La rencontre de Pam avec Éric quelque temps plus tôt avait tout changé pour elle. Elle passait d’une petite barmaid sans aucun avenir à la responsable du Fangtasia avec lui. Il lui avait aussi offert la direction de l’établissement où elle travaillait avant. C’était trop beau pour être vrai. Elle n’aurait jamais pu rêver de tout ça. Elle n’avait même pas vraiment espéré revoir Éric tout court et rien que ça la remplissait de bonheur. Un bonheur qu’elle dissimulait bien mais qui était bien réel pourtant. Elle avait bien entendu écouté les histoires qui se racontaient depuis 4 ans dans cette ville. Les gens qui se réveillaient sans leurs proches, dans des endroits qu’ils connaissaient parfois mais qui étaient différents quand même. Elle avait donc aussi entendu les histoires de retrouvailles de certains, les illusions aussi. Il paraissait qu’on pouvait croiser la copie exacte de son mari dans la rue sans qu’il ne vous reconnaisse car il était un autre. Tant mieux, elle n’avait pas de mari.
Elle s’était dit qu’elle allait peut-être revoir son créateur mais plus les mois passaient plus elle perdait espoir. Le fait d’être humaine pendant tout ce temps ne faisait rien pour arranger la chose. Finalement après 2 ans, elle avait fini par lâcher l’histoire se disant que c’était impossible qu’elle ne l’ait pas déjà croisé. Ce qui n’était pas forcément vrai puisqu’elle travaillait beaucoup et qu’elle n’avait pas vraiment le temps d’écumer la ville pour le chercher. Il fallait pourtant bien payer les factures, ce qui ne lui laissait pas trop le choix. Les histoires de retrouvailles se faisaient de plus en plus rare autour d’elle également. Elle s’était résignée à vivre une vie sans panache comme autrefois.
Maintenant qu’Éric était de nouveau dans sa vie, tout avait changé pour elle. Elle avait une bien meilleure vie et elle espérait bien redevenir vampire à son tour. Là encore, elle avait fini par faire une croix sur ce privilège mais la rencontre avec son créateur changeait tout. Elle avait à cœur de redevenir entièrement celle qu’elle était. L’appartement d’Éric était parfait et contenait tout ce dont un vampire avait besoin. Toutefois, elle avait l’intention de se faire un petit plaisir en ayant, à l’ancienne, un cercueil. Son petit cercueil bien à elle pour dormir en toute tranquillité la journée.
C’est donc de très bonne humeur qu’elle se rendit ce jour-ci dans un salon funéraire. Maquillée comme toujours, habillée avec une tenue à la mode grâce à Éric, elle se sentait tout en confiance. Elle était devant la boutique quand elle se fit siffler dans la rue, ce qu’elle décida d’ignorer. L’homme s’emporta en voyant qu’elle allait rentrer dans la boutique sans lui répondre et il se mit à l’insulter, ce qui la rendit malade. Si seulement elle était encore un vampire, elle lui aurait arraché la tête. Ce genre de comportement n’était pas rare mais toujours aussi désagréable. Elle se sentait si faible dans ce corps… Cela avait été prouvé le jour où elle avait retrouvé Éric d’ailleurs. Elle s’était fait agresser ce jour-là et n’avait eu aucune technique pour s’en sortir toute seule.
Elle ferma la porte de la boutique derrière elle et essaya de se reconcentrer vers ce qu’elle était venue chercher en premier lieu. Elle vit un homme qui l’observait dans la boutique et qui était probablement un employé. Avait-il assisté à toute la scène ? Elle décida de faire comme si de rien n’était.
- Bonjour, j’aimerais voir vos cercueils les plus confortables, s’il vous plaît.
Arya
Dernière édition par Pamela Swynford Beaufort le Dim 6 Aoû - 18:24, édité 1 fois
Duncan Vizla
▿ Ton univers : Polar
▿ Date de naissance : 17/11/1969
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▿ Métier : Thanatopracteur / tueur à gages
▿ Quartier : Raccoon Square
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Je n'avais jamais été le genre de type qu'on venait voir pour se confier, parce que je n'avais pas la tête de quelqu'un de sympa ou parce que j'avais une allure de méchant... allez savoir. Et puis honnêtement, j'étais persuadé que tenir une boutique de cercueils et de matériel funéraire n’était pas l'idéal pour poursser les gens à entrer en contact avec moi. Disons que c’était assez rare que des personnes viennent faire du shopping au centre funéraire Lumen Vitae. Pourtant on vendait des fleurs. Cela dit, il était arrivé, il y avait peu de temps, qu’une jeune femme vienne à la boutique pour acheter un cercueil... pour offrir. Je lui avais demandé s’il fallait un emballage cadeau parce que je ne savais pas quoi dire d’autre sur le moment. Mais bon, comme tout le monde sur cette île, je savais bien qu’il y avait des questions qu'il ne fallait pas poser ni se poser et que certaines personnes ici menaient leur vie différemment. Pas de questions, pas de jugements. Et ça allait dans les deux sens.
J'avais toujours quelques armes à portée de main, parce que c'était bien souvent nécessaire, mais surtout parce que j'avais parfois quelques tendances un peu paranoïaques. D'ailleurs, le type qui passais régulièrement devant la vitrine, en crachant par terre et en faisant comme s'il allait pisser sur le mur, je l'avais repéré depuis un moment et je comptais bien lui faire passer le goût de ses conneries. Cependant, c'était avant de me rendre compte que cet imbécile s'en prenait aussi aux clients. Enfin, aux familles des clients, plutôt.
Alors, quand la jeune femme entra, après avoir été insultée, mon sang ne fit qu'un tour : je sautais par-dessus l'obstacle que constituait le gros chrysanthème que mon boss avait trouvé judicieux de placer là, et je me dirigeais vers la porte : « Je vous laisse regarder un instant. J'arrive. »
Je dus courir quelques mètres pour rattraper le connard et le choper par le col. Je le plaquai alors contre le mur, approchant mon visage du sien. « Tu vas me payer ça, enflure. »
Un coup de boule sur sa tronche, suivi d'un coup de poing en plein nez. Son sang coula, maculant mes vêtements et les siens. « Maintenant, tu vas aller présenter tes excuses à la dame, sinon je t'arrache les dents une par une avec une tenaille. »
Je le poussai ensuite vers le funérarium, avec force, pour l'obliger à avancer, le faisant trébucher à plusieurs reprises avant de le faire "entrer" dans le funé (comprenez "avant de lui botter le cul au point de le faire tomber sur le paillasson de l'entrée"). « Et évite de tacher ce qui t'entoure. »
Je l'attrapai alors par le vêtement, au niveau de la nuque, pour le redresser et le forcer à regarder la cliente.
« Maintenant, dis ce que tu as à dire. »
L'homme bredouilla des excuses assez minables, entre deux sanglots. Le sang qui coulait de son nez et de sa bouche lui donnait un air de boxeur raté. Mais quel plaisir de l'avoir enfin chopé, ce connard !
Moses.
Dernière édition par Duncan Vizla le Ven 14 Avr - 10:22, édité 1 fois
Pamela Swynford Beaufort
▿ Ton univers : True Blood
▿ Date de naissance : 28/11/1986
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Lorsque le vendeur se précipita vers la sortie après qu’elle soit entrée, Pam fut très surprise. Déjà parce qu’il était plus agile qu’elle ne l’aurait cru avec son saut par-dessus le chrysanthème. Mais surtout parce qu’il se précipita dans la rue. Elle ne saisit pas tout de suite ce qu’il allait faire, alors elle se rapprocha de la vitrine pour le suivre des yeux dans la rue. Elle le vit rattraper l’homme qui l’avait insultée et lui mettre un coup de boule suivit d’un coup de poing. Un sourire satisfait apparut instantanément sur le visage de Pam. Elle observa l’homme se faire relever avec force par le vendeur. Elle n’arrivait pas à détacher ses yeux de la scène et elle jubilait intérieurement.
L’homme était pitoyable avec le visage plein de larmes et de sang. Il bafouillait des excuses qui n’avaient pas beaucoup de sens tant on sentait la peur en lui. La honte changeait enfin de camp. Pour bien faire, Pam aurait voulu être un vampire pour le lui faire payer elle-même mais elle se contenterait très bien de l’intervention de l’autre homme. Elle jeta un œil à son « sauveur ». Ses habits étaient tachés de sang. Quel gâchis. Elle se rapprocha et attrapa le menton de l’homme blessé sans ménagement. Ses ongles longs et parfaitement manucurés rentraient dans la peau de son visage et de son cou, ce qui ne devait pas être agréable.
- Tu as tâché les vêtements du monsieur. Naturellement, tu vas lui payer le pressing, nous sommes d’accord ?
Avant qu’il ait le temps de répondre, elle resserra sa prise sur le bas du visage et elle le força à hocher la tête de haut en bas.
- Parfait. Il va sans dire qu’on ne te reverra plus jamais ici et que tu ne parleras plus jamais à quelqu’un comme ça.
Sa prise se faisait si forte qu’elle avait mal aux jointures, et qu’elle créait de petites entailles là où ses ongles perçaient la peau. Elle le lâcha finalement avec un geste de dégoût. Elle tendit ensuite la main qui l’avait tenue droite devant elle, indiquant clairement qu’elle voulait l’argent en question et tout de suite. Elle remarqua avec répulsion qu’elle avait du sang sur la main. Si elle n’aimait pas se salir d’une manière générale, avoir le sang d’un individu aussi répugnant sur elle ne lui plaisait pas du tout. Elle attendit sagement qu’il lui donne l’argent qu’il avait sur lui. Il déposa une somme qu’elle ne trouvait pas appropriée dans la main. Elle le fusilla du regard et attendit sans un mot qu’il lui donne l’intégralité de son liquide.
Une fois cela fait, elle tourna la tête vers le vendeur et lui fit un petit signe pour lui signifiait qu’elle en avait fini. Il pouvait faire ce qu’il voulait avec l’individu à présent. Lorsqu’ils furent seuls à nouveau, elle le gratifia d’un sourire.
- J’aime beaucoup le service client de votre magasin. Vous faites ça régulièrement ? Ça devrait être écrit sur la façade.
Elle lui tendit l’argent qu’elle avait récolté pour lui. C’était la moindre des choses qu’elle pouvait faire pour le remercier de son intervention.
- Vous vendez quand même des cercueils au moins ?
Arya
Duncan Vizla
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S’il y avait quelque chose que je ne supportais pas, c’était bien qu’on manque de respect aux personnes. Ça me donnait toujours envie de réagir, quitte à casser la gueule à celles et ceux qui le méritaient à mes yeux. Alors ce type avait fini par payer. Son attitude m’énervait depuis longtemps et je ne pouvais pas rester sans réaction. Lui exploser le nez, faire couler son sang, c’était très simple pour lui faire comprendre à quel point il me gonflait. S’il cherchait à m’énerver, c’était réussi. J’avais même dû laisser ma cliente seule dans le funérarium le temps que j’aille régler son compte à cet imbécile… mais j’étais revenu pour qu’il présente ses excuses à ma cliente. Hors de question que laisser les choses en plan comme ça, alors que ce comportement était déplacé.
Je ne m’attendais pas à ce que la jeune femme suive le mouvement aussi bien. Elle avait l’air d’avoir apprécié le fait que je force l’homme à venir présenter des excuses. Pour ce qui concernait l’argent… cela ne me regardait pas. Je n’étais pas très regardant par rapport à ça. Comme le sang sur mes vêtements, je n’étais pas à cela près… et depuis le temps que je me retrouvais avec de l’hémoglobine sur mes fringues, je savais bien comment faire partir ce genre de taches au lavage. Rien de bien compliqué. Je laissais la jeune femme gérer l’affaire comme elle le souhaitait, pendant que je faisais mine de m’occuper de remettre un peu d’ordre dans les choses de la salle d’exposition. C’était elle qui avait été insultée… elle avait bien le droit de réagir à sa façon et de montrer qu’elle n’était pas celle que l’autre pensait qu’elle était. Je vis qu’elle utilisait ses ongles, avec un savoir-faire inégalable. Je songeai qu’elle aurait sans doute bien plu à mon ancien employeur comme interrogatrice de témoins ou de suspects. Mais Bluts n’était plus là et donc ses fantasmes non plus. Je revins à la cliente lorsqu’elle sembla m’en donner le signal.
« Il y a des trucs que je ne supporte pas. Ce gars vous a manqué de respect. Et il agit comme un con depuis un moment.» C’était une raison plus ou moins valable, je le savais bien, mais ça me semblait suffisant. « Il ne vous a pas salie, au moins ? »
Non, parce que sinon, ça allait encore me donner une bonne raison de courser le gars pour lui faire ravaler ses conneries. Le genre de sport parfait pour rester en forme. La cliente me sourit et me tendit de l’argent, que je refusais d’un petit signe de la main. « On ne peut pas accepter de pourboire, ici. » C’était une règle mise en place par je ne sais qui et je ne sais pour quoi, mais je respectais ce genre de règle. Et puis, j’avais rempli un contrat peu de temps auparavant, alors mon compte bancaire n’était vraiment pas à plaindre ces derniers temps.
« Je vends des cercueils, des urnes funéraires, des plaques, des fleurs, des couronnes… Mais c’est surtout un service qu’on propose… On prépare les défunts pour que les corps soient présentables… » Ce n’était pas ce pour quoi j’étais le plus doué. On avait même une maquilleuse pour rendre un visage humain à ceux qui avaient le visage tuméfié et méconnaissable…
« Vous avez des critères spécifiques ? » Le choix d’un cercueil demandait de choisir le bois, la garniture intérieure, les poignées… Ce n’était pas le genre de chose qu’on achetait tous les jours, alors il était important de bien choisir dès le départ.
Moses.
Pamela Swynford Beaufort
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Pam s’inspecta rapidement pour voir si elle avait été salie. À part ses ongles légèrement sanglants, elle était impeccable. Elle avait toujours été très à cheval sur son apparence, c’était donc tout naturel de faire attention à ne pas être tachée par le sang de quelqu’un d’autre. Il fallait dire qu’à Bon Temps ou dans sa vie de vampire en général, elle avait souvent eu l’occasion d’essayer de ne pas se salir avec le sang des autres. Paméla se contenta de hocher négativement la tête à son sauveur pour lui indiquer qu’elle était toujours aussi propre. L’employé des pompes funèbres refusa poliment l’argent que Pam avait extorqué à l’autre homme. Cela fit sourire la jeune femme parce qu’elle était très amusée du terme qu’il avait employé. Des pourboires. Elle haussa un sourcil comme elle savait si bien le faire avant de reprendre :
- Parce que vous allez me faire croire que courser des hommes impolis fait partie de votre job à plein temps ? Je pense que ce n’était pas sur votre fiche de poste quand vous avez accepté le job.
Elle s’approcha de l’homme, lui attrapa doucement la main et glissa l’argent dedans. Elle était têtue et c’était sa façon de le remercier pour ce qu’il avait fait. Elle n’avait pas vraiment foi en l’espèce humaine, mais se retrouver à nouveau humaine elle-même lui avait appris une dure leçon : elle était impuissante. Elle ne pouvait pas se faire justice elle-même, elle était faible. Vampire, elle aurait pu lui refaire le portrait sans soucis et le faire couiner jusqu’à ce qu’il s’excuse. Mais maintenant elle avait besoin de l’aide des autres et elle détestait ça. Elle savait qu’un grand nombre d’humains n’aurait pas levé le petit doigt pour l’aider. Les gens n’aimaient pas se causer des soucis pour les autres. Mais cet homme l’avait fait spontanément. Elle voulait le remercier.
Paméla le lâcha et partit faire le tour de la boutique tout en l’écoutant. Cela lui faisait tout drôle de venir chercher son cercueil comme ça. Pas à cause de côte morbide de la chose, elle était passée au-dessus de tout ça un siècle plus tôt. C’était plutôt parce qu’elle se souvenait de la première fois qu’elle l’avait fait à l’époque.
- Je veux quelque chose de confortable, élégant. Je pensais à du merisier pour le bois. J’aime bien l’odeur de ce bois. Est-ce que vous avez ça ?
Elle se promena un peu dans la boutique, regardant les différentes compositions florales et tout le reste. Elle se moquait un peu des apparences si jamais ça demande semblait bizarre au vendeur. Après tout, elle n’avait pas à se justifier pour l’achat d’un cercueil. Elle espérait simplement qu’elle en aurait l’utilité très bientôt en redevenant un vampire.
- Pour l’intérieur, je pensais à de la soie pour la douceur et toujours dans une idée de confort. Vous avez plusieurs coloris ou bien, on reste sur l’écru classique ?
Elle se retourna vers l’homme, une nouvelle question en tête qui n’avait rien à voir avec la vente de cercueil et autre accessoire funéraire.
- Vous avez développé vos compétences dans le magasin ou bien, c’est un hobby de rattraper les hommes qui manquent de respect aux femmes ? Ça n’avait pas l’air d’être une première fois.
Arya
Duncan Vizla
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Je ne faisais pas vraiment attention aux attitudes de cette femme, mais c’était une bonne nouvelle que sa tenue n’ait pas été souillée. J’avais un peu le sentiment que c’était le genre de truc qui aurait pu me retomber dessus. Tout comme cet argent liquide que je laissais à la cliente… je ne pouvais pas me permettre d’accepter de pot-de-vin parce que dans un funérarium, c’était un peu malvenu…
« Qui sait ? » J’eus un haussement d’épaules. « Peut-être que je suis le videur des lieux et pas juste un thanatopracteur… »
Des conneries tout ça… mais bon, elle finit par me donner l’argent tout de même. Je devais avoir l’air con. Je ne manquais absolument pas d’argent… j’étais pas vraiment dépensier et j’avais un beau petit pactole judicieusement placé dans des banques différentes et des immeubles dont les loyers me permettaient pas mal d’intérêts.
« J’ai pas besoin qu’on me remercie… » Je grommelais entre mes dents. C’était plus facile de dire ça que de reconnaître qu’un merci était toujours sympa à recevoir… mais au fond de moi, j’appréciais tout de même.
Elle fit un peu le tour du funé et me fit part de son goût pour le bois de merisier. Le choix était plutôt bon… C’était un bois de qualité, qui était durable, solide, stable, d’une belle couleur et qui était facile à travailler pour les finitions… « Bien sûr… Nous avons accès à toutes sortes de bois… Je pense que si vous vouliez un cercueil en bois d’agar, ce serait faisable. » C’était l’un des bois les plus rares, parce qu’il était surtout utilisé pour fabriquer des arômes et des encens. Plusieurs milliers de dollars par kilo. Quant à l’intérieur… le capitonnage pouvait être de différentes essences de tissus. Elle voulait de la soie, ça pouvait se faire, bien sûr, c’était même un très bon choix, compte tenu de ce que ça allait rapporter comme bénéfice à Lumen Vitae… « Avec le merisier, l’écru va toujours bien, mais vous pouvez demander ce que vous voulez… En couleurs de soie, tout peut se faire aussi… en fait, ça dépend surtout de votre deadline… on peut commander… » Parler de deadline dans un funérarium… ça me fit sourire. Même si c’était con. « Le violet ou le pourpre, ce sont des couleurs qui pourraient être de bon goût, avec du merisier. »
Je lui montrais des échantillons des soies que nous pouvions avoir, mais elle leva bientôt les yeux pour me parler d’autre chose. « Je n’ai pas toujours été dans ce boulot. Et si je peux utiliser mes compétences pour améliorer le bien-être des clients du funérarium, je ne me gêne pas pour le faire. » Je restais assez vague, mais elle avait raison sur un point : ceux qui manquaient de respect aux femmes, ça avait tendance à m’énerver. Je cassais volontiers les genoux et les gueules de ceux qui faisaient ça, notamment parce que je ne pouvais pas imaginer que d’autres femmes puissent subir les saloperies que Camille avait eu à subir. Je pouvais même couper des têtes pour punir les salauds. Je n’avais jamais fait dans la dentelle, c’était une évidence, et le fait de parler de soie et de satin avec les clients, ces derniers temps, ça me donnait presque l’impression de m’y connaître en tissus.
Moses.
Pamela Swynford Beaufort
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Le bois d’agar… Elle n’y avait pas pensé avant, mais c’était une bonne idée. C’était extrêmement coûteux et rare, mais c’était justement ça qui lui plaisait. Il fallait qu’elle se montre un peu plus raisonnable. À présent, elle avait des finances confortables, mais elle n’était même pas encore redevenue un vampire. D’aucuns pourraient penser que son achat d’un cercueil était même précipité. Après tout, elle ne savait pas si elle redeviendrait vraiment un vampire un jour. Il était possible que ce soit presque thérapeutique pour elle, cet achat. Pour se rassurer sur le retour de son état « normal ». Le merisier ferait l’affaire.
- Oui le pourpre ça me semble totalement à propos. Je n’ai pas de deadline imposée.
L’utilisation de ce mot précis la fit sourire. Deadline. C’était assez amusant quand on y réfléchissait. Le vendeur avait souri aussi et elle devait reconnaître qu’il était charmant avec une expression différente de la colère ou de son air bougon. Ce qui était malheureusement sûr, c’est qu’elle risquait de devoir encore attendre un peu avant d’avoir l’utilité du cercueil. Elle aurait bien voulu savoir exactement ce que lui réservait la vie à ce sujet. Elle se disait qu’après 4 années en tant que mortelle, elle n’était plus à quelques mois près pour recevoir son nouveau lit.
Il resta assez évasif quant à son métier avant le funérarium ou peut-être avant d’atterrir dans cette ville. Elle pouvait le comprendre, elle était une parfaite étrangère. Il n’était pas surprenant qu’elle ne connaisse pas tous ses secrets après quelques minutes de conversation. Elle restait très curieuse et songeuse sur qui était cet homme, mais elle décida de rester polie et recommença à regarder les différents morceaux de tissus proposés.
Alors que Pam allait proposer une nouvelle idée d’association de couleurs pour voir si l’homme était de son avis, un énorme bruit de tôle écrasée si fit entendre dans la rue. Pam abandonna là les tissus et se dirigea vers la vitrine pour voir ce qu’il se passait. L’homme qu’avait fait fuir le vendeur se trouvait au milieu de la route. A côté de lui, une voiture était encastrée dans le mur. À première vue, Pam pensait que le chauffeur avait voulu esquiver l’homme déjà blessé. D’où elle était, elle ne voyait pas s’il y avait des blessés pour les habitants de la voiture. L’homme en revanche semblait en pleine forme. Enfin, en pleine forme par rapport à l’état dans lequel il avait été laissé par le vendeur du funérarium.
- Il se pourrait que vous ayez plus de travail que prévu rapidement.
Pam sortit de la boutique pour mieux comprendre les tenants et les aboutissants de l’accident. Elle s’approcha du véhicule en ignorant complétement l’homme qui l’avait insulté. Il n’y avait pas d’autres passants dans la rue. C’était une femme au volant de sa voiture, avec ce qui était probablement sa fille : une ado d’une quinzaine d’années. Elles semblaient aller bien, mais la voiture était bien abîmée. Elle avait percuté le mur avec pas mal de force et le moteur était au sol. Pam sortit son téléphone et commença à composer le numéro des urgences. Ce n’était pas une bonne sainte Maritaine en général, mais depuis qu’elle était redevenue humaine, elle avait un peu plus de compassion pour eux. Les humains étaient si fragiles…
Arya
Duncan Vizla
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Ici, on n’était pas payé à la commission. Et encore heureux. Parce que, même si c’était la deuxième fois que je vendais un cercueil à quelqu’un qui ne semblait pas en avoir besoin dans l’immédiat pour des obsèques, ce n’était clairement pas ce que je faisais de mieux.
« C’est un très bon choix. »
Du merisier et une belle couleur pourpre. J’imaginais déjà le résultat : une jolie boite qui allait être parfaite durant quelque temps et qui, dans quelques années, serait rongée des vers et des bestioles une fois sous terre. J’étais assez discret pour ne pas faire le curieux et poser mille et une questions, peut-être parce que je savais depuis longtemps qu’il y avait des questions qu’il valait mieux ne pas poser… mais je n’en pensais pas moins. Elle n'était pas très âgée, elle ne semblait pas malade. Si ce cercueil était pour elle… peut-être qu’elle trempait dans des affaires pas très nettes et qu’elle préférait prendre les devants. Ou peut-être qu’elle pensait au suicide… parce que parfois, des gens n’avaient pas l’air malades, mais ils souffraient quand même.
Je n’avais jamais été un grand bavard. C’était même assez difficile pour moi de trouver des sujets de conversation… L’économie, ça m’accablait autant que la religion. Je n’avais pas de goût pour des sujets comme le sport ou l’éducation. Et parler de moi… ce n’était même pas imaginable.
Heureusement, d’une certaine façon, un grand bruit sourd et métallique se fit entendre. Je rejoignis moi aussi la vitrine, pour regarder de quoi il s’agissait. Une voiture. Deux passagères. Et l’abruti de tout à l’heure.
« J’espère pas. Les victimes d’accidents, c’est toujours pour ma pomme. » Et c’était sans doute ceux qui demandaient le plus de travail pour être bien préparés. J’étais peut-être le seul dans le funé à ne pas rechigner sur la besogne, mais ça ne voulait pas dire que ça me plaisait de faire de la couture sur corps.
Je sortis à la suite de la cliente et constatai les dégâts. Ceux de la voiture et ceux du mur. J’ouvris la portière pendant que ma cliente avait sorti son téléphone. « Attendez un instant. » Les secours posaient toujours les mêmes questions sur l’état des victimes, alors autant vérifier avant d’appeler. La conductrice devait avoir la quarantaine. Elle saignait au visage et je supposais que son crâne avait dû heurter le pare-brise. Ce qui voulait dire, aussi, qu’elle s’était pris le volant dans l’abdomen, avec, peut-être, pour conséquences des côtes fracturées. Elle avait un pouls régulier, c’était bon signe malgré tout. De l’autre côté, l’adolescente était en larmes. Et en état de choc. Elle n’arrêtait pas de faire des bruits étranges, un peu comme la respiration d’un chien qui aurait couru plusieurs kilomètres en sprintant. Elle saignait aussi, mais moins que l’autre.
« Vous pouvez parler ? » Elle hoqueta quelques mots hachés, affirma que c’était sa faute et que sa mère allait mourir à cause d’elle. C’était ennuyeux, mais il fallait la rassurer. « Ta mère ne va pas trop mal. Elle pourra bientôt t’engueuler, t’en fais pas. Va à l’intérieur, y a du café et du chocolat chaud. Et des biscuits. »
Je détachais la ceinture de la fille pour l’aider à descendre. C’était pas l’idéal, mais on allait pouvoir l’installer au funérarium pour l’aider à reprendre ses esprits. Quant à la mère… C’était plus délicat de déplacer le corps, parce qu’elle était inconsciente pour le moment et qu’on n’avait aucune idée de l’étendue de ses blessures. Je me tournais vers la cliente. « Est-ce que vous pourriez aller chercher l’espèce de brancard dans la première salle ? Je vais essayer de la sortir de là. »
Ce que je n’avais pas remarqué, c’était que le type de tout à l’heure s’approchait de la voiture. Il tenait quelque chose dans la main, sans doute une arme blanche, mais comme il était du côté de mon œil mort, je ne pouvais pas le voir. Et cet enfoiré était assez silencieux pour que la respiration rauque de la quadragénaire couvre ses bruits.
Moses.
Pamela Swynford Beaufort
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Suite à la demande du vendeur, Pam laissa tomber le téléphone. Visiblement, il gérait plutôt bien la situation, ce qui n’était pas son cas. Elle n’avait pas vraiment l’habitude de s’occuper des autres, encore moins dans ce genre de situations. Elle n’avait pas franchement envie de s’occuper de tout ceci, mais elle avait l’intention de terminer sa vente avec l’homme et visiblement, sa priorité était de s’occuper des victimes de l’accident. Elle imaginait que c’était une réaction normale et charitable. Tout ce qu’elle n’était pas.
De mauvaise grâce, elle accompagna la jeune fille à l’intérieur du funérarium quand le vendeur lui demanda de ramener un brancard. La gamine avait du mal à arrêter de pleurer et ses propos étaient incohérents. Cependant, Pam prit le temps de l’installer à côté de la machine à café et de lui faire couler un chocolat chaud. Ce n’était pas par bonté d’âme, elle attendait juste que la petite se calme pour lui poser une question qui lui tournait dans la tête… Elle laissa l’ado seule pendant un instant pour aller chercher le brancard qu’elle trouva sans problème. En repassant devant la gamine qui s’était calmée, elle demanda :
- Que s’est-il passé ? - Je.. Je me suis disputée avec ma mère au sujet de l’école et elle ne regardait pas la route et soudain, un homme est apparu au milieu et elle a foncé dans le mur pour l’esquiver et si elle ne s’était pas énervée contre moi, elle n’aurait jamais été distraite et maintenant elle va mourir à cause de moi !
Et elle repartit en sanglot de plus belle. Paméla soupira bruyamment en levant les yeux au ciel, mais ne fit pas de commentaire désagréable, ce qui était déjà un exploit en soi. Elle ne resta pas plus longtemps avec l’ado et repartie avec le brancard vers le vendeur. Pourquoi cela tombait sur elle ? Elle voulait juste s’acheter un lit, ce n’était quand même pas possible qu’elle arrive à se faire insulter et à assister à un accident de voiture…
En sortant de nouveau dehors, elle remarqua que l’homme qui avait été frappé par le vendeur était toujours là. Il titubait au milieu de la rue en marmonnant. Est-ce qu’il avait bu ? Le temps que Pam et le vendeur parlent tissus et bois, s'était-il saoulé ? Quand Pam pensait qu’il était la vraie raison de l’accident, ça la rendait folle. Il n’avait rien à faire au milieu de la rue… Elle s’approcha du vendeur avec le brancard.
- Voilà le carrosse de madame.
Elle resta à côté du vendeur, prête à l’aider s’il le lui demandait.
- J’appelle les secours ? La petite m’a dit que sa mère avait esquivé notre « ami » et que c’était la raison de leur accident.
Elle désigna d’un geste l’homme en question. Il regardait dans leur direction. Il était même carrément en train de les fixer ce qui énervait profondément Pam. Elle le fixa en retour et l’homme agita une bouteille d’alcool à moitié vide dans les airs. Il était donc bien saoul.
- Bah alors, on me regarde maintenant ma belle ?
Arya
Duncan Vizla
▿ Ton univers : Polar
▿ Date de naissance : 17/11/1969
▿ Age : 55
▿ Métier : Thanatopracteur / tueur à gages
▿ Quartier : Raccoon Square
▿ Côté cœur : Gauche
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Endurance accrue
▿ Sens aiguisés
▿ Force accrue
▿ Esprit tactique
▿ Pseudo : Ameknos
▿ Avatar : Mads Mikkelsen
▿ Copyright : moi-même
▿ Disponibilités rp : 1/5
▿ Autre(s) compte(s) : Duncan & Martin & Doc' Ten & House & Zeus & Eric & Crowley & Papy & Jiraya & Sebastian & Severus & Jürgen & Kaecilius & Sweeney & Gomez & Nigel & Kristoff & Ezio & Corto & Beetlejuice & Garrett & Owen & Spencer
Quand on était de ma profession, on savait tuer mais on savait aussi sauver. C’était important pour s’en sortir dans certaines situations, surtout pour les missions en équipe. Même si ma couverture de thanatopracteur pouvait faire penser que quelques morts de plus pouvaient être une bonne chose pour les affaires. Bref, ce qui n’était au départ qu’une commande de cercueil s’était transformée en une opération de sauvetage improvisée.
J’avais donné quelques consignes à ma cliente, pour que tout puisse se passer le mieux possible. Pendant qu’elle s’occupait de la petite, je m’occupais de la mère. Et de la voiture. Et c’’était pas rien, comme situation de crise. Toutes ces conneries à cause d’une dispute entre une mère et sa fille adolescente… c’était vachement lourd, comme truc…
La dame fit donc ce que je lui avais demandé. Et elle emmena la gamine à l’intérieur. Puis elle revint avec le brancard pour que je puisse y installer la mère de famille. Je sentis la présence désagréable de l’homme près de moi et comme je détachais la ceinture de la conductrice pour ensuite la soulever et la déposer sur le brancard, avec autant de délicatesse que si elle était une cliente décédée qui venait de se faire pomponner.
« On verra ça plus tard. » La femme respirait. Elle était dans le coltard, mais j’imaginais que c’était normal. On allait attendre un peu avant d’appeler les secours. J’avais de quoi faire pas mal déjà ici pour que tout soit le mieux possible quand l’ambulance allait se pointer.
Quand le type se manifesta à nouveau, il était très clairement dans un état d’ébriété avancé. Et sa bouteille qu’il secouait dans les airs ne me disait rien qui vaille. Et il osa même s’adresser à ma cliente. Je me retournai d’un seul coup.
« Je t’avais dit de dégager d’ici. »
Il me semblait avoir été clair… et même bien plus que ça. Mais ce type ne semblait pas comprendre… Je me sentis énervé, là, d’un seul coup. J’avais été clair et le message n’était pas passé. Ma main gauche vint attraper sa bouteille avant qu’il ne l’agite trop près de ma cliente, à qui il parlait, encore une fois, bien trop grossièrement à mon goût. Ma main droite se déplaça sur sa gorge, comme si je m’apprêtais à l’étrangler à mains nues.
« Tu as provoqué tout ça et maintenant tu oses venir nous emmerder ici ? »
Je lui pris la bouteille des mains et d’un geste las, je l’éclatais en partie contre le mur, me fabriquant une arme tout en vidant l’alcool à même le sol.
« Tu as encore l’occasion de te barrer et de faire en sorte qu’on en reste là… » Ma voix était basse, presque un murmure, et je me positionnais en venant approcher de son cou le verre brisé et bien coupant de la bouteille que je tenais par le goulot.
« Tu vas présenter tes excuses à la dame. Et puis tu rembourseras les dégâts de la mère de famille, là, pour sa bagnole. »
C’était la base. Je ne pouvais pas être plus clair. Même si ce type semblait avoir de gros problèmes de compréhension… Je ne m’attendais pas à ce qu’il comprenne quoi que ce soit du premier coup. Je lançais alors à Pamela Swynford de Beaufort : « Hey... Vous êtes libre d'assister à ça ou de me laisser gérer. »
Je n'avais pas grand-chose à perdre, de toute façon, si je devais être poursuivi pour des faits de violence sur cet homme, j'avais trois témons pour affrimer que je m'étais lancé dans une quête de justice et non une vengeance. Quoique...
Moses.
Pamela Swynford Beaufort
▿ Ton univers : True Blood
▿ Date de naissance : 28/11/1986
▿ Age : 37
▿ Métier : Cogérante du Fangtasia, propriétaire du bar 10'oclock
Le laisser gérer ? Il n’y avait pas beaucoup plus besoin de sous-entendu. Le tocard allait se prendre la raclée de sa vie. Franchement, il le méritait. C’était un être odieux, dégradant, dangereux… Et elle ne l’avait vu qu’une dizaine de minute dans sa vie. Alors, oui, il méritait de se prendre la dérouillée de sa vie. Surtout qu’il avait crée un accident qui aurait pu être fatal à la gamine et à sa mère. Franchement, c’était très désagréable de devoir jouer les bonnes saints Maritaine. Elle n’en avait pas envie, ce n’était pas dans sa nature et sincèrement, les humains lui importaient peu. Mais elle avait apprécié que le vendeur prenne sa défense plus tôt et il était de bon conseil pour le cercueil. Elle pouvait l’aider un peu et lui prêter main forte.
Il avait des connaissances qui n’étaient en rien lié à son métier. Même s’il préparait les corps des défunts, le secourisme n’aurait pas dû faire partie de ses connaissances. Elle était intriguée par sa personnalité également. Il était prévenant et gentil, mais il savait aussi se montrer froid et impitoyable. Alors, non, elle n’allait pas le laisser gérer. Déjà, parce qu’il y avait des témoins en dehors d’elle et qu’elle savait très bien que ce serait lui qui aurait des problèmes s’il arrivait quelque chose à l’ivrogne.
Elle s’approcha du vendeur d’une démarche assurée, malgré ses talons vertigineux. Elle posa doucement sa main sur la sienne, l’incitant sans forcer à relâcher sa prise sur la bouteille cassée. Elle ignora complétement l’ivrogne et plongea son regard dans celui de son sauveur.
- Si vous en faites plus, c’est vous qui aller avoir des problèmes. On va appeler la police, appeler les secours et notre rôle s’arrête là.
Elle coupa le contact en tournant son regard vers le tocard. Une moue dégoûtée s’imprima sur le visage de Pam, elle le toisait de haut en bas avec répulsion. Elle reprit la parole à l’attention du vendeur, tout en le regardant de nouveau.
- Il ne mérite pas que vous ayez des ennuis et je suis sûre que vous vous préparez à beaucoup d’ennuis si vous vous écoutiez jusqu’au bout. Moi, je m’en fiche, mais je vous aime bien comme conseiller, ça m’ennuierait de devoir travailler avec quelqu’un de moins compétent que vous.
Elle accentua la prise sur la main du vendeur. Il avait le choix, mais elle essayait de l’attirer vers la solution la plus pacifiste possible. Ce n’était pas dans ses habitudes ça non plus. Elle n’avait jamais eu peur de verser du sang, mais elle était de nouveau humaine, et les humains étaient… Disons qu’ils se faisaient plus facilement prendre par la police que des vampires qui pouvaient effacer la mémoire des témoins.
La femme accidentée, maintenant sur le brancard, se mit à tousser sévèrement. Peut-être des lésions internes ? Au niveau des côtes ou des poumons ? Pam n’en savait rien. Elle savait tuer, pas guérir. La quinte de toux ne s’arrêtait plus.
- Et je pense que cette petite dame aurait bien besoin de vous.
Arya
Duncan Vizla
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▿ Date de naissance : 17/11/1969
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J'étais un homme solitaire et mon refuge était le funérarium où je travaillais. Chaque jour, je me levais tôt, avant que le soleil ne se lève, et je me préparais pour une journée de calme et de paix. L'atmosphère silencieuse et solennelle du lieu était une musique apaisante à mes oreilles.
En entrant dans l'établissement, je sentais l'odeur douce et légèrement florale des fleurs fraîches, disposées avec soin pour adoucir la tristesse des familles en deuil. Les rayons matinaux traversaient les vitraux teintés, créant une ambiance paisible dans chaque pièce. Je me déplaçais avec une lenteur délibérée, honorant les âmes qui avaient trouvé leur repos éternel ici.
Mon travail consistait à préparer les corps pour les funérailles. Avec respect et dignité, j'habillais les défunts dans leurs plus beaux vêtements, ajustant chaque pli et chaque bouton avec précision. Je prenais soin de chaque détail, veillant à ce que leur apparence finale soit impeccable.
Pendant ces moments intimes avec les défunts, je ne pouvais m'empêcher de penser à ma propre existence. Le temps qui passe, les souvenirs qui s'estompent, et finalement, la tranquillité éternelle. Mais dans ce funérarium, j'étais entouré de la sérénité qui me manquait autrefois.
Le calme du lieu me permettait de me reconnecter avec moi-même. Je me perdais dans mes pensées, laissant mon esprit vagabonder librement. Les journées s'écoulaient lentement, rythmées par le tic-tac régulier de l'horloge et le murmure feutré des visiteurs.
Certains jours, j'accueillais les familles endeuillées, leur offrant un soutien silencieux. Je les guidais avec prévenance et compassion à travers les étapes difficiles du deuil. Mes paroles étaient rares, mais mes gestes étaient empreints d'empathie.
Puis venaient les moments de solitude où je me retirais dans mon bureau. Assis à mon bureau en bois massif, j'écrivais des lettres d'adieu personnalisées pour les familles en deuil, cherchant à leur apporter un peu de réconfort dans leur douleur.
Le soir venu, alors que les derniers visiteurs s'en allaient, je restais seul dans ce sanctuaire tranquille. Je savourais le silence qui enveloppait chaque recoin du funérarium. Les ombres s'étiraient doucement dans la pénombre, et je me laissais bercer par la quiétude.
Travailler dans un funérarium était bien plus qu'un simple emploi pour moi. C'était un refuge, un endroit où je trouvais la paix et la sérénité que le monde extérieur ne pouvait pas toujours offrir. Dans cette solitude paisible, je me sentais véritablement en harmonie avec moi-même et avec ceux qui avaient trouvé leur repos éternel ici. J’avais un bon travail ici, c’était calme, c’était paisible… du moins en temps normal. Qu’il s’agisse de préparer des corps, de prendre les commandes de cercueils ou même de préparer des fleurs et des couronnes, tout cela était un job qui me convenait tout à fait. Quand on venait me voir, habituellement, ce n’était pas pour autre chose que ce travail. Ou l’autre, mon deuxième boulot. Celui dont je ne parlais pas ouvertement.
Que s’était-il passé pour qu’aujourd’hui les choses soient ainsi ? Une cliente, un boulet, un accident…
Je faisais de mon mieux pour gérer correctement la situation, mais la cliente avait raison. Cela dit… il ne fallait pas attirer les flics dans mes affaires. « On va éviter la police. » Les secours, ce serait bien suffisant, non ? On leur refilait les deux nanas et basta. Mais je relevais la tête en entendant ce que je pris comme une sorte de compliment. « Mouais… »
C’était pas fréquent, ce genre de situation. Mais je ne pouvais pas dire qu’elle avait tort. Si je devais me retrouver dans des ennuis à cause d’un imbécile alcoolisé, c’était foutu pour ma paix et ma tranquillité.
Entre les solutions qui s’offraient à moi, je dus bien me résoudre à suivre celle que me conseillait la cliente. Elle était terre-à-terre, elle avait la tête sur les épaules et, en cet instant, elle était bien plus raisonnable que moi, sur ce coup-là. Je me contentai donc finalement d’un coup de boule sur la tête du tocard. Le but était de l’assommer. Rien de bien méchant par rapport à ce que je pensais faire au départ. « Bon… »
Je n’avais pas grand-chose à ajouter. Surtout que la quadragénaire sur le brancard n’arrêtait plus de tousser. Voilà de quoi nous emmerder encore un peu, comme si nous n’avions pas assez à faire comme ça. Je pris mon téléphone pour appeler les secours. Une blessée qui tousse, cela pouvait être lié à tellement de choses… j’aurais sûrement fait pire que mieux en voulant l’aider. « Je suis pas médecin… si je la touche, elle risque de crever… » Le but n’était pas d’avoir un cadavre sur les bras, même si j’avais ici tout ce qu’il fallait pour éviter de garder des corps morts sur les bras. Je donnais les infos pour que les secours puissent rapidement se pointer, puis je raccrochais avec un soupir de lassitude. « Après ça, j’arrête de sauver des gens, c’est vraiment pas mon truc. »
Moses.
Pamela Swynford Beaufort
▿ Ton univers : True Blood
▿ Date de naissance : 28/11/1986
▿ Age : 37
▿ Métier : Cogérante du Fangtasia, propriétaire du bar 10'oclock
Le coup de boule donné par le vendeur eut un effet immédiat sur le soûlard. Il s’écroula sur le trottoir et Pam ne put s’empêcher de sourire. Au moins, il ne causerait pas plus de tracas et il les laisserait tranquilles. Ho bien sûr, elle ne pouvait nier que l’idée de se faire battre à mort l’aurait enchantée, mais elle devait se montrer raisonnable. Ce n’était pas le moment de partir en vendetta. Dommage.
Le vendeur fit remarquer qu’il ne fallait pas mêler la police à tout ça. C’était vrai que l’autre type était bien amoché suite à leur première rencontre. Le vendeur risquait d’avoir des problèmes alors qu’il n’avait fait que lui rendre service. Elle pensait cependant que l’ivrogne avait bien mérité d’avoir encore plus de problèmes.
Le vendeur raccrocha avec les secours, mais la femme continuait de tousser sans discontinuer. Pam n’était clairement pas médecin non plus. Elle ne se débrouillait pas trop mal quand il s’agissait de tuer des humains. Ça, c’était son rayon. Casser des nuques, boire tout le sang de quelqu’un, l’empoisonner si besoin… Mais aider les gens ce n’était vraiment pas sa tasse de thé. Bien au contraire. Pam allait proposer une idée quand elle fut interrompue par la gamine.
- Maman ?
Il ne manquait plus que ça… Pam n’avait qu’une seule envie : rentrer chez elle. Mais elle se contenta de lever les yeux au ciel. Visiblement, la commande de ce cercueil n’était pas prévue pour aujourd’hui vu les événements qui se succédaient. Alors aider une gamine en pleurs qui commençait à être hystérique.
- Mais qu’est-ce qui se passe ? Maman ? Elle ne respire plus ! Aidez là, putain.
Toute cette situation commençait à courir sur le haricot de Pam. Elle n’appréciait pas du tout le ton de la gamine et elle n’avait plus la moindre patience pour expliquer calmement que les secours allaient arriver et se montrer rassurante. Elle ne pouvait qu’approuver ce que venait de dire le vendeur : ce n’était pas son truc à elle non plus d’aider des gens.
La gamine hurlait de plus en pleurant. C’était trop pour Pam. Pam attrapa un stylo bic qui était tombé de la voiture puis repoussa sans ménagement la fille du corps de sa mère pour se faire de l’espace. Elle analysa la situation pendant une poignée de secondes. La femme avait arrêté de tousser et cherchait désespérément de l’air. Sa gorge n’était pas gonflée ou abîmée à première vue, ça voulait sûrement dire que ça venait des poumons.
- Tenez la gamine, ça ne va pas être joli. Surtout si je me plante et que je la tue.
Elle arma son bras en hauteur, souffla un bon coup et avec toute la force dont son corps d’humaine était capable, elle planta le stylo dans le poumon gauche de la femme. Elle avait vu ça à la TV un jour… Elle retira la partie encre du Bic et ne laissa que le tube en plastique dans le corps de la femme. Il fallait espérer que ça marche…
Arya
Duncan Vizla
▿ Ton univers : Polar
▿ Date de naissance : 17/11/1969
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J'avais été témoin de scènes comme celle-ci plus d'une fois dans ma vie. Des vies brisées, des regards remplis de douleur et de désespoir. J'étais l'homme que vous appeliez lorsque tout semblait perdu, le dernier recours pour ceux qui n'avaient plus d'autre issue.
Je m'approchais de la femme mourante et de sa fille adolescente, mon regard froid mais empreint d'une certaine compassion. Les émotions étaient un luxe que je ne pouvais pas me permettre souvent, mais je pouvais les comprendre, car j'avais moi-même perdu des êtres chers en cours de route.
La présence de ma cliente rendait la situation plus délicate pour moi. Si j’avais eu le choix, j’aurais sans doute fait taire les deux blessées, mère et fille, et j’aurais ensuite déposé leurs corps près d’un hôpital, voire carrément à l’hôpital. La femme, luttant pour respirer entre deux quintes de toux, commençait à être dans une situation plus que dangereuse pour sa vie. Elle crachait du sang, aussi, par moments, et je ne pus m’empêcher de me dire que je ne pourrais pas laisser passer des taches comme cela, c’était des choses qui faisaient mauvais genre. Surtout dans un funé.
Et puis cette gamine… elle se mettait à chouiner comme si elle devait gérer elle-même sa mère mourante. Non mais fallait pas déconner. Elle nous gonflait à vouloir qu’on s’occupe de sa mère, mais on faisait quoi, là, d’après elle ? Je grommelais.
« Ta gueule. Faut qu’on se concentre et si tu n’arrêtes pas de parler, ça va être compliqué. » Je n’avais pas l’habitude de m’adresser à des jeunes comme elle. Et je n’avais de toute façon pas grand-chose à foutre de ce qu’elle pouvait répondre ou avoir envie de répondre.
Heureusement pour moi, ma cliente semblait savoir quoi faire dans ce genre de situation. J’obéis donc à sa demande et je maintins la gosse en lui tenant fermement les bras. La fille adolescente était en état de choc, mais elle restait proche de sa mère, retenant ses larmes autant qu'elle le pouvait. « Reste forte » lui dis-je, sachant que ce n’étaient que des mots vides de sens dans de telles circonstances, mais elle avait besoin de quelque chose à quoi se raccrocher.
Ma cliente agit alors comme une vraie médecin. Ou une héroïne. Enfin, elle bousilla quand même un de mes stylos à bille pour le planter dans la gorge de la mère. C’était assez impressionnant de voir ça, mais c’était aussi assez étrange qu’elle ait ce genre de réflexe.
« Joli. », me contentais-je de lui dire, sans lâcher la petite. On était en plein sauvetage, ma cliente avait réalisé là un coup de maître et je ne savais pas trop où elle avait pu apprendre ce genre de trucs, mais elle avait visiblement très bien géré. En tout cas, il y eut un appel d’air qui désencombra les voies respiratoires de la femme.
Quand la blessée sembla reprendre quelques petites couleurs, on entendit justement une sirène au loin, mais en approche. « Ah, il était temps. »
C’était comme la cavalerie… toujours arriver deux ou trois plombes en retard. Mais bon, c’était comme ça… Le hic, c’était que les minutes qui passaient entre l’appel qu’on passait pour avoir une ambulance et l’arrivée de celle-ci, ça semblait toujours durer une éternité. Je finis par lâcher la môme.
« Dans un instant, elle sera sauvée, tu l’accompagneras dans l’ambulance et puis basta. On aura la paix et toi aussi. »
Moses.
Pamela Swynford Beaufort
▿ Ton univers : True Blood
▿ Date de naissance : 28/11/1986
▿ Age : 37
▿ Métier : Cogérante du Fangtasia, propriétaire du bar 10'oclock
Le coup de poker de Pam sembla fonctionner. Assez rapidement la blessée sembla arriver à respirer à nouveau et reprit quelques couleurs. Paméla assez fière d’avoir eu cette idée. Elle réalisait bien entendu qu’elle avait eu beaucoup de chances aussi. Déjà parce que son idée venait d’une série télévisée donc pas forcément très fiable, mais aussi parce que la cause de l’étouffement aurait pu être bien différente. C’était un coup de bluff qu’elle avait tenté ici, mais ça avait fonctionné. Au pire quoi ? Elle l’aurait tuée plus rapidement que prévu ? Ça lui faisait une belle jambe tient. Contribuer au décès d’un humain lui importait bien peu. Cela dit après tout le mal qu’elle s’était donnée entre la gamine et la mère, elle aurait été passablement énervée si ça n’avait pas marché. Bientôt le bruit des sirènes se fit plus fort. Il était temps qu’ils arrivent ceux-là. Elle entendit le vendeur répondre à la gamine que les sauveteurs seraient là rapidement et qu’ils auraient bientôt la paix. Elle croisa le regard de l’homme et le maintient un instant. Elle ne savait pas exactement dans quel état d’esprit il était mais il semblait en avoir sa claque et elle partageait ce sentiment. Ce n’était vraiment pas dans ses habitudes d’aider des gens, surtout quand il y avait une gamine pleurnicharde dans le lot.
L’ambulance arriva. Le vendeur et elle expliquèrent les choses qu’ils avaient fait pour les deux femmes. Paméla précisa son idée pour le tube de stylo. Visiblement, les sauveteurs n’étaient pas ravis mais elle s’en fichait complétement. Elle avait aidé cette femme, d’une manière peu conventionnelle mais c’était ça ou la laisser mourir. Lorsqu’ils furent à nouveaux seuls, Pam s’adressa au vendeur :
- Je ne sais pas pour vous, mais j’en ai ma claque de cette journée. Je vais rentrer chez moi et éviter tout contact avec un autre être pendant quelques jours. Je reviendrais vous voir pour le cercueil en revanche. Vous aviez de bonnes idées.
Et elle le laissa seul dans la rue.
Arya
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(terminé)You thought I'd end up in the back of a car - Duncan x Pam
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