(Terminé) Don't judge a book... || ft. Aziraphale Freeman
Henry Jones Sr
▿ Ton univers : Indiana Jones
▿ Date de naissance : 12/12/1958
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▿ Métier : professeur (émérite) de littérature médiévale
▿ Quartier : Baker Street Avenue
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Mar 4 Avr - 15:19
Don’t judge a book…
J’avais toujours aimé les librairies et les bibliothèques. L’une comme l’autre me semblaient être des lieux privilégiés pour les connaissances et pour la formation de l’esprit. Je n’étais pas de ces hommes modernes qui s’affalaient dans un canapé pour s’abrutir devant un écran, moi, ce que j’aimais, c’étaient les livres, les vrais, avec une vraie couverture, de vraies pages qui, à l’odeur, laissaient imaginer qu’elles avaient plus ou moins vécu… J’aimais l’odeur des livres, d’ailleurs, bien plus que tout autre parfum, celui de ma défunte épouse mis à part. Alors si j’avais poussé la porte de cette librairie, en ce jour, c’était pour une raison très simple : depuis que j’étais ici, je n’avais pas vraiment eu l’occasion de relire mes romans courtois classiques. Parce que je n’avais pas mes exemplaires… Je savais que dans une librairie basique, il n’y aurait pas l’édition que je cherchais, alors je m’étais tourné vers une devanture qui semblait plus spécialisée.
Les mains dans le dos, j’observais attentivement les livres qui ornaient les étagères des bibliothèques de la boutique. Certaines reliures étaient en cuir, d’autres en skaï, d’autres en carton… Il y avait un peu de tout mais je songeais que c’était sans doute le meilleur endroit pour moi trouver ce que je cherchais.
« Bonjour. » Dis-je sans avoir remarqué si le commerçant était ou non dans le magasin. Ma voix portait naturellement, je n’avais pas besoin de hausser la voix. C’était une chance, car, quand j’enseignais, je pouvais être sûr que tous mes étudiants pouvaient entendre chacun de mes mots, sans que je n’aie besoin de répéter. Une vraie bénédiction.
Je laissais mes doigts effleurer la première de couverture d’un exemplaire de roman de Jules Verne qui devait être une des première éditions, me confortant par là même dans l’idée que c’était ici que j’allais trouver ma perle rare. Et peut-être plus, d’ailleurs, car au vu des collections dont disposait la boutique, j’avais envie d’ouvrir plusieurs ouvrages pour les lire.
« Sacrée collection ! » Des beaux livres, des livres d’art, des objets qui devaient valoir une fortune et d’autres un peu moins… J’avais pénétré dans un endroit d’où je ne ressortirais certainement pas déçu mais sans aucun doute délesté de quelques dollars sonnants et trébuchants.
Si par le passé Aziraphale avait fait en sorte que ses clients ne puissent pas acheter ses livres, cette fois-ci, il avait fait de gros efforts. Ses éditions les plus rares étaient chez lui ou enfermé dans un endroit que seul un ange pourrait ouvrir. C’était une sauvegarde qu’il avait faite avant son arrivée en ville, après tout ce qui s’était produit avec Adam et ses amis. Etant humain depuis qu’il vivait ici, il savait donc que sa collection était entre de bonnes mains. Aujourd’hui en tout cas, il était content des ouvrages qu’il avait en rayon. Son commerce fonctionnait plutôt bien. Il pouvait renseigner les gens, tout comme découvrir des artistes qui lui étaient totalement inconnus. Pourtant, il était en vie depuis des siècles, mais certains noms semblaient être passés au-dessus de son esprit. Rangeant les rayons, il parla avec quelques clients, payant les achats d’autres, avant de regarder la liste des livres qui devraient sortir prochainement et ainsi pouvoir faire son choix dans le listing.
Etant dans l’arrière-boutique, Aziraphale avait une petite sonnette au-dessus de la porte pour savoir quand quelqu’un entrait. Il n’allait pas toujours voir, mais il était possible de l’appeler au besoin. C’est donc en entendant une voix qu’il déposa son stylo sur son listing et qu’il enleva ses lunettes pour les mettre précieusement dans la poche de sa veste, qu’il se leva de sa chaise pour aller dans la boutique. Entendant des bruits de pas, il alla vers ces derniers, tout en souriant face aux paroles de l’homme.
Merci beaucoup.
Il sourit poliment à l’homme qui était à ses côtés, avant de reprendre la parole.
Vous êtes un connaisseur ou êtes-vous là pour trouver un ouvrage en particulier ?
Même s’il n’avait pas retrouvé ses pouvoirs, l’ange pouvait percevoir les émotions humaines. Il avait vécu parmi eux pendant tant d’années, qu’il parvenait à savoir ce qu’ils pouvaient ressentir. Cet homme semblait sincère dans ses propos et Aziraphale espérait voir là un client régulier.
Henry Jones Sr
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Mer 7 Juin - 10:59
Don’t judge a book…
Ma présence dans une librairie n’avait rien d’exceptionnel. J’étais un habitué de ce genre de lieux, j’aimais l’odeur des livres, j’aimais la sensation du papier et j’aimais, aussi, pouvoir discuter de tout cela avec les spécialistes. L’arrivée du libraire me décrocha un sourire.
« Je ne sais pas encore… Peut-être suis-je là pour les deux raisons. »
Effectivement, une partie de moi s’y connaissait en livres et je savais comment reconnaître une vraie belle édition d’un faux. Mais les faussaires se faisaient plus rares, dans cette vie, et je n’avais pas encore eu à déplorer de démarchage malencontreux de ce genre-là. Mais je pourrais sans doute, aussi, trouver ici des ouvrages rares comme ceux qui m’intéressaient le plus.
« Je me suis spécialisé dans les romans du cycle arthurien. Mais je n’ai pas pu retrouver mes propres livres en arrivant ici. »
Retrouver la vie était une chose, et il m’avait fallu un peu de temps pour m’adapter à ce monde moderne… mais ici, s’il y avait eu des découvertes, j’avais aussi dû me rendre à l’évidence : la modernité avait des avantages et des inconvénients. Avec les climatiseurs et les brumisateurs, certains lieux n’étaient pas idéaux pour conserver des choses plus anciennes. Le confort faisait perdre aux hommes le sens du précieux.
« Je n’ai rien pu trouver de plus ancien que les éditions de 1966 des romans de Chrétien de Troyes. Auriez-vous les cinq livres dans une éditions plus ancienne ? » Bien sûr, je n’avais pas besoin d’incunables, mais juste d’éditions du dix-neuvième siècle. Ce serait déjà quelque chose de formidable à mes yeux.
En regardant autour de moi, je devais reconnaître qu’il y avait ici suffisamment de livres rares et chers qui devaient valoir leur pesant d’or. Peut-être donc que ce libraire allait pouvoir m’aider à retrouver les anciennes versions de ces grands romans courtois. Je les connaissais quasiment par cœur, mais je ne me lassais pas de les lire et de les relire encore. J’avais l’impression de sans cesse découvrir de nouvelles choses à chaque lecture.
Hochant doucement la tête aux propos de l’homme, Aziraphale sourit poliment. L’écoutant reprendre la parole, l’ange comprenait ce qu’il voulait dire. Cette époque, il pouvait la lui proposer avec quelques exemplaires qu’il avait, mais ne pas retrouver ses propres livres, il savait ce que ça faisait. Il l’avait vécu après l’incendie de sa librairie. Il avait pensé avoir tout perdu, mais heureusement, Adam avait sauvé tous les livres et la boutique. Il avait donc pu récupérer. Ici, en ville, il avait retrouvé la plupart. Les plus précieux n’étaient pas présents ici, il préférait les garder à distance d’un possible incendie encore. En entendant les ouvrages qu’il cherchait, l’ange sourit de plus belle.
Suivez-moi.
Il lui fit signe, passant devant, tournant sur la gauche, puis la droite.
Il me semble qu’ils sont par ici.
Passant un doigt devant les ouvrages, il sourit en trouvant le premier et le tendit à l’homme.
Tenez. Est-ce bien celui-ci dont vous parlez comme premier livre ? Si c’est le cas, les autres sont à suivre.
Il les montra du doigt, bien rangé sur l’étagère.
Vous n’êtes pas la premier à chercher des ouvrages anciens, mais vous êtes définitivement le seul à être intéressé par ses livres là. C’est une période qui vous passionne ?
Henry Jones Sr
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Mar 4 Juil - 20:21
Don’t judge a book…
Les librairies et les bibliothèques comportaient chaque fois une atmosphère qui me plaisait. Je m’y sentais chez moi, en quelque sorte. C’était un environnement qui me parlait et où je me sentais vraiment bien.
En tant que sexagénaire féru de lecture, lorsque je me retrouvais dans cette magnifique librairie, j’étais émerveillé par l’atmosphère paisible et l’odeur enivrante des livres qui emplissait l’air. Je regardais autour de moi et j’observais les rayonnages majestueux remplis de livres, alignés avec soin, prêts à être découverts. Les étagères étaient remplies de classiques intemporels, de romans captivants, d’essais érudits et de nouvelles publications prometteuses.
Je ressentais un mélange d’excitation et de nostalgie en parcourant les allées, me rappelant des histoires que j’avais aimées tout au long de ma vie. Les couvertures colorées et les titres intrigants attiraient mon regard, éveillant ma curiosité et me rappelant la magie de la lecture. J’étais animé par un sentiment d’aventure, sachant que chaque livre était une porte vers un monde différent, une opportunité d’apprendre, de rêver et de m’évader.
Le calme de la librairie me procurait aussi une sensation apaisante, un refuge où je pouvais me perdre parmi les mots et les idées. J’étais reconnaissant d’être entouré d’autant de connaissances et d’imaginations rassemblées en un seul endroit. Je me sentais connecté aux auteurs et aux lecteurs qui avaient partagé cette passion avec moi tout au long de ma vie, et j’étais inspiré par le pouvoir des livres de nous élever et de nous transformer.
J’aimais m’assoir dans un fauteuil confortable près d’une fenêtre, laissant mes mains courir sur les pages d’un livre choisi avec soin. Je me sentais alors en paix, sachant que j’étais dans mon élément, entouré de la sagesse des mots imprimés. Dans cet instant précieux, j’étais alors transporté dans un autre temps et un autre lieu, guidé par mon amour pour la lecture et le partage des histoires.
En somme, j'étais dans mon élément. Et le libraire semblait l’avoir remarqué ou deviné. Je le suivis donc jusqu’à des rayonnages que je n’aurais pas été voir sans son conseil. Et là, aussitôt, mon regard se posa sur une édition rare de Perceval ou le roman du Graal. Ouvrage que le libraire déposa dans mes mains en un clin d’œil.
« Mon Dieu, je n’ai pas de mots… c’est…» Magnifique, merveilleux, incroyable, stupéfiant… Je ne savais lequel choisir ! Et puisqu’il demandait…
« J’ai enseigné la littérature médiévale une bonne partie de ma vie… et tout ce qui concerne le Graal, le cycle arthurien, les Mabinogion et compagnie, c’est un peu une passion chez moi… J’étais vraiment déçu de ne pas avoir retrouvé mes précieux livres ici, mais vous êtes mon sauveur !»
J’avais lu et relu chacune des œuvres de Chrétien de Troyes, j’avais fait la même chose avec les épopées celtiques, en langue originale, car j’avais étudié les langues anciennes pour ne pas me trouver devant une traduction qui n’aurait été qu’une trahison.
« Vous avez des ouvrages en vieux gaélique, peut-être ?» Ces langues oubliées, je me faisais toujours plaisir à les lire dans le texte et puisque ce libraire semblait disposait d’une collection parfaite, je n’allais pas me gêner pour devenir, peut-être, un client régulier.
Il fallait l’avouer, Aziraphale avait toujours aimé les livres. C’était une passion, comme manger. Seulement, par le passé, il n’avait jamais voulu vendre de livres. Il voulait pouvoir les garder pour lui. Tout comme les vinyles qu’il possédait. Ces derniers étaient soigneusement rangés et personne ne pourrait jamais les voir … il y avait bien une personne, Crowley, mais il n’avait pas encore trouvé ce dernier. Aujourd’hui, dans cette ville, il vendait des livres, mais grâce à ses pouvoirs, il pouvait en faire des copies, donc c’était déjà mieux selon lui. Il n’aurait pas aimé vendre un livre qu’il ne pourrait plus jamais posséder ou relire. Il faisait des efforts, même si ça n’était pas une mince affaire pour lui. Malgré tout, il restait un ange et aider les autres était sa priorité. Mais quand il voyait des personnes comme l’homme face à lui, il se disait que ça valait le coup. Visiblement il appréciait l’œuvre qu’il avait entre les mains et Aziraphale ne pu s’empêcher de sourire grandement. La curiosité était aussi de mise chez l’ange qui voulait en savoir plus sur l’homme et ses goûts. Attentif à ce qu’il lui disait, il hochait doucement la tête.
Oh ! Sauveur est un bien grand mot, mais si je peux vous aider à retrouver certains de vos ouvrages, ça sera avec plaisir.
Il avait noté mentalement ce que lui avait dit l’homme et il pourrait sans doute trouver les œuvres qui lui plairaient le plus. Face à sa question, Aziraphale réfléchit quelques secondes.
Toujours sur les mêmes thèmes ?
Il lui fit signe de le suivre, plus au fond de la boutique, tournant sur la gauche.
Je peux vous proposer ceci et ici …
Il se retourna, pour montrer une longue rangée de livres en gaélique.
Vous aurez l’embarras du choix.
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Mar 8 Aoû - 21:57
Don’t judge a book…
Ah, les livres, ces portails vers l'inconnu, les gardiens silencieux des trésors du passé ! Depuis ma plus tendre enfance, j'étais subjugué par leur pouvoir d'éveiller la curiosité, de susciter l'admiration et d'inspirer le savoir. Chaque ouvrage était une clé, une invitation à parcourir des contrées lointaines, à explorer des civilisations oubliées, à déchiffrer les énigmes du monde. L'éducation était une pierre angulaire dans la famille Jones, une tradition que je m'efforçais de perpétuer avec zèle. Chaque volume que je prenais entre mes mains était un trésor à découvrir, un voyage à entreprendre. Mon appétit insatiable pour la connaissance me poussait à fouler des terres éloignées, à plonger dans les recoins obscurs des bibliothèques les plus anciennes et à braver les périls pour mettre la main sur des manuscrits uniques. Je dévorais des traités d'histoire, des analyses d'art, des documents linguistiques et des chroniques mythologiques. Les écrits des anciens philosophes, des érudits médiévaux et des explorateurs intrépides étaient pour moi des amis fidèles, des compagnons qui me guidaient à travers les dédales du passé. Les secrets enfouis dans les pages jaunies par le temps étaient autant de mystères à résoudre, de récits à déchiffrer. Chaque livre était une fenêtre ouverte sur le monde, une invitation à explorer l'inconnu. L'érudition était mon fardeau et ma récompense, une quête perpétuelle pour révéler les vérités cachées et les trésors oubliés. Les étagères de ma bibliothèque étaient remplies de volumes recueillis au fil de mes aventures, chaque exemplaire contenant une part de ma fascination pour le passé. Mes voyages m'apprenaient que les livres étaient bien plus que de simples objets. Ils étaient les gardiens de la mémoire collective de l'humanité, les sentinelles de la sagesse acquise au fil des âges. Mon amour pour eux était profondément ancré dans mon âme, une flamme qui brillait avec une intensité inextinguible. À chaque nouvelle découverte, à chaque page tournée, je me sentais plus connecté à ceux qui m'avaient précédé, à ceux qui avaient façonné le monde dans lequel nous vivions. Les livres étaient mes guides dans la quête incessante de compréhension, mes alliés dans la poursuite de la vérité.
Face à ce libraire, je me sentais compris. Parce qu’il me semblait aussi serviable que passionné. Deux qualités qui ne pouvaient que me plaire.
« Vous êtes un homme formidable, alors, si le terme sauveur ne vous convient pas ! » Je caressais l’espoir de retrouver mes précieux ouvrages de chevet, les aventures des chevaliers de la Table Ronde et la Quête du Graal… « C’est un peu… un peu comme un grand amour, vous savez… Après le décès de ma femme, je me suis consacré principalement à mon travail… Et je me suis découvert une véritable passion pour la Quête du Graal. »
Je parlais rarement de la mort d’Anna. C’était un sujet qu’il m’était parfois difficile d’aborder. Car je l’aimais toujours, que je n’avais jamais aimé aucune autre femme et que… étant moi-même revenu à la vie et ayant rajeuni, eh bien, je ne pouvais m’empêcher de me demander si cette île ne pouvait pas donner à Anna une opportunité de ressusciter, elle aussi… Il y avait quelque chose de christique, dans tout cela. Du moins, c’était ce que mon éducation et mes valeurs me dictaient.
Je suivis l’homme jusqu’à un rayonnage dans un recoin du magasin que je n’aurais pas pu trouver sans son aide. Et là, j’ouvris des yeux écarquillés. La collection de cette librairie était superbe ! et très bien fournie !
« Oh ! Mais… ce sont des éditions rarissimes !» Dont le prix, sans nul doute, allait me faire perdre mes derniers cheveux. « Il va falloir que j’aille jouer au casino pour vous acheter tout ce qui me fait envie ! » ajoutais-je en riant.
Il ne pu s’empêcher de rire aux paroles de l’homme. Il appréciait le compliment, il devait l’avouer, mais Aziraphale n’était pas pour autant à l’aise avec eux. Il n’y avait bien que ceux que Crowley pouvait lui faire qu’il appréciait sincèrement. L’ange fronça les sourcils face aux paroles de l’homme. L’entendre dire que sa femme était décédée le rendit triste. Il n’aimait pas savoir que les gens étaient malheureux, mais de savoir que son interlocuteur avait trouvé une passion dans les livres et surtout pour la Quête de Grall, lui faisait plaisir à entendre. Alors, il l’amena dans un rayon qui pourrait sans doute lui convenir. A sa réaction, l’ange sourit pleinement. Cependant, aux paroles de l’homme, Aziraphale tenta de ne pas grimacer.
Laisser les gens acheter ses livres étaient particulièrement difficile pour lui. Il n’aimait pas perdre ce qu’il possédait, car il aimait lire et relire les ouvrages qu’il possédait. Mais cette fois-ci, il était tourmenté. D’un côté, il voyait que son client était heureux de ce qu’il venait de trouver et qu’il prendrait sans aucun doute soin des livres. Mais de l’autre, il n’avait pas du tout envie de se séparer de ses biens. Un vrai orage se produisait dans son esprit. Vendre les livres ? Les mettre moins chers ?
C’est vrai qu’il y en a beaucoup.
Il sourit poliment, avant de lever les mains vers l’homme.
Je vous laisse regarder, je dois aller vérifier quelque chose rapidement.
Sortant du rayon, il alla dans l’arrière-boutique. Faisant les cent pas, il essayait de savoir comment gérer la situation. Oh, il se doutait que les anges, les démons et potentiellement Crowley se moquerait du fait qu’il se pose autant de questions. Mais Henry semblait vraiment content d’avoir autant d’ouvrages à disposition. Il pouvait aussi faire un prêt ? Non, Henry semblait plutôt du genre à vouloir avoir les livres pour pouvoir les feuilleter encore et encore. Soupirant doucement, l’ange ferma les yeux et claque des doigts. Il ouvrit un œil, voyant un ouvrage sur son bureau. Il le prit doucement dans ses mains et retourna voir Henry.
Je peux vous proposer celui-ci pour commencer si vous voulez.
Il s’agit du livre Perceval ou le Conte du Graal. Le client le connaissait déjà peut-être, mais Aziraphale le lui tendit.
Je peux vous laisser l’emprunter si vous souhaitez et si jamais vous soyez le garder, on pourra s’arranger pour le prix.
Quand il allait raconter ça à Crowley, il pouvait déjà voir le sourire sur le visage de ce dernier.
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Sam 11 Nov - 15:34
Don’t judge a book…
Je m'étais perdu dans l'émerveillement, touchant les reliures anciennes, caressant les pages qui avaient résisté à l'épreuve du temps, lorsque le libraire, Aziraphale, s'éclipsa en me laissant seul avec ces trésors. Son malaise n'avait pas échappé à mon œil exercé ; après tout, c'était un sentiment que je connaissais bien, la réticence à se séparer d'objets de grande valeur sentimentale.
Alors que je contemplais les titres, je me sentais comme un enfant devant la vitrine d'une confiserie. Perdu dans la pensée que peut-être parmi ces livres se trouvait la clé de mystères encore plus grands que ceux que j'avais déjà résolus. Mon esprit vagabondait, revisitant les légendes et les quêtes qui avaient animé tant de mes années, lorsque Aziraphale revint, un volume à la main.
Perceval ou le Conte du Graal. Le titre seul évoquait une myriade de souvenirs et d'aventures, certains personnels, d'autres issus des textes que j'avais dévorés avec avidité. J'accueillis le livre avec un sourire sincère et un respect évident pour l'objet.
« Ah, Perceval,» dis-je, mes doigts glissant sur la couverture. « La quête du chevalier est quelque chose qui résonne profondément en moi. C'est une histoire qui ne cesse de me rappeler que le savoir est une quête sans fin, et chaque réponse apporte de nouvelles questions… »
Je relevai les yeux vers Aziraphale, mon regard brillant d'une lueur d'enthousiasme enfantin. Et si c’était cela, finalement, mon Graal ? pas la fameuse coupe qui avait servi à Joseph d’Arimathie pour recueillir le sang du Christ, mais… « Votre offre est plus que généreuse. Et je la respecte. J'accepte de l'emprunter, avec la promesse solennelle de le traiter avec tout le soin qu'un compagnon de route aussi noble mérite. »
Je marquai une pause, réfléchissant à l'offre de mon interlocuteur. Il était prêt à faire de sa librairie une bibliothèque de prêt de livres pour moi… Voilà qui était aussi inattendu que bienvenu.
« Quant au prix, je suis convaincu que nous pourrons trouver un arrangement équitable. Je ne suis pas sans ressources, bien que je préfère le troc au simple échange monétaire. Peut-être y a-t-il quelque chose dans ma propre collection qui pourrait vous intéresser ?»
Je me perdis un moment dans la contemplation du livre, puis, relevant les yeux vers Aziraphale, j'ajoutai avec un sourire malicieux : « J’espère tout de même pour votre commerce que vous ne faites pas preuve d'une telle compassion pour chaque vieux fou de livres comme moi qui passe la porte de votre boutique...» Je refermai doucement le livre, le tenant contre ma poitrine. « Je vous remercie, Aziraphale. Pour le livre, pour votre hospitalité, et pour la conversation. Il est rare de trouver quelqu'un qui apprécie les ouvrages pour leur véritable valeur.»
Je me promis de revenir, de plonger une fois de plus dans cette collection, mais pour l'instant, je tenais une partie de ce que je cherchais entre mes mains. « Je reviendrai bientôt, avec des nouvelles de Perceval et, espérons-le, avec des histoires à partager. Peut-être même que je pourrais vous amener quelque chose d'intéressant de mes propres voyages. »
Un nouveau chapitre de ma quête s'ouvrait devant moi, et je me sentais reconnaissant pour l'ange qui, même s'il ne le savait peut-être pas, venait de m'offrir bien plus qu'un simple livre. Il m'avait donné un nouvel élan, un rappel que l'aventure et la connaissance étaient toujours à portée de main, pour ceux qui étaient prêts à les chercher.
« Oh ! je suis distrait, j’ai oublié… Je m’appelle Henry Walton Jones. Je suis… j’étais professeur de littérature médiévale jusqu’à il y a peu. » Je lui tendis la main, décidant que je ne partirais pas tout de suite de cette librairie si bien garnie et au commerçant si agréable.
La situation était compliquée pour l’ange. Par le passé, il avait ouvert ses portes aux clients, mais ne les avaient pas laissé acheter quoi que ce soit. Ici, il avait tenté de faire différemment. Garder les plus belles œuvres pour lui et le reste pouvait être acheter. Mais cette fois-ci, c’était vraiment différent. Henry était clairement un expert et il voyait bien qu’il voudrait se plonger dans les livres qui étaient face à lui. Après réflexion, il avait décidé de faire une bonne action et il verrait bien où cela pourrait le mener. Revenant vers Henry, il montra l’ouvrage qu’il avait fait apparaître pour ce dernier. Aux paroles de l’homme, l’ange comprit qu’il avait bien fait. Ce dernier était un vrai connaisseur et il apprécierait donc cette lecture. Proposant un emprunt avant un potentiel achat, le blond sourit. Il appréciait les propos de son vis-à-vis. Visiblement ce dernier était touché par son geste et il en était ravi. Mais face à sa question, il haussa les sourcils de surprise. En voilà une sacrée proposition également.
Il faudra que vous me montriez votre collection alors.
Peut-être qu’en effet ils parviendraient à s’entendre ainsi. Mais il devait aussi avouer que voir les œuvres que possédaient Henry le rendait très curieux. Face à ce que l’homme ajoutait, il eut un léger rire.
Non, ne vous inquiétez pas. J’ai surtout l’impression que de nos jours, les livres ne sont plus aussi populaires ou en tout cas, les grandes œuvres.
Il devait avouer que d’un côté c’était plaisant, car il pouvait vendre plus des romans policiers ou à l’eau de rose et des ouvrages qu’il appréciait moins, si on pouvait dire cela ainsi. Donc, il pouvait garder le reste à l’abri et rien que pour lui.
Je vous retourne vos propos. Pouvoir voir un connaisseur est tellement rare, que c’est agréable quand on en rencontre un.
Souriant, il savait qu’il n’oublierait pas leur rencontre et que s’ils venaient à se revoir, il apprécierait grandement la chose.
Oh ça serait avec grand plaisir. J’espère que cet ouvrage vous parlera et que j’aurai la possibilité d’en découvrir plus sur vos voyages. Je préparerai une collation, car je suis sûr que vos récits méritent toute mon attention.
Il pourrait en effet fermer la boutique au besoin et ils pourraient discuter tranquillement. Le libraire pourrait lui-même parler de ce qu’il avait vécu durant les millénaires où il avait été sur Terre. Il devrait évidemment broder un peu, car dire qu’il avait connu Dieu ou Job ou Noé pourrait être étrange pour un humain, mais il verrait le jour J.
Enchanté Henry.
Il vint lui serrer la main, avant de reprendre la parole.
Professeur de littérature médiévale. Ca devait être des sujets particulièrement intéressants que vous aviez l’habitude d’enseigner. Vous ne le faites plus désormais ? Vous avez pris votre retraite peut-être ?
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Ven 15 Déc - 12:08
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Il y avait un attachement assez visible de cet homme envers ses livres… Je comprenais tout à fait cette affection parce qu’il était clair que certains ouvrages étaient de véritables œuvres d’art. C’était indéniable, il ne fallait donc pas les mettre entre les mains de n’importe qui.
Je hochai la tête en réponse à Aziraphale, un sourire en coin illuminant mon visage marqué par les années d'aventure et de recherche académique.
« En effet, je ne suis plus en poste, mais la retraite n'est pas tout à fait le terme que j'emploierais. Disons plutôt que je me suis accordé une pause pour poursuivre des recherches plus personnelles. » Je pris une pause, mes yeux scrutant attentivement la librairie, un lieu empli de mystères et de connaissances anciennes. « Vous savez, enseigner était une passion, mais le terrain, les voyages, la découverte de trésors oubliés... c'est là que mon cœur bat vraiment. Il y a tant de légendes, de récits, gravés dans les pierres des temples anciens ou enfouis dans les sables du temps. Chaque livre que vous avez ici pourrait bien être la clé d'une nouvelle aventure ! » En tout cas, c’était ce que j’avais appris grâce à mon fils.
Je me redressai légèrement, le livre toujours serré contre moi. « Quant à ma collection, elle est plutôt éclectique. Des artefacts, des manuscrits rares, des cartes anciennes... Chaque pièce a sa propre histoire, un récit qui pourrait bien captiver un connaisseur tel que vous. »
Je laissai mon regard se perdre un instant dans le lointain, comme si je revoyais des scènes d'aventures passées. « Mon fils a ramené des trésors, des morceaux d’histoire de ses voyages… IL a traversé des jungles denses, exploré des ruines perdues, déchiffré des énigmes séculaires… Je n’ai pas sa fougue, mais j’ai la même passion pour les mystères et pour le passé…» Je me tournai vers Aziraphale, un sourire sincère aux lèvres. « Et je suis ravi de partager ces histoires avec quelqu'un qui comprend leur valeur.» Je fis quelques pas dans la boutique, m'arrêtant devant une étagère. « Vous savez, chaque livre ici est une porte ouverte sur un autre monde, une autre époque. Parfois, je me demande combien de secrets restent à découvrir, combien d'histoires attendent d'être racontées. » Je me retournai vers lui, de l'enthousiasme plein la voix. « Imaginez si nous pouvions voyager dans le temps, visiter ces époques, rencontrer ces gens dont les vies ne sont plus que des mots sur du papier... » Je me rapprochai d'Aziraphale, une lueur d'excitation dans le regard. « Et si nous pouvions assembler nos connaissances, nos collections... Pensez aux mystères que nous pourrions élucider ! »
J'avais le même genre d'enthousiasme qu'un enfant qui sait que le moment est bientôt venu de décorer le sapin de Noël et, donc, de se préparer pour les cadeaux et les fêtes.