Sujet aléatoire - Maura Franklin & Poséidon Pantokrator

▿ Date d'inscription : 08/02/2019

SUJET ALEATOIRE

Tu croyais te rendre à une fête organisée par la ville ? Tu sais pourtant que, bien souvent, il faut se méfier d’elle et de ce qu’elle prépare. En arrivant, tout ressemble à une véritable fête, mais en entrant, tu es comme téléporté dans un autre monde. Chaque attraction se retourne contre toi, ici, tout est vivant. Attention, tu dois trouver un moyen de rentrer chez toi avant qu’il ne soit trop tard. Un immense brouillard entoure cet étrange parc et il recouvre de plus en plus le parc. Tu disposes donc de deux heures environ avant de te retrouver dans le brouillard où respirer devient impossible.

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Le parc d'attraction

Poséidon & Maura

Aujourd'hui, la semaine de repos de Poséidon venait de commencer. Il comptait bien en profiter pour se changer les idées et se détendre ! Ça tombe bien, la ville organise une fête cette semaine ! Une belle occasion pour le dieu de la mer d'en découvrir encore plus sur les coutumes humaines.

Arrivé à l'entrée, il prit un instant pour observer l'explosion de couleurs qui se présentait devant lui, et les centaines de lumière clignotantes qu'on voyait tout de même malgré la clarté du soleil. Devant lui s'étendait de nombreuses attractions qui paraissaient toutes plus grandes les unes que les autres, et les enfants comme les adultes se précipitaient pour toutes les faire dans la joie et la bonne humeur. Cela fit sourire Poséidon.

Il prit place dans la queue pour acheter les billets d'entrée. Devant lui, une femme qui patientait également. Le dieu de la mer se dit qu'engager la conversation pourrait faire passer le temps plus vite et égayer leur attente.

«Bonjour madame, vous aussi vous êtes venue vous détendre ici ? Ça m'a l'air très sympathique. Vous y êtes déjà venue ?»

La file d'attente avançait pendant que la conversation semblait s'amorcée.

▿ Date de naissance : 19/10/1984

SUJET ALEATOIRE - le parc d'attraction

@Poséidon Pantokrator & @Maura Franklin

Maura ne s'était pas montrée suffisamment prudente. Le besoin de s'amuser, d'échapper à la réalité, l'avait poussée à se rendre à cette fête, préparée avec soin par la ville. Quelques activités, quelques attractions... Une fête foraine comme il n'en existait pas encore à son époque. Le monde était présent. Petits et grands semblaient impatients de participer à cette fête. Maura aurait aimé voir un visage ami, mais ce n'était pas le cas. Elle allait essayer de s'amuser toute seule... Autant dire qu'elle regrettait déjà d'être venue, en réalité, face à cette foule. Ce n'était pas tellement elle de s'amuser ainsi et elle n'était pas certaine de réussir à se détendre suffisamment pour en profiter, mais il fallait essayer.

Avant de pouvoir entrer dans le parc, il fallait faire la queue pour acheter un billet. Maura se plaça donc sagement dans la file et attendit, avançant pas à pas. Ce n'était certainement pas l'étape la plus rapide, mais la jeune femme était capable de faire preuve de patience quand il le fallait. Puis ce n'était l'histoire que de quelques minutes. Des minutes qui allaient peut-être passer plus vite puisque l'homme derrière elle semblait vouloir engager la conversation - Maura remarquait souvent ça, ici, les gens aimaient discuter lorsqu'ils attendaient. Trop renfermée, elle ne le faisait jamais d'elle-même, mais elle n'était pas dérangée de voir les autres le faire. « Exactement, je pense que sortir un peu ne peut me faire que du bien. » Répliqua-t-elle en souriant et en se tournant vers son nouvel interlocuteur. « C'est la première fois. Je sors très peu dans ce genre d'endroits, mais j'avais envie d'essayer... Alors, je me suis dit pourquoi pas. » Elle était particulièrement bavarde, elle qui habituellement aurait pu répondre en deux petits mots. Mais elle était de bonne humeur. « Et vous ? » Souffla-t-elle pour poursuivre la conversation simplement.

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Le parc d'attraction

Poséidon & Maura

L'inconnue se retourna et adressa un sourire à Poséidon.

«Exactement, je pense que sortir un peu ne peut me faire que du bien.»

«C'est vrai que de temps en temps, il vaut mieux sortir et profiter que rester cloîtrer chez nous.»

Voilà que le dieu de la mer commençait à parler comme un vrai mortel, un vrai résident de cette ville. Après tout, c'est qu'il commençait à s'y faire. Il n'y avait apparemment aucun moyen de sortir d'ici, alors tant qu'à faire, c'est l'occasion pour vivre une seconde vie.

«C'est la première fois. Je sors très peu dans ce genre d'endroits, mais j'avais envie d'essayer... Alors, je me suis dit pourquoi pas.»

«En tout cas, ça m'a l'air très amusant, je me demande sur quoi nous allons tomber !»

Il est vrai que l'ambiance dégagée par le parc d'attraction était burlesque et joyeuse, ce qui fit sourire Poséidon tandis que la file avançait.

«Et vous ?»

Voilà que son interlocutrice relançait la conversation, le temps se faisant long dans la queue.

«Oh, j'ai voulu découvrir un peu ce nouveau monde, cette nouvelle ville, me fondre dans la masse en quelques sortes...Mais je pense que ça sera très divertissant !»

Les deux commençaient à arriver à bout de la longue file d'attente, et le parc se dessinait un peu plus devant eux. Il était tout bonnement gigantesque, les attractions se déroulaient à perte de vue et le dieu de la mer se demandait décidément comment la mairie faisait pour gérer une telle installation et organisation. Oui, définitivement, il pensais vraiment comme un mortel.

Poséidon regarda la femme devant lui payer son ticket et rentrer dans le parc. Il détourna son regard d'elle et s'avança au guichet. Un homme à la mine fatiguée lui demande le montant à régler, et Poséidon sort de quoi payer de sasa poche. Ça aussi il avait du mal, l'argent. Ces pièces, ces billets...Son frère lui, avait bien compris son fonctionnement, on pouvait dire qu'actuellement Zeus roulait littéralement sur l'or. Même si Poséidon n'était pas à plaindre non plus. Il prit le ticket que l'homme lui tendit à travers la vitre de protection, et se tourna vers l'entrée du parc.

Il franchit un panneau coloré portant les lettres «BIENVENUE». Et tout de suite, il sentit que quelque chose n'allait pas. L'ambiance changea subitement autour de lui. Il n'entendit plus le brouhaha ambiant et les discussions de fond. Il regarda autour de lui, le parc était désert. Et justement le parc lui-même avait changé. Une brume inquiétante le recouvrit, le soleil disparut, ne laissant que la nuit noire, et l'ambiance légère et joyeuse s'était envolée, comme soufflée par le faible vent froid qui soufflait maintenant autour de Poséidon. Mais le pire, ce fut sûrement le bruit qu'il entendit.

Un grincement, comme si on débouchait une bouteille de vin. Il vit avec horreur le panneau d'entrée bouger, et s'arracher de ses gonds. En quelques secondes, avant même que Poséidon n'ai le temps de faire quoi que ce soit, le panneau tente de lui porter un coup. Le dieu de la mer commence alors à détaller, courant à perdre haleine dans le arc. Il eût juste le temps de voir le visage de la jeune femme de la file d'attente, avant de s'écraser contre elle et de l'emmener avec lui au sol.

▿ Date de naissance : 19/10/1984

SUJET ALEATOIRE - le parc d'attraction

@Poséidon Pantokrator & @Maura Franklin

Maura n'était pas très bavarde, par nature. Cependant, puisque cet homme s'adressait à elle, elle lui répondait. Elle lui répondait même avec davantage de mots qu'à son habitude. Cette sortie lui faisait déjà peut-être plus de bien qu'elle ne l'avait imaginé. Après tout, sortir au grand air, c'était bénéfique, non ? « C'est une règle que je devrais appliquer un peu plus souvent. » Maura restait souvent chez elle, le nez plongé dans ses recherches et dans ses livres, dans ses expériences et dans ses questions. Elle en oubliait de profiter de la vie, mais elle prenait pourtant tellement de plaisir à simplement échanger quelques mots ou prendre l'air - même si elle regrettait déjà la foule - qu'elle devait renouveler l'expérience.

Face aux interrogations de l'homme, Maura lui expliquait qu'elle ne sortait jamais dans ce genre d'endroit, mais que l'envie d'essayer lui était venue. Alors, elle avait essayé. Après tout, il n'y avait que comme cela qu'elle saurait si elle aimait ou non. Tout comme elle, il se questionnait sur ce qui les attendait et, à ces mots, Maura se contenta de répondre par un haussement d'épaules, appuyé par un sourire. Maura, à son tour, le questionnait à propos de ce genre d'endroit. Pour lui aussi, il s'agissait d'une nouveauté, quelque chose qu'il voulait découvrir dans ce nouveau monde. « J'espère que vous vous amuserez bien. » Se contenta-t-elle d'ajouter, sans commencer à se lancer dans des discussions à propos de cet endroit - qu'elle imaginait encore souvent n'être qu'une sorte d'hallucination, de simulation de la réalité - puisque le but était de se détendre.

Son tour était arrivé. Elle paya son ticket d'entrée et s'avança vers l'entrée du parc. Elle s'apprêtait à découvrir les lieux et s'amuser, mais à l'instant où ses pas avaient franchi le panneau de bienvenue, tout changea. L'obscurité, la brume, le silence... Tout ce qu'il y avait auparavant de joie et de bonheur avait disparu. Maura s'était avancée de quelques pas, se pinçant pour s'assurer qu'elle n'était pas en train de rêver... mais non. Ses yeux observaient les alentours. Elle connaissait cet endroit et sa mauvaise habitude à téléporter ses habitants n'importe où. Elle était tombée dans un piège, une fois encore. Et elle se maudissait pour ça, mais quelque chose lui disait que si son destin était de passer par ici, elle y serait passée, quoi qu'il en soit.

Après le silence pesant, des bruits étranges s'étaient fait entendre. Des grincements, des bruits effrayants, que Maura ne savait pas identifier... Et qu'elle n'avait pas le temps d'identifier puisqu'avant même de pouvoir comprendre ce qui était en train de se passer, elle s'était retrouvé projetée au sol, par l'homme avec qui elle était en train de discuter un instant plus tôt. Tout n'avait été qu'illusion, ce parc, ces rires, ces attractions, mais pas lui. Quelque part, elle pouvait y trouver de quoi se rassurer. D'autant qu'ils risquaient de mourir, d'un instant à l'autre, et que c'était toujours mieux de ne pas mourir seul, non ? « Que se passe-t-il ? » Demanda-t-elle, alors qu'ils étaient toujours au sol, encore inconsciente du véritable danger qui rôdait, encore inconsciente de ce à quoi cet homme était en train d'échapper une seconde plus tôt.

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