We need to talk

feat. Simba

Depuis leurs aventures sur la terre des Lions, Simba et Nala n’ont eu que peu de contacts, pour ne pas dire aucun. Ils se sont tous les deux retrouvés à des endroits différents après que ce… mauvais tour de la Ville ne les aient renvoyés d’où ils venaient, dans leurs corps humains. Nala en est en partie responsable. Consciente du fait que toute cette situation devait faire beaucoup à digérer pour Simba, elle avait voulu lui laisser un espace et un temps de réflexion suffisants, sans lui imposer quoi que ce soit. Plus égoïstement, elle a aussi retardé le moment de leurs retrouvailles pour une raison autrement plus complexe : ses retrouvailles avec Kiara.

Elle avait décidé de cacher à Simba ce qu’elle avait vécu avec lui afin de ne pas forcer la main de celui qui, dans son esprit, est toujours son époux quoi qu’il advienne… Mais elle se sent de plus en plus mal vis-à-vis de ses mensonges, même si ces mensonges ont toujours été par omission. Cela ne concerne plus seulement elle… Il n’est pas juste que Kiara soit laissé à l’écart de leurs vies parce qu’elle n’aura pas eu le courage de se confier. Elle sait que la prochaine fois qu’ils se verront, il faudra qu’elle mette cartes sur tables (sans savoir que leur fille l’a déjà devancée à ce sujet) et… elle retarde l’échéance autant que possible. Elle appréhende réellement la réaction de Simba… Même si leurs aventures à Pride Land ont été éprouvantes, elles ont eu le mérite de véritablement les rapprocher, tout pourrait basculer… et cette pensée l’attriste immensément.

Finalement, c’est Simba qui a donné de ses nouvelles en premier. Nala s’en est sentie à la fois soulagée et nerveuse. Elle n’a cependant pas hésité un seul instant à accepter son rendez-vous au cinéma. Cela leur fera du bien de se retrouver quoi qu’il en soit. Nala, durant tout le trajet qui la conduit au cinéma, tourne et retourne le sujet de toutes les manières… Elle lui parlera après le film, c’est mieux, non ? ça évitera, comme ça, qu’ils gâchent complètement le film… Ceci dit, le temps de la séance pourrait lui laisser l’occasion de décanter. Raaaah… elle ne sait vraiment pas ! Elle se sent totalement perdue, et pas le moins du monde certaine de ce qu’elle doit faire ou non. Bon, le plus simple, c’est encore de se décider sur le moment, après tout.

Quand elle le retrouve devant le cinéma, elle lui sourit, sincèrement heureuse de le voir, et se sent rougir légèrement, presque malgré elle, au moment de sentir ses lèvres se déposer sur sa joue.

« Pourquoi ça me déplairait ? » répond Nala, un peu décontenancée par la manière dont Simba formule sa question. Est-ce qu’il lui en veut de ne pas lui avoir donné de nouvelles plus tôt ? Ce serait compréhensible, après tout. « Au contraire, je suis vraiment heureuse de passer ce moment avec toi. » Elle lui adresse un sourire d’excuse. « Je sais que je n’ai pas trop donné de nouvelles après ce qui est arrivé, je suis désolée. Mais ça n’avait absolument rien à voir avec toi, je te le promets, j’aime toujours passer du temps avec toi. » C’est ce qu’elle aime le plus au monde. « Tout va bien ? » demande-t-elle en le fixant longuement avant de passer distraitement une main dans les cheveux de Simba. « Tu as l’air préoccupé… »

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Nala affiche une légère moue d’excuse en entendant les justifications embrouillées de Simba. Il est mal à l’aise, elle le voit bien, et elle regrette d’autant plus d’avoir attendu si longtemps avant de le revoir. Il était normal qu’il soit troublé et confus après ce qu’ils ont vécu, leur retour chez eux, et les péripéties qui s’en étaient suivies… Il était normal que tout ceci soit difficile à encaisser pour lui… ça l’était aussi pour elle, mais elle comprenait sans mal pourquoi ce pouvait être plus compliqué encore le concernant. Elle n’aurait pas dû attendre aussi longtemps pour lui parler de tout ça, elle le sait bien, et elle s’en veut tout naturellement qu’il se soit retrouvé devant le fait accompli faute d’avoir eu le courage de lui dire certaines choses… et encore, elle n’est pas au bout de ses peines, car il n’est pas seulement question de l’épisode qu’ils ont vécu sur la terre des lions… il y a également eu autre chose.

« Oui, je comprends… ça a été compliqué à gérer pour moi aussi… », admet Nala quand Simba observe que redevenir humain après ce qu’ils avaient vécu n’avait pas été des plus simples.

Oui, elle l’avait ressenti aussi… Même si en quatre ans, elle était parvenue à s’accoutumer à son nouveau corps et à ce que ce dernier était capable de faire ou non, aux possibilités qu’il pouvait permettre, elle admettait qu’avoir retrouvé ne serait-ce que quelques heures, son corps de lionne, avait été une expérience troublante. Elle avait eu l’espoir, sur le moment, qu’ils ne repartent jamais, qu’ils reprennent tout simplement le cours de leurs existences… C’était une idée plaisante… Mais une idée impossible… Ils étaient de retour non pas à la case départ, mais sur cette case improbable qui semblait n’appartenir à aucun jeu en particulier… ou bien à un jeu qu’ils n’étaient pas autorisés à jouer eux-mêmes.

« J’aurais dû t’en parler », dit-elle alors, soucieuse de dissiper cette sorte de malaise, cette espèce de tension qu’elle sent naître entre eux et qu’elle ne supporte pas. Avec Simba, Nala n’a qu’envie de rire, sourire, être heureuse en toute circonstance. Elle n’a certainement pas envie de le voir broyer du noir, ou… tout remettre en question. « De toutes ces choses que j’ai vécues et que tu n’as pas connues. De Scar et… tout le reste. » De Kiara, aussi. Mais c’est un sujet qu’elle n’aborde pas encore… pas tout de suite, en tout cas. « Je ne voulais pas… je ne sais pas… je ne trouvais injuste de t’infliger une histoire que tu n’as jamais vécu alors que je pensais que tu n’aurais jamais l’occasion d’en être témoin. »

Elle avait cherché à le protéger…. Elle l’avait fait d’une manière particulièrement maladroite mais néanmoins sincère. Elle n’avait pas voulu qu’il se sente une obligation quelconque vis-à-vis d’elle sous le prétexte que dans son esprit, il était son mari, le père de sa fille, et le roi le plus digne et le plus juste que la Terre des lions ait jamais connu après la mort de Mufasa.

« Je suis vraiment désolée. » Elle hésite… « Je répondrai à toutes les questions que tu veux si ça peut t’aider. »

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Nala voudrait convaincre que tout ceci n’est rien, que ce n’est pas si grave… Mais… eh bien… d’une certaine manière si, c’est tout de même important. Et même si Nala n’avait pas de mauvaises intentions, elle ne se pardonnait que difficilement de lui avoir menti… même si c’est par omission… d’autant qu’encore à présent, elle est loin de lui avoir tout dit. Il y a encore de nombreuses vérités qu’elle lui a dissimulées. Et elle ne sait pas comment s’en dépêtrer. Scar, la terre des Lions, les hyènes, les événements qu’ils ont vécus tous les deux, c’est une chose… Mais pour le reste ? Est-ce qu’elle devrait lui dire que dans sa réalité, ils se sont mariés ? Qu’elle l’aime toujours comme son mari ? Qu’ils ont eu une fille ensemble ? C’est si difficile pour elle que de s’en faire une idée. Elle se demande si elle ne devrait pas profiter de cette soirée pour juste… passer aux aveux… Mais ce n’est pas si simple. Elle peut essayer de l’envisager quand il est loin d’elle et qu’elle peut réfléchir plus facilement à ce qu’elle veut ou non, mais dans les circonstances présentes… Elle n’arrive absolument à rien… Elle a trop peur de le blesser. Le malaise est déjà si grand… est-ce que ce ne serait pas pire encore ?

« Simba… »

Elle a le cœur serrer quand il lui dit regretter de ne pas être à la hauteur, de ne pas être celui qu’elle espérait voir. Certes, elle s’était imaginée, en le revoyant, qu’ils auraient tous les mêmes souvenirs en commun, mais… cela ne change rien… Simba reste… Simba… Et Nala l’aimera toujours, du plus profond de son cœur, quoi qu’il advienne. Elle l’aime et l’aimera quoi qu’il advienne. Elle en est sûre et certaine. L’expérience est une chose, mais elle ne façonne pas l’âme dans son intégralité. Simba a pu parfois s’oublier lui-même, mais il a toujours su revenir à la raison, et surtout, elle sera toujours à ses côtés quoi qu’ils advienne, lionceaux, lions ou humains, qu’importe… Elle ne voudrait être nulle part si ce n’est avec lui.

« Tu es à la hauteur, bien sûr que tu es à la hauteur. » Elle sourit. « Tu es là, avec moi, c’est tout ce que je voulais. Peu importe ce dont tu te souviens ou non. » Elle s’exprime d’un ton ferme, elle a besoin que Simba l’entende, et surtout, elle a besoin que Simba la croit. Parce que son discours est totalement sincère. « Tu es tout ce dont j’ai besoin. Tu n’as pas du tout à t’excuser », ajoute-t-elle avec un fin sourire.

Est-ce que c’est le moment ? Le moment de lui parler de leur mariage ? De leur fille ? Elle le sait, si elle ne le fait pas, Kiara finira par le faire elle-même (pas de bol, elle l’a déjà fait). Mais ce n’est vraiment pas si simple, et encore moins quand elle a l’impression que Simba se dérobe constamment à une conversation trop éprouvante. Son regard se baisse sur la main qu’il serre dans la sienne. Elle entrelace naturellement leurs doigts. Ce contact lui fait du bien. Quoi qu’il advienne, peu importe les circonstances, ils sont là l’un pour l’autre, et c’est ce qui importe.

« D’accord pour la conversation. Et pour le burger. » Elle esquisse un sourire en coin. « J’ai besoin de quelque chose de léger. Pas de drame, pas de film d’horreur, pas de polar… Une comédie, ça te va ? » dit-elle avec plus de légèreté quand elle l’interroge sur le choix du film à regarder. « J’ai souvent du mal avec l’humour des humains, mais je crois que je commence à prendre le pli. »

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Nala esquisse un fin sourire qui pourrait se traduire par « ce n’est rien » quand Simba la remercie. Il n’a pas à la remercier, en réalité. Pas selon elle, en tout cas… Elle n’a rien fait de particulier… c’est même tout l’inverse… Elle lui a menti, et cela ne mérite certainement pas qu’il affiche la moindre gratitude à son égard. Ce qu’elle fait en cet instant, c’est se montrer honnête envers lui, mais en omettant encore quelques faits qu’elle estime trop complexes pour être abordés… Non, vraiment, elle n’a rien fait qui mérite qu’il la remercie, et elle ne se sent vraiment, mais alors vraiment pas fière de ce qui s’est passé, et de ce qu’elle estime ne jamais être que les conséquences inévitables de ses trop nombreux et impardonnables mensonges. Elle essaie d’écarter ces pensées néanmoins en se focalisant sur quelque chose de plus… neutre et agréable, comme le choix du film qu’ils regarderont ensemble, et le choix d’une comédie lui semble en effet approprié, en espérant que ce serait suffisant pour apaiser une atmosphère qu’elle ressent par trop tendue… Elle continue d’en douter grandement : elle se connaît, elle sait bien qu’elle va passer tout le film à se poser des dizaines de questions et qu’elle ne va pas en profiter le moins du monde, mais ça, c’est encore autre chose.

Elle en a la confirmation au cours de la séance… Elle n’arrive absolument pas à suivre la trame, pourtant simplissime, de ce film à l’humour franchement potache… Elle n’arrête pas de penser à la présence de Simba à côté de lui, à ce qu’elle doit trouver le courage de lui dire. A plusieurs reprises, son regard s’est tourné vers lui, mais de crainte de croiser son regard, elle a très rapidement reporté son attention sur l’écran, sans pour autant vraiment s’intéresser au sort des protagonistes auxquels il semblerait qu’elle doive s’attacher pour une raison assez mystérieuse, car elle ne trouvait aucun d’eux particulièrement attendrissant.

Elle ne sait pas si elle se sent soulagée et anxieuse quand, finalement, ils quittent le cinéma. Elle se contente de quelques remarques très superficielles sur le film pour combler un dangereux silence, alors que finalement, ils s’installent à la table du restaurant de l’établissement. Elle se prend, elle aussi, un burger, tout en jetant des regards à la dérobée à Simba… il n’a même pas besoin encore de parler pour qu’elle comprenne qu’il allait prendre la parole. Et que quand ce serait fait… c’est tout l’avenir de leur relation qui pourrait s’en retrouver bouleversé… Et en effet…

« Oh, je vois… » Nala repose avec précaution son burger sur son plateau. Elle n’arrivera probablement pas à avaler une bouchée de plus. Kiara est allée voir Simba. A quoi est-ce qu’elle s’attendait ? Ce n’est pas comme si Kiara elle-même ne l’avait pas prévenue de son intention d’aller le trouver quoi qu’elle en pense… Et pour être honnête… elle-même ne savait pas trop quoi penser. « Tu as rencontré Kiara. » Elle baisse les yeux. « Je sais… quand je t’ai parlé de ma fille, la première fois qu’on s’est revus, j’aurais dû tout te dire mais… tu avais tout oublié, tu avais même oublié… ce qui s’est passé entre nous. Non, c’est pire… » Son regard est de plus en plus fuyant. « … tu ne l’as probablement jamais vécu. » Elle prend une grande inspiration. « Je ne voulais pas te mentir, mais j’avais l’impression que te dire la vérité, c’était te mettre un couteau sous la gorge et… » Son discours est trop décousu, résultat de l’émotion intense qu’elle traverse. « A ce moment-là, je ne savais pas qu’elle était ici… et encore moins qu’elle serait une jeune femme. Elle venait tout juste de naître quand… je me suis retrouvée ici. »

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Nala affiche un fin sourire triste tout en osant enfin relever les yeux vers Simba. Elle a peur de croiser son regard et d’y lire de la peine, de la colère, du jugement… tous ces sentiments qu’il serait plus que légitime à éprouver et à afficher. Mais il se montre… sincère, et compréhensif, et cela lui fait du bien. Bien sûr, tout cette situation reste compliquée, et Nala ne peut pas prétendre savoir la gérer convenablement. En revanche, elle sait une chose à coup sûr, et c’est que, quoi qu’il advienne, elle fera de son mieux pour que Simba n’ait ni crainte, ni angoisse, ni regret… cette situation les dépasse par bien des aspects, mais ils peuvent en ressortir plus forts que jamais, c’est une chose dont l’ancienne lionne est intimement persuadée. Quoi qu’il puisse advenir et quels que puissent être les choix de Simba.

Elle n’est pas du même avis que lui quand il affirme qu’elle n’a rien à se reprocher… Elle lui a menti, quoi qu’il en dise, et elle n’est vraiment pas fière d’avoir agi de la sorte. Ce n’est pas ce qu’elle voulait… Bien sûr que ce n’est pas ce qu’elle voulait. Elle a été prise au dépourvu, et elle n’a pas su comment agir… et bien sûr, au moment de rencontrer une Kiara d’à peu près son âge, qui elle-même de son côté avait sa propre histoire à raconter, elle s’était sentie d’autant plus décontenancée. C’était prévisible, bien sûr. Hautement prévisible, même. Pourtant, il n’avait rien vu venir pour autant.

Simba admet qu’à sa place, il aurait probablement pris les mêmes décisions qu’elle, et ça la rassure que, au moins, il ne lui en veuille pas pour cela. Ils ont déjà tellement à se dire, elle n’a pas envie de faire peser sur ses épaules un poids douloureux supplémentaires. Elle hoche doucement la tête quand Simba admet que la chose est pour lui aussi inattendue que soudaine. Elle le sait, et c’est normal qu’il ait du mal, encore, à accepter tout ce qu’il a découvert. Nala ne peut pas se mettre à sa place, mais elle pense sincèrement le comprendre, et une part d’elle regrette de le mettre dans une situation aussi compliquer.

« Je sais que ce n’est pas évident », répond-t-elle avec douceur et sincérité. « J’avoue que moi aussi j’ai du mal… Surtout que même si j’espérais retrouver Kiara, je ne m’attendais pas à ce qu’elle ait pratiquement mon âge. » Elle rit légèrement avant d’attraper les mains de Simba dans les siennes, par-dessus la table, et d’ancrer son regard au sien. « Je ne te demande rien, Simba. Je n’attends pas de toi que tu redeviennes le mari, le roi ou le père que j’ai connu. Je ne te demande rien de tel. » Elle marque une pause. « Je suis soulagée que tu saches la vérité, je ne me voyais pas vivre avec ce secret plus longtemps… » Elle marque une pause. « Mais tu es libre de tes choix. Je ne t’imposerai jamais rien. »

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Nala esquisse un fin sourire à la réflexion de Simba. Littéralement flippant, c’est l’expression juste, en effet, et ce n’est certainement pas l’ancienne lionne qui lui dira le contraire. Quand elle a fait la rencontre de Kovu, et que ce dernier lui a parlé de sa vie et de son histoire commune avec Kiara, Nala a bien eu du mal à y croire… il a fallu qu’elle la rencontre en chair et en os pour totalement accepter cette situation. Dans son regard, elle avait reconnu sa fille, et elle n’avait plus eu le moindre doute. Même si la vie avait été injuste avec elles et les avait empêchées de se connaître normalement, elle n’était plus qu’heureuse d’avoir retrouvé sa fille. Est-ce qu’elle en veut à Simba de n’être que terrifié et non ému ? Pas le moins du monde. Nala savait qu’elle avait une fille, et elle n’avait eu de cesse que de la chercher désespérément depuis son arrivée ici. Ce n’était bien évidemment pas le cas de Simba, qui devait tout assimiler d’un coup…. Oui, c’est… délicat…. Mais Nala essaie de prendre la chose avec… ce qu’elle peut de légèreté et de philosophie.

« Rien ne l’empêche de le devenir… notre amie », dit-elle doucement. « Au moins, dis-toi que nous n’aurons jamais besoin de changer ses couches, nous aurions été désastreux, autant toi que moi », ajoute-t-elle en riant, espérant apporter un peu d’humour à une situation inconfortable.

Elle a observé de jeunes parents avec leurs bambins humains, et elle a été surprise du niveau de dépendance de ces petits êtres avec leurs parents. Certes, un lionceau a aussi besoin de ses parents, bien sûr, mais il y avait tout de même chez l’humain une sorte de stade supérieur qui lui rendait d’autant plus compréhensible le fait que la parentalité soit une source d’angoisse profonde pour beaucoup d’être humains.

Simba lui confesse être soulagé de tout lui avoir raconté, il en est de même pour elle. C’était insupportable, toute cette dissimulation. Elle ne réussissait pas à être elle-même avec lui, elle marchait constamment sur des œufs, et elle s’inquiétait du moindre de ses dires, de peur de le heurter ou de commettre un impair. Ce n’est plus le cas, à présent. A présent, elle se sent plus légère. Bien sûr, beaucoup de questions se posent encore, et Nala n’est pas tout à fait certaine de ce que tout ceci signifie à l’échelle de leur relation, mais elle se sent malgré tout plus heureuse, plus sereine… ce qui est déjà un immense progrès.

« Je n’aime pas ça, moi non plus. » Elle ne veut pas de malaise, pas de non-dits. Avec Simba, tout a toujours été si simple, si évident… C’est une chose qu’elle n’a pas envie de perdre. Elle n’a pas envie que quoi que ce soit ne vienne altérer l’harmonie parfaite qu’il y a entre eux et qui à ses yeux vaut tout l’or du monde. Peu importe qu’ils décident que cette alchimie soit amicale ou romantique. Elle a juste besoin de lui. « C’est sûr, tout était plus simple à l’époque, mais je n’aimerais pas revenir en arrière. Les expériences nous construisent, et je ne suis pas mécontente de la personne que je suis devenue, même dans ce fichu corps humain. » Elle sourit. « Et la personne que j’ai sous les yeux n’est pas mal non plus. »

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Nala sourit doucement quand Simba reconnaît que lui aussi n’envie pas aux humains la dépendance de leur progéniture à eux au sens où elle exige de leur part un dévouement qui transcende celui qu’ils exigeaient de leur côté en tant que parents. Certes, les humains dans la complexité de leurs relations et de leur rapport à la société, ont bâti des choses fascinantes, preuve en est du film qu’ils sont allés voir ensemble, mais Nala rêve bien souvent de revenir à l’état naturel. Elle aimait être une lionne, et dans son cœur, dans son sang, elle ne cesserait jamais de l’être. Cet épisode de courte durée au cours duquel ils se sont tous deux retrouvés dans une scène de son passé ne lui avait pas vraiment laissé le temps de savourer le retour à son apparence d’origine, mais ça ne l’avait pas empêchée d’apprécier tout particulièrement la chose malgré tout. Qu’importe… Nala estime qu’il est préférable de ne pas comparer constamment leur passé à leur présent, c’est le risque de ne vivre qu’avec la nostalgie au cœur et d’en oublier tout optimiste. Nala ne pouvait que penser à Simba et à Kiara tant qu’elle ne les avait pas retrouvés, mais à présent, c’est différent. Elle se sent capable de pleinement apprivoiser toute cette situation, et plus encore quand elle peut sentir les doigts de Simba entrelacés au sien. Ce seul contact la fait frissonner et lui fait réellement un bien fou. Tel qu’il en a rarement connu au cours de sa vie.

Simbla, de son côté, admet que beaucoup de choses lui manquent concernant leur enfance et leur vie dans la savane. Nala le comprend, il en est de même pour elle, quand bien même elle s’efforce de faire la part des choses… Bien sûr que leur enfance insouciante la rend nostalgique. C’était… tellement pur, tellement simple. Les ennuis semblaient bien loin. Oui, Simba était naïf et idiot, Nala l’était aussi… c’est un des privilèges de l’enfance : on a le droit de l’être, et personne au monde n’ira nous le reprocher… Mais que ce soit en tant qu’humains ou en tant que lions, certaines vérités sont inaltérables : tôt ou tard, il faut grandir, il faut accepter d’intégrer le monde des adultes. En devenant roi, Simba avait appris cette leçon, en devenant mère, Nala avait retenu la sienne… Bien sûr, ce n’est pas pour autant qu’ils ne peuvent pas se permettre, de temps à autre, de faire à nouveau preuve d’une certaine naïveté, d’un semblant de bêtise.

« On l’était tous les deux », se contente de répondre Nala. « Mais toi plus que moi », ajoute-t-elle pour le chambrer.

Quand Simba lui demande ce qu’ils se sont dit avec Kiara, le sourire de Nala s’efface légèrement… Elle veut éviter de compliquer les choses, mais en même temps, c’est une bonne chose qu’il s’y intéresse… c’est probablement une manière de lui faire comprendre qu’il est prêt à laisser leur fille à prendre une place, quelle qu’elle soit, dans leur vie.

« On a parlé de toi, évidemment. Et de nos vies, ici, de ce casse-tête que c’est d’être des humains. » Elle rit doucement. « On a aussi beaucoup parlé de son petit ami, Kovu… Elle t’a parlé de lui ? »

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Nala rit franchement à la réflexion de Simba qui la replonge presque immédiatement en enfance. Il y a des choses que l’on dit et que l’on fait qui restent à jamais gravé dans vos mémoires. Quand on y songe, leur petite escapade au cimetière des éléphants et leur rencontre avec les hyènes avait été particulièrement terrifiante, mais quand elle y songe, l’ancienne lionne n’est pas apeurée ou horrifiée, elle est juste heureuse, émue, nostalgique, parce qu’ils en sont sortis indemnes et que, tout bien considéré, ça avait été une belle et trépidante aventure. Une aventure qui cristallisait bien ce qu’avait été leur relation à cette étape de leur vie : ils étaient heureux, ils étaient inséparables, ils étaient complices. Elle se souvient encore de sa réaction presque dégoutée quand Zazu avait suggéré que tôt ou tard, les deux meilleurs amis deviendraient des époux.

A l’époque, cette suggestion l’avait fait rire et presque indigné… à l’époque, la chose lui avait semblé absolument improbable, voire même contre-intuitive. Pourtant, ce piaf qui l’avait souvent agacée malgré son affection pour lui avait eu le bec creux… Si elle avait su à l’époque. Ce qui semblait improbable quand elle était lionçonne coule de source à présent qu’elle est adulte, et c’est une évidence qui ne bouge définitivement pas. Qu’ils soient lions ou humains, c’est du pareil au même. En présence de Simba, Nala se sent à sa place. Il est le lion ou l’homme de sa vie, celui auprès de qui elle voudrait rester jusqu’à la fin de ses jours.

Tous les deux rient de bon cœur, oui, mais la conversation finit par prendre une tournure à nouveau plus sérieuse quand ils abordent à nouveau le sujet de Kiara. Nala apprécie qu’il fasse l’effort de s’intéresser à elle en dépit des circonstances. Elle a envie que le sort de leur fille lui importe, tout en sachant pertinemment qu’elle n’est pas en droit non plus d’exiger cela de sa part. Nala se sent partagée, mais une chose est certaine malgré tout, et c’est que quoi qu’il décide, elle se montrerait la plus douce et la plus patiente possible à son égard. Elle est capable de recadrer Simba quand il fait des erreurs, du moins le pense-t-elle, mais tout ceci se joue entre le père et sa fille, elle n’a pas à interférer. Ceci dit, elle prend tout de même le fait qu’il s’intéresse au petit ami de leur fille comme un signe encourageant.

« Ça te surprend tant que ça ? » s’amuse Nala. « Elle est très jolie, après tout – elle tient ça de sa mère », plaisante tout d’abord Nala, avant tout pour apaiser un peu Simba si elle le peut. « J’ai rencontré Kovu avant de revoir Kiara, à l’époque, il était lui aussi à sa recherche. » Elle marque une pause. « Il vient de le terre des Lions, lui aussi. Ils ont une histoire compliquée, tous les deux. Mais très belle, aussi. »

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Nala adresse à Simba un sourire des plus conciliants quand ce dernier lui fait remarquer que, à juste titre, il ne s’attendait pas à ce qu’elle lui apprend. Chose qu’elle comprend tout à fait, bien sûr. Au moment de faire la rencontre de Kovu, elle avait été la première désarçonnée. A ce moment-là, elle était loin de s’imaginer que sa fille puisse être autre chose qu’une enfant innocente, et l’histoire de cet ancien lion courageux l’avait autant intriguée que troublée. Non, elle ne s’était définitivement pas attendue à une chose pareille… Et oui, pour Simba, c’était probablement pire… Mais après tout, c’est lui qui l’avait interrogé au sujet de Kiara, elle ne faisait, en retour, que lui répondre. Par ailleurs, elle ne se serait certainement pas vu cacher quelque chose d’aussi important et d’aussi… impactant à Simba. Il l’apprendra tôt ou tard, et il est probablement préférable que ce soit de sa bouche, en réalité, plutôt que de celle de n’importe qui d’autre.

« Je comprends », dit-elle tout de même. « On va faire les choses progressivement, pas à pas », promet-elle avec dans la voix une douceur telle qu’elle ne laisse aucune forme de doute quant à ce qu’elle ressent véritablement. Elle ne veut pas le brusquer, elle sait que tout ceci est à la fois nouveau et compliqué pour Simba. De son côté, tout ce qu’elle souhaite, c’est qu’il sache trouver un équilibre, son équilibre, en dépit des circonstances… Elle-même peine à trouver le sien, mais elle se sait tout de même disposer d’éléments précieux que, de son côté, Simba n’a pas le luxe de posséder. Il est donc important qu’elle fasse les choses de la meilleure manière possible.

La gêne de Simba, elle est capable de la comprendre, oui, et elle sait qu’elle ne doit pas s’attendre à autre chose de sa part. Elle espère seulement que cela lui passera, qu’il sera capable de dépasser cet état, ce sentiment, et de voir au-delà de ce qui le trouble, de ces souvenirs qui pour lui sont inexistants, de tout ce qu’il lui faut apprivoiser si brusquement et sans s’y être attendu le moins du monde.

« Oui, nous ne sommes pas seuls… mais en dehors de Kovu et de Kiara, je n’ai rencontré personne d’autre qui vienne du même monde que nous… Mais j’ai bon espoir. » Elle sourit doucement. « J’ignore si je dois forcément le souhaiter à nos proches, peut-être sont-ils mieux là-bas, mais qui sait si Timon et Pumbaa ne sont pas ici ? »

Elle émet cette suggestion avec la plus grande tendresse. Elle sait bien que Simba est terriblement attaché à eux… et elle-même a appris à les connaître et à les apprécier très sincèrement. Elle ne peut qu’espérer leurs retrouvailles. Jusqu’ici, elle avait été tant focalisée sur la recherche de Simba et de Kiara qu’elle n’avait pas envisagé de retrouver qui que ce soit d’autre, mais c’est à présent différent… Qui sait, ils seront peut-être agréablement surpris par ce que ce monde bien étrange possède encore en réserve juste pour eux.

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Nala ne peut que comprendre les difficultés que Simba rencontrent à appréhender le flot d’informations qui lui tombe dessus. Rien ne l’avait préparé à tout ce qu’il doit à présent comprendre et appréhender. Nala voudrait que tout coule de source pour lui, que les souvenirs lui reviennent soudainement et qu’il soit en mesure de comprendre tout ce qu’ils ont vécu ensemble. Mais ces souvenirs n’existent que dans son esprit à elle. Son rôle, c’est de les porter pour eux deux, en espérant se montrer digne des attentes de celui qu’elle veut aider et encourager en toute circonstance, car quoi qu’il advienne, peu importe leur nouvelle nature et ces circonstances désarmantes, elle reste là pour lui, et elle restera présente à ses côtés quoi qu’il advienne, envers et contre tout.

« Kiara est une fille intelligente – elle tient de sa mère », remarque Nala avec autant de légèreté que d’humour alors que Simba lui laisse entendre qu’il devra présenter des excuses à leur fille. Semble-t-il qu’il ne s’est pas montré très sympathique à son égard. Nala n’envisagerait pas le moindre instant de le lui reprocher, elle sait ce qu’il traverse, et combien cela doit être compliqué pour lui… de même qu’elle garde sa part de responsabilité dans cette histoire… Elle ne veut pas que Simba en accuse toute la responsabilité, alors qu’il était définitivement sous le choc. « Je suis sûre qu’elle ne t’en tiendra pas rigueur. »

Bien sûr, des excuses sont toujours appréciées, mais Nala veut croire que Kiara les acceptera sans hésitation et sans discuter. Peut-être que la jeune femme a hérité de son intelligence, mais elle a aussi hérité du grand cœur de son père. Pour cette raison, elle espère définitivement que les deux parviendront à bel et bien se rapprocher, car tous les deux sont plus que susceptibles de s’entendre. Ils formeront sans doute même un duo particulièrement intenable quand ils se seront bel et bien rapprochés tous les deux.

Il y a de l’espoir, et finalement, cette situation pour le moins alambiquée rencontre une issue que l’on pourrait qualifier d’heureuse. La Terre des lions lui manque et lui manquera toujours, mais elle a finalement retrouvé qui elle espérait revoir, et c’est ce qui importe. Oui, ils retrouveront peut-être d’autres des leurs, et ils se sentiront parfaitement heureux.

« J’ai tout ce qu’il me faut », elle répond avec un fin sourire quand Simba lui demande s’il y a des personnes qu’elle aimerait retrouver encore. « Bien sûr, j’aimerais revoir ma mère mais… puisque tu es là, puisque notre fille est là, c’est tout ce qui m’importe », dit-elle avec douceur, très sincère, tout en serrant plus fort les mains de Simba dans les siennes. « Tu n’as pas idée d’à quel point j’avais besoin de toi, d’à quel point j’aurais toujours besoin de toi… » Les mots glissent de ses lèvres presque malgré elle, sans qu’elle réfléchisse davantage à ce qu’elle devrait dire ou non. « … d’à quel point je t’aime. »

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feat. Simba

« C’est toi qui le dis, pas moi », répond Nala avec humour et légèreté quand, sur le ton de la plaisanterie, Simba suggère qu’elle vient de le traiter d’imbécile.

Bien évidemment, ce n’est absolument pas le cas, et Nala considère même que Simba est l’une des personnes les plus intelligentes qu’elle ait jamais rencontrée. Toutes les intelligences ne se valent pas, mais quand bien même l’ancienne lionne aime charrier celui qu’elle regarde encore comme s’il était toujours son mari, ce n’est pas pour autant qu’elle pense un traître mot de ce qu’elle affirme… et Simba le sait forcément. Tous les deux, ils se connaissent, ils se connaissent par cœur, même, malgré toutes les épreuves, malgré cette divergence de vue entre eux, à présent… alors, tout naturellement, ils savent à quels moments ils s’amusent et se taquinent, et à quels moments ils veulent se montrer plus désagréables et cinglants.

Son sourire s’estompe légèrement au moment de s’exprimer sur les personnes qu’elle aimerait retrouver… Elle n’aime pas l’idée de ne jamais les retrouver, mais en même temps, en parler à Simba lui donne de l’espoir. Ils se sont retrouvés, elle a retrouvé Kiara… alors tout est possible. Oui, ils sont là tous les trois, et ça lui fait du bien d’entendre Simba parler de Kiara comme de leur fille… Elle sait que c’est encore particulier pour lui, elle comprend qu’il lui faudra du temps pour assimiler tout cela… Mais elle a envie de penser qu’il y parviendra… Parce qu’il a les meilleures raisons possibles de vouloir y parvenir, en fin de compte.

« Je suis sûre qu’on la retrouvera. » Elle ne devrait pas le dire avec autant d’aplomb, peut-être, mais elle a envie de croire, effectivement que Simba sera capable de revoir sa mère. Sarabi doit bien se trouver là, quelque part. Et quand ces retrouvailles adviendront finalement, ce sera un immense bonheur, pour eux tous… un bonheur des plus incommensurables.

Elle oublie néanmoins toute réflexion sur la question quand Simba reprend la parole au moment d’affirmer, rougissant, qu’il l’aime aussi. Ces mots lui réchauffe le cœur instantanément, et elle aussi sent le rouge lui monter aux joues. Elle avait vraiment envie de dire ce genre de choses. Elle sourit si fort que ses lèvres s’étirent d’une oreille à l’autre, des lèvres qu’elle rapproche de celles de Simba en se penchant par-dessus la table, en écrasant ses lèvres sur les siennes, le cœur battant.

« J’aime bien la façon que les humains ont de témoigner leur affection », dit-elle contre ses lèvres, ses yeux brillant d’une lueur ce qu’il y a de plus complice.

We need to talk

feat. Simba

Nala ne peut que souhaiter à Simba de retrouver les personnes qui lui sont chères. Elle-même voudrait vraiment retrouver sa mère, mais elle saurait se satisfaire d’avoir sa fille et son époux à ses côtés. Ce ne sont pas des conditions idéales, certes, mais la jeune femme saura s’en contenter, car après tout, l’essentielle reste tout de même qu’elle puisse profiter de la présence de ses proches. Oui ils ont tous beaucoup changé d’apparence (et d’âge, dans le cas de Kiara), mais ils restent qui ils sont malgré tout, et ils doivent apprécier ce que la vie sait encore leur offrir, l’apprécier vraiment à sa juste valeur.

Alors c’est ce que fait Nala en cet instant. Elle a beau sentir peser sur elle le poids de très nombreuses préoccupations qui ne la déserteront probablement jamais, elle sait garder la tête haute quoi qu’il en soit, désireuse de ne surtout pas faiblir. Nala a en face d’elle l’amour de sa vie, et cela lui importe plus que tout le reste en définitive… Elle saurait faire avec cette existence, car après tout… même si leur situation n’est pas forcément la plus idéale, l’amour trouve un chemin, et ils n’ont pas eu tant de difficultés, tout compte fait, à trouver le cœur de l’autre.

Quand leurs lèvres s’embrassent, c’est de l’ordre de l’évidence la plus folle aux yeux de l’ancienne lionne, qui profite à sa juste mesure de ce très agréable contact. Nala se sent pousser des ailes. Elle se sent terriblement heureuse en compagnie de cet homme qui reste le seul à l’unisson de qui son cœur pourra continuer de battre. Un baiser furtif, certes, mais qui éveille en elle les émotions les plus pures et les plus belles qui puissent être. Quand Simba lui rend son baiser, Nala est plus que jamais convaincue… et heureuse, heureuse plus qu’il ne serait possible de le dire et de l’envisager. Son regard plonge dans le sien et leurs doigts s’entremêlent par-dessus la table. Elle n’a d’yeux que pour lui à l’heure actuelle. En sa présence, elle se sent apaisée et sereine… et c’est un réconfort absolu à ses yeux. Nala en profite et le savoure à sa très juste valeur.

Oui, les humains ont des manières différentes mais très belles également de manifester leur affection, et Nala apprécie très sincèrement ces coutumes qui s’ancreront bientôt à ses propres habitudes comme d’autres l’ont déjà fait par le passé. C’est une source infinie de satisfaction, à nulle autre pareille. La réponse de Simba tombe sous le sens et ne peut s’empêcher de rire.

« Est-ce que… tu voudrais finir la soirée chez moi ? » demande-t-elle sans savoir si sa requête est bel et bien naturelle ou passera, bien au contraire, pour précipitée.