▿ Ton univers : The Mummy (Dark Universe).
▿ Date de naissance : 06/03/1988
▿ Age : 36
▿ Métier : Égyptologue et cheffe du département des antiquités égyptiennes au muséum d'histoire naturelle.
▿ Quartier : Baker Street Avenue.
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▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Absorption vitale
▿ Géokinésie
▿ Pseudo : Kali.
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Lun 18 Nov - 14:16 |
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C'était étrange, cette sensation qu'elle ressentait. C'était.. étrange, ce présentement qu'elle avait. Comme si, tout autour d'elle, comme si, son être tout entier l'a poussait, l'a forçait à ouvrir cette porte et à en franchir le seuil. Et si rares étaient les fois où l'instinct d'Ahmanet l'avait trompée, sa main resta néanmoins en suspens au dessus de cette poignée. Car le doute demeurait tout de même, la méfiance et l'appréhension tournoyaient dans ses pensées en dépit de tout ce qu'elle avait déjà vécue, tout ce qu'elle avait déjà traversé. L'inconnu. Le manque de savoir. De pouvoir. Capacités arrachées à son corps et son âme alors qu'elle avait ressuscitée, sous des traits humains qu'elle avait jadis déjà arborés. C'était d'ailleurs la raison de sa présence ici, en ces lieux mystiques et gorgés de magie. Car, malgré son manque de dons, Ahmanet pouvait la ressentir, la sentir au plus profond d'elle même, cette magie. C'était comme un écho resonnant, comme si cela l'appelait, l'inciter à venir, à entrer... Le Livres des Morts en était probablement la cause. Et c'était pour lui qu'elle était venue. Pour lui, et pour rien d'autre en dépit de ce qu'elle avait dû justifier auprès des personnes travaillant dans cette université. Car une bibliothèque regorgeant d'autant de manuscrits anciens et méconnus ne pouvait être accessible à n'importe qui. Le musée d'histoire naturelle lui permettait ce genre de passe-droits. Lui permettait certains laissez-passer qu'en d'autres circonstances elle n'aurait pas pu faire jouer, quand bien même sa force de persuasion fût-elle grande. Naturellement, ses desseins étaient bien différents de ce qu'elle avait annoncé mais, dans les formes, sa façon de procéder demeurait la même. Il suffisait simplement d'accéder au livre, d'en tourner quelques pages, d'observer, et de lire. Les vieilles incantations qui y dormaient depuis de nombreuses lunes ne lui étaient évidement pas inconnues et elle y avait même d'ailleurs apposés certains écrits. Des écrits cachés, dissimulés derrière une multitude de symboles, de hiéroglyphes pour ne pas laisser les plus curieux s'emparer de tout ce qu'ils pouvaient renfermer. Car, évidemment, si Ahmanet était ici, ce n'était pas en vain, ce n'était pas seulement pour lire quelques vieilles incantations obsolètes. Non. Elle voulait récupérer quelque chose, quelque chose de très important, quelque chose qu'avant sa seconde momification, elle avait enfermé entre les pages poussiéreuses du manuscrit. Une partie de son pouvoir. Ses dons de résurrection, sa capacité à faire revenir les morts... La Nécromancie. A mesure que les semaines s'écoulaient, Ahmanet recouvrait un peu plus de sa force d'autrefois. Elle pouvait aisément le sentir, tout comme désormais, elle pouvait le démontrer. Mais elle savait que ce don-ci, ne pourrait lui être rendu si facilement, qu'il ne pouvait, à l'instar des autres, revenir du jour au lendemain. Car, la puissance enfermée et contenue dans un artefact, seul ce même artefact pourrait la rendre.
Une voix approche, un pas lourd et décidé retentit dans le couloir où elle se trouve. Il n'y a plus de questions à se poser désormais. Soit, Ahmanet décidait de suivre son instinct et de pénétrer à l'intérieur de cette pièce, soit, au contraire, elle en prenait l'exact opposé. Mais s'enfuir n'était pas une option, cela ne l'avait jamais été. Aussi, elle abaissa la poignée et se faufila derrière l'immense porte en bois qu'elle venait de pousser, se plaquant un moment derrière le temps que les bruits ne s'éloignent jusqu'à l'autre bout du couloir. Elle n'avait pas peur, non, mais griller le peu de couverture dont elle disposait ici l'empêcherait assurément de se retrouver en présence de son précieux livre. La discrétion était donc de mise et, si elle pouvait passer inaperçue partout où elle irait alors, Ahmanet le ferait. Au moins le temps de récupérer ce pourquoi elle était venue. Sa déception fut assez grande lorsqu'elle remarqua ne pas avoir atterrit dans une bibliothèque contrairement à ce qu'elle aurait pu s'imaginer. A la place de rangées de livres, il n'y avait que le vide. Une salle, immense et vide de meubles, vide d'âmes. Rien. Rien d'autre que cet écho singulier qui semblait toujours vouloir l'appeler. Tel la caresse du soleil dans des cheveux détachés, tel le souffle du vent chaud contre une joue hâlée... Ahmanet n'entendait pas de voix, elle n'entendait pas son nom.. c'était plus.. profond, plus viscérale. Une force invisible qui semblait l'attirer comme un aimant. Alors, elle se laissa porter, se laissa prendre au jeu de cette curiosité qui semblait vouloir la contrôler. Après tout, peut-être que le livre était bel et bien ici, mais dissimulé derrière quelques mystifications et déguisement habiles.
Le point névralgique de l'appel semblait provenir d'une des alcôves de la pièce, alcôves qui d'ailleurs étaient les seuls endroits où un semblant de décorations et de bibelots se trouvait. A pas minutieusement calculés, Ahmanet s'approcha du coin en question, observant la moindre bizarreries, le moindre signe d'une quelconque tromperie. Mais, la pièce ne semblait pas piéger, elle ne semblait pas même protéger... A moins que le pouvoir émanant déjà d'elle suffisait à rendre caduc ce qui aurait potentiellement dû l'arrêter.. Cependant, elle ne s'interrogea que très brièvement à ce sujet car, déjà, ses pas s'étaient suffisamment rapprochés de l'alcôve pour lui permettre de contempler l'objet qui semblait à ce point l'attirer. Une sorte de calice, de coupe datant probablement des Croisades ou tout du moins, d'une époque semblable. D'autant plus perplexe et curieuse, elle vint à tendre sa main en direction du gobelet alors que la porte en bois derrière elle s'ouvrit brusquement. Son cœur manqua un battement et sa main resta de nouveau en suspens. D'où elle se trouvait, pas de retraite possible et, quand bien elle aurait été suffisamment rapide pour se cacher, il n'y avait rien d'assez imposant pour dissimuler ne serait-ce que la moitié de son corps.. Ahmanet se tourna légèrement, alors, parvint aisément à lire la surprise dans les yeux de l'imprévu. Visiblement, elle était tout sauf là où on l'attendait..
~~ Madkhal (portails)
death is but the doorway to new life we live today, we shall live again in many forms shall we returns
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