C'est un peu - non, complètement - à l'aveugle que t'as décidé de te rendre à l'hôpital dans l'espoir de trouver un interlocuteur susceptible de te renseigner. Pas la meilleure des démarches, mais en même temps, tu ne connais ni médecins, ni diagnosticien, ni chirurgien dans ton entourage. Le seul médecin que tu vois régulièrement pour ta part, c'est ton psychiatre, et ce n'est pas le genre de sujet que tu abordes avec lui. Alors oui, tu t'es dit que tu allais y aller au culot. Parfois, ça fonctionnait. A d'autres moments, c'était un coup à se faire envoyer sur les roses, tout dépend.
Tu détestes les hôpitaux. Il faut dire que ton expérience avec de tels endroits n'a jamais été très heureuse... d'un autre côté, qui aime les hôpitaux, hein ? T'es presque paranoïaque, à déambuler ainsi dans les couloirs de l'établissement. T'as l'impression de faire quelque chose de grave, quelque chose d'interdit... Interdit, possible que ça le soit en partie, parce qu'après avoir fait mine d'attendre dans la salle d'attente des urgences, t'as pris le parti de faire un petit tour d'horizon seule dans ton coin... Tu aimerais trouver une salle de repos, où quelque chose qui s'y apparente, afin de ne pas déranger les médecins en plein travail.
Tu te paumes un sacré moment avant de finalement te retrouver dans une sorte de cafétéria, où tu vois quelques hommes en blouse blanche. T'es sans doute au bon endroit, mais plus que jamais, tu te sens tout sauf à ta place. Tu te diriges vers la machine à café, tu ne sais même pas pourquoi tu fais ça... Pour te donner contenance, quelque chose du genre... C'est ridicule mais innocent. Et puis, tout le monde te laisse faire.
Trop nerveuse, sans doute, pas attentive à ce qu'il y a autour de toi, il fallait naturellement s'attendre à ce que quelque chose déconne. Et en effet... Tu te retournes un peu brusquement et ton café se renverse sur un type qui se trouvait pile derrière toi.
"Oh merde..." C'est le cas de le dire. "Je suis désolée, vraiment, vraiment désolée."
PrettyGirl
Gregory House
▿ Ton univers : Dr House
▿ Date de naissance : 11/06/1975
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▿ Métier : Médecin (néphrologue) - chef du service de diagnostic
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▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Ameknos
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▿ Copyright : plein d'artistes sur bazzart
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▿ Autre(s) compte(s) : Duncan & Martin & Doc' Ten & House & Zeus & Eric & Crowley & Papy & Jiraya & Sebastian & Severus & Jürgen & Kaecilius & Sweeney & Gomez & Nigel & Kristoff & Ezio & Corto & Beetlejuice & Garrett & Owen & Spencer
Quand j’étais à l’hôpital, mon objectif premier était d’en sortir. Ou à peu près. Mon bureau était cool, confortable et vachement sympa. J’avais ma propre équipe, ma propre machine à café et mon propre ordinateur avec lequel je pouvais faire à peu près tout ce que je voulais. Mais parfois, je devais quitter mon petit cocon perso pour éviter d’être trop facilement trouvable… Il me fallait de temps à autre ne pas être trop facile à dégoter si je voulais empêcher Cuddy de me filer des heures de consultations en plus. Je m’en passais bien volontiers de ces heures… et des patients aussi, évidemment.
Régulièrement, je trouvais pratique et intéressant d’aller squatter des salles de repos d’autres services, pour la taille de la télé, pour les biscuits qu’on y trouvait, pour un tas de bonnes raisons… Certains médecins étaient même abonnés à des revues intéressantes… soit parce que c’était des magazines médicaux, soit parce qu’ils avaient, comme un petit plaisir coupable, des périodiques de BD ou de comics…
Quant à la cafétéria, c’était un endroit assez sympa, mais il fallait bien que je trouve une bonne poire à qui piquer des trucs dans l’assiette. Avec Wilson, c’était facile, mais quand il n’était pas là, c’était un peu galère de pouvoir squatter les assiettes d’autres personnes.
Pourtant, c’était bien là que je me trouvais à présent. A mon grand dam… Parce qu’il fallut bien sûr que la petite nana devant moi me balance son café sur la chemise. Je n’avais pas de blouse blanche, bien sûr, je n’aimais pas ça, mais je n’aimais pas non plus me prendre du café dessus.
« Vous rigolez ? »
Faire dans le scandale, j’aimais ça, alors, j’en rajoutais une couche.
« Comme si être désolée allait m’aider à nettoyer ma chemise ! »
Invité
Jeu 16 Fév - 10:59
C'était peut-être pas une bonne idée
feat House
Décontenancée face à l'attitude de ton interlocuteur, tu songes tout d'abord à te confondre davantage en excuse, mais tu te reprends. Ta maladresse ne vaut pas que tu t'écrases comme une carpette. T'as manifestement affaire à un homme qui pense que tout lui est dû, probablement imbu de sa personne... T'en as déjà connu, des types du genre. Bojack en était l'exemple le plus flagrant. Tu sais le gérer, du coup - normalement. Sauf que t'es quand même là pour une raison bien précise, et t'aimerais mieux ne pas tout faire foirer, de préférence...
"Bien vu, un passage par la case pressing sera probablement plus efficace", tu rétorques alors en contemplant l'étendue des dégâts.
Si ce qui le préoccupe le plus est l'état de sa chemise, alors ça veut dire que le café ne l'a pas brûlé, ce qui est déjà pas mal. La chemise, c'est un moindre mal. Si le gars peut jouer les médecins dans cet hôpital et se payer le luxe de ne pas porter la traditionnelle blouse blanche, alors il peut bien aussi se permettre d'acheter de nouvelles chemises. Tu l'imagines bien avec un stock de chemises toutes identiques.
"Je vous le paie s'il y a que ça. Et un café plus décent que celui-ci. Quand vous aurez du temps", t'ajoutes quand même afin de désamorcer la situation.
T'obtiendras rien autrement, et tu le sais pertinemment. Faut que t'arrives à arrondir les angles, même si avec un type pareil, ça promet de ne pas être simple, loin de là. Mais t'as pas grand-chose à perdre, après tout, Diane. Dans le pire des cas, tu te fais envoyer sur les roses et tu rentres chez toi bredouille, alors bon... Qui ne tente rien...
"Je m'appelle Diane."
Et lui s'en fiche probablement, mais tu tends tout de même la main dans sa direction afin de l'inviter à la serrer. C'est pas parce que vous êtes partis sur de très mauvaises bases que ça doit continuer. Il ne tient qu'à toi d'arranger les choses ne serait-ce qu'un minimum.
PrettyGirl
Gregory House
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Les imprévus du genre, je voyais ça comme des occasions en or de rentrer chez moi en cours de journée. J’aurais pu être ébouillanté mais les cafés de la machine n’étaient jamais aussi chauds que ça… il en aurait été autrement si cette femme avait demandé de l’eau chaude pour un thé ou une infusion… là, j’aurais pu dire adieu à mon joli petit nombril tout rose, il serait devenu rouge instantanément et aurait peut-être même était accompagné d’une cloque ou deux.
L’avantage d’être un médecin qui ne portait pas la blouse, c’était de passer assez inaperçu. Sauf que… comme je connaissais tout le monde et qu’on me saluait, il ne fallait pas être sorcier pour deviner quel était mon job.
« Ou je peux choper une chemise d’un patient. »
Certains n’en avaient pas besoin, de toute façon. Mais… pourquoi ne pas faire le con jusqu’au bout ?
« Vous invitez le premier venu à prendre un café avec vous ? Vous êtes sûre ? »
L’idée était sympa, mais je me demandais quand même bien ce qu’elle me voulait. Personne ne m’invitait jamais pour un café ou un verre quelconque. J’étais pas ce genre de personne avec qui on avait envie de passer du temps. Elle me dit s’appeler Diane et je répondis bêtement :
« House. »
J’avais hésité à lui répondre « Moi pas », mais ça aurait sans doute été une façon un peu trop expéditive de lui dire que je m’en fichais, de son nom.
Elle me tendit la main et je la regardais pendant un instant, avant de relever les yeux vers ses lunettes.
« Je ne serre pas la main tant qu’on ne me sert pas un verre. »
C’était con, mais je n’étais pas à une connerie près, mmh ? Et puis, si vraiment elle voulait m'inviter, ça pouvait accélérer les choses, non ?
« On se laisse tenter ? »
Et adieu les consultations bien chiantes ! Sortir boire un verre avec cette Diane, c'était mieux que de regarder dans les oreilles ou dans la gorge de vieilles filles enrhumées.
Mouette / Icon : tumblr
Invité
Jeu 23 Fév - 12:44
C'était peut-être pas une bonne idée
feat House
"Si ça vous amuse...", tu répliques quand il évoque la possibilité de voler une chemise d'un patient.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que ton interlocuteur a de la répartie à revendre. Toi qui as du cynisme à revendre, cet homme te fait clairement de l'ombre en cet instant. Tu sais pas vers qui tu dois te tourner en particulier pour obtenir la réponse à tes questions, mais tu songes que si tu dois te tourner vers ce médecin qui ne prend même pas la peine de porter la blouse blanche, il va te donner du fil à retordre... D'un autre côté, il te donne envie de creuser le sujet. Dans le genre, ce serait probablement un personnage de roman idéal. Le genre idéal, le genre bourru au coeur tendre, le genre qu'on adore détester.
"Au point où j'en suis", tu lui réponds quand il s'étonne du fait que tu proposes un café au premier venu. T'es plus à ça près. Et t'aurais sans doute moins l'impression de perdre ton temps, même si tu sais pas vraiment ce que ça va donner.
Et il arrive à te prendre au dépourvu quand en plus il te suggère de prendre un verre. Tu sais pas trop s'il te fait du rentre-dedans (t'en as pas spécialement l'impression, malgré la démarche), ou si t'es juste pas encore parvenu à cerner son caractère atypique. Ce qui est sûr, c'est que si ta démarche était pas anodine, la sienne est encore plus déroutante... Mais après tout.
"Vous avez le droit de partir comme ça ?" Tu hausses les épaules. "Bon, après tout, c'est pas mon problème." Et t'es clairement pas contre le fait de sortir du cadre particulièrement oppressant de l'hôpital. A ce sujet, y a définitivement pas photo. "D'accord, je vous laisse choisir l'endroit."
Tu le jauges de haut en bas. Vraiment, ce type est difficile à cerner, mais tu penses que tu serais presque prête à apprécier son caractère.
"J'ai le droit de vous serrer la main, maintenant ?"
PrettyGirl
Gregory House
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J’ignorais qui était cette femme ni pourquoi elle était là, mais je comptais bien profiter de l’occasion qui m’était donnée pour sécher les heures de boulot. Tant que Cuddy n’était pas dans les parages, je reconnaissais très honnêtement que je me montrais plutôt incontrôlable et carrément con par moments. Normal, je n’avais personne à impressionner. Sa manière de m’aborder, puis de m’inviter, c’était aussi inattendu qu’approprié. Quiconque me demanderait des comptes dès ce moment serait renvoyé vers cette charmante Diane. Après tout, ne m’accaparait-elle par pour une situation d’urgence ? En tout cas, c’était comme ça que je comptais présenter les choses. D’ailleurs, quand elle me demanda si j’avais le droit de partir comme ça, j’eus à mon tour un haussement d’épaules.
« Je passe ma vie à sauver celles des autres. Quand on ne me donne pas le droit de faire autre chose, je prends l’initiative. »
Même si, concrètement, il n’y avait aucune vraie initiative là-dedans, hormis le fait de pousser cette fille à m’inviter ailleurs qu’à l’hosto.
« Tout est assez dégueulasse ici. La bouffe, les boissons, même la serveuse. »
C’était l’une des grandes questions existentielles de l’humanité : pourquoi la bouffe devait toujours être dégueu dans les hôpitaux alors que c’était un endroit où les gens étaient censés pouvoir se retaper et être remis en forme ? Un bon steak, de bonnes frites… c’était quelque chose d’impensable dans un endroit comme celui-ci. Et j’étais sûr que ça aurait pu changer pas mal de choses, pourtant.
« Parfait ! »
Et par acquit de conscience, je lui tendis la main.
« House. »
Il n’y avait que très peu de personnes qui m’appelaient par mon prénom, alors j’avais l’habitude de ne donner que mon nom. Et j’avais même pris la peine de donner le vrai, ce qui n’était pas anodin.
« Il y a une brasserie sympa pas loin du musée. C’est un endroit tranquille.»
Tranquille pour quoi ? Je ne connaissais pas les intentions de cette femme, mais elle n’avait pas l’air malade. Peut-être allait-elle me tanner pour que je prenne le cas du beau-père de sa cousine par alliance ou peut-être qu’elle me trouvait juste sexy. Aucune idée, mais je ne crachais jamais sur un verre offert.
Mouette / Icon : tumblr
Invité
Mar 21 Mar - 11:59
C'était peut-être pas une bonne idée
feat House
Ce type est probablement le genre avec lequel il est insupportable de travailler, mais quelque part, t'arrives à trouver quelque chose d'attirant et de sympathique dans la manière dont il est capable d'afficher si ostensiblement ses désaccords, dans sa manière de n'en faire qu'à sa tête... celle dont, de ton côté, tu n'es capable que dans des circonstances que tu finis toujours, immanquablement par regretter. Il n'est pas agréable, et il y aurait un milliard de choses à revoir dans son comportement, mais t'arriverais presque à lui trouver des circonstances atténuantes, probablement parce qu'il a des faux airs de BoJack. En moins... chevalin. Tu lui passes sans mal son mépris pour son travail, ce ne sont pas vraiment tes affaires, un peu moins en revanche sa remarque déplacée sur cette serveuse selon ses dire "dégueulasse".
"Une chance, vous n'aviez probablement pas l'intention de la boire ou de la manger", tu ironises d'un ton grinçant, sans plus de commentaire.
Petit à petit, et en quelques mots, tu penses voir à quel type d'individu tu as affaire. Et tu es trop épuisée moralement pour vouloir apprendre le b.a.-ba du féminisme à un type qui serait probablement réfractaire et se contenterait de souffler très fort en se fichant royalement de ce que tu pourrais bien avoir à lui dire. Et puis, t'as pas non plus spécialement envie de lui donner tort si ça doit être pour atterrir dans une cafétéria d'hôpital... Pour les quelques fois où t'y a mis les pieds, tu sais bien que ce n'est pas un mythe... La nourriture d'hôpital est toujours immonde... Comme si les personnes hospitalisées devaient tous avoir perdu l'usage du goût.
"J'espère que c'est votre nom de famille", tu réponds quand il daigne enfin se présenter à toi, sous le nom de House.
Tu le suis jusqu'à la brasserie où il te propose de vous rendre. Un endroit tranquille. Pas dit que ce soit une bonne chose. Plus ça va, plus tu te dis que le gars doit s'imaginer que tu lui fais di gringue... Bah ! Au fond, c'est pas si important, dans le fond. T'as décidé d'y aller au culot... eh bien on verra bien ce que ça va donner, après tout.
"Vous préférez boire votre verre pendant qu'on se regarde en chiens de faïence ou vous m'autorisez à vous poser des questions ?"
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Gregory House
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Au point où on en était, je ne perdais pas grand-chose à filer en douce de l’hôpital pour suivre cette femme. De toute façon, sans Cuddy pour me rappeler à l’ordre, je me sentais tout à fait libre d’agir et de réagir comme bon me semblait. Quitter le boulot en pleine journée, ce n’était pas non plus quelque chose de si répréhensible que ça… c’était pas comme si je m’étais pointé ivre mort à l’hosto et que j’avais gerbé sur la tête d’un patient. Y avait toujours pire, dans la vie.
La serveuse de la cafét’ n’avait pas grand-chose d’intéressant pour moi. D’abord parce qu’elle n’avait pas vraiment une poitrine aux arguments convaincants, ensuite parce qu’elle n’avait jamais accepté de me filer un pudding vanille en douce. Encore une fois, il y avait pire, mais c’était suffisant pour que je fasse le con avec elle. Cela dit, elle me le rendait bien. Mais j’avais un peu la flemme de répondre à mon interlocutrice, sur le coup. Parce que, non, effectivement, je ne comptais pas me la faire. Même si ce n’était pas forcément dans ce sens-là que Diane avait parlé. De toute façon, c’était plutôt le style de Chase de sauter sur tout ce qui bougeait et qui avait une paire de seins et une paire de fesses dignes de ce nom. Parfois, j’avais même un peu l’impression qu’il cherchait à battre un record ou à avoir le tableau de chasse le mieux garni… Le genre de comportement pour un ancien séminariste qui appliquait à la lettre l’adage chrétien « Aimez-vous les uns les autres »… et à trois ou quatre en même temps, si l’on croyait ce que Robert Chase racontait. Je n’étais pas quelqu’un de forcément sexiste, c’était plutôt que j’étais le genre de type à sortir un maximum de propos pouvant égratigner les susceptibilités de chacun autour de moi, juste par plaisir de faire enrager le monde. Ce que j’y gagnais ? Rien, mais je trouvais ça marrant. Mais l’absence de réaction réelle de mon interlocutrice me poussa à réfléchir à un autre moyen de la titiller. Bien qu’elle vienne de tenter de me vanner sur mon nom de famille.
« Sans blague… »
A la brasserie, on s’installa à une table et elle me tendit une perche pour le déroulement de la suite.
« Une question pour vous, une question pour moi. »
Le genre de deal un peu débile mais qui pouvait être sympa sur la journée. J’avais déjà joué à ce genre de trucs avant, avec d’autres, d’ailleurs. C’était un peu comme le jeu Action ou Vérité, mais sans faire d’actions et sans que je ne sois obligé de dire vraiment la vérité. En tout cas, elle m’avait juste demandé la permission de me poser des questions, c’était tout. Dans l'affaire, je ne m'engageais à rien de particulier.
Mouette / Icon : tumblr
Invité
Mar 18 Avr - 10:48
C'était peut-être pas une bonne idée
feat House
Tu le détailles un instant, alors que vous vous installez tous les deux face à face, à la table de ce café et qu'il suggère que vous vous posiez des questions à tour de rôle. C'est assez enfantin comme manière de procéder, mais tu n'y vois aucun mal. Au contraire, même, tu te dis que ça pourrait bien être une excellente idée, en réalité, et tu te sens d'humeur à te prêter au jeu. Après tout, au point où tu en es, ce n'est pas comme si tu avais grand-chose à perdre... encore faut-il que tu saches dénicher une question à tes yeux suffisamment pertinente. Il y a évidemment toutes les questions que tu voulais poser pour commencer afin de te renseigner au sujet de ton roman, mais les questions qui te viennent à l'esprit sont étrangement plus personnelles. C'est que tu as affaire à un véritable "personnage", un homme réfractaire et cynique, qui te fait beaucoup trop penser à Bojack. Il t'est impossible de ne pas faire le parallèle et par conséquent de vouloir creuser le sujet, même si tu sais que tu le regretteras probablement, tout comme creuser le sujet avec Bojack a fait que tu t'en es plus d'une fois mordue les doigts... Et ça recommencera probablement.
"Vous n'êtes pas à l'évidence un médecin comme les autres et vous le savez. Vous prenez même un malin plaisir à vous en distinguer, un plaisir presque hautain, je dirais." Tu n'es pas là pour l'analyser, Diane, mais cette observation glisse de tes lèvres tout naturellement sans que tu ne l'aies réellement cherché. Pour les questions techniques concernant ton futur roman, on attendra un peu, du coup, je suppose. "J'aimerais beaucoup savoir à quoi ressemblait votre vie avant votre arrivée ici."
C'est une question assez classique dans ce monde où tout le monde vient d'horizons si différents, mais en même temps, c'est certainement celle qui, bien souvent, offre les réponses les plus passionnantes, celles qu'on ne prétend pas écouter religieusement, mais que l'on savoure véritablement comme le meilleur des pop-corns.
PrettyGirl
Gregory House
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Entre l’échange de regards et de silences, je ne savais pas exactement à quoi m’en tenir avec cette jeune femme. On était là, face à face, dans un café plutôt qu’à la cafétéria et je m’attendais presque à ce qu’elle me sorte des symptômes qu’elle avait et qu’aucun médecin n’avait été foutu de comprendre et d’analyser. Ce ne serait pas la première fois qu’on m’approchait de ce genre de façon pour un truc du genre. Je l’observais donc, comme pour trouver des symptômes ou des indices sur qui elle était et quelles pouvaient être ses intentions. En tout cas, elle, elle ne s’était pas gênée jusqu’ici pour m’observer et pour tirer des conclusions sur qui j’étais.
J’eus un haussement d’épaules. Je n’étais pas un médecin comme les autres ?
« Pourquoi ? parce que je ne porte pas de blouse blanche ? C’est que ça gratte aux entournures, ces saloperies… »
Je pouvais faire semblant d’être un bon et brave médecin, juste pour lui faire changer d’avis… mais je n’arrivais jamais à tenir sur la longueur, pour ce genre de cinéma… Je n’étais pas comme Wilson, moi, les patients me gonflaient, la plupart du temps, et je n’avais pas de raison d’être gentil ou agréables avec eux.
« Je prends du plaisir d’un tas de façon, vous savez… »
Et je ne disais pas ça juste par rapport au fait de me distinguer, mais je supposais qu’elle avait compris, pas besoin de lui faire un dessin.
Cela dit, elle avait accepté le petit jeu de questions. Et elle commença directement. A quoi ressemblait ma vie avant ? Voilà une bonne question… J’avais toujours, ou presque toujours, vécu seul. Mon grand trip dans la vie, c’était la résolution d’énigmes médicales. Je sauvais des vies parce que j’aimais me triturer les méninges, pas par philanthropie ou par conviction que la vie était sacrée.
« Ma vie d’avant ? Elle était assez semblable à celle-ci. »
Après réflexion, qu’est-ce qui avait changé ? J’avais le souvenir d’événements de mon ancienne vie dont je n’étais pas sûr qu’ils avaient vraiment eu lieu. La prison, l’auto-opération de ma jambe, mon histoire avec Cuddy… Parfois, je me demandais si je n’avais pas juste un peu abusé de vicodin et d’alcool.
« J’ai même retrouvé une membre de mon ancienne équipe. À l’hôpital. »
Tomber sur Cameron avait été assez inattendu, mais c’était plutôt sympa. J’espérais toujours retrouver d’autres personnes… la présence d’Allison Cameron me confortait dans l’idée que c’était possible que Cuddy, Wilson ou d’autres soient ici aussi…
Le serveur nous apporta nos consommations. Bière pour moi.
« Vous me demandez ça comme si c’était très différent pour vous. Je déduis que ce doit être le cas. Vous n’avez pas l’air malade. En tout cas pas physiquement. Vous n’avez pas non plus l’air d’une SDF venue se réchauffer. Et vous ne rechignez pas à inviter un homme pour prendre un verre. Alors votre présence à l’hôpital ne s’explique que par deux possibilités : soit vous cherchez un moyen d’exploiter des failles de sécurité de l’hôpital… soit vous cherchez un médecin pour un truc qui n’a rien à voir avec l’hôpital. »
Mouette / Icon : tumblr
Invité
Mer 17 Mai - 11:31
C'était peut-être pas une bonne idée
feat House
"L'absence de blouse n'aide pas", tu confirmes en te fendant d'un léger et sincère sourire alors que ce docteur peu conventionnel se défend d'en porter en affirmant que ces vêtements le grattent comme si cela était la seule raison. Tu en doutes fort. Toi, tu es plutôt convaincue du fait que ton interlocuteur aime se distinguer de la sorte, que c'est une manière un peu simpliste mais efficace de rébellion de sa part. Sur ce point, tu ne crois vraiment pas être dans le faux. "Mais vous êtes également plus franc et nettement moins compatissant que la plupart des docteurs que j'ai rencontrés - probablement moins hypocrites, aussi", reconnais-tu en haussant légèrement les épaules.
Tu évites de rebondir sur ses dires quand ton interlocuteur ajoute qu'il sait prendre du plaisir de bien des manières. Mieux vaut ne pas rebondir dessus et faire comme si de rien n'était. Mieux vaut aussi ne pas jouer inutilement les vierges effarouchées non plus... Tu ne veux pas donner à ton interlocuteur l'occasion de constater que son discours a été susceptible de t'atteindre en quoi que ce soit.
"Ah..." Tu sais généralement mieux faire semblant de te réjouir du bonheur des autres, quand ils retrouvent des personnes qui lui sont chères. Pas cette fois... T'en as trop bouffé, des révélations du genre, alors que toi, tu sens bien que t'es pas prête de retrouver les personnes auxquelles tu tiens de sitôt. 'Tant mieux pour vous." Tu soupires. "C'est bien la peine d'avoir traversé tout chemin pour avoir exactement la même vie au final, pas vrai ?"
T'essaies de faire preuve du moins de cynisme possible, mais c'est pas si simple de faire abstraction... Loin de là, même.
"Vous êtes un enquêteur hors pair, hein ?" tu fais alors qu'il essaie de déduire les motifs de votre conversation. "J'aurais aussi pu vous trouver à mon goût et chercher un prétexte pour boire ce verre avec vous", tu suggères d'un ton égal avant de reprendre. "J'aurais adoré être une cambrioleuse professionnelle... et non, en effet, je ne suis pas malade." Tu marques une pause. "Je suis écrivain. Mon personnage souffre d'amnésie rétrograde suite à un accident. Je préférais me renseigner, au risque de lui prêter des symptômes irréalistes."
PrettyGirl
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Au moins, elle ne critiquait pas mon choix d’éviter de porter ces blouses blanches. Au fond, je ne me souvenais pas en avoir porté un jour pour autre chose qu’obtenir quelque chose… L’habit ne fait pas le moine, dit-on, pourtant, visiblement, dans certains cas, c’était un peu vrai tout de même. Mais je ne me fiais pas vraiment à ce genre de conneries.
« Au moins, on ne me prend pas trop vite pour un médecin. J’ai la paix plus facilement et plus longtemps, grâce à ça. »
Ce n’était qu’un demi-mensonge. Me fondre dans la masse des patients en ne sortant pas du lot avec une blouse, ça faisait une belle différence pour ma tranquillité. J’eus un haussement d’épaules quand elle évoqua ma franchise et le fait que j’étais sans doute moins hypocrite que d’autres.
« Tout le monde ment. Les médecins, les patients, les serveurs… »
J’étais d’ailleurs souvent le premier à mentir.
En attendant, quand j’essayais de la tester pour déterminer quelles étaient ses limites, je me heurtais à une sorte de mur. Elle ne rebondissait pas sur les blagues douteuses, ne me rentrait pas dans le lard quand je faisais le sexiste… même ce qui concernait mes retrouvailles avec Cameron ne lui faisait ni chaud ni froid.
« Eh bien… ça peut être bien chiant, mais ça peut aussi être une sorte de deuxième chance… »
Je m’étais bien souvent grillé auprès de mon entourage, à l’époque de Princeton Plainsboro. J’en étais même, finalement, arrivé à devoir mettre en scène ma propre mort pour fuir mes responsabilités.
« Votre vie est aussi naze qu’avant, alors ? »
Je brûlais une de mes questions, mais vu sa réaction, c’était quasiment impossible de ne pas le faire. Elle était aussi blasée que moi devant un patient avec un petit rhume à la con.
« J’aime juste la vérité. Et les faits. »
Je n’étais pas un enquêteur hors pair pour autant. Je m’étais déjà trompé à plusieurs reprises et dans plusieurs situations.
« Mais si vous voulez me draguer, allez-y, ça peut toujours être intéressant. »
Et puis elle m’annonça ses intentions. Une auteure. J’aimais bien lire, mais je ne voyais pas trop ce que je foutais en face d’elle. Et voilà qu’elle exprima directement ses projets d’écriture, cette idée d’intégrer une amnésie rétrograde pour l’un de ses personnages. Dans un souci de réalisme, elle avait besoin de moi. Voilà qui était intéressant. Et peut-être aussi amusant.
« Je vois… Vous voulez la théorie ou bien vous seriez prête à me suivre pour étudier un cas d’un peu plus près ? Je pourrais vous faire passer pour une interne, c’est tout à fait dans mes cordes. »
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Mer 7 Juin - 9:46
C'était peut-être pas une bonne idée
feat House
Un médecin qui ne tient pas à ce qu'on sache qu'il en est un, ça c'est clairement une sacrée nouveauté, il faut bien le dire. T'as pas l'impression d'en avoir rencontré beaucoup dans ta vie. En fait, t'as plutôt rencontré l'inverse, des médecins qui étaient beaucoup trop fiers de leurs diplômes et qui trouvaient toujours une occasion ou une autre de les mettre en avant.
Quand il assène le fait que tout le monde ment comme si c'était une vérité générale, tu voudrais opposer à son cynisme une autre forme de réalité, mais ça fait quand même un bail que t'as cessé de croire en l'honnêteté des gens... comment t'aurais pu conserver toutes tes illusions après avoir gravité dans le milieu le plus hypocrite qui existe, à savoir le milieu du cinéma ? Non, forcément, c'était impossible. Fallait bien que, à un moment ou à un autre, ça t'explose en pleine figure. Et puis, au-delà de ça... toi aussi, tu mens. Comme tous les autres. Tu vas pas prétendre que tu vaux mieux que tout le monde.
"Je n'avais pas besoin d'une deuxième chance", tu répliques, amère, quand ton interlocuteur te fait remarquer que cette nouvelle vie peut servir à ça.
Pour d'autres peut-être, mais toi, t'avais enfin trouvé un équilibre dans ta vie. Tout n'étais pas parfait, bien sûr, mais t'étais parvenue à chasser la dépression, à quitter un milieu qui te bouffait, t'avais épousé un type que t'aimais sincèrement et qui - ô miracle - t'aimait en retour. T'étais bien, t'étais heureuse... et là, t'es revenue à la case départ.
"Ma vie était probablement moins naze. Beaucoup plus chaotique."
Et ça sert à rien de revenir là-dessus, encore et encore, parce que tu pourras clairement rien y changer.
"On a ça en commun, moi aussi j'aime la vérité, et les faits. Même si comme vous le dites, tout le monde ment. Et la vérité, c'est que je ne drague jamais. D'ailleurs je ne sais même pas comment on est supposé faire", t'ajoutes avec un léger haussement d'épaules.
Donc t'en viens au vif du sujet, et tu lui parles finalement de ce que tu recherches véritablement, et la proposition qu'il te fait... te fait les yeux comme des soucoupes. Aller voir sur le terrain ? Te faire passer pour une interne.
"Je suis à peu près certaine que c'est totalement irraisonnable en plus d'être complètement illégal..." Mais qu'est-ce qu'il te reste à perdre, Diane. "C'est d'accord."
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Gregory House
▿ Ton univers : Dr House
▿ Date de naissance : 11/06/1975
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▿ Métier : Médecin (néphrologue) - chef du service de diagnostic
▿ Quartier : Raccoon Square
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Ameknos
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▿ Copyright : plein d'artistes sur bazzart
▿ Disponibilités rp : libre comme l'air
▿ Autre(s) compte(s) : Duncan & Martin & Doc' Ten & House & Zeus & Eric & Crowley & Papy & Jiraya & Sebastian & Severus & Jürgen & Kaecilius & Sweeney & Gomez & Nigel & Kristoff & Ezio & Corto & Beetlejuice & Garrett & Owen & Spencer
Le mensonge, c'est universel. Impossible d'imaginer un monde sans ça, tout simplement parce que c'est intrinsèquement humain. Je prétends pas que chaque être humain mente dans chaque situation, mais ce que je crois, c'est que notre nature nous pousse souvent à cacher des aspects de la vérité, que ce soit consciemment ou non. Moi, je suis du genre perspicace, j'ai une sacrée compréhension des complexités de l'esprit humain. Je répète souvent que "tout le monde ment", pas parce que je pense que les gens sont fondamentalement malhonnêtes, mais parce que je comprends la complexité inhérente à notre condition. Dans notre société, on se retrouve souvent dans des situations où être honnête peut être inconfortable, voire carrément préjudiciable. On peut mentir pour se protéger, pour éviter les confrontations ou pour préserver l'harmonie sociale. Parfois, on peut même mentir pour protéger les autres de vérités douloureuses. Ces motivations sont profondément ancrées dans notre psychologie. Et puis... y'a des moments où on se ment à nous-mêmes. On le fait comme mécanisme de défense, pour éviter de faire face à des émotions ou à des vérités qui nous mettraient mal à l'aise. C'est un moyen de préserver notre estime de nous-mêmes ou de protéger nos vulnérabilités. Moi, je suis constamment en train de remettre en question la pensée conventionnelle, j'aime défier les normes sociales et utiliser mes compétences exceptionnelles pour découvrir la vérité, quitte à pousser les gens dans leurs retranchements. En remettant sans cesse en cause les mensonges qui m'entourent, j'essaie de dévoiler la réalité sous-jacente. "Tout le monde ment", c'est un rappel pour nous pousser à remettre en question nos suppositions, à creuser plus profondément et à remettre en cause le statu quo. C'est un appel à adopter une approche plus critique et introspective envers le monde qui nous entoure.
« Tout le monde veut changer quelque chose dans sa vie. Personne n’est jamais content avec ce qu’il a. »
Bah si j’avais pu choisir, j’aurais aimé débarquer ici entier, pas avec cette jambe à moitié morte et ces douleurs permanentes. Mais bon, on ne choisit pas.
« Ce qu’il y a de bien avec les vies chaotiques, c’est que c’est moins emmerdant qu’une vie bien rangée. »
Je peux comprendre qu’une vie mouvement est plus tentante, d’ailleurs, j’aime !-ça, moi aussi, le chaos. Quant à la drague… Je ne peux pas donner de conseil là-dessus… J’avais connu Stacy parce qu’elle m’avait tiré dessus au paint-ball, j’avais connu Lisa à la fac… mais j’avais rarement eu une attitude de drague. Moi non plus je ne sais pas trop comment on s’y prend. Puis, on va pas se mentir, j’ai toujours eu des relations assez tumultueuses et j’ai toujours eu du mal à maintenir des relations durables et épanouissantes, il y a toujours un moment où je foire quelque part. Je suis quelqu’un de cynique, assez égocentrique et j’ai toujours eu une sorte d’aversion pour l’engagement. Ça ne facilite pas les choses. Et puis, aussi, je m’ennuie vite dans une relation, j’ai besoin de pimenter les choses, de tester les limites…
« Dommage.»
Je ne peux pas dire que je ne m’en doutais pas, mais voilà, ça aurait été sympa de jouer le jeu.
« Ouais, c‘est illégal, contraire à la déontologie et carrément marrant ! »
Les lois, les règles, je n’en ai jamais eu grand-chose à foutre. Et amener des profanes dans l’hôpital pour des trucs qui n’ont rien à voir avec le boulot ou avec le cas que je suis, c’est pas quelque chose qui me dérange. En fait, ça ne gêne que ceux qui se mêlent de ce qui ne les regarde pas. Et j’en fais mon affaire. Je lui tends la main, pour marquer notre accord. Pourtant, je n’ai pas encore demandé de contrepartie.
« Je vous fais entrer demain. Par contre, vous me le revaudrez d’une façon ou d’une autre. »
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Invité
Ven 30 Juin - 10:06
C'était peut-être pas une bonne idée
feat House
"Vous êtes le genre catégorique, vous", tu commentes simplement quand ton interlocuteur t'abreuve d'une nouvelle maxime sans contradiction possible. "Tout est tout blanc ou tout noir pour vous."
En même temps, tu pourrais difficilement le contredire quand ton interlocuteur affirme que personne n'est jamais content de ce qu'il a. C'est une chose que t'as apprise de longue date, Diane. Cet éternel sentiment d'insatisfaction chevillé à ton corps ne te lâchera absolument jamais. Quoi qu'il advienne, tu finis toujours par être... frustrée. Certes, avec Guy, t'avais trouvé un équilibre, tu n'étais pas si mal... Mais tu te contentais de n'être pas si mal... Comme si c'était le mieux que tu pouvais obtenir. Parce qu'après avoir caressé des ambitions disproportionnées, tu as fini par t'en lasser.
Ton sourire se fait plus franc, en revanche, quand le docteur pas comme les autres observe, à juste titre, que les vies chaotiques sont bien moins chiantes que les vies bien rangées. C'est une certitude. Par contre, bordel, qu'est-ce que c'est éreintant. C'est même insupportable ! T'as l'impression de passer à côté de ta vie... et en même temps... Ta vie, quand t'es en plein dedans, semble à peine valoir la peine de s'y attarder... Une contradiction à ajouter à la nombreuse liste des contradictions qui te concernent.
"Ca vous fait peur, hein ? De vous ennuyer ?" tu suggères en versant gentiment dans la pure psychologie de comptoir - rien de bien glorieux, en somme. "A moi aussi." Tu parles trop, Diane. Tu parles vraiment trop. "Quand je m'ennuie, je pense trop. Et quand je pense trop..." Tu pousses un léger soupir et finit par ne pas compléter ta phrase. Au fond, ça n'a pas d'importance.
Tu laisses un léger blanc courir après ce "Dommage" qui te place face à ces possibilités que tu n'as pas été capable de saisir. Parce que t'es toujours trop maladroite... trop incertaine. Parce que tu ne sais jamais ce que tu veux, Diane. Tu balaies ça du mieux que tu le peux, d'un revers de la main, avant de te concentrer sur la suite, et les manoeuvres pas franchement protocolaires qu'il déploie afin d'accéder à ta requête.
"Donnez-moi votre prix", tu suggères, quand il affirme que tu lui revaudras ça, d'une façon ou d'une autre.
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Gregory House
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Tout était tout noir ou tout blanc ? non. Mais un con restait un con. Et les patients étaient les pires.
« C’est pas tout à fait ce que j’ai dit.»
Mais je n’allais pas chercher à m’expliquer plus que ça. Dans certains cas, c’était vrai que c’était tout noir ou tout blanc, mais la plupart du temps, les patients vous disaient blanc alors que c’était noir. Ça faisait une belle perte de temps, mais plus ça traînait, plus il fallait faire des tests et plus ça rapportait à l’hôpital. En fait, la connerie humaine, c’était ce qui rapportait le plus.
On n’était pas là pour se donner des leçons de vie ou de philosophie, mais comme elle m’écoutait, je pouvais parler autant que je voulais. On était d’accord, apparemment, sur le côté chiant des vies trop bien rangées, trop bien organisées, trop prévisibles…
« Peut-être, en tout cas, une vie pleine de surprises, c’est bien plus sympa. L’ennui, c’est mortel. »
Je l’écoutais me parler de cette façon de trop penser quand elle s’ennuyait.
« Ah, je connais ça aussi. Mais quand je pense trop, je m’arrange pour que ça serve à dérider les gens coincés. »
Ce n’était qu’un demi-mensonge. Quand je pensais trop, j’avais souvent envie d’arrêter de penser. Alors l’alcool, la vicodin ou d’autres moyens me servaient pour ne plus penser.
« Parfois, j’envie les gens bêtes, ceux qui ne pensent pas. Ils ne se prennent pas la tête. »
Au fond, on se ressemblait peut-être un peu plus que je ne pensais au départ. Alors elle était prête à m’être redevable pour pouvoir voir l’envers du décor ? C’était intéressant.
« Je vous le ferai savoir quand j’aurai besoin de vous. »
Ce serait peut-être plus rapide que ce que je pensais ou que ce qu’elle pensait. Mais là, pour le moment, je n’avais pas d’idée de ce que je lui demanderais en contrepartie.
« Il vous faut une blouse blanche. »
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Invité
Mar 18 Juil - 10:24
C'était peut-être pas une bonne idée
feat House
T'as affaire à un type que tu qualifierais pas de taciturne, mais qui appartient à une catégorie de personnes si convaincues de leur manière de penser qu'ils n'estiment pas nécessaires de s'en justifier. Quelque part, t'as toujours admiré ce genre de comportement parce que toi, de ton côté, t'es bien incapable de te montrer aussi catégorique, et pourtant, parfois, tu te dis que ce serait plus simple... Ou au moins, ça t'éviterait de te remettre en question constamment, et ce serait définitivement pas du luxe.
"Je les envie constamment", tu fait avec un fin sourire quand le médecin pas comme les autres observe qu'il jalouse les gens bêtes, qui eux au moins ne se prennent pas la tête.
Il n'y a probablement rien de plus prétentieux que de telles affirmations... Au nom de quoi est-ce que vous vous catégorisez parmi ceux qui seraient intelligents, hein ? Mais tu n'estimes pas être idiote, Diane, et ton intelligence est même une des rares qualités que tu peux bien te reconnaître... Même si, dans certaines circonstances... tu te sens véritablement idiote... il y a une différence, il faut dire, entre intelligence cognitive, créative, et l'intelligence émotionnelle... Et en matière d'intelligence émotionnelle, t'es bien souvent à la ramasse, Diane. Mais oui, comme il serait bon de ne plus penser constamment, de ne pas tout le temps s'inquiéter de tout, de ne pas constamment s'angoisser sur l'existence. Avoir des considérations et des joies simples semblerait presque hors de ta portée.
"J'ai comme l'intuition que je vais le regretter." Mais en attendant, tu ne vas pas t'ennuyer, et c'est ce qui compte, pas vrai ? Quelle que soit la contrepartie envisagée... T'as rien de mieux à faire de toute façon, pas vrai, Diane ? Ne fais pas comme si c'était pas le cas. "Donc tout le monde doit porter une blouse blanche en dehors de vous. C'est pour vous distinguer de la masse ?" tu le cherches gentiment. "Pas que vous ayez spécialement besoin de ça."
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Gregory House
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Être un connard, c’était facile. Je pouvais faire ça 24h sur 24 et 7 jours sur 7 sans avoir besoin de me forcer… Un vrai talent naturel, chez moi. Tout comme le fait de ne pas être capable de fermer ma grande gueule. Alors, ouais, je savais bien que ce n’était pas très catholique de souhaiter parfois être aussi débile que certains, mais penser moins, de temps à autres, je vous jure que j’aurais sûrement bien aimé. Et ça aussi, ça m’arrivait, de jouer les andouilles, de me faire passer pour un idiot, parfois juste pour voir.
« Ouais, ils ont de la chance… »
« Je pense trop »… « Je pense mieux »… On aurait presque dit des titres de livres de psys. Bon, la psycho, c’était loin d’être mon domaine et, honnêtement, je n’avais pas vraiment les codes pour comprendre les subtilités de ce genre de science non exacte. Mais je savais, aussi, que j’étais sans doute trop intelligent pour être heureux. Le bonheur n’était pas accessible à ceux qui pensaient constamment. Pas de bol pour moi. Venez pas me reprocher après ça d’être cynique, aigri, revêche ou acide.
Avec les autres, c’était pas toujours évident pour moi de m’en sortir concernant les conversations de base. Mais ici, ce n’était pas une discussion basique. On était même plutôt dans un échange entre personnes finalement assez semblables tout en étant très différentes.
« Peut-être bien, oui, mais ça briserait votre ennui, aussi, d’avoir quelque chose à regretter. »
Quelque chose d’autre que ce qui concernait sa vie d’avais, en tout cas. Voilà ce que je songeais.
« Le risque, c’est quelque chose de très intéressant pour pimenter une existence. »
En tout cas, je le pensais. Et j’étais bien souvent en train de tester les limites.
« C’est un test comme un autre. La blouse blanche, puis les consultations… Vous connaissez le principe : quand on obtient ça, on veut toujours un peu plus… »
J’exécutais le geste habituel de montrer la main puis le bras.
« On a un deal, alors ?»
J’avais un sourire en coin, le genre qui devait laisser présager que nous allions bien rigoler. Et j’avais quelques collègues à emmerder, en prime.
« Vous voulez commencer quand ? »
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Invité
Jeu 27 Juil - 9:57
C'était peut-être pas une bonne idée
feat House
T'esquisses un sourire en coin, t'essaies pas un seul instant de le contredire quand il affirme que ça te tirera de l'ennui, quoi qu'il en soit, de te lancer dans cette entreprise que t'auras de très bonnes chances de regretter à un moment ou à un autre. C'est une certitude, clairement, mais oui, il a raison, tu préfères encore faire des choses inconsidérées, déraisonnables et stupides que de rester prisonnière de cette tourmente infernale qui t'use le moral et le système, et que tu trouves particulièrement insoutenable.
Alors oui, ça t'occupera, ça te donnera de la matière pour ton travail, et ça te sortira de ta zone de confort qui, si confortable soit-elle, te laisse un goût amer aux lèvres, à la longue. De toute façon, t'es clairement décidée. Cette conversation est allée trop loin. Et puis... t'as pas spécialement envie de te soustraire tout de suite à la compagnie de ce médecin hors du commun. Pour ce que sa présence a de familière pour toi, et parce que même s'il est pas le plus abordable, il a une personnalité intéressante, et dans laquelle, dans une moyenne mesure, t'arrives à te reconnaître, et ça, ça te fait du bien.
C'est vrai, si on veut pimenter son existence, il faut savoir prendre des risques. Et toi, Diane, t'as clairement besoin d'ajouter du piment à ta fichue existence. Tu feras pas machine arrière, non. Surtout qu'après l'avant-goût que cet homme t'a donné en dehors de son lieu de travail, t'es plus curieuse que jamais de découvrir comment il se comporte quand il se trouve concrètement sur le terrain.
"On a un deal", tu confirmes avec un sourire, étrangement impatiente de t'engager dans cette sorte de pari fou, et que tu n'envisageais pas une seule seconde au moment d'errer sans trop savoir comment t'y prendre entre les murs de l'hôpital, et sans savoir plus précisément à quoi il fallait t'attendre. Maintenant, tu sais. Et tu n'es pas encore au bout de tes surprises. "Je suggèrerais bien de commencer maintenant", parce que t'as rien de mieux à faire de toute façon. "Mais c'est peut-être pas possible, hein ?"
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Gregory House
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Ce qui était cool avec les gens comme elle, c’était que c’était plutôt marrant de voir comment on pouvait s’entendre… ou au contraire, ne pas s’entendre du tout. Pour briser l’ennui, les personnes intelligentes étaient parfois prêtes à tout. Tenez, moi, par exemple… je faisais tout pour passer pour un con la plupart du temps, comme ça, on me foutait la paix, mais c’était parce que j’aimais la tranquillité au niveau du boulot… en dehors, je pouvais m’éclater dans un tas de trucs : la musique, l’alcool, la moto, les bricolages inventifs pour piéger des chiottes ou ce genre de trucs… Tout était bon pour faire en sorte que l’imagination ne déborde pas trop. Et puis, même, ça pouvait avoir du bon, parfois, ça pouvait finir par s’avérer utile. Je réfléchissais sur tout ce qui pouvait être stimulant intellectuellement. Les méninges en ébullition, je me délectais de l'occasion d'explorer des énigmes médicales insolubles. L'intellect était mon terrain de jeu favori, et j'aimais me perdre dans les méandres des diagnostics les plus retors.
Les cas diaboliques qui semblaient défier la logique conventionnelle étaient comme un défi lancé à mon esprit arrogant. Chaque symptôme obscur était une invitation à creuser plus profondément dans les recoins obscurs de la médecine. Alors que mes collègues cherchaient des solutions simples et évidentes, je préférais m'enfoncer dans les détails les plus infimes, traquant les indices comme un chasseur poursuit sa proie. Les pistes étaient parfois floues, mais cela n'effrayait pas l'incorrigible House. Mon esprit méthodique et analytique était aiguisé par l'adrénaline de la résolution de cas compliqués. C'était comme une partie d'échecs, mais avec des vies humaines en jeu. Chaque décision était cruciale, chaque mouvement devait être calculé avec une précision chirurgicale. Bien sûr, je n'étais pas sans faiblesses. Ma nature cynique et ma misanthropie m'isolaient souvent des autres. Mais cela importait peu lorsque j'avais un problème médical épineux à résoudre. La quête intellectuelle était ma muse, et je me perdais volontiers dans cette danse enivrante avec l'inconnu. Chaque cas était une énigme unique, un défi qui me poussait à explorer de nouvelles voies de pensée, à remettre en question les dogmes établis et à me surpasser. Les diagnostics erronés ne m'effrayaient pas, car je voyais en eux une opportunité d'apprendre et de grandir. Dans ce monde de mystères médicaux, je trouvais un réconfort inébranlable dans l'exercice de mon intellect. J'embrassais la complexité, m'abreuvant de chaque parcelle de connaissance médicale disponible pour tenter de percer les secrets de la maladie.
Alors, au milieu de tout cela, l’occasion de m’amuser en invitant une inconnue dans les bureaux de l’hôpital ? Il ne fallait pas me le demander deux fois. D’ailleurs, je lui serrais la main pour conclure ce pacte.
« Vous rigolez, on a des tas de blouses blanches à l’hosto… »
A mes yeux, c’était très facile d’entrer dans un hôpital et de se faire passer pour un employé en blouse blanche. Il suffisait de trouver les vestiaires et puis le tour était joué.
« On y va. Et n’oubliez pas que c’est vous qui payez. »
Je me levais et, prenant ma canne, je me dirigeais vers la sortie en claudiquant. De toute façon, c’était pas comme si elle allait devoir vraiment me courir après.
Je passais un rapide coup de fil pour prévenir mon équipe.
« J’ai une candidate pour le poste libre. Elle va assister à tous nos diagnostics différentiels à partir d’aujourd’hui. Et si elle est meilleure que vous, c’est elle que je garde. Y a pas d’quoi. »
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Invité
Mer 9 Aoû - 9:26
C'était peut-être pas une bonne idée
feat House
"Toutes celles que vous n'utilisez pas, hmm ?" tu suggères en serrant la main de ce cher docteur avec un léger sourire en coin, alors qu'il suggère que ce ne sont pas les blouses blanches qui manquent à l'hôpital.
Pas très rassurant de se dire qu'il suffit d'une blouse blanche et d'un passe-droit pour se faire passer si facilement pour un médecin ou un infirmier au sein de l'hôpital... Pour sûr, t'y repenseras, quand tu te casseras quelques chose et te retrouveras à devoir de rendre à l'hosto en tant que patiente... Mais en attendant, eh bien... c'est une aventure. Et d'aventure, tu as sérieusement besoin, Diane. Voilà qui devrait relancer ton inspiration en deux temps trois mouvements, et c'est toujours ça de pris. Par ailleurs, tu songes déjà à la manière dont tu pourrais faire du docteur House un personnage à part entière de ton prochain roman. Une personnalité aussi exceptionnelle et atypique que la sienne... difficile de passer à côté, il faut dire.
"Merci du rappel", t'ajoutes sans protester en te levant et fouillant tes poches pour en extirper quelques pièces que tu poses négligemment sur la table. Eh bien soit, c'est parti. Tu sais toujours pas vraiment à quoi tu t'engages pour y aller de bon coeur.
Tu t'engages à sa suite à l'extérieur et captes au vol sa conversation téléphonique. Au fond, t'es pas mécontente de ne pas être vraiment médecin, parce que si t'apprécies sa compagnie, si tu trouves amusant d'observer son comportement de l'extérieur, t'admets sans mal que ça doit pas être la même chose quand on travaille vraiment avec et / ou pour lui.
"Au risque de passer pour une inculte totale", t'es pas à ça près. "En quoi ça consiste, un diagnostic différentiel ? Tout le monde se retrouve autour d'une table et vous débattez sur un cas clinique en pariant sur qui sera tombé sur le bon diagnostic ?"
T'as pas la moindre idée d'à quoi t'attendre, et t'es pas très à l'aise à l'idée de faire semblant au milieu de tous ces gens du corps professionnel mais... trop tard.
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Ah ah ! elle avait tout compris ! Brave petite. Encore un peu et je lui donnais une petite caresse sur la tête pour avoir si bien retenu la leçon. Mais vu qu’on se serrait la main, c’était sans doute pas l’idéal.
« Vous pensez qu’on fait la même taille ? Parce que j’ai toujours rêvé de porter un t-shirt comme le vôtre, je suis sûr que ça m’irait comme un gant ! »
J’aurais juste l’air con, sans doute, mais ça, je m’en foutais royalement. Mais puisqu’on allait s’amuser dans l’hôpital, autant se lâcher à fond.
Au fond, c’était débile. Je m’apprêtais à faire rentrer par effraction une personne n’ayant aucune formation médicale au sein de l’équipe d’un hôpital, juste pour m’amuser. Le genre de truc qui valait direct un conseil de discipline… ah, non, on était plutôt dans quelque chose qui relevait des histoires avec les avocats et compagnie… ça me manquait pas, ça.
J’avais sans doute un salaire plus élevé que mon interlocutrice, mais j’étais assez misogyne pour la laisser payer. Le genre de trucs qui, si elle me l’avait reproché, aurait été une belle occasion de sortir des propos sur l’égalité hommes-femmes, les volontés des soi-disant féministes, etc. En soi… très franchement, je n’étais ni raciste, ni misogyne, ni antisémite ou autre. Un être humain était un être humain, toujours composé des mêmes organes, des mêmes cellules. Mais ça, je ne le disais pas vraiment tout de suite, je préférais passer pour un connard et éviter de me faire trop de potes. On sait jamais, ça peut revenir cher, les potes, avec les anniversaires, Noël, et compagnie.
Je répondis donc simplement à la femme d’un sourire idiot comme je savais si bien les faire dans ce genre de situation… Et puis nous quittâmes les lieux pour nous rendre de nouveau à l’hosto. Sur le chemin, elle me posa une question pertinente, à laquelle je répondis, comme d’habitude, de façon un peu impertinente.
« On travaille sur des cas rares et compliqués. On explore un max d’hypothèses et de pistes… Puis on teste des traitements et on détermine lequel tue le patient le plus vite pour finalement en choisir un autre. »
C’était une façon un peu résumée et caricaturale de voir les choses, parce que oui, au fond, elle avait raison, j’utilisais un tableau pour noter les éléments et les autres étaient autour d’une table pour proposer des idées parfois vraiment connes.
« Il y a toujours quelqu’un pour proposer une maladie auto-immune. Ou des complications liées à des allergies. »
Comme ça, si elle voulait faire semblant, elle avait au moins deux pistes qu’elle pourrait lancer.
« C’est comment, votre nom, déjà ? Je n’appelle jamais les gens par leur prénom. »
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Invité
Mer 6 Sep - 9:30
C'était peut-être pas une bonne idée
feat House
"Ce vieux truc ?" tu dis en baissant les yeux sur ton haut, avec un sourire au coin des lèvres alors qu'il suggère qu'il pourrait le porter. Il a vraiment un sens de l'humour... particulier... Mais étrangement, ce sens de l'humour répond plutôt bien au truc. "Le décolleté vous mettrait probablement très en valeur", tu ajoutes alors sans te démonter.
C'est pas plus mal que vous sachiez plaisanter de cette situation, parce que l'air de rien, ce qu'il vient de te proposer à faire est non seulement illégal, mais qui plus est moralement répréhensible... Tu supposes que tu n'es plus à ça près, pour être honnête... T'en as suffisamment vécu comme ça, au bout du compte, faut quand même dire ce qui est. Et puis toi, de ton côté, t'as juste besoin... d'aventure, si absurde cette aventure soit-elle. Au fond, tu devrais peut-être oublier les aventures de ta petite détective "self-insert" pour te concentrer sur les aventures du docteur cynique et au-dessus des règles qui te fait si forte impression, mais passons.
Tu contemples son impertinence à chacune de ses réponses, et tu t'interroges sur à quel point cette impertinence est calculée ou à quel point elle est naturelle. Quand est-ce qu'elle lui est venue, dans de telles proportions ? Est-ce que son handicap y est pour quelque chose ? Il y a des questions qui ne méritent pas de telles réponses.
"Je vois", tu réponds alors que tes explications semble suggérer le peu de cas qu'il aurait pour ses patients... Mais je ne sauterais pas trop vite à de telles conclusions... Je ne me le permettrais certainement pas. "Je prends l'option allergie, dans ce cas, j'espère qu'on ne me la volera pas. Et que vous soutiendrez que c'est une suggestion brillante", tu ajoutes avec un léger sourire. "Nguyen", tu lui dis quand il te demande ton nom, un nom vietnamien que tu es habituée à ce que la plupart de tes interlocuteurs l'écorchent sans la moindre vergogne, au prix de ton profond agacement. Qui sait, il sera peut-être l'exception qui confirme la règle.
PrettyGirl
Gregory House
▿ Ton univers : Dr House
▿ Date de naissance : 11/06/1975
▿ Age : 49
▿ Métier : Médecin (néphrologue) - chef du service de diagnostic
▿ Quartier : Raccoon Square
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Ameknos
▿ Avatar : Hugh Laurie
▿ Copyright : plein d'artistes sur bazzart
▿ Disponibilités rp : libre comme l'air
▿ Autre(s) compte(s) : Duncan & Martin & Doc' Ten & House & Zeus & Eric & Crowley & Papy & Jiraya & Sebastian & Severus & Jürgen & Kaecilius & Sweeney & Gomez & Nigel & Kristoff & Ezio & Corto & Beetlejuice & Garrett & Owen & Spencer
Je levai un sourcil, un sourire narquois se dessinant sur mes lèvres. Elle rentrait dans le jeu et ça, ça me plaisait. J’avais trop souvent affaire à des gens coincés qui ne savaient pas rigoler et qui respectaient les règles à la perfection.
« Le décolleté, vraiment ? Vous savez, j'ai toujours pensé que j'avais des jambes plus sexy que ma poitrine. Mais merci pour le compliment. »
Evidemment, ma magnifique cicatrice sur la cuisse et l’absence de muscle dans cette zone faisaient que je n’avais clairement pas des jolies jambes de superstar.
e pris une pause, observant Diane avec un regard scrutateur. Avec tous ces compliments, j’allais finir par croire qu’elle cherchait quand même à me draguer.
« Illégal et moralement répréhensible ? Vous me flattez. Mais je préfère le terme 'non conventionnel'. C'est plus... chic. »
Je m'appuyai sur ma canne, la douleur dans ma jambe me rappelant constamment pourquoi je faisais ce que je faisais.
« L'impertinence ? Oh, elle était là bien avant la jambe. La jambe n'a fait qu'ajouter une touche de... disons, charme cynique. Et puis, une canne, ça peut être très pratique, quand on oublie son club de golf ou qu’on a envie de faire jouer la carte d’handicapé pour obtenir des faveurs ou des privilèges… »
Je roulai des yeux à sa mention d'allergie. Alors que je venais de lui proposer cette idée.
« Allergie ? C'est toujours l'allergie. Tout le monde pense que c'est une allergie. Mais d'accord, si ça vous fait plaisir... Nguyen. »
Je prononçai le nom avec une précision étonnante, un sourire satisfait sur mon visage.
« Pour la crédibilité, il faut parler d’anaphylaxie. C'est un peu le grand méchant loup des réactions allergiques. Elle peut être fatale si elle n'est pas traitée rapidement. Symptômes ? Difficulté à respirer, gonflement du visage ou de la gorge, pouls rapide ou faible, et une énorme sensation de malaise. La solution ? Une injection d'épinéphrine. »
Avec ça, elle devait avoir quelque chose à ajouter si jamais elle devait intervenir quelque part ou pour quelque chose.
« Vietnamienne, hein ? J'imagine que vous avez une recette secrète pour le pho qui guérit tous les maux ? Ou peut-être une vieille grand-mère qui connaît des remèdes traditionnels que la médecine occidentale n'a pas encore découverts ? »
Petite réplique de connard, parce que j’avais toujours besoin de faire le con avec tout le monde. Mais je me doutais bien qu’elle aurait du répondant. L’humour de merde et le sarcasme pourri que je pouvais lui servir, elle devait en avoir bouffé durant des années. Mais, à vrai dire, c’était aussi un peu une façon de masquer ma curiosité.
Mouette / Icon : tumblr
Invité
Ven 3 Nov - 11:32
C'était peut-être pas une bonne idée
feat House
"Vous vous seriez bien entendu avec certains de mes anciens confrères. Vous avez le chic pour les périphrases", tu réponds sans apposer réellement de jugement sur ce constat. Tu te contentes de le penser, parce que c'est la vérité. Et oui, tu le penses sérieusement. Il remplace un mot par un autre, et soudainement, ce qui pouvait passer pour cruel deviendrait presque acceptable. Presque. Beaucoup des journalistes que tu as connu du temps d'Hollywoo, surtout ceux versés dans la presse à scandale, étaient exactement pareils.
Pour le reste, déjà, Diane, tu vas essayer de passer inaperçu... et on va pas se mentir, c'est pas franchement gagné. Loin de là, même. Tu vas faire de ton mieux et te reposer sur les tips qu'il te donne, même si apparemment, il a presque l'air déçu que tu te rues sur l'option allergie. Toi tu t'en fiches, t'as pas l'intention de passer pour un esprit brillant qui serait soudainement devenu un grand ponte du milieu médical. Tu veux juste mettre un pied dans le milieu, et observer, pour t'en imprégner et t'en servir dans l'écriture de ton roman. T'aimerais bien qu'il ne te sollicite pas trop au cours de cette réunion, d'ailleurs... mais tu te leurres pas... Tu sais évidemment qu'il prendra plaisir à te solliciter plus que nécessaire. Enfin, il ne t'a forcé à rien, Diane. C'est toi qui t'es jetée dans la fosse aux lions. Alors maintenant, que ça te plaise ou pas, faut assumer, c'est comme ça.
"Anaphylaxie. D'accord", tu répètes à la manière d'une étudiante un peu trop studieuse - on ne se refait pas. T'as jamais trop eu l'âme scientifique, Diane (qu'est-ce que tu vas faire dans ce bourbier, franchement), alors t'es vraiment pas sûre de tout retenir. "Une injection d'épinéphrine...", t'ajoutes, répétant encore scrupuleusement ses propos d'une manière qui doit te faire un peu ressembler à un robot. Tant pis.
"Américaine", tu répliques quand il déduit de ton nom que tu es vietnamienne. "Et mes parents sont probablement les immigrés vietnamiens les plus américains que vous pourriez rencontrer." Et tu l'as parfois regretté, tu aurais voulu avoir une plus grande attache avec tes origines. Mais ce n'est pas le cas. "Donc non, pas de vieux remède de grand-mère ? Mais si vous aimez vos clichés, je peux toujours proposer une séance d'acupuncture à votre patient mystère."