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Mer 21 Oct - 2:46
Sujet aléatoire - Chris & Aelita
Eloignés de la ville pour une raison ou une autre, une terrible pluie s'abat sur ce coin de la ville, toujours bien décidée à vous ennuyer. Puisque vous n'y voyez pas à plus d'un mètre, vous n'avez d'autres choix que de vous arrêter. En cherchant un endroit où vous abriter, dans cet endroit que vous savez complètement désert en temps normal, vous tombez sur un vieux temple, complètement délabré, mais encore bien debout. Vous ignorez comment il a pu arriver là, mais vous décidez d'y entrer pour essayer de vous réchauffer et d'échapper au déluge qu'il y a dehors. Une fois que vous êtes tous les deux à l'intérieur, la porte se verrouille et vous laisse faire face à cet endroit bien mystérieux, apparu de nul part, par un temps effrayant.
⊹ S'il y a bien une chose dont vous êtes certains, c'est que cet endroit n'était pas là il y a quelques jours encore. C'est la ville qui s'amuse à faire apparaître des lieux dans les coins les plus reculés avant de les faire disparaître. ⊹ Une fois à l'intérieur, tout peut vous arriver, à vos idées et vos envies !
Dernière édition par Le Maître des Univers le Jeu 2 Déc - 17:34, édité 1 fois
Chris Redfield
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Sam 24 Oct - 12:47
On pouvait parler de temps détraqué. Alors qu’il y a quelques minutes, Chris remontait la rue sous un temps clément, le ciel lui tomba sur la tête. D’un coup, sans transition, une pluie abondante s’abattait sur la ville ou une partie. Redfield surprit, pressa le pas pour se chercher un abri. Hélas, les devantures des magasins n’offraient qu’une piètre protection. Et ne parlons pas des abris de bus qui ne servaient à rien. Chris eut même le sentiment que la rue devenue fantôme, ne voyant plus le moindre passant ni le moindre véhicule. Se dépêchant, et se sentant déjà tremper jusqu’aux os, il court jusqu’à ce qu’il aperçoive ce qui ressemblait à un préau. C’était mieux que rien. Se hâtant, il s’abritât dessous, bien content de ne plus sentir la pluie tombait sur lui. Il secoua un peu ses mains et ses bras pour se détremper et remarqua qu’il n’était le seul à en avoir fait autant, une femme aussi trempée que lui, était venue s’abriter ici.
"Bonjour." Lâcha t’il avec un léger sourire.
Un rapide coup d’œil le fit comprendre qu’il était entré dans un bâtiment. Mais avant qu’il ne reconnaisse quoi que ce soit, une lourde porte en pierre se ferma derrière le duo. Le son fut assourdissant et fit même trembler la structure. Chris sursauta sous la surprise. Pendant un bref moment, l’obscurité dominait les lieux mais peu à peu, la pénombre s’affaiblissait, permettant à nos héros de distinguer l’intérieur.
Le policier fit de grands yeux. Une immense salle s’ouvrait devant eux, faite avec de la pierre taillée posées l’une sur l’autre. Le toit était haut et soutenue par des sortes de colonnes qui formaient une longue allée jusqu’à l’autre bout. Redfield avait l’impression de distinguer des escaliers et des portes sur le mur opposé.
"Mais où est-ce qu’on est ?"
Il avait déjà parcouru cette ville un beau paquet de fois, explorant ces quartiers les connaissant assez bien à la longue. Mais là, il n’avait aucune souvenir d’une structure du genre dans la ville. Il cru en fait être entrer dans le parking d’un centre commercial, il devait y en avoir un dans le coin. Là, on aurait dit qu’en quelques jours, on avait construit cette chose gigantesque…
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Mer 3 Fév - 19:04
Sujet aléatoire
Des trucs bizarres, Aelita en a vus plus d'un depuis son arrivée sur l'île. Il n'était pas rare qu'elle se retrouve à un coin de rue et que plus rien ne lui soit familier par rapport à ce qu'elle pensait connaître de cet endroit, il arrivait que des endroits disparaissent, changent de place... ce serait sans doute excessif que de prétendre qu'on s'y faisait, mais disons que, d'une certaine manière, on s'y habituait. Quoi qu'il en soit, Aelita retrouvait toujours le chemin du lycée ou de l'orphelinat, c'est déjà une bonne chose, n'est-ce pas ? Ou en tout cas, c'est mieux que rien, quoi. Pour le reste, elle avait été à bonne école, sur Lyoko, où il était généralement une très mauvaise idée que de se fier à ce qu'on pensait savoir de cet endroit même quand on l'avait, comme c'était son cas, arpenté pendant dix bonnes années.
Quand un bâtiment étrange surgissait de nulle part au beau milieu de la ville, Aelita avait donc appris à ne pas trop s'en formaliser, mais ce bâtiment-là n'avait rien à voir avec ce qu'elle avait déjà pu voir sur l'île. Il détonnait largement dans le décor. Un vieux temple délabré perdu dans une mer de béton... S'il n'y avait la pluie battante qui tombait dru et lui donnait l'impression qu'on lui balançait des seaux d'eau à la figure, peut-être qu'Aelita n'aurait pas poussé le vice - son éternelle et dangereuse curiosité - jusqu'à pénétrer dans ce temple étrange, mais entre Obsidian North (d'où elle revenait) et l'orphelinat, il y a une trotte. Alors bon... Si elle peut au moins attendre que la tempête se calme, là...
Bref, elle est entrée à l'intérieur, grelottante, elle est rejointe quelques instants plus tard par quelqu'un qui semble avoir eu exactement la même idée qu'elle. En même temps, vu le déluge dehors... Elle répond à son "bonjour" avec un sourire. Elle n'a pas le temps de verbaliser ses salutations que dans un grand vacarme, la porte du bâtiment se ferme sur eux. Ah. Voilà autre chose.
"On dirait une sorte de temple, c'est la première fois que je vois ce bâtiment", répond Aelita, qui se contente de poser des mots sur ce que son interlocuteur doit très bien avoir compris dans tous les cas. Par curiosité, ou poussée par une intuition qui doit malheureusement se vérifier, elle tente d'ouvrir la porte qui s'est à l'instant refermée sur eux avec fracas, mais rien ne se passe. "On dirait que la porte s'est verrouillée toute seule."
L'adolescente aux cheveux roses prend sur elle pour ne pas paniquer, mais elle n'aime vraiment, vraiment pas ce qu'elle pressent de cette situation.
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Lun 8 Fév - 9:04
Il s’agissait d’une jeune fille devant même pas avoir dix-huit ans. Type caucasienne, elle avait les cheveux colorés rose. Enfin, c’était une couleur inhabituelle pour des cheveux, et Redfield cru comprendre que les jeunes aimaient se verser des colorants sur leurs coiffures pour se donner un style. Une mode qu’il ne comprenait pas. Même jeune il ne s’était permis de gros délires comme on dit. Il dû jouer très tôt les adultes pour s’occuper de sa sœur Claire et sacrifier au passage sa vie d’adolescent. Un choix qu’il ne regrettait pas un seul instant et si c’était à refaire. Tout ça pour dire que Chris ne comprenait jamais les jeunes ou très peu. En tout cas, il n’était du genre à critiquer, enfin presque pas. Cela ne le concernait pas.
Pour revenir à leur situation, ils étaient bel et bien enfermés. Chris s’était approché de la lourde porte et testa cette dernière. Dire qu’à une époque, il fut capable d’éclater des rochers à coups de points. Mais même s’il a un peu perdu de sa force depuis, Redfield se rendait compte qu’il ne pourrait pas faire bouger d’un minière la pierre qui les condamnait. Ils étaient bien enfermés. La jeune fille semblait rester calme et parla d’un temple.
"Un temple ?" Demanda confirmation Chris tout en jetant un regard incrédule sur la structure qui les entourait. Pourquoi pas, il ne s’y connaissait pas trop en ce genre de chose. Il avait déjà visité un temple dans une cité perdue, pas si perdue en réalité. C’était pour une mission, alors qu’il traquait avec Sheva Excella et Wesker. Il fut impressionné par la ville en ruine qui s’étendait autour d’eux, mais pas le temps de faire du tourisme, il fallait empêcher une attaque terroriste. Alors, un temple ici pourquoi pas. Il était vrai qu’en faisant un peu attention, ce bâtiment ressemblait un peu à ce qu’il avait vu. "Oui pourquoi pas. Mais qu’est-ce que cela fait donc ici ?"
Un tel bâtiment ne passait pas inaperçu pourtant. Redfield avait l’impression d’avoir emprunter cette rue un bon paquet de fois et pourtant, il n’avait jamais remarqué ceci avant. C’était à se faire poser des questions. Soit il n’avait jamais remarqué et alors, il n’était pas si attentif que ça à l’environnement autour, ou bien il faisait face à un autre mystère de cette île. Un tel bâtiment comme ça, devait avoir une trace quelque part, un article, un document le mentionnant. Une fois sortie d’ici, il ira faire ses recherches. Mais il fallait justement sortir avant tout et ce n’était pas par-là où ils étaient venus qu’ils retrouveront l’air libre.
Redfield se retourna vers la jeune fille. Elle semblait calme pour le moment. Elle ne paniquait pour l’heure c’était déjà ça. Il s’agissait à présent d’une personne dont Chris avait la responsabilité, et comme toujours, il veillera sur cette personne. Il essaya d’encourager cet esprit calme en se montrant rassurant.
"Je m’appelle Chris Redfield, je suis de la police. Et toi ?"
Déjà faire les présentations et dire qu’on était de la police pouvait rassurer. Il était d’ailleurs de l’élite des forces spéciales avec un entrainement militaire. Il savait aussi bien neutraliser un homme lourdement armée qu’un monstre difforme dévoreur de chaire fraiche. D’ailleurs, en parlant de police, Chris attrapa son téléphone portable. "Je vais essayer de contacter des collègues."
Effort bien vain, car il ne recevait aucun signal et même en tentant un numéro d’urgence, la ligne coupait de suite. La pierre ici devait être vraiment spéciale pour bloquer tout signaux, toutes ondes. Voilà qui n’allait pas les aider dans cette affaire. On dirait que l’on ne cherchait pas seulement à les enfermer, mais à explorer cet antique temple pour des raisons inconnus. Chris, légèrement paranoïaque, se demandait s’il ne s’agissait pas encore d’un piège, d’un jeu tendu par ses vieux ennemis ou de nouveaux.
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Lun 8 Fév - 19:57
Sujet aléatoire
Un temple, oui. De ceux qu'on trouve dans les films d'aventure, ces temples maudits où l'on doit déjouer des pièges à chaque pièce traversée (en espérant que ce ne soit pas le cas, en l'occurrence). C'est en tout cas ce que cet endroit lui inspire, dans son architecture, dans son agencement. Mais peut-être se trompe-t-elle totalement. Un temple au nom de quoi, en l'honneur de qui, par ailleurs ? Ce sont là des questions auxquelles elle serait bien incapable de répondre. L'adolescente jette un vaste regard circulaire autour d'elle, en quête d'un indice ou dans l'espoir de déjouer un de ces pièges, justement, qui éventuellement pourrait leur tomber dessus. Et pourquoi pas ? La porte s'est refermée sur eux et refuse de s'ouvrir... Est-ce que ce n'est pas déjà un piège en soi ? Pour autant, Aelita refuse de paniquer, ou pas tout de suite. Des situations incongrues, elle en a connu pas mal depuis son arrivée sur cette île. Et même avant cela, d'ailleurs... A force de se battre contre XANA et ses créatures, elle avait gagné un certain self-control. Et puis, elle sent que l'homme qui l'accompagne est tout à fait capable de gérer une situation de crise, même si elle sait qu'elle ne doit pas se reposer à cent pour cent sur lui... d'autant plus qu'elle ne le connaît pas. Ce serait tout de même un risque que de lui accorder trop vite sa confiance... non ?
"J'en sais rien, je passe dans cette rue constamment, et j'avais jamais vu ce bâtiment avant, c'est comme s'il avait surgi de nulle part. C'est pas la première fois que ça arrive. Une fois, je suis allée dans une boulangerie, à deux pas de l'orphelinat. Leurs croissants étaient excellents, mais le lendemain et les jours suivants, j'ai été incapable de la retrouver."
Et Aelita raconte littéralement sa vie à cet inconnu dont elle devrait, rappelons-le, se méfier par principe, étant donné qu'elle est peut-être coincé dans ce semblant de temple à cause de lui. Mais là encore, le fait est qu'elle n'y croit tout simplement pas. Elle va ajouter autre chose, mais l'homme se présente. L'homme est policier, ça la rassure un peu, elle doit dire. Elle n'avait pas tort de penser que c'est le genre de type à être capable de maîtriser ce genre de situation.
"Aelita Schaeffer."
Elle ne précise pas qu'elle est encore au lycée, mais elle ne pense pas que ce soit nécessaire. Elle doute fort qu'on lui donne beaucoup plus que ses quinze ans, ou alors à peine. Malgré tout, elle se dit que décliner son identité complète pourra toujours servir... si jamais il doit lui arriver quelque chose. Mais on va espérer qu'il n'en soit rien, hein.
Elle hoche la tête quand l'homme lui assure qu'il va contacter ses collègues. Bon, dans ce cas, ce sera vite réglé, pas vrai ? Elle-même a le réflexe de tirer son téléphone portable de sa poche, qu'elle agite bien rapidement - et inutilement en l'air - en constatant qu'elle ne capte pas la moindre barre de réseau.
"C'est un bunker, cet endroit, ou quoi ? On capte rien...", observe-t-elle, cette fois un peu plus paniquée qu'elle ne l'était avant. Elle se reprend. "Il doit y avoir d'autres issues, pas vrai ? On devrait peut-être explorer l'endroit... ?"
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Lun 15 Fév - 8:50
La jeune fille mettait le doigt sur quelque chose. Rien n’était définitif dans cette ville. Les choses changeaient constamment. Et on ne parlait pas de l’animation ou de la mentalité de la population. Elle l’avait bien expliqué, les rues et les bâtiments se réorganisaient. Encore heureux que Chris arrivait toujours à retrouver le chemin entre chez lui et le boulot. Mais pour le reste… Il était vrai que les bâtiments avaient la fâcheuse tendance à ne jamais rester sur place. Souvent ce n’était pas grand-chose, une rue qui allait dans le quartier d’à côté. C’était comme si on perdait tout repère et qu’on empruntait souvent le mauvais chemin. Cela pouvait bien expliquer la soudaine apparition de ce « temple ».
La jeune fille se présenta. Elle se nommait Aelita Schaeffer. Chris inclina la tête pour dire bonjour, ou enchanté. Une simple présentation entre eux deux, histoire de se rassurer, mettre en confiance et augmenter leurs chances de sortir d’ici sans trop de mal. Redfield était un peu inquiet tout de même. Mais il arriva parfaitement à le cacher. Car même si Aelita semblait calme pour l’instant, il se devait être cette figure d’autorité rassurante, celui qui allait la protégée et l’aider à sortir d’ici. C’était son job, son devoir et il y tenait à cœur. Le temple paraissait calme, désert. Digne d’un décor de cinéma. Mais Chris était bien placé pour savoir qu’un lieu aussi calme justement, que ce soit un manoir soi-disant abandonné, ou bien des ruines, cachait le plus souvent des surprises peu réjouissantes. La prudence était de mise. Schaeffer avait aussi tenté de contacter qui que ce soit avec son téléphone. Mais elle n’eut plus de résultat que Chris. Cela semblait davantage l’inquiétée, on sentait une hausse de panique qu’elle chercha à réprimer rapidement. Le policier d’élite devait encourager cette dernière à garder son calme. Ainsi il garda le sien, comme s’il maîtrisait la situation en lui répondant.
"Oui il existe toujours une porte de sortie. Quel que soit cet endroit, je doute que l'on se contente de cette unique porte vue la taille du bâtiment."
Chris jeta à nouveau un regard sur l’immense salle qui s’ouvrait à eux. On pouvait accueillir plus d’une centaine de personne. Deux, trois cents ? Une salle de réunion, mais pourquoi et pour qui ? En tout cas il n’y avait personne et il n’avait à cœur d’attendre de rencontrer les propriétaires des lieux pour le découvrir. Si possible en sortant d’ici, il mènera son enquête dessus. Redfield se retourna vers Aelita, toujours aussi calme et confiant.
"On va jeter un coup d’œil derrière, voir s’il n’y a pas dans les coulisses une sortie justement. Vous restez près de moi ok ?"
Or de question de se séparer. Chris en avait fait l’expérience et on vous laisse deviner le résultat. Ce temple, appelons-le ainsi, pouvait être un véritable piège. Pourquoi pas des couloirs piégés, des culs de sacs, ou quelques individus cachés ici qui n’apprécieront de voir ces étrangers et s’en prendraient violemment à eux. Et s’ils étaient séparés, cela mettait inutilement Aelita en danger. Elle serait une cible parfaite pour tout individu mal intentionné vivant ici. Et puis Chris était armé. De juste son couteau et d’un flingue avec un chargeur de secours, mais c’était déjà bien mieux que d’habitude.
Le fond de la salle offrait déjà plusieurs choix. Au niveau des deux visiteurs, deux portes sur chaque côté menant dans les ténèbres. Au milieu, entre elles, un escalier qui se divisait en deux et menant au niveau supérieur, qui surplombait la salle par un couloir ouvert faisant le tour. Il devait y avoir d’autres portes ici. Ce lieu semblait bien plus compliqué qu’il n’y paraissait et surtout… Plus grand. Pourvu qu’il ne s’agisse d’un labyrinthe ou un délire du genre.
"Ok, j’ai une lampe torche, mais je propose de toujours rester dans les passages éclairer. Ça ira ?"
A défaut de trouver directement une porte de secours, peut-être trouveront-ils des indications sur ce lieu et un moyen de sortir d’ici.
IF WE SHADOW.
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Lun 15 Fév - 19:38
Sujet aléatoire
Aelita hoche la tête, rassurée par les propos on ne peut plus rationnels de son interlocuteur quand ce dernier observe qu'un bâtiment aussi grand ne doit pas disposer que d'une seule porte d'entrée et de sortie. C'est entièrement vrai, il y en avait probablement plus de deux, même, et il était bien possible que leur problème se résolve en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Elle cherche à s'en convaincre. Mais elle n'y croit pas. Ou pas totalement, en tout cas. L'adolescente aux cheveux roses a bien conscience du fait que l'incongruité totale de la situation invite à plus de défiance que de soulagement.
Si cette porte leur a été fermée sans le moindre signe avant-coureur, il y a tout de même de bonnes chances pour que les autres se soient verrouillées exactement de la même manière, et dans ce cas, il ne leur servira pas à grand-chose de se traîner d'une sortie éventuelle à une autre. Mais c'est mieux que rien. Ils ne vont pas rester plantés là dans tous les cas, il faut bien qu'ils explorent les lieux, c'est mieux que d'attendre bêtement sur place qu'un miracle quelconque se produise. Et d'ailleurs, Aelita, malgré ses inquiétudes, reste très curieuse. Elle a très envie d'explorer cet endroit, ne serait-ce que pour comprendre plus précisément où elle se trouve et les éventuels mystères que ces lieux peuvent bien renfermer.
Aelita eut la brève intention de suggérer à son interlocuteur qu'ils se séparent pour explorer les lieux plus en détails, mais les recommandations de son interlocuteur achèvent très rapidement de la convaincre de ne pas aller dans ce sens. L'adolescente doit donner raison à cet homme : seule, elle ne sait pas ce qui l'attendrait, mieux vaut qu'ils ne se dispersent pas, même si elle redoute un peu de devenir un poids mort pour cet homme qui lui paraît autrement très compétent, et qui justement n'aurait sans doute pas eu envie de s'embarrasser d'une simple ado de quinze ans dans ces circonstances. Elle hoche la tête quand il lui apprend que même s'il dispose d'une lampe torche, le mieux est de passer par les passages éclairés. "C'est un vrai labyrinthe, ici", constate Aelita qui a tendance à combler le silence avant tout pour ne pas trop laisser s'exprimer sa propre appréhension. "A votre avis, cet endroit servait à quoi ?" demande-t-elle tandis qu'ils tournent à l'angle d'un premier couloir.
Elle sent l'appréhension monter d'un léger cran à chaque pas qu'ils font. Elle ne doit pas se mettre trop vite les pires idées à l'esprit. Ce serait bête, et surtout, ce serait dommage. Elle est courageuse, ce n'est pas un souci, mais il est plus difficile de l'être face à un danger qu'on ne sait pas identifier.
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Ven 19 Fév - 8:35
Ils pouvait déjà à présent, commencer leur exploration. Chris en tête, respecta l’initiative proposer, à savoir rester dans la lumière. Il emprunta un des escaliers qui menait à l’étage. De haut, la vision sur la salle était plus impressionnante, on aurait dit que la pièce avait doublée de volume. Même la salle d’entrainement au poste de police n’était pas aussi grande. Et comme l’avait envisagé Redfield, l’étage possédait aussi toute une série de portes et de pièces dont la plupart étaient fermées. Aelita mettait le doigt sur quelque chose, cela ressemblait à un labyrinthe et trouver une sorte risquait d’être plus compliquée que prévue. Encore, s’ils pouvaient trouver un plan accrocher à un mur disant « vous êtes ici » et « sortie », ce serait trop beau.
"Si c'est un temple... A prié je suppose. Sinon aucune idée."
Il aimerait être plus rassurant, montrer qu’il maîtrisait totalement la situation en disant bien savoir où ils étaient. Mais n’ayant aucune idée, il se voyait mal mentir dessus. Aelita n’était pas une enfant en plus, à croire aux beaux contes de fées. Redfield voulu à la fois se montrer optimiste et sincère sans trop en faire. Question temple ancien, on l’avait déjà dit, Chris avait un peu d’expérience. La cité en ruine en Afrique était digne d’un scénario d’Indiana Jones ou un jeu Lara Croft. Remplit de piège à chaque recoin de d’hommes mutants, il en savait quelque chose. Cependant, il fut loin d’être un expert et cet édifice-là, n’avait rien à voir. Son architecture était particulière. Elle était faite de pierre à la couleur sombre à la paroi lisse. Aucune marque de burin ou de tout outil. Et comment la lumière fonctionnait ici ? Bonne question. Chris s’approcha d’une des portes fermées par une lourde pierre. Sur le côté se trouvait une sorte de décoration en relief, ressemblant à un œuf gravé. Il leva un sourcil, perplexe par l’idée qu’il lui venait en touchant la sculpture. Effectivement, on entendait une sorte de petit son et la porte devant eux s’ouvrit comme dans un vaisseau spatial, mais en pierre.
"Vous avez déjà vu quelque chose comme ça ?"
Braquant sa lampe torche devant lui, Chris entra dans la salle. Les dimensions furent bien plus modestes. Elle était de forme rectangulaire et à l’autre bout on voyait une seconde porte. Sur les côtés se trouvaient deux longues tables en pierre avec des chaises dans un matériaux inidentifiable. La salle fut éclairée de deux halos bleus qui sortaient des murs. Redfield avançait à pas de loup, faisant bien attention là où il posait le pied. Il se souvenait encore dans cette fameuse cité africaine, le piège où lui et Sheva ont mit le pied. Une dalle piégée qui leur envoya à leur trousse un immense bloc de pierre tout le long d’un couloir qui s’effondrait en plus sur lui-même. Bon ici il n’y avait pas de place pour ce genre de chose. Mais Chris avait connu tout son lot de pièges, aussi avec cette cité perdue, que le manoir Spencer qui était digne du repère de Jigsaw.
La pièce fut rapidement sécurisée. On entendait et on ne perçut rien d’alarmant. On croirait que tout le « temple » était désert, abandonné depuis des lustres. C’était à la fois rassurant et angoissant. Chris n’oublia pas sa protégée. Oh non, c’était pour elle qu’il prit tant de précaution. Le plus important était de la faire sortir d’ici indemne et le plus rapidement possible. Pour l’aider à garder son calme et lui faire changer les idées, il entama une discussion. Mais pas trop fort, sa méfiance lui dicté de ne pas trop hurler ici pour éviter tout danger pour se tapir dans l’obscurité.
"Alors Aelita… J’imagines que tu es étudiantes ? T’es en quoi et t’aimerais quoi faire plus tard ?"
La jeune fille ne devait pas avoir plus de dix-huit ans. Seize grand maximum à vue de nez. Une enfant encore, qui avait la chance de vivre comme telle, avoir une bande d’amis, un petit copain, aimer faire la fête etc. Il était bon de profiter de la vie. Chris fera tout pour que cette mésaventure ne soit plus qu’un mauvais souvenir, une anecdote qu’elle pourra raconter à ses potes et qu’elle en rira. Redfield lui, n’avait pas l’habitude de rire.
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Sam 20 Fév - 13:28
Sujet aléatoire
Oui, en effet, si cet endroit est bel et bien un temple, comme cela a été la première intuition d'Aelita de le croire, il doit servir à prier... mais prier qui ? Prier quoi ? Existe-t-il une religion spécifique à cet endroit ? Elle-même n'étant pas croyante (n'ayant pas reçu d'éducation religieuse qui lui aurait permis d'avoir une idée arrêtée sur la question, surtout), elle ne saurait trop dire ce qu'on est supposé faire, dans un temple, et ce dernier lui fait davantage penser aux édifices dressés en l'honneur d'anciens dieux que l'on irait couvrir d'offrandes - ou pire de sacrifices humains (l'imagination de l'adolescente est clairement en train de s'emballer) - qu'aux quelques églises qu'elle a pu entrapercevoir, mais toujours de l'extérieur, à Kadic ou alentours. Faute de savoir que répondre à cela, elle se contente de rester silencieuse, prenant grand soin de talonner autant que possible son interlocuteur et de ne surtout pas rester trop éloigné.
Cet endroit regorge de mystères et d'incongruités, et ils en découvrent une nouvelle quand l'homme parvient à actionner l'ouverture d'une porte à partir d'un mécanisme qui semble très moderne, absolument pas raccord avec cet endroit en revanche ce qu'il y a de plus désuet. "Jamais", répond Aelita d'une voix qui ressemblerait presque à un souffle quand son interlocuteur lui demande si elle a déjà vu une chose pareille. Elle est, pour tout dire, de plus en plus inquiète, alarmée par ce qu'elle découvre, incapable de savoir précisément comment y réagir. Elle sait seulement qu'elle se sent particulièrement nerveuse, là, tout de suite.
Elle balaie la salle du regard, elle a l'impression que les tambourinements de son coeur, trop forts, se répercutent dans toute la pièce, mais c'est seulement que l'endroit est très calme, vraiment très calme... beaucoup, beaucoup trop calme. Et ça ne la rassure pas du tout. Elle apprécie les efforts de son interlocuteur pour détendre l'atmosphère, mais elle a du mal à répondre comme si de rien n'était. Elle se sent particulièrement nerveuse. Elle a l'impression qu'un piège les attend à chaque pièce.
"Je suis encore au lycée", répond-elle avec un fin sourire aux lèvres, essayant de se montrer aussi détendue que possible, comme si elle faisait juste connaissance, comme si de rien n'était. "J'aime les sciences, la technologie, j'aimerais b..."
Elle s'interrompt en pleine phrase... elle est convaincue d'avoir vu bouger quelque chose un peu plus loin. Un animal... Un chien peut-être ? Ou quelque chose d'un poil plus grand. Elle se sent envahie de chair de poule. Elle oublie tout ce qu'elle voulait dire et s'agrippe sans s'en rendre compte au bras de son interlocuteur.
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Mer 24 Fév - 9:02
Tous deux poursuivaient leur exploration des lieux. Et plus ils avançaient, plus Chris avait du mal à reconnaitre l’endroit. Une chose était sûre, ce bâtiment n’avait rien à voir avec son passé, et sans doute pas non plus avec celui d’Aelita. L’architecture ne lui disait rien, et jusque-là, ils ne trouvèrent guère d’information pour les aider. Redfield aura le loisir de se renseigner une fois au poste de police, mais il fallait justement sortir avant tout d’ici. Pendant qu’ils parcouraient les pièces et les couloirs, Chris écouta la jeune fille. Parler d’un peu d’elle, de tout autre sujet l’aiderait surement à penser à autre chose et de moins s’inquiéter, pendant de le policier cherchait une solution. Mais Aelita ne parlait pas dans le vide, pendant que Chris examinait les lieux, il l’écoutait en même temps. Il pouvait être intéresser, et sinon à quoi bon lancer un sujet de conversation si ce n’était pas pour y participer, sa stratégie serait fort inutile sinon.
"Le lycée ? Cool. Tu dois avoir une bonne bande d'amis."
Chris se souvenait de sa période lycée. Pas des meilleures, elle était difficile. Entre élevé seul sa sœur tout en bossant dur. Si on voulait rejoindre l’armée, il fallait montrer qu’on en avait un peu dans le crâne. Toute son adolescence fut concentrée alors sur ses responsabilités, et Chris était conscient qu’il n’avait connu la vie normale d’un adolescent. Cependant, il n’avait aucun regret. Ce fut une époque bien compliquée, mais le résultat en valait la peine. Sa sœur était en bonne santé, menait une bonne vie, était heureuse. Et lui a pu faire ce qu’il aimait également, même si ce ne fut que de courte durée, mais ça c’était une autre histoire.
Redfield écouta dans les projets d’Aelita, mais n’eut le temps de répliquer quoi que ce soit que déjà une manifestation se présenta à eux. Ancien militaire, homme toujours aux aguets, il crut apercevoir du mouvement un peu plus loin. La jeune fille l’avait remarquée aussi. Chris braqua son arme devant lui et tourna sa tête vers la lycéenne s’adressant à elle à voix basse.
"Restez bien derrière moi ok ?"
Chris prit donc les devants et avança à pas de loup du dernier endroit où cette ombre fut aperçue. Cela pouvait être de tout et de rien, mais il valait mieux être prudent. Si quelqu’un savait que même la créature la plus insignifiante pouvait devenir le plus dangereux des monstres, c’était bien Chris. Il avait vue de simples animaux, à l’origine sympathique, devenir des titans de l’horreur, des bêtes assoiffées de sang. Et comme il suspectait Umbrella ou une autre multinationale d’être responsable de leur détention ici, pourquoi ne lâcheraient-ils pas de temps en temps leur dernière découverte bactériologique sur des habitants pour d’éventuelles expériences ?
Redfield arriva donc dans la salle suivante où il semblait avoir vue du mouvement. Elle était ovale, ne contenant rien de particulier. Mais elle avait plusieurs accès, des ouvertures plongeantes chacune dans l’obscurité. S’il y avait bien quelque chose ici, elle aura filé par-là depuis longtemps. Mais où ? Pour raison de sécurité, on pourrait traquer cette chose et s’assurer de sa nature. Mais courir après un éventuel danger, surtout avec une civile n’était pas une idée non plus judicieuse.
"RAS."
Même en tendant l’oreille, on n’entendait rien. Mais cela ne voulait pas dire qu’il n’y avait rien. Redfield se sentait mal à l’aise, car par où était passée cette chose, elle pouvait facilement réapparaitre n’importe où ici et leur tomber dessus. Le mieux serait de continuer d’avancer et de trouver au moins un endroit où il aurait un meilleur contrôle de la situation. Chris ne s’était pas rendu compte en venant s’abriter ici que ce temple était en réalité bien plus grand qu’il n’y paraissait.
IF WE SHADOW.
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Mer 24 Fév - 18:26
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Aelita hausse doucement les épaules quand son interlocuteur suggère qu'elle ne doit pas manquer d'amis au lycée. Elle n'a pas vraiment envie de disserter sur la question. Des amis, elle s'en est fait, évidemment, d'autant qu'Aelita est quelqu'un de naturellement sociable, mais, et même si c'est peut-être injuste envers les nouvelles connaissances qu'elle a faites ici, ces amitiés lui paraissent bien superficielles en comparaison de celles qu'elle avait façonnées dans son autre vie. Les mois et les années passent, et rien ne change, Jérémie, Odd, Ulrich et Yumi lui manquent toujours autant. Hors de question cela dit de s'en plaindre ou même de trop y penser, d'ailleurs. Déjà que la crainte met ses nerfs à vif, il ne manquerait plus qu'elle se mette à fondre en larmes pour des "broutilles" en présence de ce presque-inconnu dans ce lieu encore moins connu. Elle a besoin de garder ses esprits et la tête froide autant que possible.
Et ce n'est pas du luxe car la panique monte d'un cran avec cette... chose ? qu'elle a cru voir bouger un peu plus loin. Et apparemment, ce n'est pas juste une illusion de son esprit, il semblerait que son interlocuteur l'ait vue aussi. Elle ne cherche pas à protester et s'exécute docilement quand Chris lui demande de rester derrière elle. Elle ne va pas avoir la bêtise de se mettre entre son arme et... peu importe ce que ça peut bien être. Elle-même n'a pas d'armes, pas grand-chose pour se défendre ou attaquer, elle doit se fier à l'expertise de son interlocuteur. Et elle comprend bien qu'elle a de la chance d'avoir affaire à quelqu'un d'à ce point préparé au combat. Elle aurait très bien pu s'y retrouver toute seule, dans ce satané "temple", et alors là, elle ne sait vraiment pas ce qu'elle aurait fait.
Ils pénètrent dans la pièce suivante, une salle ovale aux multiples issues. Décidément, cet endroit est labyrinthique, Aelita commence sérieusement à se dire qu'ils n'en sortiront jamais, mais il faut qu'elle se ressaisisse. La chose, quoi que ç'ait été (peut-être juste un chat errant, ceci dit), n'est pas là mais Aelita reste sur ses gardes. On ne sait jamais. Elle ressort le portable de sa poche avec un vague espoir très vite réduit à néant. Il n'y a toujours pas la moindre barre de réseau dans cette pièce infernale. "Vous avez déjà vécu des situations comme ça ?" demande Aelita qui cherche à se rassurer plus qu'autre chose. Cet homme est dans la police, il a l'air de savoir garder son sang froid même dans les situations les plus critiques, peut-être que pour lui, cette situation est singulière, mais pas inédite, ou encore qu'il a déjà entendu parler d'histoires similaires via ses collègues. Et dans ce cas, ils ont peut-être de meilleurs espoirs de sortir d'ici rapidement ?
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Mar 2 Mar - 9:13
Il était clair que sortir d’ici ne sera pas aussi simple que prévu. Déjà que Chris se doutait que trouvait une sortie sera un rien compliqué, leur situation semblait s’aggraver. C’était comme si quelqu’un s’amusait à ajouter de la difficulté, comme dans une expérience. Redfield avait l’impression d’être un de ces rats, qu’on lâchait dans un labyrinthe et qu’on rajoutait des obstacles pour voir comment il réagirait. Sa théorie comme quoi Umbrella ou une entreprise semblable serait derrière l’île, lui paraissait de plus en plus évidente. Encore, si ce n’était que lui, ça irait, mais voir qu’on ne se privait pas de piéger une pauvre gamine innocente, là c’était trop.
La pièce fut donc vide, et s’il y avait bien eut quelque chose ici, elle a pu se sauver n’importe où. Le policier espérait que ce soit juste une bestiole du genre chat ou chien perdu. Mais il ne joua pas les naïfs en se convaincant de cette possibilité. Il s’attendant toujours à voir débouler un monstre difforme, avide de chaire humaine. Déjà chez lui, il se surprenait à se lever précipitamment, et braquer son arme vers son placard croyant qu’un malade avec un visage d’insecte et armée d’une tronçonneuse allait en sortir. Ici, ses peurs avaient bien plus de raisons d’exister.
Parlant de peur, Aelita ne semblait plus aussi bien que ça, normal. Elle questionna son protecteur, savoir si oui ou non, il avait déjà été témoins de situations semblables. Elle cherchait à se rassurer c’était évident. Il fallait que Chris agisse, dise quelque chose. Le solide gaillard ne prit pas trop de temps pour le faire. Même, il lâcha un rire, celui qu’on souffle quand on rappelait une bonne vielle anecdote.
"J’étais dans l’armée avant. On en voie des choses pendant les missions. Rassures toi, ce tas de pierre n’est pas plus dangereux que ce que nous avons affronter."
Raison ou pas, Redfield se disant qu’après tous ces monstres, petits ou titanesque, si quelque chose se cachait entre ces murs, elle ne devait être plus terribles que ces ABO. La liste serait longue, mais Chris avait affronté les pires horreurs. Des bêtes nées de la folie d’hommes et de femmes, incarnations du cauchemar et de la mort. Des chimères qui seraient digne d’une œuvre de Lovecraft. Au début, bien sûr que Chris avait peur de les affronter. Il ne fut jamais confronté à de pareilles horreurs et voyait avec difficulté, s’en sortir malgré son optimisme. Mais maintenant, il affrontait avec bien plus de courage ou de folie ces monstres. Au départ surprit de chaque nouvelle rencontre, il alla se mesurer à eux sans trembler, sans hésiter. Ce n’était qu’une bête de plus à ajouter à sa collection de chasse. Aujourd’hui, c’étaient aux monstres d’avoir peur de lui, le gibier qui était devenu le chasseur.
Chris passa devant chaque couloir qui s’ouvraient sur cette pièce. Ils étaient tous semblables. Aucune indication, rien qui permettait de distinguer l’un de l’autre. Les gens qui devaient occuper cet endroit, devaient connaitre par cœur les lieux. Un novice devait bien écouter alors. Chris soupira. Le choix du passage devra donc se faire au hasard et reposer beaucoup sur la chance.
"Continuons. On devrait se diriger vers le fond du bâtiment. Il y aura sans doute une porte de sortie. Pas la première ruine que j’explore."
C’était drôle mais vrai. Pour revenir à la cité antique africaine que Sheva et Chris on exploraient, ils l’ont traversé pour finir dans une sorte de palais ou de temple aussi. La structure se trouvait tout au fond des ruines et au fond de ce bâtiment justement, se trouvait une sortie. Chris se disait donc qu’avec un peu de chance, cela sera le cas. De toute façon, il n’avait pas trop d’idée. C’était le seul plan qui lui venait en tête. Et c’était mieux que de rester sur place et attendre non ?
IF WE SHADOW.
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Mer 3 Mar - 18:06
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Aelita veut bien croire que ce type a été dans l'armée, il a des allures de soldat par bien des aspects, et elle doit bien reconnaître qu'en l'occurrence, ça l'arrange. Ce n'est pas faute d'avoir elle-même affronté des dangers plus étonnants les uns que les autres, pourtant, elle n'est pas non plus novice en la matière et a dû affronter plus d'ennemis qu'elle ne l'aurait voulu au cours de sa courte existence. Mais jusqu'ici, il y avait toujours eu pour elle une logique à ce qu'elle affrontait. Elle savait qui était l'ennemi. C'était toujours XANA.
Peu importe la forme qu'il prenait et la manière dont elle se manifestait et décidait d'attaquer, l'intelligence artificielle était ce dont il fallait se méfier, et à force de la combattre et de contrer ses stratagèmes, à force de faire face à ses monstres sur Lyoko, elle parvenait plus facilement à garder son sang froid et la tête haute, même si la peur avait parfois été au rendez-vous... Là, elle ne sait pas qui est l'ennemi, elle ne sait même pas s'il y en a un.
Elle n'a pas totalement abandonné l'hypothèse que tout ce qu'elle expérimente depuis deux ans soit l'oeuvre de l'ultime création qui avait échappé à son père, mais elle n'en a ni la certitude, ni la preuve tangible. Et en l'absence de certitudes et de preuves, et bien oui, elle s'inquiète vraiment. Et elle veut se reposer sur les paroles de son interlocuteur... qui pourtant, même s'il en a vu d'autres, et peut-être aussi incertain qu'elle quant à ce qui les attend et ce qui peut être la marche à suivre.
Il suggère de continuer, Rejoindre l'autre extrémité du bâtiment semble être effectivement la méthode adéquate, même si Aelita a le sentiment que ce bâtiment n'aura jamais de fin. C'est l'anxiété qui parle, bien sûr, elle sait, très objectivement, qu'il n'en est rien, mais il est difficile, parfois, de garder son sang froid face à l'inconnu. Et c'est certes par curiosité mais sans doute plus encore pour se rassurer qu'elle pose des questions à son interlocuteur quand ce dernier lui apprend que ce ne sont pas les premières ruines qu'il visite, ou du moins qu'il explore.
Face au danger qu'ils rencontrent, elle est définitivement tombée sur la bonne personne. Encore qu'elle lui fait peut-être confiance trop rapidement. Les gens ne sont pas toujours ce qu'ils paraissent être, c'est une chose qu'elle a très vite appris à ses dépens... mais bon, si cet homme avait voulu s'en prendre à elle, il en aurait déjà eu mille occasions, pas vrai ?
"C'est vrai ? Qu'est-ce que vous aviez exploré ? Où ça ?"
Elle veut les détails par curiosité, mais aussi parce que chaque pas l'inquiète un peu moins quand elle peut l'accompagner d'une conversation un tant soit peu plaisante.
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Dim 7 Mar - 8:48
Chris avait dit cela machinalement. Juste pour rassurer un peu aussi, dire qu’il avait un peu d’expérience dans le domaine. Mais il ne pensait pas que cela aurait éveiller la curiosité de la jeune fille. Curiosité ou bien mécanisme de défense contre la peur, on pourra sans doute dire les deux. En tout cas Chris fut un peu surpris par la question, comme si d’un coup, il avait oublié la réponse. Mais très vite, tout lui revenait. Si cela pouvait l’aider, il pouvait en parler. Ce n’était pas un secret d’état écrit dans un dossier sceller et ranger au fond d’un tiroir dans des archives secrètes. Et si c’était le cas, cela n’avait plus raison d’être aujourd’hui. Les secrets des gens sur cette ile, ont comme perdu de leur importance.
"Affirmatif." Répondit-il dans un premier temps, marquant une courte pause, où il ajouta un sourire sympathique. "C'était une mission en Afrique. Je devais stopper une attaque bioterroriste. Et l'investigation nous à mener au cœur des ruines d'une cité antique."
Sur que Chris ne se serait jamais douté de la tournure des événements. Il pensait explorer juste des entrepôts et des laboratoires. Et voilà que vers la fin, il était au beau milieu de temples piégés peuplé d’indigènes malades et mutés. Et que dire de ce qu’il avait vu à l’intérieur… De quoi inspiré justement une conceptrice de jeu vidéo. Entre les pièges, les salles secrètes et les mécanismes complexes, il y avait de quoi plaire à un amoureux d’aventure.
"Il faut avouer que ce fut une bonne surprise. Même ma coéquipière du moment en fut choquée. On poursuivait un terroriste dans une grotte et d’un coup, on avait devant nous cette ville ou ce temple je ne serais dire. Pour s’y retrouver, c’était un peu labyrinthique aussi il faut dire. Mais ce peuple qui la bâtit était très avancer. Ils utilisaient par exemple la lumière pour faire bouger des blocs de pierre ou des portes."
A titre d’exemple, Redfield se rappelait de ce niveau du temple, où avec Sheva, il fallait jouer avec des sortes de réflecteurs. Un rien complexe, mais qui permettait de faire fonctionner une sorte d’ascenseur en pierre. S’il ne fut pas aussi obnubilé par sa mission, sans doute aurait-il mieux apprécier l’instant et étudier au mieux cet endroit… Mais entre une menace planétaire et que ces murs protégés cette tribut contaminés par le virus et des araignées pouvant être aussi grandes que le bras un peu partout… Pas le temps pour le tourisme.
Là, on ne ressentait pas de danger immédiat, on pouvait dire qu’ils avaient un peu plus de temps pour visiter. Mais ce temple ci avait un quelque chose d’angoissant. Il semblait désert, mais Chris avait l’impression que quelque chose les épiait. L’animal qu’ils auraient aperçu ? Un prédateur cherchant sa proie ou bien un petit animal apeuré attendant de voir ces étrangers s’éloigner ? C’était comme si, après toutes ses aventures, Redfield avait développé un sixième sens. Un peu comme Spiderman et son alerte d’araignée, il pouvait sentir un danger tout proche. Après, il frôlait souvent la paranoïa, voyant de potentiels tueurs et monstres partout, ainsi que des comploteurs. Il n’y avait pas un jour où il redoutait quelque chose et se méfiait facilement de tout le monde.
Aelita au moins, échappait aux soupçons de Redfield. Peut-être à cause de son jeune âge, du fait aussi que ses émotions n’étaient pas jouées ou surjouer. Chris lui accorda donc une bonne part de confiance. Il ne pensait pas qu’il allait le regretter et se disait même, qu’à un moment ou un autre, l’adolescente pourrait lui venir en aide.
IF WE SHADOW.
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Lun 8 Mar - 17:45
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Interroger son interlocuteur sur son expérience n'est pas forcément ce qui va les aider à se sortir de là, au contraire, c'est peut-être même prendre un risque que de faire la conversation alors qu'ils feraient peut-être mieux de rester silencieux et concentrés, attentifs au moindre mouvement suspect, au moindre bruit qui sortirait de l'ordinaire.
Mais pour l'adolescente aux cheveux roses, cela revêt plusieurs avantages qu'elle estime loin d'être négligeables. Pour commencer, cela l'aide un peu à canaliser son anxiété pour rester autant que possible maîtresse d'elle-même et ne pas céder à la panique (ce qui serait la pire chose à faire dans ces circonstances), d'autre part, cela lui permet d'en apprendre un peu plus au sujet de la personne qui l'accompagne, même si ce n'est que par bribes. Oui, cela peut n'avoir l'air de rien, mais pour elle, ça compte. Même si elle a décidé de faire confiance à cet homme, force lui est de constater tout de même qu'elle ne sait au final pas grand-chose de lui, et c'est quelque chose qu'elle doit parvenir à corriger, d'une façon ou d'une autre.
Ne serait-ce que parce que ce genre de détails, pour une raison ou une autre, pourraient finir par être utiles à un moment où il ne serait plus possible de l'interroger pour les convoquer. Bon, pas la peine d'être dramatique non plus, cela dit... Quoique... difficile de ne pas l'être ne serait-ce qu'un tout petit peu dans ces circonstances qui auraient même tendance à dépasser l'entendement... ce qui veut dire beaucoup. Aelita en a vu de toutes les couleurs, et pas seulement depuis son arrivée sur cette île. Mais ça ne l'empêche pas de se laisser surprendre par les circonstances et ne pas savoir comment y réagir. Pour peu qu'il y ait une bonne manière d'y réagir.
L'homme a l'air d'avoir déjà eu une vie bien remplie, et Aelita doit bien reconnaître se sentir impressionnée par le parcours qu'il lui laisse entrevoir. Elle ne sait pas quel âge il peut bien avoir, plus de la trentaine sûrement, mais pas tant que ça non plus... Pas qu'elle soit douée pour déterminer les âges des gens, mais en bref, et même du haut de ses quinze ans, il lui paraît plutôt jeune, en fait, avec déjà un parcours à en faire pâlir plus d'un, c'est sans doute ce qui arrive quand on s'engage dans une voie comme celle qu'il semble avoir embrassée pour carrière, au point même d'avoir décidé de la poursuivre encore ici.
"Finalement, les ruines dont vous parlez ressemblent un peu à celle-ci", remarque Aelita dans un souffle. "Vous pensez que cet endroit peut être capable de matérialiser certains de nos souvenirs ?" Au moment d'articuler ses propos, elle réalise combien ils vont sembler ridicules. Ce genre de logiques peuvent s'appliquer - dans une moyenne mesure - à des mondes virtuels comme Lyoko, mais son propos a de bonnes chances de passer pour délirant, elle s'en rend bien compte. "Désolée, c'est stupide, je sais pas ce que je dis."
Elle peut toujours prétendre être abusée par le stress et l'anxiété. Vu les circonstances, on lui pardonnera sans doute.
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Ven 12 Mar - 8:49
Sa petite histoire pouvait bien inspiré Aelita quand elle concevra des jeux vidéo. Le genre aventure où le héros combattra un grand méchant voulant réveiller quelque chose dans des ruines antiques. Chris n’y voyait rien d’amusant dedans ceci-dit, comme dit et redit, il était en mission à ce moment-là, et si lui et Sheva n’étaient-là, le monde aurait été irrémédiablement changer, avec des milliers, des millions de morts pour que Wesker voit son monde parfait où il serait un dieu. Mais bon, si Redfield devait être une source d’inspiration, cela le flattait un minimum, même si ce n’était pas ce qu’il recherchait et ne trouvait pas qu’il était un bon modèle. Il se demanda même pourquoi une telle l’idée l’eut traversée.
"Un peu. Mais elles sont assez différentes aussi. Rien que par leur aspect et mécanisme, il y a des différentes, mais pas si énormes."
Par exemple, il n’avait pas souvenir qu’en Afrique, il eut vu ce genre d’interrupteur. Et la pierre par exemple, lui paraissait plus claire, sans parler des étranges sculptures, ressemblant à des fétiches ou des représentations plus macabres qu’on trouvait un peu partout. Ici c’était plus sommaire, plus sobre. On ne voyait aucune représentation, ni scène mythologique, ni écriture ancienne. Si cet endroit servait de culte, difficile donc de dire envers qui ou quoi et quel genre de rituels on accomplissait.
Aelita enchaine de suite avec une supposition. Si leurs peurs pouvaient sa matérialiser. Idée bien tirer par les cheveux, mais dont le policier ne réfuta pas le moindre du monde. Au contraire, il eut souvenir de cette maison bien étrange. Où lui et d’autres furent prisonniers avec des apparitions cauchemardesques. Il n’était pas sûr de l’explication derrière, mais il manqua de croire au surnaturel ce soir-là. Pour réconforter l’adolescente, il pourrait lui en faire part. Mais Chris avait peur qu’au contraire, cela vienne à l’inquiéter. Ce serait comme dore « Oui les monstres existent ne t’inquiètes pas. » Un peu stupide non ? Pourtant le super flic aimerait bien réconforter l’adolescente dans ses déductions.
"Je mentirais si je disais que tout était normal sur ce fichu caillou. Ce temple n’était pas là avant." Il valait rester vague sans doute. Ne pas dire avoir vu des zombis dans un manoir hanté ou ce genre de chose. Ils pourraient débattre, lancer mille hypothèses sur ce qu’ils vivaient, mais ce n’était pas le genre de Redfield, pour lui, il fallait du concret, des faits. A quoi bon perdre son temps dans une centaine de déduction pour qu’à la fin, découvrir que c’était tout autre chose ? "On ferait mieux de continuer."
Poursuivant dans le couloir, les deux explorateurs finirent devant une grande porte. Elle devait faire trois ou quatre fois la taille de Chris. Semblant être faite dans un alliage ressemblant à un curieux mélange de pierre et d’acier. En son centre, à l’intersection des deux battants, se trouvait une plaque dorée comme du cuivre, scellant donc le passage. Dessus se trouvait une étrange gravure ressemblant à un disque ou quelque chose d’ovale. Du bout des doigts, Chris caressa l’ornement, sentant bien le renfoncement là où se trouvait le cercle au milieu. Ce n’était pas lisse, car on sentait quelques dents et bosses minuscules au fond. Le policier d’élite retira donc sa main de la plaque froide.
"A ne pas douter, il faut une clef pour ouvrir cette porte."
Il fallait se poser la question, devaient-il l’ouvrir ou non ? Si c’était fermer, c’était sans doute pour une bonne raison. On devait interdire le passage pour ne pas laisser quelqu’un entrer… Ou sortir. Ou bien encore, s’agissait-il d’une sortie de secours fermée ? La tentation était grande de jeter un coup d’œil de l’autre côté. En tout cas, qu’on le veuille ou non, cela oblige à continuer à explorer d’autres pièces pour trouver cette clef et pourquoi pas, une autre issue.
IF WE SHADOW.
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Ven 12 Mar - 19:00
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Aelita ne sait pas si elle aurait préféré que son interlocuteur contredise franchement son hypothèse, quitte à souligner le ridicule dont elle faisait preuve, ou si elle veut qu'il la conforte dans des suggestions qui ne sont ni encourageantes, ni reluisantes... Finalement, il se contente d'une sorte d'entre-deux qui lui convient plutôt pas mal. Après tout, il n'y a rien de complètement absurde non plus à finir par envisager les hypothèses les plus folles quand on voyait dans quel contexte ils évoluaient. Qu'ils le veuillent ou non, qu'ils décident ou pas de se focaliser sur une interprétation surnaturelle ou au contraire scientifique des événements, il leur fallait quand même reconnaître que ces derniers n'ont rien à voir, ou bien de très loin, avec tout ce qu'ils ont pu rencontrer jusqu'ici.
Aelita a vécu dans un monde à la technologie suffisamment avancée pour lui permettre d'évoluer pendant près d'une décennie dans une réalité totalement virtuelle, et ça ne l'empêche pas d'être désarçonnée par les événements auxquels elle fait face... Il faut admettre, parfois, que certaines choses dépassent notre entendement. C'est déstabilisant, mais ce n'est qu'à partir de là qu'on peut parvenir à leur trouver un semblant de logique et de sens. Encore faut-il être dans le bon état d'esprit pour ça. Il reste quand même plus simple d'élaborer de grandes théories scientifiques quand on est à l'abri chez soi et dans le meilleures conditions mentales possibles que quand on se retrouve en présence d'un danger invisible qui nous fait évidemment redouter le pire à n'importe quel moment. Là, tout de suite, il y a peut-être des explications très logiques à ce qui leur arrive, mais l'adolescente aux cheveux roses serait tout à fait incapable d'élaborer la moindre théorie sur la question. Le mieux à faire pour le moment, dans tous les cas, ça reste de continuer. Ils peuvent bien être d'accord là-dessus : ils n'arriveront à rien s'ils font du surplace.
Au fil de leur progression, ils font finalement face à une porte absolument gigantesque, Aelita doit se tordre le cou pour en voir le sommet. L'adolescente songe à retenir Chris quand ce dernier inspecte la serrure du bout des doigts. Elle n'es pas rassurée, elle ne se sent pas de toucher quoi que ce soit. Même si rien de grave ne leur est arrivé, elle a un peu le sentiment que tout ici peut éventuellement s'assimiler à un piège mortel. Mais rien ne se passe. En revanche, il en vient à la conclusion qu'une clé peut ouvrir cette porte. Ce qui ne signifie pas qu'il soit forcément très malin de l'ouvrir... D'un autre côté, il faut bien qu'ils essaient de se tirer de là, et ça ne se fera pas sans courir un soupçon de risque. A son tour, l'adolescente inspecte la serrure, tentant de se faire une image mentale de ce à quoi peut ressembler la fameuse clé. "Dommage, je vois pas de paillasson, les gens laissent toujours leur clé sous le paillasson." Les méninges d'Aelita se mettent en action. Réfléchir, agir même si c'est pour brasser du vent, ça a le mérite de chasser l'inquiétude, et ce n'est pas du luxe. "On va chercher cette clé", décide-t-elle comme si elle était vraiment en mesure d'être décisionnaire de quoi que ce soit dans ces circonstances. "Je pense pas qu'on la trouvera dans cette pièce, à moins qu'elle ait été planquée dans une fissure ?..."
Dans le doute, Aelita commence à tâter les murs en quête éventuelle d'une anfractuosité qui aurait pu servir de cachette. Au fil de son exploration, elle entend comme un bruit sourd. Est-ce qu'elle aurait ouvert un passage secret sans le vouloir ?
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Jeu 18 Mar - 8:52
Si Chris fut tenter quelque fois à croire au surnaturel, il était plus orienter vers des raisonnements scientifiques. Ok, il n’y connaissait pas grand-chose en biologie, technologie ou autre science, mais toutes les horreurs les plus inimaginable qu’il eut à affronter, avaient une explication logique et scientifique. Mais il fallait avouer qu’avec le temps, la limite entre la science et ce qu’on pourrait appeler la magie, devenait comme floue. Imaginez un virus qui vous donnait le pouvoir de voler, lancer des boules de feu, faire apparaitre des monstres… On pouvait comprendre pourquoi, des hommes et des femmes comme Wesker, se voyaient comme des dieux, avec ce substitue de la magie ou quelque soit le nom qu’on voudrait donner. En tout cas, quelque soit la raison de cette île et de ses mystères, comme l’apparition de ce temple, Chris se doutait qu’il existait une explication rationnelle. Il pouvait même croire en la réalité virtuelle. Si cela se trouvait, il était dans le coma avec les autres et furent plonger dans un monde fait de codes numériques. Une sorte de jeu vidéo tiens justement. Ou alors comme dans cette série anglaise, ils furent tous drogué et enfermer sur une île secrète.
La petite blague d’Aelita avait le mérite de détendre l’atmosphère. Chris ne serait dire s’il souriait pour encourager cet état d’esprit ou si ce fut tout naturellement qu’il agissait ainsi. En même temps, le super soldat avait si peu l’habitude de sourire et même de rire qu’il en fut surpris que bien après.
"Ou sous un pot de fleurs. Mais ils ne semblent très vert ici."
Il était vrai qu’on ne voyait pas beaucoup de décoration végétale ici. Tout n’était que de la pierre ou du métal. Si c’était un temple perdu, quelques végétations sauvages au moins, mais non. Ici tout semblait propre, preuve qu’on prenait soin des lieux et donc, possiblement occupé. Sans doute que le duo était arrivé après l’heure de fermeture car jusqu’à présent, ils n’avaient croisé personne.
Tous deux commencèrent leur recherche de la clef. Ouvrir cette porte, bonne ou mauvaise idée ? On pouvait poser la même question pour chaque passage emprunter jusque-là, s’ils n’allaient pas vers un piège mortel derrière chaque porte traversais, au bout de chaque couloir remonté. Mais à défaut d’indice, n’importe quelle décision pouvait se révélait la meilleure. Et c’était plus envisageable de tenter quelque chose que d’attendre et espérer que quelqu’un vienne les chercher. Dans ce deuxième cas de figure, les chances de survies seraient presque nul, il fallait l’avouer.
C’est alors qu’un bruit sourd raisonna jusqu’à eux. Redfield sentit ses pieds et ses jambes vibrés presque en même temps. Il regarda en direction pour voir Aelita, l’interroger du regard si elle avait trouvé quelque chose et si elle était à l’origine de ce phénomène. Puis d’autres coups raisonnaient, de manières régulières, faisant vibrer à chaque fois le sol. Cela faisait penser à des coups de marteau qu’on donnait sur une planche en bois. Sauf qu’après deux ou trois secousses, un lent et inhumain râlement fit écho jusqu’à eux. Impossible de dire de quel côté cela venait, on aurait dit que la chose se trouvait tout autour d’eux. Elle pouvait aussi bien se rapprocher que s’éloigner, ou faire le tour.
Il fallait bien croire que oui, ce temple était bien une sorte de piège. Redfield prépara son arme et sécurisa chaque accès jusqu’à eux. Il avait une arme chargée et quelques recharges. Pas beaucoup, mais c’était déjà ça.
"Vas-y continues à chercher je nous couvre." Murmura t’il à la jeune fille.
Il aurait aimé aider à fouiller encore, mais entre eux deux, Chris était celui le plus à même de les protéger et si cette chose leur tomber dessus, dans leur dos en plus, il ne pourrait aider qui que ce soit. Au pire, à défaut de trouver une clef, une issue quelque part, un passage secret ou n’importe quoi. Le super flic se disait qu’avec un peu de chance, la chose passerait son chemin, ignorant leur présence. Mais ce serait se montrer bien naïf. En mission, Redfield avait apprit qu’il valait mieux agir comme si l’ennemi était au courant ou un doute de votre présence. Afin de toujours rester aux aguets et ne pas se laisser surprendre.
IF WE SHADOW.
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Jeu 18 Mar - 20:01
Sujet aléatoire
Aelita rend son sourire à son interlocuteur quand il entend ce dernier compléter sa remarque par une autre, sur le même ton. Elle réalise qu'elle ne l'avait pas vu sourire jusqu'ici... en même temps, on ne peut pas dire que la situation s'y prête réellement, elle-même, qui est pourtant d'un naturel positif et jovial, n'a sans doute pas beaucoup souri depuis qu'ils se sont retrouvés enfermés dans ce "temple" - ou peu importe comment on décidera de le nommer.
Il aurait pu ne pas goûter à son humour ou le trouver déplacé en la circonstance (ou en n'importe quelle circonstance), mais il paraît plutôt apprécier qu'ils cherchent l'un et l'autre à détendre l'atmosphère, et ça vaut sans doute mieux, en effet, parce que dans le cas contraire, ce serait la panique, et uniquement la panique, rien de franchement reluisant, donc. Au moins, dans sa détresse, elle aura rencontré cet homme qui lui est sympathique et qui lui permet d'aborder même une situation potentiellement dramatique avec un semblant de légèreté. C'est nettement apprécié. Même si ce qui serait plus apprécié encore, c'est qu'ils parviennent à partir d'ici, et ça, ça n'a pas l'air prévu au programme... pas pour tout de suite.
Aelita ne sait toujours pas si réussir à ouvrir cette porte est une bonne idée. Peut-être qu'elle est verrouillée à dessein et qu'ils n'ont aucune envie de savoir ce qu'il y a de l'autre côté, mais partir à la recherche de cette clé leur donne un objectif, et pour Aelita, avoir un objectif l'aide à conserver la tête froide et les pieds sur terre. Que des avantages, et non négligeables, en somme.
Un bruit sourd, un tremblement, de nouveaux coups, de nouveaux tremblements. L'adolescente aux cheveux roses commence à redouter de voir le sol s'effondrer sous leurs pieds. Est-ce qu'elle n'avait pas, sans le vouloir, déclenché un piège potentiellement mortel ? Ou peut-être qu'elle n'y est pour rien. Mais qu'un piège mortel les attend quand même. Dans tous les cas, elle est tout sauf rassurée. Elle se sent sensiblement pâlir. Elle doit avoir l'air transparente en cette seconde. Puis ensuite, une sorte de râle peu engageant. Ce n'était quand même pas la créature qu'il lui avait semblé entrapercevoir tout à l'heure, si ? A ce stade, elle s'attend à voir une créature surgie des enfers fondre sur eux à tout instant. Voire une créature de Xana. Plus rien ne lui semble impossible, ici. Et c'est bien le problème.
Paniquée, tremblante, Aelita hoche la tête et poursuit ses recherches à la demande de Chris. Elle se senti de plus en plus agitée mais elle tient bon. Ce n'est vraiment pas le moment de perdre les pédales, et en plus, c'est dans cet état d'agitation qu'elle pourrait bien faire des erreurs, et ça, il n'en est pas question. Alors elle fouille, recherche, scrute le moindre interstice. Et finalement, elle sent ses doigts entrer en contact avec quelque chose qui, au toucher, s'apparente à un métal froid, glacé même.
"Je crois que j'ai trouvé quelque chose..." Elle se saisit de l'objet en question. Cela ne ressemble pas à proprement parler à une clé, davantage à une sorte de pendentif ancien, au motif compliqué, et sculpté dans quelque chose qui ressemble à de l'argent. "Est-ce que ça peut être la clé ?" demande-t-elle en invitant son interlocuteur à l'examiner plus en détails.
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Lun 22 Mar - 8:51
Chris n’avait aucune idée de ce qui approchait d’eux. Difficile d’imaginer autre chose qu’une immense bête aux pattes énormes comme celle d’un éléphant d’Afrique. Une gueule proéminente ? Il en avait déjà vu des horreurs. Des monstres de toutes tailles et de formes indescriptibles. Des horreurs sortant des pires cauchemars ou des fantasmes de déments qui rêvaient de morts et de chaos. Redfield se demanda alors si cela suffirait un pistolet charger. Il avait un peu de recharge, mais si cette chose était costaud et imposante… Il faudra sans doute plus qu’un flingue et un couteau pour en venir à bout.
Si cela se trouve, ils s’étaient retrouver piéger dans un des laboratoires secrets d’Umbrella. Il s’agissait en réalité d’un immense complexe. Dans certaines salles non explorées, on trouverait d’immenses cuves retenant les pires abominations. Et là, soit l’une d’elle s’est échappée de sa prison, ou bien l’avait-on libéré exprès pour protéger le labo ou bien… Pour assouvir un plaisir sadique de voir des inconnus se faire mettre en morceaux. Dans l’esprit paranoïaque du super flic, l’hypothèse la plus probable selon lui, serait que tout ceci ne fut qu’un piège à son attention. Grande menace des entreprises et groupes bioterroristes, on aurait pu monter tout ce plan pour le piéger, tourmenter et tuer. Compliqué, tirer par les cheveux, mais tellement en raccord avec l’esprit dérangé des fous psychopathes de chez lui. Et Aelita dans tout cela ? Chris avait du mal à croire qu’elle puisse être quelqu’un à la solde d’Umbrella, Neo Umbrella ou autre clone de l’entreprise. Non, il croirait surtout que la pauvre jeune fille ne serait qu’un dommage collatéral, une donnée de plus dans leur expérience pouvait les intéressés. Si tout cela était vrai, Chris se donnerait à cœur joie de tout faire capoter.
Pendant que Redfield sécurisait au mieux, chaque passage menant à eux, l’adolescente tenta de trouver cette clef. Les secousses se firent de plus en plus lourd. La chose n’était plus très loin. On dirait que la confrontation était imminente. C’est alors qu’Aelita alerta Chris. Elle avait trouvé quelque chose, et Redfield sentit un élan d’espoir. Allant à sa rencontre, il examina l’objet qu’elle venait de découvrir. Il n’avait jamais vue chose pareille. On aurait dit une sorte de médaillon, de couleur argent avec un symbole dessus indescriptible.
"Aucune idée. Testes pour voir !"
Au point où ils en étaient, autant tenter de prendre des risques. C’était soit vérifier si on allait tomber dans un éventuel piège, ou se faire immédiatement dévoré par on ne savait quoi. Et justement, ils n’avaient plus beaucoup de temps, voir plus du tout. Car au passage se trouvant juste en face d’eux, à travers l’ombre qui dévorait le boyau, du mouvement était perceptible. Quelque chose bougeait, visiblement agité, avant de se dévoiler totalement à la lumière en apparaissant dans un bon.
Chris regarda la chose avec de grands yeux. Il ne savait pas ce que c’était. Cela dépassait un homme de plusieurs têtes, avec un crâne énorme et des pattes et mains pouvant broyer des pierres. De la fourrure sur la peau ou était-elle nue ? Son cri en tout cas était particulier, quelque chose d’à la fois aigue et sauvage. Chris braqua son arme vers ce qui ressemblait à sa tête.
"Vites dépêches toi !" Somma t’il sa protégée.
La bête était massive, mais il avait déjà vu pire. Il avait en réalité imaginer bien plus gros. Cependant, il doutait toujours de pouvoir en venir à bout avec ce qu’il avait. Sans doute le mieux à faire serait de la blesser, la faire ralentir ou si possible, et ce qui serait le mieux, la faire fuir. Voyant que la bête les menaçait et n’allait pas tarder à leur sauter dessus, Chris prit le risque de tirer à côté. Son arme rugit, le canon explosa dans un flash lumineux. La balle frôla la chose pour se planter à coter dans le mur. Il voulait voir si cela allait la surprendre et lui faire peur. Avec un peu de chance, ceci leur fera gagner un peu de temps.
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Lun 22 Mar - 19:16
Sujet aléatoire
Au moment où Chris lui suggère de tenter d'utiliser le médaillon comme un clé afin de voir si cela produirait le moindre effet, Aelita a la mauvaise idée de suivre son regard, qui tombe dès lors sur... Qu'est-ce que c'est que ce truc ? Alors qu'elle quitte la pénombre pour apparaître en pleine lumière, ses contours se précisent, mais il est toujours impossible pour l'adolescente de déterminer ce dont il peut bien s'agir. Ce qui est en revanche absolument certain, c'est que cette chose n'a rien d'un chien errant ou d'un animal égaré. Non, non, cette chose n'a rien d'humain non plus. Une créature monstrueuse, plusieurs têtes plus hautes qu'eux, et qui les dévisage depuis ses yeux brillants.
Aelita sent son sang se glacer, et tandis que Chris tient leur nouvel ennemi en joug, elle tente de rassembler ses esprits pour obéir aux directives du soldat. Son coeur tambourine contre sa poitrine tandis que, d'une main terriblement tremblante, elle tente du mieux qu'elle le peut d'actionner le mécanisme qui permettra d'ouvrir cette satanée porte, en espérant que ce fichu médaillon le permette vraiment. Peu importe ce qu'il y a de l'autre côté, elle estime que ça vaut toujours mieux que ce qu'il y a de ce côté-ci. Elle tremble beaucoup, manque plusieurs fois de faire tomber la "clé", mais finalement, elle parvient à l'insérer dans la serrure. Contre toute attente, Aelita ayant le sentiment que de manière générale, les circonstances ne plaident pas en faveur des meilleures nouvelles depuis qu'il ont pénétré ce "temple", elle entend un "clic" caractéristique en engageant. Quelques secondes plus tard, elle entend le coup de feu. Elle sursaute et envisage de se retourner tout en n'en ayant aucune envie, mais dans le même temps, la porte s'ouvre en grand. "C'est bon ça marche !" dit Aelita, avec un enthousiasme tout de même très modéré vu les circonstances, en daignant cette fois se tourner vers Chris.
La créature pousse des cris stridents, elle semble apeurée, mais au moment où le regard croise celui du monstre, elle a le sentiment d'y lire une intention des plus vorace.
"Vite", fait l'adolescente en agrippant le poignet de Chris pour l'inviter à le suivre à travers la porte ouverte, non sans avoir récupéré la clé au passage.
La porte se referme lentement derrière eux, mais la créature avance dans le même temps dans la direction. Est-ce que la porte se sera refermée avant que la créature n'ait pu les suivre à l'intérieur ? La bête pousse des cris toujours plus inquiétants, et elle semble accélérer à chaque pas quand la porte, elle, se referme avec une lenteur infinie. Est-ce qu'elle ne vient pas juste de les précipiter dans un cul-de-sac ? Elle n'aurait peut-être pas dû les entraîner trop précipitamment de l'autre côté de la porte, elle aurait peut-être dû accepter qu'il fallait attaquer la bête avant de se risquer à une autre fuite en avant qui pourrait éventuellement leur faire plus de tort qu'autre chose.
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Ven 26 Mar - 9:00
La chance devait leur sourire car ce médaillon était bien la clef. Chris entendit le lourd mécanisme s’enclencher et la porte s’ouvrir. Peu importe ce qui se cachait de l’autre côté, c’était sans doute moins dangereux que de rester à côté de cette chose menaçante. Certains viendront sans doute râler et dire « Ouais mais ils sont entrés chez lui normale que la bestiole veuille les buter ! » Qu’ils viennent ici et ne tentent de se défendre alors. Redfield comptait bien défendre chèrement leur vie. La porte s’ouvrit donc et la jeune fille, bien effrayée, le tira en arrière pour le faire partir. Quand la chose vit qu’ils allaient se sauver, elle alla à leur poursuite, poussant un cri menaçant toutes griffes dehors.
Chris ralentit donc sa propre fuite pour tirer deux balles. Une première frôla la bête qui manqua de perdre son équilibre. La seconde par contre, la heurta en plein visage, non loin de l’œil. Là, le monstre hurla encore bien plus fort et marqua une pause, sans doute blessé par ce dernier impact. Gagnant ainsi un bref moment salutaire, Chris se mit à courir derrière la porte et monta la garde jusqu’à ce que cette dernière finisse par se refermer derrière eux. La chose s’était vite remise, et tenta de les rattraper à temps. Pour la ralentir encore, le policier se remit à tirer, visant les jambes ou le torse. La bête fut un peu freinée dans sa course. Voulant à tout prit les rattraper et redoutant de manquer de temps, elle tendit son bras en avant, griffes dirigées vers le duo pour les saisir, lorsque les portes se refermèrent sur son poignet.
La chose hurla encore plus fort de l’autre côté, devant bien souffrir. Sa main s’agitait dans l’air, tournoyant, cherchant à faucher l’un des deux humains. Redfield avait peur que ce monstre eût assez de force pour rouvrir la porte. Voulant économiser quelques balles, il sortie son couteau et sans ménagement, frappa le membre coincé, évitant de se faire écorcher. C’était comme frapper dans une bouillit. La lame et entrait dans un bruit écœurant, recouvert d’une matière visqueuse et sombre. La chaire éclatait sous les impacts. Et avec la force du super flic et de la porte combinée, la main finie par se détachée, permettant ainsi la fermeture totale. Le monstre cria toujours de rage cette fois, une longue vocifération des plus horribles avant de s’effacer dans un silence.
Chris reprit son souffle, son rythme cardiaque avait atteint un haut niveau, mais le sentiment de sécurité de ce nouvel endroit, l’aida à retrouver son calme. Il se tourna vers Aelita, voir si elle allait bien. La pauvre, sans doute le premier monstre qu’elle voyait elle devait être totalement paniquée. Si elle perdait son calme et vint à paniquer, ce serait logique. Chris comprendrait, et fera de son mieux pour l’aider à garder les pieds sur terre. C’est ainsi qu’il lui demanda de l’air le plus décontracter possible ?
"Ca va tu n’as rien ?"
Pas seulement qu’il agissait par devoir, même si son devoir lui tenait à cœur, servir et protéger. Il se souciait réellement des autres, avait peur de voir ceux qui l’entouraient, mourir ou même juste souffrir sans qu’il puisse faire quoi que ce soit. Il avait déjà une expérience avec les monstres, les pires abominations au point de ne plus en être tétaniser et chercher à fuir. Quand il en voyait un, il désirait le mettre en pièce, le détruire. Mais pas quand il avait la responsabilité de quelqu’un. Il devait veiller sur Aelita, l’aider, la protégée. Il pourrait toujours revenir ici, avec une équipe, massacrer tous les monstres voir même, faire raser cet endroit.
IF WE SHADOW.
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Ven 26 Mar - 18:41
Sujet aléatoire
Aelita a le réflexe (stupide, on est bien d'accord) de fermer les yeux à chaque coup de feu. C'est un bruit qu'elle déteste, mais le confort de ses oreilles et de son petit cœur sont évidemment bien négligeable en comparaison de leur survie à tous les deux. Bon sang, quand elle y pense, qu'est-ce qu'elle aurait fait si elle avait dû se retrouver toute seule dans ce temple, sans cette armoire à glace armée et hyper-entraînée pour si ce n'est tuer la bête, du moins la ralentir ? A tous les coups, elle se serait fait dévorer toute crue en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Aelita est débrouillarde et a de la ressource, et même elle sait se battre, mais là, en territoire inconnu, avec des codes qu'elle ne maîtrise pas, elle ne pensait vraiment pas qu'elle aurait fait long feu. Surtout que si elle avait toujours su se défendre honorablement sur Lyoko, les pouvoirs et compétences codés par Jérémie pour lui faciliter le combat étaient un plus non négligeable qu'elle ne peut pas espérer ici et maintenant. Dommage, elle donnerait à peu près n'importe quoi pour être capable de balancer des boules d'énergie, ici et maintenant. A la place, elle doit compter sur le seul pouvoir de son cerveau, qui sous l'effet de la panique a tendance à fonctionner au ralenti.
En tout cas, la manœuvre de Chris a l'air de fonctionner, la bête n'est pas abattue, mais elle est clairement diminuée. Ses hurlements déchirants lui briseraient presque le cœur si l'adolescente n'était pas à ce point certaine du sort qui leur serait réservé si la chose arrivait à refermer ses longues griffes crochues sur eux. Et c'est à deux doigts (sans mauvais jeu de mot ou presque) d'arriver, d'ailleurs. Aelita est incapable de ne pas détourner le regard quand, après que la porte se soit refermée sur le poignet de la bête, Chris cherche à la repousser à l'aide de son couteau, qui écorche la chair sans ménagement. Elle a le cœur au bord des lèvres... Les yeux fermés, elle ne peut échapper à ce bruit absolument répugnant de la lame pénétrant une chair qui, à l'entendre, semblerait molle et visqueuse. Vraiment, si cette affaire dure plus longtemps, elle va rendre son déjeuner là, tout de suite. Elle aurait dû éviter de se gaver de cookies au goûter... La main se détache finalement complètement, dans une espèce de bruit ignoble. Moins ignoble que ce cri de détresse absolu que la bête pousse. Là, clairement, ils l'ont mise en rogne...
Elle hoche la tête quand Chris lui demande si elle va bien, un peu trop rapidement, car non, elle ne va pas bien, elle est pâle comme un linge, elle tremble de tous ses membres... mais elle est en un seul morceau. Vu les circonstances, c'est suffisant pour dire qu'elle va bien, techniquement, non ? Peut-être. Sans doute.
"J'ai envie de vomir..." est la chose la plus intelligente qu'elle trouve à dire en réponse, même si ce n'est clairement ni malin, ni élégant de dire des choses pareilles. "J'espère qu'il n'y a pas d'autre accès à cette pièce... Et que ce trucs n'a pas une floppée de frères et soeurs..." Elle tente de rire, mais ça ressemble plus à un hoquet pas du tout convaincant. Alors qu'elle envisage de se lancer dans l'exploration de la nouvelle pièce où ils se trouvent en espérant que celle-ci ne leur réserve pas d'autres mauvaises surprises, elle reprend la parole. "On dirait que t'as fait ça toute ta vie."
Elle l'a tutoyé sans s'en rendre compte. Il faut dire qu'après un épisode comme celui-là, les marques classiques de distance polie auraient plutôt tendance à se faire la mal. N'empêche, c'est vrai, le calme qu'il réussi à afficher alors qu'il vient littéralement de s'attaquer à une espèce de monstre ignoble d'origine inconnue l'intrigue pas mal. D'accord, d'accord, il bosse pour la police, mais elle ne pense pas que tous les flics du monde auraient réagi de la même manière en pareille situation.
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Mar 30 Mar - 9:15
Evidemment, la question pouvait paraitre idiote. Mais c’était important de s’en informer. Chris se doutait de la réponse, mais fut bien heureux de voir que la jeune fille encaissait mieux le choc qu’il l’aurait imaginé. Redfield aurait cru la voir au bord des larmes, totalement paniquée, se lançant dans un monologue en plein délire… Non, il devait avouer qu’elle encaissait plutôt bien depuis le début, même si ses résistances s’amenuisaient petit à petit. Néanmoins, il fut un peu surpris de l’entendre dire qu’elle avait envie de vomir. Il jeta un rapide coup d’œil au membre sectionner. Malgré l’odeur et l’aspect répugnant, Chris ne ressentait qu’un dégoût pour cette engeance. Habitué oui. Car effectivement, quand il vit ses premiers zombis et monstres, il en avait l’estomac retourné, mais là, disons qu’il s’y était immunisé.
"Penses pas qu'il y est des WC quelque part, mais ça remonte, tu ne manques pas de coin."
Il ne savait pas trop quoi répondre. Dans un temple, ce ne serait pas très approprié, mais quand on manquait de moyen… Et puis ce bâtiment les avait enfermés et lâchés un monstre à leur trousse, Chris n’allait pas se montrer respectueux en plus si ? Et puis, ils n’étaient même pas sûr de l’usage de ces lieux, ça pouvait être tout autre chose. Il devra mener son enquête dessus soit maintenant s’ils trouvaient des indices, ou après une fois sortie d’ici. Chris vérifia son chargeur pour se préparer à continuer. Aelita semblait vouloir détendre l’atmosphère, mais on sentait sa nervosité. Redfield devra vite la rassurer, car aussi forte soit-elle, cette épreuve était bien trop lourde pour quelqu’un de peu entrainer et avertie, surtout d’aussi jeune. Il voulut lui dire quelque chose, mais l’adolescente le devança, lui posant justement la question en rapport avec ce qu’il s’apprêtait à dire. Le S.T.A.R.S se disait aussi au vu de la situation, il serait stupide de garde le moindre secret. Il espérait surtout qu’Aelita ne le prenne pas pour un fou, ou au contraire, qu’elle pense qu’il la prenne pour une débile. En tout cas, ceux connaissant Chris savent que baratiner n’était pas son genre. Et les nouveaux aussi, rien qu’en l’écoutant et voyant comment il se comporte, avec une sincérité déstabilisante. Il essaya néanmoins d’y aller en douceur, ne pas brusquer et préparer son interlocutrice à ce qu’il allait dire.
"On peut dire ça oui. De là où je viens, le monde est infesté de saletés plus moches et dangereuses que celle-là. Depuis que j’ai vingt ans, j’apprends à les combattre."
S’il devait faire une liste de tous les monstres, armes biologiques combattus, elle serait si longue qu’on y passerait la nuit au moins. De toute forme et de toute taille, Redfield possédait à lui seul un sacré palmarès, de quoi remplir son appartement de trophées de ses victoires. Et comme il ne faisait pas ça pour une renommée, mais pour protéger les autres, il ne comptait pas le nombre de bête tuer pour se vanter après. Certaines l’ont bien marqué pour qu’il raconte ses rencontres, mais il ne pourrait parler de chaque zombis décapités, d’araignées géantes explosées, ou de Hunter passait au fusil à pompe. Il se mit à sourire pour rassurer l’adolescente.
"Ne t’en fais pas. Ce n’est pas mon premier rodéo et j’ai bousiller plus d’un monstre plus coriace et moche que celle-là."
Il gardait confiance qu’ils pourront s’en sortir. En espérant effectivement qu’elle soit seule à les traqués. S’il y en avait d’autre… Chris s’était déjà retrouvé dans pareille situation plus d’une fois. Il se rendit compte bien sûr que la jeune fille l’avait tutoyé. Mais il n’en prit pas ombrage. Après tout ceux qu’ils venaient de vivre en si peu de temps, ils pouvaient bien laisser tomber les formules d’usages et se permettre ce genre de familiarité. Et puis, ça renforcer la confiance et les liens. Important dans la survie.
IF WE SHADOW.
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Mar 30 Mar - 18:47
Sujet aléatoire
La panique s'estompant légèrement et la menace - en tout cas temporairement - écartée, Aelita se sent tout de même un peu mieux. Elle a toujours l'estomac retourné, mais elle devrait quand même réussir à s'abstenir de rendre sur ses chaussures, ou pire, sur celles de son interlocuteur. Elle doit se reprendre, dans tous les cas, parce qu'ils sont loin d'être tirés d'affaire. Une menace d'écartée ne veut pas dire que dix autres ne les attendent pas au tournant. Ils doivent s'attendre à toutes les éventualités. A partir du moment où l'on se retrouve "par hasard" perdu dans le dédale d'un temple obscur peuplé de monstre alors que l'instant d'avant, l'on menait la vie la plus simple possible, on sait que cesser d'être sur ses gardes serait d'une absurde stupidité. Au moins, Chris lui confirme qu'il est plus qu'aguerri. Dans d'autres circonstances, qui sait, elle mettrait peut-être son discours en question, mais elle en a tant vu et tant entendu des uns et des autres qu'elle est prête à croire... eh bien... n'importe quoi, en vérité, ce qui n'est pas forcément une bonne chose non plus. Elle commence tout de même à se demander très sérieusement si cet endroit ne pourrait pas être lié, de près ou de loin, au passé de son interlocuteur. Il lui avait dit avoir déjà visité des endroits similaires à celui-ci, il ajoute maintenant qu'il a déjà combattu des monstres encore plus redoutables et répugnants.
A partir de là, difficile de ne pas au moins émettre l'hypothèse qu'ils se trouvent actuellement dans un piège qui aurait été tendu pour lui, et dans lequel la malchance l'aurait précipitée elle aussi. Elle songe à en parler à Chris, mais se ravise. Elle ne veut pas que ses théories capillotractées soient considérées pour ce qu'elles sont certainement. Et puis, elle ne veut pas donner l'impression de l'accuser de ce qui leur arrive. Etant donné la situation et le nombre de fois où l'homme lui a sauvé la mise depuis leur rencontre, ce serait quand même sacrément ingrat de ne serait-ce que sous-entendre qu'il ait quoi que ce soit à voir, même indirectement, dans ce qui leur arrive. A la place, puisque cet homme a accepté de lever légèrement le voile de son passé, et peut-être aussi pour lui faire comprendre qu'elle ne remettra pas ses paroles en question, elle choisit une autre méthode.
"Il y avait des monstres aussi, là d'où je viens. Mais ils étaient moins... organiques, on va dire", dit-elle alors qu'ils reprennent leur progression.
Les kankrelats, les frôlions, les mégatanks, les spectres, les mégatanks... la redoutable méduse, évidemment, XANA rivalisait d'imagination (si on peut dire ça d'une intelligence artificielle, mais admettons que oui) quand il était question d'attaquer les lyoko-guerriers. Mais la menace, dans ce qu'elle avait justement de virtuelle, rendait la situation bien différente. Parfois, l'enjeu était tout aussi grave, bien sûr, surtout pour Aelita, quand elle n'avait pas encore l'occasion d'être matérialisée sur Terre. A l'angle d'un couloir, elle s'exclame. "Il y a de la lumière, au bout du couloir, là-bas ! C'est peut-être une issue."