MUSIC~ La morgue… Un endroit calme, serein. Le genre de lieu que j’apprécie pour son silence. Au moins, ici, il n’est pas nécessaire de faire l’effort d’être loquace. Personne ne vous regarde bizarrement si vous ne dites rien du tout. Je viens ici régulièrement pour chercher des corps à ramener au funérarium. Un job comme un autre. Calme, serein. Je pense que j’aime ça, le silence, la compagnie des cadavres. Ils ne posent jamais de questions gênantes, ne sont pas difficiles à fréquenter. Et ne sont pas des emmerdeurs curieux.
La ville n’est pas le plus gros centre de criminalité du pays, alors oui, c’est plutôt calme par rapport à ce que j’ai connu. Est-ce trop calme pour moi ? Je ne saurais dire. La vie s’écoule normalement et ça change… mais il est vrai que j’ai un peu peur de m’ennuyer, à la longue. Je pense souvent à Camille. C’est pour elle que je garde une double vie, parce que si je me déconnecte tout à fait de mon véritable gagne-pain, je n’aurais plus les yeux et les oreilles placés où il faut et quand il faut pour en savoir plus. Chez Damoclès, tracer les commanditaires n’a jamais été simple, alors, maintenant que Blut n’est plus, que l’A-Team n’est plus et que Vivian a le trouillomètre à zéro, les chances d’interroger les anciens dossiers sont relativement faiblardes. Peut-être devrais-je passer par l’ancienne secrétaire de Blut…
En attendant, le corps de Mr Collins patiente gentiment dans son tiroir. Je dois le ramener pour le préparer : je dois avouer qu’embellir un corps mort, c’est pas vraiment ma spécialité, mais mon boss a besoin que le cadavre soit possible à regarder pour la famille. En soi, je trouve qu’il est plus simple de fermer le cercueil et puis c’est tout, mais il y a des gens qui aiment bien pouvoir toucher une dernière fois la main du cadavre, ou l’embrasser, parfois.
Glissant le corps du tiroir au brancard, je ne peux m’empêcher de soulever le drap. Le mec doit avoir une cinquantaine d’années. En surpoids. Il a été autopsié, donc je suppose que la raison de sa mort n’était pas du genre à sauter aux yeux. Sa femme voudrait qu’on l’habille avec le costume trois pièces qu’il portait le jour de leur mariage, il y a plus de vingt ans. Et d’après la photo d’époque, je dirais que le type a pris en moyenne un kilo par an. Encore un qu’il va être difficile de faire rentrer dans les vêtements. Mais j’ai une technique pour ça, maintenant : je découpe l’arrière du tissu. C’est plus facile et personne ne remarque rien. La veuve sera contente, le boss sera content… et moi, j’économise du temps.
Des pas se font entendre. Bientôt, je vais avoir de la compagnie. Je regarde autour de moi, il n’y a pas d’autre issue, je vais être forcé de me confronter à une personne. Je soupire. L’idée de me glisser dans un tiroir pour avoir la paix m’effleure l’esprit, mais il y a des caméras de surveillance, ici, et c’est le genre de choses qui ne passent pas inaperçues. Tout comme trainer ici, d’ailleurs. Alors je repose le drap, je saisis les poignées du brancard à roulettes et je me dirige avec le cadavre vers le registre à signer, dans la pièce d’à côté, là où j’ai entendu les pas. « Excusez-moi. » Deux mots. Le jeune homme est là, en face de moi, il ne s’attendait peut-être pas à trouver quelqu’un ici, mais j’y suis. Et il me bloque le passage.
Dernière édition par Duncan Vizla le Mer 3 Aoû - 16:21, édité 1 fois
Invité
Mar 5 Juil - 15:09
It is natural to die as to be born
Il y a des choses qu'on ne peut pas expliquer dans la vie, ni même des traumatismes qu'on ne peut pas soigner. À présent qu'il vivait seul, il faisait chaque fois le tour de chez lui, prenant le temps de fermer et bloquer toute les issus, il était même venue au point d'installer une alarme et quelques caméras. C'est vrai que cela pouvait ressembler à de la paranoïa, mais il préférait de loin être comme ça que de finir dans une boîte. Remercions son intelligence et sa facilité à inventer et crée des objets. La raison pour laquelle il avait choisi de vouloir travailler en tant que médecin légiste, c'est qu'il éprouvait une certaine fasciation pour ceux qui ont quitté ce monde. Il aimait tracer leurs histoires, deviner ce qui leur étaient arriver et surtout être utile. Il avait également cette étrange fascination pour découvrir les meurtriers, bien qu'il n'était pas stupide au point de vouloir en confronter un, courageux certes, mais pas téméraire.
Walter avait dû faire face rapidement aux frais coûteux de ses études, ainsi qu'à son appartement qui n'était pas gratuit et bien d'autres frais. Il n'avait donc pas eu d'autres choix que de trouver un emploi à mi-temps pour être sûr de ne pas se retrouver sans rien. Il avait entendu parler à l'université de cette morgue, il paraît qu'un homme flippant y travaillait et que personne n'avaient oser poster sa candidature. Enfin, il fallait aussi dire que le patron n'était pas très enclin à embaucher des étudiants non plus, car pour lui, c'était une perte de temps et d'argent, ils avaient besoin d'employer qualifier. Il serait stupide de dire que cela s'est arrêté ainsi et qu'il as trouvé un job ailleurs, non, il ne s'était pas laissé démonter et il avait montré ses compétences au patron et qui l'avait finalement embauché.
Aujourd'hui était son premier jour, il était arrivé devant l'enseigne et avait pénétré dans l'immeuble comme le lui avait conseiller le patron. Lorqu'il arriva dans la morgue, c'est là qu'il le vit. Il pensait être seul aujourd'hui, finalement, il ne l'était pas, il y avait un autre homme dans la pièce...
- Excusez-moi...
Quand il arriva face à face avec lui, il l'observa avec curiosité. Un cache œil ? Voilà quelque chose à laquelle il ne s'était pas attendu, de plus il semblait que cet accessoire le rende davantage charismatique. Flippant ? Il ne trouvait pas, il avait juste l'aire de ne pas apprécier que des vivants viennent empiéter sur son terrain, ce qui était plutôt normal.
- Bonjour... Excusez-moi de vous importunez. Je m'appelle Walter Graham, savez-vous où se trouve la salle d'autopsie ? Je commence aujourd'hui...
En fait, il n'avait engagé la conversation, que pour pouvoir rester encore un peu près de l'homme et peut-être même pouvoir l'analyser. Il semblait tellement... Distant et ça lui donner envie d'en savoir plus sur lui, un simple regard, un simple geste et voilà que cet inconnu avait réussi à éveiller la curiosité morbide et ses défauts d'analyste comportementale.
Codage par Libella sur Graphiorum
Duncan Vizla
▿ Ton univers : Polar
▿ Date de naissance : 17/11/1969
▿ Age : 55
▿ Métier : Thanatopracteur / tueur à gages
▿ Quartier : Raccoon Square
▿ Côté cœur : Gauche
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
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▿ Pseudo : Ameknos
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▿ Disponibilités rp : 1/5
▿ Autre(s) compte(s) : Duncan & Martin & Doc' Ten & House & Zeus & Eric & Crowley & Papy & Jiraya & Sebastian & Severus & Jürgen & Kaecilius & Sweeney & Gomez & Nigel & Kristoff & Ezio & Corto & Beetlejuice & Garrett & Owen & Spencer
MUSIC~ Parler aux gens, ça n’a jamais été mon truc. Je ne suis pas capable de tenir une conversation dite normale… parce que je n’ai pas eu de conversation normale depuis bien longtemps. Quelle importance ? Je socialise peu, de toute façon, alors ce n’est pas une grande perte pour moi si je n’ai pas à ouvrir la bouche… Avec mon boulot, j’ai surtout besoin de vérifier que j’ai bien la bonne cible, les bonnes informations. A part cela, très franchement, je ne vois pas l’intérêt de perdre mon temps dans des échanges autres que cela. La morgue n’est certainement pas l’endroit où on s’attend à croiser des vivants. Je dois dire que je ne me sens pas mal à l’aise dans ce genre d’endroit, mais la présence de quelqu’un d’autre me dérange toujours un peu. Les gens sont des cibles, des contrats. Il m’est impossible de ne pas considérer chaque personne que je croise comme un contrat potentiel. Alors j’imagine comment les tuer. A quel endroit, dans quelles circonstances, avec quelle arme… Mon esprit est ainsi forgé depuis si longtemps que j’en ai acquis une véritable déformation professionnelle. La mort est presque une amie, pour moi. Une douce habitude. Je me sens en confiance avec elle, elle ne me fait pas peur. C’est sûrement pour cela que je me fie bien plus à mon instinct et en mes compétences qu’en n’importe quelle entité supérieure. C’est juste ma façon de voir le monde.
Le jeune homme qui est entré a à peine la vingtaine. Un peu gringalet sur les bords, il semble être un peu perdu. En même temps, à son âge, qui voudrait venir passer du temps à la morgue ? Je le regarde de mon œil unique et j’analyse le jeune homme. J’ai l’impression que c’est un intellectuel. Peut-être parce qu’il n’est pas vraiment musculeux. Il aime parler, on dirait, au vu du nombre de mots qui sortent de sa bouche à la seconde… Il vient de me livrer trois informations sur lui : il est nouveau, il est paumé et je dispose de son identité. Ce sont là trois erreurs de débutant.
« C’est par là. » Je lui indique la salle d’un geste de la tête, parce que je ne vais pas lâcher le macchabée pour aller lui montrer le chemin. Je reste calme, de marbre, mais j’aimerais qu’il ne me retienne pas trop longtemps. J’aimerais pouvoir rejoindre mon patron au funérarium, lui livrer ce colis et faire ce qu’il y a à faire. Et comme il ne semble pas décidé à s’écarter de mon chemin, j’opte pour une autre idée. « Gardez le corps, je dois signer le papier.»
Sans attendre de réponse, je le laisse seul avec le cadavre, je m’éloigne, pas bien loin, bien sûr, juste le temps d’aller griffonner mon nom sur cette paperasse barbante. Enlèvement du corps aujourd’hui, à telle heure… je jette un coup d’œil à ma montre pour que tout soit parfait, à la minute près. Et je signe. Voilà, c’est tout. J’ai fait ce pour quoi je suis venu. Je n’ai même pas eu à croiser le directeur du département mortuaire de l’hôpital. Parfois, il m’énerve, mais je fais semblant de rien, je n’exprime rien. C’est bien plus simple. Je suis un type simple.
Je reviens vers le brancard après quelques instants. Rien à signaler, je vais pouvoir y aller. « Merci. Avec les trafics d’organes, je n’aime pas les laisser seuls. » C’est faux, c’est une sorte de blague que l’on a avec le chef de la morgue. Je ne sais pas si c’est vraiment drôle, mais tant pis. Walter Graham n’a qu’à faire avec.
Il ne l'avait pas lâché du regard, il était même perturbé par la teinte de sa moustache, non mais... C'était une teinture ? C'était obligé, elle ne pouvait pas être si foncée, il avait presque envie de lui teindre le reste de la barbe ou de faire l'inverse, même peut-être la raser. Son comportement montré bien qu'il n'était pas à l'aise en sa présence, cependant il n'avait pas envie de partir, il était trop curieux. Il fut satisfait en voyant la salle qu'il venait de lui indiquer, au moins en vue de la vitre, il pourrait l'observer de son lieu de travail, ça allait être très intéressant.
- Merci
L'inconnu lui demanda de garder le corps, alors il ne bougea pas, le suivant des yeux, il avait même eu envie de rajouter « bien sûr, en cas où il aurait envie de s'enfuir. » Il avait reporté son attention sur le corps sans un mot, observant bêtement avant de sourire, était-ce une forme de bizutage ? Non, ça ne pouvait pas être ça, ce serait bien pire autrement, il en était certains. Lorsque l'homme revient vers lui, il ne manqua pas de reprendre ses observations, c'était tellement perturbant de ne pas savoir ce qui se type aussi baraquer. Il avait des allures de tueurs et sa carrure était imposante, il devait être vraiment musclé sous ces vêtements... Il secoua la tête pour ses remettre les idées en place, il ne voulait l'analyser pas baver dessus, il avait l'âge d'être son père en plus.
-Trafic d'organes ? Dans une morgue ?
Il haussa un sourcil, affichant un sourire amusé aux lèvres, est-ce que ce type voulait faire de l'humour ? Voilà quelque chose auquel il ne s'était pas attendu. Il continuait de l'observer avant de se rendre compte qu'il était peut-être trop insistant.
- Je suis sûr que si un trafiquant rentré ici. Il repartirait la queue entre les jambes tellement vous êtes effrayants.
Effrayant n'était pas le terme qu'il avait envie d'employer, mais il avait déjà entendu des rumeurs sur le type flippant de la morgue et il ne voyait que lui, le patron ne faisait pas peur. En voyant qu'il ne voulait toujours pas lui dire son petit nom, Walter avait tellement envie de lui donner un surnom, cependant il ne voulait pas se faire tuer dès le premier jour. Il haussa les épaules et se poussa sur la droite, ainsi lui laisser de la place.
- Et bien... Amusez-vous bien avec votre nouvel ami. Je vais de ce pas me faire de nouvelle connaissance.
Bon, il n'était pas très doué pour sociabiliser non plus, ça allait être fun entre les deux, ils le sentaient. La bonne nouvelle, c'est que dans la salle d'autopsie, il pourrait toujours l'analyser, son comportement était tellement étrange, trop intéressant pour qu'il ne laisse pas sa curiosité gagner le dessus. Il entra dans la pièce, notant son nom sur la feuille, avant d'aller enfiler ses vêtements de travail.
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MUSIC~ C’est bizarre d’être ici avec quelqu’un d’autre. Très inhabituel. Alors, comme je n’ai de toute façon pas l’habitude de ce genre de choses, j’essaie de me débrouiller pour demeurer neutre et plus ou moins inaperçu. Mais ça ne m’empêche pas de dire des conneries. J’ai un humour un peu décalé, qui souvent ne fait sourire que moi… D’ailleurs, le jeune homme a l’air de tomber des nues en me parlant du trafic d’organes… « Ici ou ailleurs, c’est un commerce florissant. » Et les êtres humains sont très souvent des créatures vénales. C’est aussi simple que cela.
Mais bon, puisque je suis effrayant, je n’ai pas très envie de me montrer beaucoup plus prolixe. Je ne peux juste pas m’empêcher d’ajouter : « Au moins, personne ne perdra sa queue dans l’histoire. C’est plutôt une bonne nouvelle. » Qu’elle reste bien entre les jambes, évidemment. Ça ne m’embêterait pas d’en trancher, cela dit, si c’est quelque chose qui s’impose. Je n’ai pas de problème avec ça.
Le garçon s’écarte et me parle de m’amuser avec mon… nouvel ami ? Mais… il est con, lui, ou quoi ? Je ne suis pas nécrophile ! Et ce cadavre, je dois juste le préparer pour que la famille du défunt ne soit pas trop choquée de voir les découpes et les sutures de l’autopsie. S’ensuivront les funérailles, tout le monde viendra dire au revoir à Collins pour son dernier voyage, etc. Après ça, je devrais aller avec un collègue porter le cercueil dans la tombe qui lui aura été dévolue, il faudra faire descendre doucement la boite dans le caveau, attendre que tout le monde ait rendu un dernier hommage, tendre des mouchoirs aux proches qui seraient dignes de figurer aux côtés des pleureuses bourguignonnes… Mon boulot reprendra vraiment une fois que les gens seront partis.
Je ne réponds pas au gosse. Qu’il aille se faire de nouvelles connaissances si ça l’amuse. Je n’ai pas à interférer dans ce genre de projet. Nous ne sommes pas ici pour nous amuser, après tout, et je ne suis pas certain que lui et moi avons la même définition de ce qu’est l’amusement. J’ai à peine un hochement de tête quand je pousse de nouveau le brancard à roulettes vers la porte. Il s’est écarté, certes, mais je constate que cette andouille a laissé la porte se refermer derrière lui. Le froid des lieux ne me dérange pas, j’ai connu bien pire, mais je ne veux pas être en retard au funé. Mon boss ne serait pas très content et ce n’est pas dans mes habitudes de le froisser. La ponctualité, c’est quelque chose que j’aime et que j’applique toujours à la lettre. Je suis même plutôt du genre à être toujours en avance.
Je fais donc le tour du brancard pour aller ouvrir la porte, je la maintiens à l’aide de mon pied, tout en tirant sur le brancard pour m’en servir comme cale-porte, alors je reprends ma place aux commandes du macchabée et j’avance vers l’ouverture. Quel bazar pour si peu. Bon sang, je me passerais bien de ce genre de détail.
Si le trafic d'organes étaient florissants ici, c'est qu'il y avait une bonne quantité de demandeur. Mener une enquête ne servirait à rien, ce n'était pas dans son domaine de compétence et il n'en avait nulle envie. Il allait juste faire en sorte qu'aucun organe ne quitte la morgue, après tout il allait travailler ici à présent. Walter était fasciné par sa tentative d'humour, au moins l'homme était pas si froid qu'il ne laissait le montrer, il s'était même surpris à rire faiblement. Il était cru dans ses paroles, mais au moins il ne cachait pas le fond de sa pensée.
Le pire dans cet échange, c'est qu'il ne s'était même pas rendu compte que ses propos pouvaient passer pour la nécrophilie, sinon il n'aurait certainement pas essayé de faire de l'humour avec lui. Parfois il ne se rendait pas compte du double sens de ses propos et qu'ils pouvaient réellement être mal interprétés. Walter l'avait regardé galérer avec la porte, il n'avait pourtant pas bougé pour aller l'aider, il était en tenue et prêt à commencer son travail. Après un rapide coup d'oeil à ses documents, il se rendit compte qu'aujourd'hui s'était une femme de 32 ans qu'il devait autopsié. Il s'était d'ailleurs attendu à ce que le patron l'assiste au moins pour sa première fois, cependant celui-ci avait apparemment mieux à faire. Il avait donc alors commencer à dicté ce qu'il faisait, ainsi était la procédure. Il avait décrit minutieusement le corps de la femme, la cause de sa mort avant de s'attaquer à la dissection de sa cavité thoracique.
Il avait réalisé de A à Z son autopsie en prenant soin de faire les prélèvements, qu'il avait placé sous scellés pour les analyses. Il l'avait trouvé étrangement belle allonger sur cette table, à la lueur de l'éclairage artificiel. Est-ce qu'il finirait ici un jour ? Entre les mains d'un simple étudiant, comme de la chair fraîche sorti d'un abattoir ? Il ne sait plus depuis combien de temps il pratiquait l'intervention, mais il avait l'impression que cela faisait une éternité. Et il entendit du bruit de l'autre côté de la pièce, signe que Duncan était revenue. Lui venait de terminer son travail sur la jeune femme, il avait remis la défunte à sa place après avoir étiqueté le corps et remplis les papiers. Walter avait jeté son masque et ses gants, son visage inexpressif. Ce lieu était si paisible, si calme. Il se demandait s'il pourrait prendre ses repas ici lorsqu'il travaillait, au lieu de devoir aller dans des lieux où les gens sont bruyants et se croient tout permis. Oui il voulait apprécié le silence des morts, plutôt que l'agitation des vivants. Son regard se porta sur Duncan, il était étrange certes, il semblait avoir vécu des choses bien difficiles, un homme brisé, mais par quoi ? Par qui ? Son œil caché qui camouflait sûrement une blessure profonde, par quoi avait pu être causé ?
Il n'allait pas nier qu'il allait être difficile de communiquer avec cet ours, par ce qu'il n'était pas doué là-dedans, cependant, ils allaient travailler ensemble, peut-être qu'il devrait faire des efforts de son côté ? Il sortit de la pièce et le dévisagea, prenant sa pause pour souffler un peu.
- Dite... Est-ce que vous avez un nom ? Où faut-il que je vous trouve un surnom ?
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MUSIC~ Collins part en balade avec moi. J’ai toujours un peu l’impression de pousser un caddy dans un supermarché quand je viens chercher un corps à la morgue. La seule différence, c’est que je n’achète rien. Je transporte juste un cadavre d’un point A vers un point B. C’est comme conduire cette camionnette dans laquelle le brancard entre sans avoir à replier quoi que ce soit. Je cale juste les roues et sangle le macchabée, parce que je ne veux pas prendre le risque de devoir rafistoler un mort si je dois piler sec pour éviter un chat ou une mamie qui traverse. La couture et les puzzles, c’est tellement pas mon truc. C’est trop délicat…
Un aller simple. Voilà ce qu’est le voyage avec Collins. Et ce matin, il m’a semblé que je n’allais pas avoir à faire le passe passe entre les pompes funèbres et l’hôpital. Une fois Collins arrivé à bon port, je l’installe dans une chambre temporaire, celle où je vais devoir me débrouiller pour qu’il continue de ressembler à un homme. La température dans le funérarium permet la conservation des corps mais je ne dois pas traîner.
La première étape est de sortir le costard prévu par la veuve. J’évalue un peu mieux la prise de poids du bonhomme. Ça me permet de voir qu’il est passé d’une taille 40 à au moins du 48. Sa veuve doit cuisiner correctement, le type n’a pas l’air d’être du genre à faire lui-même la popote. Il est gras et flasque par endroits. Pas très glamour tout ça. Je ne veux pas savoir ce que sa femme lui trouvait encore, mais je sais que ce n’est sans doute pas son corps d’éphèbe. Je commence toujours par déshabiller et laver les corps. Je n’aime pas trop ça, mais parfois, il reste des traces de sang ou autres et je préfère être sûr de tout enlever. On ne sait jamais. Une fois le corps lavé et séché, il faut tailler les fringues pour que ça puisse correspondre à la taille actuelle du mort. Je place déjà le corps dans le cercueil, comme ça je n’aurais pas à le déplacer ensuite, ce qui est plus simple pour ne faire qu’une fois la tâche de l’habillement. Je pense que n’importe quelle personne matérialiste me lyncherait sur place en me voyant faire ce que je fais. Découper l’arrière de tous les vêtements, (un costume Hugo Boss, quand même) pour ensuite les poser sur un cadavre et remettre les découpes par dessous, pour donner l’illusion, c’est un travail assez précis, il faut vraiment que le mort ait l’air de porter réellement ces fringues.
Après ça, c’est surtout de la mise en scène. Vérifier que les paupières soient bien fermées, joindre les mains en faisant s’entrecroiser les doigts… coiffer le bonhomme comme sur la photo qui servira pour la cérémonie… J’ai l’impression de jouer à la poupée, mais dans une version un peu spéciale. Ou à la marionnette, parfois, quand il faut attacher certains éléments ensemble avec du fil de nylon. Le genre de fil transparent comme pour aller à la pêche.
Bref. Préparer un corps comme ça, ça me prend quelques heures. C’est pas ce que je préfère, mais c’est une partie du taff où j’ai la paix. Bosser avec la mort ou bosser avec des morts, ça ne change pas grand-chose pour moi. Je suis habitué, depuis le temps, et y a pas grand-chose qui me choque. Généralement, c’est moi qui m’occupe des accidentés de la route, quand il y a des gens démembrés ou en morceaux. A croire que les collègues sont trop sensibles pour ça…
Quelques heures, puis le boss m’appelle. Un autre corps à aller chercher. Celui d’une femme, la trentaine. La famille a finalement décidé de refuser l’autopsie. Il faut que je fasse vite.
Je saute pratiquement dans la camionnette pour retourner à la morgue. Je me dépêche de reprendre mon « caddy » et je fonce dans les couloirs de l’hôpital. J’espère que ce n’est pas trop tard. Vraiment. Je ne sais pas contre qui la famille risque de se retourner si c’est trop tard… le funé ? l’hôpital ?… ou le jeune homme de tout à l’heure qui est toujours là.
« J’ai un nom. » comme tout le monde. Je suis pragmatique, il ne m’a pas demandé comment je m’appelle mais si j’ai un nom. Question fermée, réponse fermée.
Je lui tends le document pour enlever le corps. « Les parents de Deirdre Langdon veulent que nous récupérions le corps. » Sur le papier, il est clairement noté le refus s’ouvrît le corps de la jeune femme. Et je pense que je peux comprendre qu’en tant que parent, ça doit être perçu comme un genre de profanation du cadavre. Mais mon regard se pose sur l’étiquette accrochée à l’orteil dont l’ongle vernis attire l’œil. Langdon, Deirdre. Le corps est juste là. Prêt à être embarqué, sauf que…
Il y a des moments dans la vie où l'on souhaiterait avoir le pouvoir de remonter le temps, d'effacer les erreurs commises pour pouvoir avancer en prenant de meilleures décisions. Cependant, la vie n'est pas faite ainsi et il ne pouvait pas effacer ça. Les mots de Duncan résonné dans sa tête comme un écho violent et sans fin, il espérait au plus profond de lui, que ce soit une blague, que ce n'était pas ce qu'il avait entendu. La famille venait de contacter la morgue pour finalement refuser l'autopsie et il voulait récupérer le corps. Qu'est-ce que c'était que cette histoire ? Il ne pouvait pas avoir fait une telle erreur, ce n'était pas possible, pas à son premier jour !
Walter avait l'impression que toute son énergie s'était enfuie avec cette information, il allait sans doute prendre cher avec cette histoire. Son diplôme était en jeu et même son travail ! Si les clients porte plainte contre sa personne par ce qu'il avait fait l'autopsie don ils ne voulaient pas, ce serait bien pire encore... Il tendit la main quelque peu tremblante vers les papiers que Duncan tenait depuis tout à l'heure et les saisit. Comment était-il censé agir ? Il tourna le dos à l'homme pour aller vérifier les dossiers à sa disposition et en effet, il avait confondu deux documents... Comment avait-il pu commettre une telle stupidité ? Le nom sur le dossier du corps qu'il devait autopsié se rapprocher étrangement de celui de l'autre femme qui aurait du subir son l'intervention, cependant il ne comprenait pas comment il avait réussi à faire une pareille connerie. La voix de Duncan ne semblait même pas colérique, il avait juste posé une simple question et ça l'avait complétement déstabiliser.
- On dirait bien...
Il faut parfois prendre une grande inspiration et du recul sur la situation et ainsi avoir une meilleure analyse complète. Cependant il n'y arrivait pas, c'était comme-ci il perdait pied, qu'est-ce qu'il allait faire ? Lui qui se faisait un plaisir de travailler dans un environnement comme celui-ci, il avait même envie d'analyser cet homme qui par sa simple présence l'avait rendu épris de curiosité. Mais à présent il avait lui-même ruiner son jeu, il s'était précipité dans un échec sans même réfléchir à une stratégie pour déplacer ses pions. Le pire dans cette histoire, c'est qu'il n'était pas le seul responsable, le patron l'avait abandonné pour son premier jour et l'ancien médecin légiste avait foutue un bordel monstre dans les dossiers et cela expliquer pourquoi il en avait confondus les deux. Il aurait dû commencer par trier tout ça et même remettre de l'ordre dans cette pièce, cependant il avait voulu aller trop vite. Il signa les documents sans grande conviction, mettant son rapport avec, il ne pourrait pas y échapper. Il aurait presque rit d'hystérie lorsque l'inconnu lui dit qu'il avait un nom, super et il ne semblait pas vouloir lui donner.
Walter rendit les papiers à Duncan, il se sentait à présent vide, il ne savait pas quoi dire, il se sentait impuissant et ses yeux trahissait clairement son désespoir.
- Échec et mat....
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▿ Endurance accrue
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MUSIC~ On n’est jamais aussi bien servi que par soi-même, il paraît. Et parfois ce n’est même pas suffisant. J’ai un peu de mal à comprendre qu’on ne puisse même pas compter sur soi-même. C’est pas le genre de trucs qui peut arriver dans mon boulot, faut être sûr de soi et se donner les moyens de parvenir à ses objectifs. Mais bon, ça, c’est la théorie… dans la pratique, beaucoup de gens se plantent.
Le garçon qui est là, à la morgue, a commis une erreur assez importante. Ça pourrait lui coûter cher, mais à voir sa réaction, il vient à peine de se rendre compte de la situation dans laquelle il est. Moi, je ne dis trop rien. C’est un peu sa faut s’il est dans la merde. Dans cette histoire, je ne suis qu’un messager. Mais dans son attitude, même s’il fait comme s’il garde le contrôle, je sens bien que ce n’est pas le cas. Il suffit d’observer comment il se tient, comment il respire, comment il agit… « Essaie de ne pas avoir peur. La peur fait faire des conneries. » Je le tutoie. Vu son âge, je pense que je peux me le permettre. C’est un conseil que je lui donne là, il en fait ce qu’il veut, je ne vais pas le forcer à faire quoi que ce soit. Mais comme il m’a dit plus tôt que c’est son premier jour, je trouve un peu dommage qu’il se foire aussi rapidement.
La paperasse qu’il me tend, je la prends. C’est le genre de documents que je glisse sous ma veste pour ne pas les égarer. Je le regarde et j’ai presque envie de lui mettre un coup de coude pour le secouer.
« Eh, gamin, zen. Respire. Je suis pas du genre à dénoncer. » C’est moi qui vais devoir préparer le corps, alors je peux tout à fait ne rien signaler du tout. Tant que la famille ne veut pas qu’on habille la morte avec une tenue hyper décolletée, je peux facilement camoufler les marques d’une autopsie. Ce qu’il y a, c’est que j’aurais peut-être dû emporter le corps de Deirdre Langdon avant d’emmener celui d’Oliver Collins. Mauvais calcul de ma part, peut-être, parce que les morts s’en foutent, ils sont plus patients que la moyenne.
J’ai oublié son prénom. Je me souviens qu’il a dit s’appeler Graham, mais son prénom m’échappe. Tant pis, ça n’a pas d’importance. Ce n’est pas comme si on prévoit de partir en vacances ensemble, un prénom, ce n’est pas vraiment primordial. Et puis, j’ai retenu son nom, c’est déjà pas mal. Je le fixe encore un instant. « Tu devrais te servir un verre. » Un bourbon, peut-être, ou du rhum. Quelque chose de fort, en tout cas, pour bien lui remettre les idées en place et les pieds sur terre. Je ne suis pas trop doué pour rassurer les gens ou pour leur parler. Là, j’ai essayé. Mais je ne suis pas assez fin psychologue pour analyser ce qu’il peut penser ou ne pas penser. Je comprends mieux les morts, je crois. Ça doit être ça.
J’hésite à partir maintenant avec le corps de la jeune femme. Est-ce que je peux laisser ce petit jeune seul ici ou est-ce qu’il va faire une connerie ? Cela dit, s’il en fait une autre, ce n’est plus de mon ressort…
Walter savait qu'il devait se reprendre, ses réactions n'étaient pas dignes de lui. Il avait envisagé bien des choses, mais certainement pas de perdre son emploi dès le premier jour. Pouvait-il jouer sur le fait que l'ancien légiste était un incapable qui avait foutu le bordel dans les dossiers ? Ou même qu'il n'était qu'étudiant à la base et que le patron aurait du être présent pour son premier jour ? Non, par ce que cela ne ferait que confirmer qu'il n'était pas capable de travailler seul et qu'il devait être assisté, rien que cette idée lui donner envie de perdre son sang-froid. Il leva son regard noisette vers lui avec curiosité. La peur fait faire des conneries ? Était-il en train d'essayer de le réconforter ? Dieu qu'il avait envie de l'analyser davantage, pourquoi n'était-il pas déjà parti avec les papiers et le cadavre ?
- Celui qui n’a pas peur n’a pas de courage...
Ce fut cette citation qui lui vient en tête, la peur est normale, ça ne sert à rien de faire comme-ci elle n'existé pas, elle est réelle et nous accompagne chaque jour. Le meilleur est de l'enlacer, plutôt que de la fuir. Il inspire et essaie de se reprendre, le blond se sent suffisamment stupide pour ne pas en rajouter une couche avec du mélodrame. Duncan avait les papiers en mains, il lui suffisait de lui tourner le dos et de faire comme-ci de rien était, après tout, il n'avait pas à ce soucié de lui, pourtant il lui dit de rester zen et de respirer, pourquoi il se sentait presque protégé avec lui ? Comme-ci il pouvait mettre sa vie entre les mains d'un parfait inconnu, il était certain que les gens préfèrent le fuir, plutôt que vouloir sa protection.
- Je ne suis pas égoïste au point de demander à un homme de risquer sa propre carrière pour mon erreur.
Il soupira et se massa l'arête du nez agacé, non par lui, mais par son erreur, tout ceci était stupide, même s'il appréciait le fait que l'inconnu puisse l'aider à ne pas perdre son emploi, c'était risquer, s'ils étaient découvert, Duncan pourrait lui aussi avoir des problèmes avec son travail. Est-il préférable de tomber seul ou d'emporter dans sa chute quelqu'un d'autre ? Sa mère ne l'avait pas éduqué ainsi, il ne pouvait donc pas être aussi bête. Walter observé chacun de ses gestes avec intérêt, il n'avait pas encore fait un seul mouvement qui trahirait son envie de partir, pourquoi restait-il avec lui ? L'homme plus âgé était-il inquiet à l'idée qu'il puisse faire une connerie en bousillant des trucs dans la morgue ? Non c'était autre chose. La manière don il le fixait était étrange, presque rassurante.
- Boire un verre ? Je n'ai jamais bu, si je consomme de l'alcool, cela pourrait devenir très humiliant pour moi et très gênant pour vous.
Après tout, comment il pouvait se comporter si il buvait ? On ne sait pas le genre de réaction qu'il pourrait avoir, boire peut parfois donner l'alcool joyeux comme triste, voire même violent. Cependant il ne pouvait pas anticiper ses propres réactions face à une situation qui ne lui était jamais arrivée. Walter se racla la gorge avant de sourire faiblement.
- Vous pouvez y aller, je ne détruirais rien. Je vais réorganiser tout ça, ainsi plus personne ne commettras d'erreur.
Il s'étira en tournant le dos à Duncan, agrippant les dossiers avant de se diriger vers les placards pour commencer son tri, de toute façon même s'il était viré, il se devait de terminer sa journée. Au moins la présence de l'homme avait suffi à le calmer, c'était même surprenant.
- Au pire des cas, je pourrais toujours me reconvertir dans la fabrication d'armement.
Bien qu'il soit très doué pour inventer des trucs, c'était plus de l'humour, il voulait faire comprendre à Duncan qu'il pouvait le laisser seul.
Codage par Libella sur Graphiorum
Duncan Vizla
▿ Ton univers : Polar
▿ Date de naissance : 17/11/1969
▿ Age : 55
▿ Métier : Thanatopracteur / tueur à gages
▿ Quartier : Raccoon Square
▿ Côté cœur : Gauche
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
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▿ Autre(s) compte(s) : Duncan & Martin & Doc' Ten & House & Zeus & Eric & Crowley & Papy & Jiraya & Sebastian & Severus & Jürgen & Kaecilius & Sweeney & Gomez & Nigel & Kristoff & Ezio & Corto & Beetlejuice & Garrett & Owen & Spencer
MUSIC~ Les paroles du jeune homme résonnent comme une citation de perdant. Ou de pleutre. Je ne comprends pas trop pourquoi il dit ça, il n’y a pas de raison de devoir faire preuve de courage pour réparer une connerie comme celle qu’il a faite, après tout. Le courage, à mes yeux, c’est ce qui pousse à se bouger quand tout semble perdu, ou quand il n’y a plus rien à perdre. Nous n’avons sans doute pas les mêmes valeurs ni le même mode de fonctionnement…
Je hausse les épaules à ces mots, donc, lui laissant tout le loisir de penser ce qu’il veut, je n’ai pas à juger ni à entrer dans un débat stérile. Ça me semble de la perte de temps. Et puisqu’il n’est pas égoïste, ce qui est fort bien, soit dit en passant, je pense qu’il va essayer de se débrouiller seul. Si ça l’amuse, très sincèrement, ce n’est pas mon problème. Je me fous de deux choses : la vie des autres et l’avis des autres. J’émets une sorte de grommellement pour consentir à cette idée de ne pas me laisser risquer ma pseudo carrière pour lui. C’est plutôt sympa, au fond, non ? Mais évidemment, il ne sait pas qu’être employé de pompes funèbres n’est pas vraiment une vocation et que je fais ça surtout pour justifier une pseudo vie sociale, un pseudo salaire dont je n’ai pas besoin : j’ai bien assez de fric pour vivre jusqu’à la fin de mes jours, Damoclès me doit encore 8 millions de dollars et mes placements me rapportent des dividendes réguliers… Le genre de fortune dont rêveraient la plupart des flambeurs et des mères de famille, mais personnellement, je sais que je ne sais pas quoi faire de tout cet argent. Faire des dons, oui, mais après ? Je ne peux pas non plus tout donner… Peut-être que je pourrais… ou devrais, même… utiliser cet argent pour essayer de me faire greffer un nouvel œil. Ça doit bien être possible, à l’heure actuelle… mais je me suis habitué à être borgne…
L’alcool peut donc être encore un mystère pour un jeune de cet âge ? J’en suis étonné, mais je sais qu’il existe des adolescents et des adulescents qui sortent très peu de chez eux, qui s’enferment entre quatre murs, devant un écran, par exemple, et qui mènent une vie imaginaire bien remplie, au détriment d’une vie réelle à laquelle ils essaient d’échapper. Ils doivent y trouver leur compte, je suppose, mais je ne peux m’empêcher de penser que ce n’est pas une vie. Est-ce pour ce genre de raisons que le jeune Graham ne connait pas l’alcool ? Ou est-ce un choix ? Une volonté personnelle de ne pas faire comme tout le monde ? Au fond, je m’en fous aussi, de ça. Ce ne sont pas mes oignons. Je lui lâche un simple « OK. » pour tout commentaire. Je ne vois pas en quoi ce serait gênant pour moi, mais s’il le dit, je vais faire semblant de croire qu’il a raison.
Et comme il me donne sa bénédiction pour que j’y aille, je m’apprête à m’en aller. Il veut régler ça lui-même, c’est très bien. Qu’il prenne ses responsabilités… mais ses derniers mots m’effleurent le tympan avec la délicatesse d’un butinement de papillon. Fabrication d’armement ? Je le regarde fixement. Il n’a pas l’air d’avoir le même genre de connaissances que Jazmin sur le sujet. Il me fait plutôt penser à un être frêle et fragile… quel type d’armes peut bien concevoir un garçon comme lui ?
« Vous aurez sûrement du boulot, là aussi. » De toute façon, les armes, ça a toujours été un marché très juteux. Que la vente soit légale ou non, il y a un tel potentiel dans le domaine que toute personne qui se lance et parvient à innover peut très vite se retrouver sur un contrat avec de gros bonnets aux noms connus et reconnus. Alors, il faut les épaules pour continuer et ça, c’est autre chose. « Un métier d’avenir. »
Le mot armement a retenu mon attention et ma présence ici est la preuve de mon intérêt.
Clairement, il n'avait pas besoin d'expliquer pourquoi à 22 ans, il n'avait pas consommé une goutte d'alcool, il n'avait jamais trouvé un intérêt quelconque à ça, il avait en revanche essayé de fumer et ce n'était pas pour lui, le goût est affreux et l'odeur n'est pas mieux. Il passait le plus clair de son temps sur ses cours et si ce n'était pas le cas, il était à la bibliothèque pour trouver des ouvrages intéressants, il lui était arrivé de faire quelques ' armes ' pour sa défense personnelle, cependant il n'était pas du genre violent, donc ça rester dans un tiroir au cas où quelqu'un viendrait pénétrer son domicile sans y être invité. Le ok de Duncan laisser clairement entrevoir qu'il n'en avait rien à faire, mais pas lui. Il ne donnait pas cher de sa peau si une fois ivre, il décidait d'aller se jeter sous les roues d'une voiture, de vomir sur les chaussures de l'inconnu ou pire se mettre nue dans la morgue.
Il classait sagement les dossiers, ceux qui n'avaient pas reçu d'approbation des proches étaient mit de côté par ordre alphabétique. Affichant un sourire amusé, il pourrait facilement trouver un boulot là-dedans ? Il était curieux, comment était-il censé faire une annonce pour ce genre d'emploi ? Jeune étudiant cherche un travail dans l'univers de l'armement, capacité de création infinie, imagination bien développer. Non, c'était ennuyeux d'avance, il n'avait pas envie de ça. En plus en vue de son allure de crevette, il allait à coup sûr se faire exploiter, donc ce n'était pas une solution.
- Sans doute.
Il se sentait quelque peu impoli envers son interlocuteur par ce qu'il lui tournait le dos, cependant il ne voulait pas arrêter de travailler, ce n'était pas l'heure de sa pause et ça lui permettait de se détendre. En plus c'était tellement satisfaisant de voir que les documents prennent enfin leurs places. Il agrippa un nouveau carton et le déposa sur le petit meuble juste à côté de lui. Jetant un petit regard à Duncan qui n'était toujours pas parti, finalement il devait vraiment avoir peur qu'il saccage les lieux ?
- Un métier d'avenir certes. Mais il faut traiter avec les vivants pour ça.
Qui dit traiter avec les vivants, dit être social et rien que l'idée d'interagir avec un être vivant l'ennuyer. Oh ce qui était surprenant, c'est qu'il n'avait pas ce mal avec Duncan, il avait même envie de le faire parler pour en apprendre plus sur lui et ce n'était pas gagner apparemment. Déjà qu'il n'avait pas son prénom et que l'autre ne semblait pas vouloir lui apprendre.
- Et je préfère traiter avec les morts... Malheureusement, ils n'ont plus besoin de se défendre. C'est pour cela que je préfère être ici.
Il avait presque envie de lui proposer un marcher, lui montrer de quoi il était capable en création d'arme, en échange de son prénom, cependant s'il n'était pas dans le délire, ça serait une perte de temps et rien ne lui prouvé qu'il n'allait pas lui mentir. Il reporta son attention sur les dossiers pour continuer à les ranger, cependant il ne voulait pas perdre cette conversation qui semblait réussir à faire parler le grand costaud aux allures de pirate.
- Avec la technologie actuelle, on peut créer des armes tellement... Efficace.
Codage par Libella sur Graphiorum
Duncan Vizla
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▿ Date de naissance : 17/11/1969
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MUSIC~ Au bout d’un moment à rester là, je commence à me dire que je ne dois plus trainer. Le petit jeune va se débrouiller, il n’a pas besoin de moi, il me l’a bien fait comprendre. Et je n’ai pas besoin de lui. Je le couvrirai comme j’ai prévu de le faire, mais c’est tout. Pendant qu’il range les dossiers et qu’il semble très occupé, le peu d’échanges que nous avons se cristallisent sur le sujet de la profession de fabricant d’armes. Et le jeune homme me dit clairement qu’il n’aime pas devoir travailler avec des êtres vivants. Je peux comprends ça, en fait, mais je n’ai pas très envie de creuser la question… Est-ce qu’il faut le faire ? Je ne pense pas. Il n’aime pas les vivants, il préfère les morts, il s’amuse avec les cadavres…
Je ne saias pas exactement ce qu’il se passe dans l’esprit du jeune homme. Il me parle comme si j’ai l’air d’être intéressé par tout ce qu’il dit. Mais, au fond, il n’y a que le sujet de l’armement qui retient mon attention. Peu m’importe comment il envisage cela, ce n’est pas ce qui va me pousser à l’interroger. Je n’ai pas besoin d’en savoir plus. Je sais que les morts n’ont plus besoin de se défendre, mais il faut parfois des gens pour défendre les cadavres. Des profanateurs et des nécrophiles, il y en a toujours eu et il y en aura sûrement toujours, mais je n’ai pas envie de parler de ça. Surtout avec lui. Quand il parle, j’ai l’impression d’entendre le genre de discours que pourrait tenir le type qui fait l’injection de thiopental sodique aux condamnés à mort, juste avant le moment fatidique. L’anesthésie qui adoucit la mort… C’est une façon comme une autre d’aider les gens à en finir. Pas ma façon à moi, je suis plutôt expéditif, dans le genre, mais j’ai bien conscience que ce n’est pas le cas de tout le monde.
Cela dit, je sais bien que la technologie actuelle permet de faire des miracles là où rien n’était possible auparavant. J’ai déjà vu des armes réalisées avec une imprimante 3D. Ce n’est pas quelque chose qui aurait pu être envisageable auparavant, mais aujourd’hui, les forces de l’ordre qui démantèlent des ateliers de fabrications d’armes via impression 3D, ce sont des choses qu’on lit assez régulièrement dans la presse. J’en ai déjà parlé avec Jazmin, avec le bon matériel, n’importe qui pourrait créer n’importe quoi, mais conceptualiser une arme fonctionnelle, ce n’est pas à la portée de tout le monde. Heureusement, d’ailleurs.
« Je sais. » Encore une fois, je ne développe pas. Il n’y a pas à tergiverser. Je ne veux pas entrer dans les détails avec ce jeune inconnu. D’ailleurs, je le trouve assez bavard pour quelqu’un qui dit préférer la compagnie des morts. Il me parle comme s’il connait parfaitement son sujet, ce qui laisse supposer qu’il a au moins quelques connaissances, mais je ne vais pas le mettre à l’épreuve tout de suite. Le confronter maintenant, cela reviendrait à lui révéler des choses qu’il vaut mieux qu’il ignore.
Je m’apprête à sortir. Je ne sais pas quoi dire de plus, je ne sais pas comment font les gens pour parler pendant des heures, c’est quelque chose qui m’échappe, qui ne me ressemble pas du tout. Là, même si le sujet m’intéresse, j’ai quand même une propension à un éloignement. C’est plus simple, plus facile. « Faites votre propre Liberator, ce sera un début. » Voilà. Au moins, on a parlé un peu. J’ai échangé quelques mots avec lui, j’ai fait quelque chose de bien, là. Enfin, je pense. Les gens normaux font ce genre de trucs. Donner un conseil, c’est basique et ça peut aider. Moi, ça ne me coûte pas grand-chose, sinon rien, et lui, bah, peut-être que ça lui donnera une idée.
Pourquoi il fallait qu'il ait autant envie de l'emmerder ? Même de l'assaillir de paroles, de l'empêcher de prendre la fuite. Chacun des moments à parler avec lui, le pousser tout droit vers une infime possibilité que soit il finisse par lui péter la gueule par ce qu'il en avait marre de l'entendre, soit qu'il l'ignore par ce qu'il n'est pas intéressant ou peut-être même lui donner son petit nom ? Oui, il avait de l'espoir. Le pire, c'est qu'il avait tellement parlé de cadavre, qu'il était certain que l'autre se faisait des idées à ce propos, diantre, il ne couche pas avec des morts ! La seule relation intime qu'il as eu dans sa vie, c'était à 17 ans avec la belle Eryn, il était peut-être au bord du précipice pour devenir dingue, mais pas à ce point-là.
Duncan était tellement difficile à cerner, ce type répondait que brièvement, par des mots et s'il faisait une phrase, c'était aussi miraculeux qu'une naissance avec une vierge. Il n'arrivait même pas à trouver un sujet de conversation qui l'intéresse et en plus de ça, il était sûr qu'il ne le verrait pas après cette journée... Il inspira et se tourna vers lui, laissant tomber les dossiers pour le moment, il n'avait à l'esprit que cet inconnu et il n'arrivait même pas à faire son travail. Faire son propre Liberator ? Il s'installe contre la table, posant ses mains à plat dessus, tout en fixant Duncan, oh s'il voulait parler armement, lui il allait lui en donner. Il avait peut-être l'air d'une petite brindille de bois, cependant il pouvait clairement faire ses preuves.
- Si c'est l'avion don vous parler, le Liberator ou plutôt appeler Le Consolidated B-24 Liberator qui as été mis en service en 1941 et crée par Consolidated Aircraft de San Diego, ce n'était pas un mauvais bombardier, mais il y as eu largement mieux après. Les joies du progrès.
Il marque une petite pause, ses doigts tapotant sur la plaque froide de la table d'autopsie, il était tellement heureux de parler de ça, mais pourquoi ? Il était certains qu'à part à lui, il ne pourrait même pas trouver le moyen de placer un tel sujet à table.
- En revanche, si vous parlez du célèbre FP-45 Liberator crée en 1942 par la société Guide Lamp Corporation pour l'United States Army, c'est autre chose. C'est une arme que je trouve qui as un certain charme, avec son calibre 45 ACP pour un poids de... hmm si je ne me trompe pas 454g. J'ai toujours trouvé qu'elle avait une harmonie, asse plaisante avec son canon 102 mm. Je n'ai jamais compris pourquoi elle as été juger peut esthétique, je trouve qu'elle a son charme.
Walter se rendit compte qu'il avait encore trop parlé et se pinça les lèvres pour essayer de se taire. En vrai, ça lui donnait envie de créer sa propre version de l'arme, il ferma les yeux, s'imaginant un design aussi simple que celui d'autres fois, oui il arrivait à la visualiser dans sa tête, c'était l'une de ses facultés, bien que d'après lui, très peu utile au final. Il ouvrit les yeux pour regarder l'inconnu, au moins, il n'était pas parti, il était toujours là, il l'avait même apparemment écouté parler, en même temps, il avait lancé le sujet sans le vouloir.
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Duncan Vizla
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MUSIC~ C’est bizarre comme les gens peuvent parfois se sentir obligés s’ouvrir les vannes et de déblatérer des flots de paroles, comme si c’était la chose à faire absolument… Ainsi, le mot « liberator » avait déclenché une avalanche… dont je me serais bien passé. Mais comme le jeune homme s’est amusé à faire l’effort de faire étalage de ses connaissances, je me sens obligé de faire mine d’être un peu impressionné par l’envergure de ses connaissances.
« Je ne connais que le modèle fonctionnel reproduit avec une imprimante 3D. » Douze mots. Ça doit être mon record, ou pas loin.
Mais je m’interroge : est-ce que ce garçon pense qu’il est possible de créer un bombardier avec une impression 3D ? Peut-être qu’avec un drone ça pourrait se combiner à la perfection… je suis presque tenté de lui faire part de cette hypothèse, mais je sais que montrer étron d’intérêt pour les armes incite les forces de l’ordre à la surveillance. Un peu comme les terroristes qui sont fliqués via leurs recherches sur Google, ou les mots fréquemment utilisés dans leurs conversations téléphoniques. C’est un peu pour ça que mon smartphone ne me sert pratiquement que pour le boulot au funérarium. Je ne veux pas être repéré. Pour mes autres communications, les bons vieux téléphones Nokia ou ceux à clapet sont très bien. Et je bousille toujours en moyenne une bonne dizaine de cartes sim par semaine. Je ne me considère pas comme un type rétro, non, j’ai plutôt tendance à être un ours, c’est tout.
Ai-je raison de songer que ce garçon s’y connaît déjà pas mal sur des sujets assez inhabituels ? A quoi s’intéressent les jeunes de son âge, normalement ? Les filles, les soirées, les bagnoles… ce sont des clichés qui me viennent en tête, mais à vrai dire, je ne sais tout simplement pas ce qui se passe dans l’esprit des gens normaux. La norme, c’est ce qui fait que les types comme moi sont en décalage. Marginalisés par une société où chacun doit recevoir son étiquette sociale et l’accepter, même si elle est réductrice. En termes d’étiquette, j’ai toujours été celui qui ne dit rien, le mec dont le silence effraie parfois… mais, au moins, on m’a quasiment toujours foutu la paix.
« Les fichiers sont sur le net. Celui qui le veut vraiment peut concevoir son arme à feu comme il faut.» Ce qui signifie que le petit génie ici présent peut tout à fait être passionné d’armement sans pour autant faire preuve d’une réelle originalité. « C’est à la portée de n’importe qui.»
Je le provoque un peu. Juste pour voir. Ce n’est pas bien méchant, c’est une simple manière de tester le jeune homme pour savoir ce qu’il a dans le ventre. Machinalement, je fouille dans mes poches pour en sortir mon paquet de cigarettes. Je sais bien qu’on est dans un hôpital ici et que fumer n’est pas autorisé, mais j’irai à la fenêtre. J’extirpe une clope du paquet et je la cale entre mes lèvres, tandis que je vais ouvrir la fenêtre pour me pencher par là. C’est pas la première fois que je fais ça ici. Mais c’est la première fois qu’il y a un témoin autre que le responsable de la morgue. J’allume ma clope et j’inspire une grande bouffée.
« Puis on peut tuer avec n’importe quoi. » Une clope empoisonnée, un stylo à bille enfoncé pile au bon endroit, une cloueuse électrique…
Ah les impressions 3D, oui c'était plutôt facile de créer des armes avec, même si pour lui niveau solidité n'était pas encore tout à fait ça. Il avait même envisagé de s'en procurer une, cependant il avait laissé tomber l'idée, il préférait faire sur le tas, c'était mieux et plus solide. Après une imprimante 3D peut-être essentiel pour ce qui est des petites pièces et peut-être qu'elle pourrait l'être pour d'autres usages, finalement, il allait peut-être revoir son avis sur la question et en acheter une. En-tout-cas, Walter était amusés d'avoir au moins réussi à le faire parler, surtout que l'homme venait de faire sa plus longue phrase.
- La 3D c'est bien, mais niveau solidité ce n'est malheureusement pas fiable.
Il n'avait pas tort d'une certaine façon on pouvait concevoir une arme à feu avec des fichiers disponibles sur Internet, si on fouillait bien, on pouvait même avoir des plans, mais il faut toujours se méfier de ce qui est proposé. Il n'a pas confiance. Walter cligna des yeux surpris, pourquoi avait-il l'impression qu'il le testait ? Était-ce pour savoir s'il était capable de le faire ou bien pour savoir s'il allait se mettre en colère ? Malheureusement pour lui, il ne s'énerve pas aussi facilement et il s'en fiche bien des autres et de ce dont ils sont capables, il sait ce que lui peut faire, c'est déjà suffisant.
- C'est vrai que n'import qui peut fabriquer une arme. Cependant si on ne fait pas attention à le faire correctement, je ne donne pas cher de la peau de celui qui tirera avec. Un retour de balle, c'est mortel.
Il l'avait observé, s'allumant une clope près de la fenêtre qu'il avait ouverte. Il se sentait tellement honoré qu'il lui adresse la parole, ce n'était pas de grand dialogue, mais c'était suffisant. Ainsi il ne faisait qu'alimenter l'étrange obsession qui grandissait en lui. Il frissonna étrangement aux mots de Duncan, oui on pouvait tuer avec n'import quoi, bien qu'il trouvait que le poison était une méthode stupide, quelle idée de gâcher de la nourriture ou des boissons ? De toute façon il préfère manger des trucs que lui-même a préparés, même si ce n'est pas encore un excellent cuisiner, au moins c'est comestible.
- On peut certes tuer avec n'importe quoi. Mais il faut avoir les épaules pour le faire. Je préfère engager un tueur à gages, que de me salir les mains. De plus il faut avoir un mental solide.
Faible ? Non il ne l'était pas, cependant il refusait d'avoir du sang sur les mains. Il avait bien des projets à accomplir et si un jour il devait se protéger, alors il engagerait quelqu'un. Il soupira en se massant les tempes.
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▿ Endurance accrue
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MUSIC~ Le jeune homme semble assez documenté sur le sujet, en tout cas, c’est la première impression qu’il donne… mais… et s’il est juste en train de baratiner ? Après tout, je ne dispose d’aucune preuve que ce qu’il me dit est véritablement de l’ordre de ses connaissances… N’importe qui d’un peu malin peut faire semblant, ce n’est pas très compliqué. Mais est-ce son genre ? Je ne le connais pas, je ne peux qu’émettre des hypothèses, sans avoir de certitudes. Or, un gars comme moi a besoin de certitudes.
« La plupart des armes peuvent ne servir qu’une fois. Une arme jetable peut être intéressante dans certains cas. » Un peu comme les appareils photos jetables qu’on avait dans les années 1990… ou un peu comme les cartes sim prépayées que je plie ou coupe en deux après une seule utilisation. Il n’en faut pas plus, effacer les traces est parfois bien plus important que la tâche en elle-même. Je sais que les impressions 3D sont sans doute moins solides et moins fiables qu’un bon vieux Smith & Wesson, mais Jazmin m’a appris à relativiser quand il s’agit de la technologie. Je ne suis pas fermé à ce genre d’apprentissage, au contraire, ça m’intéresse parce que ça peut être aussi utile que rapide et efficace.
La conversation n’est pas difficile, pour une fois, c’est un sujet où je n’ai pas besoin de beaucoup me forcer. Je parle comme ça me vient et j’ai l’impression de réellement participer. Et puis… je ne sais pas trop, j’ai l’impression qu’il essaie de se vendre, en quelque sorte. Il me parle comme le ferait un représentant d’entreprise, en misant sur des points précis qui devraient faire mouche pour convaincre les néophytes. « Suffit d’être un peu adroit, aussi. »
Des imbéciles qui meurent de leur propre main, par accident, j’en ai vu… Il y en a qui sont assez cons pour se planter même après avoir réussi de véritables exploits. On connait tous les histoires de mecs qui reviennent de la guerre dans le fin fond de la jungle ou des ghettos et qui se plantent dans le décor parce qu’ils ont loupé un virage ou qu’il ont voulu éviter un écureuil. Ou bien les intoxications alimentaires, ou encore le covid… tellement de gens qui crèvent de façon idiote, aussi… Enfin, c’est un autre sujet et ça, c’est aussi notamment mon poste en pompes funèbres qui me permet de constater. D’ailleurs, il faut bien que je garde à l’esprit que mon jeune interlocuteur ne connait de moi que cette facette, il ne doit pas connaître le reste. « J’ai vu trop de gens morts dans des accidents bêtes. » Je me sens obligé d’ajouter ça, juste au cas où, comme pour me justifier. Mais je ne suis pas vraiment certain que ce soit très pertinent.
Allons bon… IL me parle d’engager un tueur à gages, comme si ça se trouvait à tous les coins de rue. Pour être dans le métier, je peux pourtant assurer que ce n’est pas le plus simple à dégotter. Mes collègues et moi, on ne bosse pas dans un domaine pour lequel on peut s’inscrire sur des plateformes en ligne pour proposer nos services. Généralement, c’est le bouche à oreille qui fait office de pub. Et puis à partir de là, c’est un peu chacun sa manière. Jaz’ m’a parlé d’un algorithme à mettre en place pour pouvoir proposer mes services sans que rien ne filtre sur la Toile. Mais là, ça dépasse un peu mes compétences en informatique. « Vous paieriez quelqu’un qui se salirait les mains à votre place et qui détiendrait du dossier sur vous ? » C’est une arme à double tranchant, un tueur à gages. Je n’ai jamais fait cela car j’ai un tantinet de bon sens, mais je sais que certains de mes collègues, chez Damoclès, avaient cherché à faire chanter un commanditaire pour lui faire cracher toujours un peu plus de fric.
J’expire la fumée lentement. J’aime la sensation que cela procure. J’imagine toujours le tourbillon de fumée descendre dans mes poumons, faire quelques tours et puis ressortir par mes narines, lentement… ça m’a toujours permis de rester calme. Lui, il soupire et semble en proie à je ne sais quoi. « Migraine ? » Quand ça m’arrive, j’utilise des huiles essentielles. C’est pas miraculeux, mais c’est un truc que Camille m’a conseillé. Et même si c’est un effet placebo, pour l’heure, ça me suffit.
Une arme jetable ? Quel intérêt ? Un portable jetable oui, mais une arme ? Oh à moins qu'il ne parle d'arme camouflée en objet et là, c'était vraiment intéressant, c'est vrai. On peut en dissimuler à bien des endroits, ou dans des objets insoupçonnés.
- Si vous le dites.
Il n'avait pas envie de débattre des heures sur ce sujet, de la bouche de cet homme, faire des armes, c'était un jeu d'enfant et tout le monde en était capable. Quelle perte de temps que de lui expliquer que ce n'était pas le cas, mais s'il voulait y croire alors tant mieux. Il l'entendit dire qu'il avait vu des gens mourir d'accident bête. En même temps, certains arriver à s'étouffer avec un nounours en gélatine, il s'amusait parfois à regarder des émissions stupides sur les 1000 morts insolites et certaines étaient vraiment pathétique.
- Tout le monde meurt un jour... D'autres de manière stupide.
Walter avait beau paraître basique aux yeux de tout le monde, cependant il était intelligent et savait s'y faire en technologie et en informatique. Il l'avait écouté lui demander s'il paierait quelqu'un qui as du dossier sur lui ? Il afficha un sourire amusé, par ce que clairement il fallait être asse idiot pour permettre à un homme qu'on paie d'avoir des informations importantes sur soi. De toute façon il ne savait même pas comment on en contacte un. Il n'en avait pas besoin, pas pour le moment.
- Hypothétiquement... Non. Des informations trop personnelles pourraient sans doute me coûter la vie. Pour le moment, les pions ne sont pas en place sur l'échiquier... Ma vie n'est donc pas en danger. Ça ne saurait tarder.
Et à ce moment-là, il ne sait pas pourquoi il avait dit cela, c'était sorti tout seul, il savait qu'il serait incapable de faire quoi que ce soit, il n'avait pas les moyens de contacter un tueur à gages et il sentait très bien que quelque chose se tramer, une intuition. Il leva la tête vers lui, massant ses tempes pour essayer de faire diminuer la migraine qui commençait à le gagner.
- Oui, ce n'est rien, cela passera.
C'était rare qu'il puisse en avoir et il ne savait pas comment s'en débarrasser. Il inspira en observant Duncan. Il semblait savourer sa cigarette, c'était étrange qu'on puisse apprécier le goût, c'est quelque chose qu'il n'avait jamais compris, cette addiction étrange.
Codage par Libella sur Graphiorum
Duncan Vizla
▿ Ton univers : Polar
▿ Date de naissance : 17/11/1969
▿ Age : 55
▿ Métier : Thanatopracteur / tueur à gages
▿ Quartier : Raccoon Square
▿ Côté cœur : Gauche
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Endurance accrue
▿ Sens aiguisés
▿ Force accrue
▿ Esprit tactique
▿ Pseudo : Ameknos
▿ Avatar : Mads Mikkelsen
▿ Copyright : moi-même
▿ Disponibilités rp : 1/5
▿ Autre(s) compte(s) : Duncan & Martin & Doc' Ten & House & Zeus & Eric & Crowley & Papy & Jiraya & Sebastian & Severus & Jürgen & Kaecilius & Sweeney & Gomez & Nigel & Kristoff & Ezio & Corto & Beetlejuice & Garrett & Owen & Spencer
MUSIC~ J’ai dû dire quelque chose qu’il ne faut pas. Ou alors je me suis mal fait comprendre. Ou alors le garçon n’a juste pas compris. C’est étrange comme il y a toujours un monde de différences entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je dis, ce que je veux que les gens comprennent, ce qu’ils comprennent réellement et ce que ça peut éveiller en eux… Alors ici, concrètement, je passe pour un con. En tout cas, c’est comme ça que j’interprète sa réponse. En tout cas, lorsque moi je dis une phrase de ce genre, c’est que je n’ai rien à foutre de ce que l’autre peut dire ou penser. Mais il se trompe, il ne connait pas assez la réalité du monde des armes. Il ne sait pas ce que c’est que de tuer quelqu’un et de partir ensuite, en effaçant ses traces. Il ne sait pas. Bien peu de gens savent, en réalité, et heureusement, peut-être.
Et puis il se plante. En voulant sortir de grandes phrases, ça arrive de s’emmêler les pinceaux. Ça prête à sourire parce que ça me fait penser à un vieil ami qui mélangeait souvent les expressions, ça donnait des trucs du genre « L’habit ne fait pas la peau de l’ours ». Ici, il n’a pas commis une pareille énormité, mais je le corrige. « C’est « certains ». » Mais en le disant, je me rends compte que ça peut être pris, là aussi de deux manières : soit comme la petite correction que j’ai en tête, soit comme une confirmation de ce qu’il dit. Pffff… non, vraiment, parler, c’est toujours de la prise de tête.
Je termine ma clope et l’écrase dans un petit cendrier portable que j’ai toujours dans ma poche.. Il y a des choses que je n’ai pas envie d’aborder avec lui. Même s’il fait comme s’il en sait beaucoup. Ce qu’il me dit me pousse à penser qu’il ne sait pas de quoi il parle exactement. Il ignore ce qu’est le job, il ne sait pas comment nous contacter. C’est vrai qu’on n’est pas repris dans les pages d’or… Mais ce qu’il dit en fin de phrase attire mon attention. Cela ne saurait tarder… C’est vrai qu’il m’a confirmé plus tôt qu’il cherche les ennuis. Mais de là à se mettre en danger… à moins qu’il ne participe à un de ces jeux modernes où les jeunes ont des défis à faire, de plus en plus dingues, pour arriver jusqu’à mettre leur propre vie en jeu. Mais non, je pense qu’il est trop posé pour ça. Quelque chose me dit qu’il me tend une perche pour quelque chose d’autre. « Que voulez-vous dire ? » Et merde. Voilà, la curiosité me pousse à demander. A ce rythme-là, je ne suis pas prêt à partir d’ici. Heureusement que la morgue est à température assez basse, je ne voudrais pas que les plaies fraichement recousues de Deirdre Langdon se mettent à exhaler des odeurs de chair à vif. D’ailleurs pour ça aussi les huiles essentielles, c’est sympa.
Je fouille dans ma poche et mes doigts entrent en contact avec le petit flacon de dix millilitres. J’ai bien entamé le produit, mais soit, si ça peut faire l’affaire pour le dépanner, ce sera toujours ça. Je lui tends. « Menthe poivrée. Ça ne guérit rien mais ça soulage.» Et ça sent bon. C’est pas miraculeux, mais voilà. Je ne peux pas faire grand-chose de plus. Mais je me dis que vu la durée de notre échange, c’est peut-être moi qui lui donne la migraine. C’est peut-être une façon de me pousser vers la sortie. Et c’est vrai que ça fait un moment que j’aurais dû partir. Cela dit, je pense que s’il veut me retrouver un jour, il aura la présence d’esprit de venir au funérarium. Cette fois, je suis bien décidé à y aller. J’ai l’impression que je dérange et je n’aime pas ressentir ça. Partir, c’est plus simple. Je reprends ma conduite de brancard pour avancer vers la porte.
« Je dois y aller. J’ai déjà trop trainé. »
C’est plus facile de dire ça que de dire que j’aime pas déranger ou que j’ai du mal à tenir une conversation. Je pense qu’il a dû le remarquer, ça, d’ailleurs. C’est pas mon point fort, clairement.
Le pire dans cette histoire c'est qu'il n'avait aucune idée de comment réagir en la présence de Duncan, il ne savait même pas si l'homme allait bien prendre sa façon plutôt étrange de pensais ou pas du tout. Cependant il était tellement mystérieux et fascinant qu'il avait réussi à chambouler ses émotions. Est-ce qu'il préférait le fuir, ou le suivre ? Bonne question. Il n'était peut-être pas comme les autres, il n'avait pas cherché à goûter les joies de l'adolescence et de l'alcool, il s'était laissé enivré par la saveur d'un amour qui avait fini tragiquement et d'on il avait été le spectateur. Il ne voulait pas être ce garçon qu'on admire, il préférait rester dans l'obscurité et savourer les ténèbres qui embrassaient son cœur. Il se massa la nuque, comment expliquer à quelqu'un ce qu'il vivait actuellement ? Lui-même ne savait pas si c'était de la paranoïa ou si cela aller bien arriver. Il avait l'habitude de vivre sa vie comme un échiquier et il ne lui était pas impossible de savoir que ses déplacements pouvaient être un réel danger pour son pion.
- J'ai la sensation... Que la mort rode au tour de moi depuis longtemps. Il n'est question que de temps avant qu'elle ne décide de m'enlacer. Je ne sais pas encore comment, ni qui, ni pourquoi. Mais je le sais.
Il n'était pas fou, même si beaucoup pouvaient le prendre comme tel. Il savait que ses fréquentations allaient finir par le mener au point de non-retour et à ce moment il avait intérêt à avoir une bonne protection. Surtout qu'il avait décidé de rencontrer cette femme qui était censée être morte. Avec elle, il aurait davantage d'information sur la disparition de sa mère. Il s'approcha en voyant qu'il lui tendait quelque chose et sourit, étrangement toucher par ce geste, il avait l'air d'être un ours pas très adroit socialement, cependant il avait des petites attentions envers sa personne qui lui donnait d'étrange sensation.
- Merci
Walter hésita au début, ouvrant la petite bouteille en respirant l'odeur, il en prit quelques gouttes et l'appliqua sur les zones qu'il fallait avant de refermer le petit flacon. Il se sentait stupide, il savait qu'il avait une manière d'agir tout aussi maladroite que Duncan et à présent il avait cette sensation qu'il allait faire fuir l'homme. Il ne sait pas ce qu'il le poussa à contourner la table d'autopsie et à arriver à ses côtés. Mais pour une raison stupide, il avait décidé qu'il allait suivre l'homme. Il ne sait pas comment le plus vieux allait le prendre et s'il allait accepter sa présence, mais il s'en fichait, il n'allait pas lâcher l'affaire surtout si c'était leur première et dernière journée ensemble.
- Laissez-moi vous accompagner.
Ce n'était pas une question, ni une demande, il voulait le suivre point. Il n'allait pas laisser échapper cette opportunité de pouvoir en apprendre davantage sur cet homme mystérieux.
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Duncan Vizla
▿ Ton univers : Polar
▿ Date de naissance : 17/11/1969
▿ Age : 55
▿ Métier : Thanatopracteur / tueur à gages
▿ Quartier : Raccoon Square
▿ Côté cœur : Gauche
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Endurance accrue
▿ Sens aiguisés
▿ Force accrue
▿ Esprit tactique
▿ Pseudo : Ameknos
▿ Avatar : Mads Mikkelsen
▿ Copyright : moi-même
▿ Disponibilités rp : 1/5
▿ Autre(s) compte(s) : Duncan & Martin & Doc' Ten & House & Zeus & Eric & Crowley & Papy & Jiraya & Sebastian & Severus & Jürgen & Kaecilius & Sweeney & Gomez & Nigel & Kristoff & Ezio & Corto & Beetlejuice & Garrett & Owen & Spencer
MUSIC~ Y a des moments, comme ça, où les gens sont me semblent encore plus bizarres que moi. Dans le sens où si moi je suis déjà en décalage avec le commun des mortels, ceux qui arrivent à être encore plus décalés, c’est quelque chose ! J’ignore s’il me parle d’une quelconque expérience paranormale ou d’une sorte de prophétie ou je ne sais quoi. Ou alors il me dit juste que la mort se pointera un jour pour lui, comme elle se pointe un beau jour pour chacun… mais alors, à quoi bon le dire, franchement ? ça n’apporte rien de neuf… J’ai un haussement d’épaules.
« Dès le moment où on est conçu, on est appelé à mourir un jour. » A mes yeux, la mort, ce ne doit pas être une source de peur ou d’angoisse, mais c’est bien ce qui permet de donner à la vie toute son intensité. Si on devait ne jamais mourir, ce serait chiant. Chaque prise de risque n’en serait pas vraiment une. Chaque moment où l’instinct de survie prend le dessus n’aurait pas de raison d’être… Oui, en fait, la mort, ça a pas mal de points positifs, quand on y pense. Et, personnellement, j’y pense souvent. Forcément, je bosse dans la mort. Je vis avec elle. C’est presque une amie, depuis le temps, ou au moins une douce habitude.
Les huiles essentielles, on y croit ou pas. Je trouve que ça ne sent pas mauvais, que c’est plutôt sympa comme principe, mais quand j’y pense, ça me fait marrer que ce soit présenté comme des produits bio ou respectueux de l’environnement. On parle quand même de truc super concentré… Combien de feuilles de menthe poivrée pour faire 10 millilitres d’huile essentielle ? … vaut mieux pas poser la question, sauf si vous ne tenez pas à garder votre fournisseur. Mais bon, j’ai pas pour habitude de me taire quand un truc du genre me titille. C’est peut-être pour ça qu’il vaut mieux que je ne sociabilise pas trop. Camille a bien essayé plusieurs fois de me donner des "leçons" mais il y a des trucs que je fais trop naturellement, alors que ça ne passe pas pour être quelque chose de "normal" en société. Elle a de la patience avec moi, mais je sais bien que je suis un peu un cas désespéré. Il ne faut pas penser que je vais devenir un type normal alors que j’ai jamais été comme ça. C’est tout.
Un petit geste, une petite attention, oui, mais je reste un type bourru. Je pense pas que ça peut changer, c’est un trait de caractère. Et puis à mon âge, on a beaucoup trop d’habitudes bien ancrées pour les changer.
Je suis prêt à partir. Pour de bon. J’ai plus rien à faire ici. Mais je ne suis pas préparé à ce qu’il me sorte ça. M’accompagner ? Comme si j’étais une jeune première le soir du bal de fin d’année ? Mais il me prend pour quoi, le p’tit jeune ? Je ne suis pas une princesse qu’il faut escorter. Et puis même, d’habitude, c’est moi qui escorte, pas l’inverse. « C’est bon, je connais le chemin. » Je n’ai pas envie de me le coltiner pendant des heures. Il a sûrement du boulot ici, d’ailleurs. Boulot qu’il ne pourra pas faire en étant dans un autre endroit.
Je tourne les talons pour me barrer. J’espère qu’il ne va pas me suivre, parce que je n’ai pas la moindre idée de comment je réagirai s’il le fait. Je roule avec une camionnette des pompes funèbres, il y a l’adresse, le numéro de téléphone, l’adresse mail et l’adresse postale du funérarium. C’est pas discret. A la limite, ce serait plus discret que je vole une ambulance. Mais je ne peux pas faire ça. Surtout que je me vois mal expliquer à mon boss pourquoi il y a une ambulance dans le garage plutôt que sa camionnette. J’ai pas les choix, en fait. Mais je peux essayer de semer le jeune homme.
Il va devoir fermer la morgue, s’il ne reste pas. Alors je peux profiter de ce temps-là pour sauter dans un ascenseur avec Deirdre et monter plutôt que descendre, mais envoyer quand même l’autre ascenseur vers le sous-sol. Ça me donnerait juste quelques minutes d’avance, à condition que les ascenseurs arrivent rapidement. Mais je ne peux décemment pas emprunter les escaliers avec un brancard sur lequel repose une morte qui n’a rien demandé à personne.
Dans le couloir, j’appelle les deux ascenseurs. Un pour monter et un pour descendre. Celui qui descend arrive le premier et je me grouille de l’envoyer au – 1. Quant à l’autre… L’envoyer au dernier étage est la meilleure idée qui me vient. Je ne vais pas prendre ces ascenseurs. Je vais me planquer ailleurs avec le brancard et attendre que le petit jeune s’en aille pour me suivre sans savoir qu’il ne me suit pas, mais que c’est moi qui le suis.
J’attends environ cinq minutes dans ma planque, puis je sors et j’avance vers l’ascenseur, pour descendre. Ce petit jeu est débile, mais je n’ai pas envie d’être suivi ou fliqué. Au niveau du parking, je marche d’un bon pas pour embarquer Deirdre (c’est qu’on devient presque intimes, elle et moi, à force de proximité, comme ça) et puis je démarre, non sans avoir fait le tour du véhicule. Direction le funé.
L'homme n'avait pas tort, nous sommes tous appelés à mourir un jour et ça quoi qu'on fasse. Cependant bien qu'il n'ait pas spécialement peur de mourir, il ne souhaitait pas qu'on précipite les choses en essayant de le tuer par exemple et il était normal qu'il cherche à se défendre. À choisir, il préférait quand même mourir de façon naturelle.
- Vous avez raison...
Il avait voulu lui rendre le produit, par ce que de toute façon il n'allait pas le garder, si ? Mais Duncan semblait vouloir partir tout de suite, comme si soudainement la morgue était devenue un lieu empli de feu. Il comprit bien vite qu'il ne voulait pas qu'il le suive... Malheureusement, lui n'avait pas envie d'accéder à sa requête, il voulait y aller avec lui et en apprendre plus sur l'homme. Walter ne comptait pas le laisser filer, il agrippe les clés de la morgue en quittant la pièce. Il était arrivé en toute discrétion, surpris de le voir agir de la sorte. Sérieusement ? Mais c'était quoi son problème ? Ce type agissait comme-ci il avait quelque chose à cacher, est-ce qu'il se rendait compte du comportement suspect qu'il avait ou il le faisait sans y penser ?
Walter avait observé l'ascenseur qui se referme, pourtant il ne monte pas dans le deuxième, il n'était pas stupide, il l'avait vue faire... Il se contentait alors d'observer presque amusé du comportement d'ours de cet homme. Le pire, c'est qu'au lieu se calmer, sa curiosité grandit, comme-ci il avait alimenté le feu avec du bois. Il prit le temps de fermer à clé la morgue, histoire qu'il n'aggrave pas son cas avec une effraction. Puis il descendit par les escaliers d'un pas asse rapide, il n'avait pas de voiture donc le mieux était d'arriver à le rejoindre. Mais bien sûr Duncan avait réussi à atteindre le véhicule de l'entreprise et avec le corps en plus ! Walter l'avait regardé s'éloigner dépité, ce type est aussi rapide qu'un jaguar, avait-il couru pour lui échapper ? Cette idée le fit rire et il se retrouvait seul sur ce pauvre parking sans savoir comment il allait se rendre là-bas... Puis finalement, il prit son portable pour appeler un taxis, s'il voulait se la jouer comme ça, il n'allait pas le laisser gagner !
- Vous agissez comme un criminel... Monsieur.
Et lui comme un fou à parler tout seul dans un parking, le pire, c'est qu'il s'en rendait compte, quel idiot ! Quittant le bâtiment, il attendait sagement que le taxis vienne enfin le chercher.
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