La vie d'Amy n'était pas la plus simple qui soit depuis l'arrivée de sa petite fille. Craignant de la voir disparaître comme sa première fille, elle n'arrivait pas à la quitter. Le simple fait de la confier à Rory, son père, l'angoissait énormément. Alors elle ne la quittait presque jamais, sauf lorsqu'elle n'avait pas le choix. La jeune mère avait repris le travail, mais elle ne se rendait que très rarement au bureau. La plupart du temps, elle travaillait de chez elle, sa petite fille à ses côtés, sous sa surveillance. Lorsqu'elle n'avait vraiment pas le choix, elle confiait Hope à Clara ou à Rory. Personne d'autre ne pouvait la garder. Amy n'avait pas suffisamment confiance pour confier son enfant à qui que ce soit d'autre. Elle était un miracle. Un miracle qu'elle ne supporterait pas de voir disparaître.
Pourtant, les mois passaient et rien ne se passait. Personne n'avait jamais rien tenté contre Hope. En revanche, depuis peu, elle avait eu la chance de retrouver le docteur. Sa joie avait été immense, bien sûr, mais elle y avait vu, également, une chance de comprendre cette ville et ses mystères. Le Seigneur du Temps à ses côtés, elle était persuadée qu'ils perceraient ce mystère. Au fil des semaines, elle s'était même décidée à retourner travailler plus régulièrement au journal. Coupée des autres, elle n'obtenait plus aussi facilement toutes les informations et les faits étranges. Il était pourtant essentiel de garder un oeil partout pour obtenir des informations sur cet endroit et les gens qui y vivaient. Il les lui fallait si elle voulait protéger sa petite fille des mystères de ce lieu et, après plus d'un an, il était temps de se remettre sérieusement à toutes ses recherches.
Alors, elle était de retour. Pas à temps complet, encore. Elle allait revenir peu à peu. Elle s'était arrangée pour que sa fille soit toujours gardée par ses proches et par personne d'autre. Hors de question de la confier à un inconnu. Si les extraterrestres avaient pris forme humaine, elle pouvait la confier à un dalek ou un ange sans même le savoir. C'était un risque trop stupide pour le prendre. Angoissée, Amy avait rappelé un millier de fois les recommandations à Clara pour ce premier jour où elle retournait au bureau. Après un dernier baiser sur le front de sa fille, Amy s'était dépêchée de quitter cet endroit avant de changer d'avis. Rien n'allait se passer. Clara avait voyagé aux côtés du Docteur et elle savait se protéger. Elle protégerait Hope comme s'il s'agissait de son propre enfant, elle le savait.
La route lui paraissait interminable, tant l'angoisse la rongeait. Une fois arrivée, elle avait hésité quelques minutes, derrière le volant de sa voiture. Etait-ce réellement une bonne idée ? Elle n'avait pas le choix ! Elle devait faire ça pour protéger sa petite fille. Alors, elle s'était donné du courage en poussant un long soupir puis elle était sortie de sa voiture pour se rendre dans les locaux du journal. Elle venait si peu depuis tellement longtemps qu'elle avait l'impression qu'elle n'y était plus à sa place. Heureusement, après quelques secondes seulement, ses yeux s'étaient posés sur un journaliste qu'elle avait aidé à son arrivé ici. Dos à elle, elle l'avait interpellé par quelques mots : « Pevensie, je viens récupérer ce qui est à moi. » Ils ne se connaissaient pas énormément, mais le courant passait plutôt bien, alors elle préférait jouer à la Amy qu'elle était en dehors de toutes ses angoisses de mère afin de se détendre. « Tu vas avoir de la concurrence, je suis de retour. » Rétorquait-elle, en souriant, heureuse de retrouver un visage familier et rassurant.
Le Daily Bugle est devenu ta seconde maison, pour ne pas dire ton havre de paix. Très vite, quand tu as décidé de te reprendre en main, après avoir squatté les ruelles de cette ville mystérieuse mais aussi décidé de faire ami-ami avec l’alcool, la drogue et tout ce qui s’ensuit, une jeune journaliste t’a tendu les bras : Amy Pond. C’est elle qui t’a fait voir les bases avant de « disparaître » afin de s’occuper de sa fille. Travaillant donc à mi-temps mais surtout à domicile, tu ne la voyais quasiment jamais ou alors lors de réunions quand elle pouvait sortir de chez elle. C’est donc seul que tu as réussi à gravir les échelons alors que de ton côté tu n’avais absolument aucuns diplômes. Tu ne sais toujours pourquoi t’as été choisi parmi tant d’autres mais ce boulot t’ayant littéralement sauvé la vie, ça en est devenu ta vie.
Déjà parce que c’est plus facile d’avoir le nez bloqué dans les articles qu’à parler à tout va et puis qu’au moins tu vis un peu ta vie comme tu l’entends. Certes, ta vie n’est pas toute rose et toute jolie mais elle est déjà meilleure que les années passées et ça n’a pas de prix. Aujourd’hui tu n’as aucuns stagiaires sous ton joug, Jon et Lucy sont repartis en cours et Brooke ne t’a pas donné de nouvelles, donc tu te dis qu’elle doit certainement continuer ses vidéos, ça fait un moment que tu n’as pas été voir par curiosité, tu notes ça intérieurement quand tu auras cinq minutes. Le programme n’est pas compliqué puisqu’après avoir interviewé diverses personnes, qui seraient mystérieusement parti dans leur ancien monde avant de revenir comme si de rien n’était, tu n’as plus qu’à corriger le tout et à faire la mise en page, mais une voix au loin t’interpelle alors que tu es en train de vérifier les photos que tu as prises par-ci, par là…
Te retournant alors, tu esquisses un large sourire en apercevant la rouquine qui t’a formée une bonne année plus tôt ; Amy. Elle a l’air en forme et sa phrase te fait agréablement rire, ça manque un peu de challenge, de concurrence par ici et elle incarne tout ça à la fois, en plus d’être à jamais ton mentor. « Amy ? Ca alors, si j’aurais su je t’aurais fait un truc ! » Que tu lui réponds, venant l’enlacer brièvement alors que tu la regardes et lui adresses un nouveau sourire. « Parfait, c’était trop calme par ici, bon retour parmi nous ! » Lui répliques-tu alors que tu ajoutes. « Tu vas bien ? Et Rory ? Et Hope ? » Bon, tu vas pas la harceler non plus, habituellement tu te fiches pas mal des autres mais là au moins c’est l’occasion de renouer et d’apprendre à mieux connaître celle qui t’a précédée, la célèbre Amy Pond.
Made by Neon Demon
Amy Pond
▿ Ton univers : Doctor Who.
▿ Date de naissance : 01/07/1989
▿ Age : 35
▿ Métier : Journaliste et auteure de livres pour enfants.
▿ Quartier : Raccoon Square, dans une maison avec son mari et sa fille.
L'angoisse d'Amy n'avait cessé de croître depuis qu'elle avait quitté Hope. L'idée d'être loin de sa fille pendant plusieurs heures faisait renaître les pires craintes d'Amy. A tout instant, elle s'attendait à recevoir un coup de téléphone de Clara pour lui annoncer, paniquée et désespérée, que son bébé avait été enlevée. Pourtant, il était évident qu'elle ne pouvait pas vivre éternellement cloîtrée chez elle avec son enfant. Elle voulait Hope en sécurité. Pour ça, il n'y avait pas un millier de solutions possibles. Soit Amy faisait confiance à l'avenir et à cette ville, soit elle confiait cette tâche à des inconnus, soit elle s'en occupait elle-même, avec ses proches. Le Docteur de retour dans sa vie, la solution était vite trouvée. La rousse devait reprendre là où elle s'était arrêtée. Elle devait reprendre ses recherches, presque abandonnées depuis la naissance de sa petite fille. Sa place au journal lui permettait l'accès à l'information, aux nouvelles étranges ou aux faits qu'on leur signalait, mais auxquels personne ne prêtait attention. Ces derniers intéressaient davantage la jeune mère. Dans ces faits anodins ou impossibles à croire, il y avait souvent une vérité que personne ne voulait ou ne pouvait croire.
Alors elle était de retour. Pas encore totalement pour de bon. Simplement, elle décidait de revenir plus régulièrement au bureau et de ne plus se contenter d'articles inintéressants écrits chez elle. L'ambiance au journal lui paraissait presque étrangère, comme si elle n'y avait plus sa place. C'était, sans le moindre doute, un sentiment stupide, mais qu'elle ne contrôlait pas. Heureusement pour elle, ses yeux se posèrent très rapidement sur un journaliste qu'elle connaissait plutôt bien, pour l'avoir aidé à se former et avec qui le courant passait. Sans perdre de temps, pour oublier ses craintes et ses angoisses, la jeune femme s'était dirigée vers lui et l'avait interpellé par quelques mots qu'elle espérait amusants, pour détendre tout de suite l'atmosphère. Le sourire qu'il affichait la rassurait tout de suite. Il semblait sincèrement content de la revoir, c'était déjà ça. « Une énorme fête ? Avec des gâteaux, du champagne et des ballons ? » Plaisantait Amy à la réponse de son collègue, qui n'était pas au courant de son retour, alors qu'il l'enlaçait pour la saluer. « Ils ont besoin que je vienne remettre mon nez partout, que veux-tu, ils ne sont pas grand chose sans moi. » Continuait-elle dans sa bêtise, en haussant les épaules, l'air faussement fier. « Merci. » Avait-elle fini par souffler sincèrement lorsqu'il lui souhaita un bon retour, heureuse, quelque part, d'être là à nouveau.
S'installant sur un siège, Amy écoutait la question d'Edmund qui la ramenait au fait qu'elle était actuellement bien trop loin de sa fille pour la protéger correctement. « Oh, je croyais que tu nous avais oubliés comme je n'ai jamais de tes nouvelles. Tu sais, on a inventé des petites machines extraordinaires qui permettent de contacter les gens qui ne se trouvent pas en face de toi ! Même dans l'espace, j'avais plus de messages de mes proches ! » Et ce n'était pas juste une façon de parler, mais ça, il n'était pas censé le savoir. En réalité, elle ne lui reprochait pas réellement les choses, il s'agissait d'une énième plaisanterie. Ils n'étaient pas amis, il n'avait aucune obligation à prendre de ses nouvelles, même s'il l'avait fait quelques fois, par politesse, peut-être. « Ils vont bien, merci. Et je vais bien. » Répondit-elle brièvement, préférant ne pas parler de sa fille et des problèmes qu'elle rencontrait dans sa vie privée. « Et toi, alors ? Tout se passe bien ? J'ai vu que tu avais pris beaucoup de place ici dernièrement ! Monsieur cachait bien son jeu. » Il n'avait plus rien du petit stagiaire qui débutait et qui apprenait le métier, mais même si c'était une réelle surprise pour Amy de le voir gravir les échelons si vite, elle était ravie pour lui.
Le Bugle, ta seconde (ou même principale) maison comme tu aimes l’appeler, est un havre de paix à tes yeux. C’est un endroit où t’arrives à être toi-même, à souffler, à te poser et d’être ici, tu le dois à la douce Amy Pond. Tu ne l’as jamais trop considéré comme une cheffe, ou alors peut-être au début mais le fait qu’elle bosse à domicile t’as surtout permis de te débrouiller et on sait tous très bien que le métier de journaliste, faut être curieux et savoir se débrouiller seul : deux choses que tu maîtrises à la perfection. Mais le fait de revoir la rouquine, ça te fait chaud au cœur. T’aimes bien les autres collègues, Kara ou encore Edward, mais t’as beau faire, revoir Amy ça te renvoi en arrière, quand tu n’étais qu’un paumé tentant de sortir de la merde et bizarrement c’est comme si tu venais de retrouver une part de toi.
La seule chose que tu lui reproches, sur le coup, c’est de ne pas t’avoir prévenu car ouais, comme elle le dit si bien en plaisantant, ça t’aurait plu d’organiser une petite welcome-back party, t’es sûr que pour les autres aussi, même si dans le fond c’est pas ta tasse de thé, ici c’est différent, vu le temps que vous passez ensembles, c’est comme si vous étiez une seconde famille. « Bah ouais, carrément ! Tu sais, c’est pas parce que t’es maman et que t’as passé la trentaine que tu ne peux plus t’amuser… » ajoutes-tu d’un clin d’œil avant de l’enlacer et hocher la tête d’un rire quand elle dit que le bureau n’est pas grand-chose sans elle. « J’avoue que des fois on est perdus, mais tu sais ce qu’on dit, on est jamais mieux servi que par soi-même hein ? » Et c’est bien vrai, malheureusement.
T’as toujours été un solitaire dans l’âme, même quand t’étais roi à Narnia tu restais avec ta fratrie que pour les grandes occasions, le reste du temps tu voguais à droite, à gauche, en solo, réussissant même par la fin à échapper à tes gardes du corps pour t’amuser d’eux, un grand gosse que t’es toujours ici après tout. Alors qu’elle s’installe, tu lui demandes si elle va bien, son mari, sa fille et sa réponse te met mal à l’aise pour le coup, t’en rougirais presque. Alors que tu viens masser ta nuque, gêné, tu ajoutes. « J-Je sais mais j’envoie déjà pas de messages à ma famille alors mes amis et collègues, t’imagines même pas… » Et ce n’est que la stricte vérité. Mais c’est vrai que le peu de messages que tu lui a envoyé c’était pour du professionnel et rarement du personnel, peut-être que maintenant qu’elle revient petit à petit ça serait l’occasion de nouer un lien ? « Tant mieux alors, je suis content pour vous. » Que t’ajoutes alors que tu viens poser tes fesses sur ton bureau, haussant les épaules face à sa question qui te fait rire, car c’est vrai que depuis la dernière fois qu’elle a mis les pieds ici, t’en a pris de la place. « Et bien je me suis mis à mon aise, comme tu peux le voir. Figures-toi que j’ai déjà formé deux personnes, potentiellement une troisième et j’ai peut-être une quatrième qui réfléchis à venir en immersion pour voir le métier de l’intérieur, pas mal pour un bleu hein ? » Tu te vantes, fier comme tout en bombant limite le torse, souriant grandement à la rouquine. « Mise à part ça on a beaucoup bossé sur les super-héros et vilains qui sont apparus comme ça, de nulle part, car j’avoue que je te laissais le sujet du pourquoi on a débarqué ici, tu vois ? » lui avoues-tu en pinçant tes lèvres. Tu sais qu’en arrivant ici, Amy était sur ce dossier, peut-être l’est-elle encore ? Peut-être même voudra-t-elle de l’aide ? En tout cas t’’es partant si elle l’est.
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Amy Pond
▿ Ton univers : Doctor Who.
▿ Date de naissance : 01/07/1989
▿ Age : 35
▿ Métier : Journaliste et auteure de livres pour enfants.
▿ Quartier : Raccoon Square, dans une maison avec son mari et sa fille.
Il était évident qu'Amy se sentait déjà beaucoup mieux qu'à l'instant où elle avait dû descendre de sa voiture pour entrer dans le bâtiment. Revoir Edmund avait quelque chose de rassurant et lui rappelait que cet endroit ne lui était pas inconnu. Finalement, peut-être qu'avec juste un peu de temps, la jeune mère se ferait à cette vie à nouveau et l'apprécierait. Après tout, comment ne pas apprécier cet endroit ? Tout n'était pas parfait, mais il y avait cette impression d'être une grande famille qui était rassurante et qui faisait beaucoup de bien au moral. « Tu me traites de vieille ? Et tu sous-entends que, parce que je suis mère, je suis moins amusante qu'avant ? Je vais te montrer si je ne sais plus m'amuser, attends-toi au pire ! » Amy Pond qui ne savait plus s'amuser, et puis quoi encore ? D'accord, elle avait cette petite vie de famille tranquille dont elle n'avait jamais vraiment rêvé : un mari, un enfant, une petite maison, un boulot stable... Mais ça ne faisait pas d'elle une femme tranquille. Non, elle avait été la compagne du Docteur. Un Docteur qui était de retour dans sa vie et avec qui elle comptait bien repartir à l'aventure, même si cela devait se limiter aux frontières de cette ville. Alors, elle ne parlait peut-être pas de s'amuser comme lors d'une fête, mais c'était sa façon à elle de le faire. « Tu me prépareras une fête, même si je suis déjà de retour, ce n'est rien. » Avait-elle ajouté, en souriant. « Bon, elle n'aura plus rien d'une surprise, mais j'te promets que je ferai semblant de l'être. » S'amusait la jeune femme. Et elle poursuivait dans ses bêtises en précisant comme le bureau était perdu quand elle n'était pas là. A la réflexion d'Edmund, Amy n'avait pu que confirmer d'un signe de tête en haussant les épaules. Elle aurait aimé qu'il ne s'agisse que d'une énième plaisanterie, mais ce n'était que la stricte vérité.
Alors qu'Amy s'installait, elle se permettait une petite réflexion qui n'avait rien de méchant - mais qui pouvait être perçu comme une petite pique pas très agréable - alors qu'il prenait des nouvelles de sa famille. Sa gêne évidente mettait presque mal à l'aise Amy parce que ce n'était pas du tout son intention. Comme bien souvent, elle parlait simplement pour plaisanter et certainement pas pour faire le moindre reproche, mais ce n'était pas toujours reçu de la bonne façon. « Eh, je plaisantais. » Avec son humour pas toujours drôle et qui mettait mal à l'aise parfois, mais son humour quand même. « Je ne voulais pas te mettre mal à l'aise, je suis désolée. » Ce n'était pas le moment de se mettre son collègue à dos. Alors, pour changer de sujet, la jeune femme lui avait retourné la question, s'intéressant à ce qu'il était devenu depuis son arrivée ici. Il avait eu une progression assez fulgurante et elle était impressionnée, elle devait l'avouer. « J'ai bien fait de revenir. Encore un peu et tu me remplaçais totalement. » Souriait-elle, fière de voir son évolution et sans la moindre crainte, en réalité, qu'il ne prenne sa place. Il y avait bien assez de place pour tout le monde. « Faut dire que tu as la meilleure des professeurs aussi, ça aide. » Ajoutait-elle, avant de rire et de reprendre : « Tu t'en sors drôlement bien. J'suis assez fier de toi, pour te dire la vérité. Et tu as toutes les raisons d'être fier de toi. » Amy ne connaissait pas vraiment son histoire personnelle, mais elle savait qu'il n'avait pas vécu que des trucs cools, alors elle était heureuse de le voir s'en sortir dans son boulot, au moins, et elle souhaitait que tout aille pour le mieux ailleurs.
« Je te remercie de ne pas me voler mon travail. » Elle souriait toujours, mais son cerveau était déjà en route, à réfléchir à ce qu'Edmund lui disait. Elle était désormais pleinement de retour, déjà plongée en pleine discussion pour le travail. « Vous n'avez rien appris de nouveau concernant cet endroit ? » Souffla-t-elle, avant de reprendre : « Pas de nouveautés mystérieuses ? Pas d'explication sortie de nulle part, gardée secrète pour l'instant ? Pas de grand danger en approche ? » Peut-être était-il sur des dossiers qui permettraient à Amy de découvrir de nouvelles choses sur son sujet de prédilection ? « J'ai retrouvé un ami dernièrement, quelqu'un qui s'y connait plutôt bien en mystère à résoudre et qui cherche à comprendre ce qui se passe ici, comme beaucoup... Je pense qu'il pourra nous apporter son aide. » évoquait-elle pour le tenir au courant de ses projets. « Puis, je pense qu'on pourrait mettre en commun nos recherches tous les deux, je pense que le tout doit être pris dans son ensemble. On devrait commencer à traiter tous les sujets de cette ville comme un seul et ne plus compartimenter, on trouvera peut-être des points communs, des choses intéressantes, des choses qu'on avait ignorées jusqu'à présent. Qu'en penses-tu ? Un peu comme si on reprenait tout depuis le début pour faire le point ? » S'il était d'accord, c'était un travail long et fastidieux qui les attendait, mais un travail nécessaire, sans doute.
Tu observes celle qui t’a accueilli et littéralement appris les bases du métier et tu ne te caches pas de lever les yeux en l’air à sa remarque. Tu n’as pas dit ce qu’elle vient de dire, au contraire, tu penses, de ton point de vue, qu’elle sait toujours s’amuser et profiter de la vie, même si elle n’a plus trop eu l’occasion avec son enfant et sa vie monotone à la maison : mais ce qui est bien quand on retourne au boulot, ou du moins en présentiel, c’est que tout peut arriver et la revoir ça te fait du bien au moral et t’as l’impression que la grande famille qu’est le Bugle, revit petit à petit, déjà tu te sens moins seul et c’est clair que t’as hâte de la voir reprendre ses marques et t’en faire voir de toutes les couleurs, un peu comme dans le passé. « Je suis prêt, ça fait des mois que je t’attends, non mais ! » Tu ris légèrement tandis qu’elle te propose de faire tout de même une fête, qu’elle fera semblant d’être surprise et tu secoues la tête, arquant un sourcil à sa réponse. « Non, non, ça ne marche pas comme ça Madame Pond, vous aurez peut-être une surprise ou peut-être pas, seul le temps nous le diras… » Que tu finis par avouer, lui lançant un clin d’œil pour semer le doute sur la réponse finale.
Elle a ce caractère qui des fois te met mal à l’aise. Rien de méchant mais assez pour que tu sois gêné et que tu te sentes obligé de répliquer, un peu comme pour te défendre, chose que tu as toujours eu l’impression de faire : défendre ton intégrité et ton honneur mais tu vois que ta gêne et bien ça la gêne, ironique au final et tu secoues la tête à l’entente de son excuse. « Ne t’excuse pas, ça fait du bien de se faire secouer de temps en temps, ma psychologue t’apprécierait, d’après elle faut que j’aille un peu plus vers les autres, que je m’ouvre, tout ça tout ça tu vois… » Tu esquisses un sourire. C’est la première fois que tu parles d’Elizabeth en personne, à quelqu’un d’autre qu’elle-même. T’en as vite fait parler avec ton frangin mais c’est tout. Heureusement la rouquine change de sujet et tu ne peux que rire à sa remarque. « J’avoue que ne plus avoir tout l’espace pour moi seul va être dur… » Tu plaisantes, évidemment, tant que ton bureau reste tu t’y feras mais c’est vrai qu’en une année tu as pris tes aises mais t’aimes bien comme ta professeure, comme elle le dit si bien, te parle, est avec toi, ça t’avait manqué. « C’est clair, j’ai eu une super mentor et merci ? Je suppose… » Que tu réponds, rougissant presque au compliment de ta collègue. La minute d’avant tu rougissais d’honte de ne pas avoir pris de ses nouvelles, maintenant tu rougis mais car elle te complimente, faut savoir Ed, remues-toi.
Et le sujet qui vous intéresse le plus est enfin mis sur le tapis. C’est le moment de vérité, pourquoi êtes-vous arrivés ici ? Comment ? Dans quel but ? Trop de questions, peu de réponses et à tes yeux rares sont les éléments qui te permettraient d’en savoir plus. Alors tu écoutes la journaliste, croisant tes bras contre ton torse tandis que tu l’observes attentivement. De nouveautés mystérieuses ? Pas à ta connaissance, mais tu te permets d’ajouter. « Y a des endroits qui ont surgis comme ça, sans prévenir. Là d’où je viens, on avait un château ma famille et moi, Cair Paravel, et il est apparu comme ça, cet été, sans prévenir, à l’identique de mes souvenirs, mais je ne saurais t’en dire plus… » C’est vraiment étrange tout ce qui se trame dans cette ville, puis faut dire qu’au tout début t’étais pas du tout dans le mood de la découverte, enfin si mais pas des bonnes découvertes et finalement t’as perdu deux années à ne rien faire, pathétique mais te voilà en mode renouveau et c’est l’occasion rêvé de reprendre tout à zéro comme le proposes la rouquine. « Donc tu me dis que tu aurais un ami capable de nous expliquer certaines choses, c’est ça ? Tu saurais me dire le nom de cette personne ou veut-elle rester anonyme ? » demandes-tu, ta curiosité piqué tandis que tu finis par hocher la tête, sortant d’un tiroir les quelques informations que tu as récupéré par-ci, par-là, pas énorme le dossier mais déjà quelques points de départ si on peut dire. « Faisons le point ensembles, autant repartir sur de bonnes bases et s’en tenir à une preuve par une preuve, qu’en penses-tu, partenaire ? » Tu esquisses un sourire en croisant son regard. PevensiePond en action.
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Amy Pond
▿ Ton univers : Doctor Who.
▿ Date de naissance : 01/07/1989
▿ Age : 35
▿ Métier : Journaliste et auteure de livres pour enfants.
▿ Quartier : Raccoon Square, dans une maison avec son mari et sa fille.
Amy avait envisagé cette journée de bien des façons. Elle n'avait, cependant, pas imaginé à quel point elle pourrait retrouver rapidement ses marques avec Edmund. Elle se sentait à sa place et, elle devait bien l'avouer, ça lui faisait un bien fou de ne pas simplement avoir ses problèmes personnels et ses peurs en tête. La jeune femme réussissait à plaisanter, à s'amuser et à discuter comme s'il ne s'était pas passé une éternité depuis qu'elle avait quitté le bureau. A sa remarque, elle s'était imaginée qu'il ne la voyait plus que comme une mère et une épouse, avec une vie bien tranquille et rangée - tout ce qu'elle détestait, en d'autres termes. Amy avait ce type de vie, un peu malgré elle, mais elle savait s'amuser. Il ne lui manquait que les occasions pour le montrer. Et il était prêt à voir ça, d'après ses dires. Il le verrait bien assez tôt ! D'autant qu'elle réclamait désormais sa petite fête surprise - qui n'en serait plus une, d'ailleurs. En réponse à sa réponse et son clin d'oeil, Amy lui avait lancé le regard le plus noir dont elle était capable - pour plaisanter. « Tu sais que j'peux faire la tête pendant des mois si je n'ai pas ce que je veux ? » A croire que les gens oubliaient bien trop vite les côtés les plus agréables - ou pas - du caractère d'Amy. Elle aimait obtenir ce qu'elle voulait, c'était une certitude, et elle était têtue au point d'insister pendant des semaines, mais pas dans ces circonstances, évidemment.
Amy était du genre à faire ce genre de plaisanteries qui ne passait pas avec tout le monde, ou pas de la bonne façon, en tout cas. Elle disait ce qui lui passait par la tête, sans toujours se soucier des conséquences. Pourtant, en voyant la gêne qu'affichait Edmund, elle se sentait gênée. Son but n'était sûrement pas de le mettre mal à l'aise alors qu'il l'accueillait merveilleusement bien. « Toi, je vais te traîner de force avec moi, tu finiras par prendre l'habitude d'aller vers les autres et de t'ouvrir. Je vais te faire travailler sur ce point, tu vas voir. » Plaisantait Amy lorsqu'il lui confessait que sa psychologue aimerait le voir davantage se tourner vers les autres - bien que ce n'était en rien une obligation, d'aller vers les autres.
« Pardon ? » Rétorquait la rousse en haussant un sourcil à sa petite plaisanterie. « Promis, je vais essayer de ne pas te rendre invisible derrière mon immense talent ! » Elle plaisantait et, d'ailleurs, elle ne pouvait s'empêcher de rire après avoir pris un petit air supérieur. Puis vinrent des remerciements sincères, gêné, comme le prouvait le rouge qu'il avait aux joues. « Ne me remercie pas. Tu ne sais pas quelle vie compliquée t'attend désormais que je suis de retour. J'ai fait la gentille professeure, maintenant, tu vas souffrir. » Amy avait réellement un sale caractère et Edmund aurait, sans le moindre doute, droit à des réflexions de sa part ou son côté têtu l'agacerait, mais elle pensait que, malgré tout, ils continueraient de s'entendre comme au début, bien qu'ils étaient complètement différents.
Il était temps de passer aux choses sérieuses désormais : le travail. Cette ville regorgeait de mystères en tout genre alors il y avait toujours de quoi faire. D'autant que certaines questions restaient sans réponse, malgré toutes leurs recherches. Parmi les nouveautés, Edmund lui annonçait que des endroits étaient apparus mystérieusement en ville. Amy en avait entendu parler, en effet. Edmund lui avait appris qu'il était lui-même concerné par cet événement puisque le château de sa famille était apparu. « Un château ? » Reprit-elle étonnée, avant d'essayer de contrôler sa surprise parce qu'elle n'imaginait pas Edmund avoir ce genre de vie, mais ça ne la regardait pas. « Une chose de plus à ajouter sur la longue liste des mystères non résolus sur lesquels nous devons travailler, alors. » Et il n'y aurait sans doute aucun résultat, ou presque, comme toujours.
Edmund s'intéressait alors à l'ami que la rousse avait évoqué. « Ce n'est pas vraiment son genre de rester anonyme, mais il aime bien travailler de son côté, parfois. Il s'appelle le Docteur. » Commençait-elle, expliquant alors que son ami en question aimait travailler seul parfois - même s'il avait toujours besoin d'un compagnon. « C'est un habitué de mystères en tout genre. Il nous aidera à fouiner un peu partout et pourra nous apporter son aide et ses hypothèses. » Même si, jusqu'à présent, il n'avait rien trouvé, lui non plus. A plusieurs cerveaux, ils avaient davantage de chances, n'est-ce pas ?
Bref, il était temps, déjà, de voir ce dossier qu'Edmund possédait à propos des mystères de la ville. « Je pense que c'est la meilleure chose à faire. » Amy avait poussé un soupir pour se donner du courage, laissant à Edmund le soin de sortir ce qui était utile dans son dossier. « On commence par le commencement, notre arrivée en ville. » Parce que c'était là le plus gros mystère de cet endroit. Amy avait été touchée par un Ange Pleureur qui aurait dû la conduire dans le passé, sans possibilité de revoir un jour son Docteur. Elle n'était pas dans le passé et le Docteur était de retour dans sa vie, sans que le monde n'ait été détruit par un paradoxe temporel. Puis, ils semblaient tous être arrivés là mystérieusement, donc les Anges n'étaient plus envisageables comme explications. Il fallait trouver autre chose. « Nous sommes tous arrivés le premier janvier 2019 et on ne trouve aucune information concernant cette ville avant cette date. Quoi d'autres ? » Demanda-t-elle après avoir cité les premières évidences. C'était parti, ils étaient de retour.
Amy est le genre de femme qui n’a pas sa langue dans sa poche et étrangement elle te fait souvent penser à une version féminine de toi. Mais une version mieux terminée, moins sarcastique (bien que ses piques générales ne restent pas sans conséquences quand tu y penses mais de ton côté tu t’y es fait) et c’est assez bizarre des fois car tu as l’impression qu’elle a déteint sur toi ou alors c’est l’inverse ? Quand elle réplique que le fait de ne pas obtenir ce qu’elle veut risquer de la faire bouder pendant des mois, tu arques un sourcil avant de rouler des yeux. « J’ai l’impression d’être confronté à ma petite sœur Lucy… C’est mignon. » Que t’avoues d’un rire alors que tu considères de l’inviter avec l’équipe pour fêter comme il se doit vos retrouvailles mais surtout son retour sur le terrain, de quoi passer encore du bon temps tous ensembles. Et comme tu le penses souvent, la rouquine à cette manie de te faire passer du coq à l’âne en mode taquineries qui mettent souvent mal à l’aise la personne face à elle : toi, en l’occurrence pour aujourd’hui. « Tu peux toujours essayer… Il m’arrive de me forcer à sortir dans les bars et autres endroits bombés mais je ne pense pas que ça fonctionne autant que je le souhaiterais… » Dès qu’il va y avoir du brouhaha, une bagarre ou des gens un peu trop virulents ça va t’énerver et tu vas te tirer, ballant ton verre si tu en as un ou repartant simplement chez ton frangin pour te changer les idées dans ta chambre.
« Je t’en serais très reconnaissant alors, je pourrais même t’octroyer quelques faveurs par-ci, par-là dans ce cas… » Que tu répliques quand elle te promet de ne pas te cacher derrière son immense talent. Tu ris et ça te fait du bien. Cela détend l’atmosphère que tu n’aimais pas trop, celle juste avant où vous parliez de toi et ta manie de ne pas te bouger en allant vers les autres. Et quand tu la remercies, sans trop savoir comment réagir, tes joues rouges le prouvant très bien, tu hoches la tête en finissant par la saluer style salut militaire. « A vos ordres, cheffe ! Si souffrir permet d’exceller encore plus, soit ! » Tu romps ton salut en riant légèrement, elle comprend que tu plaisantes mais tu préfères quand vous êtes comme ça l’un envers l’autre, ça te permet d’être plus détendu, souriant, limite une version améliorée de toi-même quoi.
Les affaires reprennent doucement et quand elle te demande si tu as remarqué quelques nouveautés, tu penses immédiatement à tous ces bâtiments qui pop de dieu-sait-où, dont Cair Paravel, le château où ta fratrie et toi-même aviez régnés durant plusieurs années avant de revenir dans le « futur/passé » à l’âge d’adolescents, de mourir et de débarquer ici, sans savoir comment, ni pourquoi. « Et oui très chère. Pardonnez-moi mais je devrais exiger que vous m’appeliez Roi Edmund le Juste, rien que cet affront mériterait que je ne vous adresse plus la parole… » réponds-tu d’un air condescendant, finissant par rire en secouant la tête. « Je plaisante. C’est l’ancien Edmund ça, le nouveau est plus moderne, ouvert, moins con. » Dire qu’à l’époque tu ne te qualifiais pas ainsi et aujourd’hui c’était tout autre… « En tout cas j’ai vu pas mal d’endroits comme ce château, peut-être aller en parler aux concernés pourrait nous aider à éclaircir la situation ? » Après tout qui ne tentes rien, n’a rien, c’est pas ça que dit le proverbe ?
Lorsqu’elle t’avoue l’identité de son ami, tu secoues la tête en plissant les lèvres, comme déçu ? Tu ne sais pas mais si lui n’a rien trouvé, tu te demandes comment parvenir à déceler une once de pourquoi, comment tout le monde est arrivé ici. « Son nom ne me dit rien mais à trois on sera plus forts ? En tout cas on couvrira plus de terrain, c’est sûr ! » Et tandis que tu pars vers ton bureau, récupérant ton dossier, tu viens l’amener à ton mentor en l’écoutant t’énumérer les faits et tu ne fais que valider d’un hochement de tête. « On peut aussi dire que certaines personnes sont arrivées seules et d’autres accompagnées de leur proche. J’ai aussi remarqué, via un ami, que beaucoup de gens avaient réussis à emporter un souvenir de chez eux mais que des choses importantes comme des dons, pouvoirs ou même reliques en tous genres n’étaient pas présentes… » Tu viens prendre ton menton entre tes doigts, réfléchissant à ce que tu pourrais ajouter de plus quand soudain. « Pareil, beaucoup de personnes se sont vus récupérer leurs dons, capacités ou pouvoirs, peu importe le nom, mais c’est étrange. Du jour au lendemain notre Spider-Man se retrouve à pouvoir éviter tout danger grâce à son sens d’araignée alors qu’auparavant il ne pouvait pas, c’est fou non ? »
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De retour ▿ Edmund
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