(Terminé) Halloween - Une séance du soir [pv Satoru Gojö]

Comme on dit, il y a des habitudes qui ne changent pas. On pouvait être marquer, traumatisé, on gardais quand même certains pêchés en nous malgré tout. Leo était toujours employé dans un vidéo club et voila qu’il revenait avec une petite trouvaille. Après tout, cela faisait presque trois ans que plus rien ne s’était manifester. Plus de monstres sortis d’un film venu vous tuer, ni de malédiction où il ne savait quoi d’autres. Tout était calme, et hormis quelques phénomènes étranges mais encore innocentes pour lui, on pouvait dire que le jeune homme avait retrouver une existence plutôt normale.

Oubliant presque ce qu’il avait vécu avant, Leo s’était précipité chez lui pour regarder une nouvelle VHS qu’il avait trouver. En plus, la découverte de la dite cassette aurait dû lui mettre la puce à l’oreille. Pendant qu’il faisait du rangement, il trouva au fond d’un carton dans la réserve une pille de vieilles cassettes. La plus part étaient des copies de vieux classiques, mais voilà qu’il mettait la main sur un film d’horreur inconnu. "Le métro de l'angoisse." Avec pour illustration sur la jaquette la traditionnelle femme apeuré en premier plan, poursuivit par un monstre gigantesque et hideux derrière faisant penser un peu à « Momo » avec un décor de métro ou de gare. Etonner, Leo était aller voir son patron pour le questionner au sujet de ce film :

"Hey boss ! C'est quoi ce film je ne l'ai jamais vu ?"

Son patron semblait quelque peu perplexe en voyant le boitier que lui montrait son jeune et perturbable employé.

"Eh ben, ca ne me rajeunit pas. J'avais cru qu'elle était perdue. Une cassette que peu de gens ont louer. Des rares que je me souvienne qu'ils me l'ont ramener, ils étaient bien retourner et je ne les ai plus jamais revue."
"Cool !" Leo regardait avec envie la précieuse VHS, se disant qu'il allait retrouver ses plaisirs d'antant. Alors, à peine le service terminer, il courut presque retourner chez lui, n'ayant en tête que découvrir ce nouveau film qui semblait prometteur, soit il allait hurler, soit il allait critiquer sévèrement la "mauvaisetée" de ce film.
"Il n'a pas fini sa journée le petit con !"

L’appartement de Leo n’avait rien d’extraordinaire. C’était un deux pièces, donc assez petit. Ce n’était pas le désordre comme on pourrait s’y attendre, le jeune homme semblait prendre soin de la propreté de son chez lui. Par contre, la décoration était surtout des affiches et statuettes de nombreux films connus, un peu l’antre d’un geek.

Le garçon alors ferma la porte derrière lui, comme s’il voulait se sauver de quelque chose, abandonna ses affaires sur la table où il mangeait et alla de suite mettre la cassette, attrapant à côté de quoi boire et manger. Par chance, le film était déjà rembobiner. On entendait rapidement le thème principal, une musique forte et angoissante. La caméra montra ce qui devait être, le lieu principal, un vieux métro sombre et vide qu’on dirait abandonné. Rockmunky était limite pencher vers sa télé comme s’il voulait repérer le monstre caché.

Peut-être s’y était-il trop pencher car d’un coup, quand l’image se figea, le jeune homme se sentit soulever comme si quelque chose le prenait par les épaules. Il ne comprit que trop tard, quand il vit sa tête passer à travers son écran. Mais il n’y eut aucun fracas, aucun choc. Il passa à travers comme avec une fenêtre ouverte et se sentit tomber, poussant un cri effrayer comme Alice tombant dans le terrier du lapin.

La, il vit un sol en dalle s’approchait de lui rapidement, il n’eut que le temps de se protéger avec les bras et les jambes quand là, il ressentit le choc. C’était douloureux sur le moment, mais ca allait vite passer, au moins Leo n’était pas sonner. Il arriva donc à bouger, regarder autour de lui et découvrir qu’il avait changer de lieu. Okus que ca, il reconnaissait l’endroit, c’était celui que montrait le film au début, le fameux métro. Le jeune homme pesta.

"Et merdre… Ca recommence."

Le métro avait l’air ancien. Pour la petite blague, on pouvait dire que le métro était rétro. Il pouvait rappeler ces anciennes infrastructures où l’ingénierie connue son âge d’or lors de la révolution industrielle, le grand début du réchauffement climatique. Le sol dallées de petits carreaux aux couleurs ternes, les murs soutenus et recouvert de vieilles poutres d’aciers froides. On était sous terre et pourtant, on ressentait quelques fois l’horrible brise glaciale comme si la mort soufflait dans ces longs tunnels. Chaque pas sur le sol carrelé raisonnés entre ces murs de plâtre et de fer trahissant la présence de n’importe qui ici.

Leo n’était pas vraiment angoisser. En réalité, il rageait car il voyait cette « malédiction » se reproduire de nouveau. Voila près de deux ans qu’il s’était enfin échapper de ces horreurs et voila qu’on le remettait dans le bain. Mais une chose qu’il ignorait, c’était que les règles seront différentes de ce qu’il avait l’habitude. "Au moins ce n'est pas un film à l'eau de rose, sinon la ce serait l'horreur." Voulu ironiser le jeune garçon pour rire de sa mésaventure, toujours fidèle à lui-même. Le truc, c’est que contrairement aux autres fois, le jeune homme était visiblement seul, pas de groupe avec lui, pas de maudit qui allait se changer en monstre. Déjà ça, ca devait être un indice.

Seul ? Pas vraiment. Comme dit, les pas pouvaient facilement trahir la présence de n’importe qui, et en plus de cela, ajoutons la voix d’un innocent et ignorant de tout ceci. Car oui, Rockmunky n’était pas si seul que cela. Une deuxième personne fit son entré, apparaissant à quelques mètres de lui et interpellant le jeune homme. Sur le coup, ce dernier le prit pour un personnage du film. Mais à l’écouter, il eut quelque doute et se demanda si ce n’était pas également une victime tout comme lui du sort. Il s’agissait d’un homme de type asiatique. Visage lisse, une vraie star de J-Pop ou K-Pop. Bref, un de ces beaux gosses à la mode qui faisaient fantasmer les jeunes occidentales. Question âge il ne pouvait pas se prononcer, il semblait avoir le même que lui, mais comme on le disait, les asiatiques pouvaient facilement paraitre plus jeune qu’en réalité.

"On est coincé dans un putain de film d'horreur. Voila la vérité !"

Allait-il le croire ? Libre à lui. Leo disait cash les choses sans détour et se moquant bien des conséquences. Si cet étranger était un personnage du film, il ne comprendrait sans doute pas. Mais s’il était comme lui… Il se rendra bien compte qu’il n’était pas là où il était censé être.

Mains dans les poches, Leo étudia leur situation. A part un métro désert, il n’y avait pas grand-chose à dire. Néanmoins, c’était autre chose qui préoccupait le garçon. Pensant vivre la même chose que dans son monde d’origine, il garda quelques méfiances envers ce nouveau venu. Car de là où il vient, les gens prisonniers de ces VHS voyaient l’un dès leurs se changer en monstre pour débuter la traque. D’ailleurs, il fit quelques pas sur le côté, afin de garder une certaine distance de sécurité.

"D’ailleurs restes pas trop proche. On sait jamais si tu venais à avoir une envie de sang tout à coup. Au cas où." Et dire que c’était lui qui était arriver sur cette île avec cette malédiction et donc, plus sujet à se transformer. Mais à cette époque, son « don » ne s’était pas encore éveiller et donc il ne pouvait se douter de rien.

Leo avait un peu l’expérience de ce genre de chose. Sauf que ce qu’il ignorait, mais pouvait s’en douter, c’était que les règles ici furent différentes. Avant, les « participants » devaient créer des armes pour battre le monstre chasseur. Ici… Surprise. Rockmunky pensait en premier alors à la méthode qui lui soit familière, mais pensa bien que les choses soient plus compliquées que cela. En tout cas, quelque soit la solution pour s’échapper de ce nouvel enfer, le jeune homme paraissait « serein », il était énervé comme toujours pour ce triste sort, mais il n’avait pas peur, et la panique n’allait pas venir. En réalité, il pensait surtout rire à la face du potentielle monstre et tout faire pour lui donner la misère.

Pour l’instant le métro ne donnait aucun indice sur la démarche à suivre. Il n’y avait aucune présence de table pour créer des objets. Les seules indications visible et pouvant servir, furent ces plans de réseaux qui indiquaient l’existence de d’autre métros à plusieurs dizaines de mètres d’eux. Fallait-il en rejoindre un en particulier ? "Ouais. Et suis même pa sûr qu'on est censé être les finals boys. Ou si. D'ailleurs on est vraiment seul ?" Leo ne connaissait pas ce film encore. Il se rappelait de la rapide présentation au dos de la cassettes, de l’histoire d’un métro hanté et de pauvres gens qui disparaissent. Dans tous les cas, il existait des personnages, des « héros et victimes ». Mais là, il n’y avait personne, ce fut complétement désert.

Leo ayant encore en mémoire sa propre expérience, prit ses distances avec l’étranger. Qui sait, l’asiatique pouvait bien d’un coup se transformer en monstre et le pourchasser. Et le but serait de s’échapper, trouver la sortie à ce moment la. En tout cas, le jeune homme ne cacha pas ses pensées, ce qui, au départ semblait étonner l’asiatique, et au lieu de l’offenser, en paraissait amusé. Leo lui, ne fut pas du tout dans le même état d’esprit, il restait Leo. "On sait jamais ! Déjà qu’on se connait pas, et va savoir si l’un de nous n’est pas modifié !" Il est vrai qu’ils ne savaient rien ni de l’un, ni de l’autre. Même Leo ne savait pas quelque chose le concernant. Il pouvait croire que Satoru est aussi victime que lui. Mais vu les bizarreries de cette île, le garçon s’attendait à tout.

"Et pour aller où tête de nœud ?! On est coincé ici et je doute que sortir de là sera fastoche ! On est que deux, seuls, prisonniers à faire sais pas quoi. Si je pouvais me barrer et être loin je le ferais crois moi, tarderais pas avec…" Son petit discours fut brutalement interrompus quand on entendit une sorte de gloussement.

Cela semblait venir d’un des escaliers menant à la surface. On y voyait des ombres dansaient sur le mur pavés sale. Quelques bruits en échos, des murmures comme ceux de fantômes. Puis, au bout de quelques seconds, des corps, munis de jambes et bras bien réels, qui apparurent sur les dernières marches. Cinq silhouettes au maximum, cinq jeunes gens devant faire le même âge que Leo, vêtu à la mode des années fin 80 début 90 qui arrivèrent là et semblaient aussi surprit de découvrir deux inconnus dans ce lieu.

"Oh tiens... Bonjour. On pensait ce réseau de métro abandonné." Leo pensait qu’il s’agissaient de jeunes venus chercher un coin où picoler, mais il ne voyait aucun pack de bières avec eux, surtout de gros sacs à dos et une caméra d’époque que transportait une des jeunes femmes du groupe. Serait-ce eux justement les personnages du films ?

Leo, étant un peu expert du genre, s’investissait du rôle de l’intello qui devait trouver une explication et par la suite, une solution. L’ennui c’est que là où ils en étaient, on pouvait élaborer mille hypothèses, et si Rockmunky détestait un truc, c’était perdre son temps en conjecture. Il voulait du concret, du sûr. Du direct. Il ne voulait pas torturer son pauvre cerveau en le noyant sous une floppée d’idées qui risquaient toutes de se relever fausses. Après, il fallait avouer que lors de sa première expérience, tous durent mettre un peu de temps avant que la solution ne leur saute aux yeux. Peut-être était-ce la même chose ici, qu’il fallait chercher un peu encore. Chercher, quelle horreur.

Leo décocha un sourire mesquin à son compagnon d’infortune qui affirmait qu’il ne comptait pas y rester ici et qu’aucun monstre n’était assez redoutable pour lui venir à bout. "Fais gaffe. C'est souvent celui qui se croit le plus coriace qui fini bouffer en premier." La satisfaction dans les films où l’on voyait le plus vaniteux se faire remettre à sa place une fois la tête arrachée, à moitié dévorer ou mise en pièce. Il ne savait pas qui était Gojô et au fond, il s’en fichait. Pour lui, ce n’était qu’un jeune vaniteux qui semblait aimer se faire passer pour un coriace. Ce genre d’individu ne l’impressionnait pas. "Ouais peut-être. Ou bien les autres kidnapper son ailleurs." Comment pouvait-il le savoir ?

Satoru proposa donc d’explorer, se disant connaisseur du genre aussi. Chose qui fit tiquer Leo, car il était tenter par une volonté puéril, de prouver qu’il était meilleur dans le domaine que quiconque. Du moins l’asiatique n’énumérait qu’un point essentiel, à savoir ne pas se séparer. Mais avant que qui que ce soit ne fasse quoi ou dise quelque chose, arriva l’étrange groupe à eux.

Ils étaient légèrement familier à Leo de part leur tenue et leurs expressions. Néanmoins, ils n’affichaient pas des expressions de peur, d’inquiétude ou d’incompréhension, en réalité ils semblait comme chez eux, comme si tout était normal. L’adolescent commençait à comprendre ce qu’il se passait et il en était de même pour son compagnon qui lui murmura qu’ils pourraient n’être qu’au début du film. "Ouais et je crois qu’on a retrouver les principaux persos qui vont se faire bouffer."

Quand le groupe fut assez proche, Satoru les interrogea de suite sur la raison de leur venue ici. Le groupe, du moins celui qui les a interpeller en premier, expliqua qu’ils sont la pour explorer cette ligne de métro car un de leurs amis à disparus il y a deux semaines. "Mouais, vous ne semblez pas plus inquiet que ca pour des gens allant chercher leur pote." Fit remarquer Rockmunky. "On est confient surtout !" Se vexa l’interlocuteur.
On précisa par la suite que d’autres cas de disparitions furent rapporter. Et donc qu’on émit l’hypothèse d’un kidnappeur, d’un psychopathe. L’expression de Leo ne changea pas, se montrant toujours aussi sarcastique. "Et donc une bande de cinq gosses arrivera mieux que des flics pour stopper un éventuel kidnappeur et potentiel tueur en série ?" "Gamins ?! Tu es du même âge que nous je ferais remarquer ! Et puis, lma police préfère boucler très vite l’enquête. Des incompétents encore et toujours. Nous, on va prouver qu’il y a bien un danger, on va le filmer et le montrer au monde." Une chose était certaine, Leo et ce gars n’allaient pas s’aimer. En même temps, Leo aimait peu de monde.

Gojô demanda à son compagnon qu’elle serait la marche à suivre. Ne voulant trop être entendu, le jeune homme le tira par la manche afin de parler de manière plus discrète un peu plus loin, laissant l’équipe finir se préparer et faire preuve de mauvais acting. Sa méfiance vis-à-vis de l’asiatique semblait s’être envoler, maintenant qu’il pensait mieux comprendre.

"Je pense saisir. Si on veut sortir de là, il n’y a qu’un moyen. Il faut finir le film. Le mieux est de suivre cette bande d’idiots jusqu’au combat final."

Leo n’était pas une des personnes les plus agréables et sociales sur la Terre. Ses amis se comptaient sur les doigts de la main. Mais il se disait que si un proche avait récemment disparu et qu’il eut la stupidité d’aller le chercher au devant d’un danger mortel, il serait moins enthousiaste qu’eux. Il aurait sans doute une boule dans l’estomac, serait un minimum inquiet, et pas aussi réjouit que pour une sortie en montagne. Mais bon, ce film devait être un de ces nombreux nanard qui pullulaient sur les sites de streaming et dans des boutiques de films à louer, comme celle où il bossait. Ce qui voulait dire, mauvais scénario et mauvais jeux d’acteurs.

Si Leo était au départ méfiant vis-à-vis de son compagnon d’infortune, il appréciait sa logique et ses remarques intelligentes contre l’absurdité de la situation. C’était comme nous, spectateurs, on critiquerait les actions des héros d’un film, sans jamais qu’ils puissent nous entendre. Et là, on pouvait le leur dire directement. Sachant par avance qu’il y avait un monstre ou une entité cachait ici, le jeune homme espérait le moindre outil pour se défendre.

"Des armes ? On en aura pas besoin. On a une fusée éclairante, une bombe à poivre chacun normalement. Et un taser aussi."
"Et je suis contre les armes. Cela...M'évoques d'effroyables souvenirs."
"Ok on est mort."

Leo tira à part son complice attitré afin de lui faire part de ses impressions et théorie. Dont celle qu’ils devront suivre le court du film jusqu’à arriver à la fin pour pouvoir s’en sortir. L’idée semblait trouver écho chez Satoru, et ce dernier émit quelques remarques très pertinentes. Fallait-il laisser ces jeunes mourir comme prévu dans le scénario, ou bien pouvaient-ils tenter de les secourir. Cela laissa songeur le garçon. "Très bonne question. Perso, je dirais que tout est déjà scripté, donc leur mort serait inévitable. Après ce ne sont que des personnages de fictions, pas comme nous. Donc ils ne sont pas réellement existant." En gros, s’ils mourraient, il ne faudrait pas s’en formaliser. Mais rien ne garantissait cela. "Après… Notre venu est un élément non prévu au film bien entendu. On a déjà interférer avec le scénar. Donc peut-être est il possible de leur éviter de se faire bouffer." Si on avait bon cœur on pouvait tenter de les sauver, mais à la fin ils resteront prisonnier dans ce film, cela sera juste une forme de divertissement comme un jeu interactif. Ou alors… "Ou alors ils peuvent nous aider à arriver à la fin de cette histoire. Le truc c’est qu’on découvre le repère de la bestiole, la grosse révélation, sans doute un combat final et hop ! Direction la sortie. En gros essayer d’arriver à la fin le plus vite possible." Restez à savoir comment faire car explorer ces tunnels seraient long et dangereux. Leo se tourna vers l’étrange groupe qui devait discuter de leur exploration mais sans doute des deux inconnus qui se sont rajouter. "Déjà, il faut qu’on arrive à identifier le final boy ou la final girl. La personne qui est censé survivre jusqu’à la fin, avec elle ou lui, on sera sans doute plus en sécurité et sera la clef pour sortir d’ici." Théorie intéressante, mais Rockmunky voulait la tester.

"Excusez moi… Mais pouvez vous nous rappelez qui vous êtes et pourquoi déjà vous êtes la ?"

Petit moment de stresse. Leo constata que le groupe doutait déjà d’eux. S’il fallait les accompagner, il faudra les convaincre de leur innocence dans toute cette histoire et qu’ils pourront être utile pour leur exploration. Bien entendu, il ne pouvait pas leur raconter qu’ils sont deux personnes prisonnières dans un film. Leo pouvait tenter d’élaborer une histoire plausible, mais vu la qualité d’écriture, il se disait que cela n’était pas la peine de trop se chauffer les méninges.

"Moi c’est Leo. Mon père bossait dans les metros avant qu’on ne ferme sa ligne. Il racontait des histoires incroyables de disparitions et d’apparitions même. Je suis passionné pas ce genre d’histoire et suit venu explorer accompagner de mon acolyte et assistant."

Il pouvait y avoir de nombreuses solutions pour résoudre ce casse tête Déjà, savoir si oui ou non, ils devaient tous les sauver ou au contraire, laisser le scénario se dérouler et voir chaque membre présent mourir. Au moins, Gojô n’était pas un personnage moralisateur qui voulait défendre même un escargot blesser sur la route. Vous voyez l’image. Donc, si la solution était de laisser tout le monde crever, il ne devrait y avoir trop de résistance. Ne sommes nous pas un peu pareil quand nous regardons ces films ? Prendre plaisir de voir tel personnage souffrir, voir se faire tuer ? "C'est peut-être ce qu'il faudra faire surement. Quoi qu'on décide, il faut que nous deux, on arrive sain est sauf à la fin." C’était peut-être égoïste, mais quand il s’agissait de survivre dans ce qui ressemblait à un jeu sordide, alors la compassion pour les autres pouvaient nous être fatal. Mais bon, comme la dit Leo, ces gens ne sont que fictifs, des PNJ sans réelles existences qui resteront coincé dans ce film à vie à vivre en boucle la même histoire. En tout cas, ce qui intriguait surtout le jeune homme, c’était cette envie de chasser le monstre de la part de l’asiatique. Il y leva un sourcil.

"Tuer le monstre dès le début j’ai des doutes… Mais vous êtes sérieux ? Vous voulez vraiment affronter cette chose dans les tunnels ? Et avec quoi ?" S’il avait de quoi faire, pourquoi pas. Sinon, s’il était suicidaire et stupide… Bon Leo n’allait pas l’empêcher de se faire tuer s’il y tenait, mais il aimerait éviter de perdre aussi vite un allié. Rockmunky avait une stratégie de survie à proposer. Ceci-dit, il est clair que le héros ou l’héroïne, ne se démarquait pas facilement de ce groupe de loosers. "Ouais je pense qu’on le découvrira au fur et à mesure. Il doit s’agir pour la fille, de quelqu’un de sympa. Soit le plus gentille et innocente ou charismatique et sage. Souvent elle est vierge. Le final boy est souvent son crush, le love interest. Le mec courageux et altruiste. Le bien qui va battre le mal quoi." Après, dans les films d’horreurs il arrivait que tout le monde meure, mais ces fins tristes étaient moins populaires que ceux dans les années de ce films. Et puis, ceux cité étaient sur d’arriver vers la fin. "En gros peu de chance que ce soit moi." Leo étant parfaitement conscient de ses défauts.

Quand la bande voulue savoir qui, ils étaient vraiment, Leo en profita pour ficeler une histoire absurde qui semblait passer. Fidèle à lui-même, il donna un petit rôle à son compagnon qui bien entendu, ne fut guère flatter. Leo aurait aimer rétorquer quelque chose, hélas le film continuait et déjà, un bruit se faisait entendre en écho dans l’immense gueule béante du métro.

"C'est... C'est sans doute un vieux truc qui est tomber. Ce métro est en piteux état." L’homme qui venait de parler, était sans doute le plus beau gosse du groupe, mais cela ne voulait rien dire. Il semblait plutôt peureux. Leo analysait le comportement de chacun afin d‘identifier les héros. Satoru proposa donc d’aller voir, tout en suggérant à Leo de restait près de lui s’il ne voulait rien risquer, chose que le jeune homme ne comprenait pas, se demandant si on ne se fichait pas un peu de lui.

"Et si on laisser passer les experts en premier non ? Ils sont mieux équiper que nous et c'est leur objectif il me semble." Leo n’était pas spécialement courageux, ni même peureux, c’était de la survie, et s’il fallait que les personnages du film meurt pour que eux s’en sorte, autant les laisser passer en premier non ?
"Connard." Lui balança un des garçon, qui prit son courage à deux mains et entra en premier dans le tunnel, ayant un peu de mal à chasser l’obscurité ambiante avec sa lampe torche.

On pouvait facilement prendre Leo pour un sans cœur, mais il se voyait réaliste. En même temps, il n’avait presque personne à qui s’attacher, donc aucune raison de sacrifié sa vie pour qui que ce soit. Et il n’allait pas le faire pour de simples personnages de fictions sans âme. S’il devait survivre, il fallait donc penser à soi et oublier les autres. Il comptait néanmoins sur la collaboration de Satoru, étant donner qu’il était victime tout comme lui de cette « chose » et qu’il pouvait le comprendre. Ceci-dit, l’asiatique n’avait pas la même mentalité que lui. Enfin, il ne se lançait pas dans un discours moralisateur pour sauver tout le monde, Dieu soit loué ! Mais affirmait comme un enfant sur de lui, qu’il pourrait venir à bout de cette chose. Il est vrai que si le monstre mourrait en début de film, tout se terminait déjà et seront libre. Pas faux, mais Rockmunky avait des doutes que ce soit aussi facile.

"Je ne suis pas si sur que ce soit aussi simple..." Déjà qu’il ne voyait pas comment Satoru comptait combattre un monstre et avec quoi. Mais surtout, Leo ne voulait pas trop le laisser se battre contre cette chose qui rodait dans les tunnels. Pas qu’il était attacher à cet inconnu à peine rencontrer. Juste que l’asiatique était son meilleur allié dans cette histoire et il aimerait qu’il survive jusqu’au bout si possible afin de ne pas se retrouver seul. Tout simplement. Néanmoins, il devait reconsidérer le personnage en face de lui. Assurance arrogante, il ne devait prendre tout cela au sérieux et donc, gros risque de tentative d’attaque suicidaire. A croire qu’on lui avait refiler un des coéquipiers les moins fiables.

"Ouais c’est possible qu’aucun survie. C’est un style assez récent, mais il faut identifier celui ou celle qui doit rester en vie jusqu’à la fin pour la bataille finale."

Du bruit se fit entendre, et Leo suggéra de laisser les autres passer devant afin de suivre son plan. La réaction de Satoru pouvait être de l’humour peut-être, l’adolescent avant envie de se « facepalm » comme disent les jeunes. "Vous pouvez y aller en premier et vous faire tuer direct, ce sera assez rapide pour toi comme ca."
Le long tunnel obscure semblait se perdre vers l’infinie. Passant ce court passage à marcher dans ce boyau humide, la bande d’explorateur découvrir ce qui ressemblait à une peau de serpent gigantesque. Tout le monde exprima l’incompréhension, même Leo qui savait de quoi il en retournait, joua les surpris afin de passer inaperçu. Juste Satoru qui prit les choses avec désinvolture et s’attira l’attention de tout le monde, y compris de son complice.

"Sérieusement, un serpent géant comme ca, facile ? Vous allez vous prétendre être un Crocodile Dundee aussi ?" La remarque fit tiquer Leo. Cette fille semblait avoir un peu plus de jugeotte que les autres, c’était un bon point intéressant. Satoru lui, se banda les yeux et indiqua une direction alors qu’il était complétement aveugle, disant d’aller vers ce qui était selon lui, le garde mangé de la chose.

"Attendez, vous vous fichez de nous la non ? Comment vous pouvez savoir ca ? Et pourquoi on irait vers le garde manger d’un monstre pareil ?"
"C'est vrai, ne devrions nous pas pas plutôt éviter ce genre de monstre ?"
"On est la pour enquêter, donc on devra fouiller des endroits glauques, on s'était mit d'accord ?"
"Oui je sais bien. Mais pourquoi on devrait le suivre à l’aveuglette ? Je croyais que s’était ton ami l’expert en tunnel."

Leo se sentait un peu perdu aussi, il ne savait pas quoi dire face au comportement de Satoru. Et face à une hausse de bon sens, il avait peur que même l’histoire la plus débile qu’il puisse sortir, ne ferait pas mouche.

Eh ben... Il est entrainer au combat et on la fait suivre un entrainement pousser pour rendre ses sens extrêmement aiguisés. Pour ca qu'il est mon garde du corps..."" Bon, c’était cliché de dire ca, mais les films à cette époque en étaient remplis et même aujourd’hui, alors.

Leo se disait que c’était une chose de gérer des personnages d’un film sans valeurs. Mais s’il devait aussi s’occuper aussi de son étrange compagnon alors là ! Déjà il ne comprenait pas de quoi il parlait, et s’il voulait jouer les suicidaires, pensant que juste donner une raclée au monstre suffirait. Satoru devait être presser de s’échapper des tunnels et voulait passer par une sorte de raccourcis n’ayant ni queue ni tête. Rockmunky avait la flemme de débattre pour chercher à convaincre qui que ce soit. Il aurait aimer garder son allié en vie plus longtemps mais s’il cherchait autant la confrontation avec le danger, il n’était aussi fiable que ça. Tant pis, comme toujours Leo ne devra compter que sur lui.

"Je pensais plus à un tueur fou, un ermite du genre qui l'aurait enlever. Mais vous avez vu la taille de ce truc ? Sommes nous au moins sur que ce soit cette chose, quel qu’elle soit qui en est responsable ?" Personne ne lui répondit car personne à l’heure actuelle, ne pouvait affirmer quoi que ce soit.

Satoru faisait ce qu’il avait dit, ouvrir la marche à l’aveuglette. Tout le monde, assez perdu, suivit donc sans plus émettre la moindre résistance. Au bout d’un certain temps, le jeune homme leur fit signe d’arrêter et ils découvrirent avec effroi un véritable garde manger écœurant. Si dans un film du genre, le sang et les cadavres ne seraient pas de grosse qualité, ici le réalisme était à son comble. Du sang et de la chaire putride qui recouvraient vraiment le sol et les murs. Rien à voir avec de la sauce tomate, du plastique ou des bouts de charcuterie gâcher par terre pour les effets spéciaux. Cette macabre découverte fit réfléchir Leo. Le monstre à affronter ne ressemblera sans doute pas à une marionnette ou un type déguisé, mais un vrai monstre, une abomination des plus réalistes incarnant l

"Vas y film ! On doit en enregistrer le plus possible pour montrer au monde."

Malgré le dégout que la scène procurait, les jeunes trouvèrent la force pour faire ce dont ils étaient venus accomplir. Magie du scénario sans doute. Leo eut comme une étrange sensation, c’était comme si son nez le démangeait avec cette odeur de mort ambiante. Pas comme si cela le repoussait, mais au contraire, derrière cette senteur de mort et de sang, il y avait un petit arrière goût plaisant, un parfum étrange dont la nature lui sautait aux yeux naturellement.


"Plusieurs de ces corps sont récents…" Si ce qu’il disait est vrai, alors la chose devait être tout prêt, et même cela voulait dire qu’il y avait encore des cas de disparitions non résolut relier à cet endroit.

Tout à coup, un bruit résonna dans un couloir, un son indescriptible, presque tout le monde sursauta.

"C'était quoi ca ?"
"Ca... Ca venait de cet endroit..." Indiqua apeurée la seconde fille du groupe, en pointant du doigt un des tunnels en face d’eux.

La chose approchait et tout le monde alla se cacher. Leo aussi ne se fit pas prier. Il ignorait si en tant que personnage non inclut du film, il pouvait se faire tuer mais bon, il ne comptait pas tester cette théorie. De toute façon, Satoru allait le faire. Têtu comme pas possible, il faisait face de la où venait l’effroyable son, prêt à en découdre. Rockmunky abandonna, se disant que s’il tenait tant à mourir, il sera plus une gène qu’une réelle aide, qu’il devra se débrouiller tout seul s’il comptait s’en sortir.

C’est alors que le monstre infâme sortie de son trou. Au début, Leo se demandait à quoi il allait ressembler. Certes, il le savait grâce à la jaquette de la VHS, mais il voulait savoir s’il serait un monstre aux allures kitch, comme ceux où on voyait que c’était un gars portant un costume encombrant, ou bien quelque chose de plus réaliste. La réponse apparue d’elle-même, une abomination d’horreur, une créature menaçante à l’aspect repoussante. Une sorte de long serpent avec des bras démesuré, une tête surmontée d’une pesante chevelure comme le fantôme dans « The Ring. » La créature à travers soin regard noir comme la mort, se jeta sur l’asiatique qui osait le défier. Et là, alors que tout le monde pensait voir Satoru se faire déchiquetait, tuer stupidement, un combat digne d’un animé se jouait devant eux.

Tout le monde était médusé, choqué de voir l’agilité du jeune homme esquiver sans mal les assauts violents de la chose. Et alors qu’on pensait sa chance arriver à son terme, il donna un coup violent qui envoya s’écraser contre le mur le monstre. Fini vraiment ? Satoru ne semblait même pas fatiguer, comme si tout cela ne lui faisait rien. Leo ne savait pas quoi dire, il ne comprenait pas ce qu’il avait devant les yeux, voulant comprendre comment son camarade d’infortune pouvait être aussi fort. Mais c’était une autre alerte que l’adolescent lançait :

"Attention il revient !"

Le monstre aussi semblait peu ou pas du tout fatiguer ni même blesser. Se retournant comme une tortue, elle se propulsa avec sa queue comme un ressort pour fondre sur son adversaire…

Honnêtement, on ne sait plus quoi dire ni penser. Déjà que la logique n’avait plus trop sa place dans cet univers, voila que d’un coup, on voyait quelqu’un se battre contre un monstre géant dans les égouts comme ca, à la manière des héros des animés japonais. Leo qui était étranger au film, était tout aussi choqué que les protagonistes. Lui qui trouvait toujours une bonne histoire pour tout expliquer, maître de la théorie, ne serait quoi raconter pour rassurer les héros du film et s’en sortir. Et puis, pourquoi il devrait se casser la tête ? Il se mettait volontiers dans de beaux draps, si on voulait le lyncher après ca, il se débrouillerait.

Parlant de se casser la tête, Satoru fit exploser la tête de ce dernier, sans broncher, ni trembler. A peine égratigné et fatiguer. A croire qu’en l’écoutant, tout ceci n’était qu’un jeu d’enfant. Rockmunky resta interdit, n’en revenant pas. Saotru, tout fière de lui quand même, proposa de trouver cette fichue sortie maintenant.

"Euh... La... Le..." Essayait de dire un des personnages en levant fébrilement le doigt.

En effet, on pourrait penser que tout le monde était choquer par les prouesses de l’asiatique, mais ce n’était pas lui qui fut désigner mais la chose. Le cadavre n’en était pas un. Comme si elle avait juste reçu une baffe, elle se releva, avec une tête à nouveau comme si de rien était. La créature cependant, était bien furieuse contre son adversaire et poussa un immense cri strident qui eut un écho horrible dans le métro, se transformant en un son assourdissant. Avec la rapidité du cobra, elle bondissait sur Satoru pour le saisir avec ses longues dents aussi pointues que ceux d’un poisson à lanterne. Vous savez, le gros poisson monstrueux qu’on voit dans Nemo.

La chose captura sous les yeux horrifiés des spectateurs, sa nouvelle némésis avec horreur. Le combattant d’un autre monde enfonça le couteau de la scène d’épouvante, en se laissant capturer dans les griffes de la chose mouvante. Nul besoin de cris, car il en eut assez qui se fit. Surtout de ces filles, qui à plein poumons l’air s’enfuit. Satoru n’était plus qu’un poupée dans les pattes de la monstruosité. Balloter, croquer, on dirait que de son âme il en était privé. Aurait-il malgré ses prouesses capitulé ? Leo ne savait quoi penser, hormis qu’il en était désespéré.

La où le temps se figeait, où la respiration se bloquait, quand on ne voyait plus que la mort se réalisait, une explosion, la tête de l’infâme s’envolait, pour laisser retomber, un Satoru tout confiant qu’il était. Vantard sans doute, il se moqua bien de l’air effaré de cette foule. Les yeux exorbités, tous y comprit Léo, la dépouille du monstre ils contemplaient. Loin d’en être terminé, la carcasse du monstre s’animait. La vie lui revenait, comme l’Hydre immortelle, sa tête allait repoussée.

L’asiatique se porta une fois de plus volontaire, à croire que ces premiers combats, ne suffirent à le mettre à terre. Mais avant de retourné dans l’arène nauséabonde, vers Leo il se confia, à voix basse pour éviter tout James Bond. Pendant les bref instants qu’ils bénéficiaient, le surhomme interrogea sur la démarche à respecter. Respecter le plan réalisé pour ce court-métrage, voila qui serait de bon usage. Mais hélas, personne des deux n’a vu dans ce film ce passage. "Et vous, vous êtes censé être aussi puissant qu'un héros de mange ?!" Gronda avec panique, ce jeune si pourtant dynamique. Avoir une sorte de super héros comme compagnon, voila qui n’était pas prit dans ses opérations. Reprenant contenance avant qu’il ne soit trop tard, Rockmunky essaya d’y voir sans perdre espoir. "Peut-être ! Ou bien faut-il qu’ils meurt tous avant, on qu’on trouve la scène du dernier film. Avec toi dans l’équation, je en suis plus sur de rien."

L’infâme bête était reconstituée. Grâce à sa magie, Satoru le renvoya bousillé. Bénéficiant d’un temps de répits, il revint vers les jeunes aux mauvaises mines.

"Proftons en pour nous tirer de la !" Cria Leo.
"Mais où aller ?"
"Le plus loin possible de cette chose. Tentons de trouver une sortie plus loin dans les tunnels."
"C'est con ! Autant rebrousser chemin et passer par là où nous sommes venu !"
"Ce serait une bonne idée, mais je vous paris que nous serrons coincé et le monstre nous bloquera tout échappatoire."
"Ce que tu dis n’a aucun sens ! Revenons sur nos pas je dis !"
"On vient de voir un monstre plus un mec avec des supers pouvoirs et tu parles de logique."

"Le plus fort ouais, enfin pas contre cette chose en tout cas." Se moqua Leo car visiblement, Satoru n’arrivait pas à venir à bout de l’obscure monstre. Ce dernier semblait être immortel et avoir une dent contre l’asiatique. Pour ce dernier point, Rockmunky en était ravit, il préférait que ce soit quelqu’un d’autre que lui, qui serve d’obsession pour le tueur. Quoi ? Leo n’était pas un saint et il avait proposer un plan au début visant à les sauver tous les deux. Pas sa faute si Satoru n’en faisait qu’à sa tête et s’est attiré le dévolu du monstre. "Ce n'est pas la modestie qui vous étouffe." Rajouta une des filles du groupe.

En tout cas l’initiative de se sauver paraissait être une bonne idée, mais peu de monde semblait disposé à le suivre. L’un des hommes de la bande, le plus « charismatique » ou autoritaire voulu que tout le monde retourne à la sortie. Sans doute une bonne idée aussi, mais Leo doutait que ce soit aussi simple. Dans les films d’horreurs, les principales issus étaient toujours bloquées d’une manière ou d’une autre. Mais bon, personne ne l’écoutait comme toujours. Satoru prit donc le jeune homme à part et proposa de les laisser décidés de la suite des choses et que eux, seront juste de simples spectateurs. Leo leva un sourcil. "Ah ben tiens ! Tu veux suivre le film ! Mais quelle bonne idée vraiment je n’y aurais pas penser." Repliqua le rebelle sur un ton bien moqueur, se fichant bien à la fin que Satoru est un pouvoir pouvant le désintégré.

Ils voulaient tous suivre ce plan, et ben très bien. Leo s’inclina et suivit le reste du groupe, les mains dans les poches. Ils n’eurent aucun mal fort heureusement à revenir sur leur pas et retrouver l’entrée de métro où ils ont tous débarquer. Ceci-dit, la seule sortie fut condamné par une grille abaissé et verrouillé, comme si quelqu’un était passer par la pour condamné derrière toute retraite. Satoru proposa alors d’aller chercher l’ami disparu dans ce cas.

"Vous vous foutez de nous ? Vous disiez être le plus fort y'a trois minutes. Vous ne pouvez pas user de vos supers pouvoirs pour défoncer juste un rideau métallique ?"

Leo ne disait rien sur le moment, mais il avait une grosse envie de rire là. A croire que le risque de mourir ici dévorer par un monstre dégelasse n’avait plus la moindre importance.

"Si c'est aussi efficace que contre cette chose je peux comprendre..." Ajouta la seconde fille la plus charismatique du groupe. Et ben, c’était une réplique qu’aurait put lâcher Rockmunky. Il croit qu’il va bien l’aimer celle-là.

"Du coup on est coincé ici ? Quelle surprise vraiment."
"Ok connard. Déjà t’as tête ne me revenait pas mais la tu commences sérieusement à me faire chier. Donc vu que tu es mieux informer que nous, vas-y on t’écoute. On fait quoi ?"
"A ben tiens ! On veut m’écouter maintenant. Pas moi le chef. Vous vous démerder."
"Non mais sérieux la ! Tu crois que c’est un jeu qu’on risque pas gros la ? Ou bien faut-il que je vienne t’éclater ta gueule d’ange ?!"
"Peut-être… Viens donc essayer de me voir le beau gosse. Allez je t’attends."

Les deux hommes étaient vraiment sur le point de se mettre sur la tronche, l’homme du groupe se lançait déjà sur Leo, exaspérer par les provocations de ce dernier quand soudain.

"Ca suffit ! On est tous tendus ! Fatiguer ! Alors on se calme ! Si on s’étripé, ca ne sert plus à rien à la chose de venir nous tuer. Bon, on est dans un réseau de métro, un vieux. Il doit existait une autre issus quelque part. On a qu’à remonter la voie dans ce cas. Des objection ? Non parfait alors en route !"

Le petit groupe suivit donc la fille qui avait prit les rennes. Leo, mains dans les poches, passa à côté de Satoru, mais il était tout sourire en réalité, se penchant vers lui pour lui chuchoter avec satisfaction "Et voila, on sait qui est la final girl à présent." tout fier de lui.

"Ca ne vous a pas bloquer quand vous l'attaquiez pourtant." Pour un film au scénario tirer par les cheveux, on dirait qu’il n’était pas privé de tous raisonnement logique. Leo en rirait presque, mais préféra rester bien dans son coin sans intervenir, laissant son compagnon se débrouiller. Monsieur ne voulait faire qu’à sa tête, soit alors. Vexer ? Sans doute qu’il boudait un peu. Leo se disait qu’il ferait mieux lui aussi de se débrouiller de son côté, privilégié sa survie au détriment des autres.

Et voila que maintenant, Satoru proposait de suivre le film, comme si ce n’était pas ce qu’avait suggérer Leo il y a quelques minutes. On se foutait de lui ou quoi ? Le jeune homme préférait en rire plutôt que d’exploser face à l’idiotie apparente de son camarade. Monsieur à découvert que ses supers pouvoirs ne fonctionnaient pas au final, alors il jouait les petits géni comme si c’était lui qui avait les idées. Soit, si cela flattait l’égo de l’asiatique. Leo aurait put se retrouver coincé avec n’importe qui, il fallait que sa tombe sur le compagnon le plus antipathique qu’il soit. Ironique non ?

Mais Leo se retrouva à se prendre la tête avec un des membres du groupe et cela faillit finir dans une bagarre violente. Mais les choses furent stopper à temps quand une des filles mit un terme à la confrontation, rappelant à la cohésion du groupe et qu’il fallait agir. Les choses reprenant un peu de calme, elle voulue guider la bande vers la suite. Leo, fut par contre tout fière et expliqua que grâce à sa stratégie il put décelé qui serait la final girl de ce film. Mais Satoru y mit quelques réserves et expliqua que les personnages charismatiques finissaient souvent par mourir eux aussi en début de film. "Chris qui ?" C’était peut-être un peu trop récent pour lui, et puis on parlait plus d’un film humoristique que d’horreur.

C’est alors que l’immonde monstre surgissait de l’obscurité pour tenter d’attraper un des garçons, mais face à la résistance, c’était la fille charismatique qu’il attrapa n’en laissant que ses deux bras et l’emportant avec ses cris dans les ténèbres. Tout était arrivé si vite que Leo ne put rien faire par la peur. Il retrouva un peu ses esprits quand Satoru se moqua de son idée de final Girl. "Hein quoi ? Mais non ce n’était pas elle la finale girl ! Justement je l’avais éliminé de part son intervention !" Expliqua Leo sur le ton de l’émotion.

Satoru alla aider l’homme blesser, tout le monde resta choqué par la mort soudaine de leur camarade. Si certains s’exclamaient leur horreur, Leo ne s’en soucia pas plus, laissant chacun faire « son deuil » à sa manière. Maintenant que Satoru semblait prendre les choses un petit peu plus au sérieux, il pouvait s’adresser à lui pour la suite. Il tira ce dernier loin du blessé, de toute manière, il était aider par son pote

"Non mais ce n’était pas elle la final girl mec. Justement elle était la fille charismatique, inspirante. Tu la toi-même dit. L’héroïne pouvait avoir ce rôle, mais en règle général, c’est la fille la plus timide qui devient forte, se dépassant pour vaincre le mal. Un truc pour donner un semblant de concept construit." Il tourna justement lentement la tête vers la seconde fille, totalement paniquée, prostrer dans un coin, faisant une grosse crise d’angoisse. "Je te paris que celle qui est morte, était en couple. Signe qu’elle était déjà condamnée. Le mieux serait d’interroger les autres pour mieux les connaitre. On arrivera à mieux discerner qui pourrait mourir la prochaine fois."