Le ninja n'avait rien à faire de particulier aujourd'hui. Il en profitait donc pour s'entrainer, aucun coaching, c'était le moment de trouver du temps pour lui. Après avoir fait des séries de pompes et d'abdos chez lui, il était sorti pour courir un peu. Faire travailler le cardio était important et ça maintenant en forme. L'homme était capable de courir assez longtemps à bonne allure sans être fatigué. Son endurance était redoutable si on voulait résumer ça en un mot. Son parcours allait passer par le centre ville, ce n'était pas ce qu'il préférait car il y avait souvent du monde, mais c'était un bon entrainement pour esquiver, trouver des ouvertures pour passer... Ouais, ça faisait un peu entrainement ninja, mais il en était toujours un au fond de lui.

Des sirènes de police éveillèrent à peine son attention. Des choses, il s'en passe ici, alors, il n'allait pas s'inquiéter pour si peu. Puis une autre voiture et encore une autre... Ceci avait l'air d'être assez sérieux, plus qu'il n'aurait pu l'imaginer. Ce n'était pas ses affaires, il comptait continuer son chemin, mais voilà qu'il remarqua les voitures et les policiers devant un magasin. Une petite librairie, armes braquées vers cette dernière et un périmètre de sécurité autour pour empêcher les passants de s'approcher. Intrigué, Zabuza s'approcha pour essayer de voir ce qu'il se passait l'intérieur. C'est là qu'il reconnu cette charmante tête blonde, l'une de ses clientes, Lisanna. Il avait déjà eu l'occasion de faire quelques séances avec elle, une jeune femme volontaire et qui n'avait pas peur de se faire du mal et de se donner à fond. Là, elle était menacée par un braqueur. Bon sang ! Il n'aimait pas ça.

La police donna l'assaut et des premiers coups de feu se firent entendre. Zabuza vit clairement Lisanna s'écrouler après s'être fait tirer dessus par un des braqueurs. Non pas ça ! La jeune femme lui rappelait un peu son élève Haku, forcément, voir qu'on lui faisait du mal, ça l'énervait grandement. Sans réfléchir, il passa le périmètre de sécurité pour se glisser dans la boutique. Si seulement il pouvait utiliser son chakra ? Mais attendait ? D'un coup, il lui semblait sentir quelque chose... Cela faisait quatre qu'il ne l'avait pas sentit. Le chakra était de retour. Ni une, ni deux, il déploya la brume à l'intérieur de la boutique, chose qui était improbable pour tout le monde. Zabuza passa à côté du corps blessé d'un policier, mais il se fichait pas mal de lui. Il vit au bout d'un rayon, le braqueur s'approcher du corps étendu au sol de Lisanna, commençant à braquer son arme sur elle. Non ! Il accéléra et fonça sur lui, le plaquant au sol. Si seulement il aurait son épée... il l'aurait coupé en deux ! Là, il n'avait que ses poings. En quelques coups, il lui démolit la figure. Il aurait pu continuer des heures s'il n'aurait pas entendu des gémissements de douleurs derrière lui. Lisanna. Le ninja se précipita sur elle alors que la brume commençait à se dissiper tout doucement. "Lisanna ! Tu m'entends ? Restes avoir moi. Accroche toi, ça va aller !" Touché au niveau des côtes, il posa ses mains sur le blessure pour stopper l’hémorragie, mais il n'était pas docteur, il allait lui falloir un médecin et vite. "A l'aide !!!! Venez m'aider, elle a besoin d'un docteur, appelez les secours !" hurla t'il en espérant que ça puisse faire bouger les choses.

Tout ce qui était en train de se passer ici avait tendance à lui rappeler de mauvais souvenir, comme la mort de Haku par exemple. Lui qui a toujours été sans cœur, du moins en apparence, avait toujours caché son affection pour son acolyte qui était comme sa seule famille. Lisanna n'était pas Haku, mais il la connaissait, elle était l'une de ses clientes qu'il coachait depuis quelques semaines, alors faire le rapprochement n'était pas bien difficile dans son imaginaire. Rapidement, il était venu à bout des malotrus qui avaient osé lui faire du mal.

Auprès d'elle, il ne pouvait que constater sa blessure. C'était peut-être grave, il n'était pas docteur pour le certifier. Mais saigner n'était jamais bon signe. Il cria à l'aide tout en regrettant de ne pas connaitre le moindre jutsu médical qui pourrait lui venir en aide.

Toujours consciente, à moitié en fait, Lisanna sembla reconnaitre la voix de Zabuza. "Reste avec moi ! T'endors pas, ça va aller, on va te soigner, les secours arrivent !" l'informe t'il en espérant qu'elle ne sombre pas dans l'inconscience. C'est un policier qui arrive, c'est pas de lui dont il avait besoin. Ce type inutile l'énerva à lui dire quoi faire alors qu'il était déjà en train de faire pression sur la blessure pour essayer de limiter hémorragie. "A ton avis, je fais quoi là ? Plutôt que de dire quoi faire alors que je le fais déjà, trouves de l'aide et vite !" lui aboie t'il dessus se fichant pas mal que ce soit un policier. Qu'est-ce qu'il allait faire ? l'arrêter ? Impossible vu qu'il était le seul à pouvoir maintenir Lisanna en vie. L'homme recula pour sortir, sans dire un mot de plus, à croire qu'il n'avait rien à répondre.

Au loin, il entendit les sirènes, celle de l'ambulance, les secours étaient là, tout proche. Le véhicule se stoppa devant le boutique et deux ambulanciers débarquèrent rapidement. Tout de suite, ils virent ou se trouvaient les mains de Zabuza. Ce dernier les garda au même endroit, le temps qu'ils prennent les constantes de la demoiselle. La case hôpital était obligatoire. Un des ambulanciers prit le relais au niveau de la blessure, un pansement fut même mit. Son corps sur un brancard, direction le véhicule. Alors qu'il les suivait, un des ambulanciers indiqua qu'il ne pouvait pas venir avec eux vu qu'il n'était pas de sa famille. Ceci le fit rager un peu, mais il ne pouvait pas les ralentir.

Le ninja faisait possible pour essayer de stopper hémorragie, mais il n'était pas docteur. Sur le moment, il regrettait de ne pas connaitre le ninjutsu médical, mais il reste un assassin et non une personne qui sauvait des vies. Quoi que là, peut-être qu'il va faire exception et sauver la vie de la demoiselle, du moins si les secours arrivent assez rapidement.

Des ambulanciers firent leurs apparitions, le cas de Lisanna semblait assez important, elle saignait abondamment, du moins, ça serait le cas s'il ne ferait plus pression sur la blessure. Vu qu'il maintenant une pression depuis un moment, il allait devoir continuer à le faire, même dans l'ambulance pour éviter qu'en lâchant prise, le prochain à faire pression ne presse pas à l'endroit exact. Ce fut assez technique de faire passer la civière sous le corps de la jeune femme tout faisant en sorte que Momochi continue sa pression, puis de la soulever et le mener jusqu'à l'ambulance. Une fois arrivée à l’hôpital et dans la salle où elle fut prise en charge, on le remercie et lui demanda de les laisser. Au début, il protesta, puis on le sortit de force. Finalement, c'était le mieux à faire, des personnes étaient là pour s'occuper d'elle.

L'assassin était assit en salle d'attente, le temps passait affreusement lentement. Les minutes semblaient ne pas passer et personne ne venait lui donner de nouvelles et quand il en demandait on lui répondait soit que l'opération était en cours ou que seul les membres de la famille avait le droit de savoir. Enfin, on vint le voir, l'un des docteurs qui l'avait vu à son arrivée, l'informant que Lisanna était en salle de réveil et qu'elle allait bien. Zabuza ressentit un immense soulagement. En plus, il avait la permission d'aller la voir. "Je sais pas qui faut prévenir. J'en ai aucune idée. Elle le dira quand elle aura reprit connaissance." Il aurait pu dire sa sœur, mais cette dernière avait disparu, donc dans l'immédiat, il n'y avait personne à contacter.

Ayant l'autorisation, il alla donc jusqu'à la salle de réveil, il y avait de nombreux lits, séparés par des rideaux. On lui indiqua là ou se trouvait la jeune femme et il alla à son chevet. Toujours endormi, elle semblait faible et la voir ainsi lui donnait envie de retrouver ses types pour tous les exterminer une bonne fois pour toute. Le ninja s'installa sur la chaise à côté et se mit à attendre, c'est tout ce qu'il pouvait faire pour le moment.

Zabuza ne pouvait absolument rien faire pour elle. Il était là, à son chevet, assit à côté du lit sur un siège qu'on avait bien voulu lui prêter. Et le temps passait, d'une manière si lente, horriblement lente même. Comme si chaque seconde durait des heures et des heures. Lisanna ne se se réveillait pas, c'était quelque peu inquiétant et il ne savait pas quoi faire. Il regrettait de ne pas être arrivé avant pour intervenir et aider, il aurait pu empêcher ça et la sauver. Mais non, il n'était pas là et elle s'était fait tirer dessus.

Quand elle commença à remuer, surement un signe qu'elle allait se réveiller, il se redressa dans son siège, l'observant attentivement avant de se lever. "Lisanna ! tu m'entends ?" demande t'il. Ce n'est que quand elle ouvre les yeux qu'il sent une vague de soulagement. Forcément, elle est désorientée et ignore ou elle se trouve. Juste après, la douleur semblait la rappeler à l'ordre, la faisait crier. Merde, il n'aimait pas voir ça. Qu'est-ce qu'il peut faire, il n'est pas médecin, il n'a pas les capacités de stopper la douleur. "Un docteur ! Vite ! S'il vous plait !" hurle t'il, se fichant pas mal qu'il soit dans une salle de réveil et que les autres patients puissent avoir besoin de calme. Là, tout ce qu'il voyait, c'était la douleur de la jeune femme. "Calme toi ! T'as été blessé, arrête de t'agiter, ça risque d'aggraver les choses," dit-il de manière autoritaire en essayant de la maintenir un peu. "Respire ! Respire profondément et regarde moi, d'accord," ordonne t'il à la jeune femme.

De ce qu'elle disait, elle n'avait pas de souvenir de ce qu'il s'était passé. C'était peut-être mieux comme ça. En tout cas, pour le moment, ce n'était pas le plus urgent. "On parlera de ça plus tard, c'est pas important." Au fond de lui, il était déjà en train d’échafauder un plan pour retrouver les mecs qui ont fait ça et les tuer. Il sait que la police les avait arrêter, mais ça ne suffisait pas, des têtes devaient tomber.

Une infirmière arriva pour vérifier l'état de la jeune femme. Elle demanda à Zabuza de les laisser. Ce n'est qu'une petite heure plus tard qu'il put la retrouver, elle avait été transféré dans une chambre. Il espérait qu'elle allait mieux et qu'elle n'avait plus autant mal à présent. Il toqua à la porte, attendant qu'on lui dise d'entrer.