Marc fait une nouvelle rencontre, ça tourne mal ! ft. Aidan

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Marc fait une nouvelle rencontre, ça tourne mal !

Marc fait les cent pas dans son appartement. Il est pas loin de seize heures en ce jour et depuis ce matin, il est seul, bien seul. Sa dulcinée travaille beaucoup ces derniers temps car ils ont bien besoin de payer le loyer et de vivre ces deux anciennes stars de la télé-réalité. Marc pourrait bien s’y mettre lui aussi, à travailler pour payer le loyer, mais il en est dispensé et encore c’est un mot gentil. Il est banni du travail, il n’a pas le droit de faire grand chose quand celle qui gère son quotidien n’est pas avec lui. Heureusement, il lui reste son banc favori, celui sur lequel il a le droit de se poser autant qu’il en a envie. Ce qu’il ne sait pas encore, c’est que s' il a le droit de s’y installer autant qu’il le souhaite, c’est parce qu'une caméra y est postée aux alentours, envoyant les images en direct à Alexandra. C’est une grande malade vous savez ! Ou alors, si vous ne le saviez pas encore, vous finirez par le comprendre.

Mais là, il en a marre de faire des allers et retours dans le salon, il aimerait bien s’envoler comme un oiseau et explorer le monde. Sans en connaître la raison profonde, il est de plus en plus attiré par le ciel ces derniers mois, comme si quelque chose de familier l’appelait à déployer ses ailes et aller faire un tour dans le ciel. Il ignore encore que sa vie d’avant, enfin, avant le succès, il la consacrait à piloter des avions. C’est pour ça qu’au fond de lui sa mozzarella est intense et qu’il se sent comme de plus en plus happé par le ciel. Voilà, il a bien gagné une bonne dizaine de minutes à fixer les nuages, au moins, l’heure tourne et l’ennui a été mis de côté un certain temps. “Bon, trêve de simagrées, j’vais aller me balader !” Le moment qu’il attendait tant est arrivé. Son moment préféré de sa journée, son trajet quotidien jusqu’à son banc.

Pour se faire, il décide quand même d’aller se prendre une bonne douche. La journée a été longue et pleine de transpiration. Quand il est tout seul à la maison, il se transforme en fée du logis et passe la plupart de sa journée à nettoyer, dépoussiérer, dégraisser… Bref, tous les verbes à l'infinitif qui sont liés au nettoyage. L’été est chaud ici, bien plus marquant que dans ses souvenirs alors, la douche est indispensable avant de sortir en ville. Bonne douche, petit rasage de près, son fidèle costume deux pièces pour faire bonne impression et le voilà en train de fermer à clefs l’appartement avant de s’engouffrer dans les rues de son quartier.

Sa négativité ne disparaît pas aujourd’hui. Pourtant, ses balades quotidiennes ont souvent la faculté de lui apaiser l’esprit. Mais, quelque chose reste bloqué profondément au fond de sa gorge, quelque chose qui lui fait siffler l’oreille, gratter le cul, démanger l’intérieur de la tête. Bref, quelque chose perturbe son fengshui et c’est de plus en plus présent au fur et à mesure qu’il s’approche de son spot habituel. Une fois à proximité, c’est le drame. “Oh lala non mais c’est quoi ça ! Une caméra cachée ? Le compte n'est pas bon là monsieur Renard !” Il gesticule et on ne voit que lui, sur la rue opposée à son banc, s’agacer tout seul, pointant du doigt et interpellant les passants de cette aberration ! Quelqu’un a osé s'asseoir sur sa place ! Mais heureusement pour lui, Marc a plus d’un tour dans son sac !

Il fait bien attention de traverser la rue en regardant à droite et à gauche et s’approche du banc et de l’homme tatoué qui se tient sur le siège droit du banc, celui qu’il a décrété être, sa place, quoi qu’il advienne. Il arrive à quelques centimètres du banc et fait mine de faire des vas et viens devant le banc, pensif. Il réfléchit à sa meilleure technique pour récupérer sa place, mais ses pensées sont troublées. Le petit prince de son monde est mis en déroute par un seul homme. Il aurait largement préféré qu’Alexandra assiste à la scène, au moins elle, elle aurait trouvé les mots juste dans l’instant pour le faire partir et que son amour récupère son trône. Puis, il n’arrive plus à se contrôler et finit par se tenir droit comme un bâton, prêt à réclamer son dû. “Alors pardon. Enfin, surtout bonjour ! Je me permets de signaler que cet emplacement m’est réservé. Si tu regardes bien entre tes jambes, y’a mon nom gravé sur cette place. Marc, c’est moi. Et j’apprécierais vraiment, si possible, de m’assoir à cette place, s’il te plaît ! La forme est catastrophique mais au moins, il a essayé d’être poli. Il pourrait bien utiliser le siège à côté de celui-ci, où personne n’est assis. Mais pour lui, il veut sa place et juste sa place.

code par drake.

@Aidan Hearst & Marc

▿ Date de naissance : 01/07/1996

Vu dans la situation dans laquelle il vivait et ses habitudes dans la vie de tous les jours, il était assez courant qu'Aidan ne soit pas confronté à des gens tout à fais saint mentalement, à commencer par lui-même d'ailleurs. Ce n'était pas qu'il était fou, même si certaines personnes le voyaient certainement de la sorte, mais il avait l'habitude de se laisser vivre et se laisser guider par ses envies, un peu comme un animal. Sans inhibition. Il ne faisait pas souvent les bons choix, mais il assumait cet état d'esprit jusqu'au bout des doigts, il avait conscience qu'être lui-même pouvait déranger les gens, les bien-pensants qui savaient mieux que les autres, ceux qui préfèrent vivre à genoux plutôt qu'être montré du doigt. Juger les autres plutôt qu'essayer de les comprendre, tout ça pour se sentir supérieur alors qu'ils ne valaient certainement pas mieux. Aidan connaissait bien ce petit monde là, il était loin d'être idiot mais préférait que les gens le pensent, comme ça il avait une vie plus tranquille. Il valait mieux paraitre idiots pour certaines personnes plutôt que faire semblant d'être intelligent.

Cette journée n'était pas vraiment différente des autres, il s'était réveillé en même temps que le soleil, avec un mal de tête de la veille. Il s'était pris une aspirine et son petit-déjeuner s'était résumé à un biscuit. On fait ce qu'on peut avec ce qu'on a après tout ! Il était resté un moment-là, dans l'herbe, à profiter de ce moment de calme rare dans une ville si peuplé. Un instant de beauté où il écoutait le chante des oiseaux, les canards du lac, les chiens qui venaient se promener de bon matin, il avait de la chance qu'aucun de ces animaux n'aient eu envie de faire ses besoins sur lui. Une fois que les Joggeurs faisaient leurs apparitions, c'était terminé. Il était surpris de n'avoir jamais trouvé de cadavre non plus, oh il n'allait pas s'en plaindre, mais à force de se réveiller dans un parc, derrière un buisson, on pourrait croire que c'était quelque chose qui arrivait plutôt souvent. Il aurait même pu avoir une visite d'infortune et finir lui-même dans le journal du matin, qui sait ! Personne n'est à l'abri de ce genre de choses.

Il avait finalement décollé de son coin pour se mettre à la recherche d'un banc ou juste d'un coin tranquille où il pourrait digérer sa soirée de la veille qui n'avait pas été tellement reposante. Il fallait vraiment qu'il se trouve un appartement et qu'il arrête de squatter dehors comme un clochard. S'il s'en donnait les moyens et arrêtait de tout dépenser pour s'amuser, il aurait les moyens ! Que voulez-vous, Aidan n'était pas le genre d'homme à se ranger et plus il vieillissait, moins il en avait envie. D'un autre côté, s'il avait un chez-lui, il pourrait de nouveau faire des fêtes et peut-être même inviter un de ses potes qui vivait aussi sous les ponts à vivre avec lui. ça paraissait une belle idée dis comme ça, mais était-il vraiment prêt à franchir le pas ? Il n'imaginait pas pouvoir vivre avec quelqu'un, cela lui imposerait des contraintes qu'il n'était pas sûr de pouvoir respecter, et il n'allait pas inviter quelqu'un si c'était pour qu'elle se barre en courant au bout d'un mois.

Il s'était finalement trouvé un endroit tranquille, du moins il le croyais, un banc en plein milieu d'un parc où il consommait le plus tranquillement sa cigarette sans se soucier du monde qui l'entoure. Mais c'est là qu'il vit ce gars qui eut l'air tout de suite scandalisé en l'apercevant, il haussa un sourcil alors que celui-ci vint vers lui d'un bon pas, il ne savait vraiment pas ce à quoi il devait s'attendre. Est-ce qu'ils se connaissaient déjà ? Mais lorsque Marc lui déblatéra que c'était sa place, ce n'était vraiment pas ce à quoi il s'attendait. Il regarda effectivement entre ses jambes, voyant son nom inscrit, il lui sourit.

- Bien sûr, pas de problème !

Il se décala pour lui laisser la place sur le banc, lui indiquant tout sagement.

- Il y a assez de place pour nous deux !

Peut-être que Marc allait mal le prendre, peut-être qu'il n'appréciait pas de partager ce qu'il considérait à lui, mais Aidan ne pensait vraiment pas à mal à part l'occasion de partager un petit moment avec quelqu'un qu'il ne connaissait pas encore !

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Marc fait une nouvelle rencontre, ça tourne mal !

Rencontrer un inconnu n’est plus dans les habitudes de Marc. Il vit enchaîné depuis aussi longtemps que ses premiers souvenirs ici remontent, c'est-à-dire au tout début. Ses journées sont chronométrées et ce passage à ce banc est inclus dans ce timing imposé par Alexandra. Pour être totalement honnête, Marc ne s’arrête jamais à ce banc pour une longue durée. En réalité, c’est son coin secret, mais pour un secret bien gardé. Tous les jours, à cette heure précise qui coïncide parfaitement avec sa localisation proche de ce banc en particulier, il se passe un truc dans son agenda. Et cette chose, Marc l’a toujours gardée pour lui et lui seul, tout ce temps. *Mais merde alors, il fait quoi ici lui ?!* Une pensée qui heureusement est restée confidentielle. Marc est en mission : faire son truc et bien-sûr, sans que ce type soit aux alentours.

“Merci !” Il est fier de lui, Marc ! Sa bouche dessine parfaitement la satisfaction narcissique d’avoir obtenu ce qu’il voulait. Il ajuste ses vêtements et pose son derrière, dandinant deux fois comme pour respecter un ajustement que seuls son derrière et cette place peuvent obtenir. “C’est vachement sympa.” surenchérit-il avant de respirer un bon coup, un peu crispé. Mais il s’est emballé un peu vite. Le plan de Marc était de faire partir l’inconnu en jouant le coup du ‘La Place Attitrée Pour Passer Pour Un Mec Vraiment Mega Chiant’ ou le ‘LPA3PUMVMC’, page 7 du Marc’Book. L’ancien pilote est mégalo, plus d’une fois lui est traversé l’idée de porter une cape et de faire régner sa loi tel un justicier masqué. Mais c’est surtout son imagination débordante qui mérite d’être masquée. Ce plan marche contre des gens comme lui, sauf que l’inconnu était tout, sauf quelqu’un comme Marc. Il n'en existe pas beaucoup de son espèce, ce qui en dit long.

“Dur réveil hein, j’ai connu ça. Ça remonte à loin la dernière fois que j’ai plané, dans tous les sens du terme. Marc, ancien pilote.” Une introduction centrée sur le nombril, mais au moins, il s’est débarrassé de la patate chaude. Amateur de théâtre et surtout d’improvisation, il veut surtout tendre la perche à ce type car ce truc qu’il a envie de faire depuis tout à l’heure commence à être brûlant. Mais… Trop tard. La mimique indescriptible qu’affiche son visage et cette larme qui coule le long de sa joue le trahissent, il ne peut plus se retenir… PFRUUUUT… "Éloignez-vous de la bordure du quai !” enchaîne instantanément Marc, mimant un sifflet en regardant sa montre, comme s' il était sur un quai de gare.

Vous l’avez donc compris. Marc vient sur de banc et cette place précisément, pour péter… Malheureusement, aujourd’hui, il n’a pas eu d’autres choix que de le partager avec quelqu’un. *MOZZARELLA*

code par drake.

@Aidan Hearst & Marc

▿ Date de naissance : 01/07/1996

Aidan n'était pas ce qu'on pouvait appeler une forte tête, loin de là, s'il pouvait trouver un compromis pour ne pas se prendre la tête avec quelqu'un ou même ne pas se prendre la tête du tout, nulle doute qu'il allait se jeter sur l'option de facilité. Il ne se battait et était plutôt une bonne pâtes, il n'était pas jusqu'à être un paillasson non plus, il pouvait avoir du répondant mais en général plutôt faire en sorte d'éviter le problème ou le diriger vers autre chose. En somme, Aidan n'était pas un homme à problème et réglait les choses à l'amiable dans la plupart des situations, en cas de dernier recours, il prenait la fuite. Si vraiment il n'y avait plus rien à faire, alors en ultime besoin, il avait toujours sa batte de baseball, la même avec laquelle il assommait des zombies.

- Pas de soucis, mec ! C'est plus agréable d'avoir de la compagnie, non ?

Lui sourit Aidan, plus sociable que lui ? Difficile de trouver. Il aimait les gens, peu importe à quel point ils pouvaient être odieux parfois, il se disait bien souvent que les personnes méchantes n'avaient juste pas assez d'amour dans leur vie. Aidan de son côté avait trop d'amour à donner et il le distribuait sans compter. Aidan enchainait les conquêtes d'un soir mais plus loin que ça, il n'avait pas besoin d'avoir une conquête pour être tactile, faire un câlin ou bien tout simplement être agréable avec quelqu'un. Un sourire valait tout l'or du monde, le plaisir de quelqu'un était un peu son quotidien, il aimait procurer du bonheur aux autres. Il savait aussi cuisiner et faire des massages, on pouvait même se demander pourquoi il n'en faisait pas son métier.

- Ah ouais ? Pourquoi tu as arrêté ? Aidan, j'ai jamais travaillé mais je plane tout le temps, c'est un plaisir.

Grand sourire, de nouveau, à force on pourrait le prendre comme un benêt mais qu'est-ce qu'il était censé faire ? La gueule, l'envoyer chier et lui dire que le banc était public et que ça ne pouvait pas être sa place attitré ? Quelle perte de temps, c'est comme ça qu'on se fait des ennemis pour pas grand chose. Aidan ne voulait pas les problèmes, il voulait même le contraire, il souhaitait une vie de liberté et de plaisir loin des tracas. Puis, sans qu'il s'y attende, le gars qu'il venait juste de rencontrer se leva et fit ce qui ressemblait à un de ces agents de la voix ferroviaires qu'il avait tant vu à la télé. Il regarda de droite à gauche comme s'il s'attendait vraiment à ce qu'un train passe, mais rien n'arriva.

- La vache, j'ai vraiment cru qu'un train allait passer !

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