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(nsfw) Déshabillez-moi. [Evelyn & Celia, AU 19ème]

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Evelyn Hugo

Evelyn Hugo

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▿ Ton univers : Les sept maris d'Evelyn Hugo (roman)
▿ Date de naissance : 10/08/1987
▿ Age : 36
▿ Métier : Actrice de cinéma et, plus récemment, de série. Fondatrice de deux associations : la première pour lutter contre le cancer du sein et la seconde pour défendre les causes lgbtqi+
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur : “Evelyn, who was your great love? You can tell me.”
Evelyn looks out the window, breathes in deeply, and then says, “Celia St. James.


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The room is quiet as Evelyn lets herself hear her own words. And then she smiles, a bright, wide, deeply sincere smile. She starts laughing to herself and then refocuses on me. “I feel like I spent my entire life loving her.”

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MessageSujet: (nsfw) Déshabillez-moi. [Evelyn & Celia, AU 19ème]   (nsfw) Déshabillez-moi. [Evelyn & Celia, AU 19ème] EmptyDim 11 Sep - 22:16

Déshabillez-moi.Depuis qu'Evelyn Hugo a croisé, lors d'un quelconque bal organisé par la haute aristocratie, la fameuse Celia St James, elle en a oublié jusqu'à ses devoirs les plus sacrés, jusqu'à ses résolutions les plus modérées. Evelyn Hugo, épouse d'un rentier à la fortune colossale, ancienne comédienne dont le talent n'a jamais atteint ses espérances, mais dont l'apparence lui ouvrait toutes les portes... jusqu'à ce qu'elle accepte la proposition de son beau et jeune rentier, qui a insisté pour qu'elle mette un terme à cette activité, craignant que la vie de débauche des jeunes comédiennes de ce temps n'attire des convoitises qui le déshonoreraient. Quelle ironie du sort, pourtant. Les brefs sursauts d'intérêt qu'Evelyn a pu avoir à l'égard d'autres héritiers plus jeunes, plus talentueux, ont tous fini par être évincés au profit de la situation confortable dans laquelle elle se trouve. Il n'a cependant suffi que de quelques secondes, quelques minutes passées dans la même pièce que la célèbre courtisane Celia St James pour qu'Evelyn en soit... bouleversée.

Lors de cette fameuse soirée, Evelyn n'a adressé à la jeune femme que quelques mots, quelques politesses, sous les yeux vigilants des gentlemen qui les entouraient. Mais dès le lendemain, la blonde s'est mise en quête d'une solution pour revoir à tout prix cette diablesse aux cheveux roux. Elle a cherché avec acharnement l'adresse de la courtisane, a recueilli, sous couvert de curiosité purement féminine animée de jalousie, les récits des exploits de Celia. La liste de ses amants les plus prestigieux... Et chaque récit n'a fait que nourrir son imagination, éveiller son corps à des désirs qu'elle ne soupçonnait pas, jusque-là, mais qu'elle se plaisait à satisfaire par ses propres moyens à défaut de pouvoir sentir le corps de Celia contre le sien - pour le moment.

Car Celia St James est une femme qu'Evelyn compte bien posséder. La seule femme qui bénéficie de ce privilège, d'ailleurs. Du temps où Evelyn était libre, du temps où elle n'était pas mariée... elle n'avait jamais hésité à faire usage de son corps pour obtenir ce qu'elle désirait. Elle n'avait jamais rechigné à son propre plaisir au nom d'une décence en laquelle elle ne croyait pas. Et à présent, elle compte bien tout risquer, absolument tout, simplement pour l'honneur incommensurable de contempler la peau nue de cette femme qui incarne à elle seule des milliers de tentations... Et pas seulement pour Evelyn. A cette pensée, l'impétueuse blonde éprouve quelques sursauts de possessivité. De convoitise. Celia est désirée de tous, et pour cette raison, elle veut la posséder le temps de quelques heures. L'attention de Celia, tournée uniquement vers elle, n'est non plus seulement un fantasme... mais un véritable besoin.

Alors, ayant récupéré l'adresse de la courtisane, Evelyn a prétexté se rendre dans la campagne pour quelques jours, prétextant avoir besoin de s'éloigner de la ville, et s'est fait conduire jusqu'à cette prestigieuse demeure. A l'entrée, elle est accueillie par une femme qu'elle devine occuper le rôle de gouvernante. Cette dernière la dévisage mais, après qu'Evelyn ait demandé à voir Celia, s'écarte pour la laisser passer. Evelyn se fait conduire jusqu'à un salon à la décoration charmante et onéreuse. Son œil critique et expert passe sur chaque détail, et Evelyn, en se fiant à cette décoration, n'en est que plus enthousiaste à l'idée de rencontrer, enfin, celle qui anime tant ses pensées.

Finalement, ses vœux sont exaucés. Evelyn en a le souffle coupé. Celia est une véritable apparition. Le regard brun de la blonde s'attarde sur son visage, sur l'éclat de sa chevelure flamboyante, parcoure ses courbes... Et Evelyn en perd un instant la capacité de s'exprimer. Fort heureusement, après quelques secondes, le charme est rompu et Evelyn se souvient de ce qui l'amène ici.

- Celia St James. Un nom audacieux pour une femme qui sait inspirer des envies aussi démoniaques.

Elle adoucit sa remarque d'un sourire affable, mais un sourire qui révèle trop de dents blanches pour être totalement innocent. L'allure de son sourire pourrait même être décrite comme étant... carnassière.

Evelyn s'avance, sans prudence excessive. Elle s'approche jusqu'à envahir l'espace personnel de Celia, jusqu'à pouvoir inspirer directement son parfum, son nez frôlant ses boucles rousses sans qu'aucun devoir de décence ne vienne à l'empêcher de succomber, brièvement, à ses envies impulsives.

- Je m'appelle Evelyn Hugo. Permettez, souffle-t-elle en écartant délicatement les boucles de la jeune femme, les ramenant sur une épaule afin de dégager sa gorge et une partie de sa nuque.

Evelyn glisse à son cou une large parure de saphirs, l'attache avant de reculer d'un pas, admirant la couleur des pierres et plus encore la manière dont ces mêmes pierres illuminaient le regard de Celia. Satisfaite, Evelyn esquisse un nouveau sourire en coin avant que de réinstaurer une distance plus raisonnable entre elles.

- La raison de ma présence ne vous échappe pas, je suppose. Vous êtes une femme brillante. Trop, sans doute.

Trop pour sa pauvre raison, qu'elle étouffe purement et simplement. Elle refuse d'écouter ses pensées trop raisonnables, bien trop sages, pour une femme qui a besoin de tant de vie et de passion. Evelyn est persuadée que cette passion, Celia St James saura la lui offrir. La lui vendre, s'il le faut. Evelyn est prête à dépenser des fortunes pour obtenir la promesse que son désir lui sera rendu. Pour la certitude que ces pensées dévorantes trouveront leurs égales dans l'esprit de Celia, qui l'a obsédée dès qu'elle a posé les yeux sur elle. Evelyn n'avait jamais, jusque-là, songé à confier la force tumultueuse de son désir à une autre femme. Et pourtant, depuis qu'elle connaît l'existence de Celia St James, elle ne pense plus qu'à ces désirs saphiques dont elle a lu l'existence par le passé dans quelque livre grivois. Le peu qu'elle a aperçu de Celia, le peu qu'elle a entendu de ses prouesses a le don de hanter ses nuits ainsi que ses songes éveillés. Evelyn devrait s'inquiéter du fait que cette femme, cette inconnue, possède déjà une telle emprise sur son désir et, admettons-le, sur son esprit. Et pourtant, en cet instant, alors qu'elle peut respirer le parfum de Celia et frôler sa peau de la sienne, elle se fiche bien de perdre le contrôle... De perdre, pour les beaux yeux de la courtisane, jusqu'à sa décence.

Du bout des doigts, Evelyn effleure le bras de Celia et remonte jusqu'à soulever délicatement son menton, qu'elle tourne afin que leurs visages soient face à face. Il n'y aucun jeu dans le ton de sa voix, seulement une forme de tension appuyée et désireuse. Evelyn est terriblement sérieuse au moment de susurrer ces mots susceptibles de les damner toutes les deux :

- Acceptez-vous ma présence ? Ce soir... et cette nuit.
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"They are just husbands. I am Evelyn Hugo. And anyways, I think once people know the truth, they will be much more interested in my wife.”

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Dernière édition par Evelyn Hugo le Mer 8 Nov - 13:28, édité 1 fois
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Celia St. James

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•••
“It’s not wrong,” Celia said. “It shouldn’t be wrong, to love you. How can it be wrong?”

“It’s not wrong, sweetheart. It’s not,” I said. “They’re wrong.

(Taylor Jenkins Reid, The Seven Husbands of Evelyn Hugo)

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EVELIA.
(evelyn hugo x celia st. james)
﹣﹣﹣﹣
ϟ EVIE (P - 1)(MAJ ✎ ??.??)
ϟ EVIE (P - 2 • HALLOWEEN)(MAJ ✎ 10.03)
ϟ EVIE (AU N°1)(MAJ ✎ ??.??)
ϟ EVIE (AU N°2)(MAJ ✎ ??.??)
ϟ EVIE (AU N°3)(MAJ ✎ ??.??)


R PGROUPE.
﹣﹣﹣﹣
????

R PDUO.
﹣﹣﹣﹣
???


MessageSujet: Re: (nsfw) Déshabillez-moi. [Evelyn & Celia, AU 19ème]   (nsfw) Déshabillez-moi. [Evelyn & Celia, AU 19ème] EmptySam 17 Sep - 1:29



déshabillez-moi
au - 19ème siècle
(alternative universe)


Celia se trouve dans son salon, au moment précis où sa vie s’apprête à basculer pour de bon. Elle l’ignore encore, mais son corps et son esprit ont capté l’attention d’une puissante femme de l’aristocratie. Elle ignore également que cette fameuse et magnifique femme se révèle être celle qui l’a tout autant envoûtée, lors de ce fameux bal, il y a quelques semaines. Alors qu’elle observe le paysage de ses jardins depuis l’immense fenêtre de son balcon, des bruits de talons féminins se rapprochent précipitamment. Plusieurs à vrai dire, et c’est ce qui interpelle la sulfureuse Celia. Elle hausse les sourcils en voyant apparaître sur le pas de sa porte, l’une de ses gouvernantes. Apparemment hésitante, l’employée murmure quelques mots à une autre femme qui se trouve dans son dos, en lui demandant de patienter quelques instants avant de la faire entrer dans le jardin secret de son employeuse. « Madame, une femme vous demande. » souffle la voix fluette de la gouvernante, une main sur la porte en bois vernis beige, alors que la maîtresse des lieux vient de terminer son thé disposé dans une tasse en porcelaine japonaise. « Qui est-elle, Hermione ? » répond la célèbre Celia St. James. La magnifique et démoniaque courtisane qui envoûte et capture tous les cœurs de la capitale. « Je l’ignore, elle ne s’est pas… » Celia la coupe d’un léger mouvement de main, presque aérien. « Ce n’est pas grave. » Un sourire se dessine sur ses lèvres rouges, alors rejette sa chevelure rousse aux légères ondulations en arrière d’un mouvement gracieux. « Je vais la recevoir. Tu peux le lui dire. » Aussitôt dit, aussitôt fait. Hermione s’éclipse de quelques pas en arrière et chuchote à Evelyn Hugo qu’elle peut enfin faire son entrée. Une entrée remarquée, et imprévisible, selon Celia. Elle affiche un air dubitatif, un peu trop sérieux pour cette femme qui aime la vie plus que tout, mais au fond, elle adore les surprises. Elle adore qu’on lui résiste, qu’on enchante ses journées parfois trop monotones.

Habillée d’une élégante robe bleu roi, Celia St. James observe de ses grands yeux clairs la silhouette parfaitement bien dessinée d’Evelyn Hugo. Une merveille pour les yeux. Elle la contemple avec avidité et une certaine forme de tendresse. Cette femme… Celia n’ignore pas qui elle est. Lorsque l’intéressée se présente à elle, après lui avoir souligné sa qualité d’inspirer « des envies démoniaques », ce n’est en rien une surprise, ou une déconvenue, mais plutôt une révélation et un enchantement. « Evelyn Hugo, la célèbre Evelyn Hugo… » susurre Celia d’une voix charmeuse, un léger rictus au coin de ses lèvres vermeil. « J’ai fortement entendu parler de vous. » Elle fait le choix de ne pas lui préciser s’il s’agit en bien ou en mal, afin d’éveiller sa curiosité, ainsi qu’un tempérament qu’elle présume sauvage. Elle ne dévoile pas toutes ses cartes aussi vite. Pas avant de connaître les raisons précises de la visite d’Evelyn Hugo chez elle – sans aucune lettre à son attention. Celia ne s’offusque pas de constater plusieurs excès de zèle de la part de sa magnifique invitée. Evelyn s’approche pour écarter ses boucles, afin de dévoiler sa gorge et sa nuque avant de glisser à son cou une parure magnifique ornée de saphirs étincelants. Une couleur qui lui sied merveilleusement au teint, et qui rappelle à la fois la couleur océanique de ses orbes et le bleu de sa robe. « Magnifique. » murmure-t-elle, le souffle coupé. Elle présume qu’il s’agit d’un cadeau hors de prix, et pour un tel cadeau, nul besoin de présumer davantage les intentions d’Evelyn. La courtisane devine ce qu’elle s’apprête à lui demander pour mériter une telle marque d’attention et d’affection. « C’est un cadeau magnifique. » répète Celia, émue, en posant ses fines mains délicatement manucurées sur la parure qui brille alors de mille à feux sous les rayons du soleil qui émanent de la fenêtre grande ouverte. « Vous m’en croyez digne ? » Oui, bien sûr. Elle est consciente, mais elle désire l’entendre de la bouche de son interlocutrice. Et cette bouche… cette magnifique bouche dessinée à la perfection. Celia en frémit d’impatience.

« En effet, je n’ignore pas les motifs impérieux qui vous amènent jusqu’à moi. » répond-elle avec un léger sourire frivole. Evelyn est une femme magnifique. Elle est sincèrement touchée d’avoir su attirer son attention. Bien plus touchée que pour n’importe quel homme de la terre. Les plaisirs saphiques ont toujours été ses plaisirs de prédilection. Les hommes, ma foi, ont leur utilité. Elle n’éprouve qu’un plaisir modéré pour eux, contrairement aux femmes de la trempe d’Evelyn Hugo qui appellent en elle bien plus qu’un simple charme esthétique. Le beauté d’Evelyn éveille un véritable brasier dans son corps, un peu trop serré dans sa robe de luxe. « Je suppose que ma réputation me précède, chère Madame Hugo. » chuchote-t-elle, à quelques millimètres de la bouche parfaite, et supposément aussi douce que de la soie et sucrée comme le miel, d’Evelyn Hugo. La proximité de leurs corps ne la choque pas outre mesure, pas plus que les manières quelque peu arrivistes de la jeune femme – elles la charme, tout simplement. Elle se doute qu’Evelyn désire plus que tout se perdre dans les boucles soyeuses de ses cheveux roux, s’asphyxier dans son parfum fleuri, tout comme elle, hume celui de l’aristocrate avec délice et retenue. D’un simple coup d’œil sur sa poitrine découverte dans son décolleté, elle s’amuse à deviner la douceur de sa peau sous la pulpe de ses doigts. La manière dont celle-ci frémira en la sentant s’aventurer dans des endroits interdits, sous le nombril, où la douleur se fait intime.

Lorsqu’Evelyn Hugo reprend la conversation sur un ton plus sérieux, alors que ses propos appellent tout bonnement à une nuit de débauche et de plaisirs variés, la courtisane remercie le ciel d’avoir congédié sa gouvernante quelques instants plus tôt. Elle désire être la seule personne au monde à recevoir toutes les attentions d’Evelyn Hugo. Cette beauté chaude qui l’a ensorcelée, à l’instant même où leurs regards se sont croisés, quelques temps plus tôt. Celia le lui confessera, mais depuis, pas une nuit ne s’est écoulée sans que ses doigts ne se soient glissés avec audace sur la peau brûlante de son bas-ventre, en repensant sans cesse à ces deux yeux intenses qui l’ont dévisagé toute la soirée. Ces deux yeux qu’elle a rêvé avoir tout près d’elle, dans son lit en baldaquin, entre ses draps de satin. « Chère Madame Hugo… » murmure Celia sur un ton quelque peu enjôleur, mais à voix basse. Si basse, qu’elle se penche encore plus vers Evelyn pour terminer sa phrase. « Votre audace me flatte, vous n’imaginez pas à quel point... » D’humeur joueuse, Celia marque une pause ; ses lèvres glissent alors vers le creux de son oreille sans rompre la décence en se posant directement sur sa peau, non, ses gestes ne sont que des invitations, des effleurements légers et sensuels. « Je vous accepte. » Dans son humble demeure, en elle ou sur elle, qu’importe. Elle la désire avec la même force, et si le ton de sa voix n'est pas suffisamment équivoque, la dilatation de ses pupilles ou la rougeur sur le sommet de ses joues l’est suffisamment. « Restez prendre le thé avec moi. » D’un geste gracieux, elle l’invite à s’installer à ses côtés. « J’adorerais vous montrer tout à l’heure les quelques rosiers que j’ai fait planter dans les jardins. Vous êtes une femme de la haute, d’une très grande sophistications, votre goût certain me rassurera très certainement quant à mes choix. » Tout à l’heure ou bien… maintenant, cela dit. Une promenade au grand air dans ses jardins et son petit labyrinthe de haies serait tout autant agréable. Cela lui adresse un sourire sincère. Elle s’efforce de dissimuler son émoi, mais les gestes, tout comme les mots d’Evelyn Hugo l’ont transcendée au plus profond de son corps et de son être. Son cœur bat la chamade, tout près d’Evelyn. Là où elle désire reposer pour la fin des temps.

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Evelyn Hugo

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MessageSujet: Re: (nsfw) Déshabillez-moi. [Evelyn & Celia, AU 19ème]   (nsfw) Déshabillez-moi. [Evelyn & Celia, AU 19ème] EmptyDim 18 Sep - 1:25

Déshabillez-moi.La manière dont Celia la salue amuse Evelyn, dont les lèvres se courbent en un sourire discret. Pour l'heure, Evelyn est dans la retenue. Ses excès de zèle ne passent pas tant par les regards que par les gestes, qu'elle trouve moins éloquents mais plus efficaces. Ils le sont, en tout cas, pour dissimuler l'allure carnassière que prend son sourire au moment où elle s'approche de Celia et que celle-ci affirme avoir entendu parler d'elle. Evelyn n'est que modérément surprise. Mais elle est entièrement flattée. La célèbre courtisane a retenu son nom, et ça, c'est une information qu'elle note soigneusement pour la garder dans un recoin de son esprit, pour égayer les jours trop sombres et les nuits trop froides. Elle est néanmoins consciente du jeu auquel commence à s'adonner sa sublime interlocutrice, et ne trouve pas même la volonté de prétendre s'offusquer d'un tel jeu. C'est en partie pour sa frivolité et son insolence discrète, témoins d'un esprit brillant, qu'Evelyn est tombée sous le charme de cette femme. Mais si elle ne prétend à aucun moment se vexer du peu d'informations qu'accepte de lui donner Celia, elle n'hésite cependant pas à l'interroger, d'une voix qui se veut neutre, mais qui est surtout joueuse :

- Vraiment ? Que racontent donc les salons parisiens à mon sujet ? Uniquement de terribles rumeurs, je l'espère. Les plus décadentes.

Sa plaisanterie donne à son regard un éclat supplémentaire, qui éclaircit durant un très bref instant la couleur de ses iris. La plaisanterie est cependant brève, puisqu'Evelyn ne perd pas de temps et décide de passer très directement, très ouvertement, aux choses sérieuses. Si elle doit subir la cuisante humiliation d'un refus ou d'une hésitation, elle préfère qu'elle se produise avant d'avoir eu le temps de déployer toutes ses cartes. Avant qu'elle n'en révèle trop sur elle-même, également. Finalement, son présent semble plaire à Celia, qui ne se prive pas du plaisir d'admirer cette parure, extrêmement coûteuse, unique, qui décore désormais sa gorge et la naissance de sa poitrine. Lorsqu'elle l'interroge, Evelyn se permet d'émettre un léger rire de gorge. Celia est-elle digne d'un tel bijou ? Oui, mille fois oui. Sait-elle que l'interrogation n'est exprimée que pour le plaisir d'entendre un compliment ? Bien sûr. Evelyn a, par le passé, usé des mêmes stratagèmes pour obtenir ce qu'elle désirait. Mais là où de telles tentatives l'auraient agacée chez d'autres, chez Celia, elle trouve que ce jeu est particulièrement stimulant. Et... séduisant.

- Ce sont ces pierres qui sont indignes de vous. Hélas, toutes les pierres sur Terre le sont, et vous êtes bien aimable de les trouver magnifiques, vous qui détenez dans votre regard l'éclat le plus envoûtant qui soit.

Sa voix est calme, posée. Ses intonations sont naturellement séductrices et chaudes. Il ne fait aucun doute qu'Evelyn est déjà séduite. Et qu'elle espère séduire et plaire à son tour, sans deviner que cette attirance qu'elle éprouve pour l'autre femme est réciproque. Depuis plus de temps qu'elle ne serait en mesure de le soupçonner.

Enfin, Evelyn énonce ouvertement sa question, la plus capitale d'entre toutes. Et elle se réjouit du temps que prend Celia pour lui répondre. De la manière dont elle se rapproche, frôle sa peau et joue avec les limites de la décence pour lui répondre. Et quelle réponse... "Je vous accepte". Trois petits mots qui la font frémir, qui ont même le don de lui faire manquer un battement de cœur. Evelyn est la plus heureuse des femmes, et c'est avec une satisfaction qu'elle ne prend pas la même de dissimuler qu'elle murmure :

- Appelez-moi Evelyn.

Finalement, Celia l'invite à s'asseoir à ses côtés et prolonge la conversation, ce que la blonde accueille avec un calme feint. Toutes ses pensées sont obnubilées par cette promesse qui résidait en ces quelques mots soufflés par Celia au moment de l'accepter. Elle, sa présence... Et chacune des pensées teintées de luxure qui lui traversaient l'esprit.
Dans un premier temps, Evelyn reste debout, à quelques pas seulement de son hôte, qu'elle dévisage avec une certaine avidité. A présent qu'une part du programme des heures à venir se dessine, s'est décidé implicitement, l'impatience qui jusque-là lui échauffait le corps tend à se dissiper pour lui permettre d'apprécier chacun des instants passés en cette compagnie tant désirée. A la mention des ronciers, Evelyn tourne son regard vers l'immense fenêtre, vers les jardins. Elle les devine superbes, et se surprend à désirer très sincèrement en découvrir les détails, tant qu'elle peut le faire en présence de Celia.

- Vos choix, pour le moment, ne font que me combler de bonheur. Je suis certaine que je saurai également les apprécier pour les fleurs, lui répond-elle doucement.

Lorsque son regard se porte de nouveau sur la rousse, Evelyn expire exagérément, se rapprochant avec la lenteur du prédateur et la grâce d'un félin. Pendant qu'elle réduit l'espace qui subsiste entre elles, l'aristocrate s'exprime, prenant grand soin d'accrocher le regard envoûtant de celle qu'elle entend prendre pour amante.

- Je vous en conjure, Celia, ayez pitié d'une pauvre femme et ne vous amusez pas à me faire languir. Je n'y survivrais pas.

Malgré la teneur de ses propos, son ton, lui, est joueur. Badin. C'est un sourire enjôleur qui étire le coin de ses lèvres. Il ne fait aucun doute qu'en dépit de ce qu'elle affirme, Evelyn savoure chaque instant de cet échange, y compris ceux qui font mine d'être chastes alors qu'aucune n'est dupe quant aux très, très vilaines pensées qui traversent leur esprit. Mais ce moment dépasse déjà toutes les attentes d'Evelyn, qui s'installe donc à côté de son hôte sans se faire prier. Le temps des supplications n'est pas encore venu. Naturellement, sa réflexion n'est qu'une plaisanterie. Ce qu'elle recherche auprès de la courtisane, c'est son temps et sa compagnie. Et c'est finalement à la rousse de décider, en partie du moins, comment elles passeront ce temps. Ce sont de telles activités, de telles conversations, qui la distinguent d'une vulgaire fille de joie. La réputation de Celia St James est telle que nombreux sont ceux qui seraient prêts à dépenser des fortunes pour le simple plaisir de poser les yeux sur elle. En cet instant, Evelyn éprouve pour la première fois de son existence la sensation d'être bel et bien privilégiée. Peut-être même la femme la plus chanceuse sur Terre. Evelyn ne tient pas à outrepasser ses droits, ne tient pas non plus à brusquer la sublime rousse qui lui fait l'honneur d'accepter sa compagnie. Elle se permet, néanmoins de poser une main sur son genou, qu'elle caresse du bout du pouce, sans toutefois exagérer la caresse ni déplacer sa main. Pas tant qu'elle ne le lui demande pas. Pas tant qu'elle ne lui en donne pas la permission, explicite ou suggérée.

- Veuillez me pardonner. Il semble que j'aie interrompu la quiétude de votre soirée. Peut-être auriez-vous préféré être seule, ce soir.

Ses excuses, comme chacun de ses mots, à vrai dire, ne sont que d'autres manières de faire réagir son interlocutrice, de jauger de son état d'esprit et de ses envies. Ses excuses ne sont pas sincères. Pas tout à fait. Son ravissement est trop importante, son excitation trop explicite, pour qu'Evelyn soit réellement désolée d'avoir bouleversé les plans de cette jeune personne. Elle la convoite, elle la désire, et si elle doit être honnête, le fait de savoir que Celia comptait passer la soirée seule lui fait espérer qu'elle saura bouleverser ses plans, encore et encore, jusqu'à ce que Celia ne souhaite plus les passer qu'en sa seule compagnie. Mais ce sont là des rêveries un brin possessives qui sont, pour le moment, intolérables.

Evelyn se fait violence pour modérer ses gestes et ses propos, mais la proximité de celle qui la bouleverse tant l'enivre. Tout contribue à alimenter son trouble. Le parfum du thé, celui de Celia, si proche, sur sa peau, qu'elle pourrait le goûter du bout des lèvres si seulement elle se penchait, juste un peu... Tout ceci l'obsède. Celia est une véritable obsession, pour qui son cœur bat à un rythme anarchique. Elle se sent ridicule. Elle se sent, paradoxalement, invincible. Elle en oublie même sa voix, sa capacité de s'exprimer par les mots et non par les regards, aussi intenses soient-ils lorsqu'ils croisent ceux de Celia. Son souffle lui-même témoigne des pensées qui l'animent et assombrissent son regard tout en donnant à chacune de ses expirations une sonorité lascive.
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Celia St. James

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(nsfw) Déshabillez-moi. [Evelyn & Celia, AU 19ème] 2c98e3f9c91145c770ce30306ce2b12d4c6b4f01
▿ Ton univers : The Seven Husbands of Evelyn Hugo (roman)
▿ Date de naissance : 16/08/1988
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▿ Métier : Comédienne • Star montante du petit écran • Bénévole pour des associations • Mécène dans l’industrie de l’art et de la culture
▿ Quartier : Baker Street Avenue
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“It’s not wrong,” Celia said. “It shouldn’t be wrong, to love you. How can it be wrong?”

“It’s not wrong, sweetheart. It’s not,” I said. “They’re wrong.

(Taylor Jenkins Reid, The Seven Husbands of Evelyn Hugo)

▿ Pseudo : Spicy Pumpkin
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▿ Autre(s) compte(s) : Le beau et impitoyable Nolan Sorrento ◊ le ténébreux Sheev Palpatine ◊ le narcissique Directeur Orson Krennic ◊ la fanatique Thalassa Tarkin ◊ le snob Orion Black ◊ Sauron, le Seigneur des Ténèbres ◊ Perséphone, la déesse grecque
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EVELIA.
(evelyn hugo x celia st. james)
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ϟ EVIE (P - 1)(MAJ ✎ ??.??)
ϟ EVIE (P - 2 • HALLOWEEN)(MAJ ✎ 10.03)
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MessageSujet: Re: (nsfw) Déshabillez-moi. [Evelyn & Celia, AU 19ème]   (nsfw) Déshabillez-moi. [Evelyn & Celia, AU 19ème] EmptyVen 30 Sep - 4:06



déshabillez-moi
au - 19ème siècle
(alternative universe)


Lorsqu’Evelyn Hugo exprime une curiosité malsaine à l’idée de savoir ce que ces fameux salons parisiens racontent à son sujet, la belle et sulfureuse Celia St. James ne lui donne pas satisfaction. Pas pour l’instant, du moins. Elle désire faire monter la tension entre elles, la curiosité, le besoin viscéral que cette dernière soit assouvie d’une manière ou d’une autre. Les salons parisiens racontent des choses terribles, d’une rare obscénité sur le compte de la magnifique Evelyn Hugo. Des rumeurs qui occupent l’esprit tourmenté de Celia St. James depuis des semaines, à vrai dire. Bien avant qu’elles se rencontrent, le nom d’Evelyn a déjà été porté à sa connaissance. Celia s’est toujours amusée de la réputation sulfureuse de cette fameuse aristocrate, longtemps avant d’avoir pu faire sa rencontre, il y a peu. Elle a alors compris toutes ces rumeurs. Comment ne pas les croire, lorsque l’on se retrouve confrontée à la plus belle apparition de la sexualité féminine ? Une créature divine, aux courbes généreuses et exquises, au regard de braise et à la bouche pulpeuse. Cette petite moue que fait parfois Evelyn la damnera à tout jamais. Cela ne cesse de repenser à elle et de l’imaginer dans le creux de son cou, le long de la ligne de ses clavicules, entre ses seins laiteux et gonflés par le désir, puis, près de son nombril, et enfin toujours plus bas, là où la douleur lancinante se fait la plus intime. Oui, Evelyn Hugo incarne la plus belle chose au monde aux yeux de Celia St. James. Le fantasme le plus absolu. La seule femme pour laquelle elle désire être payée une misère. Celia accepte de s’abandonner entre ses bras pour trois fois rien. Rien, même. Pour un seul de ses sourires, un dernier éclat de son rire. « Vous aimeriez… » chuchote Celia, d’une voix bien énigmatique, plus pour elle-même que pour Evelyn. Les rumeurs sont aussi décadentes qu’Evelyn espère qu’elles le sont. Elles ont su se frayer un chemin dans les songes humides et brûlants de son interlocutrice.

Les doigts manucurés de rouge de Celia St. James se promènent le long de cette rivière d’incroyables saphirs étincelants qui brillent sous les rayons du soleil. Ils brillent d’un éclat rare, rappelant celui de ses propres orbes profonds. Le cadeau est somptueux, relativement cher. Celia est conquise. Elle ne tient toutefois pas à donner l’impression à son interlocutrice que son corps, son esprit ou même sont cœur lui sont déjà acquis. « Vous me flattez, Evelyn. » répond-elle en acceptant de faire usage de son prénom, puisque Evelyn insiste pour instaurer une bulle d’intimité entre elles. Ce que Celia désire tout autant. Elle la dévisage avec davantage de retenue, mais tout autant fébrilement, ardemment. Celia observe chaque détail de l’anatomie de son interlocutrice, de ses courbes à ses beaux yeux. Elle imagine la sensation de ses doigts le long de ses magnifiques cheveux blonds, ils doivent être si soyeux. Celia a beau se tenir en retrait, elle sent qu’Evelyn tente de rompre le maigre espace entre leurs corps. Cette dernière s’approche, telle une lionne. Une prédatrice, avec la grâce d’un félin, jusqu’à pouvoir accrocher le bleu azur de ses yeux dans les siens. Celia se laisse volontairement séduire par tant d’attentions, de dévotions même. Elle hésite alors à encourager sa « nouvelle amie » à la rejoindre pour une promenade des jardins. Il est fort peu probable que la sulfureuse rouquine parvienne à réprimer ses ardeurs de plus en plus fortes. Evelyn confesse lui laisser le choix. Celia, pour être honnête, meurt d’envie de répandre la liqueur ambrée du thé le long du ventre d’Evelyn pour n’en manquer aucune bouchée.

Evelyn la supplie alors, ramenant la jeune femme à la réalité – elle qui vient tout juste de se perdre dans ses fantasmes d’une rare obscénité. « Je vous en conjure, Celia, ayez pitié d’une pauvre femme et ne vous amusez pas à me faire languir. Je n’y survivrais pas. » dit Evelyn. Cela frappe la rouquine en plein cœur. Mais pas seulement. Son corps tout entier s’embrase à la simple possibilité… de sauter directement toutes les étapes de la séduction et de s’abandonner l’une à l’autre, ici et maintenant. Son bas-ventre se tord douloureusement – une douleur lancinante, piquante, mais Ô combien excitante. Celia baisse alors les yeux vers ses propres genoux, où ses mains se sont gentiment posées, face contre sa robe vaporeuse. Un mince sourire prend progressivement forme sur ses lèvres pleines et maquillées dans un très joli bois de rose. Elle non plus n’y survivra pas, pour être honnête. Celia ne prononce aucun mot, mais cela devient de plus en plus difficile de comprimer en soi autant d’émoi. Elle a les nerfs à fleur de peau, l’échine parcourue par des frissons extatiques à chaque fois que les lèvres de son interlocutrice se mouvent de cette manière si sensuelle, à chaque fois que sa voix séductrice et brûlante résonne dans le petit salon de sa demeure. Evelyn Hugo déploie l’ensemble de ses atouts pour la séduire, et cela fonctionne bien au-delà de ses espérances – ce que l’intéressée ignore encore pour le moment. Celia lui fera la surprise de confessions intimes. Très intimes.

La sensation de la main de la somptueuse créature qui se tient à ses côtés sur son genou la fait défaillir. Une sensation chaude se diffuse alors dans son bas-ventre, et bientôt, c’est avec une impatience fébrile qu’elle désire être explorée. Celia ne s’offusque pas, ne rejette pas cette main. Elle n’approfondit pas non plus la caresse. Elle se contente de la dévorer des yeux. La décence exige des choses d’elles. Celia désire, là et maintenant, sentir cette main exagérer sa caresse. Plus haut. Beaucoup plus haut. Un léger rire s’échappe de ses lèvres, amusé et aérien. Elle aime beaucoup la personnalité possessive de celle qu’elle accepte de prendre pour amante ce soir. Elle raffole de ses gestes déplacés, sans trop l’être. De son ton de voix, de sa chaleur. Elle en veut plus. « Evelyn… » murmure Celia, à voix basse. Ce n’est pas une menace, c’est un simple avertissement. Et dans le fond de ses yeux, la légère dilatation de ses pupilles accompagne cet avertissement. Si elle continue, Celia ne répondra plus de rien. Son souffle s’accélère peu à peu, les battements de son cœur deviennent rapidement chaotiques et entrecoupés d’instants manqués. Evelyn s’excuse ensuite d’avoir interrompu sa soirée. Non, elle ne le doit pas. Celia ne lui en veut pas, sa soirée ne peut que mieux se passer en sa présence. L’intonation de la voix d’Evelyn Hugo l’enchante, elle l’embarque aux portes du paradis – tant par sa délicatesse, sa chaleur que par son ton lascif. Evelyn Hugo est une redoutable séductrice. Cela fait partie de ces fameuses rumeurs. Celia jubile intérieurement de pouvoir goûter en personne au mythe sulfureux qui entoure la personnalité d’Evelyn Hugo. « Ne vous excusez pour avoir fait preuve d’une telle audace. » Elle glisse alors ses doigts le long de son délicat petit menton, pour le relever lentement, et l’approcher de son visage, sans pour autant prendre les devants. Elle ne fait que répondre à son petit jeu. « Il n’y a aucun autre endroit et avec aucune autre personne avec laquelle je préférerais être maintenant. » Celia se mordille la lèvre inférieure d’une façon quelque peu coquine, sans rompre le contact visuel avec sa jeune amie. Leurs regards se rencontrent, se confrontent et se séduisent longuement, alors que leurs corps ne sont désormais plus qu’à quelques millimètres l’un de l’autre. « Votre peine m’émeut profondément, mais vous n’imaginez pas à quel point… A quel point j’ai attendu ce moment. » confesse-t-elle enfin, en estimant sa jeune amie suffisamment prête pour recevoir son désir.


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Evelyn Hugo

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Evelyn looks out the window, breathes in deeply, and then says, “Celia St. James.


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The room is quiet as Evelyn lets herself hear her own words. And then she smiles, a bright, wide, deeply sincere smile. She starts laughing to herself and then refocuses on me. “I feel like I spent my entire life loving her.”

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MessageSujet: Re: (nsfw) Déshabillez-moi. [Evelyn & Celia, AU 19ème]   (nsfw) Déshabillez-moi. [Evelyn & Celia, AU 19ème] EmptyMer 26 Oct - 17:05

Déshabillez-moi.Pendant qu'Evelyn s'exprime, ses yeux ne manquent pas une miette de chacune des petites émotions qui traversent le beau regard clair de Celia. Elle la dévisage, elle la dévore du regard. Son approche est féline, oui. Evelyn veut pouvoir goûter sa peau contre ses dents. Elle veut mordre, elle veut la posséder entre ses griffes qui ne sont qu'imaginaires, mais qui n'en sont pas moins redoutables. Lorsqu'elle le décide. Et Evelyn entend bien faire passer Celia par toutes les émotions, par toutes les sensations mais, surtout, par tous les plaisirs. Et par les plus délicieuses des douleurs.

La courtisane est une femme bien facétieuse, ça ne fait plus aucun doute. Evelyn révèle ses dents avec cruauté lorsque Celia, semblant y prendre un malin plaisir, lui refuse de plus amples détails. Un jeu de mystère et de séduction qui pourrait lui déplaire. Mais ce n'est pas par colère que ses yeux s'assombrissent, non... C'est par envie, toujours plus ardente, de continuer à l'interroger jusqu'à ce qu'elle cède enfin et lui révèle tout ce que l'on pouvait bien dire d'elle et dont elle devinait sans peine la nature. C'est par envie d'entendre Celia prononcer des mots d'une telle indécence qu'elles en seraient toutes deux troublées, plus encore lorsque les images et les gestes se mêleraient aux explications. Evelyn sait que Celia songe aux mêmes choses qu'elle. Evelyn est séduite, mais elle se plaît à imaginer et, surtout, à observer la multitude d'indices révélés par le corps de la rousse et qui lui révèlent que son hôte n'est pas si insensible qu'elle ne se plaît à le laisser penser.

Elle aimerait ce que l'on dit d'elle, dans ces salons, oui... Le sourire d'Evelyn s'élargit, et il lui faut faire preuve de la plus grande retenue pour ne pas briser le si peu d'espace restant et poser ses lèvres charnues sur la jugulaire de la rousse, pour le simple plaisir d'en sentir les battements la peau fine de sa bouche.

- Je n'en doute pas... et pourtant, vous refusez toujours de me répondre, Celia. Quelle cruauté...

Ses paroles sont plaintives mais son ton, lui, est semblable à un ronronnement. Les mots glissent, se veulent sulfureux, se veulent capable d'éveiller l'imagination qu'elle devine riche de celle dont elle entend bien devenir l'amante.

Oui, Evelyn flatte Celia, oui, elle veut la séduire autant qu'elle-même est séduite, autant qu'elle a été séduite en seulement un regard, quelques gestes aperçus au loin, bien des semaines plus tôt. Et elle ne pense pas faire preuve d'une vanité excessive ni d'aveuglement en songeant que son petit numéro de charme commence à faire son effet. Une part d'elle espère, passionnément, que Celia est tout aussi envoûtée qu'elle. Elle espère que cette attirance magnétique qu'elle ressent pour elle est réciproque, et l'a été dès l'instant où leurs regards se sont croisés. Des pensées de plus en plus sombres, de plus en plus possessives s'emparent de l'esprit d'Evelyn, qui referme la main qu'elle a posée sur le genou de Celia, le pressant doucement. L'avertissement qu'elle reçoit, qui s'exprime en un souffle à proximité de ses lèvres, l'enchante. Evelyn n'est plus que ravissement et séduction sournoise. En cet avertissement, elle entend, peut-être à tort, une demande implicite. Celle de continuer. Elle serait bien incapable, dans tous les cas, de renoncer à ce jeu qui s'est silencieusement et insidieusement imposé entre elles.

L'imagination et le corps d'Evelyn s'embrasent en imaginant toutes les nuances par lesquelles elle serait capable de faire passer ces beaux yeux bleus qui croisent les siens. Elle imagine, avec une vive émotion, la manière dont la poitrine de la rousse se soulèvera, la manière dont sa chevelure flamboyante et soyeuse s'étalera sur l'oreiller ou recouvrira en partie son visage lorsque, enfin, elle la possèdera. Toute entière. Evelyn peine à respirer, elle peine à déglutir, n'ayant plus d'yeux que pour Celia et pour chacun de ses mouvements, même les plus infimes. Elle se languit d'elle. Ses lèvres ne réclament que le plaisir de rencontrer les siennes. Elle se sent... assoiffée. Comme si Celia était la seule goutte d'eau qu'il lui soit donnée de boire après une semaine passée sous la plus vive des canicules. Evelyn fixe son interlocutrice avec fièvre, une fièvre qui gagne en lubricité lorsque les doigts de Celia relèvent délicatement son menton.

Elles sont proches, si proches qu'Evelyn sent chacun des souffles de Celia s'écraser contre sa peau. C'est une sensation exquise. Seuls quelques millimètres les séparent, mais ils lui semblent être la plus odieuse des distances. Elle est enivrée, conquise... Et le numéro de charme de Celia n'apaise en aucune façon la force dévorante de son désir. Bien au contraire. Plus Celia la touche, plus elle lui parle, plus Evelyn est enivrée. Subjuguée. Sa confession, enfin, lui arrache le plus ravi des sourires. L'émotion est telle que des larmes d'intensité font soudainement briller son regard. Des larmes qu'elle contient néanmoins, trop accaparée qu'elle est par l'envie de plus en plus irrésistible de l'embrasser jusqu'à ce qu'elles se respirent l'une l'autre.

- Est-ce vraiment possible ? Celia St James aurait-elle réellement attendu Evelyn Hugo ? Plus vous vous exprimez, plus j'ai la sensation d'être dans l'un de mes songes, Celia. Si tel est le cas... ne me réveillez pas. Gardez-moi captive de votre délicate sorcellerie. Dites-moi plutôt depuis quand, et pourquoi, vous avez attendu ce moment. Dites-moi à quel point nos envies se ressemblent, Celia.

Du bout des doigts, elle caresse doucement la joue de Celia, faisant mine de replacer l'une de ses mèches rousses derrière son oreille. Mais ses doigts restent contre sa peau en un toucher aérien, qui dérive sur sa gorge. Après quelques secondes où Evelyn a continué de soutenir avec fièvre le regard de sa rousse tentatrice, sa main se loge au creux de sa nuque. Comme une manière de l'empêcher de fuir, tout en sachant que ce geste n'est pas nécessaire. Enfin, lentement, très lentement, Evelyn franchit ces derniers millimètres et caresse ses lèvres des siennes. Doucement, d'abord. Avec langueur, comme si elle cherchait à en mémoriser la douceur, le goût, la pression... Puis, à mesure que les secondes passent, ses gestes gagnent en ardeur et ses baisers, en passion.
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Don't ignore half of me so you can fit me into a box.



"They are just husbands. I am Evelyn Hugo. And anyways, I think once people know the truth, they will be much more interested in my wife.”

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“It’s not wrong,” Celia said. “It shouldn’t be wrong, to love you. How can it be wrong?”

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MessageSujet: Re: (nsfw) Déshabillez-moi. [Evelyn & Celia, AU 19ème]   (nsfw) Déshabillez-moi. [Evelyn & Celia, AU 19ème] EmptySam 26 Nov - 21:12



déshabillez-moi
au - 19ème siècle
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Celia St. James est séduite par les faits et gestes de la belle et séductrice Evelyn Hugo, – auxquels elle prête une attention presque compulsive. Cette aristocrate à la peau de pêche, délicieusement hâlée du fait des rayons chauds du soleil, aux yeux envoûtants et à la voix aussi brûlante que la lave volcanique. Evelyn Hugo est une tentation ambulante, comme un bonbon au chocolat, garni d’un caramel au beurre salé. La coque est attirante et frôle presque la perfection, quant à l’intérieur, la courtisane est bien persuadée qu’elle est aussi surprenante que sucrée. Celia St. James a maintes fois eu vent des rumeurs les plus scabreuses courant sur le compte de cette sulfureuse dame du monde. Maintes fois, Celia s’est trouvé dans l’optique de partager ne serait-ce qu’un instant en sa compagnie. Une nuit, une journée, une semaine ou même quelques mois. Pour avoir son attention, elle aurait volontiers échangé la moitié de ses nobles et beaux clients. Lorsque le visage d’Evelyn Hugo s’est imposé à sa vue, aujourd’hui, c’est alors comme… si un rêve devient réalité. Après l’avoir tant fantasmé et espéré, il se réalise enfin. Et le plus beau, c’est que l’intention vient d’Evelyn Hugo en personne. Celia St. James n’a absolument rien fait pour l’attirer dans ses filets. L’attirance semble donc d’une exquise réciprocité et promet une partenariat des plus sulfureux entre les deux reines de beauté. Ces deux dames du monde, parfaites à leur manière. La blonde pulpeuse et la rousse incendiaire.

Lorsque la voix d’Evelyn s’élève dans les airs, avec ce petit quelque chose qui hérisse les poils des bras fins de Celia, c’est une mélodie de bonheur. Celia aime tant sa voix, chuchotante, à la manière d’un ronronnement de chat. Un feulement attirant. Elle ose encore se demander une chose. Comment peut-elle attendre si longtemps avant de rompre les centimètres qui séparent leurs visages pour l’embrasser à pleine bouche, faisant fi de la décence et des règles qu’elle impose généralement à ses partenaires ? Pourquoi faire attendre un pareil joyau de maître, un diamant taillé avec grand soin ? « Je n'en doute pas... et pourtant, vous refusez toujours de me répondre, Celia. Quelle cruauté… » Les yeux de biche d’Evelyn Hugo l’observent presque plaintivement, ceux de Celia, bleus comme l’océan turquoise, se contentent de la tenter, de la pousser au vice la première. Celia soupire doucement, avant d’apporter un élément de réponse. Elle cède, en partie, du moins. « Vous découvrirez assez tôt que ma… ‘cruauté’ peut être excessivement jouissive. » Tout en lui disant cela, Celia ne décroche pas ses yeux des siens, afin de capturer chaque émotion et s’en nourrir avec férocité. Elle refuse de rompre le contact visuel, ne serait-ce qu’un seul instant. Celia se découvre dans une position nouvelle. Evelyn Hugo représente un nouveau challenge. Elle aime follement se noyer dans l’éclat de malice des yeux miellés d’Evelyn Hugo.

« Ne l’ai-je pas déjà fait ? » murmure-t-elle en haussant un sourcil, faussement énigmatique. Celia St. James lui a déjà répondu en lui montrant la force de son désir dans le fond de ses yeux. Elle désire Evelyn. Elle la désire si fort que s’en est douloureux. Plus les secondes passent et plus ses orbes clairs appellent à des pensées impures, leurs visages s’approchent, leurs souffles s’entremêlent et s’écrasent. Elles sont si proches, maintenant, et pourtant si loin. Le feu de son désir se consume, supplie désespérément d’être éteint de la main d’Evelyn Hugo. C’est trop, beaucoup trop frustrant de demeurer aussi raisonnable. Les larmes d’intensité dans les orbes assombris d’Evelyn Hugp ne lui échappent pas. Elle-même doit résister à l’envie irrésistible de se jeter dans ses bras, d’étreindre sa nuque avec possessivité, de fondre sa peau brûlante contre la sienne, jusqu’à mourir en sa compagnie. Lorsque l’objet de toutes ses convoitises ouvre une nouvelle fois les lèvres, c’est pour solliciter certaines confessions plus intimes de sa part. Celia semble hésiter quelques secondes, mais c’est un leurre. Elle compte enfin lui avouer toute la vérité, maintenant. Elles ont assez attendu. Celia s’est suffisamment fait languir. Leurs corps brûlent l’un pour l’autre depuis de trop longues minutes. « Evelyn… » chuchote Celia à voix basse, avant de sentir les lèvres de son invitée rejoindre les siennes dans une étreinte chaude et sensuelle. Elles se posent en délicatesse, comme la caresse d’une plume sur une peau dénudée et frissonnante. Leurs lèvres se touchent enfin, se découvrent, s’apprivoisent et se cherchent. Parfaitement emboitées, faites pour s’embrasser.

A peine Celia s’est décidé à parler, que celle qu’elle compte prendre pour amante lui coupe l’herbe sous le pied par ce baiser magistral. Celia se surprend à posséder une certaine timidité, face à la créature divine qu’est Evelyn Hugo. Evelyn Hugo l’impressionne. Elle la rend aussi tremblante qu’une feuille secouée par un violent orage, désireuse de faire durer le plaisir, lorsqu’elle a pour habitude de l’expédier afin de ne pas s’attacher émotionnellement. Mais avec Evelyn… Quelque chose se passe, une fusion, une alchimie brutale. Celia s’abandonne. Par le simple fait de fermer les yeux, elle se laisse aller à l’inconnu. Sans bouclier, sans masque. La pression des doigts de son amante contre sa nuque lui provoque de doux frissons, si électriques, que son bas-ventre hurle de douleur. De légères contractions la maintiennent « vivante », comme elle ne l’a que trop rarement été. Aucun de ses amants ou amantes n’a jamais su lui insuffler la flamme dévorante qu’Evelyn Hugo est actuellement en train de faire couver entre ses cuisses résolument fermées, mais prêtes à glisser au moindre signe d’approbation. Celia lui répond, d’abord aussi doucement qu’elle. Dans une lente agonie, symptomatique de sentiments encore en sommeil, mais sur le point de leur exploser au visage. Elle découvre le goût de ses baisers, la saveur de sa bouche, la texture soyeuse et pulpeuse de ses lèvres qui répondent toujours plus à ses attentes les plus secrètes. Leurs bouchent qui se meuvent l’une contre l’autre avec tant de passion refusent de rompre cet échange, et pourtant, Celia s’y efforce, pour mieux y retourner par la suite. Elle lui doit des réponses, avant d’aller plus loin. Celia s’arrête et vient poser son front chaud contre celui d’Evelyn, le temps de reprendre son souffle. Quelques secondes seulement. La passion qu’elles ont su exprimer de longues minutes dans ce baiser a eu raison de sa voix.

« Depuis des mois, déjà, Evelyn. »
confie-t-elle, en gardant son visage à proximité de celui de son amante. Leurs lèvres se brossent sensuellement, prêtes à repartir à la conquête. « Je vous désire depuis des mois… Depuis cette soirée agréable, le jour de votre anniversaire. Vous étiez magnifique, convoitée par tous ces hommes… Vous étiez bien trop occupée pour faire attention à l’ensemble des invités, mais j’étais présente, à fantasmer sur votre beauté dans l’ombre. Je désirais vous tenir la main et vous embrasser. J’ai appris des choses sur vous, espérant vous croiser à une autre soirée, jusqu’à ce que vous me remarquiez. J’attendais que tu viennes à moi. C’est arrivé aujourd’hui… Vous n'imaginez pas à quel point je vous convoite, Evelyn Hugo. » Sur ces mots, et surtout pour illustrer ses confessions, Celia pose sa main sur le genou d’Evelyn, par-dessus le tissu de son encombrante robe vaporeuse, qu’elle remonte quelque peu, afin de s’engouffrer sous les jupons. De là, sa main, pleine d’assurance, grimpe le long de l’une des cuisses de l’aristocrate. Toujours plus haut, le plus lentement possible. « Quant à comment… Est-ce que ce début de réponse… suffit à satisfaire votre curiosité ? » chuchote Celia, d’une voix si basse, tout en étant traînante. Elle fait partager à Evelyn la chaleur qui lance douloureusement chaque partie de son corps. Elle lui montre l’effet qu’Evelyn lui fait. Avec la pulpe de ses doigts, elle se met à dessiner des arabesques au niveau de l’intérieur de ses cuisses, jusqu’à se frayer un chemin entre ces dernières. Ce n’est pas suffisant, cela ne l’est jamais. « C’est ce que vous me faites… Lorsque vos yeux magnifiques se posent sur mon corps avec des pensées que je suppose être d’une grande impureté... » Evelyn Hugo est une si vilaine fille. Celia rit chaudement, en se montrant particulièrement enjôleuse, alors que ses doigts écartent avec délicatesse les cuisses d’Evelyn, de manière à atteindre le point de non-retour plus facilement. Elle caresse la dentelle du dernier rempart entre elle et le centre névralgique du plaisir de celle qui enivre ses sens à chaque instant.


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Evelyn Hugo

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▿ Ton univers : Les sept maris d'Evelyn Hugo (roman)
▿ Date de naissance : 10/08/1987
▿ Age : 36
▿ Métier : Actrice de cinéma et, plus récemment, de série. Fondatrice de deux associations : la première pour lutter contre le cancer du sein et la seconde pour défendre les causes lgbtqi+
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur : “Evelyn, who was your great love? You can tell me.”
Evelyn looks out the window, breathes in deeply, and then says, “Celia St. James.


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The room is quiet as Evelyn lets herself hear her own words. And then she smiles, a bright, wide, deeply sincere smile. She starts laughing to herself and then refocuses on me. “I feel like I spent my entire life loving her.”

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▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Avatar : Ana de Armas
▿ Copyright : awonaa
▿ Disponibilités rp : OFF
▿ Autre(s) compte(s) : Eve, Abigail, Alana, Camilo, Eris, Kovu, Walburga
▿ Messages : 237
▿ Points : 710
▿ Date d'inscription : 18/07/2022

MessageSujet: Re: (nsfw) Déshabillez-moi. [Evelyn & Celia, AU 19ème]   (nsfw) Déshabillez-moi. [Evelyn & Celia, AU 19ème] EmptySam 10 Déc - 0:49

Déshabillez-moi.La répartie de la courtisane, loin de lui déplaire, fait au contraire naître un sourire sur les lèvres peintes d'un rouge sombre d'Evelyn. Un sourire qui contient une certaine cruauté, teintée d'une luxure qui ne saurait être étouffée, à présent qu'elle s'est éveillée. Celia St. James, cruelle en jouissance ? Voilà de quoi attiser sa curiosité... ainsi que son désir.

- Il me tarde de le découvrir. Dans les moindres détails.

Leurs badineries excitent son esprit, aussi bien que son corps. Mais Evelyn se sent soudainement incapable de résister à la tentation d'en obtenir plus, toujours plus. Jusqu'à tout obtenir. Après son attention, après son temps, ce sont ses lèvres qu'elle exige désormais. Elle les capture avec passion, avec possessivité... Si bien qu'elle semble la dévorer à petit feu, sa langue cherchant la sienne avec obsession. Leur baiser est langoureux, lent, et pourtant fiévreux. De cette fièvre provoquée par des sentiments d'une telle intensité qu'ils ne sauraient être réprimés. Le goût de ses lèvres est sans pareil. Sous le maquillage, elle découvre la sensation de sa bouche contre la sienne, décrétant aussitôt qu'il s'agit de l'une de ses préférées. Elle s'imprègne de chacun de ses souffles, qu'elle se plait à écourter du bout des lèvres. Elle s'imprègne de chacun des petits sons naissant dans cette gorge délicate. Elle s'imprègne, tout simplement, de cet instant comme s'il s'agissait du dernier qu'elle avait à vivre sur Terre.

Elle aurait pu l'embrasser pendant des heures, sans jamais s'en lasser. Mais Celia elle-même rompt leur baiser, pour lui offrir des réponses qu'Evelyn commençait à recueillir au bord de ses lèvres. Ce qu'elle lui avoue l'enivre. Mais il la rend furieuse, également. Furieuse contre elle-même. De n'avoir pas abordé Celia ce soir-là. De ne pas avoir fait plus tôt connaissance avec elle. Mais ça ne fait rien... Ça ne fait rien, car elles sont libres de se découvrir, maintenant, en toute intimité. En toute quiétude. L'attente en valait amplement la peine, quoi qu'il en soit.

- Des mois... Des mois que nous nous désirons en secret, ma chère Celia, résume Evelyn d'une voix chuchotante, troublée par l'émotion.

Et son trouble atteint son apogée dès l'instant où les doigts de Celia s'aventurent d'abord sur son genou, puis entre ses cuisses. La caresse est légère, trop légère, mais parvient pourtant à lui faire le plus grand des effets. C'est avec ravissement qu'Evelyn sent les muscles de son bas-ventre se contracter, c'est avec un plus grand ravissement encore qu'elle continue de recueillir les réponses de l'irrésistible rousse. Le contraste, entre la timidité de la courtisane lors de leur baiser et son assurance au moment de glisser une main entre ses cuisses, ne la rend que plus irrésistible aux yeux d'Evelyn, qui a toujours eu un faible pour les ardentes et intimes contradictions.

C'est un rire bas, chaud, qui soulève ensuite sa poitrine. Les doigts de Celia continuent de remonter plus haut, toujours plus haut... Et ses paroles à alimenter le désir d'Evelyn, dont le souffle se fait plus court, plus lascif... Sa voix, elle, se fait plus grave, empreinte d'un désir sombre qu'elle ne cherche plus à contenir.

- Quelle femme audacieuse vous faites. Évoquer mes pensées les plus impures tout en les ravivant. Diabolique amante...

Mais deux peuvent jouer à ce jeu là. Tout en écartant les cuisses, très légèrement, suffisamment pour obéir à la demande implicite de Celia tout en conservant un semblant de calme et de retenue, Evelyn se penche sur elle et hume d'abord son parfum si entêtant, le bout de son nez venant se loger juste sous son oreille, puis à la jointure de sa gorge et de son épaule... Épaule qu'elle dénude en glissant deux doigts sous le tissu de sa robe. Elle ne révèle sa peau d'une blancheur opalescente que très brièvement, le temps d'y déposer un baiser brûlant, qui sera bientôt dévorant. Mais Evelyn ne s'attarde pas sur son épaule et préfère remonter les lèvres, le long de sa gorge, d'abord, puis plus haut, passant par la mâchoire, qu'elle embrasse également, jusqu'à atteindre son oreille, où elle susurre :

- Je nous ai imaginées dans toutes les positions, mon tendre amour. Je t'ai imaginée, offerte, nue, dans les draps les plus soyeux, les yeux bandés du tissu le plus onéreux et le plus doux qui soit. Je t'ai si souvent imaginée mienne que je ne peux faire autrement que te contempler avec possessivité et envie, maintenant. Voilà ce que tu me fais, Celia, achève-t-elle avant de mordre, délicatement, le contour de son oreille, sans jamais rougir ou s'excuser du tutoiement soudain.
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Don't ignore half of me so you can fit me into a box.



"They are just husbands. I am Evelyn Hugo. And anyways, I think once people know the truth, they will be much more interested in my wife.”

KoalaVolant
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