(Satoru&Mia) une simple course poursuite ?

Cet endroit était similaire à Tokyo, mais étrangement les fléaux se faisait rare. A croire que les sentiments négatifs des gens étaient morts ici. C'est un bon point, mais pour Satoru, c'est d'un ennui. Toute sa vie, il avait lutté contre ces monstres, les exorcisant pour protéger les humains. Le but des gens comme lui, s'était naturellement de tous les éliminer, mais dans le fond, tout le monde savait qu'il y en aurait toujours, puisse qu'ils naissent des plus mauvais sentiments de l'humain. Alors, il n'avait pas tellement eu le temps de s'imaginer un monde en paix et sans eux, ou il serait presque inutile. Gojô était un homme si puissant, l'égal d'un dieu dans le domaine de l'exorcisme, ayant hérité de deux puissantes techniques héréditaires de son clan, du jamais vu depuis bien longtemps. Mais voilà que la fête était terminée, plus rien à éliminer, juste un petit fléau par-ci, par-là, sans grande importance et sans menace pour les autres. Heureusement, il avait ouvert cette boutique pour passer le temps, mais le combat lui manquait, c'était certain.

Au comptoir de la boutique, il soupira un instant, alors qu'il était affalé et montrait clairement son ennui. Yuji lui demanda si ça allait et il fit un signe de main pour dire que oui. Megumi ronchonna quelque chose d'inaudible, il devait surement se plaindre parce qu'il ne faisait rien et qu'eux faisaient tout le boulot. Ouais, il avait raison, c'était pas productif de rester à rien faire. Satoru se redressa et fit le tour en volant un petit sachet de bonbon. "Où allez-vous M'sieur Gojô ?" demanda Yuji en le regardant partir vers la porte. "A la chasse aux fléaux, doit bien y en avoir un petit qui traine dans le coin !" "Et nous on..." La porte se referma devant l'homme aux cheveux blanc. Inutile de discuter avec ses élèves, ils vont garder la boutique.

Tout en piochant dans son sachet de bonbons, il marchait dans la rue sans grand but. C'est là qu'il vit toute la scène. Non, ce n'était pas un fléau, mais un homme qui bouscula un jeune femme d'une quarantaine d'années pour s'emparer de son sac à main et s'enfuir. La pauvre demoiselle en détresse avait émit un cri bien trop aigu pour que ses oreilles apprécient et ceci alerta tout le monde. La plupart des gens restèrent pantois devant une telle scène. Quoi ? Personne ne va bouger le petit doigt ? Dommage qu'il ne puisse pas lancer un sort d'Infini, il pourrait l'arrêter en un clin d’œil. Abandonnant son sachet de friandise sur la tête d'un vieux papy, oui... le respect des personnes âgées ne lui ait pas totalement connu, mais il n'a rien fait de mal et il pourra apprécier les délices sucrés qui se trouvent à l'intérieur. Plus il se rapprochait, plus il remarqua la présence d'une autre personne, une femme qui courrait après le délinquant. Voilà qui était rassurant, quelqu'un qui ose faire quelque chose ! Vu leur direction opposé, le bandit fut obligé de couper tout droit dans une rue qui se trouvait être sans issue, une aubaine pour nos deux justiciers. Piégé, il s'était retourné vers eux, perdu, ne sachant pas quoi faire. Un sourire sur le visage, Sato regardait le type aux travers de ses lunettes de soleil totalement noire. "On dirait que tu as fait fausse route... C'est pas très sympa de voler le sac des filles !" Son sourire était toujours présent, un peu d'action, c'est ce dont il avait besoin. "J'en ai connu des plus coriaces que toi... Un coup et tu devrais être K.O !" s'amuse t-il à dire sans pour autant attaquer, histoire de faire durer le plaisir plus longtemps.

La course poursuite prit fin bien vite. Une impasse et le voleur ne pouvait plus que faire marche arrière pour fuir, hélas pour lui, deux personnes étaient là pour le stopper. On dirait bien qu'il était littéralement dos au mur dans cette situation Satoru n'avait pas l'intention de le laisser s'échapper. Ce type avait fait une erreur en volant le sac de cette femme et il devait en payer le prix, c'est tout. Bien sûr, pas de mise à mort ou tout ça. Il ne fait pas de mal aux humains, du moins en théorie. Son boulot, ça a toujours été de s'occuper des fléaux, ou possiblement des maîtres des fléaux, des humains préférant s'allier à eux, comme son ancien ami. Ici, il n'était pas question de ces créatures, mais d'un simple crime que la police pourrait régler elle-même. Lui, ne faisait pas parti des forces de l'ordre et il n'en avait pas l'intention. L'autorité et tout ce qu'il tourne autour, ça l'agace. Il suffit de voir comment il s'adresse à son vieux mentor... sans le moindre respect, mais il peut le faire, car il n'est pas n'importe qui. Dans ce monde, il n'est pas sûr que ça passe aussi bien de parler de la sorte à un policier, mais il devrait tester un jour.

La fille s'approcha de pseudo voleur et le bloqua contre le mur. Voilà qui était amusant, il ne l'imaginait pas aussi entreprenante. Satoru, s'empressa de prendre son téléphone, de se mettre en visio et d'appeler Yuji et les autres. "Hey, regardez ce que vous ratez !" confit-il en filmant la scène histoire de leur montrer. "Vous n'êtes vraiment jamais là quand il le faut ! A croire que vous ne m'écoutez pas, ce n'est pas comme ça que vous allez progresser !" Etait-il vraiment en train de les "gronder"... "Mais... Monsieur Gojô, c'est vous qui nous avez dit de rester garder la boutique !!!!!" pesta Nobara à travers le téléphone, il put entendre Yuji dire le même genre de chose, quant à Megumi, il était en train de pester silencieusement mais n'en pensait pas moins que les autres. "Oups... C'est vrai !" Se souvient-il faussement. "Bon ben... A+" Voilà qu'il termina l'appel pour ranger son téléphone dans sa poche. Gojô s'approcha de la fille et du voleur et retira des mains le sac du malfrat. "Je crois que sa propriétaire en a besoin !" Un petit sourire derrière ses lunettes noires et il recule. "Je ne sais pas ce que vous comptez faire de lui, mais une bonne raclée devrait lui servir de correction." Une simple suggestion, mais elle était libre de faire ce qu'elle voulait.

Oui, il peut paraitre drôlement gonflé de faire une conversation vidéo avec ses élèves restaient travaillé. Mais Satoru est comme ça, il ne prend rien réellement au sérieux. C'est peut-être à cause du fait que tout est assez facile pour lui, alors il n'a pas besoin de faire des efforts et montrer aux autres une attitude mature. Après tout, lors de sa rencontre avec Yuji qui était alors possédé par Sukuna, il n'avait pas hésité à prendre un tas de selfie "souvenirs". C'était à la fois immature, mais aussi une moquerie envers le fléau. C'est le genre de chose qu'on peut se permettre quand on se nomme Satoru Gojô et qu'on est clairement le plus fort de tous. Ceci peut vous paraitre pompeux de sa part, mais c'est la vérité la plus simple et tout le monde le sait. Sato est le plus fort c'est une évidence et ça lui permet tout un tas de choses. Bien entendu, cette femme ne le connait pas, alors comment pourrait elle comprendre son attitude qui serait semblable à celle d'un gosse ? Sa question pour savoir si elle le dérangeait glissa comme lui si s'était de l'eau, il l'ignora simplement en rangeant son portable dans sa poche en gardant le sourire. A quoi bon se justifier, il n'en a pas besoin.

Maintenant que le voleur était arrêté et qu'ils venaient de récupérer le sac, il faudrait savoir quoi faire de ce type. L'idée la plus logique serait de le ramener à la police et de les laisser gérer cette histoire. C'est leur boulot et ils pourront noter ça dans son casier et peut-être qu'à l'avenir il se tiendra à carreau. Mais franchement, Satoru appeler la police pour ça... C'est un exorciste et il n'a jamais eu besoin des forces de l'ordre pour combattre des fléaux qui sont des êtres clairement mortels pour tout le monde. Alors un malfrat... il a nullement l'envie de demander l'envie à qui que ce soit d'autre. Le jeune homme serait plus du genre à donner une bonne correction à ce type, histoire de lui faire comprendre que c'était mal ce qu'il avait fait. Un petit tour dans l'extension de son territoire aurait de quoi rafraichir les idées à cet idiot, mais ceci serait dépenser trop d'énergie pour quelqu'un qui n'en vaut finalement pas la peine. La demoiselle lui demandait s'il avait une idée et il hocha négativement la tête. Souvent, il a l'habitude de laisser faire les autres. De là où il vient, il sait qu'il dégoute souvent les gens autour de lui, car tout ce qu'il entreprend, il le réussit. Alors à la longue, il a décidé de ne plus rien faire et de laisser les autres s'en occuper, comme ça, plus de déception pour son entourage et ça lui va bien comme ça. "C'est vous qui le tenez, laissez parler votre imagination !" propose t-il à la demoiselle. En plus de ça, il était curieux de voir ce qu'elle pourrait lui faire. Est-ce qu'elle va se montrer clémente, ou vraiment lui faire du mal. L'un où l'autre, il ne bougera pas. A présent, il est le porteur et le protecteur de ce sac volé et simple spectateur, un rôle qui lui scie plutôt bien. De la castagne, c'est ce qu'il voulait voir dans le fond, un bon coup de poing sur le coin du nez, ou un bon coup de genou là où ça fait mal à un homme, ceci serait surement une bonne leçon. Mais c'est son choix...  

Ce type ne risquait plus d'aller bien loin à présent. Coincé contre le mur, il était acculé complément entre les main de la demoiselle qui se voulait être une sacrée dure à cuir. Satoru restait un peu plus loin derrière à observer la scène. Ne pas se salir les mains ne l'a jamais dérangé tout comme il ne s'attribut pas les honneurs des autres. À quoi bon ? C'est déjà le plus fort il n'a rien à prouver et il a surtout toute confiance en ses capacités. Après tout c'est contre lui qu'une barrière a été dressé pour l'empêcher d'intervenir. Ce fut un acte fourbe et calculé de la part des fléaux. Au final, il avait réussi à briser la fameuse barrière et avait réglé en quelques secondes le cas des fléaux encore présent. Dire qu'aucun autre exorciste n'arrive à sa cheville, c'est bien triste, mais ça lui va comme ça.

Gojô ne voulait pas prendre de décision c'est la russe qui m'avait attrapé à elle de décider. Ceci lui semblait juste et il n'avait de toute manière pas spécialement envie de chercher une idée. Au final, elle le relâcha, ceci était un poil décevant. C'est qu'il aurait aimé la voir mettre une raclée à cet idiot, mais ça sera pour une prochaine fois... Peut être. Alors que le malfrat hésita, il se bougea pour partir. Quand il passa à côté de Sato, il ne pu s'empêcher de décaler son pied droit pour faire un Croche pas au voleur. Le type s’éclata au sol telle une crêpe en prononçant un petit aïe douleur eux quand son nez embrassa généreusement le sol. L'homme aux lunettes noire le regarda et fit un petit "oups" innocent avant qu'il ne se lève pour vraiment fuir cette fois. Le type disparu et il ne doute pas qu'il ne risque pas de le revoir dans le coin. Son attention se porta donc vers la demoiselle. "Finalement, vous le laissez partir comme ça ? Quelle âme charitable !" remarque t-il un brin amusé.

Le jeune asiatique montra le sac à main qu'il tenait toujours. "Est-ce qu'on va retrouver sa propriétaire ?" demande t-il. Depuis qu'ils ont suivi ce type, ils se sont éloignés et peut-être que la victime n'était plus là où qu'elle était partie chercher la police. Dans le pire des cas, ils peuvent toujours ramener le sac au commissariat et laisser les autorités compétentes s'occuper du reste. "A moins qu'on ne trouve un policier pour lui confier cette mission," suggère t'il.

La demoiselle n'avait peut-être pas tort en disant que ce type avait surement eu assez peur pour lui passer l'envie de recommencer. C'est vrai qu'il s'était fait courser et qu'elle s'était montrée déterminée. dommage que ce type n'ait pas pissé dans sa culotte, ça aurait prouvé qu'il avait vraiment eut peur, mais qu'importe, il ne recommencera pas de si tôt. "Espérons que ce soit suffisant pour qu'il ne recommence pas," conclut-il simplement en se demandant par la suite comment retrouver la propriétaire de ce sac.

Le duo pourrait retourner sur place, là ou le type lui a arraché l'objet, ça pourrait aider, si bien sur elle est toujours là bas. Se mettant en marche pour sortir de la ruelle, la demoiselle montra une plaque d'agent de police tout en précisant son nom de famille. Ceci explique qu'elle se soit jetée dans le feu de l'action sans réfléchir pour courir après ce voleur de sac à main. Ce n'était pas un acte courageux, mais plutôt un devoir. Ce fait le décevait presque, il aurait préféré qu'elle soit une simple civil voulant défendre l'injustice. En soit, le fait qu'elle soit policière voulait clairement dire ça, mais c'était son boulot et donc une habitude pour elle. "Une policière ! J'aurais peut-être dû me douter qu'une personne qui part sans hésiter à la poursuite d'un malfrat ne pouvait que faire parti de la police." Non, il n'allait pas surenchérir en disant que lui aussi était de la maison, car ce n'était pas le cas. "Je peux vous accompagner pour ramener le sac. A deux, on aura plus de chance de retrouver cette femme."

Ainsi, ils se mirent en chemin pour retrouver la victime qui devait surement pleurer son sac. Ce n'était qu'à quelques rues d'ici, finalement, le voleur n'était pas parti bien loin, dire que dans le feu de l'action, Sato avait eu l'impression de courir des kilomètres. "Agent Smoak, quel est votre prénom ? Vous n'êtes pas en service, alors je pourrais vous appeler par ce dernier ? Je m’appelle Satoru !" dit-il pour se présenter à la demoiselle. Comme ça, il n'est plus ce vulgaire inconnu un peu trop bizarre.

De retour dans la rue du vol, la jeune femme était entouré de trois policiers, visiblement, elle était en train de déposer une plainte. "Je crois que vos collègues nous ont devancé !" observe t'il. Quelqu'un avait dû les prévenir. La jeune femme aperçu ces deux sauveurs et les pointa du doigt l'air soulagé en voyant son sac dans les mains de Miss Smoak.

Lui, un policier ? Oh non, pas du tout. Même s'il pourrait facilement intégrer leur rang, il n'a vraiment rien d'un agent de police. Mais à sa manière, il protège les autres. Dans son monde, ce n'était pas après les malfrats qu'il en avait, ça c'était justement le boulot des policiers. Lui, il s'attaquait à bien plus dangereux, à bien plus fort, aux fléaux. Des créatures capables de faire bien des dégâts et l'unique rempart n'était autre que les exorcistes bien trop peu nombreux. "Moi ? Policier ! Non, je ne suis qu'un simple vendeur de friandises, rien à voir avec le fait d'attraper les méchants." Pourtant, il pourrait arrêter n'importe quel criminel en quelques secondes. La force et la puissance de Satoru est juste monstrueuse, mais les humains ne l'intéresse pas. En plus, il y a bien assez de personne dans la police pour s'occuper des gens qui franchissent la ligne vers le délit.

Avec l'agent Smoak, il était donc en route pour rendre ce sac à main à sa propriétaire. La jeune policière lui apprit son prénom "Mia", un doux prénom qui lui collait plutôt bien à la peau, bien qu'il aurait surement imaginé un prénom un peu plus fort, dans le sens plus masculin, vu sa réaction à rapide à courir après le danger. C'est qu'elle n'a pas l'air toujours commode et elle n'avait laissé aucune chance à ce voleur. Enfin... elle l'a tout de même relâché, alors elle reste sympa. Oui, ce prénom lui va à ravir. Enchanté, ce fut un plaisir de faire équipe avec vous pour attraper ce voleur !" Gojô laissa un sourire sur ses lèvres et la suite le fit un peu partir de manière précipité. C'est qu'elle se souvient très bien qu'il avait fait un appel visio. Un peu gêné, il se gratta la tête en rigolant un petit peu. "Oh ça... Je me devais d'enseigner à mes élèves qu'il faut toujours être vigilant et aider son prochain !" Encore un petit rire et il tenta un changement de sujet aussi gros qu'une maison. "Oh non, regardez, ce stupide voleur à esquinté le cuir du sac !" Avant qu'elle ne puisse redire quoi que ce soit, les voilà arrivé vers la jeune femme victime du vol qui était entouré par des policiers. Au vu des dires de Mia, elle n'avait pas l'air de connaitre ces agents là. C'est étrange, non ? "Madame, nous avons récupéré votre sac !" dit-il pour se faire entendre. La demoiselle leva les yeux vers l'exorciste et quand elle vit le sac à main dans les bras de Mia, elle se dirigea vers elle en la remerciant mille fois. Son regard bleu quant à lui, observait les quatre hommes présents. A première vu, ils sont tous en uniforme, alors qu'est-ce qui dérange tant que ça sa partenaire du moment. "Messieurs, soyez rassuré, nous avons récupéré le sac, mais le voleur nous a échappé !" Par réflexe, il se plaça entre ces quatre hommes et la victime, Mia se trouvant avec elle. Il attendait une confirmation, un message de la part de la policière qui lui indiquerait clairement que ces types sont louches. Et si, ils ne se trouvaient pas là par hasard ? Si ce type n'avait pas volé ce sac sans réfléchir...

Ce n'était pas une question de croire ou ne pas croire en cette ville. Juste qu'il avait le temps et la motivation d'agir. Satoru est une personne qui protège les autres. Ici, vu le manque de fléau, il fallait bien qu'il se rabatte sur des tâches plus classique. Alors un voleur correspondait à ce genre là. Par contre, il devait clairement mesurer sa force, car il serait extrêmement facile pour lui de tuer un humain en frappant trop fort. L'avantage, c'est que contre une personne normale, il n'a pas besoin de déployer ses pouvoirs d'exorciste. Et là, il n'avait pas fait grand chose, c'est la demoiselle qui avait finalement coincé le petit rigolo voleur de sac à main, lui n'avait fait qu'observer et lui faire un croche patte vicieux au moment de partir. "J'ai vu ce type voler ce sac, je pouvais pas rester planté là, les bras ballants !" répond t-il simplement à la demoiselle.

Mia sembla surprise qu'il parle d'élève, c'est vrai qu'il avait dit juste avant être le patron d'un magasin de bonbon. Un sourire amusé aux lèvres, il dit simplement à la nouvelle supposition de la demoiselle : "Peut-être bien..." oui, il restait vague et ceci était clairement voulu. Satoru a toujours eu un petit côté énigmatique, pas vraiment le genre à raconter sa vie, sauf si c'est pour dire n'importe quoi. Ses trois élèves sont tout comme lui des exorcistes. Certes, très loin de son niveau, des premières années seulement, mais ils en ont déjà vu pas mal dans leur monde, devant affronter des fléaux de class S. Nul doute qu'il deviendront fort, mais difficile de dire si un jour leur puissance pourra égaler celle d'un Gojô.

Ayant retrouvé la victime pour lui rendre son sac, elle était entouré de quatre personnes se faisant passer pour des agents de police. Sato ne pourrait dire s'ils étaient vraiment ce qu'ils prétendent... Ce n'est pas un policier, mais Mia en était une. Visiblement, ceux-ci ne faisait pas parti de ceux qu'elle connaissait. Quelque chose de louche était en train de se tramer, inutile d'être un génie pour le comprendre. Rien qu'à avoir la posture des types... ils n'étaient pas clair... Est-ce que ce serait une bande organisée de vole de sac à main ? Au loin, il cru voir un peu caché dans l'ombre le fameux voleur qui semblait observer le groupe. Décidément c'est trop louche. Laissant parler la demoiselle, il se rapprocha de la victime, se retrouvant donc au milieu du groupe. Doucement, il murmura quelques mots à l’oreille de la femme pour qu'elle seule puisse entendre. En gros, il voulait qu'elle s'éloigne et attende que l'histoire soit réglée. Sans en savoir plus, elle recula. Un grand sourire aux lèvres Satoru s'exclama : "Et si on passait aux choses sérieuses !" Les gars le regardèrent sans comprendre et d'un coup avec une rapidité surprenante il vint coller son poing dans le nez du premier avant d'enchainer avec un coup de pied retourné sur le second. C'est bon, les hostilités sont lancées, il va pouvoir s'amuser un peu. Les autres étant en colère, ils foncèrent sur lui pour l'attaquer.

Les situations finissent toujours par devenir bizarre en ce moment. Ce simple sac volé, n'aurait pas dû prendre une tournure tel que ça allait prendre dans quelques minutes. De retour vers la femme ayant perdu son bien, les faux flics avait un petit quelque chose de louche, trop louche pour qu'ils soient vrais. Pas besoin d'être un génie pour deviner que toute cette histoire ne tenait pas debout, d'autant plus pour une simple histoire de sac à main.

C'est Satoru qui lança les hostilités, ouais attendre, être patient, tout ça, tout ça... c'est pas son truc. Puis casser la figure de quelques types avait un petit côté fun et il voulait se défouler. Sincèrement, c'était décevant, aucun challenge là dedans, il n'eut même pas besoin d'utiliser ses pouvoirs, sa simple force limité à la force humaine, était suffisante. Clairement, ces types n'ont pas le niveau pour se mesurer à un exorciste entrainé, même ses élèves pourraient très facilement en venir à bout, pour vous dire à quel point ces types sont sans importance. La jeune et jolie agent de police avait l'air de pas mal se débrouiller, surement avec un peu plus de difficulté que lui si elle ne détient pas la même force que Gojô, mais il n'eut pas besoin de l'aider. Voilà, les méchants étaient à présent à terre ou en train de fuir en boitant. Bon débarras !

La jeune femme interpela l'homme aux cheveux cendrés, où se trouvait la femme au sac ? Vivement, il se retourna pour regarder autour de lui. Merde, elle est partie sans dire merci ? C'est pas très sympa ça. "Moi qui m'attendait à ce qu'elle me saute de joie dans les bras pour avoir rapporté son sac... Quelle ingrate !" dit-il pour lui même à voix haute. "Le combat l'a peut-être effrayé ? Si ça se trouve, elle est partie se cacher un peu plus loin..." suggère t'il. C'était une possibilité, ayant peur que la policière et Sato perdent, il se peut qu'elle soit partie loin pour qu'on ne c'en prenne pas à elle. "Vous voulez qu'on se sépare pour aller plus vite ? Où on la laisse ? Elle a récupéré son sac, c'était le but de la manœuvre au départ, non ?" Ceci ne le dérange pas de chercher la jeune femme, mais d'un autre côté, ça l'ennui un peu. Qu'est-ce qu'ils feront si ils la trouve ? Fuir n'est pas un crime, surtout que de base elle semble innocente. Enfin, c'est à la demoiselle de choisir.

Satoru aurait espéré un vrai combat, quelque chose avec du challenge, mais pouvait-il vraiment espérer ceci des énergumènes qui se trouvaient devant lui ? Ce n'est que des bons à rien, des petites caïds pensant faire peur à tout le monde juste en roulant des mécaniques. Mais non, ils n'ont rien de tout ça, ce sont juste des êtres faibles se croyant forts, tout simplement lamentable. Au final, tous venez de déguerpir la queue entre les jambes le plus loin possible, de peur de se retrouver complètement K.O par nos deux justiciers au coeur pur ! La demoiselle savait se battre, on peut dire qu'elle en a dans le ventre au moins, il n'a pas besoin de se préoccuper d'elle et de la sauver.

A présent, il restait l'énigme de cette femme, mais elle avait disparu sans laissé de trace ni indiquer où elle allait. C'est sympa de fuir ces sauveurs sans même dire un petit merci. Mia voulait la chercher, car pour l'heure, le duo ignore si elle est en danger où pas. C'est qu'elle a surement raison, il faudrait la trouver et s'assurer que tout va bien ou voir si elle ne trempe pas dans une histoire louche. Qui dit qu'elle n'est pas impliqué dans un traffic de drogue par exemple, ça ne serait pas la première fois qu'on voit ça quelque part. "Je vais vous suivre, je n'ai rien de mieux à faire et puis, si ça peut m'assurer une autre petite bagarre, je ne dis pas non !" Oui, on pourrait croire ça limite pour quelqu'un qui se dit être professeur, mais il n'avait rien d'un prof ordinaire. Ses élèves devaient apprendre à se battre contre des fléaux, les combats et la survie étaient donc un quotidien pour eux dans son monde. Sans attendre, il se mit à suivre la demoiselle. "Quel genre de danger pensez vous qu'elle court ? Ceci serait lié au vol de son sac ? Elle détiendrait un objet convoité ? Ou elle aurait été par exemple, témoin de quelque chose qu'elle n'aurait pas dû voir ?" De simple interrogation, mais ceci lui semblait légitime d'avoir le début de la théorie de la jeune femme. De son côté, il n'en avait pas spécialement. En réalité, il pourrait y avoir tellement de raison pour en vouloir à quelqu'un que c'est difficile à deviner. Mais une policière a peut être plus d'idée, après tout c'est son métier, elle connait les principales raisons des crimes.

Pourquoi ne pas l'aider ? Ce n'est pas comme si Satoru avait des préoccupations importantes aujourd'hui. Alors, il va aider Mia à retrouver cette femme et voir dans quelle sorte de drôle histoire elle est trempée. Bagarre où pas, le plus important sera de l'aider et la sauver de ces sales types qui ne lui aurait surement pas fait du bien.

Voilà qu'ils cherchent, la jeune policière indiquant qu'elle possède peut-être quelque chose dans son sac que les autres voulaient. Là, encore ils ne savent pas "quoi". Est-ce que c'est un objet qu'elle aurait pu voler par exemple ? De la drogue ? De l'argent ? Où une preuve pouvant faire tomber quelqu'un ? Du genre une photo ou une vidéo qu'elle aurait pu filmer depuis son téléphone portable. Ceci semble bien assez important pour courir à sa recherche.

Un cri provenant d'une rue attire la jeune femme, il la suit sans plus attendre, ce n'est peut-être pas leur "victime" mais mieux vaut aller voir. Bingo ! Au bout de la rue, la fille était à terre, se tenant le visage comme si on l'avait frappé. Devant elle, se tenait un gros gaillard, on dirait bien que ceux qui lui en veulent on envoyé leur plus gros chien de garde. Que des muscles, pas de cervelle, du moins c'est ce que Satoru pense. "On dirait bien qu'on la retrouvé et qu'elle a encore besoin d'aide !" Sur ces paroles, il avait déjà accéléré le pas. Il ne comprenait pas vraiment ce qu'il disait, mais il beuglait quelque chose, surement du genre "donne moi ton sac", car elle le tenait toujours fermement contre elle. Drôle d'histoire tout ça quand même.

Arrivé à niveau de la femme, il se stoppa et regarda le gros type qui pensait faire peur. Franchement, comme si Gojô pouvait être effrayé par qui que ce soit. "C'est pas très sympa d'effrayer et frapper les filles... Tu veux bien nous dire ce que tu lui veux ? Comme ça, on aura pas besoin de poser des questions !" annonce t'il, ayant un peu la flemme de devoir faire un interrogatoire, quoi que c'est le boulot de Mia ça, non ? Le gars mécontent, voulu donner un coup de couteau à Sato, il l'avait caché dans sa main et ne l'avait pas vu au début. L'exorciste esquiva tout en douceur, facilement ce coup porté qu'il trouva d'une lenteur incroyable. Regardant le bras passer devant lui. Il posa sa main dessus pour se mettre à serrer et autant dire que sa force n'a rien à voir avec celle d'un pauvre humain. Le type lâcha son arme blanche qui tomba au sol et il se mit en crier de douleur, implorant Sato de lâcher, mais il ne le fit pas. Au contraire, il continua de serrer, le forçant à s'agenouiller sur le sol. "C'est vous la policière, je vous laisse lui poser des questions !" s'exclame t'il simplement en continuant de maitriser ce type.

Ce gros tas de muscles n'est ni plus, ni moins qu'un idiot sans cervelle. Oui, vous savez ce genre de personne idiote qui commence un cruel manque intellectuelle par une musculature hors norme pour impressionner les autres. Sauf que ça ne marche pas avec l'exorciste qui a vu des monstres plus impressionnant que lui. Les fléaux... ça c'est du challenge... enfin pour les autres, pas pour lui qui est clairement le type le plus puissant. Mais ça, c'est une autre histoire. Satoru tente la méthode "gentille" en posant les questions de manière polie, car ce n'est pas un sauvage. Quand le type tente de le planter, il n'a d'autre choix que de répliquer. Et encore... il ne fait qu'attraper son bras et serrer très, très fort, alors qu'il aurait pu faire bien pire. Mia s'occupe de la jeune femme et il lui demande de faire son "job" en interrogeant ce gros gaillard.

Hélas, il persiste et refuse de parler, oui, il soutient aussi bien le regarde de la jolie policière que de Gojô qui le tient toujours. "On dirait bien qu'il n'a pas comprit qu'il n'a pas le choix. Ah... c'est dommage, je ne voulais pas en venir là, j'imagine que je n'ai pas le choix !" Son regard se fit alors quelque peu diabolique et un petit sourire vint étirer le coin de ses lèvres. Sa prise se serra davantage sur le bras de cet idiot et un craquement d'os sinistre vint arracher un hurlement de douleur à sa cible. C'est rien... ce n'est qu'un os brisé, pas besoin d'en faire tout un plat, ce mec est vraiment nul. "Bon tu te dépêches de répondre ? On a pas toute la journée. Tu sais le nombre d'os que tu as dans le corps... On peut jouer à un jeu... combien tu penses que je vais pouvoir en briser avant que tu ne te décides à parler..." demande t'il pour lui faire peur. Non, Satoru n'a rien d'un méchant, mais ce n'est pas non plus un tendre. Quand il s'agit de se battre, il garde toujours une part de sérieux derrière son apparence de plaisantin. Visiblement, ceci fait son petit effet car le type se met à pleurer comme une fontaine. Ah ben merde alors, il ne pensait pas lui faire cet effet. Sa voix tremblante l'implore de ne pas lui faire de mal et qu'il allait parler. "La dame t'écoute, ne la fait pas attendre, c'est mal élevé !" s'exclame t'il en parlant de Mia.

Ainsi, le type révèle qu'il travaille pour un gang, ça fait quelques mois qu'il est avec eux. Un gang du quartier qui tente d'imposer sa loi. Et cette fille, elle ferait partie d'une bande rivale où du moins serait la petite amie d'un des gars de ce fameux groupe. Son mec, lui aurait donné quelques choses, quelque chose qui appartient à leur gang. Quel mic-mac cette histoire ! "C'est quoi ce truc ? C'est si important que ça, pour pourchasser cette pauvre femme ?" demande Sato. Le mec n'ayant par l'air de vouloir parler, Gojô affiche de nouveau un petit air sadique en venant attraper un doigt du gars qu'il brise en le tirant vers l'arrière. "Tu vas parler !" Ce fut la petite goûte d'eau faisant déborder le vase, car il se mit à table pour de bon. Ceci serait un téléphone avec des preuves compromettantes sur leur chef, mais aussi des codes d'accès de leur comptes en banque... Ok, une histoire d'argent et de pouvoir... C'est d'une banalité !

Ce gros bras était finalement qu'une petite fillette que Satoru avait maté sans grande difficulté. En même temps, difficile pour lui de trouver qui que ce soit digne d'un véritable challenge. Il demeure un type ultra puissant et ses pouvoirs font limite de lui un surhomme. Déjà, rien que pour le toucher, c'est limite impossible, vu qu'il a en permanence une sorte de couche protectrice invisible autour de lui qui stoppe n'importe quelle attaque. Du moins, un coup de poing d'un humain ne le touchera jamais.

Le type parla, il avoua qu'il était d'un gang et Mia vérifia l'info en checkant les bras du type en relevant ces manches. Sur ce coup là, c'était bien son métier de flic qui avait l'expertise nécessaire pour checker ça. Sato ne connaissait pas les gangs du coin, ça ne l'intéressait pas du tout. Elle reconnut le tatouage, ce qui confirma qu'il avait dit vrai, au moins, il n'a pas menti, signe que la "torture" physique fonctionne sur ce type. C'est presque un soulagement, ça lui évitera de devoir le mettre en morceau davantage pour obtenir d'autre réponse. Par la suite, en sanglotant, il avoua d'autre chose, dont la présence d'un téléphone portable avec des informations compromettante que la demoiselle aurait dans son sac. Ah... tout ça semblait si futile pour l'exorciste. Les gangs, l'argent, le pouvoir, les guerres de territoire... A quoi bon se faire la guerre entre humain, quand il y a pire que ça... C'est ce genre de sentiment et d’attitude qui était à l'origine des Fléaux de son monde. Mais comment faire comprendre ça à un humain ne venant pas d'où il venait et n'ayant jamais vu l'un de ces monstres. En même temps, les gens sont très peu à pouvoir les voir. Le gang en question serait du genre à faire du trafic d'arme, ceci n'était pas bon du tout, mais ça n'effrayait pas Gojô, même une arme à feu ne peut pas le tuer. "Du coup on fait quoi ? Il nous a tout dit. On met la fille en sécurité, on trouve son copain pour l'avertir ? Ou on prend les preuves et vous les donnez à vos collègues ? Si c'est vraiment compromettant, la police devrait avoir de quoi mettre un terme à ce gang et à ce trafic, non ?" demande t'il. C'est qu'il ne connait pas les méthodes policières et il imagine que ça serait surement mieux que ce soit eux qui c'en occupe. Ô il pourrait le faire, terrasser ces personnes sans le moindre souci. Cela serait un jeu d'enfant pour lui. Mais... il risque d'être dans l'extrême et puis ce n'est pas son job. Sato c'en tient aux fléaux, pas aux humains. "A moins que vous ne vouliez régler ça vous même ?" imagine t'il, quelque chose lui disait qu'elle avait le cran et le courage pour les affronter. Mais seule, si ce n'est qu'une humaine, ça risque d'être risqué pour elle, surtout contre des trafiquants d'armes.