "Tu peux pas rester chez toi. On dirait que tu m'espionnes là ! J'ai pas de temps à perdre avec toi. Alors, pousse TOI !" dit-il un peu plus agressivement sur ses dernières paroles, loin d'être sympathique, comme toujours. Mais, elle avait le don particulier de l'énerver par sa simple présence...

K-A-T-S-U-K-I. Mais oui, bien sûr ! Comment oublier le prénom de cet ange de douceur, pas vrai ? C'est marrant, quand même, comme c'était instantanément revenu à l'esprit de Vanellope pile au moment où il avait ouvert la bouche pour lui aboyer dessus. Marrant, ouais. Allez, haut les cœurs Bakugo, ça va bien s'passer. Courage ! « Ouaiiis, je sais. On m'le dit souvent. » Qu'elle rétorque en haussant simplement les épaules comme si cette nouvelle n'avait absolument aucun effet sur elle. En même temps, Vanellope était assez réputée pour son côté pot de colle reloue. Adorable okai, mais pot d'colle. « Roh, t'es vachement aigri quand même pour un mec de ton âge. » Les pots de fleurs, elle en avait un peu rien à faire en réalité mais bon, c'était toujours un prétexte supplémentaire pour l'accoster alors, elle prenait ! « Héé, c'est pas sympa ! » La jeune femme grommelle, un peu triste qu'il refuse les cookies qu'elle avait préparé avec tout son amour. Il aurait pu au moins en goûter un quand même ! Bon, ouiii, il avait les mains prises... mais il pouvait tout aussi bien déposer l'un de ses sacs par terre, non ? D'autant plus que c'était probablement les meilleurs cookies qu'il lui aurait été donné de goûter de toute sa vie ! Franchement. Vanellope était vraiment douée pour ça. Presque autant que pour lui pomper l'air et le faire sortir de ses gongs. C'est pour dire !
Elle l'observe un moment, glisse son regard noisette jusqu'à ses deux mains chargées. « Tu veux que j't'aide ? » Demande-t-elle finalement en hochant la tête sur le côté avant de reprendre, sans lui laisser le temps de lui hurler d'aller se faire voir. « Écoute, avant que tu me brailles encore dessus, j'te propose un truc. » Elle marque une courte pause, croise son regard bouillant de colère. Sérieusement... dès fois il faisait vraiment peur. « Tu me donnes un d'tes sacs, tu prends un d'mes cookies, je t'aide à le porter jusqu'à chez toi et après POUF ! J'disparais. » Tout en expliquant son "plan", elle faisait bouger  ses mains, mimant les différentes scènes qu'elle venait d'exposer. Chose faite, Vanellope lui adressa un large sourire sincère, le visage illuminé par un éclat de joie assez soudain. Katsuki avait beau être toujours très désagréable avec elle, la demoiselle s'en fichait un peu et ne lui en tenait pas rigueur. Après tout, elle avait connu Ralph dans ses débuts, et plus aigri que lui, tu meurs ! Quoi que, franchement, Bakugo n'était pas loin de le surpasser par moments. « De toute façon, t'as pas vraiment le choix. Et tu sais à quel point j'peux être chiante et tenace. Enfin, encore plus que maintenant j'veux dire. » Allez savoir pourquoi, elle l'aimait bien. Allez savoir pourquoi, elle voulait se rapprocher lui. Vanellope ne connaissait pas grand chose de Bakugo, elle savait juste qu'il était étudiant à l'académie de police et que ses pouvoirs étaient carrément explosifs ! Autrement, elle ne savait rien. En même temps, ils n'étaient pas vraiment amis. Loin de là d'ailleurs puisque lui, la détestait probablement plus que n'importe qui d'autre dans cette ville. Alleeez, dis oui. Steuplait, steuplait, steuplaiiiit...Elle espérait un peu, fallait bien l'avouer. « Alors ? Deal ? » Qu'elle relance d'une voix douce, lui tendant une nouvelle fois la boîte de cookies comme si c'était la seule et unique façon de sceller leur pacte.

@Katsuki Bakugo.

Qu'est-ce qu'elle pouvait être chiante bon sang. Pourquoi fallait-il que sa nouvelle voisine soit une sorte de pseudo psychopathe sans gêne ? Il a une tête à attirer les barjo c'est pas possible. Le pire, c'est qu'il voyait qu'elle savait qu'elle pouvait être relou et en plus elle assumait parfaitement cette partie de sa personnalité, tout ça sans la moindre honte. Super... Lui qui au début avait du mal à supporter Deku et encore, à côté Deku c'était un ange super tranquille et adorable. "Peut-être que je suis aigri parce que tu me les casses après une longue journée," rétorque t'il en grognant histoire de montrer qu'il était vraiment pas content et plus qu'ennuyé par cette situation. Avec un peu de chance, elle allait prendre conscience de tout ça et partir pour le laisser tranquille. Dans ses rêves bien sûr...

Voilà qu'elle osait proposer son aide. Son regard se posa sur elle, directement dans ses yeux avec une fureur qui n'allait pas tarder à exploser. Faut pas trop le chauffer le Bakugo, il peut rapidement partir au quart de tour. De l'aide... de l'aide, elle le prend pour qui ? Il est bien assez grand pour se débrouiller tout seul sans l'aide de personne. Vanellope avait su lire en lui, car elle lui coupa l'herbe sous le pied en enchainant pour l'empêcher de parler. En vrai, rien n'empêchait notre ancien héros de se mettre à beugler comme il sait si bien le faire. C'était une sorte de négociation. En gros, il la laissait l'aider, il prenait un cookie et hop c'était terminé. Est-ce qu'elle croyait que lui, Katsuki Bakugo allait accepter une offre de ce genre ? "J'ai l'air d'avoir b'soin de ton aide ?" râle t'il, sa fierté bien trop haut placé pour accepter qu'on l'aide. Bien qu'il sache jouer en équipe, s'il n'a pas besoin de le faire, il préféra toujours de se la jouer solo. Avouons le, ici c'est une question de fierté, il se voit mal être aidé par la demoiselle, ça serait ridicule, surtout pour faire cinq mètres. "Tu veux m'aider ?" demande t'il pour capter son attention avec une petite idée derrière la tête, pas très sympathique forcément. "Rentre chez toi, ferme la porte et oublie que j'existe !" balance t'il à sa figure avec une légère violence bien volontaire. C'était clair et compréhensible, il voulait la paix.

Puis ses pseudos menaces là, elle comptait faire quoi s'il refusait ? Venir le hanter nuit et jour ? Frapper à sa porte à longueur de temps en mode "Bakugo, Bakugo, Bakugo" en boucle à la manière d'un personnage bien connu d'une série du nom de The Big Bang Theory. Sérieux, elle doit bien avoir autre chose à faire de sa vie que de faire chier notre futur policier. "Et moi je suis têtu et j'ai pas l'intention d'accepter ton aide. Alors va voir ailleurs si j'y suis avant que je ne m'énerve," gronde t'il. Ça le démangeait de tout faire péter, il sentait même ses mains transpirer plus que d'habitude. "Y PAS DE DEAL !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!" cri t'il pour être clair, peut-être qu'elle comprendra bien ainsi.

Toujours aussi charmant, il la poussa d'un coup d'épaule pour passer à côté d'elle, commençant à être bien énervé. A tel point qu'il eut du mal à se contrôler et que des minis explosions eurent lieu dans ses mains, faisant par conséquent briser les hanses de ses sacs et tout, absolument tout tomba au sol... "BORDEL ! C'EST PAS POSSIBLE ! C'EST QUOI CES SACS DE MERDE. C'EST TA FAUTE CA !" hurle t'il en se retournant vers elle ayant trouver le bouc émissaire parfait. Si elle l'aurait pas retardé et énervé, ceci ne serait jamais arrivé !

@Katsuki Bakugo,

Oulaah, faut te calmer hein. Sinon tu vas crever avant l'heure. Elle met ses deux mains devant elle et les abaissent comme pour lui faire comprendre qu'il fallait vraiment qu'il fasse redescendre la pression. Ce serait dommage quand même. Vany voulait bien admettre être parfois reloue mais Bakugo y allait un peu fort quand même. Elle voulait juste être sympa, et rendre service, rien de plus. Pis p'tête faire un peu connaissance, aussi... Parce qu'elle l'aimait vraiment bien.. Et Vany, quand elle aime bien.. elle peut se montrer très, mais alors vraiment très très envahissante. T'as passée une mauvaise journée ou quoi ? Pourquoi tu me brailles dessus comme ça. Qu'elle grommelle en croisant les bras contre sa poitrine, une moue boudeuse et mignonne accrochée aux lèvres. C'est terrible. Tu sais qu'en me disant les choses plus gentiment ça marcherait sûrement mieux ? Elle marque une courte pause, se mordille le bout d'un de ses doigts d'un air songeur. Euh ouais nan, oublie ça. Ça marcherait clairement pas. Déclare-t-elle en haussant les épaules d'un air nonchalant avant de lui sortir son plus beau sourire. Maiiis quand même. N'empêche que ce serait cool, quelques mots doux et gentils dès fois. Elle acquiesce plusieurs fois de suite tout en tendant ses mains en direction de Bakugo. Oh, je suis très heureux de te revoir charmante voisine. Si j'ai passée une bonne journée ? Bien sûr ! Et la tienne alors ? Vany tente vainement de prendre une voix plus grave, imitant très approximativement celle de Katsuki dont le visage était au bord de l'explosion. Bon ok, peut-être qu'il fallait qu'elle redescende un peu. Et puis, vu son état encore plus exécrable que d'habitude, il avait vraiment du passer une mauvaise journée... Alors, au moment où elle allait s'excuser et se décider enfin à lui lâcher un peu la grappe, il força le passage, la dégageant d'un coup d'épaule brut et sans douceur aucune. Et, quelques secondes à peine après ça, il se mis à beugler dans le couloir, les hanses de ses petits sacs en plastique ayant visiblement péter entre ses doigts. Oupsi. Qu'elle déclare d'un air franchement désolé et un peu paniqué, aussi. Parce que là, il avait vraiment l'air remonté. Bon, évidemment, voir son paquet d'œufs exploser par terre devait sans doute être rageant... mais bon, pourquoi est-ce qu'il n'avait pas accepter son aide aussi ? C'était de sa faute. Du coup.. T'acceptes que je t'aide maintenant ? Qu'elle ose, la bougresse... parce que, bordel que c'est grisant de le voir dans cet état là. Parce qu'elle le trouve encore plus mignon et qu'elle voudrait juste le serrer très fort dans ses bras. Hein ? Quoi ? OK. OK. Ça va ! Je plaisantais. Parce que là, elle voit bien qu'il fulmine, vraiment vraiment beaucoup... et qu'il avait surtout très envie de lui exploser sa tête, à elle. Il avait même fait un pas dans sa direction, sans doute prêt à lui sauter à la gorge et à l'étriper vivante.
Elle soupire, la brune, plante un bref regard dans celui de son voisin complètement hors de lui. Ouais bon.. peut-être qu'elle l'avait un poil trop poussé cette fois-ci. Et sans doute qu'après ça, la communication serait encore pire. Désolé. Jvoulais pas casser tes œufs et te mettre en colère comme ça. Pas autant, en tout cas. Et je sais que là t'as juste envie de me butter.. Et franchement, vu mon comportement je pourrai le concevoir... Parce que, contrairement à ce beaucoup pouvait penser, Vanellope avait parfaitement conscience de ce qu'elle était. Un spam ambulant. Une pile électrique. Le genre de petit insecte bruyant qui sautille partout et qu'on voudrait écraser sous une tapette juste pour qu'il nous fiche la paix. Enfin bref. Bref, fallait quand même qu'elle répare les dégâts... Alors, ni une ni deux, la jeune femme se met à bugger et pouf, disparaît du couloir laissant Katsuki seul avec lui même pendant quelques minutes. *Poof.* Elle réapparaît, juste derrière lui avec deux sacs beaucoup plus épais et, après s'être agenouillée, commence à ramasser les courses et à les ranger. Une pomme égarée par là. Poof, nouveau bug. Et Poof, la pomme est dans le sac ! Les nouilles sont parties là bas ? Pas de problème ! Poof ! Disparition ! EEET ATENTION !! POUF ! Les nouilles dans le sac elles aussi ! C'est ainsi que le ballet de cette petite anomalie opère, faisant des *poof* ça et là, en fonction d'où s'était éparpiller les différents ingrédients. Tout du long, Vanellope resta étrangement silencieuse, ne cherchant pas à agacer encore plus Bakugo.. et surtout à bien se concentrer pour ne pas faire de bêtises supplémentaires... En quelques secondes à peine, le couloir était impeccable - même nettoyer des déchets d'œufs éclatés - et les sacs parfaitement rangés. Elle avait même pris soin de remplacer sa boîte d'œufs par une de son frigo, toute neuve et avait glisser quelques cookies au fond du sac dans sa petite boîte, juste au cas où. (Et parce qu'elle y tenait vraiment !) Et voilà, ni vu, ni connu. Qu'elle déclare, presque fièrement, tout en "buggant" une dernière fois afin de revenir en face de Katsuki. Néanmoins cette fois-ci, elle se loupa légèrement, perturbée par le regard perçant du garçon toujours sur elle... Aussi, sans vraiment se contrôler, elle lui rentra un peu dedans, manquant d'ailleurs de relâcher les sacs par terre et de basculer en arrière.