Un objet peu commun ? [feat. Adrianna]

Adrianna était encore toute secouée depuis qu’elle avait tout récupérée. Si le retour de ses pouvoirs et ses souvenirs furent bien douloureux et complexes, se voir responsable de tant de dommage et probablement de blessés n’arrangeait en rien. Fort heureusement, une seule personne était au courant de ce qui lui arrivait et la jeune femme espérait qu’elle saura tenir sa langue. Qu’allait-elle faire après ? Elle l’ignorait. Esclave fut-elle, conseillère puis déesse-reine, avant de finir échouer ici. Tout se bousculait dans sa tête, l’empêchant de se concentrer à tel point qu’au travail, elle n’arrêtait pas de se montrer distraite.
Si on pouvait redouter la lutte de deux personnalités pour un même corps, c’est bel et bien l’Adrianna d’origine qui refaisait surface. Elle acceptait volontiers la vérité, aussi troublante fut-elle. Ce qu’elle aimerait surtout savoir c’est pourquoi ses souvenirs lui furent effacés ? Elle avait vécu tellement de chose, tant de traumatisme, ayant affronter la corruption et la mort. A la fin, la douce Isis était devenue plus autoritaire, radicale. Et si tout cela était une étape essentielle à sa purification ? Ne plus se souvenir pour repartir sur de nouvelles bases et quand tout reviendrait, ne plus ressentir les mêmes peines qui l’ont détourner du droit chemin ?

Sa réflexion fut détourner quand quelqu’un l’appelait. Elle était si plonger dans ses pensées et souvenirs qu’il fallût insister pour la réveiller.

"Mademoiselle Tomaz ?"
"Euh oui... Excusez moi, qu'il y a t'il ?"
"Quelqu'un à l'accueil demande à vous voir. Un jeune homme, plutôt mignon. Intéressé par une pièce sous votre responsabilité."
"D'accord j'arrive... Merci."

Retour au moment présent. Cela l’aidera surement à penser à autre chose, ne plus se tracasser sur ce que l’avenir attendait d’elle. Ces questions philosophiques pouvaient attendre. Adrianna était curieuse de cette visite et donc, ne fit pas trop durer l’attente, rangeant un minimum son bureau avant de se rendre à l’accueil.

Il y avait un peu de monde ici, mais il était facile à reconnaitre. Pas par le descriptif de l’homme mignon, mais car il était le seul à attendre près des agents. Reprenant un peu d’aplomb, Tomaz se rendit près du jeune homme avec le charme et les manières profesionnelles requises.

"Bonjour, je suis madame Tomaz à qui ais-je l’honneur ?" Demanda t’elle en tendant la main. Déjà savoir à qui elle avait à faire, si c’était un représentant d’une institution, organisation ou autre chose de semblable et surtout, la raison de sa visite, que lui voulait-il.
"On ma dit que vous aimeriez vous entretenir sur un objet en étude. Puis-je savoir de quoi il s’agit et ce que vous attendez ?"

C’était un homme à peine plus jeune qu’elle, grand, la dépassant d’une tête au moins, à la silhouette bien dessinée. Il devait en faire tourner des têtes justement. Adrianna était curieuse de savoir ce qu’on attendait d’elle. La, deux options s’offraient à sa déduction. Soit c’était un futur stagiaire, ou bien un aspirant aventurier qui voulait jouer les archéologues casse-cou. Si elle y pensait, c’était parce que ce ne serait pas la première fois. Des jeunes hommes et des femmes se disant archéologues et voulant partir à l’aventure comme à la télévision.

Et bim ! Jellal Fernandes se présenta comme un « explorateur » et un dénicheur d’artefact. Deuxième option alors. Enfin, Adrianna n’allait pas lui rapprocher l’envie de découvrir le passé et la vérité. Si certains n’étaient que des adulescent ayant trop regarder de films, certains se sont démontré très talentueux pour dénicher des trésors archéologiques. Mais si certains le faisait par passion, d’autres en revanche le faisait pas appât du gain, autant voir ce que voulait ce Jellal.

"Enchantée monsieur Fernandes. Venez vous pour une raison précise ou bien cherchez vous à être employé au musée ?" Des explorateurs, archéologues le musée en comptait pleins. Sans parler des freelance qui pouvaient être appeler à côté ou bien qu’ils venaient d’eux même pour dévoiler leur dernière découverte.

Le jeune homme expliqua la raison de sa venue ici donc. Qu’à travers les journaux, il a apprit que le musée possédait un artefact étrange et aimerait avoir le loisir de l’étudier. Rien que ça. Tomaz eut un petit sourire amusé. "Ah oui ? Et de quel objet étrange parlez-vous précisément ? Si vous explorez bien l’île comme vous dite, vous vous doutez que nous n’en manquons pas ici."

Le principal problème surtout est que Jellal était un parfait inconnu. Elle n’a jamais entendu parler de lui et donc, cela présentait un gros risque de le laisser toucher, même aller voir les pièces exposés dans les coffres et le laboratoire. Ces artefacts valaient une fortune déjà, sans compter que certains pouvaient renfermer une grande puissance qui, entre de mauvaises mains, pouvaient apporter bien des catastrophes en ville. Et ca, Adrianna s’en était bel et bien rendu compte le jour où elle a retrouvée son collier. Les forces du mal rodaient dans ce monde, pouvant revêtir n’importe quelle forme.

"Vous comprendrez que je ne peux pas emmener n’importe qui sans garantis visiter nos entrepôts monsieur Fernandes. Si vous pouviez préciser la nature de l’objet en quoi il vous fait penser qu’il est un lien avec ce qui nous arrive ici, cela m’aiderait."

Tout ouïe, Adrianna écouta quel objet attirait cet explorateur. Du moins, se présentait-il ainsi. Il fallait avouer qu’il n’existait aucun diplôme, aucun document officiel attestant ce genre de profession. On s’auto proclamer ainsi, comme un artiste. Et encore, il y avait les bons explorateurs, héros d’action comme à la télévision, et ceux ne cherchant que l’appât du gain. Enfin bref, revenons au sujet principal, Jellal parlait d’une mystérieuse tablette et d’après sa description, elle rappelait curieusement celle rapporter par le STARS il y a quelques mois. A moins qu’il ne veuille mentionner une autre. "La tablette d'Harpocrate..." Murmurait-elle se souvenant du dit artefact étrange. "Vous voulez parler de cette artefact que le STARS nous à rapporter il y a quelques semaines déjà ?"

Quelque soit la raison de sa demande, elle lui expliqua qu’elle ne pouvait pas laisser n’importe qui entrer dans les réserves et le laboratoire comme ça. Et vu toute l’histoire qu’il y avait autour de l’objet qui attisait les convoitises. Il parlait d’une découverte récente, sans doute eut-il vent qu’elle fut au final retrouver après son vol. Après, il clamait ne pas être un voleur, facile à faire, mais il y mettait les mots pour rassurer et mettre en confiance. En tout cas il n’allait pas dire qu’il était bien un cambrioleur, un recéleur d’antiquités. "Bien… Nous allons tout de même vérifier en attendant. Si vous avez déjà eu un quelconque lien avec le musée, nous le serrons." Une vérification rapide mettra tout cela au clair. En attendant, Tomaz devait prendre une décision avec de possibles lourdes conséquences. "Très bien, je vais vous y conduire. Mais ce sera sous ma surveillance."

Sans doute y aura-t-il un garde ou deux en plus, mais depuis le « cambriolage », la sécurité autour du dit artefact s’était considérablement renforcer. Une surveillance accrue vingt-quatre heures sur vingt-quatre. "Si vous êtes bien renseigner sur l’artefact, vous devez savoir que pendant un moment il nous fut dérober et récupérer que depuis peu. Ne soyez donc pas surprit de la sécurité employé tout autour." Même pour juste l’étudier, ou le voir, la procédure avait changer. "Dites moi donc, qu’avez-vous entendu, du moins savez vous sur la tablette ?" L’interrogea t’elle alors qu’elle el guidait vers un des ascenseur situé dans une zone réservé du personnel. Elle voulait savoir tout ce que Jellal savait, afin de mieux savoir dans quoi elle s’embarquait et surtout, qu’elle permettait.

"Et vous pensez réussir là où tant d’autres experts ont échoués ?" Beaucoup on tenter de déchiffrer la tablette, la faire refonctionner, percer son secret. Mais aucun n’y était arrivé et pratiquement tous en furent devenu fou en essayant. Seule Adrianna et Asriel y sont parvenus et n’ont sut comment. Et ils n’étaient pas arriver pour autant à comprendre ce qu’ils ont fait. Leur théorie fut que cette tablette serait plus une carte pour quelque chose, mais sans jamais être parvenu à le prouver. "Enfin. Nous verrons si vous avez plus de chance." Après tout, il pouvait tenter, même si Tomaz doutait que quelqu’un y arrive là où tant d’experts ont échoués.

Néanmoins, Adrianna voudrait tout de même faire quelques recherches sur ce Jella afin de s’assurer que le jeune homme n’était pas une sorte d’escroc ou quelque chose de la même espèce. Le pseudo aventurier lui expliqua cependant qu’il n’avait pas de réels liens avec le musée, et donc que ses recherches seraient une perte de temps. La conservatrice leva un sourcil, suspicieuse, trouvant cela bien suspect et la fit douté dans sa démarche de lui montrer quoi ce se soit. "Je voie." Disait-elle tout simplement, l’air peu convaincu. Elle tripota son pendentif caché sous son col, un peu comme si elle caressait un grigri pour se porter chance, mais c’était surtout pour se rassurer qu’en cas où, elle était doitée d’une puissante arme.

Ainsi Tomaz accepta, mais sous conditions. Au passage elle l’informa que l’objet fut déjà dérobé une première fois, information dont Jellal avoua ne rien savoir à ce sujet. Cependant, l’aventurier lâcha quelques brides d’informations qui étonnèrent la jeune femme. Cette dernière se retourna vers lui, l’air crédule comme si elle ne comprenait pas de quoi on lui parlait. "Un tombeau ? Une taille conséquente ? ... Nous ne parlons pas de la même chose. Celle que je pensais vous faire découvrir fut trouver dans un temple par un STARS et une adolescente par accident. Et sa taille ne dépasse pas ma taille d'un livre." Autant dire, quelque chose qui n’avait rien à voir avec ce dont mentionner l’aventurier. "Mais si vous parlez de quelque chose d’assez grand, ce n’est plus une tablette dont on parle. Mais d’une stèle au moins, un mur gravé, un autel peut-être. Ce qui n’est pas vraiment la même chose." Ce serait comme confondre un Iphone avec une télé à écran plat.

Après tout, il était libre d’essayer. Peut-être aura-t-il plus de chance que tant d’autres experts qui sont devenus fou avant lui. L’objet créait une telle obsession chez les gens. Un peu comme une boîte de Pandore dont malgré le danger qu’on lui connaissait, créait l’envie de découvrir ce qui s’y cachait réellement. Jellal parviendrait-il à échapper à ce triste sort ? Adrianna a put s’en échapper juste à temps, mais elle a frôler le point de non retour. Son caractère avait changer, devenu irritable car ne pouvant pas déchiffrer cette fameuse tablette et ressentait aussi ce besoin de percer son secret.

Néanmoins, une petite rectification s’imposait car ni l’un ni l’autre au final parlait de la même chose. Si Jellal pouvait être plus précis dans sa recherche au lieu de rester vague et parler de ces détails seulement après. Ils auraient gagner sans doute un temps précieux. Mais Adrianna ne se facha pas pour autant, gardant son professionnalisme. Mais il parlait de quelque chose de plus grand qu’une tablette classique, Tomaz l’écouta avec suspicions. "Ceci est la dimension d'une stèle, à moins que vous voulez parler de géants, je ne voie pas grand chose d'autre." En tout cas cela ne disait rien à la jeune femme cette histoire. Et si l’homme confondait tablette et stèle, elle va finir par douter qu’il était connaisseur. Plutôt un aspirant aventurier ayant regarder trop de films. "Bon, nous allons vérifier cela." Disait-elle avec une pointe de suspicions dans la voix.

Elle se dirigea vers un poste du personnel pour commencer à fouiller dedans, vérifier les informations. Après aussi, elle était spécialisée dans la culture pré-orientale, non celle de géants. Elle vérifia donc les dernières entrées, ce qui ne lui prit que quelques minutes maximum. "Nous avons bien un chargement venu entreposés des artefacts pré-colombien venant d’un entrepôt en rénovation hier soir. Mais rien sur une tablette ou une stèle venant d’un tombeau." Autant dire que l’idée de Jellal tombait à l’eau et que s’il comptait vraiment étudier cet objet, il ferait mieux de creuser une autre piste ou revoir ses informations. Ceci-dit, les sourcils de la conservatrice se froncèrent à mesure qu’elle consultait le manifeste informatisé. "C’est étrange tout de même… On a demander de réquisitionner un camion pour cela, mais deux furent signaler à l’arriver. Aucune indication d’où vient ce dernier."

Afin d’éviter toute forme de détournement et avoir une très bonne traçabilité des objets, on notés tout sur leur déplacements, qui les traités etc. Comme la, on précisait le nombre de véhicules à louer pour le transport et ceux arrivant à destination, comme le suivie d’un recommandé. Et encore, les informations ne s’arrêtait pas la. "Dans l’un je retrouve bien la liste des artefacts Olmèques et Mayas. Tout y est dans le premier camion. Mais rien sur ce que transportait le second…" Voila qui devenait de plus en plus mystérieux.

Ils devront donc se contenter de ce que savait Jellal très bien. Adrianna ne connaissait pas toutes les pièces du musée qui rentraient, surtout si cela concernaient une partie hors de son domaine. Le musée était grand et comptaient de nombreux conservateurs et responsables. Chacun dans sa section, ainsi la boutique tournait bien. Ce que racontait Jellal pouvait être possible, même si la jeune femme fut perplexe face à sa confusion entre une tablette est une stèle. S’il se basait uniquement sur les journaux, cela ne l’étonnerait guère. Les journalistes aimaient se faire passer pour de grands experts, plus que les vrais. Ils se pensaient plus instruits qu’un médecin, physicien et historien et pondaient alors des articles très confus où tout était confondus, mélanger et donc trompaient les gens. Adrianna ne les portait pas dans son cœur.

Bref, la conservatrice fouilla les registres du musée sur un ordinateur se trouvant à l’arrière. Dans un premier temps, elle ne relevé rien de particulier. Aucune trace de cette « tablette-stèle » dans les bases de données. A croire que tout ceci n’était au final qu’une blague ou simple rumeur. "Oubliez d’inscrire l’arrivée d’objets de très grande valeur ? Impossible. Vous voyez une banque oublier d’enregistrer l’entrée de plusieurs milliers de dollars ?" Ce serait plus qu’une négligence. Le marché noir des artefact était très lucratif et afin de prévenir toute forme de détournement on pister les artefacts comme on tracerait de l’argent. Ceci-dit, Tomaz découvrit une étrange irrégularité, un camion qui aurait disparu sans avoir alarmer qui que ce soit.

Jellal parlait d’un probable souci informatique, d’une petite erreur et que tout son contenu pouvait se trouver dans le musée même. "Possible oui…" Répondit-elle sans paraitre réellement convaincu. "Il y a une référence pour la livraison, nous pouvons partir avec ça et voir ce qui à était rapporter. Tout doit être dans la réserve encore en attendant d’être étudier." On dirait qu’aujourd’hui, Adrianna allait jouer les enquêtrice avec Jellal comme improbable partenaire. En tout cas, s’il y avait une magouille quelque part, Tomaz désirerait le découvrir, mettre à jour la malversation et en prison s’il y a des criminels derrière tout cela. Justice devait être faite pour la protectrice du patrimoine.

Etait-ce prudent d’emmener un parfait inconnu avec elle dans cette affaire ? Peut-être pas, mais le jeune aventurier avait permit de découvrir cette irrégularité, une façon de remercier son aide. De toute façon, Adrianna était plus intéressait à mettre cette histoire au claire qu’autre chose.

Les objets avaient tous une très grande valeur et devait être tracer. Si certains pouvaient paraitre sans valeur, certains étaient tout de même couvert d’or et d’argent et on ne fera pas croire que même la personne la plus rustre du monde ne penserait pas que ce genre d’objet ne vaudrait pas plus qu’un bout de poterie parterre. Ce n’était pas rien et le musée se devait d’assurer que le service soit impeccable ici, que rien ne soit laisser au hasard. "Si c’était un si gros oublie, ce serait de l’incompétence. Une faute grave. Pour ce qui est censé être dedans, il s’agirait d’objets précolombien. Pas mal de statuettes, vases et quelques armes." Un vrai petit trésor en somme. Des choses bien voyante dont il serait idiot de ne pas les remarquer et enregistrer après pour la livraison. "Peut-être même votre fameuse grande tablette." Qui sait, l’objet de la convoitise de Jellal s’y trouvait. Même si Adrianna doutait de son existence.

Allant donc vérifier, Adrianna conduisit dans les coulisses du musée. L’endroit était beaucoup moins attrayant que la partie public. Cela ressemblait plus à l’arrière d’une usine ou d’un entrepôt, des couloirs sobres, du béton tout le long, de portes métalliques. Un petit labyrinthe de couloirs où entreposer l’immense trésor du musée. Cela devait éveiller la curiosité du chasseur de trésors qui demanda à la conservatrice s’ils recevaient toujours autant d’artefacts en tout genre.

"Cela dépend, il n’y a jamais de flux constant. Bien qu’on en découvre assez souvent, souvent nous faisons entreposer certains objets dans des laboratoires ou réserves ailleurs en ville. Sans compter les collectionneurs ou musées moins important qui font échanger leurs artefacts avec les nôtres. Ca tourne oui." Parfois on voyait arriver plusieurs camions apporter quelque chose, parfois qu’un. Le flux était irrégulier et ne transportait pas toujours que les dernières trouvailles de l’île.

Arrivé à la zone de débarquement des camions, une immense pièce avec de nombreuses étagères remplis de caisses fermées d’un côté, et d’une série de portes de garages de l’autre, Adrianna revérifia le numéro de référence de la dite livraison. "Si tout était récent... Cela ne devrait pas être ranger trop loin. Il faudra trouver quelqu'un travaillant ici pouvant nous renseigner s'il a vu un ou deux camions. Il doit y avoir un responsable." Adrianna regarda autour d’elle, mais la pièce paraissait vide de toute présence humaine, à croire qu’ils étaient seuls. En attendant, elle chercha le rayon où devait se trouver les fameuses caisses. Six semblaient correspondre à ceux de la livraison, ce qui restait bien peu pour l’usage d’un double camion.

C’est vrai, une erreur tout le monde pouvait en faire. Mais la on parlait plus qu’un bête oublie, cela n’avait rien à voir avec une clef qu’on aurait oublier de ranger, ou une étiquette mise sur le mauvais piédestal. "Une erreur je veux bien, mais la c’est comme si on avait oublier de signaler un camion remplit de lingots d’or." Chaque artefact pouvait valoir une véritable fortune. Des collectionneurs étaient prêt à tout pour acquérir des pièces de musées et parfois de manière peu légale. Encore oui, juste oublier d’enregistrer une arrivée de cargaison, tant qu’on retrouvait le chargement après c’était déjà ca, mais ne plus avoir la moindre trace voila qui serait problématique. "Vous êtes un aventurier, un chasseur de trésor non ? Vous devez le savoir ca mieux que quiconque." Jelal voulait sans doute se montrer rassurant, mais el voir prendre ce genre de chose avec tant de légèreté… Pouvait le rendre suspect. Mais il ne fallait pas sombrer trop vite dans la suspicions.

Arriver à l’arrière boutique si on puis dire, Adrianna expliqua un peu d’où venaient tous ces objets, qu’ils ne provenaient pas toujours de fouilles mais de chez des particuliers ou d’autres musées aussi. Effectivement, cela permettait de tourner, d’organiser des expositions particulières. De quoi faire de l’animation, attiré du publique. Récemment la direction avait exprimer le souhait de liés les pièces exposés à la Pop culture. Pourquoi pas, si le cinéma et internet attiraient toujours des gens, leur montrer des objets du passé en lien pouvait intéressé. Enfin, Tomaz restait sceptique tout de même sur ce genre de démarche. Il fallait si peu pour attirer les gens ? Elle trouvait qu’il y avait un petit côté « crétinisant » dans ce projet.

Il y avait tellement de choses entreposer ici, cela pouvait prendre un temps fou de tout vérifier et chercher. Adrianna voudrait bien trouver un employé ici afin de les y aider. Jelal fit remarquer qu’il se trouvait effectivement quelqu’un dans le fond, sombre, à moitié caché dans l’obscurité, entrain de chercher quelque chose dans les caisses. Un employé de la réserve normalement se contentait de charger et décharger les camions et ne pouvait en ouvrir sans la présence d’un chercheur ou d’un responsable du musée. Décidément, on aimait transgresser les règles ici. Etrange.

"Excusez moi, pouvez-vous nous renseigner je vous pries ?" Pris donc le risque Tomaz d’interpeler l’individu.

Ce dernier arrêta de chercher comme s’il se faisait foudroyer et se retourna lentement vers les deux nouveaux arrivant. Adrianna ne distinguait toujours rien, juste une partie de la silhouette qui ne leur répondait toujours pas. Ce n’était pas normal. A croire qu’il se tramait vraiment quelque chose de louche dans cette histoire.

"Vous travaillez bien au musée ? Sinon cet endroit est interdit au public ou à toute personne non accrédité ou accompagner." C’était sans doute un peu naïf de dire cela, mais la jeune femme cherchait à provoquer la moindre réaction chez cet individu qui ne répondait toujours pas, et restait debout à les observer. Cela lui donnait un peu la chaire de poule.

Visiblement, Adrianna a eut tort. Il ne s’agissait pas d’un « pilleur de tombe » mais d’un aventurier. Bon, l’amalgame était facile car souvent les gens non initié confondaient les deux à cause de toutes ces séries et films montrant des aventuriers pseudos archéologues faire exploser des tombeaux et garder pour eux les trésors comme récompense après avoir affronter des dangers inimaginable. Alors des gens « hypés » comme disent les jeunes, se lancent parfois dans une folle aventure du genre et on ne vous rapporte pas comment cela pouvait finir, surtout sur une île qui pouvait rendre vos pires cauchemars réels. Au moins Tomaz pouvait se tranquillisé qu’elle n’avait pas à faire à un voleur de trésors.

-Excusez moi alors. Je comprends mieux à présent. Vous devez comprendre alors que chaque objet a une valeur inestimable pouvant finir au marché noir. Et que laisser se perdre un de ces précieux artefacts, c'est comme laisser à l'abandon plusieurs milliers de dollars. Au minimum.

Un employé de musée qui se moquerait de cela, et négligerait son travail risquerait fortement de le perdre. Viré sans laisser de secondes chances. Adrianna essayait de toujours se montrer compatissante et compréhensible, mais une telle négligence sur l’héritage de tout un peuple et le risque qu’il soit perdu sur le marché noir après, pouvait être considéré comme un manque total de respect. Accepterons-nous d’ailleurs d’avoir comme employé quelqu’un de négligent et se permettant de faire couler l’entreprise sans une once de considération ?
Enfin. S’il existait une bonne raison, Adrianna pouvait se montrer conciliante. Elle n’était pas la patronne, mais en tant que l’une des conservatrices du musée, sa parole avait du poids auprès de la direction et pourrait arranger les choses. Mais avant de faire quoi que ce soit, il y avait un mystère à résoudre.

Dans l’entrepôt interne du musée, les deux rencontrèrent un inconnu qui semblait farfouiller dans les caisses. Surprise, Tomaz usa de son autorité pour savoir à qui ils avaient à faire. L’inconnu ne répondait pas et semblait plus surprit de se faire découvrir qu’un employé découvert pendant une sieste durant son service. Les muscles de la jeune femme se crispèrent, comme si tous ses fibres s’alarmèrent de quelque chose.

-Il a une veste qui y ressemble. Mais pour le reste...

Un détail qui chiffonner, quelque chose qu’on ne pouvait pas prononcer car on l’ignorait, tout en sachant qu’un élément, un détail invisible mais perceptible nous interpellait. On pouvait appeler ca l’instinct, ce sens primitif qui aidait chaque individu à rester en vie face à un danger. Comme si cela flottait dans l’air et mettait en alerte un second odorat.

-Une sortie de secours à l’arrière pour les incendies.

Elle n’avait pas répondu à sa première question s’ils devaient s’approcher ou non, mais informa d’une seconde issue. S’il songeait à ce que cet inconnu puisse passer par là, c’était fort possible. En courant un peu et dépassant un ou deux rayonnage, il pouvait facilement la rejoindre pour quitter les lieux précipitamment. En tout cas, ils n’allaient pas rester planter la toute la journée. Ils devaient confronter cet inconnu et s’il représentait une réelle menace, devait être neutraliser.

-M’entendez-vous ou pas ? Je suis la conservatrice du département égyptologie. Que faites vous ici et sinon où sont les autres employés ?

Effectivement, cette personne était suspecte. Un simple employé aurait répondu travailler ici et du fait d’être seul, aurait soit apporter une explication ou dire ne rien savoir. On ne le lui aurait pas reprocher. Puis même, quelqu’un d’infiltrer comme un espion pouvait toujours inventé une histoire. Au moins ce serait défendu sur sa présence ici. Mais rien, à croire que cet individu ne s’attendait pas à être surprit de si tôt. Adrianna tripota son médaillon de manière nerveuse, comme si elle touchait un grigri pour se protégé du mauvais sort. Dans un sens c’était le cas, car ce bijou antique était sa plus puissante et unique arme.

Jellal proposa un plan, le contourner. Tomaz opina et alla faire le tour discrètement. On pourrait presque la prendre pour Catwoman tellement elle faisait peu de bruit malgré ses talons bas sur le sol en béton. Elle se faufila derrière les rayons, essayant d’avoir toujours un visuel sur l’intru. La sortie de secours n’était pas loin, juste à une dizaine de mètre tout au plus. Cela lui demanda tout de même un peu de temps de s’y rendre, car elle y allait doucement, ne cherchant pas à trahir ses intentions à l’inconnu.

Cela créer un timing assez juste quand ce dernier justement, sentant le danger, se mit à courir vers la sortie qu’avait mentionner Adrianna. La conservatrice arriver juste à temps quand cet homme déboula sur elle pour s’échapper. Surprise sur le coup, son instinct prit le dessus et c’est elle qui surprenait le cambrioleur en l’assommant avec une masse en cuivre. Adrianna était une femme n’ayant pas beaucoup de force avec ce corps humain, mais elle avait de la ressource. Sans doute une des qualités qui avait séduit son ex-mari…

L’inconnu fut désarçonner, il tituba sur le côté avant de s’effondrer sur le côté semblant partir pour un lourd songe. Adrianna s’approcha de lui, méfiante, tenant toujours des deux mains son arme improvisée. Elle voulue rester prudente si cet homme était bien assommer ou bien simulait-il pour la tromper.

-Je crois qu'il est K.O.

Disait-elle assez fort à son complice. Cela la rassurerait si Jellal était là, il pourrait la seconder lors d’un coup fourré. En attendant, l’égyptienne essaya de discerner les traits de sa victime. La peau bronzé, des traits qui lui donnait au moins la trentaine, il avait de quoi être un charmant jeune homme s’il ne se donnait pas à une quelconque activité criminel.

-Malheureusement je ne connais pas tous les employés au musée. Mais je ne reconnais pas cet individu. Il faudrait le fouiller pour voir s’il a au moins un badge.

Tous les employés devait en avoir un sur eux au moins, afin d’avoir accès au musée, ainsi avec nom, photo et identifiant en cas de problème… De problème comme la ils étaient en train de vivre. Mais comme ils se doutaient qu’il n’était pas employé ici, soit ils n’en trouveront pas, soit il aura voler un laissé passé.

Adrianna était la juste une simple humaine qui se maintenait au minimum en forme. Mais elle avec un peu de ressources pour savoir rendre les coups. Elle qui pourtant avant, prônait la paix et la non violence… Elle s’étonnait elle-même de ce qu’elle venait de faire. Quand Tomaz avait frappée, elle pensait sur le moment à faire mal, à être sur de le stopper. Le retour de ses souvenirs ont ravivaient également ses traumatismes, ceux de sa mort violente, et quand elle fut tourmentée aux enfers à cause d’un Nécromancien fou et de l’obsession de Black Adam de la faire revenir à la vie par tous les moyens, ayant corrompus son âme.

"-Sincèrement, vous croyez qu'un de vos collègues fuirait à notre arrivée ? Sauf si bien sûr, il a quelque chose à se reprocher... "
-Un collègue ayant quelque chose à se reprocher dans ce cas !

Suggérant de le fouiller, Jellal s’exécuta, retournant sans doute chaque poche, chaque recoin où l’intru aurait put cacher quelque chose qu’il aurait dérober. Ou bien s’il avait un badge pouvait confirmer qu’il était bien employé ici ou alors à qui il l’aurait voler. Les recherches de l’aventurier furent infructueuse, rien ne fut découvert sur le corps inconscient, et suggéra de prévenir la sécurité au moins.

-Oui j’y accours. Il y a un téléphone dans le coin normalement.

Par précaution, le jeune homme suggéra de ligoter leur prisonnier afin d’être sur qu’il ne s’échappe pas entre temps, avant que la police n’arrive. Adrianna regarda autour d’eux essayant de deviner ce qui pourrait leur servir. L’ennui étant qu’ils étaient dans un entrepôt d’artefacts et non de matériel. On ne risquait pas de trouver forcément des outils ou des attaches adaptés pour ce dont ils avaient besoins.

-Il ne risque pas d’avoir grand-chose pour ca… Ecoutez, restez près de lui je vais voir si je trouve quelque chose et en même temps prévenir la direction et la police. J’imagine que vous serez maîtriser ce voleur s’il tente quoi que ce soit ?

Adrianna supposa que Jellal savait mieux se défendre qu’elle comme ca. La conservatrice devrait elle invoqués ses pouvoirs et elle préférerait évitée justement.

Adrianna confia donc cet intru à Jellal pendant qu’elle irait trouver un téléphone et qu’elle préviendrait la sécurité ou un responsable. Elle pensait en trouver un dans la cabine du gardien, celle qui se trouvait juste à côté des entrées de camions. Malheureusement pour elle, la porte était bloquer, verrouillé. Elle força un peu mais elle résistait à ses tentatives. Elle pourrait user de ses pouvoirs, mais se transformer ici ne l’enchantait guère. Le pouvoir de la déesse risquait de provoqué quelques dégâts et tant que ce n’était pas nécessaire… Sans doute le voleur ayant tout verrouiller ou presque. La jeune femme fit le tour pour regarder à travers la vitre le poste de travail du gardien et voir s’il y avait quelque chose de suspect. A l’intérieur, elle ne vit rien d’alarmant si ce n’était la présence d’aucun vigil. Aucune personne assommé ou bien… Pire à déplorée. Elle frappa un bon coup d’exaspération et se contraint à changer ses plans.

Tomaz dût revenir sur ses pas, où elle retrouva l’aventurier et leur prisonnier. Ce dernier était réveiller on dirait, et les deux hommes furent en pleine conversation. La jeune femme aurait aimée être porteuse de bonne nouvelle.

-Je me doute. De mon côté je n'ai trouver qu'un téléphone, mais coincé derrière une porte verrouillé. Je peux appeler un collègue pour qu'il essaye de son côté de prévenir la sécurité.

Tout ce mystère n’était pas claire. Mais peut-être auront-ils plus d’explications sir l’intru se montrait coopératif. Ce dernier se défendit comme quoi il avait besoin de cet objet, une sorte de bâton dans un métal étrange avec une écriture occulte dessus et ayant pour seul ornement, des figures humaines à son extrémité tordue comme prit de douleurs. Cela faisait froid dans le dos. Le voleur disait haut et fort qu’il en avait besoin pour éviter une sorte d’apocalypse ou catastrophe. Cette histoire fit oublier à la conservatrice, son projet de téléphoné directement à un collègue. Pourquoi ne pas téléphoné de suite à la sécurité ? Car il s’agissait de numéros internes bloqués à tout appareil n’étant pas relié au réseau. Si Tomaz appelait la sécurité de son téléphone, son appel serait de suite bloqué.

-De qui parlez-vous ? Quelle force redoutez vous pour venir voler dans un musée ?

Les souvenirs étant revenu chez Adrianna, l’égyptienne se rappelait des nombreux démons et entités infernales qui existaient chez elle. Des puissances craintes rêvant de rependre l’enfer sur Terre comme Triggon un des plus redoutables qui aurait anéantis de milliers de mondes. Si on lui parlait de pareille entité ici, elle serait prête à le croire.

-Son... Son nom est imprononçable ! Et j'ai peur de l'attirer en le disant. Il en va de notre survie à tous si je ne le rapporte pas à temps !

Cela confirmait sans doute l’option « entité suprême ». A croire que dans cette histoire, Adrianna devra bien redevenir l’avatar de la déesse. Et si cela arrivait, alors la situation allait devenir plus que critique. En tout cas, elle en avait assez de ces histoires qui tournaient en rond, faisant durer le suspense plus que nécessaire.

-Nous ne comprendrons pas ! Tant que vous ne nous aurez pas expliquer. Et vous feriez mieux de le faire tout de suite.
-Oh mais... Je crois qu'il parle de moi ma chère.

Cette nouvelle voix qui surprenait, fit se retourner Adrianna pour découvrir appuyer avec désinvolture contre les étagères, un homme à la silhouette fine, blanc, les cheveux et un bouc poivre et sel vêtu d’une étrange façon, des vêtements multicolore, un peu comme ces « bouffons » dans les cours européennes médiéval. Cet homme les regardait avec des yeux effrayant, malsain, et un sourire mauvais.