Il est une chose d’être un animal mais il en est un autre de vivre dans un monde rempli d’humains.
À l’époque : nous les animaux … Nous étions les maîtres du monde. Désormais, nous sommes l’espèce raréfiée d’un tout nouvel univers.
Au passage, il ne me semble pas avoir vu d’autres créatures de mon espèce.
Pour le moment je n’ai pas croisé d'habitants de la ville me dévisager.
Personne n’a voulu m’aider ni m’enquiquiner.
C’est une chance en vérité, dont je suis reconnaissante.
En revanche, quelque chose cloche vraisemblablement.
Étant donné que … Je ne possède plus de queue canine ou même de poils canins.
En débarquant ici, j’ai tout perdu : mon amant, mon amour, mon mari ainsi que toute ma famille.
Et je ne connais point la raison …
Ce qui est d’autant plus frustrant.
Surtout que je me sens délaissée, au sein de ce tout nouvel environnement : semblant plutôt récent.
Comme si ces patrimoines citadins avaient été fondés, hier seulement.
Et ce n’est peut-être pas un mensonge.
Pour résoudre mon tracas journalier, je me suis rendue à l’aquarium le plus proche afin dans un premier temps de m’hydrater avec l’eau des poissons.
<< Pfoua … Elle est imbuvable >> La recraché-je.
Comment est-ce possible ?
Avant, je pouvais consommer l’eau de l’océan sans aucun tracas.
Présentement, je ne peux plus en consommer sans …
Régurgiter ?
<< Quelle horreur …>> J’ai même avalé un poisson rouge, je crois. Enfin je n’espère pas …
Par la suite, je me dirige dans le bureau d’un professionnel et je lui demande de l’aide.
<< Bonjour, excusez-moi de vous déranger : pourriez-vous m’aider ? Pour être franche avec vous … J’ai complètement perdu mes poils de Shih Tzu et même ma queue de chien >> Lui démontré-je de but en blanc. Avant de lui poser une question sincère.
<< Vous pensez pouvoir faire quelque chose pour résoudre ce problème ? Je vous en serais très reconnaissante >>
Tes journées au sein de l'aquarium ne se ressemblent jamais mais si tu dois bien être honnête, tu n'attends généralement qu'une chose : apercevoir cette mystérieuse (enfin, plus si mystérieuse maintenant) jeune femme, la voir nager encore et encore. Sa présence transforme chaque journée en un rêve éveillé que tu as encore du mal à comprendre, à saisir mais tu en profites à chaque instant. Comme chaque jour, tu passes ton temps à soigner les tiens, à parler avec eux et à renseigner certains visiteurs sur ces espèces curieuses à leurs yeux. Ce jour-là, après avoir passé un long moment auprès de Hope, le grand requin blanc, tu retournes en direction de ton bureau afin de finaliser quelques commandes pour les bassins des raies Manta. Assis derrière ton bureau, le talkie walkie qui se trouve posé près de ton tas de feuille se met à grésiller alors que tu entends la voix d'un gardien alerter ses collègues. Apparemment une femme se serait permise de boire de l'eau d'un bassin mis à disposition des plus petits. Tu hausses un sourcil en écoutant attentivement les informations, apparemment elle est partie comme si de rien était dans les couloirs de l'Aquarium. Aucune chance pour que ça soit Lilith, même si elle adore nager, elle n'est pas assez idiote pour boire de l'eau salée.
Sans même le temps de dire ouf, quelqu'un fait intrusion dans ton bureau, sans s'annoncer, sans toquer comme si c'était la porte ouverte... Tu te dis que les gardiens sont bien trop occupés à chercher cette femme que pour surveiller l'entrée des bureaux. C'est bien ta veine. Elle te salue alors que tu déposes ton stylo, restant stoïque au possible et l'écoutant. Tu gardes un sourcil haussé alors qu'elle te parle d'avoir perdu ses poils. De but en blanc, comme ça, sans sommation. Toi qui garde précieusement le secret de ta réelle origine. Tu soupires légèrement avant d'attraper le talkie et de l'activer. « J'ai trouvé votre dame. Enfin, elle m'a trouvé. Je m'en occupe. Terminé.» Tu relèves la tête pour observer la jeune femme sans pour autant te lever de ta chaise. « Je crains ne pas avoir ce genre de pouvoirs magiques. Vous êtes humaines maintenant, vos poils ne repousseront pas. » Une réalité qui peut être brutale mais autant dire la vérité. Tu n'as jamais pu retrouver ta forme originelle donc tu doutes fortement qu'elle puisse le faire. Tu finis par te lever, croisant les bras sur ton torse. « Mais il faut commencer par éviter de prendre l'aquarium pour une fontaine à eau. Et surtout éviter de perturber les habitants des bassins. » Tous les êtres présents ici sont tes protégés, tu les chéris plus que tout le reste et tu n'apprécies pas vraiment qu'on puisse les déranger ainsi. « Je suis spécialiste des fonds marins... Les canidés ne font pas partie des mes connaissances, j'en ai bien peur. » Que tu ajoutes finalement, sincère, un peu déconcerté par la demande de la jeune femme.
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PRETTYGIRL
Invité
Mar 6 Aoû - 16:06
Les mots prononcés par celui que j'imagine être, le fondateur ou du moins le gérant de cet aquarium fabuleux : résonnent en mon esprit ... Comme une avalanche de lave, venant à petit feu, faire fondre ma peau ... Ne laissant transparaître subsistement et superficiellement mon squelette humain.
Mes iris sont abondantes de vagues larmoyantes et j'en perds au passage : mon prore souffle. En revanche, je reprends mes esprits en écoutant à nouveau le charismatique inconnu.
<< Excusez-moi pour le désagrément : j'ai l'espace d'un instant perdue la connexion avec mes neurones. Sous le coup du désespoir ... J'ai tentée, ce qui me semblait le plus juste : momentanément ... >>
Mon enveloppe charnelle canide, n'étant plus : je dois me résigner à mener une vie d'humaine, autant blonde que je ne l'étais auparavant.
<< Vous venez à la fois d'anéantir tous mes espoirs ... Mais, aussi d'éveiller en moi : une chose insoupconnée. Et ... en dépit de la mauvaise nouvelle ainsi que du malheur que j'ai causée en votre établissement même : je vous remercie sincèrement, de l'honnêteté dont vous avez fait preuve, en mon égard. Jusque-là, je pensais que la seule solution viable était de me réfugier cent mètres sous terre et de patienter ... jusqu'à ce que je retrouve ma forme originelle. Que le multivers vous accorde sa bonté en ces temps, moroses ainsi que diablement mélodieux. >>
En un temps record, j'enlace mon sauveur : avant de lui demander, si j'ai la possibilité de siroter un thé, en sa compagnie. Malgré, ce qui s'est passé quelques minutes avant.
Certes tes mots ont été prononcés sans vraiment prendre en compte de l'interlocutrice que tu as en face de toi mais tu n'es pas vraiment du genre à prendre des pincettes lorsque tu t'adresses aux autres... Tu apprends encore parce que toi aussi tu as dû t'habituer à cette condition d'être humain et même si elle ne te plaît aucunement, tu n'as pas trop le choix que d'au moins l'accepter. Tu ne connais pas cette jeune femme tout ce que tu sais d'elle pour le moment c'est qu'elle était un chien dans une autre vie et qu'elle a bu l'eau de l'aquarium, ce que tu as encore un peu de mal à digérer. Mais sans crier gare, elle se met à pleurer. Tu écarquilles un peu les yeux, surpris d'une telle réaction et sans réellement quoi faire face à ça. Tu n'es pas du genre doux et réconfortant, tu restes d'ailleurs pantois face à elle et à ses larmes. Elle s'excuse alors auprès de toi, tu ne sais pas de quoi exactement d'ailleurs... Sûrement pour l'eau. Tu te contentes d'un léger signe de tête pour lui signaler que tu lui pardonnes tant qu'elle évite de refaire un telle chose à l'avenir. Tu grimaces un peu lorsqu'elle enchaîne en te remerciant et en ajoutant qu'elle pensait à se terrer au fond d'un trou. Pour ça, tu la comprends un peu. Tu as eu aussi ce sentiment lorsque tu es arrivé ici.
Cette fois, tu te dis qu'il serait plus judicieux de réfléchir avant de parler pour ne pas qu'elle fonde de nouveau en larmes... Mais elle se jette sur toi si rapidement que tu n'as pas le temps de réagir alors qu'elle t'enlace. Tu fronces nettement les sourcils, tu n'aimes pas les contacts physiques de la sorte, encore moins de manière aussi inopinée. Par reflexe d'ailleurs tu la repousses. La sociabilité ne fait pas partie de tes grandes qualités bien malheureusement pour elle. Elle te demande d'ailleurs pour partager un thé à tes côtés. Tu soupires quelque peu. « Je peux vous proposer un thé, oui, si vous promettez de ne plus jamais vous jeter sur moi de la sorte. » Tu lui réponds d'un ton assez strict à ce niveau là. Mais après réfléxion, tu te rappelle son origine et tu te doutes bien qu'elle a gardé certaines reflexes canins... Tu souffles. « Je suis désolé d'être aussi froid mais je n'ai pas l'habitude de tout ça. » Que tu ajoutes avec une certaine sincérité. Tu te décales alors pour l'inviter à s'asseoir à ton bureau. « Je n'ai pas beaucoup de choix, du thé au citron vous ira ?» Tu n'es pas friand des boissons humaines, tu te contentes souvent d'eau ou parfois de café pour les journées difficiles. «Puis-je savoir comment vous vous appeler ? » Tu lui demandes cela pour essayer de détendre un peu l'atmosphère et laisser de côtés tes griefs de ce qui s'est passé même si tu restes encore sur la défensive.
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PRETTYGIRL
Invité
Jeu 22 Aoû - 13:10
<< Je vous le promets monsieur ... Le directeur ? >>
Rougis-je d'embarras.
Parfois on me dit que je manque de tact ou de pudeur : et je ne sais jamais où me situer ou même me ranger.
Cependant, cela ne m'empêche pas d'avoir une vie bien remplie et d'avoir un très bon niveau dans mon métier : enfin, ancien métier ...
<< Je comprends, cela ne se reproduira plus. >>
Je me demande d'où vient ce charmant étalon. Peut-être d'un univers, où il était légionnaire ou sergent ? Ou même président d'un pays capitaliste ?!
<< À vrai dire, je ne suis vraiment pas difficle ... Donc, en effet : je veux bien goûter votre citron ... Hum ... Votre citron au thé ... >>
Ma maladresse envahit de temps en temps, mes paroles mais ... Pas à ce point là ! Et je cache presque mon visage, à l'aide de mes mains humaines.
<< Je m'appelle Marie Shihtzu et je viens d'un monde où les animaux parlent et ont même la capacité de travailler. Les humains quant à eux vivent en harmonie avec nous, que ce soit en ville ou sur des îles paradisiaques >>
Un véritable bonheur, qui s'il avait un pardum serait certainement à la pomme, à la pêche, à la poire ou aux cerises.
<< Et vous, comment vous vous appelez-vous ? Qu'est-ce qui vous a mené, à bosser ici ? Mais surtout à atteindre un aussi poste ? >>
Tu as un peu de mal à cerner la meilleure manière de t'adresser à cette jeune femme qui semble à la fois trop familière à ton goût mais pourtant assez innocente. Tu hausses un sourcil alors qu'elle t'appelle directeur. Bon officiellement tu n'as rien d'un directeur, tu n'es qu'employé ici même si assez bien placé... Officieusement, on pourrait dire que tu l'es mais tu ne préfères pas prendre ce genre de responsabilités. Tu te diriges alors vers ta bouilloire pour faire chauffer de l'eau. Tu te retournes, un air plus que perplexe sur ton visage alors qu'elle parle de ton citron ou un truc du genre... Elle prend vite ses aises. Et tu n'es pas à l'aise avec ça même si tu as envie de te dire qu'elle mette ça sur le stress... « Je ne suis pas Directeur. Employé et scientifique, rien de plus ou de moins. » Que tu lui réponds alors que l'eau a fini de bouillir, tu attrapes une tasse dans laquelle tu verses l'eau en y déposant un sachet de thé à l'intérieur avant de la déposer devant elle et d'aller t'installer à ton bureau.
« Voilà votre thé au citron. C'est tout ce que vous goûterez aujourd'hui après l'eau de l'aquarium, bien sûr. » Que tu déclares d'un ton assez strict, ne désirant aucunement qu'elle goûte quoi que ce soit d'autre. Les chiens tu avais plutôt tendance à les manger, tout cru et pas dans ce sens là du terme. Elle se présente alors, Marie voilà un prénom à consonance innocente. Tu l'écoutes, intrigué de savoir qu'elle vient d'un monde où les animaux parlent. Tu n'avais pas cette chance d'où tu venais mais tu n'es pas si sûr que ça soit un malheur. Ce qu'elle décrit semble assez idyllique, presque trop pour être vrai. Tu attrapes un verre dans lequel tu y verses un peu d'eau pétillante. « Vous décrivez là un monde qui pourrait en faire rêver plus d'un... Il ne vous manque pas trop ? Ici, c'est très différent. » Différent de son monde à elle sûrement mais pas du tien en tous cas. Elle te demande alors ton nom ainsi que la raison pour laquelle tu as fini ici même si elle semble plus intéressée par ta "haute place" qu'autre chose. Tu fronces légèrement les sourcils en buvant une gorgée de ton eau. « Bruce Jaw. C'est l'amour des créatures marines qui m'a poussé à être ici. Si je n'étais pas payé, ça serait toujours avec la même passion que je viendrais ici. »
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PRETTYGIRL
Invité
Ven 6 Sep - 23:19
- Pourtant vous semblez être quelqu'un de très haut placé ... Avoué-je étonnée. Comment expliquer cet air si, particulier ? Je n'en sais que peu de choses ...
- Je vous remercie monsieur le ... scientifique ? Ma maladresse fait des siennes et j'ai bien l'impression, qu'elle va finir par surgir à nouveau.
- Absolument tout me manque. Tout comme mon mari, qui est ... Le plus gros capitaliste que j'ai pu connaître, de toute mon existence. Parfois je le lui reproche ... Et vous, d'où venez vous ? D'un univers aussi, fantaisiste ?
Possiblement, on est jamais au bout de nos surprises.
- Ce nouvel univers n'a rien d'étrange ... Comme certains pourraient le décrire. Je pense même que c'est une bénédiction.
Mais, il ne m'a pas amené mon amant et encore moins ma famille ...
- Quel nom charmant. Vous étiez ... Humain à l'époque ? Ou comme moi, un être doté de facultés invraisemblables ?
Qui est t-il réellement ?
- Toute personne qui travaille sans le désir, de l'argent peut s'enquérir d'une fortune inestimable : du moment qu'elle persiste assez longuement, afin d'atteindre ses plus grands rêves.
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