(Satoru&Mia) une simple course poursuite ?

Les histoires de gang ce n'est pas quelque chose que Satoru connait et d'ailleurs ça ne l'intéresse pas. Disons qu'il n'est pas flic et qu'il n'aurait pas le moindre intérêt à mettre son grain de sel dans ce genre d'affaire. Même dans son monde, il ignorait tout ça, alors que son pays est celui des Yakuza. Mais contrairement à ce que les gens pensent, ce sont des gens qui font au final peu de vague et bossent discrètement en faisant un semblant de boulot légaux. Bref, tout ça pour dire, que lui son taff c'était d'éliminer les fléaux, pas les gangs. Si les humains s'entre tuaient, ce n'était pas ses affaires, lui s'occupait de ce qui n'était pas visible à leurs yeux. Sincèrement, c'était déjà très prenant et ça lui demandait de voyager beaucoup.

Aujourd'hui, se retrouver mêlé à cette histoire, ça le changeait, mais il n'avait pas pour autant envie de se mêler davantage à ce type d'histoire. Mia, dont c'est le boulot est bien plus qualifiée que lui et surtout habituée à tout ça. Alors pour la suite des évènements, il va se contenter de la laisser décider. Si elle veut poursuivre, prendre le téléphone, arrêter ce type. Lui, se charge juste de le tenir en respect. D'après ce qu'elle disait, il faudrait qu'ils c'en aillent, très bien, ça lui va. Bien entendu, elle prenait également le téléphone. Ceci va clairement faire d'elle une cible pour les petits rigolos qui viendront dans le coin. "Alors, j'imagine que c'est une bonne idée si je reste avec vous. Je serais votre garde du corps !" dit-il avec légèreté. Satoru abandonna le gros bras pour se rapprocher de l'agent de police qui avait donc tout ce qu'il lui faut. "Je vous suis ! Sauf si vous avez envie de vous retrouver à devoir vous battre contre une petite armée de bandit ?" Clairement ça ne le dérangerait pas, il en ferait une bouchée de tout ces types, mais on va éviter quand même. Ainsi, il suivit la demoiselle hors de la rue, peut-être qu'ils peuvent se fondre dans la foule et ne pas être reconnu. Où vont-ils d'ailleurs ? Au poste de police ? "Du coup Mia, c'est quoi la suite du plan ?" demande t'il histoire d'être au courant.

Après tout ça, il aurait pu partir en jugeant que c'était fini et à la police de poursuivre tout ça. Mais non, il ne voulait pas laisser Mia seule. Est-ce sa conscience qui lui dicte ça ? Pas vraiment, ce n'est pas nouveau, la mort des gens ne l'affecte pas spécialement et la mort et parfois nécessaire pour réussir. Ce monde est un poil différent et s'il peut sauver cette nana d'autres problèmes, il a largement les capacités pour l'aider. Par contre, il a nullement l'envie de décider et préfère qu'elle gère. C'est son affaire et il a bien trop l'habitude de faire les choses trop parfaitement alors pour ne pas décourager les autres, il se contente de suivre.

La suite du plan ne tarde pas, elle parle de la bibliothèque, drôle de lieu ou aller. "Vous avez une subite envie de lire des livres ?" s'interroge t'il sans trouver de logique à se rendre dans ce style d'endroit alors qu'il est au beau milieu d'une affaire criminel. A sa question sur l'escalade, il regarde le grillage en haussant les épaules. C'est pas cette clôture qui va l'arrêter. Sa puissance lui permet même de voler en temps normal. Satoru aurait pu passer ça d'un bond, mais il se contente d'escalader, le tout avec une facilité déconcertante avant de retomber de l'autre côté. "Je ne me suis jamais rendu à la bibliothèque, j'ignore où elle se trouve, je vous laisse me guider." Avec sa boutique, il n'est pas mal occupé et jusque là, il n'a pas vraiment eu besoin d'aller chercher des livres. Son truc, ce sont les films, il a trouvé d'ailleurs un petit vidéo club fort sympathique, ça il connait bien l'adresse.

Glissant ses mains dans les poches, il suit la jeune femme dans cette aventure pleine de rebondissement. Dire que tout ceci avait débuté avec un vol de sac à main et maintenant c'est devenu une histoire de gang. Au bout d'un moment, les voilà arrivés sur les lieux. Un grand bâtiment à l'allure ancienne, finalement, ça ressemble un peu à ce qu'il imaginait. Le duo entra et de nouveau il s'adressa à elle : "Et maintenant ?" Une femme à l'accueil le fusilla du regard tout en disant "chuuuuuut". Oh c'est vrai, le silence... C'est ennuyeux, Gojô n'est pas un pro niveau discrétion avec les autres. Ce genre d'endroit, c'est pas vraiment pour lui. "J'imagine qu'on va devoir chuchoter, ça va pas être très commode !" murmure t'il à la jeune femme pour ne pas se faire réprimander une fois de plus.

Il faut avouer que la bibliothèque n'est surement pas le lieu où les malfrats vont venir pour les recherches. Qui irait se cacher ici ? C'est vraiment pas ce qui vient en tête, alors ça peut-être une bonne option, surtout que ce sont les heures d'ouvertures et qu'à l'accueil, il doute que l'employée laisse passer des gens qui vont lui sembler trop bruyant. D'ailleurs, elle serait capable d'appeler la police pour qu'ils viennent sortir cette bande d’hurluberlu rapidement. Mais pour l'heure, aucun malfrat n'est là, ils ont donc le champ libre pour se cacher et faire quelques recherches car c'est semble t'il ce que veut faire Mia. Sur ce point là, Satoru lui laisse la main, c'est pas trop son truc de chercher et c'est un exorciste, pas un enquêteur. En tant que flic, il ne doute pas qu'elle doit savoir ce qu'elle recherche.

Il la suit jusque dans le fond de la bibliothèque. Quelqu'un à l'esprit mal placé aurait pu s'imager que c'était un plan pour être tranquille et roucouler. Heureusement que Satoru n'a rien d'un pervers et qu'il ne se fait pas de film. Finalement, ils se retrouvent dans une salle déserte, uniquement peuplé d'ordinateur. C'est pas trop son truc les PC, il sait sans servir sans tout connaitre. Il préfère son téléphone, mais de toute manière, il n'a jamais été un accro de la technologie. Ainsi, il la laisse gérer avec la machine, lui préférant s'asseoir sur le bord du bureau en attendant. Elle lui dit ne pas être bizarre et ça lui fait arquer un sourcil, pourquoi dit elle ça ? "Je n'ai jamais dis que tu l'étais. Puis mieux encore, qu'est-ce que c'est d'être normal ?" Niveau bizarrerie, Gojô pourrait remporter la palme. C'est un exorciste, il a des pouvoirs ultra puissant, c'est le chef de son clan ainsi que le dernier membre de celui-ci, il peut voir des choses que la plupart des humains ne peuvent pas voir. Vraiment, qui fait mieux que lui à ce niveau là ? "Puis même si t'es bizarre, qu'est-ce que ça peut faire ? C'est pas une maladie !" conclu t'il simplement. Du moment qu'elle n'est pas une maitresse des fléaux, ça lui va.

D'elle même, elle avoue ne pas suivre les procédures et ça laisse un large sourire sur les lèvres de l'exorciste. C'est qu'il aime bien ce genre d'idée et d'attitude. Ne pas suivre les règles à la lettre, lui même est le roi pour ça. Après tout, il a laissé Yuji pour mort aux yeux des autres, histoire de l'entrainer et de le faire revenir au bon moment, il faut l'avouer ce n'est pas du tout conventionnel ! "Une policière qui fait les choses à sa façon ! J'aime ça ! Du coup, c'est quoi ton plan ? Si tu ne veux pas passer par les voies légales, tu comptes étaler l'affaire en public ?" Oui, il se pose des questions. Lui sont boulots, ça n'a jamais été d'informer les gens ou de suivre des lois. Juste de tuer des monstres pour éviter qu'il ne tue trop de monde. Alors devoir jouer dans un aspect normal et humain, il n'est pas du tout habitué et ne connait pas le fonctionnement de tout ça.

Est-ce qu'il doit conclure que Mia se considère comme quelqu'un de bizarre vu ce qu'elle avait dis ? Et sincèrement, la bibliothèque était bien moins glauque que ce qu'il a pu connaitre dans sa vie quand il a traqué des fléaux. C'était juste un vieux bâtiment, pas très bien décoré, mais en même temps, il n'y a que des étagères de livres, difficile de faire mieux ou différent.

Bref tout ce qui intéresse Satoru, c'est le plan d'action qu'elle compte mettre en place, car pour l'heure, lui ne fait que la suivre. Dans cette histoire, il n'a rien à gagner, ni même à perdre, disons que ça lui passe le temps et que ça l'intéresse de voir la manière d'agir de cette jeune policière. Sauf qu'elle n'a aucun plan, elle a l'air d'être du genre à agir sur le vif et dans le feu de l'action. Sans vouloir la vexer, ceci ne risque pas trop de les aider dans leur histoire. Car là... ils vont bien devoir faire quelque chose de cette clef USB qui à l'air d'attirer les foudres de tout le monde pour une raison un peu trop obscure pour le moment.

Quoi qu'il en soit, cette clef renferme surement un secret, une information, un truc hyper méga important qui attise la convoitise de beaucoup. Mais quoi ? Il faudrait déjà que le vieux taco qui sert d'ordinateur veuille bien marcher et lire le contenu de la clef. De la patience, il en faut avec la technologie. Ceci aurait surement été plus simple d'aller ailleurs et trouver un VRAI PC en état de marcher, mais il faudra se contenter de celui là.

Enfin, la clef est reconnu. Le moment de vérité va donc arriver. "Bon, dans quel histoire on est tombé ?" Quelques clics et plusieurs fichiers qui s'offrent à eux. Des vidéos, des tableurs, des audios, on dirait presque un tas de preuves ou quelque chose dans le genre. "Sans même les ouvrir, je dirais que ça pourrait être des fichiers compromettant. Ouvres la vidéo pour voir ?" propose t'il. Le film se lança, une vidéo d'une ou deux minutes où on pouvait voir un homme filmer d'autres personne alors qu'il était caché. On dirait à bien y observer une sorte de transaction, mais impossible d'identifier les hommes. Quoi que... ne serait-ce pas une insigne à la hanche de l'un d'eux ? "Regardes ça... c'est bien une insigne de police ? Tu crois qu'il y a des flics ripoux ou qu'ils font chanter les malfrats en échange d'argent ou je ne sais quoi ?" Les histoires de flic, de mafieux et compagnie, ce n'est pas le domaine de Satoru, mais c'est drôlement étrange tout ça !

Les enquêtes policières, ceci le dépasse totalement. Lui, se contente de suivre dans cette histoire, parce qu'il n'a pas grand chose à faire et surtout que ça peut lui permettre de casser quelques gueules. En vrai, ce n'est pas spécialement un bagarreur, il fait ça plus pour aider Mia. Car mine de rien, ils sont nombreux à vouloir cette clef USB et que seule, elle aura du mal à se défendre et survivre. Satoru, au vu de ses capacités, il ne risque rien contre une petite armée d'humain. Tout ces types, il peut les rétamer en moins dedans et presque sans utiliser sa puissance.

L'ouverture de la clef leur apprend que la police n'est peut-être pas digne de confiance et bizarrement ce n'est pas bien étonnant. Tout ça semble être une sombre histoire qu'il a du mal à saisir. L'esprit vif de la policière semble comprendre, c'est le plus important dans cette histoire. Gojô reste là en bon ignorant a être dans le flou dans cette sombre histoire. "Du coup dans ce cas là, qui témoigne contre le ou les gangs ? Un gang adversaire ? Désolé, les histoires de ce genre c'est pas mon domaine, alors j'ai les pinceaux qui s’emmêlent !" Non, il n'a pas honte de le dire, d'expliquer qu'il ne comprend pas tout, mais il a comprit une chose ! C'est que cette clef ne doit pas tomber entre les mauvaises mains s'ils veulent faire tomber les malfrats. "Je veux bien te suivre au lieu que tu penses avoir reconnu. Considère moi comme ton garde du corps. Je comprends rien à cette histoire, mais s'il faut protéger cette clef... crois moi, personne ne s'en emparera !" Si seulement elle pouvait voir son regard derrière c'est lunette noire. Un regard un brin sadique et carnassier, indiquant clairement que l'idée de se battre ne lui faisait pas peur et lui faisait même un peu plaisir. Bah quoi ! Ici, il ne se passe pas toujours quelque choses d'intéressant. Alors là, il y a de l'action, hors de question qu'il laisse passer ça. "Je te suis, on y va !" propose t'il.

Une fois la clef USB récupérée, ils quittèrent discrètement la bibliothèque en faisant attention que personne ne soit là pour les repérer. C'est elle qui connaissait le lieu, alors il se contenta de la suivre en surveillant leurs arrières. Une fois arrivée sur place, après une bonne vingtaine voir trentaine de minutes de trajet, il ne sais pas trop ce qu'ils doivent trouver. "Quelle est la suite ? On est sur les lieux. Tu penses trouver des indices ou des preuves ?" demande t'il en essayer de se mettre dans la peau d'un policier qui mène une enquête policière. Mais c'est plus compliqué qu'il ne l'imagine, il n'a rien appris, pas fait l'école de police, alors c'est un simple débutant.

Oh non ! Il ne va pas reculer maintenant. En même temps, il n'a rien de mieux à faire et puis c'est distrayant de suivre la demoiselle. Quelque part, si ça peut lui assurer un peu de baston. Et puis, ça lui semble logique de rester ne serait-ce que pour assurer les arrières de la jeune femme. Elle semble savoir ce qu'elle fait, mais cette bande de connards semblent plus nombreux qu'elle ne l'imagine.

En la suivant, voilà qu'ils arrivent à l'endroit des photos. C'est assez vaste et plein de bâtiment. Tout ça donnerait presque le tournis à Satoru. Clairement, il n'est pas un détective et ne sait pas trop par où il faut commencer. Ce qui est bien quand on est exorciste c'est qu'on peut ressentir la présence des fléaux. Là avec les humains... ça ne marche pas. La demoiselle voulant prendre la hauteur, il la suit sans broncher, c'est elle la chef dans cette histoire ! Voilà qu'ils se retrouvent sur un toit pour observer les lieux. D'ailleurs, le jours commencent à décliner lentement, d'ici un peu plus d'une heure, il fera nuit. Ça serait bien de régler tout ça avant de ne plus rien voir. Quoi que ce n'est pas un problème pour Satoru grâce à ses capacités. "Qu'est-ce qu'on doit chercher ?" demande t'il, lui qui n'est pas habitué à ce genre d'exercice policier et d'enquête. "Tu fais ça souvent ? Tu m'as l'air habitué et sûre de toi. Je sais que t'es policière, mais t'as vachement d'assurance pour faire ça presque seule. Tu ignores contre qui tu vas peut-être te battre et combien ils seront ?" Gojô ne connait pas la demoiselle, il ignore si elle a des super pouvoirs. Mais venir seul contre l'inconnu c'est dangereux. D'une certaine manière, il est impressionné. Il en faut pour avoir ce type de courage. "Hey, regarde !" indique t'il en montrant la sortie d'une petite ruelle plus loin ou il commençait à avoir du mouvement. Des gens semblaient sortir du bâtiment par la porte de derrière. "Est-ce qu'utiliser autre chose que la porte principale doit être considéré comment louche dans ton milieu ?" demande t'il, impatient de savoir s'il a les bons réflexes.  

Dans le genre espionnage, Satoru est un véritable débutant, alors il se demande ce qu'il doit chercher. Son truc, c'est pas vraiment de se cacher, en général, il passe à l'attaque quand il y a un fléaux. Mais là, ce n'est pas un monstre à qui il doit s'en prendre, mais à de véritable humain, souvent plus intelligent que la plupart des créatures qu'il affronte. Mia lui explique que tout ce qui parait suspect est à ne pas négliger. Encore faut-il savoir ce qui est suspect, car une mamie qui promène son chien pourrait l'être en réalité, non ? Mais, d'accord, il va faire attention et garder l’œil ouvert. Quant au fait de ne pas se faire repérer, ça devrait le faire. En plus, ils sont assez loin et haut, à moins de se mettre à danser et hurler sur le toit, il doute qu'on puisse les remarquer. En plus de ça, l'exorciste est habillé avec des vêtements sombres, donc ça devrait l'aider à rester discret.

On dirait bien que la demoiselle à l'habitude de jouer les justicières comme ça. Dans son monde, elle aurait surement pu être une exorciste si elle en aurait eu les capacités. En tout cas, elle a du cran, ça se voit au premier coup d’œil, c'est indéniable.

D'après elle, si l'ennemi arrive, il sera facile de le repérer. C'est vrai que vu ou ils se trouvent, le seul accès et la porte qui mène au toit. Autant dire qu'ils n'ont pas trente six solutions, sauf si l'un d'eux veut tout d'un coup se mettre à grimper l'immeuble tel spiderman ? Quoi qu'ils peuvent bien essayer, Satoru ne fera qu'une bouchée d'eux.

Voilà qu'il remarque ces hommes qui sortent d'un immeuble par la porte de derrière. Est-ce que ça, c'est assez louche pour Mia. Visiblement oui, on dirait qu'il a tiré le gros lot. Ceci le ravis et il a hâte d'aller casser quelques gueules. "On fait quoi ? On y va ou on attend ? Perso, j'ai bien envie d'aller leur mettre la raclée de leur vie !" Gojô fit craquer ses doigts, montrant son envie d'y aller et de taper dans le lard de ces petits cons. Ceci fait trop longtemps qu'il n'a eu personne à tué. Aucun fléaux, rien... c'est d'un ennuie, il a besoin de se battre et de montrer sa puissance. Quoi qu'il doit faire attention, car à pleine puissance, il pourrait tout détruire, ses pouvoirs sont si immense qu'il pourrait raser la moitié de la ville ou plus s'il ne fait pas attention.

L'espionnage ce n'est pas pour notre Satoru. Il a toujours foncé sans avoir peur, ni même pensé aux dommages collatéraux, il faut le dire. Mais là, ça faisait un moment qu'il attendait. Au bout d'un moment, ces types, il faut leur rentrer dedans et leur montrer qui est le patron. Mais vu que la demoiselle était policière, il ne voulait pas non plus faire n'importe quoi, bien que c'est ce qui risque d'arriver au final. Avant de foncer, elle voulait attendre, histoire d'être sûr, car les "boss" ne viennent jamais en premier, surement une histoire de sécurité. Gojô hausse les épaules et continue d'observer alors que Mia le trouve étrange. Ceci le fit sourire. Étrange, ce n'est pas spécialement le genre de mot qu'on emploi pour lui, mais ce n'est pas si loin de la vérité. "Disons que je suis tout simplement unique en mon genre !" C'est la vérité, dernier membre de son clan et le seul à posséder deux pouvoirs héréditaires qui le rend tout simplement surpuissant. C'est bien pour ça qu'on le respect et qu'il se permet de ne pas respecter le doyen des exorcistes qui l’insupporte.

Quand elle donne le top départ, son sourire s'élargit, un poil sadique dans son expression. "Alors c'est parti !" Sans tarder, il reprend le chemin utilisé pour monter jusqu'au toit mais dans le sens inverse. Il est rapide, n'hésite pas à sauter plusieurs marches pour aller plus vite. Quand il se retrouve en bas, il hésite un instant, doit-il mettre un rideau... Ceci leur permettra de ne pas être vu par les gens en dehors de la zone et ça pourrait sauver des vies innocentes qui voudraient passer par là. Ainsi, il joint ses mains d'une certaine manière, se concentre un instant et une sorte de dôme assez large et quelque peu translucide se crée doucement autour de leur zone. Personne ne passera ici, impossible d'y entrer, sauf pour un exorciste voir même un fléau. De même, il reste possible pour les gens à l'intérieur de sortir. Maintenant que c'est fait, il est tranquille et va pouvoir s'en donner à cœur joie.

Satoru arrive dans la ruelle et se permet de sauter sur le toit d'une des voitures, comme si de rien n'était. "Salut les gars, ça va ?" demande t'il avec un large sourire tout en sachant qu'il allait attirer la colère des gars. Déjà des commentaires du genre "putain la bagnole", "c'est qui ce connard", "tu le connais ce type"... se faisait entendre chez cette bande de guignol. L'ordre fut donner de le lui tirer dessus et tout un tas de balles furent tirées. Directement sur lui, Gojô restant debout sur le véhicule sans sourciller. Les balles tombèrent sur la carrosserie avec un tintement métallique, personne ne semblait comprendre ce qu'il se passait. C'est tout simplement l'infini qui sépare Gojô de ce qui pourrait l'atteindre. "C'est tout ? Je m'attendais à mieux ! A mon tour !" Inutile d'utiliser ses pouvoirs, seul sa force et sa pratique des arts martiaux suffira. Il en balaye un bon nombre, tandis que d'autres rentre se mettre à couvert à l'intérieur. Beaucoup trop facile, les humains ne sont pas un challenge contrairement aux fléaux. Regardant les corps étendus autour de lui, mais toujours vivant, il dit alors : "J'y suis peut-être allé un peu trop fort..." Si ça se trouve, la pauvre Mia va le prendre pour un monstre. Au pire, il lui expliquera quel genre de personne il est.

Se battre contre des humains ordinaires n'a rien d'intéressant. C'est si facile... Il n'y a pas de challenge pour un homme comme lui dont la puissance n'est égalé par presque personne. Même les plus puissant fléaux sont en galère contre lui. Le seul capable de rivaliser pourrait être Sukuna lorsqu'il aurait récupérer les vingts doigts qui lui appartient. Mais vu que ceci n'est jamais arrivé, difficile de savoir s'il aurait pu vaincre Gojô. En moins d'une minute, le groupe d'homme qui l'avait attaqué de se retrouve à terre, totalement K.O et aucun ne semble vouloir se relever de peur de se prendre d'autre coup. Oui, il y a est trop fort et encore, là il n'a utilisé aucun pouvoir pour les avoir. Bien que sa force physique soit supérieur, il avait réduit ça au maximum pour ne pas les tuer.

Mia semble trouver aussi qu'il y est allé fort, ça fait si longtemps qu'il ne sait pas battu depuis qu'il est ici, qu'il fallait bien... qu'il se défoule un peu. Une vie normale, c'est d'un ennui, il préférait sa vie à Tokyo à devoir courir un peu partout pour éliminer les fléaux, même si parfois c'était presque la catastrophe. "On fait quoi maintenant ? On entre à l'intérieur et on botte les fesses des autres ?" Là encore, ceci sera un véritable jeu d'enfant pour lui. Du moment, qu'ils sont tous humaine, il sait qu'il n'aurait aucune difficulté, qu'il soit armé d'arme à feu ou d'arme blanche. Rien ne peu le toucher tant que son pouvoir est activé et celui peut marcher H24. Il est le seul à posséder cet étrange capacité, un pouvoir héréditaire qui n'a pas vu le jour depuis des siècles dans son monde. C'est ce qui le rend si unique, si fort et si effrayant à la fois. Clairement, dans son monde, pour certaine personne, Gojô pourrait être un monstre et si jamais il se serait rebellé contre l'humanité, ça aurait été très dangereux. Heureusement, c'est quelqu'un de bien. D'ailleurs, il laisse la suite du plan à la demoiselle.

Erreur où pas, il avait utilisé ses pouvoirs, du moins une partie et pas spécialement la plus visible. Disons que Satoru peut faire bien plus de ravage avec certaine technique. Dans son monde, il est l'exorciste le plus puissant et c'est bien pour ça que les Fléaux le redoutes. Ici, il n'est personne, juste un marchand de bonbons et pourtant, il reste ce type qu'il faut craindre car sa puissance reste identique. Les humains ne lui font pas peur, les monstres de son monde son bien pire et puissant. Maintenant que le combat a débuté, il n'a pas envie de s'arrêter là, autant terminer ce qui a été commencé, non ? Ceci lui semblerait en tout cas plus logique et si ça peut éviter à des criminels de sévir en ville, c'est plus juste. A défaut de protéger les gens des fléaux, il peut bien les protéger des humains néfastes, non ? Mia ne semble pas bien enchanté à l'idée d'entrer. Certes à la raison sur un point, ils ignorent ce qui se trouvent à l'intérieur. Combien d'ennemi ? Et comment sont t'ils armés ? Pour elle, surement une simple humaine, il comprend que ce soit une question importante. Pour lui, un puissant exorciste, ça n'a aucune importance. "On ne peut pas les laisser s'en tirer comme ça, non ? Avec un peu de chance, on peut les avoir et ça rendra la ville plus sûre !" C'est ce qu'il pense et c'est surtout ce qu'il a toujours fait.

Si elle a peur, elle n'a pas à s'inquiéter, il sera à même de la protéger. "Vous n'avez qu'à rester derrière moi, je vous protégerais, vous ne serez pas blessé, je vous le garantie." Rien ne peut blesser Satoru, alors aucune balle ne pourra le traverser. Même un lance roquette ne pourrait rien faire contre le pouvoir de l'Infini. Voilà qu'elle s'élance, est-ce qu'elle veut vraiment s'y risquer sans lui ? Gojô s'élance à son tour, il est rapide, agile et ne met que quelques secondes à la rattraper. D'ailleurs, il la retient et vient la placer derrière lui. "Je vous l'ai dis, restez derrière moi !" Le son des balles fusa mais même si Satoru était visé, ces derniers tombaient au sol à quelques centimètres de lui, ne pouvant traverser l'infini. "Si vous vous mettez à l'abri, je peux aussi me charger d'eux. Sinon si vous avez une arme, je vous sers de couverture et vous n'avez plus que du tir au pigeon à faire !" Ouais, à elle de voir. L'option facile ou il fait tout, ou l'option ou c'est elle.

Le moment d'entrer était venu. Ceci ne faisait pas peur à Satoru, qu'importe l'armement que ces personnes pourront avoir en face de vous. Les armes à feux ne feront rien à l'exorciste quoi qu'il arrive. La jeune femme n'a pas envie d'être protégé, lui il proposait ça pour l'aider et pour lui éviter des ennuis, mais c'est elle qui voit. Ce n'est pas le genre de Gojô de forcer les gens, elle est grande, elle est capable de prendre ses propres décisions. "Je veux juste aider !" assure t'il, alors que la demoiselle va se mettre à couvert et qu'elle récupère une arme sur un corps. Ce genre de chose, il n'en a nullement besoin. Sa force physique suffit amplement et après il a toute une panoplie de pouvoir qui sont bien utiles et qu'un humain ne pourra pas contrer. Même des puissantes créatures auront du mal contre lui. Vu les fléaux qu'il a éliminé, dont les plus puissants, il sait qu'il ne risque rien.

La demoiselle se met en hauteur et lui avance mains dans les poches au milieu de tout ce monde qui lui tire dessus. Satoru ne sourcil pas, ça ne lui fait rien, les balles retombent toutes sur le sol avec un petit bruit métallique. En face, il entend les ennemis s'étonner et ne rien comprendre à ce qu'il se passe. Ceci l'amuse un peu et il continue d'approcher sans la moindre pression. Un type avance pour essayer de le poignarder, mais il l'éjecte d'un puissant coup de pied. Inutile de l'affronter, ils ne sont pas de taille face à l'exorciste. Nettoyer son côté est donc assez facile, le tout sans les mains, juste avec des coups de pieds et des esquives. C'est presque ennuyeux et les derniers courageux prennent même la fuite s'ils le peuvent. Bon... c'est pas grave, de toute manière, il doute qu'ils reviennent après avoir affronté un type comme lui. De là où il est, il ne voit pas Mia et ignore si ça se passe bien pour elle. C'est surement plus compliqué et plus long. Il pourrait aller l'aider et régler tout ça, mais elle ne voulait pas être une sorte de princesse à sauver. Dans ce cas, il va simplement attendre qu'elle ait fini où l'appel au secours.

La jeune femme semble être mal luné d'un coup, bon il ne va rien dire, comprendre les femmes ce n'est pas forcément son fort. Satoru n'est là que pour aider, il ne cherche en aucun cas à créer de problème. Malgré lui, il s'était retrouvé plongé dans cette histoire. Il aurait surement mieux fait de ne pas suivre la jeune femme et de laisser tomber une fois qu'elle avait récupéré le sac à main volé. Mais comment résister à un peu d'action et tout ce mystère lui avait donné envie de continuer pour en savoir peut être plus. Voilà comment il se retrouve dans cette embrouille, mais il sait qu'il ne craint rien au vu de sa puissance. Par contre, il ignore tout de Mia, alors il se veut plus protecteur. Histoire de ne pas gêner, il la laisser partir dans son coin et faire ce qu'elle a à faire.

Puis voilà que presque "TOUT" monde est parti ou se retrouve K.O sur le sol. On peut dire qu'à deux contre... il ne sait combien, ils ont fait du bon boulot. Gojô voudrait bien penser que plus aucun d'eux ne tentera quoi que ce soit, mais ça, il ne peut pas le certifier. Parfois, une bonne raclée ne suffit pas en terme de correction. Suffit de voir les fléaux qui reviennent quand même plus tard, se pensant plus fort pour abattre l'exorciste...

La policière le rejoint et lui pose une question qu'il ne comprend pas. Pourquoi il n'a pas dit quoi ? Il l'observer et la regarde avec un air interrogateur... de quoi elle parle là. "Heu... Qu'est-ce que j'ai oublié de dire ?" demande t'il. Il a presque l'air d'un enfant quand il dit ça, mais il reprend rapidement un air normal et un tout petit peu sérieux. Est-ce qu'elle parle de lui ou du fait que tous les méchants ce soient barrés ? C'est peut être ça qu'il aurait dû dire. "Ah oui, j'aurais dû signaler qu'ils sont partis, mais vu que tu étais occupée, j'ai pas osé te déranger et tu disais vouloir te débrouiller seule, alors je t'ai fais confiance et j'ai attendu !" Il n'a rien fait de plus, rien fait de moins. Si elle parle des capacités de Satoru... Ce n'est pas le genre de chose qu'il aborde en général. Peut-être même qu'il s'est laissé un peu trop aller, mais ça fait si longtemps qu'il n'a pas utiliser ses pouvoirs que c'était trop tentant de laisser cette opportunités passer.

Ce sont les pouvoirs de Satoru qui avait l'air de mettre mal à l'aise et mécontente Mia. Pourquoi donc ? Il n'a rien fais de mal et au final ça a fait fuir une partie de ces salauds c'est plutôt une bonne chose, non ? La réplique de la policière indique qu'elle aurait voulu savoir qu'il était un sorcier. Un sorcier ? Hein ! Quoi ? Lui un sorcier. Il échappa un petit rire. Non, il n'a rien d'un sorcier, il n'est pas Gandalf avec son bâton magique, il n'a rien à voir avec ce type de personnage. Comme n'importe qui dans son monde, il utilise l'énergie occulte. Ceci est une énergie créer à partir des émotions négatives. Les exorcistes comme lui savent s'en servir comme une sorte de chakra et qui confère des pouvoirs pouvant être utilisé. Bien sûr, il faut savoir la maitriser c'est pour ça qu'il a appris durant sa jeunesse. Ainsi, les exorcistes combattent les fléaux qui eux sont issus de l’énergie occulte dégagée par les humains. La demoiselle continue en parlant de magie, qu'elle connait et qu'elle sait ce que ça coute. Heu... il la regarde perplexe et se permet de rire légèrement. Elle se trompe sur tous les tableaux. "Sans vouloir te vexer et casser ton délire, je ne suis pas un sorcier... Tu sais Harry Potter, Gandalf, tout ça... rien à voir avec moi !" Dans sa tête, il se dit même qu'il est bien plus puissant qu'eux ! Qu'il est plus fort que ces personnages qu'il a pu voir dans des films dans son monde. "Je devrais pas le dire, mais tant pis. Je suis un exorciste et la magie... connait pas. Tu peux t'imaginer que c'est ce que j'utilise mais non. Ma force vient de l’énergie occulte de mon corps. Chaque être en dégage, du moins là d'où je viens et c'est notre seule arme pour nous battre contre des créatures qu'on nomme Fléaux. Prends moi pour un fou si tu veux. Mais c'est la vérité." Il n'a jamais rien dis de la sorte, sauf à de futur exorciste. Tout est bien sur plus complexe à expliquer correctement, mais il a fait un rapide résumé pour qu'elle comprenne et cesse de le prendre pour un monstre. Même si dans le fond, ce n'est pas faux... il a tout du monstre vu sa puissance, l'un des exorcistes les plus puissants que le monde ait connu. "Tu comptes faire quoi ? M'arrêter ? Je t'ai aidé et on a gagné, c'était pas le but ? Qu'importe ce que je suis, je suis de ton côté, pas de celui des méchants !" Il est sincère, dit la vérité, toute la vérité. A elle de voir.