(abandonné) La Force des Mystères [pv Hallia Kalling]

On dirait qu’il n’y avait rien de mieux pour se changer les idées, à avancer que se plonger dans une activité. Cela pouvait-être un hobby, mais souvent c’était le travail. Des gens qui se perdaient dans leur boulot, sacrifiant presque tout le reste. C’était sans doute mieux que l’alcool. Pierce ne dirait pas non pour embrasser une de ces succubes de l’ivresse pour noyer sa détresse. Il était sortit guérit disait-on de l’hôpital, qu’il était redevenu l’homme d’avant. C’est-à-dire ? Le survivant de la guerre, celui qui, brisé par les horreurs de l’homme, se perdait dans le monde décadent de Bacchus. Mais il devait se ressaisir, sinon il allait perdre tout pour de bon, et Edward avait besoin de ce job. C’était ce qui le rattachait encore au monde du vivant, au monde réel.

On l’avait commander pour une mission délicate. Une « affaire de riches » comme on disait. Quelqu’un qui suspectait le meurtre d’un « ami ». Pointant du doigt sa veuve très suspecte. Pourquoi pas, c’était mieux que la disparition de chats. Edward n’avait pas peur à se frotter à du gros poisson. A croire que peu de monde lui faisait peur. Un humain non, mais autre chose…

Le détective se tenait la devant l’immense villa. Ca le changeait des vieux manoirs des précédents siècles. Ici, c’était aussi moderne qu’une bonne partie de la ville. Quelque chose de moins lugubre, comme si l’aura de la corruption, le la déviance se tenait loin de ces lieux. Mais, le détective savait qu’il ne fallait jamais se fié aux apparences. Il en fallut plus pour l’impressionner. Il sonna, signalant sa présence, disant d’une voix grave et charismatique, qu’il était la pour parler au maître de maison. Ou plutôt, de la maîtresse de maison. Après un peu d’insistance, une sorte de majordome, un employé au service en tout cas, le fit entrer et le guida.

Il l’abandonna dans ce qui était un salon, disant que madame allait arriver. Pierce secoua la tête et ne fit plus attention à ce dernier. Pendant le temps qu’il avait devant lui, l’homme étudia les lieux, essayant de découvrir, comprendre la personnalité de celle qui occupait comme unique propriétaire maintenant. Il avait déjà fait quelques recherches sur elle avant de venir bien entendu et on pouvait dire, que les informations étaient intéressantes. Mais on pouvait plus en découvrir dans l’intimité de quelqu’un, que sur des articles de presses ou une page personnelle Wikipédia. Oui, Pierce était un peu de la vieille école, mais il découvrait internet, même s’il se disait qu’avoir quelqu’un pour l’aider avec la technologie moderne, ne serait pas déplaisant.

La villa n’avait pas grand-chose à voir avec les maisons de riches de son époques. De la où il venait, les aristocrates et les bourgeois, ou tout autre espèces de fortunés, aimaient remplir leurs pièces de nombreuses acquisitions. Aujourd’hui, on semblait préféré le contraire. Les roches préféraient le vide, les grands espaces clos, avec un strict minima de décoration. Cela faisait moins poussiéreux que les manoirs, mais Pierce ressentait tout de même une forme de solitude, de manque. Quelque chose de triste derrière tout cela. "Sans doute pour représenter la vie vide des richards." Se disait tout bas Edward. Un employé lui apporta son poison, un vieux whisky.
Ce n’était pas l’envie qui lui manquait que de prendre un verre. Mais sortant tout juste d’un hôpital psychiatrique et sous traitement encore, avaler quelques goutes de ce breuvage pouvait lui couter chère en plus de lui privé des idées claires. Pour tout cela, le détective déclina l’offre.

Quelqu’un s’adressait à lui. En se retournant vers les marches, Edward put enfin rencontrer la propriétaire des lieux. L’entendre prononcer son nom le surprit quelque peu, à croire qu’elle avait déjà fait des recherches sur lui. Intéressant, cela pouvait démontrer qu’elle s’était déjà préparée à une éventuelle confrontation, une réserve d’armes sous la main. "Vous me flattez. Ma réputation me précèdes à ce que je voie. Je vais bien merci."

Hallia Kalling. Une femme riche et puissante. Plus jeune que lui, grande, mince et exotique avec ses longs cheveux noirs et cette peau métisse. Elle était très belle, et son regard de veuve noir lui donnait la séduction d’une femme fatale. Elle avait tout pour incarner le personnage féminin intriguant d’un vieux polar. Mais Pierce n’était pas du genre à se laisser séduire ou dépasser par n’importe qui. Se rappelant de la complexité de l’affaire, et du rôle ambigüe de la veuve dedans, le détective ne se laissa pas perturber, la fixant, mains dans les poches de son trench-coat. N’étant donc pas du tout idiote, elle devina sans problème la raison de sa présence chez lui.

"Officiellement oui. Mais pour certains, il est important d’éclaircir certains points." Le plus dur était de ne pas trop en dire, car ce sont les personnes liés dans l’affaire qui devaient parler et lâcher quelques informations et non les enquêteurs. "Cela doit être encore pénible de parler d’un épisode aussi douloureux. Ceci dit je ne viens pas parler seulement de votre défunt maris. Vous n’êtes pas contre de répondre à quelques questions ?"

Le ton d’Edward n’était pas doux, plutôt neutre et dépourvue d’émotion. Avec sa longue carrière, il en avait vu et entendu des choses. Il savait que les apparences étaient souvent trompeuses et qu’on ne pouvait se fier à personne. Car tout le monde avait des secrets et pouvait être suspect dans un crime. Et vu comment Hallia s’était préparée, il était prêt à croire qu’elle avait quelque chose à cachée.

La femme prit place sur un divan en face d’elle. Elle avait prit tout son temps, non pas à la manière d’une femme brisée et craintif, mais tout au contraire, celle qui voulait faire ressentir sa puissance, qu’elle était en totale confiance. Un peu plus et Edward l’imaginerait bien comme une sorte de magicienne qui pouvait d’un mouvement de main, l’anéantir avec un sort. Curieux rapprochement sans nul doute. En tout cas, il en fallait bien plus pour intimider le détective. Il faisait partie de cette vieille époque ou ceux de son espèce, avaient l’habitude de prendre des coups pour quelques dollars. Ce n’était ni les baroudeurs des bars, ni les riches se croyant tout puissant qui le faisaient trembler. Surtout après ce qu’il a vu.

Pierce étudia la jeune femme et pouvait en déduire que la perte de son époux ne fut pas aussi douloureux que ca. Était-ce surprenant ? Il fallait croire que l’amour n’était que secondaire dans une famille aisée. Après, dire que là était une preuve de son implication dans la disparition de son maris était un peu précipité. A ce stade, Edward pouvait juste confirmé à son client qu’Hallia Kalling cachait bien quelque chose, mais n’avait aucune preuve.

"Et ce deuil le fut-il ?"

Avouons le, la disparition de son époux laissait sa veuve éplorée dans une très bonne situation. L’employé revenait avec des tasses et du thé qu’il disposa au centre de la table. C’était sans doute mieux que de l’alcool qui eut déjà jouer assez de mauvais tours. Il ne tarda pas non plus, l’employé disparu aussitôt sa tâche terminé sans la moindre cérémonie de plus. Tout semblait carrer et exigeant ici.

Prenant la tasse, Hallia invita son « invité » d’en faire de même, suivit de son ouverture à écouter au moins ses questions. Inutile de faire trop durer le suspense, Edward s’y attaqua de suite.

"Vous avez déclarée ne pas être chez vous quand cela c’est produit ? Pouvez-vous répétée où vous étiez ?" Bien entendu, tout cela pouvait être dans le rapport de police, des infos qu’Edward pouvait avoir accès mais cela avait une autre implication. Après tant d’années, c’était de voir si elle se souvenait et si ses souvenirs colleraient oui ou non à ses dernières déclarations.

Sincérité ou bien stratégie, Hallia Kalling se mit à peindre un portrait peu flatteur de son défunt maris. C’était toujours facile d’énoncer les pires travers des morts, mais il est vrai que l’employeur d’Edward lui avait dit que le défunt n’était pas un enfant de cœur. En même temps, peu de gens l’étaient, surtout dans un milieu aussi privilégié. Au moins, Pierce n’aurait pas à déceler le vrais du faux face à une veuve qui voudrait se donner une bonne image en défendant celle de son maris, même si en faisant cela, elle devait chercher quelque chose en particulier, mais le détective était encore dans l’incapacité de dire quoi.

"Non je ne le suis pas." Répondit-il tout simplement. Le mariage ce n’était pas pour lui. Pas le temps de s’occuper d’un ménage et aucune femme n’était prête à unir sa vie avec un homme qui partageait son temps entre un métier aussi dangereux et l’alcool. Il savait qu’une femme avec lui serait fort malheureuse et il ne voulait imposait sa vie à qui que ce soit. "Effectivement, j’en ai vu assez des mariages de ce genre. Assez aussi pour savoir comment cela fini aussi." Sous entendu un peu violent qui pouvait démontrer les soupçons du détective. Dans un milieu où l’argent coulait à flot, si un mariage allait si mal, Pierce en avait connu assez des affaires du genre où l’un des époux passe à l’acte. Pourquoi s’affliger un maris ou une femme encombrante si on pouvait finir seul et avec la totalité de la fortune ?

Réclamant à nouveau l’alibi d’Hallia, la jeune femme rapporta ce qui se savait déjà, se contentant de ce qui était bêtement écrit dans ce rapport sans apporter plus de détails. Un peu comme un scénario apprit à l’avance ? Ce qui pouvait déjà être frustrant dans cette affaire, c’est que la jeune veuve riche remplissait presque toutes les cases pour paraitre suspecte. Mais son alibi semblait tenir la route, du moins la police s’était contenter de vérifier juste comme ça sans plus chercher. Edward devra sans doute rendre visite à ce Britell pour voir de lui-même la fiabilité de cette histoire.

"La mort de votre époux à secouer beaucoup de monde. Certains veulent être assurer que la police à bien fait son travail."

Edward préférait éviter d’en dire trop non plus. Déjà qu’on lui avait imposer le secret, de taire qui l’aurait engager, le détective ne voulait pas trahir non plus son client sur une affaire aussi risquée. C’était à croire qu’il avait sentit que cette femme était dangereuse et comprenait l’inquiétude de son commanditaire. Une femme ayant tant d’argent et de pouvoir, pouvait se débrasser de ce client curieux et un peu trop soucieux sans doute.

"J’imagines qu’un homme comme votre ancien maris devait avoir beaucoup d’ennemis alors. Il ne devait pas s’attirer la sympathie de tout le monde." En plus de s’attirer le dégout d’Hallia bien entendu. Soupçonnait-il un acte criminel ? Ca on l’aura comprit, mais ceci irait à l’encontre du rapport final de la police. "La police n’a pas fait mention d’effraction ou de d’autres pistes. Savez-vous s’il serait possible que quelqu’un s’en soit prit à votre maris pendant votre absence ?" C’était à croire que les forces de l’ordre on voulu bacler cette affaire. Les pistes citées furent très faibles. Comme quoi, même un homme riche pouvait avoir droit à l’indifférence de la police.

-Vous ne l’êtes pas ?
-Non je n’ai trouver personne capable de me supporter pour ca.

Il n’avait pas peur de se critiquer, de pointer ses défauts, sans doute un trait typique chez les détectives. En même temps il n’allait pas le cacher et se donner une belle image. Quand on faisait ce qu’il faisait, cela donnait moins envie de le côtoyer. Un détective n’était pas un policier ou autre représentant de la loi. C’étaient des gens prenant d’énormes risques en dépassant parfois les limites de la loi. La vérité n’était pas toujours leur motivation. Et un détective ira alors mettre les pieds la où un flic ne pourrait pas sans une autorisation d’une quelconque autorité. Edward se voyait donc comme un bâtard d’un policier et d’un voyou.

-Quel gâchis, si vous voulez mon avis. Enfin, cette situation offre des opportunités...

Était-elle sérieuse ? Pierce en doutait. Il n’avait rien d’un Don Juan même s’il pouvait avoir ce petit côté charme british et une belle voix viril. Mais en réalité, quand on le regardait comme ca, le détective avait peu de chance d’intéressé qui que ce soit. Non, elle se moquait de lui, jouait a un petit jeu qu’il connaissait bien. Une des règles du boulot, était de toujours se méfier des gens pendant une affaire… Et même en dehors. Et ca pour deux raisons, la première on cherchera à vous amadouer pour vous dévier de votre route et s’assurer que jamais vous ne découvriez la vérité. La seconde, un détective avait à sa possession des informations importantes qui intéressaient toujours quelqu’un.

-Vous voulez bien faire votre travail, je comprends. Un détective comme vous n’a de valeur que de par sa réputation, et les retours de ses clients. Cependant vous savez que vous ne vous ferez pas d’amis en cherchant la petite bête... C’est ironique, vous ne pensez pas ? On vous paie pour creuser, mais plus vous creusez, moins les réponses ne plaisent, et moins on viendra vous chercher.
-Je ne ferais pas ce métier si je cherchais à me faire aimer de tout le monde. Et c’est pour découvrir les petites bêtes comme vous dites, les réponses peu plaisantes, qu’on engage des gens comme moi madame. Les privés servent à ca.

Les détectives, un peu comme cette caricature, fouillaient dans les poubelles et les recoins les plus dérangeant pour découvrir ce que veulent leurs commanditaires. Si ces derniers font appels à eux, c’est qu’ils étaient près à découvrir toute la vérité aussi dérangeante soit-elle.

-Oh ne prenez pas ceci pour des aveux, je ne faisais pas référence à mon cas propre. Ce n’était... qu’une remarque générale.
-Bien sur. Répondit-il faussement convaincu.

Hallia serait une parfaite inspiration de roman noir, la femme exotique, mystérieuse, qu’on sait dangereuse et qui sera un principal problème du héros. Cela se voyait dans ses paroles, ses manières de femme mondaine et séductrice, cette incarnation de puissance qui veut vous dire qu’elle pouvait tout avoir, à l’abris des conséquences comme si elle était déesse et que le monde n’était qu’un simple plateau de jeu. Une femme fatale en quelque chose, pouvant être aussi bien repoussante qu’attirante.

-Mais prenons mon affaire, si c’est celle qui vous intéresse. Vous me soupçonnez d’avoir tué mon mari, certes. Vous mentionnez la police, des partis intéressés par la vérité, très bien. Mais quel intérêt ? La vérité ne rendra personne plus riche, monsieur Pierce. Vous ne pouvez pas rendre justice vous-même, vous devrez la confier à des hommes qui ont tout intérêt à laisser les choses telles qu’elles sont. Rien n’avancera, quoi que vous trouvez, et ce n’est même pas une histoire qui vous touche personnellement. Vous êtes un homme capable, je le vois bien. Vous êtes venu ici en ayant tout étudié, tous les rapports de la police sont gravés dans votre esprit... Vous êtes là de bonne volonté. Cependant voilà, vous avez oublié de vous demander quelque chose avant de me rencontrer.

Il y avait beaucoup de choses à dire, tous les sens de Pierce étaient en alerte, chaque mot, chaque respiration lui rappelait qu’il était en territoire hostile et que la vie d’un privé pouvait facilement s’interrompre, car sa disparition alarmerait moins que celle d’un policier justement.

-Et quelle est celle chose que j’ai oublier de vous demander ? Demanda t’il sur un ton de défis.

Hallia se redressa, jouant avec les épaules sans doute pour donner du poids à sa réponse.

-Que savez-vous de moi, au juste ? Savez-vous d’où je viens, qui je suis ?
-Ce que l’Etat civil de cette maudite île rapporte. Une riche veuve faisant d’important placements vivant à Baker Street principalement.

La jeune femme se mit à lui sourire. Peut-être jubilait-elle à l’idée de lui en dévoiler plus, de faire découvrir un secret qu’elle espérait, le convaincrait d’arrêter ? Il en fallait plus pour dérouter Pierce qui n’avait pas peur se confronter l’Elite dont il ressentait un certain mépris.

-Souhaitez-vous le savoir ?
-Je suis curieux. Dites moi s’en plus sur vous.

Elle répéta les mots « riche veuve » par deux fois, comme si cette appellation lui déplaisait. En même temps, on l’employait rarement de manière neutre. Et Pierce non plus ne le disait sans bonnes intentions derrière. C’était un moyen de dire « oui vous êtes veuve, mais riche. » Ce qui pouvait sous entendre certaines choses comme si son veuvage lui avait bien rapporter. Il était clair pour le détective qu’il n’avait pas à faire à une femme éplorée par la perte de son maris. Elle le disait elle-même qu’elle ne le portait pas dans son cœur. En gros, les choses allaient bien dans son sens. Plus d’époux gênant, être seule à la tête d’une fortune.

La dame se leva de son sofa et se plaça derrière comme si tout cela n’était qu’une pièce de théâtre où les déplacements soulignaient ou exagéraient une scène pour bien faire sentir aux spectateurs, l’émotions jouer par l’acteur.

-Oui je comprends maintenant. Toute cette affaire a été traitée comme si c’était mon époux qui était la pièce maîtresse. Et ce, depuis le début. Pauvre petits esprits étriqués…

A croire que le détective aurait droit à quelques révélations. Sans interrompre, il continua d’écouter avec curiosité, se demandant bien ce que Kallig avait à lui dire. C’est alors qu’il fut témoin d’un prodige, voyant la tasse quitté sa place et se coller dans la main de la femme. C’était inexplicable, Pierce cru avoir eut une absence ayant couper le moment entre la prise de l’objet et qu’il finisse la, entre les mains de cette femme devant lui.

-Que.. Lâchait-il faiblement, essayant à présent de comprendre deux choses en même temps à présent.

Le détective se disant que cela pouvait être un effet secondaire de son traumatisme. Il se croyait guérit, le psychiatre qui c’était occupé de lui l’avait assurer… Mais avait suggérer d’éviter toute chose pouvant le stresser et la reprise de son métier n’était pas une bonne idée dans ce cas. Redevenait-il fou ? Edward resta calme, comme si rien ne pouvait le perturber, mais intérieurement, il était tracasser par ce qu’il pensait avoir vu.

-Voyez-vous, monsieur Pierce… je suis une Sith. Il n’y a pas d’équivalent ici, ou dans votre société. Je suis… comment dirais-je… au-dessus de ces lois. Par nature, j’entends. Je reconnais qu’elles ont toutes leurs raisons d’exister. Je n’ai cependant pas à m’y soumettre.
-Personne n’est au-dessus des lois et peu importe pour quel groupe on pense appartenir.

Une Sith, qu’est ce que cela pouvait bien vouloir dire ? Face à une femme aussi exotique et l’appellation d’un nom étrange, Pierce pensa à un groupe ethnique, sociale ou pourquoi pas une secte originaire du bout du monde comme l’Inde par exemple.

- On me connaissait sous le nom de Darth Nox, c’est moi qui dirigeait la Sphère des Savoirs Ancestraux de l’Empire. D’ailleurs ce poste m’appartient encore, personne ne m’a encore défiée pour l’obtenir. C’est pourquoi c’est amusant de voir la police s’intéresser à un si petit évènement comme la mort de mon mari. Ce n’est même pas une autorité que je reconnais.

Secte alors, mais elle parlait d’Empire et semblait porter un titre à connotation britannique. Sans doute parlait-elle de l’ancien Empire anglais et qu’elle était bien issue d’Inde ou de quelques îles voisines.

-J’en déduis que vous aviez un poste important dans l’ancienne compagnie des Indes. Je connais un peu son histoire, mais je n’ai souvenir qu’ils ont engagé un groupe appeler Sith.

Voila qu’elle se mettait à côté de lui, assise, faisant bien sentir sa présence. La, son aura était plus forte, c’était comme si une énergie émanait d’elle. Edward ne savait pas si c’était de l’attractivité envers une femme fatale, belle et puissante ou autre chose. Elle souriait de manière maléfique, à croire qu’elle n’était pas humaine. Ou bien avait-celle ce délire des riches de se croire toujours supérieurs à tout le monde et hors d’atteinte.

-Si votre question est de savoir si je vous ferais arrêter ma réponse est non. Je ne suis pas policier ni inspecteur. Je ferais mon rapport et la décision finale reviendra à quelqu’un d’autre.

Ce qui n’était pas toujours vrai en réalité, un détective souvent, humain comme tout le monde, avait ses principes, ses ressentis et pouvait parfois décidé du sort des autres avant d’en faire part à son commanditaire.

Croyait-il vraiment ce qu’il disait ? Pierce était témoin pourtant des bavures voir de la corruption de la justice. Un privé même se permettait quelques pratiques discutables qui faisaient grincer des dents la police. Pourtant le détective croyait tout de même à l’ordre, que tout le monde devait rendre des comptes à un moment donné. L’anarchie n’était pas son genre et cela se voyait dans ses actions où il cherchait le plus souvent à aider son prochain et arrêter ceux dont il jugeait les actions répréhensibles. Mais bon, la ce serait davantage l’application de sa propre morale que celle de la loi en cours. De toute manière, Edward se doutait que ce genre de discours n’atteindrait pas quelqu’un aveuglé par son argent et son influence qui la ferait se prendre pour une déesse.

Serait-elle télépathe ? Sans doute usait-elle d’arguments imagés pour illustrés ses propos, mais ces derniers furent choisit de manière déroutante. Ce qu’elle disait, avait un étrange écho chez l’ancien soldat. Cela lui évoquait bien des choses, une terreur intérieur à donner des sueurs froide. Un vertige cosmique où tous repères disparaissaient, les fondements de la réflexions balayer pour vous laisser perdu dans une forêt noire. Pierce usa de beaucoup de force pour maintenir son calme.

-J'ai cru comprendre en effet, que nous venions tous d'horizons différends. Assez troublant.

Elle disait être une sorte de reine, une dirigeante de plusieurs mondes venant d’entre les étoiles. Un récit digne d’un roman de science-fiction qu’on vendait pour quelques dollars dans une librairie. Pierce ne savait s’il devait la prendre au sérieux ou bien était-ce encore une vérité à accepter dans ce monde à rendre fou.

-Trône ou pas trône, vous ne semblez en avoir besoin pour être une reine on direz.

Et voila qu’elle se permettait des menaces, disant clairement qu’elle n’hésiterait pas à tuer qui conque lui poserait problème dans son « royaume ». Voila qui était intéressant, quelque peu perturber par le petit tour de magie qui laissait sans voix le détective. Il eut cependant fait une objection, une remarque bête dessus, mais elle semblait l’ignorer comme si elle prenait plaisir à le voir autant tourmenter. Il fallait que Pierce se reprenne s’il ne voulait pas avoir de crises.

-Pourrais-je voir l’endroit où le drame c’est dérouler ? Cela devrait suffire je pense.

Il se félicitait de ne pas avoir paniquer ou s’être jeter sur la première bouteille qu’il aurait trouver. Il aimerait en savoir plus sur ce qu’il a vu, mais sans doute partirait-elle dans son délire de reine de l’espace. En tout cas, qu’elle l’est voulue ou non, elle avait déjà donnée beaucoup d’informations intéressantes à Pierce.