Clary marchait d’un pas rapide, pressée d’atteindre sa destination. Non pas que se balader dans le vent glacé du mois de février lui déplaisait mais.. en fait si. Elle n’avait jamais bien aimé l’hiver, préférant de loin la caresse des rayons du soleil sur sa peau pâle à la morsure glacée du froid. Sa petite escapade en Sibérie en compagnie de son frère Jonathan, il y a quatre ans de cela, avait fini de lui faire détester pour de vrai tout ce qui avait l’apparence et la température similaire à celle de la neige. Si ça n’avait été que pour elle, la rouquine ne serait jamais sortie aujourd’hui. Mais elle avait un projet important à finir pour une bonne cliente et elle était tombée en panne de peinture quasiment à la fin du tableau. Le temps avait défilé, l’échéance approchant elle n’avait pas le choix. En ville, il n’y avait qu’un endroit où elle trouvait son bonheur pour son matériel artistique : le Ziegler’s.
Alors elle était là. Marchant au milieu de tous ces gens qui avançaient, souvent le nez penché sur leurs smartphones. Ils n’étaient pas comme elle, ils n’observaient pas le monde avec un regard curieux, pas prêts à tout moment à dégainer le carnet et le morceau de fusain qui traînaient tout le temps dans leur sac. Il n’y avait qu’elle, Clary Fairchild, pour se mettre à dessiner dans les moments les plus improbables, immortalisant les scènes et les visages. Elle aurait aussi bien pu faire de la photo c’est vrai, mais il y avait la beauté de l’art et la satisfaction du rendu comme de soi. Elle aimait se défier face au papier, face aux formes et aux ombres. C’était une passion, qu’elle avait mis de côté lorsqu’elle s’était plongée à corps perdu dans sa mission de Shadowhunter… Un temps révolu. La rouquine était devenue une Artiste, une vraie de vraie comme elle en rêvait quand elle était jeune et qu’elle espérait publier sa bande-dessinée avec Simon.
Simon… Son regard se fit triste, et elle enfonça un peu son visage dans l’écharpe qu’elle portait autour du cou et qui cachait ses runes. Tout du moins l’iratze, les autres étant camouflées sous son épais manteau et son jeans. Son meilleur ami lui manquait terriblement. Elle ne doutait pas qu’il serait extrêmement fier de voir jusqu’où elle était arrivée, repoussant constamment ses limites en matière de dessin et de peinture… Mais il n’était pas là pour le voir. Personne ne l’était. Et ça retirait beaucoup de sens à sa vie à n’en pas douter. Un peu comme ses runes qui ne s’activaient plus, devenues de simples tatouages inertes. Elle avait mis toute une vie à découvrir qui elle était, où était sa place… Et le sort lui avait absolument tout retiré. Tout, sauf son amour de l’Art.
Il ne lui fallut que quelques minutes une fois dans la boutique pour réaliser son achat : un lot de bouteilles de peintures primaires qu’elle enferma dans son sac à dos, devenu soudainement bien plus lourd. Le vendeur la salua, habitué aux visites éclairs de la fidèle cliente. Et la voilà repartie, comme un coup de vent. Elle n’aimait pas s’attarder inutilement et la chaleur de son appartement lui manquait déjà. Alors qu’elle entamait le retour, un visage dans la foule attira son attention. Furtif regard échangé, elle se figea alors qu’il passait à côté d’elle. Ses quelques mèches blondes ne cachaient pas le regard bleu ciel qu’elle aurait pu reconnaître entre milles. Était-ce possible ? Ou bien était-elle encore dans un de ses rêves ?
« Jace… »
Sa voix s’était fanée dans un murmure, quasi inaudible. Elle avait peur de prononcer son nom, peur de se retourner pour vérifier. Son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine. Peut-être venait-elle juste d’halluciner ? Leurs regards s’étaient croisés, la rouquine en était certaine, mais il ne s’était pas pour autant arrêté et avait poursuivi son chemin comme si de rien n'était. Les battements de son cœur s’amplifièrent encore, comme s’il menaçait de s’échapper à tout instant. Elle devait en avoir le cœur net. Clary, prenant son courage à deux mains, se retourna alors et rattrapa le blond. Posant une main sur son épaule pour le stopper, sa gorge presque serrée ne laissa échapper que le prénom de celui qu’elle espérait plus que tout retrouver.
« Jace ! »
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Askeladd L. A. Castus
▿ Ton univers : Vinland Saga
▿ Date de naissance : 04/04/1983
▿ Age : 41
▿ Métier : Ancien mercenaire viking. Il est aujourd'hui PDG d'une distillerie de Whisky et d'une chaine de bar.
▿ Quartier : Une maison à Baker Street Avenue
▿ Côté cœur : Un éternel célibataire qui n'a pas pensé à l'amour. Trop dévoué à vouloir protéger son pays natal. Qui sait... un jour il trouvera peut-être quelqu'un capable de l'aimer.
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Nono
▿ Avatar : Travis Fimmel
▿ Copyright : VOCIVUS
▿ Disponibilités rp : Dispo
▿ Autre(s) compte(s) : Nicolas Brown, Rin Yamaoka, Guts Berserker, Satoru Gojô, Hisoka Morow, Charles Lee Ray, Katsuki Bakugo & David Martinez, Jellal Fernandes, Annie Leonhart, Zabuza Momochi, John Shepard, Chobei Aza & Bouddha S. Gautama
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Lun 6 Fév - 22:57
Aujourd'hui, l'ancien Viking avait décidé de profiter un peu de la journée. Il faut dire qu'il travaillait presque tous les jours, mais c'est ça d'être le PDG d'une entreprise et de tout faire pour que ça marche. Depuis qu'il a crée cette société, on ne peut pas dire qu'il ait échoué. Il la dirige d'une main de maître, quoi de plus étonnant de la part de celui qui était l'un des plus redoutable viking de son époque, le chef d'une bande de mercenaire qui le respectait à défaut de se faire tuer par l'homme dans le cas contraire. Un peu de repos ne lui ferait pas de mal et chaque fois qu'il décidait de sortir, il parvenait à en apprendre un peu plus sur ce monde qui était à présent le sien. Pour une personne n'ayant jamais connu la technologie, Askeladd a tout apprit durant le quelques années passées. Ceci n'avait pas été une mince affaire, surtout avec l'informatique. Vous imaginez... à son époque, s'était les épées et les drakars qui étaient à la pointes, à présent ce sont des smartphones, des voitures et il en passe. Sa connaissance est d'ailleurs loin d'être parfaite. En priorité, l'homme avait apprit à se servir d'un téléphone et d'un ordinateur, ce qui semblait être la base de ce monde et de la technologie. Si on sait c'en servir, vivre et communiquer n'est pas trop difficile. Bien sûr, l'ex-mercenaire avait aussi apprit à se servir des choses les plus simples comme la télévision, le frigo, le four... Quant à la machine à laver... il préfère donner ses affaires au pressing et laisser faire. Personne n'est parfait, n'est-ce pas !
Glissant ses mains dans les poches pour les réchauffer un peu de ce froid mordant, il avançait dans la rue sans destination précise. Il ne faisait que se balader. A aucun moment, il ne se serait douter qu'il allait faire une rencontre. Les visages défilaient, ses yeux les regardaient sans même les enregistrer. Quelque peu perdu dans ses pensées, il ne fit pas plus attention à la jolie rousse qu'il croisa deux secondes plus tôt. Si ça aurait été une connaissance, il l'aurait reconnu. Les femmes... elles n'ont pas trop cotoyé sa vie. Askeladd était un guérier, il passait le plus clair de son temps à naviguer et se battre. Si une femme partageait son lit, ce n'était que pour une nuit, n'ayant pas spécialement comme but de se marier ou même d'aimer. Son amour, il était pour son pays : le Pays de Galle, qu'il protégeait du Danemark, son second pays si l'on peut le dire ainsi. Lui qui était de sang Danois et Gallois, mais son choix c'était porté sur le pays de sa mère qu'il aimait et qui l'avait fait rêver avec ces histoires. Lui Askeladd, il était l'héritier d'une grande lignée ! Cette voix, celle d'une femme, un peu hésitante le stoppa en même temps qu'une main se posa sur son épaule. En temps normal, il aurait eu une réflexe brutal et aurait surement fait tomber la personne qui osait le toucher. Mais il était en pleine rue, ce n'était plus l'époque Viking, il n'était plus un mercenaire, alors, il ne pouvait pas réagir ainsi. Se stoppant, il se tourna légèrement la tête pour voir la rousse avant de se tourner pour lui faire face. Une inconnue, il ne lui semblait pas qu'ils se soient déjà croisés que ce soit dans cette vie ou dans l'autre. Il hausse un sourcil, interrogatif, se demandant ce qu'elle pouvait bien lui vouloir. "Je peux vous aider peut-être ?" demande t'il dans un premier temps. Elle avait prononcé un prénom juste avant, Jace, s'il a bien entendu, le prendrait-elle pour quelqu'un d'autre ?
Lorsque le blond se retourna pour la dévisager, Clary sentit son cœur se serrer de façon extrêmement douloureuse. Ce regard, ce visage… C’était lui. C’était forcément lui. Mais il ne la reconnaissait pas apparemment puisqu’il lui demanda avec un air interrogatif s’il pouvait l’aider. Est-ce que c’était possible ? Elle avait entendu dire que certaines personnes avaient perdu les souvenirs de leurs vies passées en arrivant dans cette ville… Mais pas Jace. Elle n’acceptait pas l’idée qu’il puisse l’oublier. Elle commença intérieurement à prier Raziel – ce que jusqu’ici elle n’avait encore jamais vraiment fait – pour que le beau blond ait un éclair, un flash, n'importe quoi qui lui permette de se souvenir.
« Jace, c’est moi… » souffla-t-elle, le ton particulièrement triste. « C’est Clary… » rajouta-t-elle devant les yeux plein d’incompréhension du beau blond.
Pouvait-il vraiment l’avoir oubliée après tout ce qu’ils avaient traversé ? Elle le détailla durant quelques secondes, songeant que son visage qu’il trouvait lui-même si parfait était terriblement beau, aussi beau que dans les souvenirs qu’elle en avait. Pourtant le temps avait doucement commencé à faire son œuvre et effacer certains détails, et c’était aussi pour ça qu’elle s’était mise en tête de dessiner autant que possible son visage et celui de ses amis dans des carnets qu’elle conservait précieusement chez elle. Elle n’avait pas de photos, rien d’autre que des souvenirs devenus flous et des rêves hantés par les visages des gens qu’elle aimait… Mais elle était sûre, face à ce beau blond à l’allure fière, elle était certaine que c’était lui. Il ne pouvait pas en être autrement, il fallait seulement qu’il se souvienne. Tirant un peu sur son écharpe, la rouquine lui pointa l’iratze qu’il avait lui-même marqué sur son cou avec sa stèle de Shadowhunter, pour la sauver du venin de démon lors de leur seconde rencontre.
« Tu te rappelles ? C’est toi qui m’as appliqué ma première rune. Tu as les mêmes. »
Son regard était presque suppliant. Elle voulait, non, elle avait besoin qu’il se souvienne. Après tout ce qu’ils avaient vécu et tout ce temps passé à le chercher Jace ne pouvait pas avoir tout oublié d’elle. C’était impossible, impensable, improbable. Terrifiant aussi. Parce qu’elle ne percevait rien dans son regard qui lui rappelait l’homme qu’elle aimait, ni la tendresse ni l’affection qu’il n’adressait qu’à elle… Aucune douceur dont elle était la seule témoin. Rien qu’une incompréhension pure et dure qui venait se fracasser contre le mur de ses certitudes. Etait-ce possible qu’il ne soit pas Jace ? Non. Elle refusait de l’imaginer. Les Anges n’étaient pas assez cruels pour lui infliger ce genre de supplice. Si ?
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Askeladd L. A. Castus
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Dim 12 Fév - 20:44
Askeladd avait beau réfléchit, fouiller dans sa mémoire passée datant de son monde et celle de son arrivée ici, mais le visage de cette jolie inconnue lui était inconnu. Il en était presque désolé, elle devait surement le confondre avec une personne lui ressemblant. Comment pourrait-il imaginer, qu'il ressemble à deux goûtes à une personne d'un monde étranger et que cette même personne soit son sosie parfait ou quasi parfait. Clary... Un nom qui hélas ne lui évoquait toujours rien. Jace... ce n'était pas lui, il n'était pas l'homme qu'elle cherchait. Pour ne pas rester au milieu du trottoir et gêner tout le monde, il posa doucement sa main sur le côté de son épaule pour l'inviter à aller sur le côté près des bâtiments et laisser le passage aux gens pour discuter tranquillement. "Clary, je suis désolé, je pense que vous faite erreur, je ne suis pas la personne que vous recherchez." Même si le viking pouvait être brute de décoffrage, il savait aussi être doux et il ne voulait pas brusquer cette demoiselle. Son regard semblait comme l'implorer, plein d'espoir de retrouver son Jace. A la manière dont elle le regardait, il imaginait une relation très forte entre eux. S'il aurait été un salaud, il aurait pu en profiter, feindre l'amnésie et jouer le rôle de cet homme. Mais quel serait l'intérêt de faire ça ? C'était un guerrier au sang noble, pas un psychopathe voulant lui faire du mal et profiter d'elle.
Elle parla d'une chose dont il ne comprit pas vraiment la signification. Une rune ? Son visage se montra perplexe, montrant une incompréhension certaine. La pauvre, elle pensait tellement retrouver son amie. "Mademoiselle, je ne suis pas Jace. Je me prénomme Askeladd Lucius Artorius Castus. Vous devez me confondre avec quelqu'un d'autre. Je dois fortement lui ressembler vu à quel point vous semblez... troublée." Là encore, il y avait avec politesse et douceur. Dans ce monde, il avait apprit être plus polie et moins brutal. En même temps, l'époque et le contexte était si différent de son monde. Ici pas de guerre ou de conquête de territoire, tout le monde vivait en harmonie sur ces terres. "Cependant, si je peux vous aider à trouver votre ami, je le ferais avec plaisir. Peut-être puis-je vous offrir quelque chose à boire pour vous réchauffer et vous remonter le moral ?" Il se doutait que ça pouvait être troublant d'être face à un homme qui ressemblait à son ami, mais ce n'était pas sa faute. "Avez vous une photo de ce fameux Jace ?" demande t'il pour voir à quoi il ressemblait. Sincèrement, il n'imagine pas une copie conforme, une vague ressemblance. Jusqu'ici, il n'avait jamais rencontré quelqu'un lui ressemblant à la perfection. Ça va être une première dans cette nouvelle vie. Ça pourrait être d'ailleurs étrange de rencontrer son "doppelganger."
Le souffle court, le coeur qui bat la chamade. Et le regard qui en disait long sur l’incompréhension qui régnait chez cet homme dont le visage était si semblable à celui de son âme-sœur qu’elle se serait volontiers laissée berner s’il l’avait souhaité. Mais il s’était montré honnête, elle le sentait… il affirmait ne pas être Jace. Et ces mots étaient comme des coups de poignard pour la rouquine, si bien qu’elle s’appuya quelques instants contre le mur pour ne pas vaciller alors que sa respiration accélérait à un rythme effréné. Ce n’était pas Jace, il avait son visage et son allure, il avait son regard et ses lèvres… mais ce n’était pas lui. Est-ce que c’était cette ville qui lui jouait des tours et la torturait ? Une hallucination peut être, ou encore un maléfice ? Jonathan avait prit l’apparence du Herondale une fois pour la duper, est-ce qu’il était en train de lui rejouer la même rengaine ?
Elle calma doucement sa respiration, essayant de reprendre contenance alors qu’il se présentait. Askeladd Lucius Artorius Castus… en voilà un nom bien trop compliqué pour qu’il soit inventé par son frère, c’était certain. L’homme se montrait doux et poli avec elle, alors qu’elle ne représentait probablement à ses yeux qu’une inconnue un peu folle qui l’avait accosté dans la rue avec un prénom qui ne lui évoquait rien. Troublée ça c’est sûr qu’elle l’était, Clary devant la copie quasi parfaite de celui qu’elle aimait par-dessus tout. Car s’il y avait bien une malédiction qui poursuivait les Nephilim, c’était celle de l’amour. Il n’aimait qu’une fois dans leur vie, avec une intensité et une profondeur qu’aucun terrestre ne pourrait jamais ressentir. Et être séparé de l’être à qui ils s’étaient liés était semblable à de la torture.
Doucement elle se mit à secouer la tête, une moue absolument gênée accrochée sur son doux visage.
« Je suis désolée je… Je ne voudrais pas vous déranger. » Est-ce qu’il allait vraiment l’emmener boire quelque chose quand elle venait de se montrer si insistante ? « Je m’appelle Clary. Vous êtes le portrait craché de mon petit ami, Jace. C’est extrêmement troublant. » Souffla-t-elle.
Elle peinait presque à le regarder dans les yeux. Faisant glisser son sac à dos vers l’avant, elle en tira un petit carnet qu’elle tendit à Askeladd. Elle n’avait pas de photo certes… mais elle avait peut-être des milliers de dessin qui étaient absolument sans équivoque sur la ressemblance entre lui et Jace.
« Pas de photos, seulement des dessins… » lui répondit-elle avec un sourire gêné.
Elle retira quelques mèches de cheveux venues la déranger devant ses yeux, alors qu’elle observait avec attention la réaction de l’homme à ses dessins. Après tout peut-être ne la croyait-il pas, il était difficile d’imaginer que l’on pouvait ressembler exactement à une autre personne… Mais la coïncidence était incroyable, et troublante pour Clary.
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Sam 4 Mar - 0:49
Depuis qu'il était ici, dans ce "nouveau monde", c'était bien la première fois que quelqu'un l'accostait en le prenant pour un autre. Il faut croire que ce genre de chose pouvait arriver de temps à autre, mais il n'imaginait pas ressembler comme deux goutes d'eau à un autre. Pour l'heure, il s'imaginait juste qu'il devait avoir un faux air de ce fameux Jace, peut-être l'allure, la stature et pourquoi pas la même couleur de cheveux qui quand on ne voit pas bien la personne pourrait être trompeur. Clary, c'est ainsi que se nommait la jeune femme l'avait donc confondu avec son petit ami. Eh bien, il était désolé pour elle, il n'était pas son prince charmant. D'ailleurs, il n'était l'homme de personne, toujours célibataire, même ici. Faut croire que l'amour n'a jamais été l'une de ses priorités. Même dans le passé, il ne pensait qu'à son pays, à le protéger des Danois, toujours plus avide de territoire, de pouvoir et de répandre le sang. "Clary, je suis désolé, je ne suis pas votre ami Jace. Désolé pour le faux espoir." Vouloir revoir un proche, il pouvait comprendre ce qu'elle devait ressentir. Lui même, rêverait de pouvoir revoir sa défunte mère.
Pour essayer de comprendre, il lui demanda si elle n'avait pas une photo qui lui permettrait de voir à quoi ressemblait cet homme et voir la ressemblance entre eux deux. Ce n'est pas un cliché qu'elle sortit, mais un carnet de dessin ouvert sur la page d'un portrait fait aux crayons. C'est fou comme cela était troublant ! Déjà, c'était magnifiquement exécuté, si elle en était l'auteur, elle avait un talent fou, une véritable artiste. Le pire dans tout ça, c'est qu'il avait l'air de voir son propre portrait. Ce dessin, c'était lui. Enfin du moins, ça lui ressemblait dans chaque petit détail. Abasourdi, il observa la jeune femme, puis le dessin, sans voix, se demandant même si ce n'était pas une blague, vous savez une caméra cachée. Il osa tourner quelques pages du carnet pour voir d'autres dessins de lui, enfin de ce Jace. A l’exception d'une sorte de tatouage, il lui ressemblait trait pour trait. "Wow ! Je ne sais pas quoi dire. J'ai l'impression de voir un portrait de moi, je dois admettre que c'est... troublant ! C'est vraiment votre ami Jace dessus ?" l'interroge t'elle. "C'est vous qui avez dessiné ceci ? Vous êtes vraiment douée. Tout ça de tête, vu via vos souvenirs ?" L'art n'était pas vraiment répandu chez lui. Les viking étant avant tout un peuple de guérir et conquérant, pas des artistes. C'était différent chez les Gallois, qui étaient plus civilisés et qui tout comme les anglais avaient un peu plus de culture. Chose que les Danois aimaient détruire, peuple de barbare ! "J'imagine à quel point ça doit être bizarre de voir un sosie de votre ami. Je ne sais pas trop quoi vous dire, mais si je peux vous aider en quoi que ce soit..."
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