Les fresques aux murs, franchement, ça ne parlait pas du tout à Katsuki. Qu'est-ce qu'il en a à foutre lui des peintures ? C'est pas de l'art qui va sauver son cul et qui va les faire sortir de là. Mais Martin, en homme bien plus sage regardait tout ça avec un œil nouveau, déterminé à trouver une réponse à leur situation en observant tout ça. Mouais... Bakugo n'était pas du tout convaincu dans cette histoire. Et puis les gosses... une simple question et ça se mettait à chialer. Nan mais sérieux, qu'est-ce qu'il avait fait pour mériter ça ?

Le vieux calma le pleurnichard, si ça aurait été Bakugo, il l'aurait encore plus fait pleurer. Il attendait donc que Martin joue au super nounou pour calmer le môme et obtenir des réponses qui pourrait peut-être les aider. Le petit parla d'une certaine "Elga". Mais encore ? Il regarda son acolyte qui semblait content de la réponse, mais en attendant ça ne les aidaient pas beaucoup. Parce que cette fichue Elga, elle pouvait se trouver n'importe où. "Super ! On a un nom et maintenant ? Si on sait pas où elle se trouve, on risque pas d'être bien avancé," proteste t'il en observant les mômes qu'il trouvait plus encombrant qu'autre chose dans cette histoire.

Le plus vieux se concentra de nouveau sur les fresques aux murs. Tel un historien ou un archéologue, voilà qu'il commençait à emmètre des hypothèses. Les œuvres aux murs raconteraient l'histoire de cet endroit. Katsuki le regarda comme pour savoir en quoi ça allait les avancer ? Connaitre le passé de cet endroit ne les fera pas pour autant sortir. Ensuite, il regarda la statue. Mouais, juste une statue d'un type, ça lui faisait penser un peu à la statue de All Might, mais en moins bien. Pensant trouver une sorte de mécanisme, Martin appuya sur le bouclier et un morceau de mur s'ouvrit telle une porte. Super, un passage secret ? Pas vraiment, juste une autre salle, plus ancienne et vétuste. Pas grand chose à voir ici, hormis au milieu de la salle un livre sur une petit pilier. Tout ça semblait très poussiéreux. Poussé par la curiosité, le plus vieux consulta le bouquin pour en lire l'histoire. Celle d'un chevalier ayant combattu un ogre et gagné non par la force mais par la ruse. Vous imaginez que la conclusion que lui fit ce dernier n'était pas du tout du goût de Bakugo. "C'est n'importe quoi ! Et pourquoi on pourrait pas le battre par la force d'abord !" beugle t'il pas content. Attention, il ne faut pas croire que Bakugo manque de ruse. A U.A, il était l'un des meilleurs élèves. Si on peut le trouver très coléreux et toujours énervé, il a également l'âme d'un leader, très calculateur et capable d'élaborer des plans qui tiennent la route. C'est pas juste un type qu'on peut trouver un énervant, c'est un type énervant mais super doué. Forcément, Martin voulait tester la piste de la ruse se qui fit souffler le plus jeune. "C'est un château, il a rien à nous enseigner d'abord !" proteste t'il, comme si ce truc était vivant...

Par la suite, c'est les enfants qui allaient leur apprendre plus, enfin peut-être où pas... Katsuki resta debout, appuyé contre un mur, les bras croisés, pendant que monsieur le professeur s'occupait des enfants en leur posa des questions. Il voulait connaitre l'histoire d'Elga, tout ce qu'ils pouvaient savoir sur le château... Ceci allait être trop long, beaucoup trop long. "Hey, on peut pas abréger, on est pas là pour apprendre l'histoire de ce trou paumé. Et les gosses, est-ce qu'il y en a un qui sait ou se trouve Elga ?" demande t'il. Plusieurs d'entre eux répondirent par l'affirmatif en secouant la tête positivement. "Ben voilà ! Vous pouvez nous y emmener ?" ajoute t'il. Là encore, des réponses affirmatives. "Dans ce cas en route !" lance t'il en se décollant du mur pour lancer l'impulsion à tout le monde. Plusieurs gosses se levèrent. C'est parti pour trouver Elga ! "Tu joueras les prof un autre jour, on a d'autre chat à fouetter pour le moment," rétorque Bakugo plein d'entrain à présent.

Ce que les gens semblent le plus souvent ignorer c'est que Bakugo n'est pas que force brute. C'est un garçon réfléchit qui sait très bien mener une équipe. Il l'a déjà montré auparavant dans son monde. Que ce soit lors de cours en mode combat contre une autre classe ou il avait gagner son groupe en étant tactique. Certes, on peut parfois discuter sa tactique, mais finalement son équipe s'était bien satisfaite de l'avoir comme chef. "Je suis pas juste un bulldozer, je sais très bien réfléchir," ronchonne t'il envers le plus âgé. De la ruse, il en avait, plus qu'il ne peut l'imaginer. D'un côté, ça l'arrangeait que les autres le prennent juste un type qui frappe sans réfléchir, comme ça, quand il voyait qu'il était loin d'être con, ça lui donnait un sérieux avantage. C'est comme quand ses ennemis l'avaient kidnappé pensant pouvoir le faire passer leur côté. Oui, Bakugo est une sacrée tête de con avec un sale caractère, mais c'est un type intègre qui restera toujours du côté des gentils. C'est un gentil, pas un vilain !

Bakugo n'allait pas tergiverser là dessus, ça serait fatiguant et personne ne voudra le croire. Autant suivre la route pour trouver cette fameuse Elga et voir ce qu'il en sera. Car il aimerait bien quitter cet endroit. Après un peu de marche, les voilà devant ce qui doit être la petite demeure de cette personne, déjà présente pour les accueillir. C'est quoi, une sorte de sorcière ? Elle les attendait alors qu'ils n'ont pas prévenu qu'il venait. Ce qu'elle disait avait plus l'air d'un charabia incompréhensible pour le jeune homme qui plissa un peu les yeux en écoutant ses paroles sur le château. La vieille elle pouvait pas abréger et dire ce qu'ils voulaient plutôt que de parler par énigme ? C'est alors qu'elle s'adressa à lui en parlant de sa force mais d'un pseudo manque de ruse. Nan, mais pour qui elle se prend la vioque ? "J'ai rien demandé la momie ! Je suis rusé, j'ai pas besoin des conseils d'une vieille ratatinée !" peste t'il sans le moindre respect. Bakugo est le genre de personne à pouvoir insulter tout le monde et qui respecte qui il veut, quand il le veut. D'un côté, il fut rassuré de voir que même Martin avait le droit à un commentaire à la con qui n'était pas là pour aider.

Alors que tout le monde s'asseyait autour d'une table, Bakugo resta debout, observant d'un peu plus loin. Encore un bouquin, c'est pas une histoire qui va leur permettre de se sauver d'ici. "Si ça continue, ton château à la con, je vais le faire péter, comme ça, tout s'ra réglé !" s'impatiente t'il visiblement agacé de ne pas plus avancer que ça. C'était quand même fatiguant cette histoire, ils sont là depuis plusieurs heures sans savoir comment revenir dans leur monde, enfin leur deuxième monde.

Martin semblait très enthousiaste face à tout ça. Bon sang, est-ce que la vieille vient de lui lobotomiser le cerveau avec ses paroles ? Pour Kacchan ça n'avait rien changé, il ne croyait pas aux paroles de la vieille folle. "T'avais besoin des paroles d'une vieille cinglé pour te rendre compte que ça ? pfff, les vieux vraiment," râle t'il se fichant pas mal que son interlocuteur puisse mal le prendre.

Au moins, ils repartent à présent, de retour en direction du château. Bakugo écoute à peine les dernières paroles de la vieille, quitta sa maison pourri qui sentait le renfermé pour se retrouver dehors le premier. Connaissant le chemin vers le lieu précédent, ce ne fut pas bien difficile d'y retourner, mais ça ne les avancer pas plus que ça. "Et maintenant, on fait quoi ? Parce qu'au final, elle nous a rien appris. Alors si toi tu dois être le cerveau, fait le marcher ou je démolie tout !" indique Bakugo en faisant pétiller des étincelles dans le creux de ses mains. Ça le démangeait de faire un carnage sur ce bâtiment. Peut-être que ça fera apparaitre la sortie...

Pour Bakugo, tout ceci semblait être du baratin. Il n'était pas vraiment prêt à écouter les paroles du vieille, surtout si ça contestait sa nature. Qu'on le veuille où non, c'est un impulsif, c'est pas le genre à faire dans la douceur, ni à rester calme. On pourrait le prendre pour un imbécile au premier abord, quoi qu'une brute collerait mieux colle mieux au personnage. Ce n'est pas totalement faux, on peut facilement l'imaginer tel un bulldozer. Mais là où beaucoup se sont trompés à le sous-estimer et le prendre juste pour un tas de muscle et une brute sans cervelle, c'est qu'il est bien plus que ça. C'est un garçon réfléchit, intelligent, stratégique, capable d'élaborer des plans... Oui, la ruse fait déjà partie de lui. Alors ce que lui disait Martin sonnait comme du blabla invraisemblable à ses oreilles. "J'ai pas besoin des prédictions d'une vieille bique pour savoir quoi faire !" rétorque t'il, l'air un tout petit peu boudeur. Il sait agir avec les autres, même s'il a une préférence pour agir en solo. Tout ça, il verra surement plus tard, car pour le moment, ils on de la marche à faire.

Le plus vieux tentait de le raisonner, de lui faire comprendre les choses, mais c'était compliqué de dialoguer avec lui. Franchement, agir comme le décrivait son interlocuteur, c'était loin d'être son style. Pour l'instant, il avait plutôt envie de tout faire péter. "Ça fait des heures qu'on est ici à essayer de comprendre et pour le moment, on a pas vraiment avancé," fait-il remarqué, histoire de se plaindre un peu.

Puis franchement, cette histoire de vérité, il y croyait que dalle. C'est pas comme s'il allait avoir une illumination divine. Et puis quoi encore ! Du coup, il ronchonna un truc dans sa barbe que ni Martin, ni les enfants pouvaient comprendre ce qu'il disait. En gros, il était pas vraiment d'accord avec tout ça. Mais c'est qu'il a la tête dure le jeune homme.

Voilà qu'ils arrivaient devant ce qui semblait être un labyrinthe. Ceci allait être un casse-tête supplémentaire et une épreuve embêtante. En vrai, il avait bien envie de tout exploser en allant tout droit. Mais ça serait surement trop facile et ça ne marcherait certainement pas. Aussi bien, il pourrait tout survolé avec son alter pour voir le chemin à emprunter, mais encore une fois, ça serait trop facile et surement que ça ne marcherait pas. Bon, s'il veut y aller aller par la ruse, il avait une idée. "Tu veux vraiment sortir de ce truc de manière réglo ? Suffit de suivre le même côté, ça sera long, mais au bout d'un moment, on trouvera la sortie et ça évitera qu'on se perde !" C'était là, une astuce logique pour sortir d'un labyrinthe, toujours suivre le même côté, longer le même pan de mur. Sans attendre de réponse, il s'avance pour entrer dans le labyrinthe. "On va suivre le mur droite. Et les mioches vous nous suivez, on ira pas vous cherchez si vous vous perdez !" lance t'il histoire qu'ils écoutent et peut être pour leur faire peur aussi, histoire qu'ils ne fassent pas de connerie. La suite, dans ce dédale, ça semblait fonctionner bien que ce soit long, entre le fait de suivre le mur, de tomber dans des culs de sac, de devoir faire demi tour et continuer. Mais au moins, tout le monde était là, du moins pour le moment. Est-ce que la ruse marchait pour le moment ? On dirait que oui et il s'était plus ou moins plié à la demande de Martin.

Toute cette histoire, ces épreuves... jusqu'à quand ceci allait durer ? Bakugo commençait sérieusement à être gonflé, mais il devait supporter tout ça, car de toute manière impossible d'échapper à cet endroit pour le moment. Voilà comment, ils se retrouvèrent devant ce qui devait être un labyrinthe. Super, il ne manquait plus que ça. Impossible de savoir la taille de ce dernier, ni sa complexité. La balade risquait d'être longue. La meilleure façon de se déplacer dans un labyrinthe afin de pouvoir trouver la sortie, c'est de longer un mur et de toujours le longer quoi qu'il arrive. Au bout d'un moment, techniquement, vous êtes censé arriver à la sortie. Le héros indiqua le plan et sans plus discussion inutile, il entra le premier. Les mioches avaient intérêt à suivre, parce qu'il ne fera pas machine arrière pour aller en chercher un.

Katsuki restait silencieux, n'ayant aucune envie de discuter ou de répondre aux gosses. C'est Martin qui s'occupait de jouer les gentils et de les rassurer. C'était un peu comme un prof, il aurait surement été compétent à U.A si seulement il aurait eu un alter. Devant, Kacchan était l'éclaireur et si jamais quelque chose surgissait, il aura le temps de défendre le groupe derrière lui.

Bien qu'à un moment du bruit c'était fait entendre, rien ne fit son apparition, au grand désarroi de Bakugo qui aurait certainement préféré se défouler que de marcher sans savoir jusqu'à camp.

Ce n'est que plus loin, qu'une étrange lumière fit son apparition. Tout le monde s'était arrêté, observant ça avec attention. Est-ce qu'il y aurait une autre personne ? La lumière ne bougeait pas, ça semblait statique, trop statique pour que ça soit quelqu'un. Sans peur, le héros alla voir d'un pas déterminé. C'est pas une fichue lumière qui va lui faire peur. Les autres le suivait, gardant une petite distance de sécurité juste au cas où. Finalement cette lumière n'était qu'une lanterne accrochée à une statue. Génial, quelle super avancée ! "Au moins c'est pas un simple couloir... C'est surement le centre du labyrinthe," suppose t'il au vu de la forme ronde de l'endroit où il se trouvait. Ceci ne leur indiquait toujours pas la sortie.

Martin observa la statue pour y lire une message qui ne voulait rien dire d'après le plus jeune. "C'est pas fini avec les énigmes. Je commence à en avoir ras le bol. La sortie, tout simplement, ça pourrait être bien !" s'exclame t'il à deux doigts de faire exploser la statue de l'ange. Alors que son comparse d'infortune allait proposer quelque chose, un cri se fit entendre, celui d'un des gamins. L'un d'eux venait de disparaitre. Forcément, ça ne pouvait pas se passer comme sur des roulettes. "Eh merde... C'est quoi le délire, maintenant ? On va se retrouver avec une bête féroce dans le coin qui va venir pour nous avoir un par un ?" imagine Bakugo, ce qui fit peur à plusieurs enfants. Si en plus il doit faire attention à ce qu'il dit, il ne va plus s'en sortir. "Bon, faut aller le chercher. Mais faudrait pas qu'un autre gosse dis..." un nouveau cri, un nouveau gosse disparu. C'était louche ça. Fronçant les sourcils, Katsuki était prêt à en découvre. "Les mômes, tenez vous la main tout de suite et tenez aussi la main du vieux. Vous le lâchez pas et vous vous lâchez pas. Vous restez près de lui." ordonne t'il dans l'espoir que ça puisse éviter qu'un enfant se volatilise encore. "En général, quel genre de créature se cache dans les labyrinthe ? La première idée qui venait en tête à notre jeune homme était le minotaure. Surement le plus célèbre qu'on puisse citer. Mais ça pourrait être autre chose, pourquoi pas un loup garou ? Est-ce que ceci à a voir avec l'énigme ? "Ce qu'il se passe, ça pourrait avoir un lien avec ce qu'il y avait écris sous la statue ?" demande t'il à Martin. Si c'est lié, trouver la réponse pourrait peut-être les aider à comprendre. Un nouveau cri et ce n'était pas un, mais deux enfants qui venaient de se volatiliser, ceux qui leurs la main n'ayant pas vraiment eu l'impression de se rendre compte de quoi que ce soit. "Soit on trouve une solution, soit on essaie de partir d'ici et sauver ce qu'on peu des gosses, mais faut faire vite !" Un monstre invisible, une force invisible ? Difficile de savoir, mais pour le moment, il ne voyait rien apparaitre, alors difficile de savoir contre quoi il doit se battre.

La patience n'était pas du tout le fort de Bakugo. Ses limites commençaient à être atteinte. Ce petit jeu où quoi que ça puisse être commençait à lui courir sur le haricot. C'était si compliqué que ça de terminer cette histoire et de pouvoir enfin rentrer dans son monde d'origine ou dans celui d'adoption ? Nan, fallait limite faire les douze travaux d'Hercule pour avoir le droit de sortir. Martin restait positif et surtout il était bien plus calme que notre héros. Franchement, il aurait préféré une armée de vilain à devoir démonter, ça aurait été bien plus fun que de se perdre dans un labyrinthe et devoir résoudre une énigme à deux balles. En plus de ça, des mômes commençaient à disparaitre. C'était un peu comme une sorte de compte à rebours. Que se passera t'il à la fin, s'il ne reste plus aucun gosse avec eux ? "Les énigmes c'est pas spécialement mon truc et là, j'suis pas d'humeur. On va faire ce que j'ai dit et je vais tout péter en mode tout droit, ça nous mènera à la sortie !" C'était une solution, quelque peu radical, mais c'était mieux que de ne rien avoir. Si en plus une créature rode dans le coin, c'est une raison de plus pour ne pas trainer. "Est-ce qu'on a vraiment besoin de voir ce monstre ? On se casse pour essayer de sauver les mômes qui sont là, on verra une fois dehors comment sauver les autres." C'est qu'il voulait vraiment y aller en mode tout droit. Au moins, s'il peut mettre les gamins présents en sécurité c'est une première étape, les autres ça sera après.

Mais Martin était persuadé que la clef de cette énigme pourrait les aider, les sauver même ! Encore faut-il qu'il y ait vraiment une solution. Car Bakugo ne voyait pas de quelle vérité cette énigme parlait, d'autant plus qu'ils ne sont pas de cet endroit, alors si c'est lié à l'histoire de ce monde, ça risquait d'être difficile de savoir quoi répondre. "Hey le vioc, j'ai peur de rien ! Je vois pas en quoi nos peurs vont pouvoir répondre à cette énigme à deux balles. C'est peut-être même pas une énigme mais un attrape nigaud, voir même un piège pour nous faire croire qu'il faut résoudre un truc et nous faire perdre du temps." Tout était possible, mais difficile de savoir si une solution existe vraiment.

Le plus vieux insistait, parlant à tout le monde, indiquant que tous ensemble ils vont trouver. Quant à trouver un lien entre l'énigme et les disparitions soudaine, ça s'annonçait difficile. Haussant les épaules, il indiqua n'en avoir aucune idée. "Hormis le fait que ce soit des gosses et qu'ils soient frères où sœurs, je vois pas ce que ça nous dit de plus." Faut-il que TOUT les gamins disparaissent ? Son acolyte du moment parla de sacrifice, pas sur que ça marche, il y aurait un autel ou un truc du genre pour le réaliser. "Et si tout ça n'avait tout simplement aucun sens ? Pourquoi ça ne pourrait pas être là pour nous retarder, détourner notre attention ? Peut-être que ta vérité c'est ça. Cette énigme n'en est pas une, c'est juste un piège. Plus on perd du temps, plus on risque de perdre d'autres gosses." Pour Katsuki ça semblait logique, en tout cas ça avait plus de sens que se dire que c'était une vraie énigme.

L'un des enfants réagit à la supposition de Martin, sur le fait que la statue pouvait peut être, être manipulé. Un levier se trouvait dans le dos de cette dernière. Forcément ! Mais ça ne disait toujours pas à quoi servait cette sorte d'énigme. Une fois ce levier enclenché, un pan de mur bougea, offrant un nouveau passage. La sortie, ça pourrait être bien. "Au moins, on à un nouveau passage. On bouge !" ordonne Bakugo en prenant la tête.

Un nouveau cri, un nouveau gosse disparu et en prime une sorte de ricanement. Ils ne sont pas seuls ! "Si je le trouve lui, je lui fais bouffer ses dents ! On perd pas de temps, on avance !" S'ils trainent, ils vont finir par perdre tout le monde. Ainsi, il prend la tête et s'engouffre dans le nouveau chemin, ça semblait relativement allait tout droit, encore tout droit, comme s'ils avaient trouvé un raccourcie vers la sortie. Le groupe arriva à ce qui semblait être la sortie, mais une autre statue avec une nouvelle inscription trônait juste avant la liberté. "Partez et vous serez libre. Partez et vous perdrez ce que vous avez perdu !" lit-il à haute voix  avant de se tourner vers Martin. "Ça veut dire quoi encore ce charabia ? On dirait... un avertissement." Pour lui ça sonnait assez clairement dans sa tête, partir leur donnera leur liberté, mais s'ils partent vraiment, les gamins perdus le seront à tout jamais. On dirait que ce labyrinthe cherche à jouer avec leur nerf...

Ce labyrinthe de l'affaire faisait clairement perdre patience à Bakugo. Mais il jouait le jeu, il laissait Martin gérer et ainsi agir avec reflexion pour trouver un moyen de sortir. Cela faisait deux fois qu'ils se retrouvaient dans un espace avec une statue au milieu et une énigme. Même si Kacchan n'est pas du genre idiot, les énigmes sont loin d'être sa tasse de thé. Ayant largement perdu patience depuis un petit moment, il ne se sentait pas de réfléchir plus que ça à ces interrogations sans queue, ni tête. Franchement, ça ne voulait rien dire tout ça. Et si c'était tout simplement de fausses énigmes, quelques choses qui était là pour les faire tourner en bourrique, perdre du temps et tourner en rond ? En plus, quelque chose rodait et semblait kidnapper les enfants un à un. Le plan de ce labyrinthe ou quiconque tire les ficelles est peut-être d'enlever tous les enfants ?

Le plus vieux essayé de rassurer les enfants apeurés. Savoir que les leurs disparaissaient petit à petit sans que personne ne puisse rien y faire ne faisait qu'augmenter leur niveau de stress. Le plus groupé possible, le groupe avançait dans l'espoir de trouver une sortie. Chercher les enfants disparus ne serait pas productif, surtout qu'ils ignorent où ils ont pu être amené et qu'ils en ont une ribambelle à protéger encore.

Martin s'acharnait sur les statues à trouver la réponse ou un mécanisme qui ferait quelque chose. Bakugo restait vigilant et surveillait les alentours pour qu'aucun gosse ne se fassent enlever une fois de plus. Mais c'était long et lent et à ce rythme là, ils ne sont pas prêt de partir. Cependant, il ne disait rien, parce que ça ne serait pas productif et qu'il essayait de jouer celons les plans du plus vieux. Il essayait de s'imaginer que Martin était All Might et que c'est lui qui lui donnait des ordres, ordre qu'il ne pourrait pas contester.

Au final, c'est son comparse d'infortune qui laissa tomber. Visiblement, l'intelligence n'était pas utile, ou du moins ne les aidaient pas rapidement. Ainsi, il voulait que le plus jeune use de sa force. Voilà qui est était fait pour lui plaire. Un large sourire étira ses lèvres alors qu'il donna un léger coup de poing dans sa paume de main gauche qu'il avait ouvert. "Là, tu sais me parler le vieux ! Je vais tout détruire," assure t'il heureux de pouvoir enfin faire parler sa force. "Restez derrière moi et bougeait pas." Il tendit les mains en direction d'un des murs et laissa une première explosion faire le boulot. Martin ne pourra pas dire que la force ne servait à rien. Le mur avait explosé pour s'effondrer. "Je propose de tracer tout droit, on verra bien ou ça nous mène," lance t'il. Ainsi, il prit la tête et faisait tout exploser devant lui. Ils passèrent devant d'autres statues, mais pas le temps de s'arrêter pour regarder et lire. Au bout d'un moment, le dernier mur détruit ne donnait plus sur le labyrinthe, mais bien l'extérieur. Bakugo s'empressa de faire sortir les gamins, histoire d'être sûr que rien ne viendra les chopper. "On est sorti, mais ça nous dit pas quoi faire à présent, ni où sont passés les gosses ? Et si... on devait les laisser pour pouvoir partir ? Si on part du principe qu'ils sont de ce monde, peut-être que tant qu'ils sont avec nous, ça nous empêcher de quitter cet endroit ?" Une simple supposition et ça pourrait un peu répondre à l'énigme de la vérité et de son prix. En tout cas, à présent, ils sont à l'extérieur, dans ce qui semble être un jardin à la française. C'est quelque peu moins flippant que ce labyrinthe sombre.

Finalement, c'est la force de Bakugo qui fut utilisée pour quitter ce fichu labyrinthe. Ceci n'était pas pour déplaire à notre jeune homme. Ceci le démangeait de tout défoncer depuis un petit moment déjà. Et il avait tenu un bon moment, en écoutant le vieux qui voulait suivre une voie plus sage en jouant le jeu de cet endroit étrange. Sauf que la réalité avait dû le rattraper. Entre les énigmes sans queues, ni tête, plus la disparition de plusieurs enfants, c'était comme si un décompte maléfique retenait une épée de Damoclès prête à tomber sur eux. La solution pour sauver le plus d'enfant, était donc de quitter les lieux le plus rapidement possible.

Une fois hors de ce labyrinthe, il semblait que plus personne ne venait enlever les enfants comme par magie. Mais une belle énigme subsistait, comment quitter cet endroit de malheur ? Le héros supposa une chose, que les enfants étaient peut-être ce qui les retenaient ici. C'est assez moche de penser ça, mais si on regarde le tableau, c'était peut-être le cas. Cette sombre vérité dont parlait les énigme du labyrinthe était certainement lié à ces pauvres gosses. Ceci ne plaisait pas plus à Bakugo de devoir laisser des gamins sans défense, mais que peuvent-ils faire d'autres. En plus, rien ne dit qu'ils soient vraiment sans défense, ceci pouvait être un plan de cet endroit. Des enfants pour attendrir nos deux protagonistes et les retenir ici le plus longtemps possible, voir pour toujours. Ceci expliquerait l'absence de toute autre personne. Martin était dubitatif et voulait trouver une autre solution. "Hélas, difficile de savoir comment être sûr de ça. Si on réfléchit à tout ce que la ville peut nous faire subir, je trouve que nous retenir via des enfants reste assez logique." Ceci était une simple conclusion, mais bon ils vont chercher encore un peu.

A présent, dans une sorte de grand jardin, il n'y avait pas plus de chose à découvrir. Au bout d'un moment, le plus vieux craqua, indiquant qu'il était d'accord, qu'il fallait tenter le fait de les laisser dans l'espoir que ça les fassent rentrer chez eux. "T'es sûr de toi ?" demande Bakugo. C'était bizarre de voir se changement de pensée, mais après tout pourquoi pas. Se tournant vers le mômes, il les observe. Aucun ne semblait apeuré et leurs expressions étaient assez neutre pour des enfants. "Hey, les mioches. La balade est terminée, vous pouvez rentrer chez vous, vous allez retrouver le chemin ?" demande t'il. Forcément, le petit Poucet avait pensé à tout, montrant des cailloux qu'il avait laissé derrière lui tout du long. Sans rien dire, les mômes leurs tournèrent le dos pour suivre leur frère le plus intelligent. Bordel, on dirait que tout ceci n'avait été qu'un jeu pour eux. "Ils n'ont pas l'air effrayé. Je suppose qu'on a fait le bon choix ?!" Et maintenant, comment il rentre ?

Une sorte de portail lumineux apparu comme ça au milieu du jardin. Est-ce la porte de sortie ? "On va voir ?" dit-il en se dirigeant déjà vers ce portail. Aucun moyen de savoir si c'était dangereux où pas, mais ont-il le choix. "Le vieux, on a peut être une chance de se barrer d'ici, je compte pas y croupir encore des lustres," râle t'il en repensant à cette longue journée. Il chopa Martin par le poignet et le tira avec lui pour passer à travers ce portail lumineux dans l'espoir de retrouver cette ville mystérieuse sans nom qui était devenu leur maison.  

Abandonner les gosses pouvait sembler horrible, mais ont-ils d'autres choix ? On dirait que quoi qu'il fasse, tant que les gamins seront avec eux, la sortie ne sera pas possible. Et puis, ils ont fait le plus gros du boulot, défoncer l'ogre. Si on y pense, cet endroit était affreusement vide en dehors des gosses. Aucune autre personne ne semblait trainer dans cet endroit, un peu comme si aucune âme vivante ne semblait capable de vivre par ici. Quand on ajoute tous ces paramètres, au bout d'un moment, c'était à se demander si ce conte n'était pas en train de les retenir. Vous savez, il serait en train de jouer sur la corde sentimentale, sur le fait que d'abandonner des enfants, ça ne se fait pas. Même ce labyrinthe étrange essayé de leur faire comprendre en kidnappant des gosses comme par magie. Au bout d'un moment, autant voir la réalité en face.

Pour Bakugo, la décision était prise, il faut laisser les enfants et penser à eux. Ceci peut avoir l'air égoïste, mais il espérait que ça puisse leur ouvrir la porte de sortie. Et puis, l'énigme étrange pouvait avoir une saveur amer comme le fait d'abandonner les enfants pour trouver leur liberté. Autant tenter. Au pire, si ça ne marchait pas, ils pourront toujours essayer de rattraper les gamins qui ne vont surement pas aller bien loin.

Alors, quand ce portail de lumière s'ouvrit devant eux, le héros n'hésita pas une seule seconde à le traverser, en veillant bien à ce que Martin prenne lui aussi ce chemin. Soit ça les ramenaient en ville, soit ailleurs. Le décor changea, le parc et la forêt laissant place à la jungle urbain et les couleurs des lumières. On dirait bien qu'ils sont de retour dans cette ville qui n'a pas de nom qui les accueil depuis plus de quatre ans. C'est donc une réussite ? "Je crois bien qu'on a fait le bon choix." Bakugo ne voyait que ça comme réponse et qu'il ne fallait pas s'inquiéter pour ces enfants qui n'étaient peut-être même pas réel. Difficile à dire avec cette ville qui joue des tours à tout le monde.

Le vieux n'avait pas tout compris et ce n'était pas Katsuki qui pourra lui en dire plus. Lui même repense à tout ça et ne voit pas d'explication logique. Ils se sont retrouvés là bas, embarqué dans une drôle d'histoire à devoir faire des choix bizarres pour revenir ici. D'un geste de main, il refuse la cigarette qu'il lui propose. Pas de ça pour lui, il ne fume pas et n'a même pas envie de tester. On pourrait trouver ça bizarre quand on sait que son alter lui permet de tout exploser, la cigarette ça aurait pu l'attirer, mais non, pas du tout. L'autre lui fait un compliment sur sa force. Et encore, il était loin d'avoir tout vu. L'alter de Kacchan est des plus impressionnant quand il l'utilise à fond. Les explosions qu'il peut provoquer peuvent aussi être dévastatrice. Ce n'est pas pour rien que c'est un héros et qu'il visait la première place dans son monde, voulant devenir le numéro 1 et surpasser All Might. Rêve effondré en partie par sa faute quand il s'était fait capturer par les vilains et que son mentor a sacrifié ce qui lui restait du One For All pour affronter l'ennemi et sauver le jeune homme. Un terrible évènement qui l'a marqué à tout jamais et pour lequel il s'en voudra toujours. "Je serais le plus fort, alors j'ai intérêt à être impressionnant !" Dommage qu'ici, il n'y ait pas de héros, alors il fait son possible pour devenir un bon policier, pour l'heure, il est étudiant à l'académie de police, mais d'ici peu, il espère être sur le terrain et briller. "Bon, j'me rentre. Je crois qu'on a fini et qu'on est libre. Fais gaffe à toi le vieux. On se recroisera peut-être," dit-il avant de fourrer ses mains dans ses poches et de se mettre en marche pour rentrer chez après cette étrange journée.