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Elle rêvait qu'elle posait juste pour un bout d'essai à la Century Fox. [Evelyn & Celia]

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Evelyn Hugo

Evelyn Hugo

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▿ Ton univers : Les sept maris d'Evelyn Hugo (roman)
▿ Date de naissance : 10/08/1987
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▿ Métier : Actrice de cinéma et, plus récemment, de série. Fondatrice de deux associations : la première pour lutter contre le cancer du sein et la seconde pour défendre les causes lgbtqi+
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur : “Evelyn, who was your great love? You can tell me.”
Evelyn looks out the window, breathes in deeply, and then says, “Celia St. James.


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The room is quiet as Evelyn lets herself hear her own words. And then she smiles, a bright, wide, deeply sincere smile. She starts laughing to herself and then refocuses on me. “I feel like I spent my entire life loving her.”

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MessageSujet: Elle rêvait qu'elle posait juste pour un bout d'essai à la Century Fox. [Evelyn & Celia]   Elle rêvait qu'elle posait juste pour un bout d'essai à la Century Fox. [Evelyn & Celia] EmptyJeu 8 Sep - 19:38

Elle rêvait qu'elle posait juste pour un bout d'essai à la Century Fox.

Un article. Un petit article qui aurait pu se perdre dans les limbes des articles de presse, tous plus tapageurs et scandaleux les uns que les autres. Mais non. Par un odieux hasard, c'était cet article que l'opinion publique avait choisi de retenir, cet article qui avait été repris par toutes les autres presses à scandales. Evelyn n'avait pas même eu le temps de mettre en place son stratagème pour préserver le secret de sa relation avec Celia que, déjà, les réalisateurs appelaient le studio pour justifier - pauvrement - de leur refus de la voir participer à de nouveaux castings, ou de la placer en tête d'affiche de leur prochain film. Ce matin-là, c'était dans le bureau d'Harry Cameron, son meilleur ami et accessoirement producteur réputé, qu'Evelyn avait pleinement pris conscience de la gravité de la situation.

- Harry, ne me refuse pas la vérité. Dis-moi.
- Je te trouverai un film. Mais il faudra du temps.

Du temps. Du temps, c'est bien tout ce dont une actrice manque. Le temps révèle les défauts et grignote le talent. Le temps et la réputation, ce sont les deux piliers d'une telle profession. Et à présent, Evelyn est démunie, privée à la fois de temps et de sa précieuse réputation. Ce matin-là, elle songe à sa mère. C'est pour elle qu'elle a voulu, dans un premier temps, conquérir Hollywood. Pour venger cette pauvre cubaine aux rêves de grandeur qui n'avait eu comme seul tort que de naître à la mauvaise époque et de se laisser abuser par des hommes qui ne songeaient qu'aux courbes de ses hanches et de sa poitrine. Mais ce sont finalement ses propres rêves de grandeur qui ont propulsé Evelyn à Hollywood, qui lui ont permis de connaître, trop brièvement, le succès. Avant... avant qu'elle ne commette une grossière erreur en se laissant aller à une faiblesse passagère. Saisie par l'émotion lors d'un concert où elle passait un excellent moment, elle s'était laissée gagner par l'envie irrépressible de serrer la main de la femme qu'elle aimait dans la sienne. Ce qu'elle avait fait. Et ce qui avait été remarqué. Et avait fini en première page d'un journal dès le lendemain.

Dépitée, Evelyn avait quitté le bureau d'Harry, saisie par un vertige qui continuait de lui faire tourner la tête même à présent qu'elle était de retour chez elle... et qu'elle y retrouvait Celia. Celia, pour l'amour de qui Evelyn avait mis en péril sa carrière. Les sentiments d'Evelyn, à ce sujet, continuent d'être contradictoires. Pour les beaux yeux bleus de Celia, elle est prête à laisser tomber Hollywood, même à vivre dans un carton s'il le faut... Tout temps qu'elle est avec elle, et que ses sourires lui sont adressés, tout temps qu'elle peut l'embrasser... Evelyn est prête à tous les sacrifices. A toutes les concessions. Mais, paradoxalement, elle trouve la situation injuste. Partout où elle va, Evelyn entend les murmures et les rires moqueurs. Désormais associée aux amours saphiques, elle en perd son statut de sex symbol d'Hollywood. Elle continue de plaire aux hommes, mais ces derniers ne s'intéressent désormais plus tant à son corps qu'à sa sexualité, ce qui est une différence qu'elle ne peut guère feindre d'ignorer.

Dans cette demeure, elles ne sont que toutes les deux. Sans appareils photos, sans jurons ni commentaires offensants. Evelyn, en apercevant la chevelure flamboyante de son amante, s'avance vers elle et, pendant que Celia lui tourne le dos, colle son buste à celui-ci, enfouissant le visage contre son omoplate, encerclant sa taille de ses bras. Ses mains se posent sur ses hanches avec une fermeté possessive tandis qu'elle relève le visage pour respirer son parfum, le nez contre la peau de sa nuque, puis dans le creux de sa gorge. La présence de Celia est devenu un véritable besoin. Viscéral, puissant. Trop, sans doute, pour la très indépendante Evelyn Hugo. Et pourtant, en cet instant, il n'y a que sur Celia qu'elle puisse compter.

- A ce rythme, je serai bientôt définitivement radiée d'Hollywood, annonce-t-elle avec cynisme. Même Harry n'osait pas me regarder dans les yeux, aujourd'hui.

Ses bras descendent le long des bras de la rousse. Finalement, elle prend l'une de ses mains dans les siennes et l'enjoint à se retourner pour lui faire face. Avec une brusquerie inhabituelle, Evelyn se penche et s'empare de ses lèvres, desquelles elle ne se sépare que quelques poignées de secondes plus tard.

En plongeant son regard dans le sien, elle repense aux brefs regards hautains, voire agressifs, qu'elle avait reçus en se rendant au studio et au bureau d'Harry. Comme si, à présent que les hommes pensaient avoir obtenu la certitude de ne jamais avoir leur chance avec elle, ils ne s'intéressaient plus qu'à la manière dont ils pouvaient lui faire payer le fait d'avoir perdu cette icône sensuelle qui les faisait tant vibrer... mais qu'ils ne pouvaient désormais qu'imaginer en compagnie d'une autre femme. Un mode de pensée ridicule, selon Evelyn, qui ne s'attend cependant pas à ce que l'opinion publique, ni même la presse, ne comprenne ou ne veuille comprendre sa bisexualité.

- Je m'attends à ce qu'ils viennent m'arracher d'un instant à l'autre pour me crucifier.

Un peu mélodramatique, sans doute, mais Evelyn reste une actrice, même déchue. Elle s'imagine bien, d'ailleurs, bras écartés en croix, clamant haut et fort son amour pour cette femme superbe, provoquant la colère de ces barbares à défaut de pouvoir continuer à les séduire. L'image est grisante. Mais son cœur, lui, saigne pour les frustrations qu'elle développe déjà et qu'elle associe, bien malgré elle, à sa relation avec Celia. Sa voix baisse d'une octave au moment de reprendre, plus sèchement qu'elle n'en avait l'intention :

- Qu'en est-il de ton côté ?
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Dernière édition par Evelyn Hugo le Mer 8 Nov - 13:28, édité 1 fois
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Celia St. James

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•••
“It’s not wrong,” Celia said. “It shouldn’t be wrong, to love you. How can it be wrong?”

“It’s not wrong, sweetheart. It’s not,” I said. “They’re wrong.

(Taylor Jenkins Reid, The Seven Husbands of Evelyn Hugo)

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EVELIA.
(evelyn hugo x celia st. james)
﹣﹣﹣﹣
ϟ EVIE (P - 1)(MAJ ✎ ??.??)
ϟ EVIE (P - 2 • HALLOWEEN)(MAJ ✎ 10.03)
ϟ EVIE (AU N°1)(MAJ ✎ ??.??)
ϟ EVIE (AU N°2)(MAJ ✎ ??.??)
ϟ EVIE (AU N°3)(MAJ ✎ ??.??)


R PGROUPE.
﹣﹣﹣﹣
????

R PDUO.
﹣﹣﹣﹣
???


MessageSujet: Re: Elle rêvait qu'elle posait juste pour un bout d'essai à la Century Fox. [Evelyn & Celia]   Elle rêvait qu'elle posait juste pour un bout d'essai à la Century Fox. [Evelyn & Celia] EmptyDim 11 Sep - 1:46



Elle rêvait qu'elle posait juste pour un bout d'essai à la Century Fox.
Allongée dans le creux d’un grand canapé en velours, Celia St. James déroule distraitement les pages d’un journal de mode. Elle recherche un article en particulier, en le trouver. Depuis quelques temps, une fracture s’est opérée dans sa routine parfaite. Leur vie intime a été découverte. Exposée aux yeux de tous. A elle et à Evelyn Hugo, star montante d’Hollywood. Un simple excès de zèle au cours d’un concert a mis le feu aux poudres. Celia se souvient parfaitement de ce moment Ô combien romantique mais qui leur a laissé un goût amer, une fois la nouvelle célébrée et moquée dans tout le pays. Evelyn lui a pris la main. Une photo a été prise malgré elles, et diffusée dans tous les journaux. Celia se souvient parfaitement avoir été traversée par un éclair de lucidité, au moment de sentir les doigts de sa chère et tendre s’enrouler sur les siens, dans cette salle bondée et en effervescence. Elle n’a toutefois pas retiré sa main, de crainte qu’on puisse les surprendre. Non. Ce moment rare et unique lui a même été extrêmement précieux. Elle a chéri cette preuve d’amour véritable en public durant de longues secondes, en resserrant même son étreinte, avant qu’elles ne soient forcées de se séparer. Celia St. James et Evelyn Hugo s’aiment comme au premier jour, quelles que soient les épreuves qui ont traversé leurs vies, quelles que soient les rumeurs, quels que soient les dangers qui mettront sans cesse à mal leur relation amoureuse. Nées dans une mauvaise époque. Nées au sein d’une société intolérante et cruelle. Nées pour n’être… que des amies l’une envers l’autre, alors qu’elles aspirent à beaucoup plus. Celia est celle qui aime le plus, sans retenue. Celia est la véritable homosexuelle des deux, celle qui n’a jamais trouvé d’attirance particulière chez les hommes, celle qui est la plus engagée pour ses droits, celle qui assume pleinement sa sexualité. Celle qui a maintes fois voulu que les deux femmes affichent leur idylle, au prix de très lourds sacrifices. Et voilà… voilà que par accident, quelque chose s’est produit. Un miracle.

Celia se trouve dans une dualité compliquée depuis des jours. Une part d’elle est enthousiaste à l’idée de ne plus avoir à cacher ses vrais sentiments pour sa meilleure amie. Elle est libre de l’aimer ouvertement. Celia se moque des moqueries, des médisances. L’amour qu’elle éprouve pour Evelyn est inconditionnel, pur et suffisamment fort pour endurer tous les supplices de leur époque sombre. C’est d’ailleurs ce qu’elle a toujours demandé à Evelyn. Un peu d’honnêteté. Un peu de transparence. L’autre part d’elle, souffre de cette révélation publique. Elles ont été traînées dans la boue, surtout Evelyn. Elles ont perdu leur étincelle aux yeux des spectateurs américains. Evelyn en souffre. Evelyn est celle qui déprime le plus de cette situation. La souffrance d’Evelyn supplante largement la sienne, tout comme la joie qu’elle éprouve, en secret, pour être enfin sortie de son placard à balai. CeCe ne peut se réjouir ouvertement d’être enfin épanouie en tant que femme. Elle ne peut afficher un sourire radieux, alors ce dernier s’entache d’amertume et de regrets. Elle agite les pages de son journal avec colère, les lèvres pincées en une moue boudeuse, contrariée au plus profond de son être. Oui, elle est heureuse que le monde sache à quel point Evelyn Hugo et Celia St. James s’aiment. Oui, elle est malheureuse de voir la carrière de l’amour de sa vie autant impactée. De lire sa souffrance, son désespoir dans le fond de ses yeux couleur noisette-miel. Elle souffre tellement. S’en est inhumain.

« Evie… » dit-elle en reposant sur la table basse en marbre son précieux journal, que son amante vient de passer le pas de la porte de leur maison. Elle se lève alors pour s’approcher d’un meuble afin de ranger quelques journaux, en se laissant portée par le bruit des talons d’Evelyn, qui lui permet de deviner à quel moment elle pénétrera dans le salon. Evelyn entre enfin. Son parfum embaume peu à peu la pièce joliment décorée avec des meubles anciens. Celia s’en asphyxie, comme une drogue. Elle laisse Evelyn s’approcher par derrière pour lui offrir une accolade réconfortante et sensuelle, ce qui est loin de la laisser indifférente. Dans l’intimité de leur « chez-elle », les deux femmes peuvent exprimer leur amour sans craindre d’être prises en photos. « Tu m’as manqué. » confesse-t-elle. Cela fait des heures que la jeune femme attend sa promise. Des heures qu’elle prend journal par journal pour déplier chaque page sans vraiment s’intéresser à leur contenu. Celia St. James est préoccupée par le fameux rendez-vous important d’Evelyn avec Harry. Elle s’est rongé les sangs toute l’après-midi. Voilà qu’enfin, sa beauté blonde et chaude rentre avec une mine… dépitée. Nul besoin d’être devin. Celia en présume, avant même que les lèvres pulpeuses et parfaites de son amante ne s’ouvrent pour lui raconter sa journée, que les choses se sont très mal passées. Elle s’abstient alors d’enfoncer le couteau dans la plaie, et laisse Evelyn se perdre à son cou, puis enfin à ses lèvres. Un baiser doux, suffisamment long pour la rassurer, mais bien trop court pour satisfaire la contraction brûlante qui s’opère dans son bas-ventre.

Lorsqu’Evelyn lui intime de faire volte-face, Celia s’exécute sans l’ombre d’une hésitation, ravie de pouvoir contempler une nouvelle vois le gracieux visage de la femme de sa vie. Un éclair de joie se distingue dans le fond de ses yeux bleus. La vision d’Evelyn la rend toujours euphorique, même lorsqu’elle lui en veut terriblement. Ses yeux brillent, amoureusement. Son visage s’éclaire même, ses yeux s’écarquillent et le coin de ses lèvres s’étirent de surprise. Une bonne surprise. Pendant qu’Evelyn parle, se lamente, la sulfureuse rouquine est ailleurs. Celia est troublée, frustrée. Elle ment à Evelyn en prétextant que l’état de sa nervosité est lié au fait qu’elle non plus, ne trouve plus de film dans lequel exposer ses talents d’interprète. Sa carrière est autant au point mort que celle d’Evelyn Hugo. Alors oui, CeCe souffre également de cet état de stand-by, car la comédie a toujours été son plus grand rêve, sa source d’épanouissement. Elle a enduré les remarques de sa famille pour vivre son rêve, et voilà que ce dernier vient cruellement de prendre fin. Celia prend conscience depuis quelques semaines que sa carrière d’actrice vient de prendre fin. Elle refuse simplement de le verbaliser devant Evelyn, pour qui c’est un véritable Enfer ardent depuis. Celia peut faire le deuil de sa carrière montante d’actrice, mais pas Evelyn. Evelyn est… beaucoup plus acharnée et ambitieuse. Celia est… plus libérée, plus romanesque, plus courageuse. Elle est capable de sacrifices pour l’amour de sa vie. Elle s’en remettra. Evelyn ne pourra jamais le faire. C’est ce qui inquiète CeCe. Elle lui ment alors. Elle ne veut pas briser ses espoirs et être celle qui lui porte le coup de grâce. Oui, nos carrières sont terminées. Nous devrions probablement… trouver autre chose à faire ensemble. Non, Celia s’y refuse. Evelyn s’en rendra également compte un jour.

Elle enroule ses doigts dans ceux de son amante pour l’inviter à la rejoindre sur le canapé, avec un enthousiasme faiblement dissimulé. CeCe vient ensuite tapoter une place sur le canapé à ses côtés pour que cette dernière la rejoigne. Une fois toutes les deux installées, l’une de ses mains vient saisir une mèche de cheveu blond pour le replacer correctement à l’arrière de son oreille. « Laisse-lui du temps, Evie. Il te trouvera quelque chose. » souffle Celia d’une voix douce, en venant ensuite enrouler ses bras autour de sa taille fine et délicate, pour ensuite déposer un baiser dans le creux de son cou. « Harry est le meilleur. » Celia le pense sincèrement. Elle lui souffle cette parole pleine d’espérance avec convictions. Lorsqu’Evelyn se vautre dans le mélodrame, la jeune femme ne prend pas même la peine de la reprendre. C’est inutile. Evelyn est une actrice née, même dans sa vie personnelle. Elle est celle des deux qui ne parvient jamais vraiment à quitter ses rôles, même entre les portes closes de son intimité. Evelyn est habitée constamment. « Pas grand-chose. » répond CeCe à sa question sur son avenir en tant que comédienne. C’est le calme plat depuis des semaines. CeCe semble alors étrangement… mal à l’aise. Elle est persuadée que s’en est terminé de leur vie comme actrice, ce qui lui déchire déjà suffisamment le cœur, mais imaginer la tristesse prendre possession des orbes si envoûtants de son amante à cette idée funeste la tétanise d’avance. Elle préfère alors détourner habilement le sujet sur… une simple supposition, en espérant ne pas la brusquer plus que nécessaire, en espérant amorcer un glissement doux et raisonnable. « Evie… Que dirais-tu de partir en vacances quelque part, afin de voir d’autres modes de vie, de trouver… peut-être l’inspiration pour nous requinquer ? » Trouver l’inspiration… Une manière fantasque de décrire le simple fait de trouver une autre voie professionnelle.

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MessageSujet: Re: Elle rêvait qu'elle posait juste pour un bout d'essai à la Century Fox. [Evelyn & Celia]   Elle rêvait qu'elle posait juste pour un bout d'essai à la Century Fox. [Evelyn & Celia] EmptySam 17 Sep - 16:30

Elle rêvait qu'elle posait juste pour un bout d'essai à la Century Fox.

Evelyn ne l'exprime que trop rarement, mais Celia lui manque à chaque instant passé hors de sa présence. Parfois, elle lui manque même dans le sommeil, lorsqu'Evelyn, préoccupée, continue de danser dans le noir avec ses démons pendant que la poitrine de Celia se soulève avec la lenteur et la régularité d'un sommeil profond. Ce manque que Celia exprime avec autant d'aisance, Evelyn est incapable de l'exprimer de la même façon. En cela, son amante a toujours été plus... expressive. Plus honnête, sans doute. Mais ce qu'Evelyn n'exprime pas en mots, elle l'exprime en geste, et chacun de ses mouvements, de la manière dont elle caresse la peau de Celia à la façon dont son souffle s'écrase contre sa gorge, témoigne de la dépendance physique qu'elle éprouve envers celle qui n'est pas seulement sa maîtresse, mais aussi et surtout son grand amour. L'amour de toute une vie, qui le restera quelles que soient les épreuves qui les attendent. Ou celles qu'elles ont déjà traversé. Cela ne fait que quelques années qu'elles se connaissent et sont tombées amoureuses, et pourtant elle a déjà l'impression de l'avoir aimé toute sa vie. Ce qui ne s'arrangera pas avec le temps, et quelle douce et enivrante pensée que celle-ci.

Evelyn se laisse conduire jusqu'au canapé avec une docilité qui ne lui ressemble pas, mais qu'elle consent à adopter dans la sphère privée qu'elle partage avec Celia, uniquement et à jamais pour les seuls beaux yeux de Celia. Cette dernière pourrait tout exiger d'elle, et finirait par obtenir gain de cause. Evelyn en est certaine, et c'est une conviction aussi bien sublime que vertigineuse. Elle se laisse donc conduire et savoure dans un premier temps l'étreinte que lui offre sa sulfureuse compagne. Celle-ci lui suggère de patienter, de faire confiance à Harry. Ce dernier est effectivement le meilleur, Evelyn en est convaincue, et elle lui voue une confiance infinie. Mais... Mais la blonde est saisie d'angoisse à l'idée de manquer de temps. Elle a vécu toute son existence en étant persuadée, en redoutant de voir tout ce qu'elle avait réussi à accomplir s'effondrer du jour au lendemain. Et c'est précisément ce qui est en train de se produire, par sa faute. Elle n'a personne d'autre à maudire qu'elle-même, pour un sursaut de romantisme et de vulnérabilité qui a eu le malheur d'être remarqué. Si c'était la main de Harry qu'elle avait saisie, si c'était celle de n'importe quel acteur avec qui elle partageait l'écran, l'encre coulerait, certes, mais ce ne seraient pas des articles horrifiés qui verraient sa photo en première page, non... Si Evelyn avait fait preuve d'une affection similaire envers un homme, elle continuerait d'être adulée, et non jetée dans la boue comme elle l'était en cet instant. C'est une certitude bien amère, qui lui fait esquisser un sourire cynique au moment où son amante l'étreint dans ses bras et lui permet de savourer, enfin, la chaleur de sa peau et le parfum qui recouvre sa belle gorge pâle.

De par cette réponse brève et évasive que lui donne Celia, elle comprend que la carrière de la rousse en est au même point que la sienne. Et pourtant... Evelyn n'est pas dupe. Elle devine que Celia ne souffre pas autant qu'elle de ce coup du sort. Pourtant, elle préfèrerait que ce soit le cas. Non pas par cruauté, mais parce qu'elle ne supporte pas l'idée que Celia, bien plus talentueuse qu'elle, bien plus douce qu'elle, ne lui tienne pas rigueur de ce geste qu'elle avait initié et qui avait marqué leur destin d'une bien triste manière. Par moments, Evelyn a même l'impression que sa maîtresse... se réjouit de ce qu'il se passe dans leur vie. Elle devine, vaguement, que c'est un soulagement, pour Celia, que de voir sa sexualité enfin reconnue. Elle n'a plus besoin de cacher une part d'elle-même. Ce devrait être un soulagement pour Evelyn également, mais la blonde, elle, vit tout cela comme une épreuve étouffante. Car elle sait, pour l'avoir déjà lu dans l'un des derniers articles, que sa relation avec Celia étouffe toutes les autres et qu'aux yeux manichéens de la presse, aucune place n'est accordée à sa bisexualité. Evelyn aime Celia, Evelyn couche avec Celia, et donc, elle n'est pas attirée par les hommes, selon cette même presse. Et pourtant... pourtant, ce qu'elle avait pu aimer Don Adler, l'un des hommes les plus charismatiques mais les plus décevants qu'elle ait connu. L'amour qu'elle éprouvait pour lui n'avait rien à voir avec celui qu'elle éprouvait désormais et à jamais pour Celia, bien sûr. Il s'agissait principalement d'une attirance physique, d'un bonheur lié au fait que Don lui ait permis de découvrir, enfin, toute la puissance du désir féminin et ait su, de plus, lui faire vivre des nuits de sensualité telles qu'elle aurait parfois souhaité que ces nuits s'éternisent. Mais elle n'oubliait pas la cuisante désillusion qu'elle avait ressentie dès la première fois où il avait levé la main sur elle. Ce qu'elle avait vécu avec Don n'était pas réellement de l'amour, mais bien davantage une histoire de possession et de pouvoir. Mais sa sexualité, elle, reste la même, n'en déplaise aux articles de presse.

Plongée dans une humeur maussade à présent qu'elle a exprimé sa déception et entendu ce qu'il en était à propos de la carrière de Celia, Evelyn continue d'être silencieuse, mais accueille le corps de son amante contre le sien avec trop de concentration, trop d'intensité, pour que cela soit entièrement innocent. Ses mains, à défaut de sa bouche, se font cajoleuses, et parcourent d'abord les bras de Celia, les caressant de haut en bas. Puis sa main droite, plus vicieuse, se fraie un chemin jusqu'aux jambes de sa maîtresse. Elle offre une caresse appuyée à son genou, puis à sa cuisse, avant d'accepter de l'y laisser - pour le moment. Elle ne se prive cependant pas du plaisir de sentir les muscles de sa cuisse s'animer sous ses doigts, et presse doucement, son esprit dérivant déjà vers toutes les marques de rouge à lèvres qu'elle brûle d'envie de déposer sur ces cuisses pâles qui ont dû faire tourner bien des têtes, mais qu'elle seule est en droit de déguster.

Distraite par le fil de ses pensées, elle ne réagit d'abord pas à la dernière suggestion de Celia. Mais, à mesure qu'elle arrive à reprendre conscience du sérieux de la situation, à mesure qu'elle arrive à relever le regard pour, enfin, croiser celui de sa compagne, elle reprend une expression plus sévère.

- Faire profil bas et nous faire oublier, c'est ça que tu suggères ?

Le fait est qu'Evelyn ne tient pas à être oubliée. À choisir, elle préfère même se faire connaître pour les mauvaises raison et continuer d'alimenter les scandales plutôt que de tomber dans l'oubli et l'anonymat. Evelyn Hugo est un nom qu'elle veut entendre être prononcé par toutes les bouches d'Amérique pendant encore des décennies, jusqu'à sa mort et même au-delà. Partir, même temporairement, serait une fuite. Or, seuls ceux qui sont en tort ressentent le besoin de fuir. Dans l'esprit complexe d'Evelyn, c'est ainsi que ça se passe, en tout cas. Elle est donc profondément réticente, mais dans le même temps, elle est partagée. Car... l'idée de passer quelques semaines de vacances avec Celia, elle, est une idée charmante. Loin des scandales, loin de l'air oppressant d'Hollywood et surtout, loin des tournages... Elle craint cependant que ce que Celia euphémise en les qualifiant de vacances ne soient au fond que des tentatives pour lui faire renoncer à sa carrière d'actrice. Et ça... elle n'est pas prête.

- Ne serais-tu pas malheureuse de ne plus tourner dans des films, Cece ?

Sa question pourrait très bien ne faire allusion qu'à ce temps de vacances que Celia suggère. Mais Evelyn espère obtenir une réponse... définitive, jauger de ce que la rousse prévoit pour son avenir, sur le long terme. Elles sont toutes les deux riches, suffisamment pour s'absenter aussi longtemps qu'elles le décideront. Mais... la richesse est éphémère dès lors qu'on projette de la dépenser en renonçant à l'idée d'en obtenir davantage. Or, Evelyn apprécie d'être riche. C'est même sa plus grande revanche sur la vie que celle d'avoir réussi à accumuler une petite fortune.

- Tu m'as manqué aussi, admet-elle enfin et abruptement au moment où elle songe que pourtant, elle cèderait volontiers toutes ses richesses pour obtenir la certitude d'une vie passée avec Celia.
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Celia St. James

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Elle rêvait qu'elle posait juste pour un bout d'essai à la Century Fox. [Evelyn & Celia] 2c98e3f9c91145c770ce30306ce2b12d4c6b4f01
▿ Ton univers : The Seven Husbands of Evelyn Hugo (roman)
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“It’s not wrong,” Celia said. “It shouldn’t be wrong, to love you. How can it be wrong?”

“It’s not wrong, sweetheart. It’s not,” I said. “They’re wrong.

(Taylor Jenkins Reid, The Seven Husbands of Evelyn Hugo)

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EVELIA.
(evelyn hugo x celia st. james)
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MessageSujet: Re: Elle rêvait qu'elle posait juste pour un bout d'essai à la Century Fox. [Evelyn & Celia]   Elle rêvait qu'elle posait juste pour un bout d'essai à la Century Fox. [Evelyn & Celia] EmptyVen 30 Sep - 4:10



Elle rêvait qu'elle posait juste pour un bout d'essai à la Century Fox.
Oui, Celia St. James se réjouit de cette situation. Les arguments particulièrement manichéens de la presse ont de quoi hérisser les poils des bras d’Evelyn Hugo, mais pas les siens. Celia n’a jamais véritablement compris – ou plutôt, elle n’a jamais voulu le comprendre – la bisexualité de son amante. Elle-même, est strictement attirée, autant romantiquement que sexuellement par les membres de son propre sexe. Elle n’a jamais éprouvé d’amour ou d’attirance physique pour un homme, aussi beau soit-il. Bien sûr, elle en a trouvé certains très séduisants, mais cette attirance n’a jamais été rien d’autre qu’une appréciation purement esthétique de la beauté. Celia St. James a tendance à être aveuglée par sa propre conception manichéenne de la sexualité. Celle d’Evelyn, particulièrement. Quelque part, ce n’est rien d’autre que de la jalousie. Elle refuse qu’un homme touche Evelyn. Elle vomit à l’idée qu’Evelyn puisse être attirée par un homme. Qu’elle puisse aimer un homme. Non, Evelyn Hugo doit n’aimer qu’elle. C’est égoïste, d’une certaine manière. Celia aime se voiler la face concernant cette partie d’Evelyn, elle en a bien évidemment conscience, mais c’est plus simple et surtout plus confortable de prétendre ne pas la voir. Ne pas avoir à partager la femme de sa vie, l’amour de ses nuits, la lumière de ses jours, avec qui que ce soit d’autres – et encore moins des hommes, si machos et brutaux qu’ils sont, à son humble avis.

Celia se réjouit de pouvoir vivre sa sexualité au grand jour sans avoir à se cacher. Alors, certes, sa carrière est désormais au point mort. Cela l’attriste, profondément, mais pas suffisamment au regard de ce qu’elle vient de gagner. Sa liberté. Son indépendance en tant que femme, sa sexualité librement affirmée, magnifiée même. Sa relation avec Evelyn Hugo. Combien de fois a-t-elle voulu crier dans tout Hollywood être follement éprise de la plus belle femme de tous les États-Unis d’Amérique ? Jamais, elle n’a pu prendre la main d’Evelyn en soirée, ou même dans la rue. Jamais, elle n’a pu déposer sur ses lèvres charnues et rouges un baiser à en faire pâlir un saint. Jamais, elle n’a pu être surprise, dans une position peu recommandable à l’arrière d’une voiture ou allongée sur le sable fin d’une plage merveilleuse, aux côtés de sa chère et tendre. Tant de fantasmes, de rêves, de désirs inavoués et honteux qu’elle n’a pu que mettre sous clé, dans un coin de son esprit, en espérant qu’un jour, le monde change. Le monde ne change pas aujourd’hui, ce ne sera jamais le cas. Le monde ne change pas, mais le monde vient toutefois d’apprendre la vérité sur les dessous de leur complicité. Alors oui, la presse se montre bien cruelle et manichéenne avec Evelyn Hugo. Mais, au fond, Celia l’a été tout autant. En niant l’existence de l’attachement qu’Evelyn a pu éprouver pour ses maris, ses amants. En fermant les yeux sur l’amour démesuré qu’Evelyn a ressenti pour Don Adler, ce goujat décevant. Une part d’elle acquiesce au propos tenus dans la presse. Silencieusement. Honteusement. L’autre part, s’insurge. Evelyn a eu un passé avant elle. Encombrant, certes, mais auquel la jeune femme tient plus que tout – même si Celia compte encore plus à ses yeux.

Lorsqu’Evelyn l’observe comme ça, avec ses grands yeux noisette, d’où une touche de miel brille à la lueur des bougies ou des rayons du soleil, c’est difficile de ne pas lui résister. Elle reprend ses propos, en évoquant le fait de faire profil bas et de se faire oublier. Oui, c’est exactement ce qu’elle suggère. Celia n’a jamais douté de l’intelligence de sa moitié. Evelyn a su lire entre les lignes. Celia s’est montré si douce avec elle, si patiente avant de lui faire comprendre… sans doute l’inévitable. Evelyn n’est pas prête. Celia ne désire pas troubler sa quiétude, briser son monde tout entier, éclater sa bulle de chimères. Elle doit la préserver, car entre les deux, c’est elle qui est la plus forte. Celia tient ce rôle. Elle doit protéger Evelyn, souvent contre elle-même et ses passions. « Ils n’ont pas été tendres avec toi, Evie. » rétorque l’actrice en disgrâce, tout en apposant le bout de ses doigts sur sa nuque dégagée, pour caresser presque machinalement sa peau chaude. « Je dis simplement que nous pourrions… prendre un nouveau départ, au moins quelques temps. » Encore une fois, Celia essaie de mettre de l’eau dans son vin, avant de planter le décor fataliste qu’elle imagine dans sa tête. « On ne nous oubliera jamais, Evelyn. » Non. Elles ont gagné la prospérité avec leurs films, leurs distinctions honorifiques, leur relation tumultueuse et scandaleuse. On parlera d’elles longtemps encore, comme des actrices talentueuses de l’Âge d’or d’Hollywood qui se sont aimées, et qui ont bafoué toutes les espérances de cette très vieille Amérique puritaine. Elles ont déçu leurs fans. Elles ont gagné leur liberté. On parlera d’elles – en mal, comme maintenant, mais un jour… Un jour, Celia est convaincue qu’on prendra leur romance et surtout leur courage en exemple.

Ce n’est jamais suffisant pour Evelyn Hugo. Elle regrette de ne pouvoir tourner dans des films, d’être adulée de tous ces hommes – et cela l’agace, vraiment. Celia n’éprouve pas ce besoin viscéral d’être admirée. Elle se fait suffisamment confiance pour ne pas avoir besoin de l’approbation de ses fans. Et encore moins de ces hommes. « Ne serais-tu pas malheureuse de ne plus tourner dans des films, Cece ? » Cette question laisse la sulfureuse rouquine perplexe. C’est le cas, bien sûr. Celia baisse longuement les yeux vers les jambes interminables et parfaites de sa compagne. Elle se met à les effleurer de la pulpe de ses doigts, pour dessiner comme des arabesques, en remontant le tissu de sa robe élégante, fabriquée dans ce qu’elle suppose être de la soie ou du satin. Elle n’en est pas certaine. Tout ce qu’elle sait, c’est qu’Evelyn Hugo est resplendissante de beauté. « Si, bien sûr… » marmonne-t-elle, en toute honnêteté. Etre actrice est son plus grand rêve depuis toujours. Elle se souvient avoir ignoré les préjugés de certains membres de sa famille pour le vivre pleinement, sans concessions. Alors oui, c’est un sacrifice de taille. Immense même, qui la déchire, même si elle préfère ne pas le montrer, pour ne pas aggraver la peine d’Evelyn quant à sa propre carrière bancale. Au lieu de s’étendre longuement sur sa passion du cinéma, elle préfère poursuivre en prônant la transparence et l’honnêteté. Ce qui compte va bien au-delà d’aimer jouer la comédie. « Je serais encore plus malheureuse de ne pouvoir être moi-même, lorsque je suis avec toi. » confie Celia avec un fin sourire, un peu amer, mais heureux. « C’est toi qui compte le plus, Evie. » Et sur ces mots, elle sent que le coin de ses lèvres s’étire davantage en un sourire béat, amoureux. « Tu vaux largement tous les sacrifices. Tu mérites toutes les concessions. Tu es ma plus grande passion, Evelyn Hugo. » Elle supplante toutes les autres passions de sa vie.

Enfin, Evelyn lui montre toute son affection, malgré les temps difficiles qu’elles traversent toutes les deux. Elles sont en pleine tornade, mais elles savent grapiller quelques secondes précieuses pour occulter toute l’effervescence et l’agitation médiatique, entre les murs rassurants de leur maison. « Tu m'as manqué aussi. » Il ne faut finalement d’un rien pour faire rire Celia St. James, lorsqu’Evelyn Hugo se trouve dans les parages. Un rien. Cette simple phrase, cette déclaration si sincère et pure diffuse en elle une chaleur agréable et familière. Celia se sent bien. Elle n’a jamais été aussi bien que dans les bras d’Evelyn Hugo. Evelyn Hugo la fait souffrir, la rend heureuse, la fait pleurer, la rend dépendante. Elle est son demain et son jamais. Son toujours, son amour. « Viens... » souffle-t-elle en réponse avant d’embrasser le creux de son épaule, et de glisser ses lèvres roses le long de la ligne de son cou, jusqu’à atteindre la naissance de ses cheveux blonds. Elle en profite pour humer son délicat parfum, si entêtant et audacieux, le long de sa route. Son nez se glisse entre les mèches bouclées, ses narines frétillent de ravissement. « Embrasse-moi. » dit-elle enfin, alors que ses lèvres se trouvent désormais contre sa joue. Celia dépose délicatement ses doigts manucurés autour du menton d’Evelyn, pour l’encourager à tourner le visage dans sa direction. Et sans attendre de réponse, elle dépose sa bouche contre la sienne dans une chaude étreinte de quelques minutes au moins. Rien de vulgaire, de sensuel ou de sauvage – juste de la tendresse pure, un émoi fort, pétillant comme un feu d’artifices dans son cœur. Lorsqu’enfin, elle s’éloigne de la chaleur de ses lèvres, Celia lui sourit avec une incroyable douceur. Elle prend ensuite le visage de son amante dans les paumes de ses mains, pour l’attirer dans son cou, non loin de son palpitant au rythme irrégulier, chaotique sous l’excitation que la seule présence d’Evelyn Hugo fait naître en son corps.

Elle lui murmure alors d’une voix douce et encourageante, au bord de ses lèvres pleines : « Tout ira bien, maintenant que nous sommes ensemble. » Celia y croit. Elle croit fermement en leur bonheur, malgré la disgrâce sociale. Elles sont riches, elles sont jeunes, elles s’aiment à la folie. N’est-ce pas tout ce qui compte ? Qu’importe le regard des autres, qu’importe les moqueries, qu’importe les insultes dans la presse. Leur amour est tout ce qui importe à Celia St. James. Tout ce qui a toujours importé et ce qui importera toujours. Elle se moque de ce que l’on raconte sur leur relation, qu’on leur reproche leurs dépravations. Le monde est idiot, le monde est petit. « Ce que je veux pour l’avenir, – notre avenir, Evelyn –, c’est que nous soyons ensemble, même si nous ne jouons plus ensemble. Quoiqu’il se passe ici, même si nos carrières sont détruites à jamais. C’est ce que je veux que tu comprennes. Nous pourrions faire tellement de choses, continuer à être des modèles pour d’autres, que ce soit ici ou ailleurs. Si tu acceptes de partir quelques temps, tu comprendras que le monde ne s’arrête pas à Hollywood. » Ce discours, Celia confesse l’avoir répété un certain nombre de fois dans sa tête, avant de le prononcer à Evelyn. A chaque fois, elle s’est imaginé prendre les mains de son amante dans les siennes pour apporter plus d’impact à ses mots. Cette fois, c’est avec le visage d’Evelyn près de sa poitrine, et sa main caressante dans ses belles boucles blondes, qu’elle le souffle enfin de vive voix. « Je t’aime. » Plus que sa propre carrière, plus que sa vie, même. Evelyn Hugo est son âme-sœur.


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Evelyn Hugo

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Evelyn looks out the window, breathes in deeply, and then says, “Celia St. James.


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The room is quiet as Evelyn lets herself hear her own words. And then she smiles, a bright, wide, deeply sincere smile. She starts laughing to herself and then refocuses on me. “I feel like I spent my entire life loving her.”

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MessageSujet: Re: Elle rêvait qu'elle posait juste pour un bout d'essai à la Century Fox. [Evelyn & Celia]   Elle rêvait qu'elle posait juste pour un bout d'essai à la Century Fox. [Evelyn & Celia] EmptyMer 26 Oct - 19:37

Elle rêvait qu'elle posait juste pour un bout d'essai à la Century Fox.

Prendre un nouveau départ. Certes, c'est tentant. Mais n'est-ce pas un aveu d'échec également ? Fuir ne les rendraient-elles pas coupables aux yeux du public ? Coupables d'un geste qui avait pourtant été le plus innocent geste d'affection qu'Evelyn ait eu à l'extérieur ? Ces possibilités la révoltent. Elles l'écœurent. Tout les désigne coupables, coupables de s'être aimées et de s'aimer encore. Un amour que les médias ne comprennent, un amour que les spectateurs fantasment avec grossièreté, salissant leur image et souillant leur réputation. Tout ceci, Evelyn ne peut pas le tolérer. Elle ne parvient pas à s'y résoudre.

Et pourtant... pourtant, la tentation de se reposer contre le corps chaud et accueillant de Celia est forte. Celia est sa force, en ces temps troubles. Evelyn savoure chacune de ses caresses, sentant les muscles de sa nuque se détendre progressivement sous les doigts de sa compagne. La patience dont la rousse fait preuve à son égard la touche profondément. Elle sait que Celia n'a pas toujours été d'accord avec elle ou avec ses décisions. Elle sait... elle sait qu'au fond, Celia ne comprendra jamais sa bisexualité, et que toute cette affaire est pour elle une nouvelle raison de laisser exprimer sa possessivité qui est tout à la fois flatteuse et préoccupante, par moments, mais qu'Evelyn en vient à savourer comme s'il s'agissait du plus exquis des vins. La possessivité de Celia, si elle l'agace quelques fois, lui plaît. Parce qu'elle brise l'image parfaite de Celia St James. Parce que par cette possessivité, elle peut expliquer les mots parfois brusques et sévères de son amante. Et parce que c'est l'expression dans sa forme la plus brute des sentiments qu'éprouve la rousse pour elle. Alors, lorsque Celia affirme qu'elle est sa plus grande passion, Evelyn sourit. Parce qu'elle la croit sans hésitation.

- Et tu es la mienne. Mais je... je ne supporte pas l'idée que notre amour te prive, nous prive de cette autre passion. Celle qui nous a permis de nous rencontrer. En partant, j'aurais seulement l'impression de... les laisser gagner. Je ne parviens pas à m'y résoudre.

C'est une grande histoire d'orgueil. Et de dignité bafouée. Evelyn, si elle était plus puissante, les regarderait volontiers brûler, tous ces pseudo-journalistes, tous ces grands décisionnaires et tous ceux qui, à leur échelle, contribuaient à ce que leur amour, qui n'était pas et ne serait jamais une faute, ait pourtant un goût amer et leur soit reproché comme si elles s'étaient données à Satan en se donnant pourtant l'une à l'autre avec un amour si pur. Oui, en cet instant, Evelyn avant tout contre elle-même et contre sa colère. Ses pensées les plus sombres bataillent et font rage, animant son être d'un frémissement qu'elle ne parvient pas à réprimer. Ses mains tremblent, l'obligeant à replier les doigts avec force.

- Dans un autre temps, dans une autre vie... Je t'épouserais aux yeux du monde entier, Celia, déclare-t-elle soudainement, à l'instant même où cette pensée lui vient à l'esprit.

C'est un aveu spontané, impulsif, même. Mais elle est sincère. Celia est sa femme, celle à qui elle veut dédier tout son temps, et elle lui est bien plus dévouée qu'à n'importe lequel de ses ex-maris.

Se reposant sur elle, Evelyn sent combien les paroles et les gestes de Celia l'apaisent, petit à petit. Son amante est brillante, experte, même, dans l'art de l'apprivoiser et de réduire au silence les plus explosifs de ses tourments. Les doigts de sa compagne soulèvent son menton, mais c'est une précaution inutile, puisque ces lèvres qui se posent sur les siennes, Evelyn rêve de les embrasser à chaque instant. Toute seconde de séparation avec sa bouche est une seconde de supplice. Grâce à ce baiser, Evelyn accepte enfin d'admettre qu'elle est bouleversée. Profondément blessée par toute cette histoire, par ce qu'elle a appris plus tôt dans la journée. L'étreinte de leurs lèvres qui se caressent est douce, et lui fait un bien dont elle ne soupçonnait pas la force, ni la nécessité. Celia est son remède. Son tout.

Lorsque leur baiser prend fin, Evelyn soupire de frustration. Elle voudrait éternellement goûter à ces lèvres qui savent tout aussi bien la cajoler que la punir, lorsqu'elle dépasse les limites de ce que Celia juge acceptable. Mais c'est la douceur que cette dernière choisit en cet instant, et Evelyn lui en est tout particulièrement reconnaissante. Reposant la tête près de sa poitrine, là où elle peut entendre les battements de son cœur, Evelyn se sent à sa place. Et elle s'adoucit à son tour, faisant preuve à son égard d'une honnêteté et d'une vulnérabilité qu'elle n'accepte de révéler qu'à Celia.

- Je t'aime aussi. Bien plus que je ne m'en pensais capable. Tu es le grand amour de ma vie, Celia. Tu le sais, n'est-ce pas ?

Elle marque une pause, simplement le temps de trouver les mots justes pour exprimer cette tornade d'émotions l'habite. Finalement, c'est dans un murmure qu'elle poursuit :

- J'accepterais de vivre dans la rue si j'obtenais en échange la certitude d'une vie entière passée avec toi.

Était-elle cependant prête à sacrifier sa carrière pour ce même souhait ? Théoriquement, oui. Evelyn en est persuadée. Mais dans les faits ? Leur fuite - car il s'agit bien d'une fuite, dans leur cas - ne causera-t-elle pas de tensions, ces quelques petites tensions du quotidien forgées de non-dits qui, sur le long terme, corrompent et pervertissent toute relation ? Ce sont ces craintes qui continuent de faire douter Evelyn, quand pourtant, son cœur lui somme d'accepter la suggestion de Celia. Evelyn Hugo cessera-t-elle un jour de vouloir le monde à ses pieds ? Non. Elle est incapable de renoncer à ce désir. Mais sera-t-elle capable de mettre ce désir de côté pour en privilégier un autre, bien plus important, bien plus noble ? Eh bien... Elle l'ignore. Mais elle veut essayer. Pour elles. Pour cet amour qu'elles sont désormais incapables de garder secret.

- Ce que tu veux, c'est que nous soyons seules au monde, toi et moi. Je le comprends. Je le comprends sincèrement.. Mais je ne sais pas s'il est judicieux que... que tu te portes à ce point volontaire pour que ne vivre que pour moi. Je t'aime, Celia, je t'aime et je ferais n'importe quoi pour toi. Absolument tout et n'importe. Mais je ne veux pas être ta seule raison d'être, et j'ai peur de le devenir. Malgré toi, malgré nous...

Ses propos sont confus, à l'image de ses pensées tumultueuses et contradictoires. Mais à mesure qu'elle s'exprime, elle se rend compte que cette fois-ci, elle n'est pas tout à fait honnête. Ses intentions sont bonnes, son intention de protéger Celia est sincère, mais... Mais plus les minutes passent, plus les suggestions de Celia s'imposent comme une évidence. C'est pourquoi, yeux clos, Evelyn cède finalement :

- Très bien. Essayons. Mais promets-moi, Cece, de ne pas perdre patience. Tu connais mon caractère, tu sais... tu sais comment je suis. Je ne serai pas parfaite. Je ne serai pas toujours ce que tu attends de moi. J'essaierai, je te promets que j'essaierai. J'accepte que nous partions. Mais je ne peux pas présumer de mon état une fois que nous serons... ailleurs.
:copyright:️ 2981 12289 0



Don't ignore half of me so you can fit me into a box.



"They are just husbands. I am Evelyn Hugo. And anyways, I think once people know the truth, they will be much more interested in my wife.”

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MessageSujet: Re: Elle rêvait qu'elle posait juste pour un bout d'essai à la Century Fox. [Evelyn & Celia]   Elle rêvait qu'elle posait juste pour un bout d'essai à la Century Fox. [Evelyn & Celia] EmptySam 26 Nov - 21:16



Elle rêvait qu'elle posait juste pour un bout d'essai à la Century Fox.
Dans le fond, Evelyn Hugo a parfaitement raison. Elles se privent d’une passion en succombant à une autre. Celia St. James est tout bonnement incapable de voir les choses autrement. Pour elle, l’amour d’Evelyn Hugo la comble au-delà de toutes ses espérances. C’est un sacrifice qui en vaut la peine. Evelyn, fidèle à elle-même, mettra beaucoup plus de temps à comprendre ce qui est si évident, aujourd’hui, aux yeux de la rousse incendiaire. L’amour, la liberté, la dignité. Elles ont su se montrer dignes face aux médias, à la presse à scandale tout particulièrement, ainsi qu’aux insultes et moqueries des hommes craignant de ne jamais pouvoir séduire ces deux belles créatures. L’esprit de certains est décidément bien étriqué. Celia est certes complètement homosexuelle, ce n’est pas le cas de la sulfureuse Evelyn Hugo. Sa bisexualité lui est refusée par le public. A partir de ce jour, Evelyn Hugo est supposé ne tomber amoureuse et n’éprouver de désir sexuel que pour les femmes. Celia peine parfois à leur donner tort. Son esprit particulièrement manichéen déteste s’embarrasser de détails, préférant les grands principes et les généralités. Celia a la fâcheuse manie de voir tout en noir ou blanc. Ce que la presse souligne aujourd’hui et qui agace si profondément Evelyn n’est pas tant éloigné des discours tenus par Celia elle-même, quelques temps auparavant. Les histoires d’amour hétérosexuelles de son amante lui font horreur, éveillent en elle le feu ardent et consumant de la jalousie. Pourquoi eux, si longtemps, alors qu’elle se trouve là, et est faite pour Evelyn ? Elle est bien incapable de leur donner tort. Celia a même été la première à occulter la part d’hétérosexualité enfouie en son amante et amour. Ce débat les a souvent conduites sur des chemins opposés et des reproches. Celia ne l’a jamais admis aussi frontalement, mais elle est quelque part jalouse des anciens amours masculins de sa chère et tendre, sans avoir le courage de verbaliser ce qui s’apparente à son sens comme une hérésie. Cela ne l’arrange pas, ne lui plait pas. L’actrice veut croire qu’Evelyn est en tous points faite du même bois qu’elle. Elle préfère s’imaginer qu’elles sont toutes deux sur la même longueur d’onde quant à leur sexualité. C’est loin d’être le cas, mais Celia St. James n’en a cure. Les hommes, c’est terminé pour elles. Evelyn Hugo s’est révélée à ses côtés. Grâce à elle. Par elle. Par amour pour leur histoire. Celia veut croire être la personne la plus spéciale dans la vie de la malicieuse blonde aux courbes généreuses. Celia préfère ce synopsis, bien plus romanesque et symbolique que d’admettre tout simplement… qu’Evelyn est susceptible d’aimer autant l’un que l’autre sexe.

« Je comprends, Evie… » souffle la rousse, en déposant un baiser chaste au coin des lèvres maquillées de la sulfureuse et dangereuse Evelyn Hugo. Dangereuse… parce que le son de sa voix enjôleuse et chaude, cette petite moue boudeuse prenant rapidement place sur son élégant visage aux traits fins ne sont rien d’autre que des appels au crime. « Je comprends qu’il te faudra du temps. » Evelyn s’y résoudra, un jour ou l’autre. « Nous avons dû renoncer à une chose précieuse, mais ce que nous avons gagné en retour est… Evelyn, ne t’en rends-tu pas compte ? Ce que nous avons gagné au change est merveilleux. » s’exclame-t-elle, les yeux brillants. Celia fantasme leur avenir. Il sera parfait, heureux et épanoui. Elle se voit se promener dans les ruelles espagnoles, – main dans la main –, avec Evelyn, sans craindre les paparazzis, les couvertures à scandale ou même encore les moqueries des hommes. Un nouveau monde s’offre à elles. « Nous avons gagné notre liberté. Elle n’a pas de prix, fais-moi confiance, mon amour… » Pleine de tendresse et de candeur, Celia St. James vient cueillir le visage parfait de l’amour de sa vie dans le creux de ses paumes. Elle la couve ensuite d’un regard brûlant, presque maternel. Qu’est-ce qu’elle est belle. Magnifique, une créature de rêve. Une statue grecque. Cette femme merveilleuse, – dont elle rêve de couvrir de ses baisers chaque centimètre de sa peau légèrement dorée, de se réveiller en face de son petit nez rebondi tous les matins et de plonger dans l’ambre de ses orbes toutes les nuits, – est la plus belle chose qui lui soit arrivé en ce monde. Cette femme magnifique est un rêve, elle est là et… et elle est surtout sienne. Evelyn Hugo semble même partager cet état d’esprit, puisqu’elle lui assure vouloir l’épouser aux yeux du monde entier dans un autre temps, dans une autre vie… Cela la trouble si profondément, qu’elle sent un voile venir recouvrir ses orbes turquoises. Des larmes naissantes, non de douleur mais bien de bonheur, se nichent dans le creux de ses longs cils dont la couleur noire se trouve accentuée par une bonne couche de mascara. « Pourquoi pas dans cette vie-là ? » Ce n’est que folie, où peuvent-elles donc se promettre fidélité, amour et soutien jusqu’à la fin de leurs jours, dans un monde qui rejette l’amour vrai, l’amour beau qu’elles vivent actuellement ? « S’il doit y avoir un moyen, un pays au monde pour m’unir à toi… Evelyn. Mon amour pour toi est prêt à tous les risques, toutes les folies. Tu es ma plus grande folie. » souffle-t-elle, émue. Evelyn est sa révélation. L’amour de sa vie. A jamais. Le plaisir qu’elle éprouve en ce moment se lit dans chacun de ses faits et gestes, dans la manière qu’elle a de trembler, au gré des mouvements doux et lascifs de ses lèvres contre celles d’Evelyn Hugo. Elle lui offre un baiser touchant, plein de délicatesse et de reconnaissance. Evelyn encaisse tant, ces dernières semaines. Par amour, elle encaisse et essaie de ne pas embarrasser Celia avec ses douleurs.

Alors qu’Evelyn repose sereinement sa tête près de sa poitrine, le cœur de la rousse s’emballe un peu plus, ce que la sulfureuse blonde peut percevoir, avec l’oreille plaquée entre ses seins. « Je le sais. » répond-elle d’une voix posée, extrêmement calme, lorsqu’Evelyn Hugo lui affirme, les yeux dans les yeux, qu’elle est le grand amour de sa vie. Tout en lui parlant, Celia caresse ses cheveux le plus lentement possible, avec un doigté compréhensif et empli de bienveillance.  « Je l’ai toujours su au fond de moi… » Qu’elles s’appartiendraient un jour, vraiment, comme maintenant. « Je serais également prête à tous les sacrifices pour toi, Evelyn… Tu le sais, mais entendre de ta bouche que tu en ferais autant, si ce n’est plus… Je ne peux être plus heureuse que je ne le suis maintenant, dans tes bras. Tu es ma femme. » Une déclaration qui revêt en ce moment un aspect symbolique, mais qu’elle rêve de voir un beau jour se concrétiser.  Entendre Evelyn Hugo promettre de vivre dans la rue en échange d’une vie entière passée à ses côtés à ce petit goût de reviens-y. C’est une aspiration enchanteresse, à laquelle Celia St. James désire plus que tout s’abandonner jusqu’à son dernier souffle.

Il y a toutefois toujours un mais, et l’état émotionnel particulièrement fragile d’Evelyn laisse une note amère en bouche. Celia ne dit rien pendant les premières minutes, durant lesquelles Evelyn insiste pour que l’actrice ne vive pas emprisonnée sous son seul prisme, et se découvre une autre raison d’être. Elle comprend, bien évidemment qu’elle comprend les intentions d’Evelyn, cela ne retire en rien le fait que les réticences d’Evelyn lui déplaisent fortement. Celia se tend, brusquement. Elle sent son cœur commencer à palpiter plus fort et plus vite. Le sang tambourine dans ses tempes, tandis qu’elle assimile les propos d’Evelyn durement, toujours de manière fataliste et pessimiste. Evelyn ne pense donc pas se suffire d’elles ? Les insécurités de Celia grandissent à toute vitesse, et bientôt, ses pensées confuses se voilent d’inquiétude et de rancune. Cela ne lui plait pas, non. Plus les secondes passent, plus ses doigts se pétrifient le long des cheveux blonds de sa compagne, qu’elle arrête même de caresser, presque trop mécaniquement. Celia inspire pour calmer son rythme et se met à peser le pour et le contre. Pendant un instant, elle croit être sur le point de la perdre. Evelyn regrette, probablement, leur relation ou les terribles conséquences qui en ont découlé. Evelyn s’inquiète, alors elle avance, mais se prépare à faire deux pas en arrière. Comme à chaque fois. Et comme à chaque fois, Celia en est profondément éprouvée. Evelyn fonctionne toujours de cette manière. Elle craint de se donner entièrement à l’être aimé. Elle refuse de voir l’autre, avant de se voir elle-même. Celia, plus généreuse et dans l’abandon, ne perçoit pas souvent les relations ou même l’expression de l’amour de la même manière. Elles ne se comprennent pas toujours, mais l’amour étant plus fort, il leur permet de faire abstraction de l’impatience de Celia et des réticences d’Evelyn.

« Evelyn, mon bonheur passe avant tout par… »
Celia ouvre la bouche pour émettre une protestation, mais c’est à ce moment précis que son amante lui cède enfin, mettant un terme à cet état d’agacement naissant. « Je ferai des efforts. » assure-t-elle dans une expression soulagée, ne pouvant dissimuler sa joie. « Je te le promets. » Elle fera tout pour conserver le plus longtemps possible une certaine sérénité, quant à la dualité qui habite l’actrice hollywoodienne. Les propos d’Evelyn induisent en elle un revirement émotionnel qui la conforte davantage dans le fait qu’elles se trouvent au bon moment de leur vie. Ensemble. Cela ne peut qu’aller mieux. Evelyn a tout simplement besoin d’un coup de pouce. « Je serai patiente, et je te ferai oublier ces critiques, Evelyn… Tu pourras enfin être toi-même, là-bas. Nous pourrons prendre du temps pour nous. Des vacances nous ferons le plus grand bien, après tout ce que nous avons vécu ici. » soupire-t-elle en reprenant le cours de ses caresses aériennes et douces comme une plume d’oie, juste le long des tempes de sa bien-aimée. Elle insiste sur certains mots, tenant secrètement à ce que ce départ ne comprenne pas de retour possible. Evelyn est le seul être au monde capable de la faire vriller en un battement de cil. Capable de la faire passer par un florilège d’émotions, toutes violentes et bien souvent contradictoires. Passer du rire aux larmes, du bonheur à la tristesse, de l’espérance au doute, de l’enthousiasme à la colère.


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Evelyn Hugo

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▿ Ton univers : Les sept maris d'Evelyn Hugo (roman)
▿ Date de naissance : 10/08/1987
▿ Age : 36
▿ Métier : Actrice de cinéma et, plus récemment, de série. Fondatrice de deux associations : la première pour lutter contre le cancer du sein et la seconde pour défendre les causes lgbtqi+
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur : “Evelyn, who was your great love? You can tell me.”
Evelyn looks out the window, breathes in deeply, and then says, “Celia St. James.


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The room is quiet as Evelyn lets herself hear her own words. And then she smiles, a bright, wide, deeply sincere smile. She starts laughing to herself and then refocuses on me. “I feel like I spent my entire life loving her.”

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MessageSujet: Re: Elle rêvait qu'elle posait juste pour un bout d'essai à la Century Fox. [Evelyn & Celia]   Elle rêvait qu'elle posait juste pour un bout d'essai à la Century Fox. [Evelyn & Celia] EmptySam 10 Déc - 13:01

Elle rêvait qu'elle posait juste pour un bout d'essai à la Century Fox.

Leur liberté... Un mot bien vaste, un mot qui veut tout et rien dire, en cet instant. Leur liberté d'être ensemble, oui, incontestablement. Tant qu'elles se trouvent à l'abri, dans leur demeure aux murs épais. Mais dans la rue, ce serait déjà autre chose, n'est-ce pas ? Dans la rue, le simple fait de tenir la main de Celia pourrait leur attirer diatribes et agressions. Dans la rue, si elles ne sont plus célèbres ou influentes, elles resteront deux femmes, plus fragiles que les hommes, plus vulnérables. C'est là toutes les pensées qui traversent l'esprit d'Evelyn tandis que Celia, se laissant aller à ses émotions, continue de lui répéter que tout ceci est pour le mieux. Evelyn aimerait la croire... Elle l'aimerait sincèrement. Mais elle ne parvient pas à la croire totalement. Elle se tait, donc, pour ne pas provoquer la colère de Celia. Et parce qu'elle est trop occupée à admirer la manière dont les joues de sa compagne se colorent au fil de son discours enflammé. La fougue qu'elle perçoit dans son regard perçant, elle, la charme. En cet instant, il ne fait aucun doute qu'Evelyn est dans un état d'esprit plus fragile, plus vulnérable que ne l'est Celia, qui ne sait s'empêcher de rêver à un avenir meilleur. Mais Evelyn, en se laissant cajoler, en chérissant chacune des caresses et chacun des gestes de Celia à son égard, se laisse peu à peu hypnotiser, persuader que partir est pour le mieux.

La question du mariage est finalement abordée. Le mariage, il y a bien longtemps qu'Evelyn ne le sacralise plus. Déjà divorcée de multiples fois, elle n'a toujours considéré ses mariages que comme des cérémonies servant ses intérêts, des unions pertinentes en ce qu'elles lui servaient, rien de plus. Mais avec Celia... Avec Celia, elle connaîtrait un véritable mariage d'amour. Elle n'est pas habituée, elle n'est pas préparée, à cela, mais... Elle en a envie. Son envie ne fait que croître au moment où elle perçoit les larmes de Celia, qui elles, la font sourire. Non pas cruellement, loin de là. Evelyn sourit, parce qu'elle sait que ce sont des larmes de joie.

- Nous chercherons. Et si nous ne trouvons pas... nous nous marierons quand même.

Elle irait même jusqu'à se faire passer pour un homme, si cela devait leur permettre de pouvoir s'unir par les liens sacrés du mariage. Ou, tout simplement, elle officierait elle-même la cérémonie, les déclarerait femme et femme, tout en passant au doigt de Celia le seul anneau qu'elle trouverait, à savoir un élastique à cheveux. Cette vision, fantasmée, élargit un peu plus son sourire. Evelyn retrouve, progressivement, la flamme coriace qui la fait agir au quotidien. Pour une vie meilleure... Pour elle comme pour Celia.

Son visage repose désormais sur la poitrine de sa compagne. Sous son oreille, elle entend les battements de son cœur. Ils sont anarchiques. Evelyn aime à les interpréter comme de multiples déclarations d'amour. Cet affolement, c'est bien elle qui le cause, n'est-ce pas ? Posséder un tel pouvoir, c'est... grisant. Charmant.

- Je suis peut-être ta folie, Celia... Mais tu es la mienne. Fie-toi à ce que je te confie là, mon amour. Vois à quel point je te suis dévouée, à toi, seulement à toi, et ne me juge pas trop sévèrement pour mes erreurs passées, comme pour celles à venir. Ma femme...

L'officialiser en ces quelques mots l'anime d'une énergie nouvelle. Quelque chose qui ressemble terriblement à de l'espoir. Mais Evelyn restant Evelyn, elle exprime finalement ses hésitations, ses incertitudes... Elle est peu souvent rattrapée par ses anxiétés, mais lorsqu'elle l'est, Evelyn ne parvient pas toujours à savoir qu'en faire, ni comment les contenir. Alors, sur le beau visage de Celia, elle lit désormais toute une myriade d'émotions. Parmi elles, Evelyn reconnaît la colère. Celia tente de le lui cacher, mais à elle, elle ne peut rien lui cacher. Evelyn sait que Celia est furieuse, et pourtant, elle reste là, à la contempler. Car même dans sa colère, même dans son emportement, Celia est sublime. La manière dont ses yeux étincellent, la manière dont sa mâchoire se contracte... Tout la charme. Tout à sa contemplation qu'elle est, Evelyn en oublie, un temps, de modérer la situation. Puis, voulant mettre fin à cette délicieuse cruauté, elle cède, enfin. Elle accepte la proposition de Celia. Elle accepte, plus généralement, de lui appartenir, à elle et seulement à elle.

La joie qui recouvre le visage de Celia, alors, lui assure qu'il s'agit bel et bien de la meilleure décision à prendre. Pour le bonheur de sa compagne, il y a si peu de choses qu'elle ne ferait pas. C'est d'un air légèrement rêveur que la blonde observe cet état d'euphorie dans lequel Celia s'est désormais plongée. Les beaux yeux sombres d'Evelyn admirent chaque détail du beau visage de la rousse, et l'actrice se fait soudainement la réflexion qu'à chaque instant qui passe, elle tombe toujours un peu plus amoureuse de Celia. Viscéralement. Obsessivement.

- Que ferais-je, sans toi ?

La réponse est simple, en vérité. Elle poursuivrait sa carrière, tant bien que mal. Elle rebondirait sur ses pattes, comme le fauve particulièrement coriace qu'elle peut être, lorsqu'il s'agit de son ambition. Elle continuerait de se faire connaître comme star hollywoodienne, elle deviendrait riche, très riche, influente, connue par le monde entier, mais... Elle ne serait pas heureuse. Elle ne serait pas complète. Il n'y a que Celia, pour combler ses besoins les plus profonds. Le besoin d'être estimée, pour ce qu'elle est, et non pas pour son corps. Le besoin d'être aimée et de pouvoir aimer en retour, d'un amour si évident, si puissant, qu'il en est presque viscéral. Douloureux, dans sa passion.

Les doigts de Celia accomplissent des miracles, tout contre ses tempes. Evelyn se laisse progressivement aller à ces attentions, se détendant à mesure que les secondes passent. Ses résistances cèdent peu à peu, abattant ses hésitations. Poussant un soupir d'aise, elle se laisse aller contre Celia, contre son grand amour, sur qui elle se repose très littéralement, à présent.

- Tu as raison, Cece. Ça nous fera le plus grand bien.

Et peut-être même qu'après quelques temps, Evelyn saura se rendre compte de tout ce qu'elle gagne, ailleurs qu'à Hollywood. De tout ce dont elle peut profiter, dans ces contrées où elle n'est qu'une anonyme parmi les autres. La célébrité a ses attraits et ses avantages, mais... en définitive, rien ne vaut la présence de l'être aimé, la liberté d'être heureuse, véritablement heureuse, sans avoir à craindre le flash des appareils photos ou l'encre des journaux. Evelyn finira par se rendre compte de tout cela... En espérant qu'il ne soit pas trop tard.

- Quand partirons-nous ? l'interroge-t-elle finalement, tandis que, par reconnaissance, ses lèvres se posent d'abord chastement sur les lèvres de sa compagne, puis poursuivent leurs caresses sur sa joue, ses tempes, puis sa gorge... Qu'elle couvre de baisers de plus en plus appuyés, se plaisant à faire réagir sa peau, avec une attention qui tient de la voracité.
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Don't ignore half of me so you can fit me into a box.



"They are just husbands. I am Evelyn Hugo. And anyways, I think once people know the truth, they will be much more interested in my wife.”

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