Vos yeux s'ouvrent doucement devant une vieille maison que vous ne connaissez pas. L'ambiance est lourde et pesante, mais vous ignorez où vous vous trouvez. Vous ignorez, surtout, qu'à l'intérieur de cette maison se cache une vieille femme, qui adore dévorer les enfants, mais qui se contentera très bien de vous dévorer, vous. Son chat est prêt à vous crever les yeux, ses chiens à vous attaquer, son arbre à vous fouetter ou sa porte à vous empêcher de sortir... Tous les éléments sont contre vous, vous devez trouver un moyen de les contrôler pour vous en sortir.
Ezio Auditore da Firenze
▿ Ton univers : Assassin’s Creed II (Brotherhood & Revelations)
▿ Date de naissance : 21/03/1991
▿ Age : 33
▿ Métier : Informaticien - Analyste de renseignements
Mes paupières s’ouvrirent lentement, révélant un paysage inconnu. Je me trouvais devant une vieille maison, son apparence austère et menaçante sous la lumière blafarde du crépuscule. L’air était lourd et pesant, imprégné d’une odeur de terre et de moisissure. Je m’avançai prudemment, chaque pas résonnant sur le sol craquelé. Un sentiment d’appréhension m’envahit, mais je restai vigilant, les sens aiguisés par des années de survie et de combat. L’endroit semblait désert, mais je savais par expérience que les apparences pouvaient être trompeuses. La porte de la maison, massive et en bois sombre, se dressait devant moi comme un défi à relever. Je posai la main sur la poignée, sentant le métal froid sous mes doigts. Avec un craquement sinistre, la porte s’ouvrit, révélant un intérieur sombre et mystérieux. L’atmosphère à l’intérieur était oppressante. Les ombres dansaient sur les murs, créant des formes inquiétantes. Je m’avançai avec précaution, chaque mouvement calculé pour éviter de faire du bruit. Soudain, un bruissement attira mon attention. Un chat, ses yeux brillant d’une lueur malveillante, m’observait depuis un coin sombre. Ses pupilles dilatées me fixaient avec une intensité troublante, comme s’il évaluait la menace que je représentais.
« Qu’est-ce que tu fais ici, étranger ? » La voix, rauque et vieillie, provenait de l’obscurité. Une silhouette se détacha lentement des ombres. Une vieille femme, courbée par l’âge, mais dont les yeux brillaient d’une intelligence acérée, se tenait devant moi. Elle tenait un bâton noueux dans la main, et son sourire révélait des dents jaunâtres et irrégulières.
« Je suis perdu… » répondis-je, essayant de paraître calme malgré l’angoisse qui montait en moi. « Je cherche un abri pour la nuit. »
Elle émit un rire sec, presque un ricanement. « Tu n’es pas le bienvenu ici, mais puisque tu es entré… » Avant que je ne puisse répondre, elle leva son bâton, et des chiens surgirent de l’ombre, leurs crocs brillants sous la faible lumière. Ils grognaient, prêts à attaquer au moindre signe de faiblesse. Mon instinct de survie prit le dessus. Je me mis en position de défense, prêt à affronter ces bêtes si cela était nécessaire.
Mais mon attention fut bientôt détournée par un bruit sourd, quelque chose qui tombait. Je tournais lentement la tête dans cette direction et mon regard croisa celui d’une jeune femme qui semblait dans la même situation que moi, à ceci près qu’elle aurait pu profiter de ma diversion pour fuir si le bol d’airain n’était pas tombé…
Je n’eus pas le temps de poser de question. La porte se referma derrière la vieille femme qui s’en allait. Elle n’avait laissé qu’un ouvrage de couture, une bobine de fil et des aiguilles à coudre sur la table. « Qu’est-ce que… ? »
Qu’étais-je censé comprendre ? J’analysais la situation rapidement, mais qu’il s’agisse du chat, des chiens ou même de la jeune femme enfermée avec moi, il m’était difficile de savoir par où commencer.
Une main en avant, comme un geste intimant aux molosses de rester calmes, je m’adressais alors à la jeune femme, sans quitter les bêtes des yeux… « Ils ont l’air affamé… ce n’est pas bon signe…» Le mieux à faire, me semblait-il, était de permettre à cette jeune femme de se mettre en sécurité. Mais où ? et comment ? « Vous connaissez les lieux ? »
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Les yeux de Josephine s’ouvrirent difficilement. Allongée sur un sol froid et humide, la jeune femme frissonnait légèrement. Ne reconnaissant en rien les lieux, elle ne tarda pas à se lever brusquement. Si elle ne savait pas où elle se trouvait, elle pouvait dire - presque sans crainte de se tromper - qu’elle devait fuir au plus vite. Cet endroit dégageait quelque chose d’oppressant, quelque chose d’inquiétant. Alors qu’elle se croyait seule, la jeune femme entendit une voix. Une voix âgée demandant ce qu’une personne faisait ici. Une seconde voix se fit alors entendre. L’inconnu - ou l’étranger comme venait de l’appeler la vieille dame - disait être perdu, il cherchait un abri pour la nuit. La vieille dame se mit alors à rire. Un rire qui ne dégageait rien de bon. Cachée dans l’ombre, Josephine observait la scène qui se déroulait devant ses yeux. La vieille dame leva son bâton, après avoir dit à l’inconnu qu’il n’était pas le bienvenu, et des chiens étaient apparus. Des chiens au regard menaçant. Des chiens qui grognaient et qui semblaient prêts à attaquer l’homme qui se trouvait face à eux.
Josephine estimait en avoir assez vu. Elle n’était pas le genre de femme altruiste, prête à aider les autres, à se sacrifier pour eux. Bien au contraire. Puisque les chiens et la vieille dame étaient occupés avec cet inconnu, elle allait en profiter pour fuir. Laisser cet homme se faire dévorer par les chiens, ou le laisser entre les mains de cette femme ne lui faisait rien. Si cela lui permettait de fuir, alors, elle n’hésitait pas. D’un pas léger, Josephine se faufila, profitant des coins d’ombre pour passer presque inaperçue. Elle aurait pu réussir à fuir si ce bol n’était pas tombé. « Merde ! » Lâcha-t-elle naturellement et dans un chuchotement. Il était clair que sa présence n’était plus secrète désormais. Le regard de Josephine croisa alors celui de l’inconnu, montrant bien qu’il savait qu’elle était là. Seulement, la vieille dame semblait se moquer de la présence de la blonde. Sans prendre la peine de lui adresser le moindre mot, elle était partie, refermant la porte derrière elle. Et bien évidemment, elle avait oublié de rappeler ses adorables chiens.
L’inconnu s’interrogea sur ce que la femme avait laissé derrière elle. À première vue, il s’agissait d’un livre, d’aiguilles à coudre et de fil. Autant dire que pour Josephine, tout cela n’avait aucune espèce d’importance. Toujours à la même place, c’est-à-dire toujours un peu en retrait, contrairement à l’homme qui se trouvait proche des chiens, Josephine l’observa. Elle l’observa avancer la main vers eux, avant de lui parler. Ils semblaient affamés. Certes. La réflexion de l’inconnu semblait juste. Pour le moment, ils étaient calmes - enfin, le mot était certainement bien trop grand pour désigner ce qu’ils étaient réellement, mais au moins, ils n’attaquaient pas encore - alors Josephine voulait bien prendre le temps de réfléchir une seconde au comment les aider à calmer leur faim - le sort des animaux avait toujours eu plus d’importance à ses yeux que le sort des humains. En revanche, s’ils venaient à attaquer, Josephine n’allait pas hésiter à leur sacrifier l’inconnu pour sauver sa peau. « Non, je n’étais jamais venue ici avant aujourd’hui. Et puisque j’ai entendu ce que cette femme vous a dit, je suppose que vous ne connaissiez pas cet endroit avant, vous non plus. » La jeune femme daigna enfin s’approcher de l’homme. Elle avançait prudemment, sans sa puce mémoire, sa vie était précieuse, elle ne devait prendre aucun risque. Elle ne devait pas énerver les chiens, ni se montrer comme étant une menace pour eux. « Je suppose que, si nous essayons de fuir, ils nous sauteront dessus. » La jeune femme observa rapidement les alentours - et elle vit le chat, caché dans l’ombre, qu’elle n’avait pas vu jusque-là - à la recherche d’une issue, mais elles étaient bien trop loin pour pouvoir fuir sans risque. « S’ils sont affamés, nous devrions peut-être les occuper en leur donnant de quoi se nourrir ? »
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Ezio Auditore da Firenze
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▿ Date de naissance : 21/03/1991
▿ Age : 33
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Lorsque Josephine avança doucement vers moi, je ne pouvais m’empêcher de noter la détermination dans son regard. La situation était délicate, et chaque mouvement comptait. Nous étions dans un endroit où la moindre erreur pouvait être fatale. Les chiens semblaient toujours sur le point d'attaquer, leurs crocs menaçants et leur grognement incessant. Mon cœur battait à un rythme accéléré, une tension familière me parcourant le corps. Chaque fibre de mon être était en alerte, prêt à réagir à la moindre menace.
« Je suppose que, si nous essayons de fuir, ils nous sauteront dessus, » dit-elle, ses yeux scrutant la pièce à la recherche d'une issue. J’acquiesçai lentement, mes pensées cherchant une solution. Une vague d'incertitude me traversa, mais je savais que je devais rester calme. Les lieux nous étaient inconnus à tous deux, et la vieille femme avait laissé derrière elle ces objets énigmatiques : un livre, des aiguilles à coudre et une bobine de fil.
La jeune femme proposa de détourner l’attention des bêtes féroces avec de la nourriture… Je jetai un coup d'œil aux chiens. Leur faim était évidente, mais nous n'avions rien sous la main qui puisse servir de nourriture immédiate. Une sensation de frustration commençait à monter en moi. Je me rappelai alors les enseignements de mon père et de mes maîtres : chaque élément, chaque objet pouvait avoir une utilité insoupçonnée. « Peut-être… » commençai-je, mes pensées se cristallisant. « Peut-être que nous pouvons utiliser ces objets à notre avantage. »
Je me dirigeai vers la table où reposaient les articles laissés par la vieille femme. Le livre semblait ancien, ses pages jaunies par le temps. Je l’ouvris délicatement, découvrant des illustrations et des textes en langue archaïque. Les aiguilles et le fil étaient également intrigants. J’avais appris à voir au-delà des apparences, à utiliser l’imagination pour transformer le quotidien en outil de survie. L'appréhension me saisit. Ces objets, si ordinaires en apparence, pouvaient-ils vraiment contenir la clé de notre survie ? « Regardez cela, » dis-je en lui montrant une page du livre. « Il parle de rituels et d’incantations. Peut-être y a-t-il quelque chose ici qui pourrait apaiser ces bêtes. »
Nous savions tous deux que le temps était compté. Les chiens étaient de plus en plus agités, leurs grognements devenant plus menaçants. Une sueur froide glissa le long de ma colonne vertébrale. L'adrénaline mêlée à la peur faisait battre mon cœur encore plus vite. « Nous devons essayer quelque chose, » murmurai-je, mon ton révélant un mélange de stress et de détermination.
Je n’avais pas de pouvoirs magiques, mais j’avais la certitude que nous étions chez une sorcière. Et si elle préparait des potions, elle devait bien avoir des ingrédients. Le chaudron dans l’âtre devait avoir été le lieu de concoction de tant de breuvages magiques pour provoquer des malheurs ou, au contraire, créer des philtres de magie blanche… mais vu l’ambiance du lieu, honnêtement, j’avais l’impression qu’il s’agissait plutôt d’une méchante sorcière assez typique.
Mes yeux balayaient l’environnement, cherchant une idée pouvant mener à bien une diversion digne de ce nom. Rien ne ressemblait à de la nourriture dans cette pièce, mais quand on est affamé, on peut faire un vrai festin avec une simple pomme de terre. Ce qu’il fallait, c’était que je puisse neutraliser ces bêtes. J’avais ôté de nombreuses vies, depuis toujours, mais bien peu de vies animales. J’avais toujours plutôt essayé de prendre la vie d’hommes, des ennemis, des traîtres, des complotistes…
« Jetez quelque chose pour attire l’attention du premier chien… Je m’occuperai du second pendant ce temps. » Un cliquetis caractéristique se fit entendre alors que ma lame secrète sortait près de mon poignet droit. Au signal, je prévoyais de me jeter sur le canidé pour lui trancher la gorge. Si l’autre chien était suffisamment affamé, il était fort probable qu’il se rue ensuite sur le cadavre de son congénère pour le dévorer. Ce ne serait pas beau à voir, mais il fallait bien cela pour parvenir à nous sauver. Ce serait un carnage, évidemment, mais c’était un mal nécessaire.
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Cet endroit n’avait rien de rassurant, même pour Josephine. Cette maison lui était inconnue. Cette étrange femme était, elle aussi, peu rassurante. Sans oublier ces chiens. Ils avaient l’air affamé, près à leur sauter à la gorge pour combler leur faim. Seulement, Josephine n’avait pas envie de mourir ici, dévorée par ces animaux. Comme elle le supposait, s’ils essayaient de fuir, les chiens allaient leur sauter dessus. Il était certainement hors de question de les laisser partir comme ça. Alors il fallait trouver une solution. Le seul moyen de distraire ces chiens était certainement de les nourrir, ou en tout cas, de les distraire avec de la nourriture. Seulement, il n’y avait rien à disposition. Aucune nourriture dans les environs, même si une idée avait parcouru Josephine. Cet homme pouvait être une jolie distraction pour ces chiens. Si elle le blessait, elle le rendait vulnérable. Ainsi, les chiens pourraient s’en prendre à lui et pendant ce temps, la jeune femme pourrait fuir. Puisqu’elle ne pouvait pas le sacrifier et qu’il n’y avait aucune nourriture à disposition, le jeune homme proposa d’utiliser les objets que la vieille femme avait laissé. « Vous avez certainement raison, faisons un peu de couture. Je suis certaine que ces chiens apprécieront et se calmeront. » Lâcha-t-elle avec une certaine moquerie dans la voix. C’était plus fort qu’elle, même dans ce genre de situation, elle ne pouvait s’empêcher d’agir comme elle le faisait.
L’inconnu s’avança alors vers la table où se trouvaient les objets laissés par la vieille femme. Malgré les mouvements de ce dernier, les chiens n’attaquaient pas. Leur expression était toujours aussi menaçante, même de plus en plus menaçante, mais au moins, ils ne bougeaient pas de leur place. Le jeune homme avait alors ouvert le livre, le parcourant, jusqu’à lui demander de regarder une page. Doucement, Josephine s’était avancée vers l’inconnu. Une fois à sa hauteur, elle posa les yeux sur la page en question, pouvant voir, qu’en effet, le livre parlait de rituels et d’incantations. Peut-être qu’il y avait dans ce livre, le moyen de calmer ces animaux, mais Josephine avait beau être intelligente, elle ne comprenait pas ce que tout cela voulait dire et elle ne se sentait pas capable de réaliser quoi que ce soit en présence de ces chiens. De plus en plus menaçant, ils étaient un véritable danger pour elle. Alors il ne fallait certainement pas perdre de temps. Même si Josephine n’aimait pas l’idée d’ôter la vie à un animal, elle comprenait vite qu’elle n’allait pas avoir le choix si elle voulait sauver sa peau. L’inconnu avait raison, ils devaient essayer quelque chose. Mais quoi ? Josephine avait beau regarder autour d’elle, elle avait l’impression que rien ne pouvait réellement les aider. Si elle s’avançait pour s’armer, elle craignait que les chiens ne se jettent sur elle.
L’inconnu avait, lui aussi, cherché comment agir. Finalement, il avait demandé à Josephine d’attirer l’attention du premier chien, en jetant un objet. Pendant ce temps, lui, devait s’occuper du second. La jeune femme s’exécuta alors. Elle fit quelques pas, tentant d’être plus ou moins discrète, puis elle attrapa un objet -une sorte de fiole- et l’avait jeté à l’opposé de là où ils se trouvaient. Par chance, le premier chien avait réagit au bruit et s’était violemment retourné vers la source du bruit. Désormais, il tournait le dos à son congénère. C’était le moment parfait pour que l’inconnu se jette sur le premier chien. Ce qu’il fit, ôtant la vie à cet animal. Malgré tout, Josephine ressentit un petit quelque chose en voyant la scène. Elle ne pouvait pas nier le fait de préférer voir un humain mourir plutôt qu’un animal. Mais le plan semblait fonctionner, puisque le second chien avait répondu à l’odeur du sang, en se jetant sur le cadavre de son congénère. La scène n’était pas jolie à voir, mais au moins, ils étaient débarrassés de ces chiens, définitivement pour l’un, pour un temps pour l’autre. « Félicitations, vous avez eu une bonne idée. » Ajouta-t-elle simplement, prête à s’enfuir, pensant que les choses étaient enfin terminées. Mais Josephine ne savait pas que les choses n’étaient jamais aussi simple sur cette île. Rien n’était jamais aussi simple dans ses épreuves. Se débarrasser des chiens, éviter qu’ils ne les attaquent, ce n’était qu’un point parmi tant d'autres. Alors qu’elle s’apprêtait à sortir, le chat -qu’elle avait presque oublié- qui était tapis dans l’ombre depuis le début, se jeta sur elle et de ses griffes acérées, il la blessa au visage. Fort heureusement, la blessure n’était pas profonde. Et heureusement encore, ses griffes n’avaient pas atteint son œil et pourtant, ce n’était pas passé loin. D’un mouvement, Josephine avait réussi à éloigner le chat d’elle. Dans un mouvement de recul, elle avait rejoint son partenaire de mésaventure. Le chat avait alors pris la parole, demandant aux deux de tisser, car d’après lui, c’était ce que la vieille dame attendait d’eux. « Non, mais sérieusement, c’est quoi le problème ici ? » Lâcha-t-elle avec une certaine forme de colère dans la voix. Entre les animaux enragés, ceux qui parlaient, cette requête étrange et tout ce qui se dégageait de cet endroit, Josephine, commençait à se sentir mal à l’aise ici et avait envie de rentrer chez elle pour mener sa petite vie et s’occuper de sa vengeance envers Clarke par exemple.
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Ezio Auditore da Firenze
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Le moins qu’on pouvait dire, c’était que cette jeune femme avait un sens de l’humour qui ne craignait pas d’être mal reçu du public. Son ton sarcastique étira mes lèvres en un petit rictus.
« C’est ça… » Cela dit, pour suturer des plaies, du fil et une aiguille, ça pouvait servir.
Je relevai les yeux vers la jeune femme, cherchant à capter dans son regard un fragment d’espoir, de résolution — mais je n’y voyais que l’agacement d’une femme prise au piège d’une farce sinistre. Cette maison, avec ses maléfices, ses bêtes déchaînées, nous avait menés à bout, et même pour elle, qui ne semblait pas se laisser abattre facilement, la coupe était pleine.
« Tisser ? » répétai-je, mes lèvres s’étirant en un sourire cynique. Ce chat, incarnation même de la perfidie, avait osé nous guider vers cette… cette farce. Tisser un fil, comme si notre liberté en dépendait ! Mais ici, chaque mot avait un poids, chaque requête cachait une intention meurtrière.
Le sang perla encore de sa blessure sur la joue. Instinctivement, j’effleurai sa peau du regard, notant la profondeur de la griffure. « La marque du chat ne t’a pas épargnée, on dirait, » murmurai-je, le ton grave. « Ne t’inquiète pas. Cette sorcière peut essayer de t’ébranler, mais je doute qu’elle sache vraiment à qui elle s’attaque. » Elle n’avait jamais goûté à la lame d’un Assassin ni à la colère d’un Auditore, ça c’était certain.
Je me détournai, inspirant l’air vicié de cette demeure, et observai les aiguilles et le fil laissés en évidence sur la table. Ce n’étaient que de simples outils de couture, ordinaires à première vue, mais dans ce contexte, ils semblaient chargés d’une aura étrange, presque hypnotique. La frustration de la jeune femme me parvint, aussi vive que si elle m’avait foudroyé du regard. Elle en avait assez, elle qui voulait se débarrasser de ses propres ennemis et n’avait aucune patience pour les jeux de cette vieille folle.
« Ce problème, comme tu dis, n’a rien de simple, » répondis-je calmement, enroulant le fil autour de mes doigts, laissant la texture rugueuse réveiller mes sens. « Ce fil pourrait bien être notre seul moyen de sortir d’ici. Ou du moins, d’entraver cette sorcière dans son propre piège. »
Je m’approchai d’elle, la regardant avec intensité. « Voilà ce que je te propose. Puisque la vieille attend que nous obéissions à cette exigence insensée, tissons, oui, mais à notre manière. » Je jetai un œil au chat qui, du haut de sa poutre, continuait de nous fixer avec une lueur de défi. « Peut-être que ce fil peut servir à plus qu’une simple démonstration de soumission. Nous pouvons le transformer en une toile, un piège. Imagine qu’il devienne un leurre, un filet pour piéger la sorcière elle-même ou même ce chat perfide… »
Je lui tendis l’aiguille, observant ses mains fermes mais crispées. « C’est absurde, je sais. Mais nous n’avons pas le luxe de la logique. Et je te l’assure, je n’ai aucune intention de mourir ici ni de me soumettre à cette mascarade. »
Mon regard s’attarda un instant sur sa blessure, l’intensité de son regard. Cette femme n’était pas comme les autres. Il y avait en elle une résilience, un éclat brut et durci par la souffrance. Et je savais que face à cette sorcière, c’était peut-être la seule alliée que je pourrais espérer.
Je me mis à fixer le fil aux coins de la pièce, tendant chaque segment avec une précision millimétrée. L’inconnue m’observait, semblant douter, mais aussi intriguée, comme si elle ne savait pas encore si elle devait me suivre dans cette folie ou y céder par épuisement.
Le chat continuait de nous scruter, comme s’il se délectait de notre soumission apparente. Mais dans un murmure, à peine audible, je lançai à l’inconnue : « Si cette sorcière croit nous avoir à sa merci, elle est bien plus aveugle qu’elle le pense. Lorsque l’occasion se présentera, nous prendrons les devants. » Je tirai un nœud serré autour d’un pied de table, créant une tension dans le fil, un piège prêt à se refermer.
« Tiens-toi prête. Tisse avec moi, car une fois que nous aurons piégé cette vieille, nous aurons une chance de retrouver notre liberté. » La proximité allait pouvoir, aussi, nous permettre de communiquer plus discrètement, bien que je sois persuadé que le chat pourrait fort bien nous entendre et tout révéler à sa maîtresse.
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