Un permis, ça se fête ! [Ft Odd]

FT.   @Odd Della Robbia  

Cela n'avait jamais été facile pour Ulrich depuis toujours. Ayant toujours eu des résultats assez médiocres au collège puis au lycée malgré le fait qu'il travaillait, il avait la pression de ses parents sur lui qui voyaient tout par les résultats scolaires. Surtout son père. Alors de ce fait, il ne s'était jamais senti à la hauteur. Il n'y avait qu'en sport qu'il se débrouillait haut la main et obtenait des notes excellentes. Pourtant, son rêve avait été de rendre fier ses parents... Comme lors de cet événement sportif qui avait eu lieu à Kadic auquel avait assisté ses parents. D'ailleurs, ce jour-là avait failli se terminer en catastrophe à cause de Xana mais heureusement, lui et ses amis avaient réussi à sauver le jour. Quoiqu'il en soit, cela faisait plusieurs mois qu'Ulrich travaillait sur son code pour passer le permis moto et après de longues semaines à étudier ses livres de codes, il avait fini par le passer. Il l'avait obtenu la seconde fois. Depuis qu'il s'était mis dans la tête de passer son permis il y avait mis tous ses efforts et sa volonté et il n'avait pas relâché ses efforts. Son amie Aelita avait tenu sa promesse, elle lui avait donné un petit d'argent pour l'aider à le financer et arrondir la somme qu'il avait déjà et il ne pouvait que lui en être énormément reconnaissant bien qu'un peu gêné. (il lui avait promis de la rembourser un de ces jours bien qu'elle ne voulait pas en entendre parler).

La pratique lui avait semblé beaucoup plus facile. Ulrich était habitué à conduire une moto sur Lyoko. Si ce n'était pas exactement pareil et qu'il s'agissait d'un univers virtuel,  il n'en restait pas moins que cela lui avait donné l'habileté au volant dont il avait besoin pour conduire une vrai moto ou scooter. Ce jour-là, un jour où il n'avait pas cours, il était allé passer l'épreuve pratique de son permis et il l'avait bien préparé. Il était un peu stressé mais tout se passa bien et quelle ne fut pas sa surprise quand le maître d'auto-école lui tendit son diplôme et qu'il lui dit qu'il n'avait fait qu'une seule petite faute pas trop grave et qu'il lui donnait avec plaisir son permis moto. Pour la première fois depuis longtemps, Ulrich ressentit cette immense fierté au fond de lui qu'on ne ressentait qu'en de très rares occasions. Il avait hâte de rentrer chez lui et d'annoncer la nouvelle à Odd. Il avait hâte de rentrer et de commencer à feuilleter les magazines de scooter à la recherche de celui qu'il rêvait. Alors qu'il rentrait les mains dans les poches, un sourire grand comme une banane à son appartement, il était encore sur un petit nuage.

Rentrant chez lui il se rendit directement à la cuisine en passant par le salon sans remarquer la présence d'Odd et il se dit qu'il était peut-être sortit. Il n'était pas son père après tout, il sortait où il voulait... Bien qu'on pouvait parfois se demander où est-ce qu'il passait certaines de ses journées ou soirées et Ulrich s'inquiétait sans doute un peu trop pour lui mais bon, Odd c'était un enfant dans un corps de jeune adulte.   Ça l'avait toujours été mais ça l'était encore plus maintenant étant donné qu'ils n'étaient « officiellement » plus des ados. Ulrich ne voyait pas non plus Kiwi. Il était peut-être sortit le promener ? En tous cas il alla s'asseoir dans le canapé après s'être servi un soda dans le frigo et alluma sa console pour faire un petit jeu vidéo qu'il venait de se payer avec sa dernière paye.  Faire la plonge en cuisine ce n'était pas forcément le travail le plus attirant ni celui qui payait le plus mais au moins, il s'en sortait tous les mois. Certes, c'était un peu dur en fin de mois et ils mangeaient souvent des pâtes ou des pizzas mais ce n'était pas Odd qui s'en plaignait en tous cas. (tant qu'il avait quelque chose dans son assiette de toutes façons, il était heureux). Ulrich était plutôt content de sa vie présente et puis en plus il avait aujourd'hui Aelita, Yumi et Odd. Il ne manquait plus que Jérémie et s'il ne savait pas vraiment encore sur quel pied danser dans sa relation avec Yumi, au moins il avait retrouvé les personnes qui comptaient le plus pour lui. Et ça, c'était le plus important.

FT.   @Odd Della Robbia  

Cela faisait une vingtaine de minutes qu'il avait commencé son jeu. C'était un jeu d'action et de combat en arts martiaux qu'il avait déniché à tout hasard lors de ses déambulations dans les boutiques de jeux videos seconde mains. Il incarnait un samouraï qui devaient réaliser plusieurs quêtes. Les décors et les graphismes étaient étonnamment réalistes et super bien faits pour un jeu de moyen budget et l'histoire était suffisamment prenante. Mais surtout, il y avait de l'action et c'était le plus important dans un jeu selon lui !  Il était tellement pris dans son jeu qu'il entendit à peine la porte d'entrée s'ouvrir. En revanche il entendit bien l'aboiement du chien. Kiwi. Ce dernier venait de sauter sur le canapé et l'accueillait à coups de jappements aussi enthousiastes que celui de son maître sauf qu'Odd lui ne jappait pas mais peut-être qu'à force de passer du temps avec son chien, le maître commencerait bientôt à aboyer qui sait. « Hey Kiwi, ça va bien ? » Il se doutait que le chien venant d'apparaître, le maître ne tarderait pas à arriver. Il mit son jeu en pause au moment où Odd arrivait dans le salon et lui disait qu'il pouvait le battre à ce jeu les yeux fermés.

« Hey bah tiens qui voilà, apparemment ta tête n'a toujours pas dégonflée. Comme à l'époque où on jouait à Galactica Battle. Je réussissais quand même à gagner une fois sur deux et me dit pas que tu me laissais gagner par bonté de ton grand cœur. »  répondit-il à sa réplique. Odd resterait toujours Odd. En changeant de monde, il n'avait pas changé mais Ulrich ne changerait pas son meilleur ami. Il était agaçant sur bien des points (et pas quand il laissait à traîner ses chaussettes puantes dans l'appartement alors qu'il y avait une corbeille à linge dans la salle de bain) mais qu'est-ce qu'il s'ennuierait s'il ne l'avait pas connu. Il fallait bien avouer qu'au début de son arrivée ici, Ulrich avait été tout seul pendant de longs mois à errer dans ce monde avant qu'il ne retrouve la trace d'Aelita sur les plateformes de jeux en ligne puis très vite après d'Odd et Ulrich s'était tout de suite rendu compte de combien ils lui avaient manqué.

« Et évite de mettre les pieds sur la table s'te plaît. C'est là qu'on pose la nourriture et les boissons. Parlant de boisson, je t'offre un verre de ce que tu veux ce soir plus une double pizza pour fêter ce que j'ai à te dire. J'ai une bonne nouvelle à t'annoncer. »  reprit-il sur un ton enjoué qui laissait trahir son excitation. Bien sûr, Odd savait qu'il prenait des cours de code et de conduite depuis des mois et qu'il avait son examen aujourd'hui. Ulrich l'avait déjà fait assez chier comme ça presque tous les jours au petit-déjeuner avec son livre dans les mains alors qu'il essayait de mémoriser tout ce qu'il pouvait du code de conduite. On aurait presque dit que son livre de conduite était le Saint Graal et il l'avait feuilleté tellement de fois que les bords étaient tous élimés. Ulrich avait tellement mis de temps dessus. Il avait vraiment réviser avec acharnement pour l'obtenir. Sans attendre il sortit son certificat de conduite qu'il mit dans les mains à Odd. Il ne pouvait pas attendre ; il était presqu'aussi excité que Kiwi qui sautait partout et qui... Hey ! Mais c'était sa chaussure ça ! Ulrich sauta sur sa paire de chaussures et l'arracha juste à temps de la gueule de Kiwi. Odd avait beau dire que c'était parce qu'il aimait bien Ulrich qu'il faisait ça, il allait pas quand même lui laisser bouffer sa paire de basket alors qu'elle était encore quasiment neuve !! « Toi, tu sais très bien que je t'ai laissé ma vieille paire de chaussons là-bas dans ton coin ! Alors oust, file la chercher et laisse mes goddasses tranquilles ! Quoi, ils te plaisent pas? Ils ne sont pas assez neufs? Et ben faudra t'en accommoder mon vieux. »

FT.   @Odd Della Robbia  

Ulrich était intransigeant en ce qui concerne ses chaussures ! Il avait eu assez de paires de chaussures comme ça ruinées quand ils étaient colocataires à Kadic. Il pouvait utiliser ses vieux chaussons pour faire ce qu'il veut avec (pisser dessus, s'en amuser comme une poupée chiffons et la mordre comme il voulait) mais qu'il ne touche pas à ses chaussures neuves. S'il voulait des chaussures neuves Odd n'avait qu'à lui passer ses propres chaussures. Ulrich était suffisamment généreux pour avoir penser à lui mettre une paire de chaussons de côté quand même ! Odd devait reconnaître que c'était ultra généreux !

« Je m'en fiche que mes vieilles pompes n'aient plus mon odeur, il s'en accomodera. Je ne vais pas passer tout mon temps à aller m'acheter de nouvelles paires de chaussures parce que ton chien aura ruiné toutes celles que j'ai... »

Surtout qu'il n'en avait que deux paires et l'une d'elle commençait déjà à être vieille. Au pire, Kiwi n'avait qu'à attendre encore un mois et il aura une autre paire de chaussures avec laquelle se faire les dents !

Ulrich savait que l'offre de la double pizza allait lui faire plaisir et qu'il ne saurait dire non. La nourriture parlait toujours  à son estomac. C'était comme ça quand on était un estomac sur pattes! Udd n'avait pas changé d'un chouilla ; il était à l'identique de ce qu'ils avaient connu. S'il y avait une chose qu'il aurait souhaité qu'il abandonne c'est de laisser toujours ses vêtements à traîner dans les endroits les plus insolites car aller aux toilettes et découvrir un sous-vêtement à traîner sur la cuvette des toilettes ce n'était pas vraiment une vue qu'il aimait dès le réveil comme ça ou quand il était pressé d'aller aux toilettes. Ulrich n'était pas le plus ordonné mais il gardait ses affaires rangées. Il avait alors instauré une liste dans la cuisine numéroté avec dix numéros. Dans cette liste il y avait les dix points majeures pour vivre dans une colocation en paix avec les autres. Il y avait inclus l'interdiction de laisser ses vêtements à traîner partout. Il y avait le panier à linge dans la salle de bains ou la machine à laver directement dans la cuisine. Les premiers mois de colocation avait été un peu dur à suivre mais Odd semblait avoir compris et avait fait quelques efforts pour être un colocataire supportable ! En un mot, Ulrich était quand même très heureux d'avoir retrouvé Odd et de partager avec lui son appartement.

Alors qu'Odd se laissait tomber comme une loque dans le canapé à côté de lui et qu'il lui demandait si la bonne nouvelle était qu'il avait enfin déclaré son amour profond et soncère à Yumi, le jeune homme se mit à rougir sans pouvoir s'en empêcher. « Non mais n'importe quoi, de quoi tu parles ? Ça a toujours été très clair entre nous et ça l'est toujours. » se hâta t-il de répondre un peu trop vite tout en évitant de croiser le regard de son meilleur ami. En réalité, il n'était même pas sûr lui-même que c'était bien clair entre eux, et que ça l'avait été un jour mais il n'allait sûrement pas l'avouer. C'était Yumi elle-même qui avait dit quand ils étaient encore au collège : « amis et c'est tout. ». Cela valait mieux, sinon c'était trop compliqué entre eux sinon. C'était bien plus simple ainsi... Pourtant, il était clair que ce n'était pas si clair que ça et maintenant qu'ils venaient de se retrouver ici, Ulrich se retrouvait confronter à nouveau à ses incertitudes concernant leur relation. De toutes façons, si elle se satisfaisait de leur amitié, ce n'était pas lui qui allait lui avouer qu'il avait encore des sentiments pour elle. Oups. D'ailleurs, non, qu'est-ce qu'il racontait là ? Il n'avait « pas » de sentiments pour elle !! Oh voilà qu'il se mélangeait maintenant ! Ca c'était de la faute à Odd oh oui !

« Et désolée mais le caviar c'est trop cher pour moi et puis franchement, je trouve que le goût c'est de beaucoup surestimé ! »

Ulrich ne pourrait pas tenir longtemps avant de lâcher la bombe, enfin l'annonce qu'il venait de faire. Odd le savait et le rappela à l'annonce qu'il souhaitait faire. Bien sûr qu'il en mourrait d'envie. Ulrich n'avait pas eu beaucoup de choses qu'il avait réussi dans sa vie et dont il était si fier. Il n'allait donc pas attendre dix mille ans pour le dire.

« Je l'ai eu ce permis moto !!  Dans quelques mois, je vais pouvoir me rendre au lycée en scooter ! » Bon il allait falloir attendre un peu avant de pouvoir avoir la somme pour se payer un scooter mais ce n'étit qu'une question de mois. Il avait hâte de le dire à Aelita qui lui avait été quand même d'un grand soutien dans ce projet.

FT.   @Odd Della Robbia  

Il ne releva pas la réflexion d'Odd quand il lui répondit qu'entre lui et Yumi la situation avait toujours été claire et il préféra embrayer sur le caviar. S'il en avait déjà goûté ? C'était une bonne question mine de rien. Et étant donné l'expression assombrie qu'eut Ulrich à cet instant, Odd aurait pu deviner pourquoi. Il se souvenait que ses parents en mettaient aux repas de Noël. Il y avait toujours des trucs chics à Noël. Ulrich, lui, se serait aisément contenté d'un bon steak et des frites. Mais non, pour son père, il fallait ce qu'il y avait de meilleur et puis il y avait trop à manger sur la table. Ulrich n'avait même pas envie de sortir de sa chambre durant le repas de Noël et il y serait bien resté s'il en avait eu le choix.  Il aurait encore préféré passer Noël dans la famille d'Odd où il savait qu'il serait bien plus amusé et puis sa famille était peut-être un peu étouffante mais au moins ils tenaient l'un à l'autre et ça se voyait.  La chaleur humaine, la gentillesse, la générosité et le partage au sein d'une famille, c'était ça qui était bien. Se sentir bien dans une famille ça passait par les personnes. Ulrich aimait ses parents malgré ce qu'ils étaient mais il aurait bien voulu un peu plus comme ceux d'Odd, ou de Yumi... Peut-être pour cela qu'il se plaisait tant quand il allait manger chez les parents à Yumi. Il avait le droit à un accueil chez eux auquel il n'avait jamais été habitué et il n'était même pas de leur famille.

« Ouais...  Plus qu'une fois. Ça me rends malade maintenant rien que d'y penser. J'en prenais au moins un toast pour faire plaisir à mes parents. Y'en avait beaucoup trop souvent aux fêtes. De toutes façons vu le prix c'est surestimé. Crois-moi, vaut mieux encore un bon steak frites. T'as rien loupé si t'en as jamais mangé. » C'est sûr, contre les frites ça ne faisait pas le poids ! « Et puis c'est pas mon truc de toutes façons de gaver une oie pour récupérer son foie suffisamment gros pour pouvoir en faire du pâté et le vendre en commerce. Je trouve ça dégueu. »

Se retrouver assis dans le canapé avec Odd à parler d'un temps révolu lui était bien étrange mine de rien. C'était comme parler de la vie de quelqu'un d'autre. Comme si c'était une autre vie vécue par quelqu'un de différent de lui et qui en même temps lui semblait familière. C'était une sensation étrange. Ce monde, il avait mit du temps à s'y habituer. Surtout qu'il avait mis deux ans à retrouver ses amis et bien qu'il ait gagné une chose qu'il n'avait pas avant (son indépendance vis-à-vis de ses parents), et bien cela lui faisait un peu bizarre de ne plus pouvoir les voir. Les commentaires de son père à l'égard des amis qu'il jugeait « avoir une mauvaise influence sur lui » ne lui manquaient pas du tout, mais quelque part, tout au fond de lui, il avait toujours gardé cet infime espoir de voir ses parents fiers de lui. Comment réagiraient-ils s'ils leur disait qu'il avait réussi à obtenir son permis ? Il savait que sa mère serait probablement terrassée par la peur de le voir conduire une moto et d'avoir un accident mais elle devrait sûrement se sentir fière de son fils, non ? Ulrich esquissa un sourire devant Odd qui manifesta sa joie alors qu'il lui annonçait alors la nouvelle. Au moins ses amis étaient contents pour lui. Il pouvait compter sur eux comme il l'avait toujours fait. Penser à ces choses-là ça réchauffait le cœur dans les pires moments. Les Lyokos guerriers pourraient toujours compter l'un sur l'autre pour se soutenir.

« Evidemment que je suis le meilleur, » lança t-il sur le ton de la plaisanterie et avec un rire légèrement moqueur. « Dois-je te rappeler que j'ai passé mon temps sur une moto à une roue ? Une moto à deux roues c'est de la tarte pour moi ! »

En revanche quand il dit à son ami qu'il attendrait un peu avant de s'offrir un scooter car il devait refaire le plein d'argent, Ulrich ne fut pas surprit qu'il lui dise qu'il avait lui-même des économies de côté s'il voulait réduire un peu le temps d'attente. Il était reconnaissant au soutien de ses amis mais avec une détermination digne d'un Stern (son père aurait pu être fier) il secoua la tête tout en disant, un peu gêné de refuser son offre mais bien décidé d'y arriver seul. « Nan ça ira, merci. De toutes façons ça ne me dérange pas d'attendre un peu. Le plaisir ne sera que plus grand quand j'irai enfin l'acheter et quand je pourrai rouler dessus ! Ça vaut bien le coup d'attendre ! Et dire que deux ans à faire la plonge dans ce restaurant m'aura permis de pouvoir avoir ce permis, alors qu'est-ce donc que d'attendre encore quelques mois pour acheter un scooter ? » Il avait raison. Il savait qu'il avait raison. Bien sûr, il avait également un peu de fierté personnel et ne désirait pas prendre à ses amis plus qu'il ne leur avait déjà emprunté, enfin à Aelita en tous cas. Il ajouta cependant avec un petit sourire en coin : « Au fait, je suis étonné. Toi, des économies ? Tu ne dépenses pas tout ton argent dans des cadeaux pour ton chien ? » Il rit. Kiwi, mécontent de se faire appeler « le chien » tourna la tête vers lui pour grogner un peu … Il était presqu'aussi convainquant qu'Odd lorsqu'il voulait se montrer menaçant. Ulrich ne put s'empêcher d'éclater de rire.

Il fut donc décidé qu'ils fêteraient cela avec de la pizza ! Il n'y avait pas meilleur moyen de fêter quelque chose selon Ulrich et il était content que sur ça, lui et Odd s'entendaient bien ! Enfin, quand il était question de nourriture, forcément Odd était toujours partant.

« Ton chien veut aussi de la pizza je crois. T'inquiète Kiwi, Odd partagera volontiers son assiette avec toi. Tu crois qu'ils ont des tailles maxi ? Pas grave sinon, on en prendra deux chacun au lieu d'une. » fit-il finalement en haussant les épaules avant de sortir son téléphone et de rechercher dans son répertoire le numéro de la compagnie de pizzas.