La recherche d’informations avait toujours été une grande partie de mes activités quotidiennes. Je passais beaucoup de temps à observer et à analyser ce que je voyais. Pour cela, beaucoup de lieux fourmillaient d’infos en tous genres, mais j’avais mes préférences. En effet, les renseignements les plus intéressants n’étaient pas liés au gouvernement ou à des secrets d’Etat. Je partais le plus souvent glaner les infos auprès de dames et de donzelles, jeunes et moins jeunes, jolies et moins jolies, drôles ou non… Toutes les femmes m’intéressaient et étaient susceptibles d’être intéressantes à intégrer dans mes romans.

Que faisais-je alors dans une salle de sport ? Eh bien, c’était très simple : l’endroit était idéal pour observer des corps en mouvements, des corps chauds, des corps ruisselant de sueur… et puis, il y avait aussi les cris, les bruits émis par toutes celles et tous ceux qui fournissaient un effort… de quoi avoir des notes intéressantes pour les passages descriptifs des récits de ma saga Icha Icha.

Me trouver ici, c’était aussi intéressant pour l’entraînement. Sur cette île, je ne pouvais pas rejoindre le Mont Myôboku pour m’entraîner… alors une salle de sport pouvait être très bien. Mais ce que je préférais, au temps de Konoha, c’était les bains… il n’y avait pas de ça ici. Pas pour le moment en tout cas. Il y avait bien la piscine, mais ce n’était pas exactement la même chose…

Venir ici régulièrement m'avait permis de faire la connaissance des habitués. Certains étaient de vrais maniaques de la fonte, d'autres voulaient se montrer impressionnants... et puis, il y avait les coachs, qui aidaient les débutants ou ceux qui ne savaient pas trop comment s'y prendre au départ.

« Bonjour Heracles. »

Heracles était de ceux-là. Quand j'avais débarqué ici la première fois, il avait remarqué que j'avais des compétences, mais que je n'étais pas un habitué des salles de sport comme celle-ci. Nous avions discuté un peu, puis j'avais pu remarquer qu'il avait tendance à avoir autour de lui, très régulièrement, comme un essaim de femmes qui cherchaient sans cesse à attirer son attention.

« Comment vas-tu ? »

J'étais cordial et jovial. Parce que j'aimais être ici.
Heracles était un homme inspirant qui aurait pu faire un excellent personnage pour l'un de mes livres.

« Je ne vais pas m'entrainer tout de suite, je pense que je vais d'abord essayer d'écrire encore, j'ai besoin d'inspi... »
Je devais chercher l'inspiration un peu partout, puisque ma muse n'était pas à mes côtés.

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« Je m’entraînerai un peu plus tard, ne t’en fais pas ! » Heracles était un bon sportif. Il établissait des programmes personnalisés et commençait vraiment à bien me connaître. « J’espère bien que tu vas me garder ça bien au chaud ! J’aime beaucoup m’entraîner avec toi. »

J’avais découvert en lui un bon partenaire de sport. Bien que j’aie quelques réticences parfois à utiliser les machines un peu bizarres que les gens aimaient ici. Heracles m’avait montré quelques trucs, je lui en avais montré aussi. J’évitais de faire usage de mon chakra de façon trop remarquable, mais peut-être qu’un jour je lui montrerais.

« Tu devrais lire un de mes romans, Heracles, tu comprendrais pourquoi l’inspiration est très bien ici ! » J’eus un sourire espiègle. Dans Icha Icha, entre les moments où mes personnages se cherchaient et se trouvaient, il n’était pas rare que de délicats personnages féminins aux courbes très intéressantes viennent se glisser dans les intrigues…

Curieux et malicieux, j’aimais passer du temps dans des lieux animés comme celui-ci. En tant que ninja légendaire, j’étais habitué à l'entraînement physique, mais j’étais également intrigué par la diversité des personnes qui fréquentaient cet endroit. Je me trouvais dans un coin de la salle, dissimulé derrière un pilier, observant attentivement les mouvements des différents individus.

« Un smoothie ? Pourquoi pas… Mais tu dois encore m’accompagner un de ces jours pour un bon saké ! » Heracles avait une alimentation très surveillée, pour ce que j’en voyais ici. J’ignorais s’il se laissait aller parfois à prendre un peu d’alcool.
Là où on pouvait prendre un verre, dans la cafétaria à l’étage, la vue sur les athlètes qui s’entraînaient était imprenable. J’acceptais en émettant donc ma condition : « On se prend une table près de la rambarde. J’ai besoin d’observer et de prendre des notes… »

Ce serait peut-être l’occasion de lui montrer un peu ce que je cherchais. J’avais besoin de nouveauté, de possibilités d’écriture…

Nous nous dirigeâmes donc vers l’étage où les smoothies étaient servis dans de grands verres bien frais. Je ne venais pas souvent là, mais il y avait de quoi se faire plaisir.
Une table semblait n’attendre que nous et ce fut donc naturellement que nous y prîmes place. Je déposais un carnet et un crayon sur la table avant de m’installer de façon à avoir la meilleure vue possible sur la salle.
« Ici, c’est parfait ! »

Mon regard se posa d'abord sur un groupe de femmes qui s'entraînaient en effectuant des exercices de musculation. Je fus impressionné par leur détermination et leur énergie. L'une d'entre elles, une jeune femme aux cheveux blonds attachés en une queue de cheval haute, soulevait des poids avec une aisance déconcertante. Son sourire radieux et sa grâce naturelle étaient remarquables.
Un peu plus loin, je remarquai une autre femme qui pratiquait des exercices d'agilité et de coordination. Elle était mince et athlétique, avec des cheveux noirs coupés courts. Ses mouvements étaient fluides et précis, témoignant d'une maîtrise exceptionnelle. J’étais captivé par sa grâce et son élégance, me demandant si elle avait reçu une formation en arts martiaux. Je notai mentalement de lui demander plus tard.
Soudain, une troisième femme entra dans la salle. Elle attira immédiatement mon attention par sa prestance et sa beauté. Elle était grande et élancée, avec des cheveux roux flamboyants qui encadraient un visage délicat. Vêtue d'une tenue de yoga moulante, elle se dirigea vers le tapis de yoga et commença à exécuter des postures complexes avec une grâce aérienne. Fasciné par son équilibre parfait et sa sérénité, je me demandai si elle possédait également des pouvoirs spirituels.
Au fur et à mesure de mon observation, je réalisai que ces femmes étaient bien plus que de simples athlètes. Elles incarnaient la force, la discipline et la beauté dans leurs mouvements. Chacune d'entre elles était unique, mais toutes partageaient une passion commune pour l'entraînement physique et la recherche de l'excellence.

Et puis je fus interrompu par l’arriver de nos verres. J’avais pris quelque chose d’assez simple : pomme, orange et mangue.
« Mon premier roman a été un flop complet. Je me suis même demandé si ça valait la peine de continuer à écrire… et puis je me suis lancé dans la série Icha Icha… Les lecteurs aiment bien les trucs drôles et coquins en même temps. »

Au début, je m’étais beaucoup inspiré de mes mésaventures avec Tsunade, chacune de mes tentatives de drague qui s’étaient soldées par des échecs complets… et puis, de fil en aiguille, j’avais élargi mon champ de recherche… « Tu aimes lire, Heracles ? »

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Être en présence de quelqu’un qu’on appréciait, cela n’avait pas de prix. Je profitais alors de chaque instant. Être ici avec Heracles, c’était un moment agréable. Oui, j’appréciais ça.
Prendre un verre avec lui, ce n’était pas vraiment le genre de choses qu’on faisait habituellement ensemble, mais une fois n’était pas coutume. Quand il me parla de ses goûts en alcools, je lui souris.

« On devrait se faire un tour du monde des alcools. Je suis sûr qu’on pourrait bien s’amuser ! »
Et bien savourer !
J’étais souvent agréablement surpris par les produits étrangers. Il y avait toutes sortes de saveurs que l’on n’avait pas au Japon, alors les découvertes, par ici, ça me plaisait d’autant plus.

Près de la rambarde, la vue était imprenable sur les sportifs et sportives à l’œuvre. Plan direct en plongée dans le décolleté d’une jolie brune. Miam.
La conversation s’orienta naturellement sur ce que je faisais, sur mon travail d’écriture. Oui parce que mater les nanas, ça faisait partie de mon boulot.

« Érotique, oui, si tu veux… mais avec de l’humour, tu vois le genre ? »

Je n’étais pas assez sérieux pour écrire des scénarios de films pornographiques, par exemple, moi ce qui m’intéressait, c’était à la fois d’être drôle et de donner des images mentales bien sexy.

« Icha Icha, c’est le titre de ma série : Batifolage. Dans les premiers tomes, je m’étais beaucoup inspiré de mes propres déboires amoureux… Quand j’étais plus jeune, j’ai longtemps essayé de séduire une femme magnifique, avec une poitrine impressionnante et 100% naturelle… mais elle me remballait à chaque fois. » Tsunade… je pensais souvent à elle, elle me manquait. Même ses coups de poing me manquaient. « Oui oui, je les ai ressortis… d’ailleurs, ça m’a permis de retrouver un vieil ami. Enfin, je l’ai connu tout jeune et… finalement, ici, on n’a pas un si grand écart d’âge, c’est étrange, le temps, sur cette île… »

Kakashi était un jeune ninja prometteur quand j’étais un ninja adulte accompli.
Je pris mon verre de saké et je le levais pour le cogner contre celui d’Heracles.

« Tu as trouvé des choses intéressantes sur ton passé ? Je n’ai pas encore eu la curiosité de chercher ce qui se disait sur moi… mais j’ai découvert que j’étais censé être mort. C’est bizarre de se dire qu’on est là alors qu’on ne devrait être nulle part. » Il m’expliqua son goût pour les bibliothèques et je plissais légèrement les yeux. « Tu peux lire des trucs plus courts que des romans, tu sais. Il y a des BD, des mangas… ou des articles, aussi. Mais si tu vas souvent en bibliothèque, tu peux te faire conseiller, tu sais… » En fait, je me doutais qu’il le savait et qu’il avait sûrement déjà posé les questions qui pouvaient le guider vers ce qui lui convenait. « Et qu’est-ce qui te plait dans les bibliothèques, alors ? »

Au fond, peut-être que j’avais une petite idée. Qu’est-ce qui pouvait attirer quelqu’un quelque part comme ça ? Il y avait un intérêt autre que les livres, certainement, vu ce qu’il m’avait dit.

« Moi ? oh… j’ai toujours aimé partager… mais l’écriture, c’est quelque chose que je fais depuis toujours. Même dans mon ancien monde, j’avais toujours voulu gagner ma vie comme cela. Mais je vivais en ermite, à l’époque. »
Ces mots me firent penser à Naruto, lui qui me surnommait « L’ermite pas net »… J’eus un sourire franc. Penser au passé me rendait un peu nostalgique, mais à présent que je savais que nous avions une deuxième chance, j'espérais retrouver mes anciens amis.

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Mon regard se baladait sur les sportifs à l’oeuvre. L’entrainement qu’ils pratiquaient faisait luire leur corps de sueur. Certains faisaient vraiment de gros efforts, d’autres semblaient faire cela avec tant de facilité que ça paraissait être quelque chose qui était tout à fait habituel et banal pour eux.
Mais ce qui m’intéressait, c’était surtout les filles, évidemment. J’étais moi aussi parfois ici pour m’entrainer, mais j’avais tendance à aimer aussi, et surtout, le sport à ma manière, des entrainements à la façon ninja, parfois même avec mes alliés batraciens. Car, au fond, c’était eux qui m’avaient le plus appris sur moi-même.

« Oh, voilà une superbe idée, mon ami ! Et quel est ce restaurant ? »
Je ne sortais peut-être pas assez souvent au restaurant ou peut-être que je n’étais pas suffisamment intéressé par ce genre de sortie ? A moins que ce ne soit juste parce que je ne vivais plus autant en ermite que jadis… « Tu aimes ton pays, n’est-ce pas ? Je devrais pouvoir te faire découvrir les subtilités du Japon, si le cœur t’en dit. »

Quoi de mieux que de découvrir les us et coutumes d’un pays par l’intermédiaire d’un natif de ce pays ? J’étais tout à fait partant pour son idée et j’étais même presque pressé de commencer ce voyage.

Mais comme nous discutions aussi de mon métier et de ma plume, je lui adressais un sourire en coin en levant mon verre.

« Allons, tu as tout ce que tu veux en claquant des doigts ! Tu pourrais être un personnage de mes livres, avec toute une foule d’hommes et de femmes à tes pieds… mais ce serait alors purement érotique. J’aime bien le fait d’avoir un héros qui est un anti-héros… un peu looser sur les bords, le genre un peu comme moi. »

Car oui, pour tout ce qui concernait les affaires de cœur, j’étais un peu looser. Pour les histoires de cul, c’était autre chose, mais j’étais persuadé qu’il fallait allier les deux, le cœur et le cul, pour que tout puisse être parfait.

« Ah, Tsunade... Ma chère amie, elle était la lumière de ma vie, un éclat brillant dans l'obscurité de mon existence. Depuis notre jeunesse, j'ai ressenti un profond attachement envers toi. C'était bien plus que de l'amitié, c'était un lien sacré, puissant, et pourtant, si délicat comme les pétales d'une fleur.»

Les années avaient passé, et nous avions partagé tant de moments précieux ensemble. Nos aventures, nos rires, nos peines, tout cela avait renforcé mes sentiments envers elle. Sa force, sa beauté, sa sagesse, tout cela m'avait fasciné et m'avait fait tomber sous son charme envoûtant.
Cependant, j'avais également ressenti la douleur de sa souffrance, les cicatrices laissées par des tragédies passées. Je voulais la protéger, la guérir, et la rendre heureuse. Mais parfois, je m’étais senti impuissant face à ses démons intérieurs.
Malgré tout, chaque fois que nous nous retrouvions, mon cœur s'emballait, et une chaleur spéciale m'envahissait en sa présence. J'avais gardé mes sentiments cachés, craignant de briser notre amitié ou de la perdre à jamais. Je préférais la voir sourire et être heureuse, même si cela signifiait que je devais garder le silence sur ce que je ressentais.
Tsunade était l'éclat solaire qui illuminait ma vie, et chaque instant passé à ses côtés était un trésor inestimable. Même si le destin nous avait séparés à maintes reprises, je savais au plus profond de mon cœur que notre lien était indestructible.

« Peut-être que j'ai manqué de courage pour lui confesser mes sentiments à l'époque. Peut-être que je n'ai jamais été prêt à risquer notre amitié si précieuse. Alors je faisais l’andouille. Et elle n’a vu que l’andouille et l’ami. »

Et puis elle avait aimé un autre ninja. Dan Katô. Sans doute plus beau, plus subtil et moins lourd que moi. Mais après leurs fiançailles, je m’étais éloigné. C’était la meilleure chose à faire. Je ne pensais pas que Dan allait mourir si vite.

Mais comme Heracles le disait, cette île permettait des rencontres aussi inattendues qu’impossibles dans nos mondes respectifs. Et cela, c’était ma chance de pouvoir un jour retrouver Tsunade, puisque dans mon monde d’origine, j’étais mort.

J’écoutais mon ami me raconter ses rencontres. Des retrouvailles familiales qui me semblaient aussi riches qu’intéressantes.

« Tu aimerais retrouver ton père ? Et cet oncle, tu le connais bien ? » C’était une bonne chose, s’il pouvait retrouver ses proches. Mais je comprenais aussi qu’Heracles veuille en apprendre davantage sur son père avant de le rencontrer. « Tu sais, certains pères sont décevants. Et d’autres n’ont pas eu l’occasion d’être de bons pères. J’ai formé un jeune ninja, Naruto, un orphelin. J’ai plus été un grand-père qu’un père pour lui, cela dit, et notre lien, qui n’avait rien à voir avec le sang, était plus fort que ce que j’avais pu avoir avec ma propre famille. »
Mais ce que j’avais ressenti pour le père de Naruto, Minato, était aussi quelque chose de très fort. Le sang n’était pas quelque chose de très important, parfois. Je souhaitais que mon ami puisse retrouver des liens aussi forts et puissants avec des personnes. De son sang ou non.

Faire appel à un détective privé… c’était une idée très occidentale. Mais comme il m’en parlait de cette manière, il me semblait que c’était une possibilité à envisager.

« J’ai toujours mené mes investigations moi-même… Je me suis infiltré dans de nombreuses situations, pour chercher des renseignements. Avec mon genjutsu, ça n’a jamais été très difficile… »

Même si je n’étais pas un grand maître de l’illusion et que j’étais plutôt du genre à obtenir beaucoup en discutant avec les gens que je croisais.

Heracles me parlait de son ami bibliothécaire qui, vu la façon dont il en parlait, lui inspirait bien plus que de l’amitié. Là encore, je lui souris. « C’est une belle motivation, alors ! » Lire par amour, c’était quelque chose qui me semblait plutôt pas mal. « Je passe du temps avec d’autres femmes, bien sûr, mais… à travers elles, c’est Tsunade que je chéris. »

Je n’avais jamais aimé personne comme je l’avais aimée elle. Et comme je l’aimais encore, d’ailleurs.

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La description que me fit mon ami de ce restaurant grec à l'atmosphère familiale et très rustique me fit sourire. C'était le genre d'endroits que je pouvais apprécier, très certainement.
Quant à lui faire découvrir les saveurs de mon pays, là aussi, je pouvais sans problème être partant. J'étais souvent en quête de mets exquis et de sake de qualité supérieure. Les ramen étaient mon péché mignon. Je fréquentais souvent Ichiraku, où je dégustais des bols de ramen fumants, garnis de viande tendre et de légumes croquants.

« Il y a un petit quartier sur Baker Street qui me rappelle les rues animées de Konoha et l'odeur alléchante des yakitori grillés flottant dans l'air. Tu pourras y découvrir les saveurs sucrées, salées, amères, et umami... Je les aime toutes, mais j'ai une préférence pour le salé et l'umami, les saveurs robustes et profondes, comme celles du miso et de la sauce soja. »

Oui, parfois, mon pays me manquait. Alors, me rendre dans les quartiers où se trouvaient un peu plus d'Asiatiques, cela m'aidait à combattre le mal du pays. Mais pour toute réponse, j'eus un haussement d'épaules, avant de boire le contenu de mon verre et de répondre :
« C'était très différent, oui... et une toute autre époque. Je ne sais même pas quand je suis mort, mais je suis revenu ici et il m'a fallu apprendre à apprivoiser ce monde moderne. Mais j'aime avoir mes souvenirs. Je te souhaite de retrouver les tiens un jour, mon ami, tu trouveras sans doute en toi des ressources dont tu ignores l'existence pour l'instant. »

Il m'arrivait de parler comme un véritable sage, parce que j'en étais un. Mon statut de ninja errant et ermite, même s'il s'accompagnait de quelques fantaisies, était lié à une grande sagesse et une parfaite maîtrise des arts ninjas.
Mes errances avaient été formatrices, tout en me donnant, aussi, l'occasion de permettre à Tsunade d'être heureuse, de son côté.

« Le jour où je croise son chemin sur cette île, je te promets que je ferai honneur à tes paroles. Je ne veux plus perdre la vie sans avoir l'occasion de dire à Tsunade comme mon coeur brûle pour elle, tel que j'ai toujours été enflammé et animé par la volonté du feu ! »

Je m'adressais à Héraclès comme s'il était un de mes proches amis de Konoha. Je lui parlais comme s'il avait connaissance de nos formules et de nos habitudes, mais je savais que ce n'était pas le cas et que, parfois, mes mots devaient lui sembler bien étranges.

« Et s'il ignore que tu es sur l'île ? Il faut te donner à connaître, aller vers lui et lui montrer que son fils est là. Alors tu pourras voir par toi-même comment ton père réagit... » L'envie d'un saké me prit mais dans une cafétéria de salle de sport, il n'y avait pas autant de choix que dans les bars, alors je parcourus rapidement la carte avant de la délaisser. « J'ai retrouvé certaines personnes, oui. Un jeune ninja qui a été un disciple vraiment doué... mais j'ai l'impression que beaucoup de surprises nous attendent dans ce monde et ça ne m'étonnerait pas que mon petit Naruto fasse surface un jour ou l'autre. Ce sera bruyant et drôle, comme toujours avec lui, et nous finirons sans doute par aller manger un bon bol de ramen ! »

Je ris en m'imaginant ébouriffer sa tignasse blonde et en le visualisant en train d'ingurgiter tous ses ramen en quelques secondes à peine.
Mais j'avais beaucoup parlé et j'avais donné à Héraclès des informations sur mes habitudes, en oubliant qu'il était profane.

« Ah, le genjutsu, l'art de manipuler les sens ! Je n'ai jamais été le plus doué dans cet art délicat, préférant la force brute et la ruse, mais je connais quelques tours. Je me souviens, je manipulais les perceptions de mes ennemis, les plongeant dans des illusions pour me faufiler sans être détecté. »

Mais, je devais l'admettre, j'avais toujours une préférence pour le combat rapproché et les techniques de ninjutsu. Le genjutsu était un outil précieux, mais rien ne valait la sensation du vent sur mon visage alors que je bondissais à travers les arbres, prêt à défendre mes amis et ma patrie avec force et courage.

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Je suis un bon vivant et je l’ai toujours été. J’aime rire, j’aime boire, j’aime manger, j’aime la bonne compagnie et j’adore par-dessus tout quand je peux combiner tout ça.
L’amitié et le respect que je porte à Heracles font de lui une personne d’une certaine importance à mes yeux. Je sens bien que nous sommes semblables dans nos différences et ça signifie pas mal de choses à mes yeux… le courant passe très bien et nous arrivons à faire de nos différences une vraie richesse, ce qui est tout simplement l’idéal pour la vie dans ce monde, sur cette île.
Les différences entre les gens, c'est comme les épices dans un plat. Ça donne du goût, ça donne de la couleur, et ça rend la vie bien plus intéressante… Moi, Jiraya, l’ermite aux crapauds, j'ai parcouru des montagnes et des vallées, des villages et des villes, et j'ai rencontré toutes sortes de personnes. Des ninjas, des civils, des sages et des fous. Chacun d'entre eux avait quelque chose d'unique à offrir, quelque chose que je ne pouvais trouver nulle part ailleurs. Et chaque rencontre, chaque échange, chaque différence m'a rendu plus riche, plus sage. Les différences, c'est ce qui nous pousse à grandir, à apprendre, à devenir meilleur.
Je ne suis pas sûr d’être la meilleure version de moi-même pour autant, mais j’ai beaucoup appris au fil du temps et je pense être déjà meilleur que lorsque j’étais jeune, insouciant et insolent.

« Ah ah ! Mon ami, ton estomac sait reconnaître les valeurs sûres ! Tu es disponible ce vendredi ? » Après un bon entraînement, ce sera agréable de passer un moment où nos sens pourront s’émerveiller des couleurs, des parfums et des épices. J’aime l’idée de faire découvrir à Heracles la cuisine japonaise. Quelque chose au fond de moi reste toujours persuadé que tout le monde ne peut qu’aimer ces mets délicieux. « C’est moi qui t’invite, évidemment. »

J’aime cette idée d’être à l’origine d’une découverte agréable. Bien sûr, je n’ai pas dit que je paierai tout, il ne faut quand même pas déconner, mais je peux lui offrir l’apéro, ce sera toujours ça. Je souris en songeant à la première fois que Naruto a dû vider son porte-monnaie en forme de grenouille pour s’acquitter du paiement alors qu’il s’attendait à ce que je lui offre tout… sa tête, c’était mémorable !


« Ah ! la technologie moderne… C’est toujours un peu compliqué au début. J’ai eu du mal à passer à l’écriture sur ordinateur, j’étais tellement habitué aux parchemins… Mais c’est bien pratique quand tu veux modifier : pas besoin de tout recommencer ! Cependant, les téléphones sont un peu compliqués, parfois. J’ai vu qu’il y avait des applications de casino… j’espère que ma belle Tsunade n’ira pas se perdre là-dedans ! » Elle avait le démon du jeu en elle, alors, c’était fort possible qu’elle succombe si elle doit un jour découvrir ce genre de choses.

Quand Heracles me parle de son beau bibliothécaire, je ne peux retenir un sourire. Il en parle comme de la 8e merveille du monde, comme si c’était la personne qui comptait le plus à ses yeux… et c’était beau, au fond, de voir se réaliser une union d’un être qui mise beaucoup sur le physique et d’un autre qui travaille dans un domaine bien plus intellectuel. On dit que les contraires s’attirent, ce n’est peut-être pas faux.

Bien sûr, je n’ai pas l’intention de laisser passer ma chance, si la vie m’offre la possibilité de revoir Tsunade. Je regrette tellement de ne pas lui avoir dit clairement à quel point elle était importante pour moi… j’aurais dû le faire avant cette mission, avant que tout soit fini… Mais je le ferai si elle doit réapparaître. Je ne veux plus faire l’erreur de passer à côté de l’amour.

Quant à la famille… Quand j’écoute mon ami, je me dis qu’il a peut-être, lui aussi, une chance de renouer avec son passé, de sauver les meubles ou de se rendre un peu plus compte de certaines choses. Cette île nous offre de nouvelles chances, apparemment…
« J’ai du mal à savoir aussi ce que nous veut cette île. Il y a du bon et du moins bon… Je sais que si j’avais l’occasion de rencontrer mes parents, ce serait la seule occasion de toute ma vie de le faire… Je ne les ai pas connus. Mais je ne sais pas comment je réagirais si ça devait être possible de les rencontrer… »

Je ne me suis jamais posé la question, parce que ça n’a jamais eu lieu d’être. Mais qui sait ? avec cette île, on peut s’attendre à tout et à n’importe quoi…
« J’ai tendance à penser que nous ne sommes pas ici pour rien. Nous ne sommes peut-être juste pas encore prêts pour comprendre. »

Et la conversation dévie sur les arts ninjas. Je ne sais pas s’il existe des arts similaires dans son monde, mais il est curieux et je suis loquace. C’est une situation qui fonctionne plutôt bien.

« Un écrivain combattant, oui, si tu veux… Dans mon village, être un shinobi est plus qu’un choix de vie, c’est quelque chose qui dépasse l’engagement… J’ai eu la chance d’être formé par l’un des meilleurs sensei et j’ai moi-même eu l’occasion de former un véritable héros… Je ne suis jamais contre un nouvel entrainement. Mais je ne ressens pas de chakra en toi… tu as des aptitudes spéciales quand tu te concentres particulièrement ? »

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Je dois admettre qu’observer Heracles est une bonne source d’inspiration. Sa devotion à sa forme physique est quelque chose que je respecte énormément… Je suis peut-être un peu plus porté sur l’esprit, mais je comprends bien l’importance de prendre soin de son corps. Et la façon qu’a Heracles de se vêtir, c’est chaque fois une sorte de spectacle en soi…

« Vendredi à 20h, c'est parfait pour moi ! Ça me donne le temps de finir mes recherches pour mon prochain livre. » e ris en pensant à mes "recherches" – mes visites dans les bains publics pour observer les comportements humains, bien sûr.
Quel dommage qu’il n’y ait pas de ces bains sur l’île, j’aurais pris un abonnement directement !

Il parle de ton amour pour la nourriture avec une telle passion. Cela me rappelle les repas avec Tsunade... elle aussi avait un appétit digne de sa force.
« Je suis sûr que la cuisine japonaise saura te surprendre agréablement, Heracles. Elle a cette capacité de mêler simplicité et sophistication, un peu comme toi, en fait. »

Je t'écoute parler des nouvelles technologies et je souris. C’est vrai que cela a du bon de ne pas se sentir seul face à cette drôle de bête indomptable qu’est la technologie…
« Ah, la modernité et ses pièges. Je comprends ta réticence. Parfois, le progrès peut sembler déroutant, voire effrayant. Mais c’est aussi une source de merveilles inattendues. Pour Tsunade, eh bien, disons que son amour pour le jeu est... intense. J'espère qu'elle ne se perdra pas dans les méandres des applications modernes. »

Ma chère Tsunade… son amour du jeu a toujours été lié à un véritable don pour perdre à chaque pari tenté. Elle a été l’hokage la plus endettée de toute l’histoire de Konoha…

Quant à cette île mystérieuse, je hoche la tête pensivement. Je ne me suis jamais retrouvé dans une telle situation avant d’arriver ici et c’est assez compliqué de se retrouver dans un contexte aussi inconnu qu’inédit…

« Oui, il y a quelque chose de troublant ici. Comme si nous étions choisis pour un but précis, un destin que nous ne comprenons pas encore. Mais, Heracles, n'oublie pas que le plus grand des héros doit parfois naviguer dans l'inconnu pour trouver son chemin. »

Je souris à sa mention d'une mission divine.
« Une mission divine, hein ? Peut-être que nous sommes tous les deux des élus, destinés à accomplir quelque chose de grand. En tant que ninja, j'ai toujours cru que mon chemin était tracé par des forces plus grandes que moi, mais… » Nous n’utilisons pas vraiment de références à des divinités, à Konoha. Ce qui importe surtout, ce sont les démons à queues… et les esprits. « Je n’étais rien de plus qu’un sensei… un guide pour le véritable héros ayant une vraie mission. »

L’humilité d’Heracles concernant ses dons est rafraîchissante. Je ne sais pas quelles sont ses capacités exactement, mais je suis tout de même heureux qu’il partage ce peu d’informations avec moi.

« Une force au-dessus de la moyenne et une guérison rapide, tu dis ? Fascinant. Moi, j'ai le don de manipuler le chakra, l'énergie vitale qui circule en nous. J'utilise cette énergie pour accomplir des techniques ninja. Par exemple, je peux invoquer des crapauds géants ou me transformer à volonté. » Je ris en pensant à toutes les fois où mes transformations m'ont sorti de situations délicates.
Je sais que je révèle beaucoup de choses à cet homme, mais je sens qu’il est quelqu’un de confiance. Et quelque chose me dit qu’il est peut-être un peu curieux, lui aussi. « En tant qu’ermite, j’ai aussi des ressources cachées, en quelque sorte… en activant le mode ermite, je peux augmenter ma force, ma rapidité, la puissance de mes jutsus… »

Je n’ai jamais révélé autant de renseignements à mon sujet depuis que je suis sur cette île. J’ai toujours été plutôt discret, mais Heracles est quelqu’un que je considère comme un ami.
« Heracles, ton histoire me fascine. Découvrir ses capacités par hasard, c'est comme recevoir un cadeau du destin. Et je suis curieux de voir comment tu utilises cette force et cette résilience. Peut-être pourrais-tu m'en montrer un peu lors de notre dîner ? Une petite démonstration, rien de dangereux, bien sûr. »
Je me lève, étirant mes vieux os.

« En attendant, je vais continuer mes recherches. Il y a toujours quelque chose de nouveau à apprendre, même pour un vieil ermite comme moi. Vendredi, nous aurons beaucoup à discuter, mon ami. Et qui sait ? Peut-être que cette île nous réserve encore des surprises. »

Je le regarde avec un sourire plein d'anticipation, puis je me reconcentre sur les sportifs en train de s’entrainer. Car c’est bien eux (et surtout elles) que je dois observer pour trouver de l’inspiration de qualité.

« Dans mon monde, les ninjas s'entraînent sans relâche pour maîtriser leur art. Ici, c'est le même dévouement, mais pour la force physique et l'endurance. » Je me tourne vers Heracles, un sourire en coin. « Cela me rappelle un peu mes jeunes années, toujours à la recherche de la prochaine aventure, du prochain défi. Mais toi, mon ami, tu sembles avoir trouvé un équilibre entre la force et la sagesse. C'est une combinaison rare.»

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La curiosité de mon ami est contagieuse. Son esprit ouvert et sa soif d’apprentissage me rappellent mon propre parcours.

« Pour répondre à ta question, mon prochain livre explorera effectivement l'amour et le sexe, mais avec une nuance différente. Il plongera dans les profondeurs de l'âme humaine, cherchant à comprendre les intricacies de nos désirs et de nos passions. C'est un voyage fascinant, je dois dire, et j'espère que tu trouveras dans mes écrits quelque chose qui résonne en toi. »

Quand il s’est décrit, je n’ai pas pu m’empêcher de trouver sa modestie rafraichissante. Il est un peu comme un joyau brut, à la fois fort et délicat. Son approche de la vie, simple et directe, est une belle source d’inspiration. La sophistication ne réside pas toujours dans la complexité, mais parfois dans la capacité à apprécier les choses simples de la vie, comme un bon repas ou une conversation sincère.
« Dans mon monde, nous, les ninjas, utilisons nos sens et notre intuition bien plus que les gadgets. Cependant, je dois admettre que certaines de ces merveilles modernes ont leur charme. Elles rapprochent les gens, malgré la distance qui les sépare.»

En parlant de Tsunade et de son penchant pour le jeu, son souci pour elle me touche. Elle est forte, mais même les plus forts parmi nous peuvent succomber à leurs faiblesses. J'espère qu'elle trouvera un équilibre, tout comme j'espère que nous trouverons le nôtre sur cette île mystérieuse.

« Ta perspective sur notre situation ici est sage, Heracles. Naviguer à l'aveugle, c'est un peu ce que nous faisons tous, n'est-ce pas ? Préparés à affronter ce qui vient, mais sans savoir ce que l'avenir nous réserve. »

Son intérêt pour mes capacités est flatteur. « Oui, je peux me transformer, et les limites sont celles de mon imagination et de mon chakra. Après notre dîner, j'accepte avec plaisir ton invitation à partager nos capacités. Un échange amical, bien sûr. Je suis curieux de voir ta force et ta résilience en action, et je te promets de ne pas me retenir.»
Sa sagesse, même s’il la nie, est évidente dans ses paroles.
« Nous sommes tous un mélange de gris, Heracles, avec nos forces et nos faiblesses. L'important est de reconnaître ce mélange en nous et de l'accepter. C’est ce qui nous rend humains, après tout. »

Je m'étire, sentant l'énergie circuler dans mes veines.
« Vendredi, nous allons non seulement partager un repas, mais aussi des expériences et des connaissances. C'est ce qui rend la vie intéressante, n'est-ce pas ? L'apprentissage constant, la découverte de soi et des autres.»

Je regarde autour de moi, observant les athlètes s'entraîner avec acharnement.
« La persévérance, la détermination... c'est ce qui fait de nous ce que nous sommes. Dans mon monde, ce sont ces qualités qui forgent un grand ninja. Ici, je vois que c'est pareil pour les athlètes comme toi. C'est inspirant. »

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La curiosité et l'intérêt d'Heracles pour le prochain livre sont une source de satisfaction profonde. S'imaginer ce guerrier, ce héros de la Grèce antique, tenant entre ses mains les pages encore fraîches de l'ouvrage, c'est à la fois surréaliste et excitant. La plume peut toucher les cœurs de toutes les époques et de tous les horizons, et ce, même un guerrier aussi imposant qu'Heracles.

Après son départ, un sentiment de camaraderie persiste dans l'air, teinté d'une anticipation pour le vendredi à venir. Un échange de connaissances, de techniques, un combat amical - ce n'est pas tous les jours qu'on a l'opportunité de s'entraîner avec un héros de la mythologie. Mais au-delà des muscles et de la force, c'est l'échange d'histoires, de visions du monde qui suscite le plus d'excitation. Deux âmes de guerriers, de mondes différents, mais unies par un même désir de comprendre et de se dépasser.

En pensant à ses mots sur la navigation à l'aveugle dans ce monde mystérieux, un sourire se dessine. Dans le monde des shinobi, naviguer à travers les mystères et les secrets est une seconde nature. Mais ici, sur cette île, avec ses règles et ses mystères propres, c'est un nouveau défi. Peut-être que, ensemble, avec Heracles, des réponses pourraient être trouvées, des mystères résolus.

Les paroles d'Heracles sur l'élite qui détient les clés de cette île évoquent des pensées sur les intrigues et les complots qui foisonnent dans le monde des ninjas. Peut-être qu'ici aussi, il existe des fils à tirer, des vérités cachées à révéler. Son engagement à protéger ceux qui ne le peuvent pas résonne avec les principes d'un vrai ninja - protéger les faibles, défendre la justice.

La perspective de partager un combat avec Heracles est une source d'anticipation. Montrer les techniques du monde shinobi, découvrir la force brute et la technique d'un guerrier mythologique, c'est une occasion rare. Mais c'est aussi l'opportunité de se tester, de s'évaluer face à une force si différente, si pure.

Vendredi. Ce jour s'annonce comme un carrefour de cultures, de force, d'esprit. Un repas, des histoires, un combat, une fenêtre sur des mondes si différents et pourtant si semblables dans leur quête de force, de sagesse, de vérité.

En regardant le dojo, les athlètes s'entraînent avec acharnement, un sentiment de fraternité avec ces guerriers modernes se fait sentir. Dans chaque mouvement, chaque goutte de sueur, il y a une quête, un désir de se surpasser. C'est inspirant, motivant. Dans ce monde ou dans un autre, la quête de la perfection, de la maîtrise de soi est universelle.

La solitude sur le balcon est un moment de réflexion. Les yeux se ferment, se concentrant sur le chakra qui circule. Vendredi, ce sera un moment de partage, de démonstration de force, mais aussi de compréhension mutuelle.

Le vent caresse doucement le visage, emportant avec lui des promesses de défis, d'aventures, de découvertes.

« Vendredi, mon ami, nos chemins s'entrecroiseront dans un mélange de force et de sagesse. Que ce jour marque le début d'une amitié et d'une compréhension profonde. »

En quittant le balcon, le cœur est léger, l'esprit plein d'anticipation. Vendredi, ce ne sera pas seulement un jour de rencontre, mais un moment de partage entre deux guerriers de mondes différents, unis par un même esprit.

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