Why the world is against me ??
Castiel & Charlie
Toujours pas l'ombre d'une aile qui repousse. Etais-ce cela l'Enfer sur Terre ? Charlie, n'avait pas trop le moral ces jours-ci. Le fait qu'il n'ait toujours pas retrouvé ses proches malgré ses efforts lui filait le cafard. Il luttait chaque jour pour rester ce rayon de soleil chaleureux pour son entourage. Ce matin là, il avait cours de biologie. Peut-être qu'aujourd'hui, sa journée serrait chouette. Il se leva d'un bond, brossa ses cheveux, attrapa une tartine au beurre de cacahuètes faite la veille qu'il coinça entre ses lèvres, attrapa son sac de cours et claqua la porte. Direction la fac. Comme chaque matin, il prit le temps de manger son petit dej' en marchant, le parc qu'il traversait était magnifique. Le soleil n'était pas encore tout à fait levé, un fin brouillard au sol semblait faire briller les brins d'herbes. Charlie prit une grande inspiration, les yeux fermés, pour se convaincre que ce serrait une bonne journée. Il pressa un peu le pas, pour ne pas arriver en retard en cours. Les cours passèrent assez vite. En fait le jeune nephilim était assez pressé. Ce soir il avait prévu de prendre le métro pour Lockwood Hill, pour y chercher sa famille. Ce quartier étant un des derniers qu'il n'avait pas encore beaucoup parcouru, il a la réputation d'un endroit malfamé.
Une fois arrivé sur place, il sortit de la gare, marchant, perdu dans ses pensées. Et déjà quelque chose lui tomba dessus. Quelqu'un le bouscula tellement violemment, qu'il en lâcha son sac de cours, en tombant en arrière, assis. La personne s'excusa et ramassa ses affaires très rapidement, avant de partir en courant. Il avait l'air terrifié. Charlie n'avait pas eu le temps de lui adresser une excuse qu'il était déjà loin. Le jeune homme ne fit pas attention aux deux hommes qui suivirent celui qui l'avait bousculé. Il s'était relevé en soupirant, et avait lui aussi ramassé son sac, avant de continuer son chemin. Charlie se balada un peu en ville.
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Un homme brun costaud avec une cicatrice lui balafrant le visage attrape un autre homme plus fêle et binoclard par le col, pendant que le deuxième homme, le sous-fifre s'empare du sac qu'il tenait
« T'as intérêt à avoir l'argent, le patron n'est pas très patient .. » dit-il d'un air menaçant. Le sous-fifre ouvrit le sac, et surprise, il n'y découvrit que ce qui se trouvait dans le sac d'un étudiant. Blême, il montra le sac à son acolyte. Acolyte qui donna un coup de poing dans le ventre du binoclard.
« C'est une plaisanterie ? » cracha-t-il entrant dans une colère noire. Il lâcha sa victime qui se recroquevilla sur le sol, de façon à encaisser d'autres coups. Puis il se souvint.
« Le gamin ! C'est le gamin qui m'a bousculé tantôt qui a votre fric ! » Le chef, ligota solidement sa victime à une chaise.
« Alors, explique moi un truc ducon ? Comment jle retrouve ton gamin ? » « Il, il est noir. Il a une coupe afro brune. Il portait un sweet bleu. S'il vous plaît, je vous jure que c'est vrai. » Voilà qu'il envoyait deux types louches à la poursuite du pauvre Charlie.
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Charlie de son côté, s'était baladé environ une heure, avant d'entrer dans un café pour boire un pumpkin coffe. C'est alors que deux nouvelles personnes entrèrent dans le café. Les deux hommes discutaient. L'un des deux avait l'air vraiment énervé. Puis soudain ils se retrouvèrent face à lui.
« Bonjour, pourrais-tu nous accompagner dehors que nous puissions discuter ? » avait dit le grand brun, manifestement en s'arrachant la bouche. Charlie avait relevé les yeux vers lui. Qu'est ce uqe cet inconnu pouvait bien lui vouloir ? Il leur répondit poliment
« Bonjour, j'aimerais finir mon café avant. » Le grand costaud, l'attrapa alors par l'épaule pour l'entraîner dehors contre son gré. L'autre attrapa le sac de Charlie et les suivit dehors. Le jeune adulte réfléchit un instant. Que pouvait-il bien faire ? Ses pouvoirs n'étant pas revenus, et les intensions des inconnus semblant malfaisantes.. il était dans une sacré mouise...C'est alors que contre toute attente, ses ailes jaillirent soudainement dans son dos. Dans la surprise le criminel le lâcha quelques secondes. Il n'en fallut pas moins à Charlie pour prendre son sac, et prendre la poudre d'escampette, en ayant au préalable fait disparaître ses ailes. Les hommes ayant repris leurs esprits s'élancèrent à sa poursuite.
I don't go looking for trouble, trouble usually finds me.