C'était peut-être pas une bonne idée (House)

▿ Date de naissance : 11/06/1975

C'était peut-être pas une bonne idée

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Je grimaçai légèrement en entendant Diane répéter le terme "anaphylaxie" avec la conviction d'une actrice récitant une réplique qu'elle comprenait à peine. C'était comme regarder un singe faire de la calligraphie : amusant, mais désespérément incompétent.

« Un peu trop studieuse ? Vous sonnez comme une cassette audio qu'on a oublié de rembobiner » je lâchai avec une moue amusée. L’analogie était vieillotte, c’était parfait pour mon contexte. « Mais bon, au moins vous n'êtes pas totalement à côté de la plaque. C’est déjà ça. »

Je la détaillai un instant, me demandant comment quelqu'un qui semblait avoir autant de mal à retenir les bases de la médecine pouvait prétendre vouloir écrire un roman sur le sujet. C'était comme si un végétarien essayait d'écrire un guide sur les steakhouses.
« Américaine, hein ? Vous devriez remercier vos étoiles, parce qu'ici, les remèdes de grand-mère se résument à de la soupe de poulet et à l'aspirine. Quant à l'acupuncture, c’est le genre de proposition qui pourrait vous valoir une réprimande de la part du conseil médical. À moins que vous n'ayez une licence d’acupuncteur cachée quelque part entre vos scripts de comédie et vos illusions de grandeur littéraire ? »

Je me penchai en avant, m'appuyant sur ma canne, et la fixai de mon regard perçant.
« Écoutez, Diane, » commençai-je, ma voix prenant un ton légèrement plus sérieux. « "Si vous voulez survivre dans cette jungle, vous allez devoir faire plus que répéter ce que je dis. Vous allez devoir comprendre, improviser, et surtout, ne pas tomber à plat devant le premier patient qui vous demande ce qu'est une crise de vaso-vagale. »
Je me redressai, ajustant la prise sur ma canne.

« Maintenant, si vous voulez vraiment jouer à la doctorante, vous allez devoir faire vos preuves. Et ça commence maintenant. Vous allez me suivre dans une consultation. Et non, pas le droit à l'erreur, pas le droit à l'hésitation. Vous allez devoir convaincre non seulement le patient, mais aussi moi, que vous avez ce qu'il faut pour être ici, même en tant qu'observatrice. »

Je marquai une pause, laissant mes paroles s'installer, avant de tourner les talons, m'attendant à ce qu'elle me suive.
« Et pour votre information, je déteste les clichés. Sauf quand ils sont utiles pour tester les limites de quelqu'un. Donc préparez-vous, parce que vous allez plonger tête première dans un océan de stéréotypes médicaux. Et quelque chose me dit que vous allez devoir nager très vite pour ne pas vous noyer. »

Je me la jouais un peu donneur de leçons, là, c’était évident, mais je me foutais pas mal de l’image que je donnais : au fond, tout ça, ça m’amusait plutôt pas mal.

by Nathie

**Invité**

C'était peut-être pas une bonne idée

feat House

Tu grimaces à la réflexion de ton interlocuteur, sauf qu'il a pas tort, et que tu te doutes que tu dois avoir l'air ni à l'aise, ni convaincante. En même temps, t'es pas actrice, même si t'as côtoyé beaucoup d'acteurs, et t'as jamais été très bonne pour prétendre être quelqu'un que tu n'es pas au quotidien. D'une manière ou d'une autre, ça a toujours fini par te retomber dessus. C'est pas le genre de ce type de faire dans la dentelle ni de brosser ses interlocuteurs dans le sens du poil, ça tu l'as compris immédiatement, mais tant pis. L'expérience a quelque chose d'un peu grisant. Au pire, tu te rendras ridicule auprès de personnes que tu ne reverras jamais de toute ta vie, c'est pas si grave, hein Diane... hein Diane ?

T'accuses le cynisme de ton interlocuteur sans rien dire - à ce stade, t'as pris le pli, et t'attends juste qu'il ait fini avant de l'entendre reprendre.

"J'ai plus de bagages en matière de survie que vous ne l'imaginez", tu rétorques plus par fierté qu'autre chose alors qu'il te fait remarquer, à juste titre, qu'il va falloir peaufiner tes talents d'improvisation, qui ne sont pas forcément au meilleur fixe. Cela dit, oui, t'as l'expérience de cette jungle humaine que l'on nomme Hollywoo. Alors oui, le monde du cinéma et le monde médical n'ont absolument rien à voir, mais dans les deux cas, on a clairement intérêt à avoir le coeur bien accroché.

"Me voilà absolument confiante et rassurée, je sens que vos conseils sont déjà en train de changer ma vie, docteur House", tu ironises tout en le talonnant alors qu'il t'assure que tu n'auras pas le droit à l'erreur et que tu ne pourras te reposer sur aucun cliché (facile quand on ne connaît que les clichés des séries médicales mais d'accord). Advienne que pourra, t'as accepté de sauter à pieds joints dans ce gigantesque délire, c'est pas vraiment le moment de rebrousser chemin. Dans tous les cas, Diane, t'as bien trop de fierté pour ça.

PrettyGirl

▿ Date de naissance : 11/06/1975

C'était peut-être pas une bonne idée

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@Gregory House

@Diane Nguyen

Parfois, jouer au con, ça m’amusait… et parfois, ça me lassait. Je devais reconnaître que je pouvais être un vrai connard, je le savais bien, mais j’avais aussi tendance à changer d’avis comme de chemise. Et ça, c’était parfois très ennuyeux – non, allez, c’était même carrément lourd et chiant – pour ceux qui m’entouraient encore.
Je tournai la tête vers Diane, un sourire en coin se dessinant sur mon visage.

« J'admire l'effort… Au moins vous avez du cran, et ça, c'est toujours mieux que de se terrer dans un coin avec une blouse blanche trop grande. »
Je ne visais personne en particulier en disant ça, mais clairement, il y avait des médecins qui avaient eu leur diplôme dans une pochette surprise ou en trichant encore plus honteusement que moi. Même si, en soi, en trichant, j’avais plutôt facilité la tâche de l’autre étudiant, alors que je pensais lui avoir pourri la vie. Mais ça, c’était une autre histoire… et c’était du passé, d’ailleurs.

Dans le couloir où nous marchions, nos pas résonnaient ainsi que le petit bruit que faisait ma canne. Je me demandais bien pourquoi ils ne mettaient pas de la moquette partout, mais c’était un choix de la direction, le genre de truc qu’il valait mieux ne pas contester et ne pas souligner non plus.
« Les urgences, c'est un peu comme Hollywood… Tout le monde fait semblant, tout le monde joue un rôle… Sauf que chez nous, les erreurs coûtent plus cher qu'une mauvaise critique sur Rotten Tomatoes. »

Je m’arrêtai bientôt devant une chambre. Pas celle du patient qu’il fallait qu’elle rencontre, mais je m’en foutais un peu. Tant qu’elle pouvait voir comment ça fonctionnait, c’était le principal, non ?
« Notre patient, Monsieur Thompson, présente des symptômes étranges. Fièvre, douleurs articulaires, éruptions cutanées... et il a consulté trois médecins avant de finir ici. Personne n’a trouvé la cause de tout ça.» Et donc, évidemment, il attendait un miracle. Je posai ma main sur la poignée de la porte. « Votre rôle ? Essayer d’être convaincante. »

Je poussai la porte, laissant Diane entrer la première, comme si j’étais le genre de type à être galant. À l'intérieur, un homme au teint pâle, d'âge moyen, était allongé sur le lit d'hôpital, un air de détresse peint sur le visage.
« Monsieur Thompson, je vous présente Nguyen, elle va vous poser quelques questions.»
Je m'adossai au mur, croisant les bras, observant attentivement à la fois les questions et les réponses. Faire l’anamnèse des patients n’était pas ce que je préférais, mais c’était une étape indispensable dans l’établissement d’un diagnostic. Même si, de toute façon, comme la plupart des gens mentaient, je n’y accordais jamais plus d’importance que nécessaire.
S'il y avait bien une chose que Diane devait apprendre ici, c'était ça. Tout le monde mentait.

by Nathie

**Invité**

C'était peut-être pas une bonne idée

feat House

T'as du cran, ouais, Diane. Parce que tu t'es trop souvent effacée au cours de ta vie, et au bout d'un moment, eh bien... ça a fini par exploser... C'était inévitable, au final. Fallait bien, à un moment donné, que tu t'imposes, à ta manière... Même si t'es pas toujours droite dans tes bottes, et que quand c'est pas le cas... ça te fait du mal... Mais là, t'as besoin de t'affirmer, ne serait-ce que pour ne pas te laisser marcher sur les pieds de ton interlocuteur, qui en impose et qui pourrait facilement t'intimider.

"Je serais dans mon élément, alors", tu dis avec un léger sourire quand House compare les Urgences au milieu d'Hollywood.

Les deux sont peut-être difficilement comparables, mais tu penses que la comparaison se tient : parce que même dans ce milieu, où des vies peuvent être en jeu, on peut retrouver tous les travers de l'humanité... Et certains ne sont vraiment pas beaux à voir. D'une certaine manière, vous deux incarnez certains de ces travers, mais ça c'est encore une autre histoire.

"Vous, vous êtes du genre doué en impro, je me trompe ?" tu soulignes avec un léger sourire en coin...

Et il te le prouve à tout instant, comme au moment de t'entraîner devant la chambre d'un patient et d'évoquer son cas très rapidement avec lui. Ton rôle ? Être convaincante... Bon... T'es pas si mauvaise à ce jeu-là... moins mauvaise qu'on ne le soupçonnerait pour commencer. Tu dois être capable. Sauf que tu sais pas vraiment quelles questions tu devrais poser pour commencer.

"Bonjour monsieur Thompson." T'essaies de te montrer aussi convaincante que possible dans ta blouse blanche, mais t'as plus que jamais le sentiment de jouer un rôle. "Comment vous vous sentez, aujourd'hui ?" Question bateau, mais tant pis. Tu viens t'installer sur une chaise à côté du lit et tu jettes un oeil à la table de nuit, en quête du moindre détail... pas grand-chose à voir. Aucun effet personnel. Juste un verre d'eau, et un livre. "Vous aimez les policiers ?" tu dis en jetant un coup d'oeil à la couverture du livre. "Ou bien on vous l'a offert, peut-être ?" Aucune question d'ordre médical, mais tu te cantonnes aux domaines que tu connais. "Vous avez reçu beaucoup de visites, depuis votre arrivée ?"

PrettyGirl

▿ Date de naissance : 11/06/1975

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@Gregory House

@Diane Nguyen

Je levai un sourcil, scrutant Diane avec un mélange d'amusement et de scepticisme. Elle jouait son rôle, certes, mais c'était un peu comme regarder un éléphant essayer de danser la salsa : intriguant, mais franchement maladroit.

« Pour l'instant, vous avez surtout l'air d'une étudiante qui vient de découvrir que son professeur est un peu moins ennuyeux qu'elle ne le pensait.»

Je la regardais s'approcher de Thompson, posant des questions qui semblaient sortir tout droit d'un manuel de "Comment paraître intéressé sans avoir la moindre idée de ce que vous faites". Elle tentait de jouer à la détective, mais la médecine n'était pas un épisode de Columbo.
« Les policiers ?» répétais-je, un sourire narquois aux lèvres. « Vous pensez vraiment que le choix de lecture de notre patient va vous révéler le mystère de ses éruptions cutanées et de sa fièvre ?»

Je me décollai du mur, m'approchant du lit. Thompson me regardait, un peu perdu entre la nouvelle venue et moi.
« Monsieur Thompson, excusez ma collègue. Elle est nouvelle ici et pense que le Dr. Watson était un grand médecin.» Je me tournai vers Diane. « La médecine, c’est pas juste poser des questions pour faire joli. C'est trouver les bonnes questions. Celles qui révèlent ce que le patient ne veut pas dire, ou ce qu'il ne sait même pas lui-même. »

Je sortis mon stéthoscope, l’examinant brièvement.
« Vous avez mal quelque part en particulier ?»
Thompson hésita, puis désigna son flanc droit. « Là... ça me lance parfois. »
« Ah, voilà quelque chose d'intéressant. » Je me tournai vers Diane. « Vous voyez, parfois il suffit juste de demander. Mais pas n'importe comment. »

Je m'éloignai du lit, faisant signe à Diane de me suivre.
« Bon, maintenant, assez joué. Vous pensez quoi de son état ?»
Diane semblait un peu perdue, mais c'était normal. Je ne l'avais pas emmenée ici pour qu'elle se sente à l'aise. La médecine, c’était pas un jeu de société. C'était du réel, avec de vrais enjeux.

« Alors, Nguyen, quel est votre diagnostic ?» insistai-je, la fixant avec un regard qui ne tolérait pas l'indécision.
C'était à elle de jouer maintenant, et j'étais curieux de voir comment elle allait se débrouiller.

by Nathie

**Invité**

C'était peut-être pas une bonne idée

feat House

Tu sais bien que tu te débrouilles hyper maladroitement. En même temps, t'es pas du tout dans ton élément. T'as l'impression de te revoir à tes débuts, quand t'essayais laborieusement de te fondre dans la masse des acteurs que tu côtoyais par la force des choses, et dans la faune hollywoodienne, t'étais tout sauf comme un poisson dans l'eau... avant de finalement prendre tes marques et d'être justement un peu trop intégrée à ce décorum qui n'était pourtant pas fait pour toi. Le milieu médical, c'est pareil... sauf que là, tu sais très bien que t'arriveras jamais à te fondre dans le décor... t'espères juste pouvoir en retirer quelque chose pour ton bouquin. Le dr House en lui-même suffirait déjà à faire l'objet d'un roman en lui-même, voire le protagoniste d'une série télé.

Du coup ça ne coupe pas, tu te ridiculises joyeusement et tu te sens stupide... Il fallait s'y attendre... T'es restée dans ton domaine de compétence, et ton domaine de compétence bah... c'est à des années lumière de tout ceci. Tu te sens... franchement idiote. T'as déjà connu des humiliations dans ta vie, et celle-ci n'est définitivement pas la pire, mais ça ne t'empêche pas de te sentir franchement malheureuse. T'as l'impression d'être de nouveau une gamine qui se fait houspiller par son professeur, mais pas de crise de larmes, cette fois. Pas la peine d'en rajouter une couche non plus. C'est rien, c'est juste un jeu de rôle stupide et malsain, et quand tu rentreras chez toi, tu pourras faire comme si de rien n'était.

"Etablir un diagnostic à partir d'une simple localisation de la douleur est peut-être précipité", tu tentes faute de savoir quoi dire d'autre. Tu cherches une dérobade, oui, mais t'es pas naïve non plus, tu te doutes bien que ça va pas suffire. "A première vue, il pourrait s'agir d'une appendicite." Quoi ? On tente ? Au moins c'est une maladie que tu connais. "Ca expliquerait la fièvre et les douleurs articulaires..." T'as un rire nerveux. "Mais... évidemment, vos prédecesseurs l'auraient compris." T'es un peu plus nerveuse à chaque mot que tu prononces.

PrettyGirl

▿ Date de naissance : 11/06/1975

C'était peut-être pas une bonne idée

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@Gregory House

@Diane Nguyen

Je haussai un sourcil, un sourire en coin se dessinant malgré moi à l'écoute de son diagnostic improvisé. « Une appendicite, vraiment ? » Mon ton oscillait entre l'amusement et une pointe d'ironie. « Vous n'êtes pas totalement à côté de la plaque, ce qui est... surprenant. »
Je marquai une pause, croisant les bras, mon regard scrutant Diane, analysant sa réaction.

« Mais vous oubliez un détail crucial, Nguyen. » Je fis quelques pas autour du lit, comme un prédateur étudiant sa proie. « Les douleurs articulaires et la fièvre pourraient, certes, suggérer une appendicite. Mais c’est un peu comme dire qu'un rhume pourrait être le signe d'une pneumonie – techniquement possible, mais incroyablement réducteur. »

Je m'arrêtai, me tournant vers elle avec un air faussement consolateur. « Je vais vous donner un petit cours gratuit, pour que votre prochain roman soit un peu moins... comment dire... invraisemblable ? » Je me dirigeai vers le tableau blanc, saisissant un marqueur. « Premièrement, si c'était une appendicite, nos prédécesseurs, comme vous les appelez, l'auraient déjà diagnostiquée. La médecine n'est pas une science exacte, mais elle n'est pas non plus un roman policier où le coupable est toujours celui qu'on soupçonne le moins. »

Je griffonnai quelques notes sur le tableau, énumérant les symptômes et les possibles diagnostics différentiels. « Deuxièmement, la localisation de la douleur et la fièvre pourraient aussi indiquer un problème rénal, peut-être une lithiase urinaire, ou même une pyélonéphrite aiguë. » Je me retournai, lui lançant un regard appuyé. « Vous voyez, en médecine, il faut creuser plus profond que le premier symptôme venu. C'est un peu comme écrire un personnage – si vous vous arrêtez à la première impression, vous n'aurez qu'une caricature. »

Je m'approchai de nouveau de Thompson, vérifiant brièvement ses signes vitaux et son dossier. « Et pour votre information, les douleurs articulaires pourraient être le signe d'une réaction inflammatoire plus large, pas seulement une appendicite. »

Je me tournai une dernière fois vers Diane, un sourire sarcastique étirant mes lèvres. « Alors, Nguyen, prête à admettre que la médecine, c'est un peu plus compliqué que de deviner le coupable dans un épisode de votre série policière préférée ? » Je me dirigeai vers la porte, l'invitant à me suivre. « Venez, on a des tests à faire. Et qui sait, peut-être que vous apprendrez quelque chose d'utile pour votre prochain livre. Ou au moins, ça vous donnera matière à réflexion sur la complexité de mes journées. »

Je m'éloignai, laissant Diane digérer la leçon. La médecine, comme la vie, était pleine de nuances et de complexités, et chaque patient était un mystère à résoudre – pas toujours avec les réponses qu'on attendait. Mais quelque part, au fond de moi, j'espérais qu'elle comprenne que, malgré mon cynisme et mes sarcasmes, il y avait une véritable passion pour la résolution de ces mystères. Une passion que, peut-être, elle pourrait un jour partager dans ses écrits, en dépeignant non pas un monde de certitudes, mais un univers où chaque indice, chaque détail, compte.
On s’était bien éloigné de sa demande de base, mais je n’étais pas contre l’idée d’aller un peu plus loin ou de revenir à ses questionnements de départ. Il fallait juste trouver la bonne façon de me demander.

by Nathie

**Invité**

C'était peut-être pas une bonne idée

feat House

Tu serres les dents quand il observe que tu pourrais être plus à côté de la plaque que tu ne l'es en émettant l'hypothèse de l'appendicite. C'est pas que t'as pas l'habitude d'être rabaissée - allez, on va le dire, c'est l'histoire de ta vie, mais c'est pas pour autant que la chose reste bien agréable, hein. Peu importe, t'encaisses, c'est pas comme si t'avais cerné le caractère de ton caractère, à force... Toi qui espérais juste piocher deux-trois infos utiles, tu te vois petit à petit envisager un archétype de personnage qui serait du meilleur effet dans ton prochain roman... mais chaque chose en son temps, c'est pas pour ça que t'étais venue à la base... Ni pour toute cette mise en scène, d'ailleurs... Mais t'iras pas dire que l'expérience n'est pas enrichissante, par contre, elle l'est effectivement.

Il reprend la parole comme si t'étais supposée avoir fait toutes ces années de médecine qui seraient susceptibles de mener une réflexion aussi approfondie que lui. Quand on pense que t'as plutôt tendance à cocher la case "aspirine" chaque fois que quelque chose va mal physiquement plutôt que d'aller voir un médecin directement... c'est comique... C'est pas pour rien que t'avais besoin de te renseigner sur le terrain... cela dit, c'était pas forcément la meilleure option non plus, parce que tout ce que t'en retireras, c'est de te sentir encore plus bête qu'au moment d'entrer dans cet hôpital, ce qui était pas gagné d'avance quand on sait combien le syndrome de l'imposteur est puissant, chez toi.

"Quand vous serez prêt à reconnaître que je n'ai jamais suggéré le contraire", tu rétorques quand ton interlocuteur te demande si tu es prête à admettre que la médecine répond à des mécanismes plus complexes que simplement la résolution d'une énigme policière. Est-ce que je me suis montré ainsi insultante envers son métier ? Peut-être bien... Ce serait pas étonnant, t'as le don pour tout gâcher, Diane.

Tu le suis quand il te le demande. Quelque part, il y a quelque chose d'étrangement rassurant dans le fait qu'il accepte toujours de t'avoir dans les pattes après ça... Ou bien t'es un peu masochiste, Diane, faut voir. Dans tous les cas, tu continues à vouloir retirer tous les enseignements de cette expérience qui, ça tu peux le reconnaître, n'est franchement pas coutumière.

"Croyez-moi, de la matière à réflexion, j'en ai déjà."

Tu baisses les yeux dans ton sac. Tu pensais que tu gratterais frénétiquement des pages de ton carnet d'informations glanées au cours de cet entretien

"Je ne voulais pas me montrer offensante, au passage. J'ai conscience de ne rien savoir, je serais pas là, sinon."

PrettyGirl

▿ Date de naissance : 11/06/1975

C'était peut-être pas une bonne idée

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@Gregory House

@Diane Nguyen

Je scrutai Diane, l’observant du coin de l'œil tout en feignant d'être absorbé par le dossier médical entre mes mains. La lumière crue de l'hôpital faisait danser des ombres sur les pages, mais mon attention était toute à elle, à ses mots, à sa défense un peu maladroite de ses compétences médicales inexistantes. Je ne pus m'empêcher un rire bref, sec, presque un grognement amusé.

« Ne jamais suggéré le contraire, hein ? » Mes mots s’égrenèrent dans l’air avec une douce ironie, « Et pourtant, vous voilà, essayant de naviguer dans le labyrinthe tortueux de la médecine avec pour seule boussole... votre intuition. »

Je reposai le dossier, me dirigeant vers le tableau encore maculé des vestiges de nos précédentes réflexions. D’un geste, j’effaçai le tout, laissant une surface blanche, prête à être marquée par de nouvelles hypothèses.

« Vous savez, Nguyen… » commençai-je en traçant des structures osseuses et organiques, « la médecine... c’est un peu comme une partie d'échecs contre un adversaire invisible. Chaque symptôme, chaque signe, est une pièce sur l'échiquier. Et parfois, il faut sacrifier une reine pour gagner la partie. » Je marquai une pause, levant les yeux vers elle. « Une aspirine ou de l’ibuprofène, ça ne fait pas toujours l’affaire, malheureusement… »

Je fis le tour de la pièce, m'arrêtant à son côté. De ma poche, je sortis un petit carnet, semblable à ceux que les médecins utilisent pour griffonner des notes inintelligibles. Sauf que le mien était vierge, prêt à être rempli.

« Voyons voir si vous pouvez réellement apprendre quelque chose d'utile aujourd'hui. » J’ouvris le carnet à une page blanche, lui tendant un stylo que j’extirpais de ma poche. « Je vais vous décrire les symptômes d’un patient, et vous allez me dire, basé sur votre... vaste expérience, ce que vous en pensez. »

Le patient en question était un homme d’une quarantaine d’années, se plaignant de douleurs thoraciques aiguës, irradiant vers le bras gauche, accompagnées de sueurs froides et d’une sensation d’oppression.

Nous passâmes l'heure suivante à débattre, à discuter des possibilités, des hypothèses, explorant les méandres de diagnostics potentiels. Diane, avec une réticence initiale, commença à s'engager plus franchement, ses réponses gagnant en assurance. C'était fascinant de voir quelqu'un d'aussi éloigné de mon monde tenter de s'y frayer un chemin avec pour tout guide sa curiosité et son envie d'apprendre.

« Vous voyez, Nguyen, la médecine, c'est un art autant qu'une science. C'est comprendre que, parfois, ce que vous voyez... ce n'est que la pointe de l'iceberg. » Je laissai le silence s'installer un moment, laissant mes mots imprégner l'atmosphère. « Et pour ce qui est de ne pas vouloir être offensante... » Je haussai les épaules, un sourire en coin apparaissant brièvement sur mes lèvres. « Disons simplement que vous n'avez pas à vous inquiéter. Vous n'êtes ni la première ni la dernière à penser que vous pouvez me faire changer d'avis sur le monde. Mais, qui sait ? Peut-être que vous êtes différente. »

Je fermai le carnet, le lui rendant.
« Gardez-le. Qui sait, il pourrait vous servir pour votre prochain roman. » e lui adressai un signe de tête, une invitation silencieuse à continuer cette... collaboration inhabituelle.

by Nathie

**Invité**

C'était peut-être pas une bonne idée

feat House

La grande question, Diane, c'est pourquoi est-ce que tu es venue te fourrer dans ce merdier ? Et à cette question, t'as de moins en moins de réponse à mesure que votre conversation progresse, avec son lot d'expériences inattendues, pour toi qui n'en demandait pas autant. C'est sûr, avec ça, t'as matière à écrire. Quand t'y penses, d'ailleurs, ce docteur en lui-même ferait probablement l'objet d'un roman passionnant à lui tout seul. Mais ça... ça, c'est une autre histoire encore.

Tu gardes un regard attentif sur le tableau que le docteur couvre de ses schémas. Tu l'écoutes attentivement, en songeant que son discours imagé n'est pas pour te déplaire, bien au contraire. Sa logique est implacable, et son discours à dire vrai fascinant. Si tu n'éprouvais pas une répulsion à ce point épidermique pour les sciences... surtout parce que tu n'y as jamais compris grand-chose en dépit de ce que ce domaine offre de concret. Tu te casses la tête à évoluer dans des sphères incertaines, au risque de te faire des noeuds au cerveau et de te rendre malheureuse.

Tu serres les dents quand il te suggère d'analyser un cas à partir de ta.... vaste expérience... Génial, vraiment. T'es super à l'aise, c'est super (non).

"Vous aimez les métaphores, à ce que je vois", tu remarques, entre les échecs et l'iceberg. "Peut-être que vous devriez écrire un roman, vous aussi", t'ajoutes, une esquisse malicieuse sur le visage.

T'as été très attentive à tout ce qu'il a bien pu te dire, pendant une heure, t'as été suspendue à ses lèvres, et t'as fait de ton mieux pour rebondir sur ses propos sans passer tout à fait pour une complète idiote. Tu ne diras pas, au terme de votre échange, que tu es vraiment parvenu à comprendre le monde où ton interlocuteur gravite en maître, mais... tu l'appréhendes du moins plus facilement. Tu te saisis du carnet qu'il te tend avec un sourire.

"Je pourrais vous faire parvenir un premier jet de mon roman, si vous voulez... J'ai un tout nouveau personnage en tête depuis quelques minutes."

PrettyGirl

▿ Date de naissance : 11/06/1975

C’était peut-être pas une bonne idée

@Gregory House & @Diane Nguyen

Je scrutai Diane, l’observant du coin de l'œil tout en feignant d'être absorbé par le dossier médical entre mes mains. La lumière crue de l'hôpital faisait danser des ombres sur les pages, mais mon attention était toute à elle, à ses mots, à sa défense un peu maladroite de ses compétences médicales inexistantes. Je ne pus m'empêcher un rire bref, sec, presque un grognement amusé.

Je reposai le dossier, me dirigeant vers le tableau encore maculé des vestiges de nos précédentes réflexions. D’un geste, j’effaçai le tout, laissant une surface blanche, prête à être marquée par de nouvelles hypothèses.
« Yep, j’adore ça… Et je trouve que la métaphore des échecs est parfaite pour pas mal de sujets. Ça m’évite de me casser la tête pour trouver d’autres idées. » Je marquai une pause, levant les yeux vers elle et j’ajoutais d’un ton un peu plus léger : « Une aspirine ou de l’ibuprofène, ça ne fait pas toujours l’affaire, malheureusement… Et parfois, il faut sacrifier une reine pour gagner la partie. »

Je fis le tour de la pièce, m'arrêtant à son côté.
« Et ne vous en faites pas… » Je haussai les épaules, un sourire en coin apparaissant brièvement sur mes lèvres. « Vous n'avez vraiment pas à vous inquiéter. Vous n'êtes ni la première ni la dernière personne que j’invite ici pour rigoler un peu. Ma boss a l’habitude et j’adore quand elle veut me punir comme un vilain garçon. »

Tiens, une référence sexuelle à peine voilée. Y avait longtemps.
« Oh j’ai déjà essayé d’écrire des romans, mais je préfère lire ceux des autres. Les miens, c’est un peu chiant, je connais tout de suite la fin. »

C’était con, je le savais bien, mais être sérieux trop longtemps, ça ne me correspondait pas trop. Je m’ennuyais moi-même quand j’étais trop sérieux. Alors fallait pas demander les autres… « Si vous voulez vraiment comprendre la médecine, il ne suffit pas de connaître les faits. Il faut aussi apprendre à penser comme un médecin. À remettre en question les évidences, à douter de chaque certitude. C'est là que vous trouverez les réponses pour votre roman. »

Elle évoqua une idée de personnage et je me sentis à peine visé.
« Allez, je veux bien vous servir de cobaye, c’est de bonne guerre… Tout le monde n’aurait pas joué le jeu comme vous, Nguyen, vous êtes cool. »

Ce qui, dans ma bouche, était sans doute un compliment vraiment exceptionnel.

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