Un objet peu commun ? [feat. Adrianna]

Tout cela ne figurait rien de bon. Adrianna était plutôt disposée à crédité cette mise en garde. Elle se souvenait à présent de l’univers du quelle elle était originaire, un monde peuplés d’êtres fabuleux. Où extra-terrestres côtoyaient surhommes ainsi que dieux et démons. Ne s’étaient-elle pas mariée avec un puissant dieu justement ? Et ensemble combattu les démons qui attaquaient la Terre ? Ce que disait l’intru, lui rappelait cette époque qui pour le coup, lui donnait froid dans le dos. Comme si son passé continuait de la rattraper, que des choses qu’elle pensait terminer, allait encore resurgir. Jellal l’interrogea au cas où dans ses connaissance, elle aurait une idée de quoi on parlait.

-En règle général, les entités aux noms imprononçable ou interdit sont maléfiques. Des démons destructeurs.

C’est alors comme une entrée sur scène, un individu apparaissait. Adrianna s’attendait à une entité plus effrayante visuellement, peau rouge, cornes, tentacules, bref un physique qui rappellerait les peurs primitives de l’homme. Au lieu de cela, c’était un homme en apparence d’âge mure vêtu de vêtement médiéval fort colorés comme ces amuseurs de cours ou saltimbanques. Voila qui était déjà surprenant. Jellal sans détour demanda qui, il était. Ne prenant pas peur de la possible puissance de cet être. Alors que le voleur lui, semblait terrifier et recula jusqu’à une caisse qui le bloqua dans sa fuite. Tomaz se disait que ce comportement devrait leur servir d’avertissement.

Le second homme à l’allure extravagante souriait d’une manière dérangeante. Ses mimiques étaient tout aussi fantasques que son accoutrement. Il ressemblait bien à un personnage de Théâtre dont tout était dans l’exagération.

-Mon nom est... Imprononçable non ? S'il est imprononçable, je ne peux pas le prononcer non ? Mais si je le prononce, est moi qui suit un être imprononçable ? On revient à la même chose. Répondait-il sur un ton très amusé.

Cela devenait de plus en plus inquiétant. Adrianna se souvenait d’un super criminel dans le monde, déguisé en Clown. Le Joker il lui semblait, un homme fou et imprévisible. Mais il était plus proche d’un dieu que d’une entité puissante.

-Pourquoi a-t-il peur de moi ? Comment le serais-je. Je cherche juste à rendre le sourire et amusé le monde ! Et le fromage ! J’apporte du fromage pour tout le monde aussi.

D’accord, c’était de plus en plus déroutant. L’entité jetait un regard noir sur le voleur qui tremblait comme une feuille et était sur le point de pleurer comme un enfant.

-Je... Je vous en prie... Pitié...
-Oh tu sais quoi, tu m’ennuie toi ! Un voleur qui ne divertie pas sa victime n’est point digne d’être un voleur. Tu mériterais une bonne leçon !
-Non ne touchez pas à mon cerveau !!!
-Pas qu’à ton cerveau mon lapin.

Et la, d’un mouvement de main, en une seconde, l’entité changea le voleur en un petit lapin blanc apeuré qui couinait. Adiranna était choqué par cette magie, cette preuve de grande puissance. L’entité riait, amusé de son petit tour avant de se retourner vers les deux autres et effectuer une révérence grotesque.

-Pardonnez mes manières. Je suis le prince daedra Shéogorath. On dit que je suis seigneur de la folie, mais je préfère le terme embellissement de la vie par l’extase et la dépression.

D’un claquement de doigt, le voleur fut changer en un lapin. Cela démontrait une très grande puissance de la part de cet inconnu coloré. Adrianna le suspectait d’être plus puissant même que Circé ou Zatanna. Un dieu ? Il lui faisait penser à ces entités de la cinquième dimension qui pouvaient modifier la réalité à volonté. Et parlant de noms imprononçable, l’un d’eux qui n’étaient qu’une succession de consonne, était connu pour rendre la vie de Superman chaotique. Feraient-ils face à un de ses congénères ?

Jellal quant à lui, ne démontra aucune peur face à ce prodige. Soit il en avait déjà vu, ou bien cachait il une plus grande puissance en lui, ou encore, était-il tout simplement inconscient. Adrianna avec un mot, pouvait devenir aussi puissante qu’une déesse. Mais elle préférait garder cet atout dans sa manche.

-Une histoire ? J'en connais des tas amusante. L'histoire du corbeau et de l'enfant. C'est drôle en plus car à la fin, le gosse meurt. Ou bien de la chèvre et du garde. Ce dernier finit par brouter l'herbe et la chèvre porter un casque. Non vous voulez encore plus amusante ! Celle avec des argoniens, elles sont les meilleurs !

Il lui rappelait beaucoup ce criminel, ce Joker dont la réputation avait recouvert la terre entière. Cet homme passait son temps à rire, plaisanter, prenant tout à la légère.

-Rendre tout le monde fou ? Que voila une bonne idée ! Mais j’arrive avec du retard car je n’ai pas vu grand monde sain d’esprit ici.

Jellal ne se laissa pas démonter. Même, il prit le risque de se montrer plus autoritaire avec le prince daedra. Lui donnant un ordre comme s’il n’était qu’un larbin, une créature de moindre importance. Le regard de Sheogorath se faisait plus… Mauvais. Un large sourire malsain, un regard perçant comme s’il lisait ou insuffler quelque chose en eux. Adrianna avait un mauvais pressentiment.

-Vous m’ennuyez. Je devrais vous changer vous aussi en lapin, ou en poulet. Et le jeu serait de courir avant que je ne vous rattrape pour en faire mon quatre heure.

Tomaz ne savait pas si c’était une bonne idée de continuer à provoquer cette entité. Sentant que Jellal risquait de provoquer quelque chose de regrettable, à son tour prit le risque de s’adresser à l’étrange dieu en essayant de se montrer plus diplomate.

-Seigneur Sheogorath. Je vous pries de bien vouloir excuser notre comportement. La surprise fut grande et nous cherchons juste à comprendre.

Le visage du « dieu » semblait plus « doux », un sourire mielleux, un regard dérangeant faisant penser au chat de Shershire.

-Oh douce Adrianna ! Quel plaisir de pouvoir discuter avec une semblable. Enfin demie-semblable. Vous êtes une déesse, mais restez mortelle.

Comment pouvait-il le savoir ?

-Vous devriez honorer votre rang divine Isis. Et remettre ce pathétique mortel à sa place et ne plus vous diriger. Tout ce car il est sorcier et peut lancer des étincelles, il se croit supérieur.

Adrianna comprenait que même avec toute la puissance divine de son collier, ne pourrait rien contre quelqu’un pouvant modifier la réalité à loisir. Ou bien ses interventions restaient limités. Il fallait le découvrir avant que eux aussi soient changer en rongeur ou tout autre chose ridicule et inoffensive. Il devait exister un moyen de répudier cette entité. Chez eux, les êtres de la cinquième dimension pouvait l’être en prononçant leur nom à l’envers. Cela avait peu de chance de fonctionner, mais ca pouvait être une idée. Pendant ce temps, Jellal essayait d’en savoir plus en questionnant l’entité malicieuse.

-Qui ca ?
-L'homme que vous avez changer en lapin ?
-A lui ! Et ben quoi peau de lapin ?
-Vous l'avez changer en lapin. Pourquoi quel est votre but vous a t'on demander ?
-Comment voulez vous que je le sache !

Bon cela allait être long et compliqué. Visiblement ce « prince » était anarchique, agissant selon ses humeurs, son envie du moment. Il ressemblait beaucoup à se criminel, ce Joker dont elle avait entendue parler et cela lui faisait peur de rencontrer une version divinisée de ce sociopathe. Adrianna profita de ce moment pour tester sa théorie.

-D’accord. Vous savez votre nom est amusant je dois l’avouer. Surtout dit à l’envers ca sonne comme une blague hilarante.
-Htarogoehs ? … Haha ! Vous aves raison c’est amusant ! Pourquoi n’y ais-je pas penser, je peux sans doute changer de nom !

Bon, le plan de Tomaz n’avait pas fonctionner, mais c’était à tenter. Au moins il le prenait à la rigolade, ce qui était mon signe. Et cela aidait à clamer un peu les esprits. Cependant, la conservatrice fut déstabilisé quand ce « dieu » devina qui elle était. Comment pouvait-il être au courant et disait-il vraiment que Jellal était un sorcier ? Chose que le principal intéressé réfutait, mais comme Sheogorath avait vu juste pour Adrianna, pourquoi se tromperait-il sur lui ?

-Gnégné suis pas un sorcier ! Railla cet esprit fou l’aventurier. On perd ses pouvoirs car on est plus l’hôte d’un sorcier noir suprême et ca y est on est plus rien mais où va le monde dite moi, c’est à en devenir fou !

Fou oui, l’Egyptienne avait du mal à suivre. Sheogorath se retourna vers Jellal avec un sourire malsain sur le visage, une grimace qui remontait jusqu’aux oreilles comme le Chat de Shershire. C’était effrayant, même pour Tomaz.

-Tu aimerais récupéré ces pouvoirs mon pote ? Redevenir puissant et faire comme bon te semble avec ?

Si Adrianna tentait elle la diplomatie, son compagnon lui restait dans la provocation. Si Sheogorath cherchait juste à provoquer Jellal, le dieu fou était sur la bonne voie. La conservatrice avait l’impression que bientôt, l’un et l’autre se jetteront au coup comme deux chiens énervés se battant pour un os ou un bout de territoire. Jellal répondait à la provocation, peut-être pour montrer qu’il n’avait pas peur. Mais était-ce judicieux ? Si Sheogorath le changeait aussi un petit animal, Adrianna doutait de pouvoir malgré tous ses pouvoirs, de réparer cela. Voudrait elle d’ailleurs aider quelqu’un d’aussi stupide ?

Quand Sheogorath proposait au mage se récupérer sa puissance d’antan, son sourire était le signal d’alarme le plus fort. Tout disait de refuser de passer un marché avec lui, on aurait dit le Diable en personne qui cherchait à obscurcir le jugement de ses victimes pour mieux les manipuler. Jellal déclina violement l’offre, parlant d’un Zeleph. Elle ignorait de quoi on parlait, mais préférait garder ses questions pour plus tard.

-Tant mieux je ne suis pas Vil Clavicus quand même ! Même si le remplacement durant son jour 'amuse.

Le prince Daedra se détourna de Jellal comme si il ne l’intéressait plus pour revenir vers Tomaz.

-Et vous ma chère ? Ne désirez-vous pas retrouver votre tendre et bien aimé époux divin ?

S’il était au courant des pouvoirs d’Adrianna, il était logique qu’il le soit pour Teth-Adam. Cependant, réentendre le nom de son ancien mari eut l’effet d’un électrochoc. Elle l’avait quittée oui, car elle ne supportait pas ce qu’il avait fait. Par amour pour elle, par désire de la sauver oui. Mais ses actions on entachés Adrianna du sang d’innocents, il avait influencé sans frère sur cette même voix. Adrianna avait affronter les enfers, son âme fut maudite, corrompue elle avait commençait à sacrifier la vie de centaines de ses sujets. Elle ne savait pas si elle pourrait lui pardonner. L’aimait elle toujours ?

-Je croyais que ce n'était pas votre domaine les marchés.
-C’est vrai comment l’avez-vous deviner ?

La jeune femme pensa qu’il valait mieux ne pas répondre. Jellal de son côté, s’emporta en ordonnant à l’entité de dire enfin ce qu’elle voulait.

-MAIS J’EN SAIS RIEN MOI ! Rétorqua le daedra avec une voix grave, comme s’il caricaturait le sorcier, ou le mage.

Cette histoire allait être très longue. Sheogorath sautilla sur place, comme s’il était impatient de quelque chose qui ne venait pas, mais de quoi s’il l’ignorait lui-même ? Ou alors il cherchait à briser le peu de patience chez eux.

-Vous savez quoi ? J’avais prévu un tas de choses la ! Mais maintenant… J’ai une bien meilleure idée qui va vous amuser.

Tout cela ne disait rien qui vaille. Adrianna sentait que la situation lui échappait, et autant le dire, Jellal ne faisait rien pour arranger les choses. Sans doute aurait elle dût intervenir plutôt. Dire quelque chose pour éviter toute mauvaise retomber. Maintenant, ce prince fou annonçait avoir une nouvelle idée les concernant, et le sorcier, loin d’être diplomate, se montra toujours aussi provocateur. S’il se faisait changer aussi en rongeur, Tomaz se retrouverait bien seule à gérer cette entité. Sans doute serait-ce préférable effectivement.

-Allons, je suis sûr que nous partons du mauvais pied. Nous devrions discuter calmement pour voir tout cela plus clair et plus calmement.
-Clair et calme ! C'est d'un ennui ! Nous sommes des dieux, nous devrions nous amuser avec notre puissance ma chère. Allez jouons !Je connais un bon divertissement pour tout le monde et calmera votre ami sorcier !

Adrianna n’eut le temps de répondre quoi que ce soit, qu’elle se retrouvait déjà dans un autre endroit. Un lieu inconnu pour elle, vaste et inquiétant. Elle ressentait un froid de mort lui picorait la peau, alors elle se blottit dans ses bras. Tournant la tête, elle vit Jellal se trouver ici également. Au moins, elle n’était pas seule, cela la rassurait un peu, même si Tomaz envoyait un regard noir sur l’aventurier.

-La diplomatie vous fait cruellement défaut ! Allez savoir où nous sommes maintenant.

Regardant autour d’elle, la jeune femme fut surprise par une ombre qui les recouvrait d’un coup. Elle eut un gros vertige en découvrant cette colonne dressée devant eux qui semblait atteindre les cieux.

-Qu’est-ce que c’est que ca ? On dirait une colonne recouverte d’énormes câbles…

Ce n’était pas une colonne, mais une tour ! Une tour difforme noire plus haute que tous les gratte-ciel du monde, dépassant même la tour de Babel dans l’imaginaire collectif. Elle était sinistre, n’évoquant rien de bon et emprunte de magie. Adrianna pouvait le sentir, son collier cacher sous sa tunique lui chauffait la peau comme pour… La prévenir d’un éventuel danger. Quel était cet endroit ? Pourquoi furent-ils envoyés ici ? Ont-ils changer d’univers ? Sheogorath pouvait il les faire changer de monde aussi facilement ? Ou bien furent ils transporter dans une autre partie de l’île ?

Les voila plonger dans un autre endroit, une nouvelle dimension ? Pourquoi pas, Adrianna était prête à tout croire. En tout cas oui, elle pensait Jellal responsable de leur sort. Le jeune homme n’avait pas sa langue dans sa poche et n’avait fait que provoquer cet esprit espiègle. Il fallait toujours faire attention quand on parlait à un fou. La jeune femme soupira.

-Peu importe. J'ai aussi ma part de responsabilité d'avoir étais trop en retrait. Ce qui est fait, est fait tâchons de savoir où nous sommes et ce qu'il attend de nous.

Tout ce qu’elle voyait, c’était un décor désolé et cette immense tour qui se perdait dans la cime des cieux. Qu’attendons d’eux à présent ? Visiblement, cette structure était gigantesque, ils devaient sans doute grimper jusqu’à son sommet ? Vu qu’il n’y avait rien d’autre, l’aventurier disait pouvoir en tout cas les aider à grimper tout en haut, Adrianna se demanda bien comment. Elle aussi avait ses propres moyens, elle le sentait en dessous de sa tunique sous ses doigts qu’elle tata nerveusement. Tout à coup, la voix de l’entité se fit entendre de nouveau, raisonnant de partout comme s’il était présent tout autour d’eux, loin et près à la fois.

-Espèce de sorcier stupide !!! Tu ne la reconnais pas ? Cette tour qui mène au paradis ? Bon comme vous semblez un peu lent, vous êtes dans la tête de Jellal et j’ai choisis un épisode de sa vie marquant. Et croyez moi, y’a du ménage à faire. Alors profites en héhéhé.

La voix se tue. Tomaz se retourna vers le principal intéressé l’air interrogateur.

-Vous ne reconnaissiez pas cette structure ?

Ce n’était pas un reproche, des tas de choses pouvaient expliquer ce possible oublie comme un souvenir trop traumatisant, une amnésie passagère ou la mauvaise description de l’auteur au texte précédent. En tout cas il savaient où ils étaient mais cela n’aidait pas à savoir ce qu’ils devaient faire.

Décidément, ce Sheogorath prenait un malin plaisir à torturer Jellal. Sans doute parce que l’aventurier s’était trop mit en avant en défiant cette entité. Adrianna semblait comme en partie oubliée, ce qui pouvait être une bonne chose, car elle pourrait sans doute agir en toute discrétion de son côté. Ceci-dit, elle eut de la peine pour son compagnon d’infortune qui devenait le jouer de ce dieu fou. On les avait plonger dans le passé de Jellal, et visiblement, ce n’était pas un épisode joyeux pour lui qu’ils revivaient. On sentait qu’il était sur le point de perdre la tête, c’était peut-être ce que voulait Sheogorath.

Jellal répéta que la tour qu’ils voyaient, n’existait plus, détruite par les amis du mage, venus pour l’affronter et le sauver. Adrianna n’était pas certaine de comprendre toute l’histoire, mais elle devait être aussi compliquée que la sienne. Jellal affirma avec détermination qu’il allait les sortir d’ici. La jeune femme déposa une main réconfortante sur son épaule.

-J'ai confiance en vous.

Il fallait l’encourager, le soutenir pour l’aider à ne pas devenir cinglé, car c’est ce qu’elle suspectait comme intentions de leur geôlier.

-Si j’ai bien compris, nous sommes plongés dans votre esprit. Nous devrons faire attention car quoi que nous fassions aura des répercutions sur vous.

Restait à savoir quoi faire. Grimper au sommet de la tour ? Affronter quelque chose en particulier ? Tout détruire ? Tomaz ne voulait rien faire de risquer sans en être sur. Elle savait ce qu’était un esprit brisé, quand on vous plongeait dans la folie. Son expérience avec la mort l’avait transformée, fait devenir une déesse noire voulant anéantir le monde pour le purifier. Et la « soigner » fut long et difficile, et surtout très traumatisant.

Tout à coup, son attention fut portée par des ombres au loin venant de cette tour du paradis. Des silhouettes qui approchaient comme des corps de morts vivants venant droit sur eux.

-Attention je voie des gens qui approchent ! On ne dirait pas une armée mais… Ils semblent être dans un sale état les pauvres.

On arrivait à distinguer des gens extrêmement maigres, le visages squelettiques, le corps recouvert de nombreux bandages comme s’ils furent blessés à plusieurs endroits. Ils regardaient tous d’un œil mauvais les deux captifs et l’un deux pointait un doigt maigre à faire peur vers eux.

-Zeeeeleppppphhh... Soufflait il à leur intention.

Le plus horribles étaient de voir que la plus part de ceux qui composaient cette marée humaine ressemblant à des zombis… Etaient des enfants au regard remplit de souffrance et de haines.

Adrianna essayait de comprendre ce qu’il se passait. Elle était une femme très cultivée et intelligente, mais dans ce cas de figure… Elle aurait besoin de ses pouvoirs pour décuplé sa réflexion et trouver plus facilement une solution. Pouvait-elle le faire ? Ne serait-il pas risquer de se transformer alors qu’ils étaient plongée probablement dans l’esprit de Jellal ? C’est ce qu’elle pensait en tout cas, et partagea son avis à son compagnon d’infortune. Ce dernier alors, supposa qu’il pourrait alors le contrôler, modifier cet univers s’il sortait vraiment de son imaginaire.

-Vous le dites vous même, cette tour n'existe plus que dans vos souvenirs. Nous sommes sans doute piégé dans un rêve créer à partir de votre mémoire. Vous pouvez donc l'influencer. Peut-être est-ce qu'il veut.

Ils furent immédiatement interrompu par une horde de gens maigres, malades, ressemblant plus à des cadavres qu’à de vrais humains, venir vers eux et soufflaient de manière lugubre un nom, celui de Zeleph. Adrianna devait avouée qu’ils étaient plutôt effrayant et qu’elle se sentait vulnérable face à eux. Visiblement, un souvenir douloureux pour Jellal qui se mit à se défendre, crier qu’il fut victime lui aussi, demandant pardons. La jeune femme fut prise d’un élan de compassion malgré qu’elle ne comprenait toujours pas ce qu’il se passait exactement. Jellal se ressaisit, rappelant que s’ils étaient dans son esprit, il pouvait les en faire sortir. Respirant un bon coup, le jeune homme se concentra, répéta plusieurs fois une même phrase comme une incantation ou un mantra et d’un coup la réalité autour d’eux, plutôt l’illusion, s’effondra pour les faire revenir dans la réserve.

-Vous avez réussi !
-Oui impressionnant. Tu as une très forte volonté et forcé gamín. C’est une thérapie très intéressante.
-Une thérapie ?! Vous essayez de le torturer plutôt !
-Une thérapie reste une thérapie très chère. Le plus important reste le résultat. Alors quel est-il ici ? Jellal a-t-il put vaincre ses démons ou les a-t-il fuit une fois encore ? Hahaha !

L’illusion s’était effondrer, les voila revenus dans le monde réel, si on puisse dire. Le dieu fou expliqua que tout ceci n’était qu’une forme de thérapie. Un peu radicale, pourquoi faisait il tout cela ? Pour Adrianna, cette entité cherchait juste à s’amuser, divertir son esprit pervertit. Tout ceci ne rimait à rien, mais après tout c’était normal pour l’incarnation de l’illogique et la folie pure après tout. Jellal était bien retourné, et cela se comprenait. Tomaz serait sans doute aussi furieuse que lui si elle fut le jouet de ce fou, mais elle ne pensait pas que les menaces soient une bonne idée.

-Refuser un cadeau est un manque totale de respect ! Les enfants comme vous mériteraient une bonne correction ! Tête pendue à l’envers peut-être ? Obliger de manger une tarte aux fromages chaude en dansant sur un pied ? Ou mieux, badigeonner de miel et évitant une pluie de pierre. C’était drôle la dernière fois !
-Il suffit ! S'insurgea à son tour Adrianna. Vous perdez votre temps avec nous. Nous ne désirons pas être vos jouets et vous voyez bien que tourmenter cet homme ne sert à rien.

Sheogorath avait encore ce sourire malsain, qui faisait penser à ceux de ces clowns tueurs dans la pop culture, de ce psychopathe qui ne se considérait plus comme humain et trouvait normal de torturer, voir tuer celui en face de lui. Adrianna eut un frisson dans le dos en le voyant ainsi.

-Mais vous avez raison ma chère. M’en prendre à lui n’est pas aussi drôle, un vrai rabat-joie. Je vais devoir changer un peu les règles.

Avant qu’Adrianna ne puisse prononcer le moindre mot ou bouger, Sheogorath la frappa d’un rayon lumineux et l’instant d’après, la conservatrice fut changée en poule affolée qui courrait dans tous les sens. Le dieu fou se mit à rire.

-Haha! J’avais prévu de lui faire vivre son passé traumatisant aussi et voir si toi petit mage tu arrivais à l’aider… Mais tu m’as inspiré pour ce tour. Tu veux l’aider ? Retrouver mon bâton magique dans tout ce bazar ! Et inutile d’utilisé ta magie, la mienne est celle des dieux daedras immortel ! Aucun sorcier de chaire morte comme toi ne peut rivalisé. Hahaha !

-Mon bâton je peux l’avoir quand je veux petit imbécile sans cervelle ! C’est juste l’objectif du jeu pour toi. Trouves où je l’ai planquer et sers t’en pour sauver ton amie hahaha !

Bien que transformer en gallinacée, Adrianna comprenait ce qu’il se disait entre les « humains » et garda tous ses esprits. Juste, elle fut privée de la parole, de ses doigts… De presque tout ce qui faisait d’elle un être humain. Elle retrouva un peu de calme dans sa panique et regarda Jellal cherchait dans plusieurs caisses ce fameux bâton magique. Il pensait l’avoir trouver et le montra au dieu fou afin qu’il atteste que ce soit bien lui.

-Oh intéressant ! Tu as retrouver celui de mon frère Sanghin. Il ne te servira qu’à appeler un démon de la luxure pour satisfaire tes désires sombres. Tu peux le garder. Mais tu te débrouillera avec ce paresseux de Sanghin. Il a un faible pour les jeune homme téméraire comme toi. Moi aussi d’ailleurs ! J’adore les faire tourner en bourrique dans un cachot ou un tonneau.

Le bâton que tenait Jellal ressemblait à une longue rose avec sa tige. Bref, le daedra fou n’était d’aucune aide vraiment, il passait son temps à les railler, les pousser à bout et cela fonctionnait. Adrianna perdait patience et donc, dans un élan de frustration se jeta sur Sheogorath.

-Cocotte !

Le volatile lui volait dans les plumes, arrivant à planer pour arriver au niveau de son visage pour lui picorer les yeux et la bouche. Le daedra surprît essaya de le repousser comme un humain, se plaignant des assaut de la poule furieuse qui déchainait sur lui toute sa colère. Mais le fou se rappelant qu’il avait des pouvoirs tira une salve d’énergie sur le volatille qui alla s’écraser au mieux des caisses déjà ouverte.

-Je déteste les poules ! Pourquoi les nordiques les vénèrent tant ?

Exaspéré, la gracieuse poule s’était attaquée au dieu de la folie. Ce dernier ne supporta pas cet affront bien longtemps et fit voltigé l’emplumée. Jellal sauva à temps la jeune femme en la rattrapant au vol et lui promettant qu’il allait tout arranger. Adrianna ne pouvait que lui répondre par un "Cocote !".

Elle aussi en avait marre de cette histoire et s’impatientait de la voir se terminée enfin. Surtout sous cette apparence où elle était réduite à rien, juste à courir et pondre des œufs. En quoi cela allait-il les aider ? Elle aurait put aider Jellal dans sa quête, mais comprendrait t’il ses cocotes et les agitations de la poule ?

Le jeune homme réfléchissait sur où pouvait se trouver son bâton et Sheogorath prenait plaisir de le voir galérer. Il ressemblait à ce genre d’ami sadique qui vous préparait une plaisanterie de mauvais goût où vous serez le dindon de la farce. Adrianna ne savait pas si elle réussirait à garder son calme longtemps. Elle mourrait d’envie d’aller lui crever les yeux à coup de bec. Mais le mage semblait avoir trouver quelque chose, allant fouiller la veste du dieu même pour ressortir un bâton aussi long que la taille d’un homme. C’était impossible, mais après tout ce qu’on venait de vivre, pouvait on encore crier à l’illogisme ?

Le bâton était gris et son sommet était… Dérangeant. On voyait sculpté quatre visages qui semblaient hurler, la mâchoire déformée. Et de son bout émanerait une énergie électrique. En fait, l’image ressemblait à des personnes torturés par cette magie malsaine. Adrianna en eut la chaire de poule en regardant cette arme démoniaque.

-Oui mon bâton ! Que je suis tête en l’air des fois, j’oublie des choses ca m’arrive. Je devrais mettre un pense bête la prochaine fois.

Mais bien sur.

-En tout cas vous êtes une personne moins idiote que je le pensais. Peut-être devrais je retourner dans votre tête pour changer cela. Enfin bref. Maintenant à vous de jouer, utilisez bien cet objet pour sauver votre amie.

Jellal avait en main l’objet infernal qui devait être la clef pour la libéré du supplice d’Adrianna. En effet, le dit sceptre n’inspirait pas confiance, on aurait dit que les figures gravées dessus hurlaient de douleurs comme des âmes piégés dans les enfers. Par le passé, l’âme d’Adrianna fut soumit à la mort, à la corruption et aux tourments. Une horrible expérience qu’elle n’avait pas envie de retenter. Mais tout ce qu’elle pouvait répondre était un stupide cot-cot. Une lumière s’échappa de l’arme enchantée et de poulet Adrianne devenait un poney nerveux.

-Oh un jolie dada ! Tu devrais recommencer jusqu'à ce que ca marche non ?

De poney on passa à singe. La, la jeune femme velue s’agita sur place en secouant les bras au dessus de sa tête encore plus en colère. Renouvelant l’expérience, cette fois-ci Jellal parvint à rendre à Adrianna son apparence humaine et cette dernière poussa un soupir de soulagement.

-Oui ca va, grâce à vous Jellal merci.

Le mage se tourna vers le dieu fou pour lui dire qu’il était tant pour lui de s’en aller, ce qui n’était pas une mauvaise idée. L’entité fit mine de réfléchir avant de s’exclamer.

-Mais c’est vrai qu’est-ce que je faisais avant que vous ne veniez me déranger… Me souviens qu’il y avait une tablette géante dans l’histoire mais je devais faire quoi déjà…

C’est alors qu’une énorme explosion se fit entendre et à travers une des portes du garages ouverte, on voyait apparaitre au milieu de la ville un dragon. Oui un dragon assez gros aux écailles de cuivre survolant la ville et vomissant des torrents de feux.

-Mais quelle est donc cette chose ?!
-Ah oui je devais empêcher le retour de ce dragon faux dieu. Loupé alors. Bon je vous laisse vous en occupé d’accord ? Ca va être amusant, moi j’ai un banquet de fromage à organisé pour un invité très spéciale. Comme on dit en Italien « Auf Wiedersehen ».

Et Sheogorath disparu dans un nuage de fumée avec son sceptre comme un prestidigitateur sur scène, abandonnant Adrianna et Jellal face à ce dragon qui terrorisait la ville en volant comme un immense vautour écailleux au-dessus de leur tête. Adrianna ne put s’empêcher de souffler comme si elle avait escaladée l’Everest.

-Bon… Un dieu instable immortelle partit c’est un souci de moins. Avec un peu de chance, ce dragon sera plus facile à contrer.

Alors qu’on aurait put croire cette histoire terminée, voila qu’un énième problème leur tombait du ciel. Adrianna se demandait s’ils allaient en voir le bout de cette histoire. Elle ne put s’empêcher de lâcher un souffle d’exaspération, sentant sa colère montait en elle. Sa légendaire patience fut brisé le jour de sa mort et depuis son retour, elle n’était plus aussi optimal que par le passé. La, elle avait envie de tout réduire en cendre, d’anéantir chaque problème sous un déluge d’éclaires.

-Allons, nous devons nous dire que c'est la dernière étape avant de retrouver la paix. Disait-elle tant pour Elle-même que pour Jellal. Mais si ce dieu de malheur leur réservait encore un mauvais tour ici, immortel ou non Tomaz déchainerait l’enfer sur lui, livrant un grand combat divin.

-Ce dragon risque d’être puissant, restons sur nos gardes, il peut s’agir encore d’un mauvais tour.

Les deux aventuriers quittèrent le musée qui d’ailleurs, avait sonner l’alarme à incendie pour faire évacuer tout le monde. Le dragon s’était éloigner, sans doute attirer par les grattes ciels qu’il devait prendre pour les hautes tours d’un château fort. S’éloignant de plusieurs mètres des entrepôts, Jellal semblait vouloir prendre les choses en main, demandant à la conservatrice de contacter une guilde si jamais la tentative d’héros de Jellal échouait.

-J’ignore de quoi vous parlez, mais le temps que j’arrive à contacter qui que ce soit, la ville sera réduite en cendre.

Elle regardait justement l’immense bête qui tournait comme un vautour autour d’une carcasse. Le reptile ailé lâchait de temps à autre une boule de feu qui venait exploser dans les rues, provoquant la terreur chez beau nombre d’habitants. On entendit même des sirènes hurlaient au loin. La jeune femme serra son pendentif caché comme si elle cherchait protection auprès d’un grigris. Sur le coup elle se disait qu’elle pourrait se changer discrètement sans que Jellal le voie, mais fichu pour fichu, après une telle journée les secrets n’avaient plus la moindre importance.

-Je suis Isis… Murmura t’elle, ce qui provoqua l’apparition d’un éclair magique qui tomba du ciel pour frapper Adrianna et laisser à la place, l’avatar de la déesse égyptienne se tenant fièrement, pour défier du regard le dragon qui les ignorait encore, prête à se battre.

-Maintenant allons affronter cette créature démoniaque.