Une journée de plus qui commençait. Parfois, Raven, consciente qu'elle faisait un métier qui lui convenait, se demandait sincèrement si tout cela était vraiment le cas. Elle doutait, bien évidemment qu'elle doutait comme toujours sauf... Sauf que ce n'était pas toujours facile. Elle avait toujours pris à coeur d'être une femme forte, capable de surmonter pleine de choses. Elle avait fut un temps été un modèle pour les jeunes mutants et elle avait apprécié cela, pouvoir les aider, mais parfois elle trouvait son monde un peu vide, et c'était d'autant plus difficile à supporter. A supporter cette nouvelle vie sans ses pouvoirs. Sans cette capacité de changer d'apparence comme bon lui semblait. Elle avait eu ce matin, des picotements dans tout le corps, mais aucun changement.
Elle était assise à son bureau, elle accueillait une famille dont la situation était difficile ces derniers temps. Le mari avait perdu son travail, la femme accumulait les petits boulots et les enfants étaient en bas âge. Elle sentait l'urgence de la situation et elle était désireuse de les aider aux mieux. Ce n'était jamais simple mais elle faisait en sorte que ce soit plus simple pour eux, simplifier les procédures pour avoir des aides et finir de payer les factures à la fin du mois. C'est en les remerciait qu'elle les accompagnait à la sortie. Elle revenait en croisant Obi Wan, un collègue de travail avec qui elle s'entendait très bien. Le problème avec Raven quand elle s'entend bien avec quelqu'un elle a la tendance à tout gâcher ou à voir quelque chose qu'elle ne devrait pas ressentir. C'est sa mécanique de faire et parfois elle déteste cela.
« Ça été ce matin ? » Elle lui souriait en disant cela pas certaine que sa réponse soit plus positive que la sienne qui n'était pas dans ses journées les plus élèves. « Je te paye un café et on en parle ? »
Demandait-elle comme si cette discussion était tout à fait normal, alors que connaissant son histoire du peu qu'il avait pu partager avec elle, qu'elle se rendit compte que la situation était particulièrement étonnant. Un jedi boire un café... je ne sais pas s'il faisait cela dans son autre vie, elle n'y croyais que peu...
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Sam 18 Mar - 8:46
What's happen ?
☾☾Ce matin-là, je m’étais rendu à la prison de notre belle cité. C’était une partie de mon travail que j’affectionnais tout particulièrement. Être là non pour réprimander des hommes et des femmes qui payaient déjà leur dette envers la société mais pour éclairer leur chemin plus que nébuleux et leur donner une chance d’imaginer un avenir meilleur pour eux-mêmes et pour leurs proches. Je trouvais cela gratifiant et voir renaître sur leur traits un sourire de satisfaction était sans doute la plus belle des récompenses. Cela me forçait également à remettre en perspective la vision trop manichéennes des Jedi par rapport au côté obscur. Pour eux, une personne qui a goûté au mal ne peut jamais revenir à de meilleures intentions. Elle est condamnée quelles que soient ses actions. J’avoue y avoir adhérer durant très longtemps moi aussi. Même si j’avais pu nourrir un espoir pour certaines servantes du côtés obscur telle que Ventress ou Nox que j’affectionnais, mon opinion sur Vador était catégorique.
En ce qui le concernait, cela avait été pour moi un moyen de me protéger et de conserver un semblant d’équilibre psychologique. Je ne pouvais pas oublier que derrière le masque se cachait mon ancien meilleur ami et padawan Anakin Skywalker. Le voir se livrer à tous ces crimes avait été pour moi une douleur terriblement vive, moi qui avais fini par nourrir tant d’espoir envers cette prophétie de l’Elu qui devait ramenait l’Equilibre dans la Force. Je m’étais donc placer des œillères, persuadé que plus rien ne pouvait le sauver. Mais Luke qui croyait fermement en la rédemption de son père avait fini par me faire voir la vérité. Anakin était toujours là et je m’en voulais fortement d’avoir pu être aussi cartésien. C’est sans doute cette culpabilité profonde qui m’avait persuadé de travailler avec des détenus. Pour finir par chasser toutes mes idées reçues par rapport au Bien et au Mal. Parfois cela réussissais, parfois non mais j’avais au moins le mérite de leur tendre la main et de faire preuve d’une plus grande ouverture d’esprit.
Une fois ma tournée terminée, j’étais revenu au bureau pour poursuivre ma journée. En franchissant cette porte, je me rappelais les mois que j’avais passé loin d’ici. Plus de six par le passé ce qui était énorme. Ayant perdu une de mes cliente pour qui j’avais nourris une grande affection, je n’avais plus aucune confiance en moi et me sentais incapable d’exercer cette profession. Il m’avait fallu beaucoup de patience et l’intervention d’amis comme Aziraphale pour m’aider à me sortir de mes problèmes d’alcool et continuer à avancer. Cela me faisait donc une drôle d’impression à chaque fois que je croisais mes collègues que je n’avais pas revu depuis longtemps. Je ne leur avais jamais parlé de ce qui était arrivé dans ma vie. Nourrir un tel penchant pour une femme que je tentais d’aider était tout sauf professionnel et j’avais beaucoup de mal à démontrer que j’avais manqué d’objectivité dans cette situation. J’avais donc fait passer cela pour un burn out. Le surmenage chez moi n’était pas un diagnostic étonnant, moi qui mettais tant d’énergie à exercer cette profession et aider les personnes qui avaient besoin de moi. J’ignorais s’il y croyaient ou non mais j’avais bien envie que cela soit le cas.
Un sourire éclairait mon visage au moment où je croisais Raven. J’avais beaucoup d’admiration remplie de courage et de détermination, souvent bien plus efficace que moi dans son travail. Au moins elle, ne tomberait pas dans le piège de trop s’attacher à l’un de ses clients. Etrangement, je ressentis un pincement au cœur à cette idée. C’était subtil et fugace, mais je l’avais quand même ressenti. Pourquoi ? Je chassais cette idée de ma tête et la saluais donc en retour.
« Salut Raven ! Je… oui ça a été. Ce n’est pas toujours évident d’encadrer les détenus. Mais je fais de mon mieux. Et toi alors ? Comment s’est passé ta matinée ? »
Elle m’invita alors à boire un café et mon sourire s’élargit. Ce n’était pas de refus et faire une pause me ferait certainement le plus grand bien.
« Volontiers. C’est une très bonne idée. J’ai bien besoin d’une pause. »
Je déposais mon sac vers mon bureau et rangeais mon porte-monnaie dans mon manteau.
« A une condition toutefois, que tu me laisse payer ma tournée. Nous pourrions aller en ville. Je ne sais pas pour toi mais je me passerais volontiers de cette mélasse qu’on nous sert ici et qu’ils osent appelé du café. »
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Claire Fraser
▿ Ton univers : OUTLANDER (les livres)
▿ Date de naissance : 20/10/1978
▿ Age : 46
▿ Métier : chirurgienne en traumatologie au Grey Sloan Memorial Hospital
▿ Quartier : RACCOON SQUARE.
▿ Côté cœur :
— Je suis une sassenach, après tout ! Il caressa doucement ma joue.
— Oui, mo duinne, mais tu es ma sassenach.
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
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▿ Pseudo : chacha
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▿ Copyright : ethereal pour l'avatar x themusicsweethly & elephantlovemedleys et signature
▿ Disponibilités rp : Libre (3/3 places)
▿ Autre(s) compte(s) : k. sharma (bridgerton) x p. feartherington (bridgerton) x c. forbes (TVD) x a. bates (downtown abbey) x p. sawyer (OTH)
Malgré une volonté de fer, Raven était déterminée à ne pas se laisser aller vers une déprime qui n’aurait absolument pas sa place. Elle n’était pas malheureuse dans ce nouveau monde. Elle cherchait encore sa place, à savoir pour quelle lutte devait-elle se dévouée. Parfois elle comprenait tellement Charles et sa façon de voir le monde et d’un autre côté, elle comprenait également Erik qui désirait rendre l’honneur au mutant au vu du passé qu’il avait pu avoir auparavant. Elle au milieu de tout cela cherchait un équilibre, qui n’était pas toujours très facile à faire. Elle ne s’en plaignait pas, c’est pour cette raison qu’elle se contentait de se plonger corps et âme dans son métier, dans un but ultime aider des personnes qui n’y arrivait pas toutes seules. Elle n’était finalement pas fière, ou dévouée d’une mission absolue, elle faisait ce qui pour une fois lui semblait juste. D’extérieur, c’était une femme forte mais parfois, cette force elle aurait aimer la partager avec quelqu’un et se montrer un peu moins forte que cela.
Mais, elle n’avait pas retrouvé son pouvoir, et malgré toute la bonne volonté du monde, c’était une réalité qui pesait énormément sur ses épaules. Elle détestait cette sensation de ne pas être entièrement elle. Son pouvoir, sa métamorphose, faisait littéralement partie d’elle et elle ne pouvait plus le faire comme elle le désirait. Elle penchait légèrement la tête sur le côté en voyant son collègue. Il était agréable de pouvoir partager certaines choses avec des personnes qui finalement ne connaissent que très peu de choses de vous. Elle aimait cette idée, d’être en partie une énigme pour lui. Et inversement, elle ne connaissait pas. C’était devenu un ami et elle appréciait cette pensée. Elle tentait de se contenter de cette pensée.
« Salut Raven ! Je… oui ça a été. Ce n’est pas toujours évident d’encadrer les détenus. Mais je fais de mon mieux. Et toi alors ? Comment s’est passé ta matinée ? » « Particulièrement fatiguant, émotionnellement. J’ai rencontré une famille dont l’histoire personnelle n’est pas facile. Je peux comprendre avec les détenus. »
Elle ne le faisait pas, ou que très rarement et uniquement pour les prisons pour femme. Les hommes ne pouvaient pas accueillir comme il se doit certaine femme. Elle n’avait pas peur d’eux mais elle ne savait pas jusqu’où elle pouvait être polie avec des hommes qui risquaient d’avoir des paroles déplacées. Elle proposait d’aller boire un café, ce qu’il semblait accepter.
« Volontiers. C’est une très bonne idée. J’ai bien besoin d’une pause. »
Elle lui souriait, heureuse de pouvoir se permettre une petite pause dans la journée. Depuis ce matin, on ne pouvait pas dire qu’elle se sentait au mieux de sa forme. Elle n’était pas à plaindre bien évidemment.
« A une condition toutefois, que tu me laisse payer ma tournée. Nous pourrions aller en ville. Je ne sais pas pour toi mais je me passerais volontiers de cette mélasse qu’on nous sert ici et qu’ils osent appelé du café. » Elle fit un mouvement de la tête. « En faite, tu lis dans ma tête c’est pas possible. Avec plaisir, je prends ma veste et mon sac. »
Elle lui fit un signe de la tête souriante filant prendre ses affaires, et revenir vers lui.
« Mais je choisis l’endroit hors de question de gouter la mixture de la dernière fois. » Elle riait rapidement avant d’ajouter. « Alors raconte moi cette matinée détenue, j’imagine bien plus haute en couleur, que la mienne. »
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Ven 7 Avr - 19:45
What's happen ?
☾☾Avoir des collègues sur lesquels ont pouvaient compter, pouvoir parler de ses journées et de ses missions sans aucune retenue faisait réellement du bien. Raven faisait partie de ces personnes qui bien loin d’être une simple collègue était devenue mon amie avec le temps. J’appréciais le temps que je passais à ses côtés, les pauses que nous pouvions nous accorder durant notre travail me faisaient très plaisir. J’ignorais ce qu’elle-même pouvait en penser mais si elle venait aussi spontanément pour me voir c’est qu’elle devait également m’apprécier, non ?
Personnellement, j’avais toujours apprécié son courage et sa détermination. Elle possédait en elle-même une force peu commune et semblait au-delà de toute faiblesse. Oh bien sûr, je me doutais bien qu’il y avait chez elle des fêlures qu’elle gardait pour elle mais cela n’empêchait en rien la grande admiration que je lui portais, bien au contraire. Nous sommes tous des êtres humains. C’était quelque chose qu’en tant que Jedi nous avions tendance à oublier mais que la vie se chargeait un jour de nous rappeler, violemment s’il le fallait. Nous n’étions pas de simples machines dépourvues de la moindre émotion et il était impossible de ne pas s’attacher à certaines personnes. C’était ce qui faisait notre humanité et je commençais à l’apprendre et à adopter cette idée lors de ma vie sur l’île… avec plus ou moins de succès je devais bien l’admettre.
Ces quelques pensées traversaient mon esprit alors que je la voyais partir puis revenir vers moi, un joli sourire planter sur ses lèvres. Je ris légèrement en entendant ses premières paroles.
« Je suis navré que notre dernière pause t’es laissé mmmh… un souvenir aussi amer. Je te promets de te laisser choisir cette fois-ci. Je sais trop ce qu’il en coûte de ne pas trouver un café à ta mesure. »
Je la taquinais légèrement, espérant qu’elle ne le prendrait pas mal. Mais au fond elle devait me connaître depuis le temps. Elle savait que j’aimais taquiner les autres et les personnes que j’appréciais sincèrement encore plus. Elle avait beau avoir son caractère s’était une chose que j’appréciais chez elle. Je tendais donc un bras galant devant elle.
« Après vous, madame. Emmenez-moi dans votre temple sacré de la caféine. J’ai hâte de le découvrir. »
En marchant quelques pas, elle m’interrogea sur les prisonniers que j’avais rencontrés ce matin. Je repensais encore aux belles visites que j’avais pu avoir. Ils avaient beau avoir commis des erreurs et parfois plutôt graves, cela ne les empêchait pas d’être souvent attachants et j’appréciais que certains mettent autant d’énergie dans leur reconversion.
« Je ne sais pas si on peut dire que ma visite a été palpitante mais elle m’a réservé de belles surprises. Tu te rappelles peut-être ce jeune dealer dont je t’avais parlé… Michael Lutz ? Eh bien figure-toi qu’il m’a annoncé ce matin qu’il souhaitait reprendre des études pour devenir assistant social. D’après lui ce qui l’a vraiment sauvé durant ces longs mois de captivité se sont nos visites. Il aimerait en sortant de prison pouvoir en faire de même auprès des jeunes de son quartier. C’est plutôt un bon travail sur lui, tu ne trouves pas ? Je vais faire mon possible pour l’aider à réaliser ce rêve. »
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Dans sa tête ça s'embrouille, ça part dans tous les sens mais en même temps, être stable et une personne normale n'est en rien naturel chez elle. Elle ne sait pas quoi penser, elle ne sait pas quoi faire. Quand elle se retrouve dans cet état là, Raven, elle fait un peu n'importe quoi. Elle le sait très bien, mais c'est plus fort qu'elle en tous les cas. Ca lui manque tellement. De ne pas pouvoir se transformer. Cela fait parti d'elle... Mais elle devait faire avec, elle n'avait pas d'autre choix que cela. Elle pencha légèrement la tête sur le côté.
« Je suis navré que notre dernière pause t’es laissé mmmh… un souvenir aussi amer. Je te promets de te laisser choisir cette fois-ci. Je sais trop ce qu’il en coûte de ne pas trouver un café à ta mesure. » Elle se mit à rire. « Il faut croire que tu me connais bien. »
Elle laissa en suspens cette pensée. Elle ne savait pas trop quoi penser de cela. En vrai, elle se répétait que ce genre d'attention ne devait pas la faire craquer, c'était une très mauvaise idée de sa part. Ça ne menait nulle part et une partie d'elle le savait très bien. Sauf que cela faisait trop longtemps que quelqu'un n'avait pas dit une chose aussi juste la concernant et comme toujours Raven tombe dans le piège. Un affreux piège qu'elle n'était pas prête. Elle se mit à sourire.
« Après vous, madame. Emmenez-moi dans votre temple sacré de la caféine. J’ai hâte de le découvrir. » « Merci, Tu vas voir, tu ne seras pas déçu. »
Et elle était bien heureuse de ce point là. Elle lui demandait comment s'était passé sa matinée. Parfois elle trouvait son métier plus que passionnant mais à d'autre moment elle ne savait pas comment aider tous ces gens. C'était surement les aléas du boulot qu'elle menait. Elle appréciait cependant de pouvoir en parler avec lui, car il partageait le même boulot, la même passion.
« Je ne sais pas si on peut dire que ma visite a été palpitante mais elle m’a réservé de belles surprises. Tu te rappelles peut-être ce jeune dealer dont je t’avais parlé… Michael Lutz ? Eh bien figure-toi qu’il m’a annoncé ce matin qu’il souhaitait reprendre des études pour devenir assistant social. D’après lui ce qui l’a vraiment sauvé durant ces longs mois de captivité se sont nos visites. Il aimerait en sortant de prison pouvoir en faire de même auprès des jeunes de son quartier. C’est plutôt un bon travail sur lui, tu ne trouves pas ? Je vais faire mon possible pour l’aider à réaliser ce rêve. »
Elle ne pouvait pas s'empêcher de sourire, d'une manière tout à fait niaise et pas du tout approprié, mais elle se mit à sourire et elle sentit son coeur se gonfler d'un énorme espoir elle devait bien admettre. Finalement, tout ce travail servait à quelque chose. Elle était heureuse d'entendre cela, elle sourit malgré elle avant d'ajouter.
« Et bien qui aurait cru.. » Elle glissa longuement une main dans son épaisse tignasse avant d'ajouter. « Parfois j'ai l'impression qu'on se bat pour peu d'effet mais quand tu entends cela, ça fait plaisir. » Finissait-elle par dire.
Elle reprit un peu ses esprits, heureuse d'entendre cela. Elle posa son regard sur le tableau afin de choisir le meilleur café qu'il soit. Elle leva le doigt face à la vendeuse.
« Je vous prendrais un frappuccino... » Elle n'avait pas le temps de terminer, qu'elle vit son doigt se transformer, tout en bleu... elle cligna subitement des yeux, avant de s'en rendre compte. « ohhhh non. »
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Dernière édition par Raven Darkhölme le Mer 26 Juil - 12:42, édité 1 fois
Invité
Jeu 13 Juil - 21:39
What's happen ?
☾☾Prendre le temps d’une pause, c’est quelque chose que je n’avais pas l’habitude de faire. Avant Raven, je me contentais d’être un boulot de travail. Ignorant toujours le bien qu’il y avait à s’écouter, je fonçais d’un rendez-vous à l’autre, d’une mission à l’autre, comme si chaque seconde perdue était une vie que je risquais de perdre. Comme le jour le plus terrible et atroce de mon existence. Ce jour maudit où j’avais fini contre toute attente par perdre celui qui avait été mon padawan et meilleur ami. Je ne cessais de me poser cette question horriblement douloureuse, si j’étais resté au temple aurais-je seulement pu changer les choses ? S’il n’y avait pas eu d’Utapau, aurait-il seulement pu y avoir un Vador ? Dans le fond, c’était pour cette raison que je n’avais jamais eu de cesse de courir. C’était comme si chaque mission réussie, chaque dossier classé, me débarrassait un peu de ma culpabilité. Pourtant, je savais qu’elle resterait toujours en moi. Aucune des personnes qui je croisais sur ma route n’était Anakin. Ils avaient beau être des personnes à la fois torturées et pleine de ressource, aucun de mes sauvetages in extremis aurait pu changer le passé et effacer mon ardoise. C’était un poids avec lequel il me faudrait apprendre à vivre.
Chassant ces idées de ma tête, je me concentrais plutôt sur ma partenaire. Depuis que Raven était ma collègue, les choses avaient changés dans ma vie. Elle me permettait de voir ce monde et mon travail avec plus d’optimisme, de prendre réellement une bouffée d’air frais. Je lui en étais très reconnaissant. Une fois arrivé au café, je fus satisfait de voir à quel point elle était heureuse de prendre une pause également. De prendre une pause en ma compagnie ? C’était peut-être trop présomptueux de ma part de penser ainsi. Je suivais sa commande, écoutant avec attention ce qu’elle commandait. Lorsque la vendeuse s’approcha de moi, je lui adressais un sourire poli.
« Un frappucino ? C’est une merveilleuse idée. Je vais en faire de même. »
Je réfléchissais alors aux propos qu’elle m’avait tenu. Un petit pas à la fois, cela semblait bien peu dans le fond mais c’était d’une importance capitale. Une marche après l’autre, cela nous permettrait au fond d’arriver au sommet de nos objectifs sereinement, certain d’avoir accomplir de grandes choses.
« Tu sais, je te trouve très injuste envers toi-même lorsque tu prétends ne pas servir à grand-chose. Tu une merveilleuse assistante sociale. Lorsque tu aides une personne en déroute, particulièrement des jeunes gens en mal de vivre ou qui manque de confiance en eux, tu es toujours la première à savoir trouver les mots pour leur permettre de se battre et d’avancer. De construire leur avenir. Tu es une véritable héroïne Raven… tout du moins, tu es la mienne. »
Je lui adressais un clin d’œil amical accompagné d’un large sourire. Je l’admirais sincèrement et je savais qu’elle était réellement capable de faire des merveilles dans son travail. Elle ne fallait vraiment pas qu’elle en doute. Lorsque les cafés furent servis, je tendis le gobelet à ma collègue après avoir réglé l’addition. C’est alors que je crus remarquer sa transformation. C’était subtile et je me demandais si mes sens ne me trompaient pas. Je restais un moment interdit devant elle mais fini par me reprendre. Je ne voulais surtout pas qu’elle puisse se sentir incommodées par une de mes remarques.
« Tu viens ? On va essayer de se trouver une table. On peut bien se permettre de s’asseoir 5 minutes. »
Je tendis la main en direction d’une table vide, me dirigeant vers elle. Gentleman, je tendis alors sa chaise en attendant qu’elle y prenne place.
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Elle n'était pas du genre à sympathiser avec les gens, en règles général... Enfin elle avait toujours tissé des liens, mais elle avait souvent été déçu de faire une chose pareille. Raven refusait d'être une personne qu'on attendait d'elle, elle refusait d'être autre chose. Elle plissa les yeux un instant, elle allait voir Obi-wan, parce qu'elle appréciait sa présence, elle se répétait sans cesse qu'elle devait être très claire dans ce qu'elle attendait de lui, elle refusait d'imaginer toujours quoique ce soit, elle finissait toujours pas être déçue, elle refusait alors... Faire cette pause avec lui, c'était une bonne idée, se changer les idées quand la journée était intense. Cela suffisait amplement de son point de vu.
« Un frappucino ? C’est une merveilleuse idée. Je vais en faire de même. » Elle lui lança un sourire en entendant ses mots. Il avait bien raison, c'était la meilleure des boissons qu'elle avait rencontré, au delà de l'alcool. Mais là c'était avec modération et surtout pas quand elle travaillait elle le savait que trop bien.
« Tu sais, je te trouve très injuste envers toi-même lorsque tu prétends ne pas servir à grand-chose. Tu une merveilleuse assistante sociale. Lorsque tu aides une personne en déroute, particulièrement des jeunes gens en mal de vivre ou qui manque de confiance en eux, tu es toujours la première à savoir trouver les mots pour leur permettre de se battre et d’avancer. De construire leur avenir. Tu es une véritable héroïne Raven… tout du moins, tu es la mienne. »
Sans qu'elle ne s'y attende, elle se mit à rougir à ses paroles. Elle ne s'attendait pas à entendre cela. C'était complètement fou. Et puis, elle travaillait certes, durement pour les personnes qui en avaient besoins mais elle ne se rendait pas compte que c'était autant. Elle se contenta de pouffer légèrement, levant les yeux au ciel.
« Tu n'as pas l'impression d'exagérer ? Je suis loin d'être une héroïne. »
Elle se sentait loin de tout cela en tous les cas. Alors qu'elle prenait son frappucino elle fut frappé par la couleur de son doigt. Elle n'avait pas l'intention que ça puisse se passer ici et comme cela. Elle tourna la tête vers Obi-wan, ne sachant si elle veut ou non qu'il puisse voir ça...
« Tu viens ? On va essayer de se trouver une table. On peut bien se permettre de s’asseoir 5 minutes. » Il ne fit aucune remarque et elle fut surprise.
Elle s'installa à une table, posant sa boisson, et passant sa main sur l'autre, essayant de toucher la sensation de picotement qu'elle ressentait. Elle fronça les yeux doucement avant de le regarder.
« Je ne sais pas si tu vas me croire ou non, mais il faut dire que sur cette île, il s'en passe des choses incroyables... Mais je crois que je suis en train... » Elle pinça ses lèvres un moment avant d'ajouter. « Que je suis en train de retrouver mes pouvoirs. » Elle éclata de rire, à moitié excitée et effrayée à cette simple idée. « Si je deviens bleue, les yeux jaunes et les cheveux rouges, dis le moi. » Elle éclata de rire avant de dire naturellement. « Dis moi quelque chose qui me changera la tête, n'importe quoi. » Elle souriait en disant cela, légèrement surprise...
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Ven 18 Aoû - 12:31
What's happen ?
☾☾Cela me faisait de la peine d’entendre Raven se déprécier à ce point. Je regrettais qu’elle ne puisse pas se voire tel que moi je la voyais. Une femme courageuse, intrépide et persévérante qui ne reculait jamais devant l’idée de venir en aide à une personne. Pourtant, elle en avait vécu des épreuves et des cas difficile. J’avais vaguement entendu parler de ce jeune scientifique totalement perdu qu’elle tentait d’aider. Je ne l’avais pas encore questionné à son propos, estimant que cela ne la regardait qu’elle seule. Si elle tenait à le faire, elle aborderait le sujet et je serais plus que ravi de l’écouter. Mais j’estimais que le secret professionnel était sacré. Ce n’était pas à moi de la harceler pour savoir de quelle manière elle avançait sur ses projets. Tout ce que je savais, c’était que je trouvais qu’elle avait de merveilleuses qualités et qu’elle aurait eu tort de ne pas le reconnaître ou se sentir fière d’elle-même.
« Je ne suis pas d’accord avec toi… à mes yeux tu es la meilleure d’entre nous. Et tu n’as pas besoin de sauver le monde ou accomplir des miracles pour être une héroïne. Tes actes d’héroïsme tu les accomplis chaque jour en aidant les personnes qui ont besoin de toi et je trouve que tu t’en sors à merveille. »
Après tout, moi non plus je n’avais clairement pas l’impression d’être un héro à l’époque où je vivais sur Tatooine. Mon seul rôle consistait la plupart du temps à surveiller le jeune Luke Skywalker de loin avec une paire de jumelles. J’avais l’impression d’être véritablement misérable à cette époque. Pourtant, avec le recul, j’aimais à penser que j’avais jouer un rôle aussi minime soit-il dans le déclin de l’empire. J’étais donc devenu malgré moi un héros et c’était une philosophie que je souhaitais lui transmettre aussi maladroite pouvait être ma manière de présenter les choses.
Elle aborda alors un sujet beaucoup plus sérieux et étonnant. Le retour de ses pouvoirs. Je l’avais moi-même ressenti, ce retour de la Force qui traversais chaque recoin de mon être. Même si ce n’était encore que des frémissements et que je n’avais accompli aucun acte qui aurait présagé du retour de mes pouvoirs. Cela ne m’étonnait donc pas. Mais j’avouais que cela éveillait ma curiosité. J’ignorais en quoi ceux de Raven consistaient et j’aurais été assez intéressé à l’apprendre. Même si toujours fidèle à moi-même jamais je ne prendrais le risque de la brusquer. Je souris alors compatissant, espérant m’adresser à elle de la bonne manière.
« Je veux bien te croire. Il faut dire qu’il se passe tellement de choses étranges sur cette île. Le retour à la vie de personnes disparues, des souvenirs qui s’en vont et viennent… que le temps puisse te rendre tes pouvoirs perdus ne m’étonne pas. »
J’ignorais si elle estimait que cela serait une bonne chose pour elle ou non. Je ne savais pas quel rapport elle entretenait avec ses derniers. Il fallait peut-être que je l’interroge pour ne pas commettre d’indélicatesse.
« Et si c’était le cas, comment le vivrais-tu ? En serais-tu contente ou est-ce que cela t’angoisse ? »
J’approuvais d’un bref mouvement de tête entendu lorsqu’elle me fit promettre de la prévenir si je voyais quelque chose la différenciant de l’image qu’elle montrait au monde. Elle me demanda de lui changer les idées et un sujet de conversation me vint en tête.
« Je suis en train de travailler sur un projet, pour mon temps libre. Cela consiste à créer un parc de jeux dans les quartiers défavoriser de Lockwood Hill. Une manière pour moi de leur rendre le sourire malgré leur vie difficile. »
C’était pas mal pour un départ, non ?
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— Je suis une sassenach, après tout ! Il caressa doucement ma joue.
— Oui, mo duinne, mais tu es ma sassenach.
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ aucun pouvoirs
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Obi-wan avait cette facilité à écoute et à rendre les choses d'un nouvel oeil, elle le savait que trop bien. Elle l'appréciait d'ailleurs pour cela elle devait bien l'admettre. Elle ne se considérait pas comme cela, loin de là, surtout dans un monde où les héros existaient vraiment, un monde où elle se trouvait bien loin de cela. Il avait cette fâcheuse tendance à croire qu'elle était une bonne personne. Sauf, qu'elle connaissait la vérité pour la vivre au quotidien, elle avait fait des choses pas vraiment bien fut un temps, la colère rendant une vie bien différente. Mais il ne voyait que le travail qu'elle faisait ici, et cela suffisait peut-être à le convaincre. Elle en avait l'impression.
« Je ne suis pas d’accord avec toi… à mes yeux tu es la meilleure d’entre nous. Et tu n’as pas besoin de sauver le monde ou accomplir des miracles pour être une héroïne. Tes actes d’héroïsme tu les accomplis chaque jour en aidant les personnes qui ont besoin de toi et je trouve que tu t’en sors à merveille. » Elle se mit à sourire avant d'ajouter. « Dans ce cas-là, tu dois aussi te mettre dans ce sac là, celui des héros. »
Tout comme elle, il se donnait dans son métier et ça se payait d'une certaine manière. Il pouvait clairement être fier de lui, il n'y avait aucun doute dessus. Elle tenta de rester le plus neutre possible même si dans son esprit elle ne partageait pas toujours les mêmes idées. Elle lui parla de ce changement qu'elle ressentait à l'instant, autour d'une boisson comme si de rien était. Ahhh quelle pouvait être drôle à agir de la sorte. Il ne paniqua pas au contraire il semblait assez calme. Ce qui, elle devait bien admettre la rassurait fortement.
« Je veux bien te croire. Il faut dire qu’il se passe tellement de choses étranges sur cette île. Le retour à la vie de personnes disparues, des souvenirs qui s’en vont et viennent… que le temps puisse te rendre tes pouvoirs perdus ne m’étonne pas. » Elle se mit à rire... Avant d'ajouter.
« Je sens comme du vécu, quelles personnes disparues est réapparus dans ta vie ? » Finissait-elle par demander, bien curieuse de tout cela.
Il ne lui restait plus que ça de la curiosité après tout, comment il en serait autrement. Puis d'une manière très juste il pris la parole.
« Et si c’était le cas, comment le vivrais-tu ? En serais-tu contente ou est-ce que cela t’angoisse ? »
C'était l'assistant social qui parlait, elle le savait... Même si c'était clairement dans sa nature de s'inquiéter de ce genre de chose, elle devait admettre que le métier qu'ils avaient aider à poser ce genre de questions. Elle resta silencieuse, un moment l'observant attentivement. Elle s'était longtemps posée la question bien évidemment et c'était assez simple d'y répondre finalement.
« Quand je suis arrivée ici, j'étais particulièrement en colère de ne plus pouvoir changer mon apparence. Ca avait toujours été une partie de moi, la plus grande d'ailleurs à admettre. Mais j'ai finalement pris l'habitude de cette apparence. Désormais... Je dois admettre que retrouver mes pouvoirs... est très excitant. C'est ce dont je suis faite, je suis une mutante. » Et fière de l'être avait-elle seulement envie de dire tout naturellement.
Elle l'était mais maintenant elle devait gérer cela et ne pas devenir toute bleue d'un seul coup, elle risquait pour le coup de le faire fuir immédiatement et malgré tout ce n'était en rien dans ses objectifs.
« Je suis en train de travailler sur un projet, pour mon temps libre. Cela consiste à créer un parc de jeux dans les quartiers défavoriser de Lockwood Hill. Une manière pour moi de leur rendre le sourire malgré leur vie difficile. » Elle se mit à sourire.
« C'est une excellente idée, surtout qu'ils en ont besoin, j'y suis allée il y a peu de temps et j'avais de la peine de voir comment c'était abandonné par les politiques. C'est triste. » Elle grimaçait en disant cela avant d'ajouter. « Si tu as besoin d'aide, n'hésites surtout pas, je pense pouvoir... t'aider... » Finissait-elle par dire, avant que sa main toute entière ne devienne bleue. Elle lança un regard à Obi-wan, pas certaine de sa réaction.
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Ven 27 Oct - 9:22
What's happen ?
☾☾Raven prétendait que cet état de fait, faisait également de moi un héros. Un héros… en entendant cela, je ne pouvais m’empêcher de songer à tout ce qui avait pu se passer avant dans ma vie. A la raison qui m’avait poussée à épouser cette profession. Un héros… j’avais peut-être eu la prétention de le croire durant des années mais la chute de l’Ordre Jedi, le basculement d’Anakin vers le côté obscur m’avaient rapidement rappelé à la froide et douloureuse réalité. Je perdais mon regard dans le lointain.
« Tu marques un point. Personnellement, je me verrais plutôt comme un pécheur en quête éternelle de rédemption. Et puis il y a eu Annelise… »
Je me rendais compte de ce que j’étais en train de dire. Raven ne connaissait pas la raison qui m’avait poussé à prendre quelques semaines de congé. Elle ignorait tout de cette histoire et jamais elle ne devrait en apprendre davantage. Je me repris et la regardais.
« Nous faisons au mieux avec les capacités que nous possédons, n’est-ce pas ? »
Elle me demanda alors si j’avais renoué contact avec d’anciennes connaissances sur cette île. Il faut dire que j’avais connu tellement de monde par le passé. Il aurait été bien étonnant que je ne croise pas de visages connus. Et ceux avec qui j’avait renoués contact avaient pour moi la plus grande des importances.
« Il m’est en effet arrivé d’en croiser de temps et temps et de retrouver des amitiés que je pensais disparues à jamais. Pourquoi, ce n’est pas ton cas ? »
Je laissais bien sûr derrière moi l’évocation d’Anakin et de cette relation tellement complexe. Je ne pouvais décemment plus le ranger dans ces amitiés dont je parlais. Pourtant je l’aurais tellement souhaité. Peut-être qu’un jour nous pourrions retrouver cette complicité que nous partagions autrefois. Mais il nous faudrait beaucoup, beaucoup de temps pour effacer ces blessures du passé.
Lorsqu’elle parla de ses pouvoirs, je l’écoutais attentif. Je hochais parfois la tête pour lui prouver que je m’accordais totalement à ses pensées. J’avais rompu tout contact avec la Force durant 10 ans, ne renouant avec elle qu’à de très rares occasions. Et aujourd’hui, j’avais le sentiment de rompre une nouvelle fois avec ce qui faisait partie de ma nature profonde.
« Crois-moi, je comprends ce que tu ressens. Je suis très heureux de savoir que tu peux renouer avec cette partie de toi disparue depuis longtemps. Et tu as raison, on ne devrait pas avoir honte de quelque chose de si précieux qui fait notre particularité. »
Je disais cela et pourtant je m’étais écarté de ma vie de Jedi depuis très longtemps. Je ne désirais plus me coller cette étiquette et je tâchais, dans la mesure du possible, de me construire une nouvelle vie loin de celle que j’avais connue autrefois. Je ne reniais pas l’importance qu’elle avait eu pour moi. J’estimais simplement qu’elle appartenait aujourd’hui au passé. Pour le moment, j’avais d’autres projets qui m’attendaient. Des projets plus actuels.
« Je te remercie. Je pense que personne ne devrait être laissés derrière au détriment d’autres gens… d’autant plus que les populations laissées pour compte sont celles qui ont le plus besoin d’aide. Je t’épargnerais ce que je pense et ai toujours pensé de la politique. J’essais de changer les choses à mon niveau. »
Je tendis ma main dans sa direction, l’arrêtant sur son poignet en souriant sincèrement.
« Je t’en remercie, Raven. Ca serait pour moi un honneur de pouvoir compter sur toi pour ce projet. J’y travaille avec un ami mais un coup de main supplémentaire ne serait pas de trop. En plus, tu pourrais avoir de très bonnes idées qui pourraient embellir ce projet. »
Je relâchais mon emprise sur elle, non sans me départir de mon sourire.
« Merci. »
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Claire Fraser
▿ Ton univers : OUTLANDER (les livres)
▿ Date de naissance : 20/10/1978
▿ Age : 46
▿ Métier : chirurgienne en traumatologie au Grey Sloan Memorial Hospital
▿ Quartier : RACCOON SQUARE.
▿ Côté cœur :
— Je suis une sassenach, après tout ! Il caressa doucement ma joue.
— Oui, mo duinne, mais tu es ma sassenach.
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ aucun pouvoirs
▿ Pseudo : chacha
▿ Avatar : La sublime Caitriona Balfe
▿ Copyright : ethereal pour l'avatar x themusicsweethly & elephantlovemedleys et signature
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Parfois il arrivait à Raven, de voir en lui une personne bien meilleure de toutes celles qu'elle avait pu rencontrer. Il était idiot de ne pas croire une chose pareille. Cependant, comme si souvent, Raven devait se promettre de ne pas y voir une potentielle amourette naitre dans son esprit et passer du côté de la séduction. Elle l'appréciait beaucoup, elle supposait que lui aussi, mais dans le cadre du travail et non tout autre chose il en va de soit. Cependant, c'était une lutte quotidienne, pour une personne comme elle qui avait si souvent l'impression d'être peu apprécié, repoussée. Elle se focalisait sur le simple, le facile, le réel.
« Tu marques un point. Personnellement, je me verrais plutôt comme un pécheur en quête éternelle de rédemption. Et puis il y a eu Annelise… »
Raven pencha la tête sur le côté, piquée dans sa curiosité. En réalité, c'était la première fois qu'il prononçait un prénom, une information assez personnelle il fallait croire. Elle était très curieuse pour le coup et désireuse d'en savoir plus mais elle savait également qu'Obi-Wan n'était pas le genre de personne à venir parler de personnel. Quête éternelle de rédemption, elle y voyait quelque part son ami Charles et elle se disait que tous les deux avaient tout de même pas mal de point commun il fallait bien l'avouer.
« Annelise ? » Ce fut plus fort qu'elle, elle se devait de poser la question. Il avait une fois encore piqué sa curiosité un peu trop maladive. « Nous faisons au mieux avec les capacités que nous possédons, n’est-ce pas ? » » Elle se contenta d'affirmer avec un mouvement de tête. « Exactement. »
Une sacrée devise après tout, elle savait que ce n'était pas toujours le plus simple mais elle faisait de son mieux dans ce à quoi elle était. Pas toujours simple, pas toujours avec des résultats prometteurs mais elle faisait tout de même et c'était ce dont elle désirait avant toute chose.
« Il m’est en effet arrivé d’en croiser de temps et temps et de retrouver des amitiés que je pensais disparues à jamais. Pourquoi, ce n’est pas ton cas ? »
Elle sourit en repensant à Charles et Erik. Ils avaient été au commencement de la femme que tu avais été et dorénavant dans ce nouveau monde ils avaient été là, même si Erik et Charles prenaient toujours des chemins différents des siens, même si elle se sentait toujours tiraillés entre la bienveillance de Charles et l'envie de pouvoir d'Erik. Ils étaient son monde, et au milieu de tout cela elle essayait de trouver sa propre place. Ce n'était pas toujours de tout repos, elle devait bien l'admettre.
« Si, de vieux amis, et étrangement, certaines choses ne changent jamais. » Elle rit légèrement en disant cela, se remémorant les retrouvailles, les rencontres qu'elle avait pu avoir avec eux, des retrouvailles d'un autre temps...
« Crois-moi, je comprends ce que tu ressens. Je suis très heureux de savoir que tu peux renouer avec cette partie de toi disparue depuis longtemps. Et tu as raison, on ne devrait pas avoir honte de quelque chose de si précieux qui fait notre particularité. » Elle souriait de nouveau en entendant ses mots, il y avait là quelque chose de surprenant dans ses paroles. Rare était les personnes qui pouvaient penser comme lui, elle se souvient de ses combats, de son envie d'être normale et désormais la satisfaction d'être réellement la personne qu'elle est en retrouvant une partie d'elle, surement la partie la plus importante. « Si seulement, tout le monde pouvait penser comme toi. »
Le monde serait bien moins dangereux. Mais là était un autre débat elle se demandait si un jour, cela pouvait arriver un monde où tout pouvait aller pour le mieux. Elle soupira avant de l'écouter attentivement.
« Je te remercie. Je pense que personne ne devrait être laissés derrière au détriment d’autres gens… d’autant plus que les populations laissées pour compte sont celles qui ont le plus besoin d’aide. Je t’épargnerais ce que je pense et ai toujours pensé de la politique. J’essais de changer les choses à mon niveau. » Elle affirma d'un mouvement de la tête. « Je ne peux que te comprendre, fut un temps j'étais celle qui se battait contre les politiques pour les minorités. Et je me battais plutôt bien. »
Les années 70 n'étaient pas si loin que cela dans son esprit et un immense sourire s'abattit sur ses lèvres. Mutante et fière de l'être, un slogan qu'elle avait été fière de crier. et elle savait au fond d'elle, que quoiqu'il puisse arriver, elle recommencerait encore et encore si l'occasion se présentait de nouveau. Utiliserait-elle la force ? Elle ne savait pas vraiment, mais en tous les cas, elle pouvait se battre. Et en proposant son aide c'est ce qu'elle faisait avec grand plaisir présentement.
« Je t’en remercie, Raven. Ca serait pour moi un honneur de pouvoir compter sur toi pour ce projet. J’y travaille avec un ami mais un coup de main supplémentaire ne serait pas de trop. En plus, tu pourrais avoir de très bonnes idées qui pourraient embellir ce projet. » Elle souriait de plus belle. « L'art de faire les compliments, tu dois être un fin négociateur j'en suis persuadée. » Elle regarda sa main sur son poignet, se rendant compte de la sincérité de ses mots. « Merci. » « Oh mais de rien, cela me parait tout à fait normal tu sais. Nous avons, je pense la même façon de voir les choses, je pense que ça aide. » Elle souriait en disant cela, bien curieuse de ce que pouvait être sa vie avant, après tout il venait de le dire, il fallait se battre avec ses propres moyens. Et elle pouvait tout à fait faire cela.
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Invité
Ven 1 Déc - 19:30
What's happen ?
☾☾Je tressaillais légèrement en entendant le nom de la femme que j’avais aimée prononcer par une autre. Et pas n’importe quelle personne. J’avais caché à la majorité de mes collègues la raison pour laquelle je m’étais absenté durant des semaines, plongeant dans une profonde dépression noyée dans l’alcool. Autant être honnête avec moi-même. Je n’avais pas été fier de ce que j’avais fait. Réellement pas. Je tenais à ce que le minimum de personnes soient informées de ce passage à vide de mon existence et pire, de la perte de la personne la plus merveilleuse qu’il m’avait été donné de pouvoir aider dans mon travail. Je lui adressais alors pour toute réponse un sourire triste, réfléchissant aux mots que je pourrais prononcés pour éviter de la froisser. Ce n’était réellement pas mon objectif.
« C’est une histoire assez triste et je ne voudrais pas avoir à gâcher nos retrouvailles. Ce n’est pas que je ne te fasse pas confiance mais je tiens à ce que la chose reste secrète. Pardonne-moi d’agir ainsi ais je pense que c’est la meilleure chose que je puisse faire dans l’immédiat. »
Je souris en entendant ses propos. J’étais ravis pour elle si elle avait pu revoir des personnes chères à son cœur. Notre arrivée sur cette île avait été si violente et imprévisible. C’était bon de savoir que nous pouvions compter sur des proches pour nous aider à garder pied.
« J’imagine que cela doit être plutôt agréable non. Le fait de savoir que certaines relations ne peuvent changer avec le temps. Comme si tout s’était passé hier. Note que dans certains cas, c’est la réalité. Je me demande s’il sera un jour possible de percer les mystères de cette île. »
Elle finit par admettre que la vie serait plus simple si l’on pouvait accepter les différences de chacun. Cela c’était une certitude mais c’était sans doute plus simple d’avoir ce genre de raisonnements lorsque l’on y avait été touchés d’une manière très intime.
« C’est sans doute parce que tout comme toi, j’ai connu ce genre de situation. J’ai moi-même dû conserver mon identité secrète durant des années et cela n’a pas été toujours chose facile. »
Je me montrais honnête par rapport à ma vie passée. Je ne pouvais pas totalement tout garder secret à son égard. Notre relation d’amitié se devait d’être basée sur une confiance réciproque et cela devait forcément passer par le partage d’expériences de sentiments propres. J’étais d’ailleurs très admiratif devant son acceptation de ce qu’elle pouvait être. Je ne pus m’empêcher de rire légèrement lorsqu’elle évoqua son passé de militante.
« J’en suis certain. Tout comme je suis persuadé que tu as pu aider un grand nombre d’entre eux. Ils devaient être si fiers de t’avoir à leurs côtés. »
Elle m’avoua alors que je possédais l’art de savoir complimenter et persuader les personnes qui m’entouraient. Être un bon négociateur ? Oui je pense que je l’avais effectivement été. Il y a de cela bien des années. Il faut dire que la parole était pour moi la meilleure des armes, celle qui nous permettait de prétendre être des personnes civilisées. Et cela même si ce n’était pas toujours la vérité.
« Il faut dire que c’est davantage facile d’être convainquant lorsque l’on est persuadé d’une chose. Je sais à quel point tu es compétente et tu as raison, nous sommes sur la même longueur d’onde. Je ne vois donc pas pour quelle raison cette collaboration ne pourrait pas bien se passer. Je suis en plus persuadé que tu t’entendras à merveilles avec Paul. C’est quelqu’un de véritablement adorables et qui déborde d’idées et d’énergie. »
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— Oui, mo duinne, mais tu es ma sassenach.
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Il semblerait qu’ogi Wan venait de parler de quelqu’un qui lui était très chère, au vu du ton qu’il venait de prendre en parlant d’elle. Bien évidemment Raven était de nature curieuse et elle posa sans doute une question assez indiscrète. C’était plus fort qu’elle mais c’était la première fois qu’il parlait d’elle et elle était très curieuse de cela. Elle se mit doucement à sourire, se rendant compte avant même qu’il ne parle qu’elle n’aurait aucune information le concernant. Ce n’était pas grave en soit, elle saura faire la part des choses, comme toujours.
« C’est une histoire assez triste et je ne voudrais pas avoir à gâcher nos retrouvailles. Ce n’est pas que je ne te fasse pas confiance mais je tiens à ce que la chose reste secrète. Pardonne-moi d’agir ainsi mais je pense que c’est la meilleure chose que je puisse faire dans l’immédiat. » Elle fit un mouvement de la tête, afin de confirmer ce qu’il était en train de lui dire. « Je comprends, mais si un jour tu ressens le besoin d’en parler, n’hésite pas, je peux être une épaule sur qui se confier. »
Et avoir confiance, il ne le savait pas encore mais Raven quant à elle savait très bien qu’il pouvait se fier à elle. Elle n’était pas forcément toujours de très bonne compagnie mais elle savait écouter et plutôt bien d’ailleurs. D’où son métier d’ailleurs et le sien. Ceci dit.
« J’imagine que cela doit être plutôt agréable non. Le fait de savoir que certaines relations ne peuvent changer avec le temps. Comme si tout s’était passé hier. Note que dans certains cas, c’est la réalité. Je me demande s’il sera un jour possible de percer les mystères de cette île. » Ohhhh ça… Elle regarda autour d’elle. « Aucune idée, je ne suis pas certaine d’être prête à retourner là d’où je viens d’ailleurs. Mais pour revenir aux relations, ou… Sans doute, mais parfois, on aimerait qu’elle change un peu… »
Elle se souvient alors de cette jalousie qu’elle avait pu ressentir lorsqu’elle avait appris l’existence d’une fille auprès de son ami Erik, Erik avait qui elle avait entretenu fut un temps une relation ambiguë. Elle était toujours très attachées à lui, mais comme dans toutes ses relations, Raven avait parfois du mal à lire comme il se doit les signaux et à interpréter un peu trop activement les choses. Elle se mordit l’intérieure de la joue à cette pensée. Un temps bien trop éloigné désormais de son esprit.
« C’est sans doute parce que tout comme toi, j’ai connu ce genre de situation. J’ai moi-même dû conserver mon identité secrète durant des années et cela n’a pas été toujours chose facile. » Je confirmais d’un mouvement de la tête. « Ce n’est malheureusement, jamais simple de cacher qui nous sommes. »
Elle repensait à ce temps où les mutants comme elle n’étaient pas accepté par la population, comme s’il y avait écrit une pancarte sur la tête indiquant qu’ils étaient dangereux. Elle ne s’était jamais qualifié jusqu’ici de dangereuse et elle refusait tout simplement de l’être. Elle méritait son existence comme les autres.
« J’en suis certain. Tout comme je suis persuadé que tu as pu aider un grand nombre d’entre eux. Ils devaient être si fiers de t’avoir à leurs côtés. » Elle fit un mouvement des épaules pas certaines d’avoir suscité chez d’autres personnes de la fierté ou de la joie de la côtoyer. Elle n’était clairement pas ce genre de personne elle devait bien l’admettre.
« Il faut dire que c’est davantage facile d’être convainquant lorsque l’on est persuadé d’une chose. Je sais à quel point tu es compétente et tu as raison, nous sommes sur la même longueur d’onde. Je ne vois donc pas pour quelle raison cette collaboration ne pourrait pas bien se passer. Je suis en plus persuadé que tu t’entendras à merveilles avec Paul. C’est quelqu’un de véritablement adorables et qui déborde d’idées et d’énergie. » Elle lui sourit. « Merci en tous les cas et je l’espère profondément. C’est agréable d’échanger avec toi et ta vision des choses sans jugement est fort agréable en tous les cas. Mais Paul ? » Demandait-elle ne sachant si elle avait raté une information… La personne qu’il avait déjà rencontré ?
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Jeu 9 Mai - 20:45
What's happen ?
☾☾Je souris tristement à l’adresse de Raven. Je craignais qu’elle ne vienne à mal le prendre. Après tout, je m’étais absenté suite à sa mort durant quelques temps. Les raisons de mon absence n’avaient jamais été réellement spécifiées. Je ne tenais pas réellement à ce qu’elles le soient. Les sentiments que j’avais nourris à son encontre n’étaient pas professionnels et n’auraient jamais dû existés lorsqu’il s’agissait d’une relation professionnelle. Elle avait beau avoir été mon amie et plus à mes yeux, elle devait rester une cliente. C’était une chose que j’avais apprise à mes dépend. Mais devait-elle forcément mourir pour cela ? Elle qui aurait pu avoir la vie devant elle si les choses s’étaient passées autrement ? Je dissimulais mes émotions derrière un sourire mais il devenait difficile pour moi de cacher mes émotions. Un effort de concentration me fut nécessaire afin qu’elle ne puisse entrevoir le tremblement de mes mains autour du gobelet que je tenais fermement.
« C’est très aimable à toi, Raven. Qui sait… lorsque je me sentirais prêt, je pourrais tout te raconter. Mais cela ne sera pas pour tout de suite. J’espère que tu le comprendras. »
Je m’interrogeais alors sur notre avenir, me demandant si un jour nous reviendrons dans ce monde que nous avions fréquenté il y a tant d’années. Dans ma réalité, j’étais mort depuis bien longtemps et l’Empire était à présent loin derrière nous… un souvenir désagréable mais qui ne pouvait plus nous affectés, en aucun cas. Je n’avais donc pas songé à revenir chez nous. D’autant plus que certaines des personnes auxquelles je tenais le plus se trouvaient sur cette île. Je n’aurais jamais eu le cœur à les laisser derrière moi. Et j’avais des affaires à régler, notamment avec Anakin que je souhaitais pouvoir accompagner au mieux… éviter le cauchemar de Dark Vador et l’appui qu’il avait apporté à Palpatine. Cela devait être possible, non ? A moins que je ne me berce d’illusions ? Chassant cette image de ma tête, je décidais de m’intéresser aux propos de Raven. Ils révélaient bien plus que ce qu’elle pensait.
« Parles-tu d’expérience ? Il y a une relation que tu souhaiterais voir changer ? Je suis navré, je me montre peut-être un peu trop curieux. »
Je hochais la tête lorsqu’elle affirma que ce n’était pas évident de cacher sa véritable nature, qui nous étions véritablement. C’était une certitude, personne ne devrait avoir à vivre cela. Il était naturel de chercher à être accepté et aimé pour ce que nous étions véritablement. Je voulais cependant repartir sur une note plus positive. Peut-être lui donner un peu d’espoir.
« Mais depuis notre arrivée sur l’île les choses sont un peu différentes… et pour toi aussi, non ? Nous vivons dans une ville peuplée de créatures les plus fantastiques. Ne penses-tu pas qu’il serait plus facile pour les personnes d’ici de comprendre et d’accepter qui tu es ? »
Je lui parlais alors de mon projet auquel elle aurait souhaité participer. Cela me comblait de joie de l’entendre. Je ne refusais jamais de l’aide. Encore moins lorsqu’elle m’était proposée par mes amis. D’ailleurs en parlant d’ami, il est vrai que je ne lui avais jamais parlé de Paul.
« C’est vrai que je ne t’ai jamais parlé de lui. Paul d’Aubert… c’est un ami que je connais depuis des mois maintenant. Il est constructeur et a bien voulu me prêter son aide dans mon projet de construction de cabane. Sais-tu ce qui nous a rapproché ? Nous sommes des sosies… étrange, non ? Mais je n’ai jamais vu quelqu’un qui me ressemblait autant. Les mystères de cette île. » « Merci. »[/color]
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Raven se rendit compte que quelque chose clochait, qu'elle avait peut-être fait preuve d'indiscrétion à son égard, et elle le regrettait amèrement. Elle commençait à le connaitre et il y avait des signes qui ne trompait pas. Elle comprendrait que cela pouvait être mal interpréter. Elle s'en voulait et espérer que sa puisse pas le vexer ou quoique ce soit, si approchant. « C’est très aimable à toi, Raven. Qui sait… lorsque je me sentirais prêt, je pourrais tout te raconter. Mais cela ne sera pas pour tout de suite. J’espère que tu le comprendras. » C'est bien ce qu'elle pensait, elle avait été trop loin dans ses paroles. Elle fit un mouvement de la tête, comme pour le rassurer et s'excuser d'une certaine manière. Silencieusement, mais elle ne voulait pas faire intrusion dans sa vie. Ils étaient collègues, elle appréciait travailler avec lui, mais elle ne voulait pas dépasser les bornes. Loin de là son envie. « Tu le feras, quand tu te sentiras prêt. » Et s'il ne l'était jamais, elle ne s'en formalisera jamais. bien au contraire, il lui arrivait aussi de ne pas penser à trop de choses, elle préférait se concentrer sur l'essentiel et laisser le social et les relations avec les autres à distance. Elle avait souvent vécu comme cela Raven, loin des autres, dans une solitude qui lui convenait même si parfois, lorsqu'on se sent seul, nos amis qui nous sont le plus chers, manquent plus que tout.
Elle soupirait légèrement à ses pensées qui venaient de se bousculer dans sa tête. Elle n'aurait surement pas du ressentir ce type de sentiment et pourtant ce fut le cas, d'une certaine manière. Et elle ne le maitrisait pas du tout. « Parles-tu d’expérience ? Il y a une relation que tu souhaiterais voir changer ? Je suis navré, je me montre peut-être un peu trop curieux. » Elle laissa un moment échappée son esprit à cette époque là puis elle se souvenu que c'était parfois impossible de vivre la vie comme on le désire réellement. Quelqu'un avait-il vu en elle autre chose, que le physique qu'elle donnait en échange. Parfois, elle manquait cruellement de confiance en elle, se demandant si à son tour elle pourrait vivre simplement le grand amour que tout le monde entend. Elle s'est si souvent amourachée des personnes sans jamais avoir rien en retour, qu'elle se demandait si ce n'était pas la finalité de son avenir. Ses parents, ses propres parents ne l'avaient jamais aimé alors comment pouvait-elle être aimé de quelqu'un ? Elle fit un mouvement de la tête, comme pour effacer ses sombres pensées. Elle se mit à sourire, avant d'ajouter avec nostalgie. « Il m'est arrivé par le passé, de m'être attachée à quelqu'un... C'était y'a si longtemps, nous sommes désormais amis, enfin je le crois... Et je pense qu'il ne voit en moi, qu'une très vieille amie. » Il 'y avait pas rancoeur dans sa voix, juste une étrange sensation. Une fatalité.
« Je le suis aussi... curieuse, c'est donnant, donnant. » Elle se mit à sourire en disant cela, elle ne pouvait pas lui en vouloir et inversement. Elle se contenta de juste lui sourire. Après tout, ce n'était pas un crime d'être curieux. « Mais depuis notre arrivée sur l’île les choses sont un peu différentes… et pour toi aussi, non ? Nous vivons dans une ville peuplée de créatures les plus fantastiques. Ne penses-tu pas qu’il serait plus facile pour les personnes d’ici de comprendre et d’accepter qui tu es ? » Elle tenta de réfléchir à sa question, ne trouvant pas vraiment la réponse immédiatement. Ici, il n'y avait pas vraiment des gens comme dans son monde, les mutants n'étaient pas du tout vu comme des monstres, il y avait tellement de gens ici différent qu'elle n'avait pas rencontré ce genre de désagrément. Cependant, elle ne sentait pas pour autant à l'aise. « ça l'est bien évidemment. Plus facile ici, d'être différent, d'avoir ses pouvoirs mais je me demande si le monde est vraiment prêt à accepter toutes ses différences ? » Et elle ne sera surement jamais à l'aise n'étant pas ce qu'on attendait d'elle. Elle ne pouvait l'expliquer, mais c'était comme cela. « C’est vrai que je ne t’ai jamais parlé de lui. Paul d’Aubert… c’est un ami que je connais depuis des mois maintenant. Il est constructeur et a bien voulu me prêter son aide dans mon projet de construction de cabane. Sais-tu ce qui nous a rapproché ? Nous sommes des sosies… étrange, non ? Mais je n’ai jamais vu quelqu’un qui me ressemblait autant. Les mystères de cette île. » Raven ne pouvait que sourire à cela. Elle aurait surement dis que c’était une coïncidence, il y a quelques temps de cela, mais c’était avant de connaître Peeta et cette rencontre étrange. Elle avait été à son tour le sosie de son épouse. Etrangement, elle se sentit nostalgique de cela, elle aurait aimé être la femme de…
Non pas que ce soit dans ses intentions de tisser des liens assez fort pour être la femme de quelqu’un, mais il avait parler de sa femme avec une telle émotion qu’elle avait envié pouvoir dire qu’un jour un homme aurait eu cette sensation pour elle. Elle cacha profondément la sensation qu’elle ressentait en lui répondant.« Oh je ne peux que comprendre, j'ai moi même rencontré un jeune homme qui m'a pris pour sa femme. Apparemment, la couleur de cheveux excepté, je ressemble à sa femme. cet endroit est vraiment surprenant. » Et elle ne savait pas vraiment si c'était une bonne chose au final car elle n'avait pas l'impression d'être dans le bon monde. Souhaiterait-elle revenir dans son monde, elle ne pouvait répondre à la question, les mutants n'étant pas vraiment les bienvenus dans le monde dans lequel elle venait.
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