Tandis qu’il sert ses derniers clients de la journée, Simba ne cesse de regarder sa montre, nerveux. Il a encore beaucoup de mal à croire ce qu’il a entendu l’autre jour. Pourtant, c’est son vœu le plus cher de revoir son père au moins une fois dans sa vie. Il n’y a jamais renoncé parce que Simba n’a pas eu l’occasion de lui dire au revoir, étant donné le drame. Bien sûr, il est conscient que ce n’est peut-être pas son père, simplement un autre homme portant ce même prénom. Il s’est préparé à être déçu. Pourtant, il garde espoir. Il y a tant de choses qu’il aurait aimé encore partager avec lui, tant de sujets à aborder avec lui et tant de domaines dans lequel il aurait souhaité bénéficier de sa sagesse. Aussi se dire que tout ceci pourrait devenir possible est incroyable. C’est pourquoi, il préfère ne pas trop faire d’espoir. Mais il ne cesse de guetter la porte d’entrée ainsi que sa montre, même s’il sait que ce n’est pas encore l’heure. Il a aussi pris soin d’emporter avec lui une tenue de rechange. Il souhaite faire la meilleure impression possible à son père. C’est sûrement un peu bête, mais il trouve cela tout de même important.
Enfin, il termine sa journée après avoir encaissé son dernier client et file ensuite immédiatement à l’arrière du bar où il récupère ses affaires et se change aux toilettes. Vérifiant une dernière fois son reflet dans le miroir, il se demande comment il reconnaîtra son père en tant qu’humain. Il n’y a pas vraiment songé jusqu’ici, mais maintenant il se le demande sérieusement. Oh puis mince, il se pose sans doute trop de questions. Il est certain qu’il saura reconnaître son père qu’importe son apparence. Inspirant alors un grand coup, il quitte les toilettes et s’installe à une table en l’attendant. Tant de questions lui traversent l’esprit. Il se demande naturellement également si son père a pu retrouver sa mère. Elle aussi lui manque beaucoup et même s’il sait qu’elle va bien, il saurait vraiment heureux de la revoir.
Simba répète plusieurs fois le discours qu’il a préparé afin de justifier ses choix de vie dont il sait qu’ils ne sont pas forcément les plus glorieux.
Finalement, l’heure arrive mais personne n’arrive. Plus nerveux que jamais, le jeune homme ne quitte désormais plus la porte d’entrée. Il sait parfaitement bien qu’il viendra. Ce n’est pas dans ses habitudes d’être en retard, n’est-ce pas ? Mais qu’est-ce que Simba se rappelle exactement son père ? Maintenant qu’il y pense, ses souvenirs sont plutôt flous. Il était si jeune après tout. Il se traite immédiatement d’idiot et chasses ces pensées de son esprit. Cependant, l’heure tourne et toujours personne. Alors, il décide prendre un premier verre afin d’essayer de se détendre un peu. Du vin, c’est bien. Cela lui donne le temps de réfléchir, de se remémorait certains souvenirs qui lui sont très précieux. Et sans qu’il ne voit vraiment le temps passer, il finit son verre et commande alors un second. Lorsqu’il regarde à nouveau sa montre, une heure s’est déjà écoulée. Poussant un soupire et déçu, il comprend que personne ne viendra finalement. Alors, il termine son verre et décide de rentrer chez lui. Non, mais à quoi s’attendait-il au juste ? Son père n’est plus là, depuis longtemps, alors pourquoi a-t-il cru qu’il le reverrait ? Une fois encore, il n’est qu’un parfait idiot, toujours naïf à croire aux paroles des autres. Scar avait si bien réussi à le manipuler autrefois. Il n’a guère changé finalement.
Attrapant sa veste, il quitte un peu précipitamment le bar et bouscule alors au passage un homme d’âge mur. Après s’être excusé, il reprend sa route avant de s’arrêter et de se retourner. Se pourrait-il que ce soit lui ? Il décide donc de revenir sur ses pas et l’interpelle, hésitant :
- E-excusez-moi ? Est-ce que par hasard, vous avez rendez-vous avec un certain Simba ?
Hakuna matata, it means no worries for the rest of your life.
Dernière édition par Simba Rock le Lun 18 Mar - 20:15, édité 3 fois
Mufasa Rock
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"A king's time as ruler rises and falls like the sun. One day, Simba, the sun will set on my time here and will rise with you as the new king."
"Everything you see exists together in a delicate balance. As king, you need to understand that balance and respect all the creatures, from the crawling ant to the leaping antelope."
Cette ville est faite de coïncidences étranges mais aussi d'événements auxquels tu ne t’attends pas. C’est ainsi que tu ne peux cacher ta surprise quand un de tes professeurs vient te parler d’un jeune homme, Simba, qui travaille dans un bar et qui désirerait te parler car il cherche, de son côté, un Mufasa. Ce prénom te fait rater un battement de cœur et, même si tu es normalement l’homme le plus posé au monde, tu ne peux t’empêcher d’enchainer avec une salve de questions. Ton collègue en est surpris car jamais, ô grand jamais, tu ne réagis de cette façon mais cela fait quatre longues années que t’attends de retrouver ta famille et ce qu’il vient de t’annoncer est un pas de géant dans tes recherches. Certes tu es conscient que ce Simba peut ne pas être ton fils -comment pourrait-il être si agé ?- mais ce n’est pas grave, cela reste quand même une avancée et rien que cela te fait garder espoir sur l’avenir.
Cependant quand l’heure du rendez-vous arrive, tu vois ton second et une assistante sociale arriver pour parler d’un dossier difficile que vous avez en ce moment : un jeune garçon qui crée des soucis au sein du collège et que vous soupçonnez de n’avoir aucun endroit pour dormir, même s’il s’en défend. C’est un cas complexe car il est réfractaire à toute aide mais il est aussi de votre devoir de prendre soin de lui et de contacter l’assistance sociale. Tu ne peux juste pas repousser cela, cela fait des semaines que vous essayez d’obtenir un rendez-vous et même si t’espères de tout ton coeur retrouver ton fils, tu ne peux pas laisser un enfant dans le besoin en lui tournant le dos. Tu reposes donc tes affaires et essaies d’être le plus concis et aidant possible pour que le rendez-vous ne s’éternise pas. Heureusement pour toi, tout le monde a envie que la journée se termine.
Tu pars donc bien trop en retard sur le lieu de rendez-vous. Vêtu élégamment, une veste chaude et lourde sur les épaules, tu te fais bousculer par un jeune homme dans la rue qui sort précipitamment du bar et t’arrêtes un court instant, comme frappé par l’évidence. Tu te retournes alors lentement vers lui au moment où il t’interpelle justement, l’observant en silence. Se pourrait-il ? Dans ton cœur c’est juste une évidence, on ne peut pas passer à côté de son propre sang, sa propre chair, son héritier.
« En effet. » Fais-tu en inclinant la tête élégamment. « Je suis Mufasa, Mufasa Rock, et je cherche mon fils Simba qui m’a perdu il y a longtemps, au cœur de la Terre des Lions. »
C’est terrible de se sentir si près du but et en même temps de sentir son esprit faire résistance, de le sentir avoir besoin de la certitude sur ce qui est en train de passer pour baisser ses barrières de protection. Pourtant ton corps s’est avancé de lui-même vers ce jeune homme, ta main venant se poser sur son épaule comme pour être sûr qu’il est bien devant toi.
À ce stade, Simba était convaincu que Mufasa ne viendrait plus. C’est la raison pour laquelle, il avait fini par quitter l’établissement après avoir récupéré sa veste. Mais voilà qu’il bouscule cet homme. Le doute prend rapidement dans son esprit et c’est l’espoir de revoir enfin ce père perdu, beaucoup trop vite dans sa vie, qu’il le fait revenir sur ses pas. Son regard se perd rapidement dans le sien et il lui demande s’il a rendez-vous avec un certain Simba, c’est-à-dire lui, sans s’en rendre vraiment compte. Et tout au fond de lui, avant que l’homme ne prenne pas la parole, il sut. Si son apparence est difficile à reconnaître dans ce corps d’humain, son cœur lui ne le trompe pas. Un fils reconnaîtra toujours son père. C’est un lien familial incroyablement fort qui survit même par-delà la mort, même si Simba a passé des années à essayer d’oublier son passé. En apparence bien sûr parce que le passé nous rattrape toujours. Le fuir ne sert à rien, hormis retarder le moment où il faudra s’y confronter. Simba avait préparé tout un discours pour ces retrouvailles inespérées. Mais là tout de suite, il en est tout simplement incapable, beaucoup trop ému.
Le contact de sa main sur son épaule est comme un électrochoc pour lui. Il faut dire qu’il n’est plus habitué à ressentir la présence réconfortante, chaleureuse et apaisante de son père. Ses souvenirs, avec le temps, ont tendance à devenir flous. Mais le plus important, il ne l’a jamais oublié notamment sur ce qui fait devenir une personne brave et dans leur cas, un roi. Et la nuit, il n’avait cessé de lever les yeux vers les étoiles, espérant de tout son cœur que son père serait là comme il le lui avait dit un jour. Aussi, les mots lui manquent là tout de suite. Il sait désormais qu’il n’est pour rien dans sa mort et que tout avait été orchestré depuis le début par Scar. Simba avait passé tant d’années à se sentir coupable pour un accident dont il n’avait eu finalement aucune responsabilité. Pourtant, sa tristesse liée à ce malheur ne l’a jamais vraiment quittée. Quelque part, il n’a cessé de se répéter que s’il n’avait pas été aussi naïf et aveugle, son père ne serait peut-être pas mort. La trahison de Scar aurait été démasquée à temps et Pride Rock n’aurait pas eu à vivre cette tragédie.
- P-papa ? C’est vraiment toi ? bredouille-t-il dans un murmure au moment où celui-ci l’appelle doucement par son prénom.
Ce dernier vient de lui révéler officiellement son identité, pourtant Simba a du mal à croire qu’il soit réellement là. Les souvenirs commencent alors à remonter, les bons comme le pire. Les larmes lui montent alors aux yeux et lentement sa main vient se poser sur la sienne. Et même dans la peau d’un humain, son charisme est indéniable. À ses yeux, Mufasa est et sera toujours le plus grand monarque que Pride Lands n’ait jamais connu. Il est si fier d’être son fils, mais il est aussi honteux parce qu’il a tourné le dos à ses devoirs royaux. Honnêtement, il n’est pas certain qu’il sera capable de lui révéler sa vie après sa mort. Cependant, Simba songe que ces révélations attendront et que pour le moment, il peut juste apprécier pleinement le retour de son père en chair et en os.
- Je suis tellement désolé pour ce qui est arrivé, si tu savais ! finit-il par dire avant de venir le serrer dans ses bras.
Arya
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Tu souris tendrement quand il te demande si c’est vraiment toi, resserrant tes bras autour de lui quand il vient contre toi. C’est une sensation si merveilleuse de retrouver son enfant, de pouvoir de nouveau le serrer contre soi et sentir son cœur battre contre le sien. Tu ne t’es jamais plaint que le cycle de la vie te fasse revenir parmi les vivants, même si tu te doutes que quelque chose est intervenu pour le faire car la vie comme la mort ne doivent pas s’écouler ainsi, mais tu n’as jamais été aussi heureux que maintenant car tu peux enfin serrer la prunelle de tes yeux contre toi. Il te manque encore ton amour mais retrouver Simba te donne espoir de pouvoir retrouver toute ta famille un jour ou l’autre.
« Tu ne peux rien à ce qui s’est passé mon fils. J’ai été bien aveugle de ne pas voir ce que mon frère préparait certainement depuis très longtemps. »
Tu le serres un peu plus fort dans tes bras avant de le libérer et de le regarder de nouveau avec tendresse, le détaillant des pieds à la tête.
« Tu as tant grandi. Moi qui m’attendais à retrouver un enfant, me voici face à un superbe adulte. »
C’est si étrange. Tu as disparu alors que Simba n’avait que quelques années, en plein apprentissage de la vie, et te voici devant un jeune homme qui est bien plus âgé que les enfants à qui tu enseignes. Il doit avoir une bonne vingtaine d'années et a clairement pris ta carrure, ce qui te rend encore plus fier. Après tout, même sages et posés, les lions restent très fiers d’eux et cela ne t’a pas quitté en devenant un homme.
« Je n’habite pas loin, allons nous y installer pour pouvoir parler au calme. »
Vous avez beaucoup à vous dire, à apprendre l’un de l’autre et vous n’avez pas besoin d’un lieu bondé où il faut parler fort pour tout ça. Tu préfères le calme de ta maison pour vous retrouver et commencer à rattraper le temps perdu car tu te doutes qu’il faudrait plus qu’une conversation et une soirée pour cela. Tu gardes ton bras autour de son épaule en avançant, comme si le fait de le lâcher pouvait le faire disparaître. Ca parait comme un geste protecteur mais ça cache aussi un fond d’inquiétude, car tu as encore un peu de mal à réaliser que tu l’as enfin retrouvé après plus de quatre ans à le chercher.
Tu le conduis vers une petite maison assez simple dans le quartier pavillonnaire d’Hogwarts Place, lui faisant signe d’ôter chaussures et veste à l’entrée en faisant la même chose, avant d’aller vous faire du café. Ce n’est pas trop meublé, c’est juste fonctionnel et chaleureux, entièrement en bois car tu te sens mieux dans cet élément.
Simba n’aurait jamais pensé que ce jour arriverait. Mais même après toutes ces années, son père reste une figure très importante dans son cœur. Il a beau être un jeune adulte, ces sentiments à son égard n’ont jamais changé et il sait qu’ils ne changeront jamais. Et là tout de suite en ayant la chance de le serrer tendrement dans ses bras, il a subitement l’impression de redevenir le petit Simba d’autrefois. Il se sent à nouveau si petit à côté de lui. Même en tant qu’humain, il possède cette prestance que personne à ses yeux ne pourra jamais égaler. Cela peut paraître exagérer, cependant Simba n’a jamais eu la possibilité de dire correctement au revoir à son père. C’est la raison pour laquelle, il ne peut pas penser autrement. Et cela lui convient très bien. On a tous besoin après tout d’un modèle dans sa vie, que l’on soit petit ou grand. Serrer son père dans ses bras est un geste très affectueux qu’il n’aurait pas eu la possibilité de faire dans sa forme de lion. Parfois, Simba trouve les humains un peu trop sentimentaux par moment, mais cela a clairement du bon également.
Depuis qu’il a appris que c’est Scar et uniquement Scar le responsable de la tragédie, Simba n’a jamais pensé que son père avait été trop aveugle de son côté. En même temps, il était encore très jeune à l’époque et tout ceci le dépassait largement. Il n’avait vu qu’un oncle, certes grincheux, mais gentil envers lui. Rien d’autres. Alors entendre son père lui dire qu’il a été trop aveugle le chagrine un peu mais en même temps, il admet que ça lui fait du bien que Mufasa en personne lui dise qu’il n’y est pour rien du tout. Sa culpabilité pourra enfin disparaître à jamais. Ensemble, ils pourront enfin clore le chapitre de ce moment-là de leur vie.
- Je… merci papa. J’ai fait mon chemin de mon côté, c’est vrai. répond doucement Simba en rougissant un peu du compliment de son père tandis qu’ils se séparent pour mieux se regarder.
Depuis combien de temps son père est-il ici au juste ? Est-ce que cela fait également cinq ans qu’il est ici ? Ou bien vient-il d’arriver ? Qu’a-t-il fait depuis tout ce temps ? Où vit-il ? A-t-il revu sa mère déjà ? Scar ? Beaucoup de questions se bousculent alors dans sa tête et il a hâte de connaître chacune de ces réponses. Le regard que Mufasa pose sur lui le rend un peu nerveux, mais en même temps il ressent sa fierté. Cependant, le sera-t-il tout autant lorsqu’il apprendra quel genre de vie il a mené jusqu’ici ? Il n’en n’est pas convaincu, honnêtement. Heureusement qu’il n’a bu que deux verres.
- C’est vrai ? C’est super ! Je vis aussi dans le quartier, mais attend comment se fait-il que l’on se rencontre que maintenant dans ce cas ? Je ne comprends pas très bien ce monde, même si cela fait des années que j’y vis maintenant. Les humains sont un peu étranges. dit-il en riant légèrement alors qu’ils se dirigent ensemble vers la maison de Mufasa. Elle est plutôt simple, composée entièrement de bois et Simba la trouve charmante.
- Oh heu, tu sais pour l’instant… je travaille dans un bar, je ne savais pas quel métier était accessible pour moi, alors… pour le moment ça me convient. Et toi ? Attend ne me dis rien, tu es professeur ou quelque chose dans ce genre-là, n’est-ce pas ?
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Tu remarques sa gêne quand tu lui dis qu’il est devenu un beau jeune homme, aussi tu le libères pour ne pas le mettre plus mal à l’aise. Il est compliqué pour toi, en tant que père, de ne pas passer du temps à contempler ta plus merveilleuse création, surtout quand tu l’as perdu de si longues années, mais tu comprends que cela puisse le gêner et ce n’est pas ton but. Tu lui proposes plutôt d’aller vous installer chez toi pour discuter de tout ce qui s’est passé ces dernières années et commencer à rattraper le temps perdu.
« Ce monde est étrange, plein d’incohérences et d’étrangeté. Mais puisqu’il me permet de vivre de nouveau et de te retrouver, j’apprécie certaines de ses surprises. »
Parce que tu as beau être suspicieux du pourquoi de l’existence d’un espace-temps comme celui-ci, force est de constater qu’il te permet de nouveau de vivre et, désormais, de renouer avec ton fils. Pour cela, tu ne pourras jamais assez l’en remercier et t’espères pouvoir retrouver tout le reste de ta famille. Mais peut-être Simba a retrouvé plus de monde que toi, peut-être peut-il te donner des nouvelles de votre famille.
« Tu es le premier membre de notre famille que je retrouve, mon fils. En as-tu retrouvé de ton côté ? »
Tu penses bien entendu à ta femme en premier, celle qui fait battre l’autre moitié de ton coeur. Ce serait la plus merveilleuse des nouvelles pour toi mais t’essaies tout de même de ne pas te faire de faux espoirs, de ne pas être suspendu à sa réponse. Tu sais que les choses finiront par arriver, qu’un cycle est un cycle et qu’on ne peut le changer. Le fait de le retrouver lui en active certainement un nouveau alors tu te dois de garder espoir.
Une fois arrivés chez toi, tu vas chercher deux cafés pour les poser sur la table basse et t’installes ensuite à ses côtés, riant quelques instants qu’il t’ait percé aussi vite à jour.
« Je vois que je ne peux rien te cacher. Je suis en effet professeur. Professeur de philosophie et désormais directeur du collège Kadic. » Tu souffles sur ton café. « La découverte de la littérature et de la philosophie m’ont passionné quand je suis arrivé ici aussi j’ai voulu lier cela à mon envie de prendre soin des jeunes générations. J’espérais aussi te retrouver ainsi, j’étais loin de me douter que tu étais adulte. »
Et tu as encore du mal à te remettre de le retrouver si grand en face de toi mais t’es bien trop heureux de vos retrouvailles pour que cela te dérange d’une quelconque façon. Tu te doutais que le monde avait évolué après ta disparition, c’est une constante de la vie.
« Si cela te convient et que tu es heureux c’est le plus important. Te fais-tu à cette vie humaine ? »
Sous l’émotion des retrouvailles avec son père, Simba se montre à la fois gêné et embarrassé. Mais rapidement, il se sent à l’aise et renoue avec le petit lionceau qu’il a été autrefois et qui aimait profondément son père. C’est toujours le cas et ça le sera éternellement. L’admiration qu’il a pour son père ne s’effacera jamais, pas plus que son affection. Même s’il a le sentiment de retomber dans l’enfance. Qu’importe. Son père est à nouveau à ses côtés et Simba ne peut que songer à quel point il est chanceux en ce moment. Ces derniers temps, il retrouve peu à peu les membres de sa famille. Il a même une fille qui a son âge ! Et bien qu’il ne se sente pas encore très à l’aise en sa présence car ne sachant pas vraiment se comporter avec elle, il sait que c’est une chance incroyable que la vie lui offre. Il est désormais temps pour lui de guérir complètement de ce passé qui n’a jamais cessé de le hanter et de se tourner à présent de manière sereine vers l’avenir. Un avenir où son père aura à nouveau une place dans sa vie. Son rêve devient une réalité dans laquelle il peut évoluer avec fierté.
- V-vraiment ? Je me sens incroyablement chanceux. Mais cela signifie donc que tu n’as pas retrouvé maman ? demande-t-il en s’interrogeant si sa mère est également ici. Ce serait le comble de son bonheur si c’est le cas. Pour ma part, j’ai d’abord retrouvé Nala puis j’ai rencontré ma… ma fille. J’ai une fille papa, c’est dingue. Elle a mon âge.
En songeant à Kiara, Simba réalise qu’il a hâte que son père la rencontre également. Il pourra ainsi profiter à nouveau de ses précieux conseils et lui demander surtout comment il doit se comporter avec elle. Le fait qu’ils aient le même âge l’embarrasse énormément et de ce fait, il ne sait pas comment il doit se comporter avec elle. Comme un frère ? Comme un ami ? Surtout qu’il ne se sent pas encore prêt émotionnellement à avoir des enfants. Mais on ne lui a pas laissé le choix et maintenant, il ignore comment il doit procéder avec elle. Une fois arrivés chez Mufasa, ce dernier invite son fils à s’installer confortablement au salon tandis qu’il leur sert deux cafés. Rapidement, tous les deux ont beaucoup de questions à poser à l’autre. La discussion s’oriente ainsi notamment sur leur métier respectif et après que Simba lui avoue être barman, il devine sans mal que son père en revanche doit être professeur. Il rit un peu avec son père lorsque ce dernier le confirme. Honnêtement, il ne le voit pas faire autre chose.
- Ça te correspond bien, en effet. Tu crois qu’il y a moyen que je puisse venir assister à l’un de tes cours une fois ? Simba affiche ensuite des yeux ronds pendant un moment lorsque Mufasa lui avoue qu’il ne pensait pas le retrouver sans sa forme d’adulte. Oh, c’est vrai. Cela doit être un peu étrange pour toi.
Il esquisse un petit sourire lorsqu’il le rassure ensuite en lui disant que le plus important, c’est qu’il soit heureux. Honnêtement, il l’est. Et encore plus aujourd’hui.
- Je le suis papa. Et maintenant, je le suis davantage. Il ne manque plus que maman et tout deviendra parfait. Je crois que oui. Ma vie de lion me manque, c’est vrai, mais les humains ont tant à offrir. C’est si fascinant et amusant.
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Il y a une tristesse dans ta voix à cette confession, mais cela ne reste que quelques instants car tu ne veux pas accabler ton fils. Tu es déjà l’homme -et le lion- le plus heureux du monde de retrouver ton enfant en cette soirée, donc tu préfères voir ça à l’absence de la femme de ta vie. Tu as des amis qui ont refait leur vie ici, laissant le passé au passé, mais tu n’es pas capable de faire cela. Tu n’es pas capable non plus de “profiter de la vie” comme disent certains, en attendant de la retrouver. Sarabi est toute ton existence, tu as toujours su que ce serait elle et aucune autre quand vos regards se sont croisés, et tu préfères être seul désormais qu’en compagnie d’une autre femme. Ca t’est juste évident, c’est ton âme soeur.
« Une fille ? Mais c’est merveilleux. » T’exclames-tu, surpris de cette annonce. Tu ne pensais déjà pas retrouver ton fils si grand, alors t’imaginer grand-père… Mais c’est une merveilleuse nouvelle pour toi. « De ton âge ? Tu veux dire que tu es revenu plus jeune que tu ne l’étais sur la Terre des Lions, et que tu n’as pas connu ta fille ? Cette ville est vraiment incompréhensible. »
Tu pensais que ton fils était arrivé ici à l’âge qu’il avait chez vous, mais c’est plus complexe que cela s’il t’apprend avoir une fille de son âge, sans savoir qu’il est devenu papa chez vous. Il a donc vécu plus longtemps qu’il ne s’en souvient.
« Et Nala ? »
Il ne fait aucun doute pour toi qu’elle doit être sa compagne. Même s’ils se cherchaient beaucoup quand ils étaient enfants, il y avait déjà ce lien fort entre eux qui montraient qu’ils seraient toujours au côté l’un de l’autre. Peut-être te trompes tu. Après tout, tu as disparu très tôt de la vie de ton fils et il a pu changer complètement, mais tu as foi en tes intuitions.
« Je serai très heureux de retrouver Nala et de rencontrer ma petite fille. Comment s’appelle t’elle ? »
Tu voudrais lui poser plus de questions à ce sujet mais tu comprends que c’est compliqué comme il ne savait même pas son existence, aussi tu les gardes pour toi. Tu parleras directement à ta belle fille et ta petite fille pour en savoir plus car tu ne veux pas embarrasser ton fils avec ça, tu préfères qu’il t’en parle de toi-même car tu sens le sujet sensible.
« Ça l'est oui. J’ai l’impression d’avoir raté tant de moments à tes côtés, et d’avoir été absent quand tu avais besoin de moi. » Admets-tu avec douceur mais franchise. « Mais tout ceci ne pourra jamais éclipser le fait que je suis heureux de te retrouver aujourd’hui. Nous nous ferons de nouveaux souvenirs tous les deux, et je me réjouis de passer du temps avec toi pour redécouvrir mon merveilleux fils. »
Tu préfères voir les choses ainsi et créer de nouveaux moments avec ton enfant. L’épauler dans ses choix, l’aider quand il a besoin, ou juste le laisser avancer quand il faut que ce soit lui qui évolue. L’avenir vous appartient.
« L’humanité est passionnante en effet, je ne cesse de découvrir de nouvelles choses et cela me permet d’évoluer parmi eux. Bien entendu elle a aussi un côté sombre mais tout monde l’a, le nôtre n’en était pas exempt. »
Simba ne peut s’empêcher d’être un peu déçu, forcément. Sa mère manque encore à l’appel et sans elle, cela ne peut donc pas être totalement parfait. Mais, il garde espoir. Il a pu retrouver Nala, puis rencontrer sa fille Kiara et maintenant il est aux côtés de son père. Aussi, il est certain que viendra le jour où elle sera des leurs. Il n’en doute pas. Aussi, il retrouve bien assez vite son sourire, notamment parce qu’il a senti que cela attriste également beaucoup son père. Et quoi de plus normal. Simba n’a malheureusement que peu de souvenirs passés avec ses parents, mais il se souvient parfaitement bien qu’ils étaient unis et qu’ils s’aimaient énormément. Et ces souvenirs sont parfaitement gravés dans sa mémoire. Aujourd’hui, il a la chance de pouvoir s’en créer de nouveaux avec son père. C’est un moment précieux pour lui. Il est si reconnaissant envers cette seconde vie qui s’offre à lui. Si au début vivre dans la peau d’un être humain avait été difficile, désormais ce n’est que bonheur tant les nouvelles heureuses se succèdent. C’est précisément pour cela qu’il garde la foi et qu’il est certain qu’il reverra un jour sa chère maman.
- On la retrouvera, j’en suis sûr. C’est un peu étrange pour lui de réconforter son père, mais maintenant qu’il est lui aussi un adulte, il sait qu’il peut le faire. Sa relation avec Mufasa ne sera clairement pas la même qu’autrefois, c’est un fait même si au fond de lui, il adorerait redevenir ce jeune turbulent lionceau qu’il avait pu être.
Simba explique ensuite à son père sa vie dans ce monde, notamment sur le fait qu’il a une fille. Et tout comme lui, Mufasa est surpris par cette annonce. En même temps, qui pourrait s’en douter ? Simba n’a que 24 ans, ce qui est très jeune encore pour un humain. Il doit encore s’habituer à certaines coutumes humaines et s’adapter à sa nouvelle vie à deux avec Nala, aussi avoir rencontré sa fille qui a le même âge que lui est déconcertant. Et c’est pourquoi, Simba est maladroit avec elle, car il se ne sent pas à l’aise avec elle.
- Pour elle, oui. Ainsi que pour Nala. Elles viennent en quelques sortes d’un futur que je ne connaîtrai jamais. Elles possèdent des souvenirs de nous comme famille que je n’ai jamais connue. C’est vraiment un drôle de monde et ces histoires de temporalités, c’est à vous donner une migraine à coup sûr. répond Simba en riant un peu. Nala provient de quelques mois, peut-être une année de son futur. Quant à Kiara, elle débarque tout droit de plusieurs bonnes années. À vrai dire, je préfère ne pas trop y penser, car sinon j’attrape une bonne migraine.
Simba offre un doux sourire à son père lorsqu’il lui dit qu’il adorerait rencontre Kiara. Il ne doute pas un seul instant qu’il l’adorera. Bien qu’il ne la connaisse pas encore très bien, Simba a cependant pu relever qu’elle ressemble beaucoup physiquement à Sarabi. En revanche, elle semble être aussi téméraire et fougueuse qu’il a pu être par le passé.
- Elle s’appelle Kiara. Et maintenant qu’on en parle, je n’ai pas la moindre idée d’où vient ce choix. Je ne lui ai pas encore demandé. Simba pousse ensuite un petit soupire lorsque Mufasa semble s’excuser d’avoir été absent de sa vie alors qu’il avait encore tant besoin de lui. Oui, ce sentiment ne l’a jamais quitté, c’est vrai. Son père lui a toujours cruellement manqué, mais ce n’est pas sa faute. Ce n’est pas ta faute. Mais le plus important, c’est que oui nous sommes réunis aujourd’hui. Je suis peut-être un adulte à présent, mais j’aurais toujours besoin de toi papa. Je me réjouis également du temps que nous passerons ensemble. On se créera plein de nouveaux souvenirs toi et moi, mais aussi avec Nala et Kiara et maman le moment venu. Nous avons une seconde chance qui s’offre à nous, il faut en profiter et être reconnaissant envers la vie. C’est ce que tu m’as toujours appris après tout.
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Hakuna matata, it means no worries for the rest of your life.
Mufasa Rock
▿ Ton univers : Le Roi Lion
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"A king's time as ruler rises and falls like the sun. One day, Simba, the sun will set on my time here and will rise with you as the new king."
"Everything you see exists together in a delicate balance. As king, you need to understand that balance and respect all the creatures, from the crawling ant to the leaping antelope."
Tu souris à ton fils quand il te réconforte, venant prendre ses mains entre les tiennes avec douceur. Ca te fait étrange qu’il soit si grand qu’il puisse faire cela, être une épaule sur laquelle tu peux t’appuyer quelques instants pour te reposer et ensuite repartir. Tu savais que ce jour arriverait quand tu le regardais courir dans la jungle sans avoir peur de rien. Tu n’as jamais eu aucun doute sur le fait que ton fils serait un bon roi quand tu n’aurais plus la force de régner et qu’il pourrait alors, à son tour, être ce souverain stable sur lequel les autres pourraient se reposer. Cela fait partie du cycle de la vie que tu lui as inculqué depuis tout jeune : ce que tu faisais quand tu étais un jeune roi serait ensuite son rôle, et ce serait alors à toi de te reposer après avoir aidé les autres à avancer pendant autant d’années.
Sauf que tu ne l’as pas vu grandir. Tu l’as quitté alors qu’il était tout petit et désormais il est assez grand pour être une épaule solide. Où est donc passé ton lionceau ? Oh, il est bien là. Tu le retrouves en plongeant tes yeux dans les yeux, en sentant son cœur battre au même rythme que le tien. Et t’en es fier parce que tu sens qu’il est devenu ce que tu pensais qu’il serait. Il a encore des combats à mener certes, mais c’est quelque chose qu’on doit vivre toute sa vie. Même toi tu en auras encore alors que tu n’es plus en âge de régner.
« Cette situation est difficile pour vous trois. Le fait que tu ne puisses pas partager leur souvenir doit être difficile pour elles mais vous pourrez recréer des souvenirs ici, comme je vais le faire avec toi. Ce ne sera pas toujours facile mais vous trouverez votre équilibre, j’en suis certain. Tu es un excellent père. »
Pas besoin d'être parfait pour être père mais juste de savoir prendre soin et écouter ses enfants. Il y aura toujours des conflits et des incompréhensions à cause de l’âge, de la situation ou bien tout simplement parce qu’il en faut. Vous êtes les garants de la sécurité de vos enfants, c’est normal qu’ils vous testent pour comprendre où sont les limites. C’est votre rôle justement, ils ont besoin de rentrer en conflit à un moment et ils ont besoin que vous restiez solide. Et puis les choses se tassent et les souvenirs se créent. Peut être que ton fils passera par tout ça comme il n’a pas la mémoire des deux femmes de sa vie, mais il saura faire face et tu seras là s’il a besoin de toi.
« Kiara, c’est joli. »
T’as hâte de les rencontrer mais si Simba leur parle de toi, t’es persuadé qu’elles seront plus rapides que toi pour vous rencontrer. Nala a toujours eu du caractère et si Kiara est un mélange de ses deux parents, tu ne doutes pas de sa vivacité d’esprit. Tu les laisserais peut-être venir d’ailleurs. Si ça te fait étrange de savoir Nala si grande et de te savoir grand-père, ce sera certainement un choc plus grand pour elles d’apprendre que tu es en vie.
« Je serais toujours là pour toi. »
Promets-tu maintenant que vous vous êtes retrouvés tous les deux. Tu ne comptes pas le laisser seul, que ce soit dans les bons ou les mauvais moments. Vous avez beaucoup d’années à rattraper et tu as tout le temps pour ça, même si tu travailles beaucoup. Après tout, c’est le bon moment pour lever le pied après tant d’années à y consacrer toutes tes heures.
« As-tu des passions que nous pourrions partager ? J’ai bien peur que tu me trouves assez vieillot dans ce que j’aime mais nous trouverons peut-être. Spectacles ? Sports ? Associations ? »
Simba sourit doucement lorsque son père lui assure qu’ils parviendront avec Nala et Kiara à trouver leur équilibre. Cela fait un bien fou de pouvoir être à nouveau réconforté et encouragé par son père. Après toutes ces années, Simba avait simplement oublié l’effet que cela produit à vrai dire. Bien que cela soit triste, il s’était habitué à ne plus avoir son père à ses côtés, tant en souffrant continuellement. C’est bien évidemment dans la nature des choses de voir ses parents partir avant soi, mais pas à l’âge qu’avait Simba lors du drame. Cela était bien trop cruel et injuste. Aucun enfant ne devrait avoir à subir ce genre d’épreuves à dire vrai. Mais désormais, tout cela appartient au passé et plus que jamais, Simba peut évoluer au sein d’une famille aimante et unie. Même si sa relation avec Kiara est encore toute récente et maladroite, il sait qu’il parviendra à s’entendre avec elle avec le temps. Il a simplement besoin de mieux se connaître et de prendre davantage confiance en lui. Mufasa lui dit qu’il est un excellent père. Ça, il n’en sait rien encore. En revanche, il peut apprendre à devenir un père et à s’améliorer. Avec Mufasa comme exemple, il ne peut que filer droit.
- Je te remercie. Je te promets de tout faire pour devenir au moins un père pour Kiara. Le reste, j’imagine que ça viendra tout seul.
Inutile de trop se prendre la tête. En fait, c’est déjà fait. Sa première rencontre avec Kiara a été un sacré fiasco. Il a essayé de se rattraper par la fin, mais le mal avait été fait. Il faut dire qu’il n’avait pas été préparé du tout à voir surgir de nulle part sa fille devant lui. Le choc avait été tel qu’il avait été maladroit et qu’il l’avait quelque peu rejeté. Heureusement, il a su se rattraper ensuite, même si pour le moment leur relation reste maladroite et toute récente. Mais, il sait qu’il n’est pas seul et qu’il a Nala à ses côtés pour l’aider. D’autant plus que pour elle aussi, ce n’est pas simple comme situation. Elle a certes connu Kiara, mais uniquement en tant que lionceau. Elle n’est pas davantage préparée à avoir une fille déjà adulte.
- Oui, je suis bien d’accord. Il faudra que je demande à Nala si elle sait pourquoi nous lui avons choisi ce prénom.
Les paroles de Mufasa lui font chaud au cœur. Simba se sent si reconnaissant et chanceux de l’avoir à nouveau près de lui. Il en a les larmes aux yeux lorsqu’il lui dit qu’il sera toujours là pour lui. Cette fois, il compte bien faire en sorte que cela soit vrai. De toute façon, Simba n’est plus un petit garçon, il peut désormais protéger les siens et si jamais son père a un jour besoin de lui, il sera là à son tour. C’est là toute la beauté de devenir adulte à son tour. Après avoir reçu le soutien et toute l’affection nécessaire des parents pour se développer et se construire à la fois physiquement et mentalement, il est tout à fait normal et juste de leur rendre la pareille.
- Merci papa. Nous sommes une famille à nouveau. Nous… nous sommes un. dit-il après une petite hésitation. Oh non, tu ne seras jamais vieux pour moi papa. Je joue parfois au basket avec des copains et je suis déjà allé voir un spectacle avec Nala une fois. Cela serait génial d’y aller ensemble un jour.
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