Cela faisait 24h… non je me fourvoie. Disons plutôt 12 heures que j’avais lu la réponse d’Alastor à mon commentaire sur cette merveilleuse technologie qu’est Instagram. Et j’avoue volontiers que mon cœur avait manqué un battement à ce moment-là. Comme à chaque fois que je recevais de ses messages. Il faut dire qu’il avait ce don si particulier de choisir les mots qu’il fallait pour faire accélérer les mouvements traitres de mon palpitant. Cela faisait bientôt un siècle que nous nous connaissions. Presque aussi longtemps que j’avais compris que par la nature d’Alastor nous ne pourrions jamais parler d’amour. Pensez-vous que mon cœur aurait retenu la leçon ? Que nenni ! Il faut dire que jamais je n’avais rencontré un homme qui me comprenait aussi bien. Il avait accepté sans broncher mes petits défauts et ne m’avait aucunement jugée en mal sur les secrets les plus sombre de ma vie. Après tout, ne partagions-nous pas la même passion pour le cannibalisme ? Il était mon confident, mon meilleur ami, peut-être même « mon âme sœur » mais jamais il ne serait mon amant ou mon époux.
Oh ne croyez pas que j’en souffrais. Son inestimable amitié valait largement le sacrifice d’une vie de couple plus traditionnelle. Et j’avais connu d’autres hommes qui comblaient ce manque dans ma vie. Mais jamais aucun d’eux n’égalaient la complicité ou la complémentarité que je pouvais partager avec mon cher Alastor. Sa disparition durant 7 longues années fut un véritable cauchemar pour moi. Ma vie s’était écoulée insipide et vide de sens, seules les lettres d’Alastor me mettaient un peu de baume au cœur lors des moments les plus sombres. Je m’étais alors juré de ne plus jamais jouer les amoureuses transies dans les bras d’autres hommes. Ça n’était d’ailleurs plus de mon âge. Je me promis que si jamais mon cher wendigo revenait dans ma vie, je ne me consacrerais plus qu’à lui seul. A lui et à notre amitié incomparable.
L’Enfer avait fini par me le rendre mais pour mieux l’écarter de mois 5 ans de plus. Compter les années me désespère, mais nous avions été séparés durant 12 longues années. Un temps interminable et c’est pour cette raison que son invitation à ce bal comptait autant à mes yeux. C’était la première fois depuis plus d’une décennie que nous pourrions enfin recommencer à profiter de la vie et passer toute une soirée ensemble.
Je ne voulais pas laisser de place à l’imprévu et n’étais prête à accepter aucune fausse note. Je n’avais qu’une semaine devant moi pour me préparer et veiller à être la plus parfaite des cavalières. J’avais à peine reçu la nouvelle que j’avais contacté la société de mode de Lilith et pris rendez-vous pour une séance d’essayage et de conseil avec sa propriétaire. J’avais rencontré Lilith Morningstar lors de notre arrivée sur cette île. J’avais toujours été à la pointe de la mode… mais une mode « belle époque ». Cela n’avait pas été un problème en Enfer pour moi. Je pouvais parfaitement me mêler à la communauté de mon cher faubourg cannibale. Que dis-je me mêler ? Être un modèle pour tous ses habitants. A quoi bon être une overlady si ce n’est pas pour imposer ses propres goûts et mode de vie ?
Mais les règles étaient différentes sur cette île. Tant d’univers se mêlaient sur cette île et la plupart d’entre eux s’étaient pliés aux exigences du monde moderne. J’avais donc décidé d’en faire de même tout en restant moi-même. Lilith avait eu cette finesse d’esprit de le comprendre et ne m’avait jamais déçue. J’étais donc persuadée qu’elle saurait me conseiller au mieux. Lui faisant comprendre l’importance de la situation, elle parvint à me fixer rendez-vous dès le lendemain. Chose que j’appréciais véritablement. Reconnaissante, je pris même la peine d’emporter à ce rendez-vous un carton de notre assortiment de ma boulangerie. Il faut dire que j’avais également une très bonne raison de tâcher de me montrer aussi charitable avec elle. Je n’ignorais en rien sa position en Enfer. Sinon je ne ferais qu’une piètre Seigneuresse Suprême de l’Enfer. D’ailleurs au moment de la saluer, je ne manquais pas de lui adresser une révérence digne de son rang.
« Lady Morningstar, c’est un plaisir de vous voir. Je vous remercie de m’accueillir si tôt. Vous savez que ce n’est pas dans mes habitudes de chercher à vous presser. Mais je suis confrontée à une situation urgente. »
Je rabaissais mes yeux vers le carton que je portais entre mes mains et passait rapidement une main sur mon front.
« Mais où sont donc passées mes bonnes manières ? Ceci est pour vous, très chère. Un assortiment de mes meilleurs macarons et chocolat du printemps. Je n’ai bien évidemment pas oublié d’ajouter mes fameux chaussons aux pommes dont vous êtes si friande. »
:copyright:️ Belzébuth
Lilith Morningstar
▿ Ton univers : Hazbin Hotel
▿ Date de naissance : 06/03/1987
▿ Age : 37
▿ Métier : PDG d'une entreprise de mode + Styliste + un petit réseau d'informateurs
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur : C'est compliqué ... techniquement marié à Lucifer M. Morningstar ... mais ils sont séparés depuis si longtemps ... malgré les sentiments encore existant...
Il est vrai que ces dernières années sont passés vite à tes yeux étant donné que tu es occupés avec ton entreprise qui permet de faire tes créations ainsi que celle des autres pour les vendre ensuite dans le magasin que tu as ouvert afin de les vendre par toi même ! Et tu as été prise avec tes recherches envers ta famille qui ont fini par aboutir comme tu as retrouvé en cours de route Charlie qui ne t'en a pas vraiment voulu suite à ton départ et qui a accepté ton aide concernant l'hôtel. Puis Lucifer même si c'est grâce à la personne que celui-ci a embauché ... sauf que c'est toi qui fait le pas à ce moment là ou sinon cela prendrait énormément trop de temps surtout que tu souhaitais faire la "surprise" en quelque sorte ! Lors de vos retrouvailles, c'était riche en émotions parce que vous avez discuter de vos problèmes, mais vous vous êtes aussi embrasser et vous avez déjeuner ensemble ! Et ces derniers temps vous communiquez par message comme ce n'est pas toujours évident de vous retrouver ensemble avec vos boulots respectifs.
En dehors de tout ça ... tu as rencontré Rosie dès la première année de votre arrivée dans ce monde ! Cette femme ravissante souhaitait se mettre à la pointe de la mode de ce monde même si elle sort du lot parce que c'est toi qui fait personnellement ses vêtements ! Et le fait que vous soyez du même monde à énormément aider par la même occasion même si petit à petit vous êtes devenue de bonnes amies grâce à vos personnalité qui se raccorde plus ou moins ! Deux femmes fortes et indépendantes, ce n'est pas rien ! En plus, elle a aussi sa propre boutique concernant les pâtisseries ! Elle t'apprend parfois à en faire même si tu n'es pas la plus douée pour ça !
En ce jour, tu te trouves à ton entreprise dans ton bureau pour attendre l'arrivée de ton amie qui a envoyé un mail hier afin de te rencontrer pour trouver une tenue alors, qu'elle n'avait qu'une semaine pour ça ! Fort bien, elle a des tenues prêtes à son entreprise dans sa pièce qui lui est dédié ! Rosie vient de pénétrer dans ton bureau dans un premier temps et tu te lèves pour l'accueillir ! Elle te fait une révérence et cela te fait sourire ! "Voyons Rosie ... vous n'êtes pas obliger de faire cette révérence à chaque fois que nous nous voyons ! Vous savez très bien que mon rôle n'est pas dans ce monde !" que tu lui dis en ayant un petit sourire ! Et cette dernière t'appelle Lady Morningstar ! Heureusement que tu as pris l'habitude ses dernières années ! Les personnes qui vous connaissent trouvent que vous vous voyez toujours, mais c'est ainsi ! Cela dépend des personnes !
Tu écoutes la femme qui s'excuse de te presser alors, que ce n'est pas un problème, pour une amie cela ne te dérange pas de la faire passer avant certaine personne surtout quand c'est urgent ! Et c'est très rare venant de sa part. Tu récupères le carton qu'elle te tend et tu les poses sur la petite table basse en invitant Rosie à s'installer sur le canapé tandis que tu te positionnes sur ton fauteuil ! Et non, tu ne l'as fait pas installé à ton bureau ! "Mme Laveau ! Cela me fait plaisir de vous voir comme cela fait un moment que nous n'en avons pas eu l'occasion étant donné que nous étions toutes les deux occupés ! Voyons ! Cela me fait plaisir de vous accueillir même si vous êtes confronté par une situation urgente qui vous emmène jusqu'à moi !" que tu lui dis en souriant et tu te permets d'ouvrir la boite ! Une personne entre pour apporter du thé par la même occasion et vous servir avant de repartir et de vous laissez seule ! "Et ce n'est pas moi qui vais vous en vouloir pour les mauvaises ou les bonnes manières ! Mais je vous en remercie pour ce petit cadeau ! Et il est vrai que j'aime particulièrement vos chaussons aux pommes depuis tout ce temps !" que tu dis en souriant. Tu croises tes jambes et tu regardes ton amie !
"J'ai préparé une pièce au sein de mon entreprise pour que vous puissiez choisir les vêtements qui vous conviennent le mieux pour ce moment tant attendu ! Certains viennent de mes propres employés que j'estimes beaucoup comme vous le savez ! Et certains sont de mes propres mains ! Il y aura peut-être quelques retouches à faire, mais cela ne posera pas de soucis." que tu dis en souriant à la personne qui te fait face ! Tu n'as pas encore eu l'occasion de la prévenir de toutes ses retrouvailles même si Charlie cela fait déjà un moment comparé à Lucifer, mais disons que tu n'es pas du genre à parler de toi en temps normal ! "Je constate que ce moment est très important pour vous ! Dites m'en plus à propos de ce qui va se passer ?" que tu lui demandes sans hésitation.
J’avoue volontiers. J’étais plus que ravie de revoir Lilith Morningstar. Dès notre première rencontre sur cette île, elle m’avait fait la meilleure des impressions. J’ignore pour quelle raison nous ne nous étions pas fréquentées en d’autres circonstances. Ces évènements n’avaient pourtant pas manqué en Enfer. Être une overlady donne naturellement droit à quelques privilèges, comme celui d’avoir l’occasion de fréquenter le couple régnant. J’avais rencontré à de nombreuses reprises son époux Lucifer. Nous étions tous deux devenus amis très rapidement. J’avais même été en partie responsables de la conception des deux adorables dragons infernaux qu’il avait offert à sa fille Charlotte. Mais je n’avais eu l’occasion d’adresser que quelques mots à son épouse et il avait fallu attendre l’intervention d’Alastor pour que je fasse connaissance avec sa douce et si charmante princesse.
Je ne posais cependant pas plus de questions. J’étais simplement heureuse de faire réellement sa connaissance sur cette île. Lilith tout comme femme dirigeante qui se respecte, était une femme intelligente, déterminée. Elle savait ce qu’elle se voulait et c’état une grande femme d’affaire. Si je n’étais pas si modeste, je dirais qu’elle me correspondait en tous points. Nous nous entendions donc à merveille toutes les deux et lorsque je la rencontrais c’était toujours le sourire aux lèvres. Respectueuse, je ne manquais pas de lui adresser une révérence pleine de courtoisie à sa vue. Petite habitude pour laquelle je ne nourrissais aucune honte. J’étais simplement heureuse de lui exprimer mon respect dû au rang qui aurait dû être le sien actuellement si cette étrange malédiction ne nous avait pas tous emportée en ces terres hostiles.
« Chère amie, si je manquais au usages ma pauvre mère s’en retournerait dans sa tombe. Et même si j’ignore où elle se trouve en ce moment, je refuse de lui donner un quelconque prétexte pour me rejoindre dans ce monde ci. »
Cette remarque était accompagnée d’un petit rire joyeux. Mais il cachait bien naturellement autre chose. Ma mère, les Seigneurs de l’Enfer aient son âme, était en tout point détestable et se plaisait à me reprendre sur tous les sujets possibles. A chaque fois que je faisais un faux pas, je pouvais entendre sa voix stridente raisonné à deux pas de moi. Aussi, pour plus de confort, m’efforçais-je d’être aussi parfaite que possible. Je regardais Lilith s’activer autour de moi avec tout le professionnalisme que je lui connaissais.
« Je suis moi-même enchantée de vous voir, ma chère Lilith. Mais je vous en prie, si je dois laisser tomber mes révérences, faites-moi le plaisir de m’appeler par mon prénom. Rosie me conviendra très bien. Eh oui je dois bien admettre que même sur cette île ma vie n’est pas de tout repos. Mais comme le dit si bien l’adage « Je me reposerais quand je serais morte. »
Une fois encore, je ne manquais pas de rire à ma propre boutade. C’est que j’étais d’humeur particulièrement joyeuse ce jour-là et rien n’aurait pu entraver ma bonne humeur. Je lui tendis alors le carton de pâtisseries, gage de reconnaissance pour ce travail si pressé qu’elle aurait à accomplir pour moi.
« Vous me flattez, très chère. Je suis ravie que mes petites douceurs vous plaisent à ce point. C’est toujours un plaisir de vous voir les déguster. Il faudrait d’ailleurs que vous veniez un jour dans ma boulangerie pour prendre le thé en ma compagnie. Que nous ayons réellement le temps de profiter d’un peu de répit. Je pense que nous le méritons toutes deux. »
Je trépignais d’impatience. J’étais heureuse à l’idée de pouvoir essayer de nouvelles toilettes, d’autant plus pour un tel évènement. Qu’elles que soient le monde dans lequel nous nous trouvions, je faisais toujours beaucoup d’efforts pour faire plaisir à Alastor. D’aucun prétendraient, et par là je parle de tous mes prétendants, qu’il était parfaitement ridicule que je fasse tant d’efforts pour mon meilleur ami alors qu’eux n’avaient toujours droit qu’aux miettes. Mais je n’en avais cure. Alastor avait toujours été pour moi l’homme et surtout la personne qui comptait le plus à mes yeux. Lui démontrer l’étendue de mon respect et de mon admiration pour lui en tentant d’être toujours parée des meilleurs atours étaient pour moi indispensable.
« Je vous suis avec grand plaisir. Je ne doute pas que vous services seront à la hauteur de votre talent sans égal pour l’esthétisme, mon amie. »
Elle m’interrogea alors sur la raison de cette urgence. Je ne manquais pas de sourire.
« Un homme voyons. Pour quelle autre raison une femme se ferait-elle aussi belle ? J’ai… j’ai retrouvé mon très cher ami Alastor il y a de cela peu. Nous avons été séparés de bien trop nombreuses années et nous essayons aujourd’hui de rattraper le temps perdu. Nous allons nous rendre à un bal ce samedi soir. Il me faudrait donc une robe élégante mais qui me permettrait de me mouvoir aisément. Alastor n’ayant rien perdu de son talent pour la danse, il faut que je parvienne à le suivre dans ses fantaisies. Et naturellement, il me faudrait une robe rouge… c’est notre couleur après tout. »
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