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(abandonné) Where the madness began [Ivy]

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Anonymous

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Lun 23 Mai - 18:52



Where the madness began



feat. Ivy


Elle n’avait pas parlé à Ivy de sa rencontre avec le Joker – avec les Joker, en fait, puisque la naïveté ou plutôt la détresse émotionnelle la poussaient à trouver en un homme qui n’était pas du tout lui l’homme qu’elle avait connu dans son monde… C’est un sujet qu’elle n’a pas la moindre envie d’aborder, parce qu’elle sait très bien de quelle manière cette dernière réagira au moment de le découvrir, mais plus elle attend, plus elle devine ce qui pourra être l’ampleur de sa colère et de son agacement au moment de l’apprendre.

Bien sûr, Harley avait été tentée de ne rien dire du tout. Pourquoi pas ? Après tout, ce qu’elle ne savait pas ne pouvait pas lui nuire – leur nuire… Elle ne sait pas donner de définition précise de ce qu’elle et Ivy vivent à l’heure actuelle, sans doute parce qu’elle sait que poser des mots sur leur relation serait beaucoup trop dangereux, et parce que même si elle ne protège pas assez Ivy en restant dans son sillage, elle ne sait pas vraiment comment faire sans être avec elle.

Harley a besoin d’elle d’une manière qui lui était inconnue avant que leur relation ne prenne cette tournure doucement amorcée dans leur monde déjà. C’est quelque chose qui va au-delà du simple flirt, d’une amitié profonde avec ses avantage ou de la simple attirance… Harley ressent qu’elle a besoin d’Ivy, mais par de cette manière dont elle estimait avoir eu besoin de J…. Même si à l’évidence, ce besoin ne s’est pas estompé le moins du monde s’il faut tenir compte de ses lubies et de son comportement. Ce qu’elle partage avec Ivy est… doux, réconfortant… Elle se sent considérée non pas parce qu’elle pourra lui apporter, mais uniquement pour elle-même… Et ça lui fait du bien. Forcément, elle n’a pas envie de gâcher ça, mais plus elle attend, pire ce sera.

Alors elle s’est décidée. De toute façon, elle ne pouvait pas la tenir à l’écart de cette découverte, c’était impossible. Et ce serait pire, forcément, si Ivy le découvrait par elle-même. Alors elle a pris les devants… Au volant d’une voiture décapotable qu’elle ne devrait techniquement pas être en mesure de s’offrir, elle attend la belle rousse, à qui elle a demandé de la rejoindre devant chez elle. Même si Ivy n’a pas pu passer à côté de ce véhicule beaucoup trop clinquant, Harley la klaxonne tout de même au moment de la voir avant de tapoter du plat de la main sur le siège passager afin de lui demander d’y prendre place.

« J’ai quelque chose à te montrer », elle lui dit avant de déposer un baiser sur ses lèvres et de tirer de sa poche un vieux foulard qu’elle a emporté exprès. « Mais c’est une surprise », la prévient-elle en nouant le foulard autour de ses yeux. « On triche pas », ajoute-t-elle dans un souffle à son oreille avant de se réinstaller convenablement à sa place et de démarrer le véhicule.

Il leur faut plusieurs longues minutes de trajet, au cours desquels Harley jette des regards en biais à Ivy afin de s’assurer qu’elle respecte sa volonté avant de garer la voiture pile à l’emplacement où le Joker, cet autre Joker, l’avait conduite elle-même quelques semaines plus tôt. Devant elles, la façade de l’asile d’Arkham, en ruines, mais totalement reconnaissables.

« Tu peux regarder. »

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Anonymous

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Lun 23 Mai - 20:14

Where the madness
began.
Harley Quinn & Poison Ivy
"They Can Bury Us Deep, But We Always Grow Back."
Pour qu'Harley lui demande de la rejoindre et soit ponctuelle, le sujet devait être important. Ou grave. Ou les deux, même si leur définition de ce qui était grave ou non avait tendance à différer.

Ivy venait tout juste de troquer sa blouse de biochimiste contre une tenue civile - sous laquelle elle dissimulait son costume, uniquement constitué de matière organique similaire à de longues et larges feuilles qu'elle faisait naître à même sa peau -, lorsqu'elle aperçut le véhicule de la blonde. Au coup de klaxon, elle adressa un regard réprobateur à son amie qui n'en était plus tout à fait une, mais accepta de rejoindre le siège passager non sans un soupir. Cette décapotable devait être affreusement polluante.

Elle prit grand soin de se souvenir de fournir de l'essence à Harley. Une essence principalement composée de la chair fermentée de ses victimes après que ses plantes carnivores aient régurgité les cadavres qu'elle leur fournissait. Les corps humains faisaient un très bon engrais - nul doute qu'ils feraient un très bon carburant également.

Pour qu'elle accepte de laisser l'imprudente psychiatre nouer un foulard autour de ses yeux, il lui fallut employer toute la confiance qu'elle avait viscéralement envers elle. La curiosité eut cependant raison de son impatience, et même si la cécité ne lui plaisait pas, elle savait qu'elle était entre de bonnes mains, même si ces dernières avaient une méchante tendance à l'instabilité.

- N'en profite pas trop,  plaisanta-t-elle d'un ton badin.

Le trajet lui permit de constater que ses perceptions étaient tout autres lorsqu'elle avait les yeux bandés. Si en d'autres circonstances cette découverte aurait pu être excitante, dans ce cas bien précis, c'était plutôt l'inquiétude qui prédominait. Elle ne craignait pas d'accidents de voiture à proprement parler. Ayant récupéré ses anciennes facultés de méta-humaine, elle n'était pas en grand danger physique quoiqu'il en soit. Mais les ronronnements du moteur ne cessaient de lui rappeler à quel point elle ne contrôlait pas la situation. Et ce qu'elle ne contrôlait pas l'agaçait, indubitablement. Si bien qu'elle finit par s'impatienter :

- Bon, c'est bientôt fini ce mystère ?

Elle n'eut cependant pas besoin de hausser le ton ou de tricher. Elle sentit le véhicule ralentir, puis s'arrêter complètement. Néanmoins, ne voulant pas vexer ou décevoir Harley, elle attendit l'autorisation de cette dernière avant d'ôter le foulard. Battant rapidement des cils pour récupérer une vision qui ne soit pas floue, elle souhaita soudainement avoir gardé le foulard sur les yeux.

- C'est...

Sourcils froncés, elle observait l'endroit avec incertitude. Elle le reconnut aussitôt, bien sûr. Comment oublier cet endroit honni, source de tant de crises de nerfs et d'abus par le passé ? Elle avait redouté à chaque instant de sa vie de criminelle que Batman ne l'y envoie de nouveau. L'asile d'Arkham. Qu'il se trouve dans cette ville était un phénomène suffisamment extraordinaire pour qu'elle s'en méfie. Mais qu'il soit en ruines, ça, c'était une toute autre surprise...

- Harley, tu m'expliques ?

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Mar 24 Mai - 18:09



Where the madness began



feat. Ivy


Le regard fixe et attentif d’Harley ne lâche plus Ivy tandis qu’elle lui laisse faire à son tour cette découverte qui l’avait profondément remuée au moment de la faire elle-même. N’aurait-il pas été de bon ton de la prévenir à l’avance, afin de la préparer au choc que cela pourrait éventuellement être pour elle ? Peut-être bien… Mais Harley n’a pas du tut réfléchi de cette manière. Elle avait voulu que l’empoisonneuse vive la situation comme elle-même l’avait vécu. Un choc oui, mais un choc qui pourrait peut-être être salutaire, va savoir… (ou pas du tout, c’est aussi possible). Elle voit bien qu’Ivy est décontenancée, et c’est naturel. Un endroit tel que celui-ci vous transforme, en profondeur… Il laisse sa marque en vous, et pour toujours ; Harley, qui avait été des deux côtés de la barrières, des pensionnaires et des psychiatres, n’en oubliait pas pour autant ce qu’elle avait ressenti la toute première fois qu’elle avait traversé les couloirs de l’asile d’Arkham.

Elle avait su dès lors, sans pour autant savoir en identifier complètement les raisons, qu’elle ne serait plus jamais la même. Elle garde cette même impression encore maintenant, face à ces ruines. Voir l’asile à l’abandon ne la transporte d’aucune sorte de satisfaction, au mieux d’un sentiment qu’elle n’est pas tout à fait capable d’identifier. Peut-être que Ivy, de son côté, y parviendra mieux qu’elle ? Ce qui est certain en tout cas, c’est qu’elle avait eu besoin que Ivy le voit de ses propres yeux : après tout, c’est là qu’elles se sont rencontrées. Et quand bien même Harley aurait décidé de ne faire que lui en parler, elle est convaincue du fait qu’Ivy aurait bel et bien demandé à y être conduite dans tous les cas.

« Y a ce type qui m’a entendu parler d’Arkham et qui m’a montré cet endroit. »

Ce type… Harley pourrait difficilement être plus évasive, mais en même temps, il y a, dans sa manière de dire les choses, une volonté évidente de ce faire tirer les vers du nez. Si elle n’avait vraiment pas tenu à parler du Joker, il n’aurait pas été question de « ce type »…. Elle aurait prétendu avoir trouvé l’endroit toute seule, comme une grande, et fin de l’histoire.

« Ça te dit qu’un jette un coup d’œil à l’intérieur ? Ces grilles ne doivent pas être si difficile à escalader, surtout quand on est l’amie des plantes grimpantes, pas vrai ? » suggère-t-elle avec dans le regard une lueur toute particulière, de celles qui ne trompent pas.

Ce n’est peut-être pas la meilleure des idées que d’aller inspecter cet endroit, mais les bonnes idées ont rarement été le fort d’Harley, puisque la plupart des siennes sont totalement impulsives et irréfléchies. Mais après tout, il faut savoir vivre dangereusement, pas vrai ? Et quitte à visiter cet endroit de fond en comble, la jeune femme veut le faire en compagnie de sa partenaire de crime.


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Sam 4 Juin - 12:01

Where the madness
began.
Harley Quinn & Poison Ivy
"They Can Bury Us Deep, But We Always Grow Back."
L'asile d'Arkham avait été un lieu de profonde détresse émotionnelle et physique pour Poison Ivy. Les docteurs s'y étaient succédés, avec chacun leur méthode pour "soigner" les patients. Dans son cas, les expérimentations avaient été nombreuses et souvent inutiles ou douloureuses. Elle n'était pas totalement humaine, avait besoin d'une dose décuplée de médicaments pour en ressentir les effets... Certains docteurs avaient même tenté de l'arroser de désherbant - véritable torture qui l'avait affaiblie durant plusieurs jours - ou de détruire des plantes devant ses yeux. Ivy avait toujours réussi à s'en évader. Mais les quelques jours et nuit qu'elle y avait passés néanmoins étaient encore fermement gravés dans sa mémoire, et elle en portait quelques séquelles traumatiques. Le pire avait été l'enfermement et la privation de soleil. Privée de photosynthèse et de la proximité de ses plantes, elle s'était sentie faner de jour en jour. Elle n'avait réussi à survivre que grâce à sa partie humaine et grâce au dioxyde de carbone généré par les autres résidents, dioxyde de carbone dont elle avait également besoin, comme toute plante.

Mais c'était aussi l'endroit où elle avait rencontré Harley, ainsi que d'autres criminels qui étaient devenus, par moments, des alliés. Notamment Killer Croc et Swamp Thing. C'était bien pour ces rencontres qu'elle avait repoussé l'idée de réduire définitivement cet endroit, ou ce qu'il en restait, en cendres. Un mélange de nostalgie et de reconnaissance. Le Dr. Quinzel avait été une forme d'alliée, en dépit de l'aversion naturelle d'Ivy pour tout membre du personnel de l'asile. Parfois, sa conscience adoptait même la voix de la psychiatre qu'avait autrefois été Harley. Mais elle se gardait bien de révéler ce détail à sa partenaire de crime.

La mention évasive d'un "type" extirpa Ivy de ses sombres pensées et éveilla sa suspicion. Elle garda d'abord le silence, observant son amie en fronçant les sourcils. La proposition de la blonde était trop irrésistible. L'empoisonneuse n'eut pas besoin de plus d'arguments avant de pousser un soupir et d'employer ses pouvoirs à faire s'élever du sol, sous les pieds d'Harley, une large racine qui la transporta de l'autre côté de la grille. Ivy utilisa également son pouvoir pour atterrir élégamment à côté de son acolyte grâce à une feuille géante. Mais là où elle permit à la plante qui l'avait transportée de s'éloigner, elle ordonna néanmoins à la racine qui avait soulevé Harley de s'enrouler autour des chevilles de la blonde pour l'empêcher d'avancer. La rousse croisa les bras.

- Quel type, Harley ?

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Dim 5 Juin - 10:23



Where the madness began



feat. Ivy


Ivy réagit d’abord par un soupir, juste pour la forme, songe Harley, car l’instant d’après, une large racine s’élève du sol et leur permet sans la moindre difficulté de passer de l’autre côté de la grille. Le sourire de la blonde s’élargit. Elle ne sait pas trop à quoi s’attendre, elle ne sait pas exactement ce qu’elles trouveront de l’autre côté, mais partagée entre la curiosité et l’exaltation, Harley est convaincue quoi qu’il en soit que cette nouvelle aventure en compagnie d’Ivy ne manquera d’aucun intérêt.

« Parfait, alors on devrait… hey ! »

Harley veut faire un pats de plus, mais la racine contrôlée par Ivy s’est à présent enroulée autour de sa cheville, et la miss manque de s’étaler au sol, tête la première, retrouvant son équilibre pile à temps. Elle tourne vers la rousse un regard offusqué, mais en vérité, elle se doutait que toute évasive fût-elle (ou justement parce qu’elle s’était montrée à ce point évasive), l’empoisonneuse chercherait à en apprendre davantage. C’était couru d’avance, en fait… Ce n’est pas pour autant qu’Harley avait très envie d’en parler plus longuement. Elle est convaincue qu’Ivy en fera toute une histoire, et elle estime que ce n’est pas du tout nécessaire. Ceci dit, ce sera encore pire si elle ne lui dit rien. Certes, elle se garde d’évoquer avec elle ses délires complètement absurdes avec Hisoka qu’elle prend pour quelqu’un de totalement différent, mais là, c’est autre chose. Ce n’est même pas lui. Bon, techniquement, ce n’est jamais lui, mais on passera là-dessus, n’est-ce pas.

« Alors pour commencer, pas la peine de s’emballer, d’accord. C’est personne », décrète-t-elle en levant les yeux au ciel. Sauf qu’elle en fait trop pour avoir vraiment l’air convaincante. « Il se fait appeler le Joker, mais c’est pas lui. Enfin… »

Difficile d’expliquer quelque chose qu’elle n’est pas tout à fait certaine d’avoir comprise elle-même, au bout du compte, d’autant que ce soit davantage des suppositions qu’autre chose. Encore maintenant, elle serait bien incapable de dire si ce gars l’a menée en bateau ou s’il était bel et bien celui qu’il a prétendu être… Mais certaines choses ne s’expliquent pas autrement… à commencer par cet endroit.

« C’est lui sans être lui, tu vois ce que je veux dire ? Comme si on venait de mondes très similaires, mais en même temps différents. »

Un monde où, pour sa part, le Joker n’avait pas connu de Harley Quinn. Doit-elle reconnaître avoir été particulièrement vexée par ce constat ? Peut-être un peu. Mais là encore, c’est une chose qu’elle s’épargnera de dire en présence d’Ivy, qui pourrait d’ores et déjà lui en faire voir des vertes et des pas mûres, en apprenant de la sorte qu’elle avait donc tranquillement papoté avec un autre Joker… enfin… tranquillement papoté selon leurs standards où le terme de tranquillité était d’office biaisé quoi qu’il en soit.

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Jeu 9 Juin - 11:39

Where the madness
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Harley Quinn & Poison Ivy
"They Can Bury Us Deep, But We Always Grow Back."
L'annonce de la blonde eut le mérite de faire naître des sensations aussi complexes que contradictoires dans l'esprit déjà suspicieux d'Ivy. Déception, inquiétude, jalousie, désir de protection et désir de rejet faisaient bataille pour savoir lequel allait l'emporter sur les autres. L'empoisonneuse s'était toujours préoccupée de la relation entre Harley et le Joker. Elle n'avait jamais apprécié ce type, le trouvant trop brutal, trop imprévisible, trop abusif. Son goût pour le chaos aurait pu être charmant s'il n'était pas aussi désastreux pour l'environnement et pour tous ceux qui s'approchaient d'un peu trop près de lui, à commencer par les femmes. A commencer par Harley, qui s'était laissée capturer dans ses filets, avait tout fait pour lui plaire au point de développer une personnalité à l'image du Joker. De profondes transformations que ce misérable clown n'avait pas su apprécier à leur juste valeur. Pour lui, Harley n'était qu'un jouet. Et c'était précisément ce qui avait le don d'irriter Ivy : Harley méritait mille fois mieux qu'un pauvre type qui ne trouvait de satisfaction qu'en la brutalisant et en la rejetant en permanence.

Elle pensait qu'Harley l'avait compris, qu'elle était suffisamment indépendante pour ne pas retomber dans ses vieux travers, dans sa vieille addiction pour l'autodestruction et le carnage. Mais visiblement, elle se trompait.

- Le Joker ? Tu t'es débrouillée pour trouver un autre Joker et c'est seulement maintenant que tu me le dis, Harley ?

Il fallait se rendre à l'évidence. Harley n'était pas fiable, ni pour elle-même, ni pour Ivy. Sous l'effet de son mécontentement, les racines contrôlées par l'empoisonneuse s'étaient étendues en remontant le long des jambes d'Harley, prêtes à renverser la criminelle. Mais Ivy poussa un soupir et les racines libérèrent progressivement leur captive. Elle ne souhaitait pas être déconcentrée, ne souhaitait pas non plus qu'Harley soit plus déconcentrée qu'elle ne l'était déjà.

Là où Ivy était un minimum rassurée, c'était que ce n'était visiblement pas le Joker qu'elles avaient côtoyé dans leur ancienne vie. Mais savoir qu'une autre version de ce clown était en ville ne la rassurait pas pour autant. Jusqu'à preuve du contraire, pour elle, tous les Joker, aussi nombreux soient-ils, seraient dignes de méfiance.

- Raconte-moi ce qui s'est passé, soupira-t-elle enfin.

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Ven 10 Juin - 17:56



Where the madness began



feat. Ivy


« Je ne me suis pas débrouillée pour trouver un autre Joker », se défend Harley, piquée à vif, en levant les yeux au ciel, à la réflexion d’Ivy. « Il était là, c’est tout », ajoute-t-elle ensuite.

Au fond, c’est effectivement vrai. C’est le hasard qui a voulu que le chemin d’Harley croise celui de Jack Napier. Ceci dit, c’est tout de même mentir effrontément et faire preuve d’une mauvaise foi magistrale que de prétendre que ce n’était pas ce qu’elle avait fait en se laissant notamment totalement abuser par les mensonges d’Hisoka, dont elle reste convaincue encore à présent qu’il ne s’agit pas de mensonges. Mais ça, évidemment, elle n’en fait pas la confidence à Ivy. Quand elle constate déjà sa réaction, maintenant, elle ne veut pas imaginer ce que sera l’ampleur de sa déception si elle doit en découvrir plus. Et décevoir Ivy est la dernière chose qu’Harley puisse bien vouloir. C’est même tout le contraire… Elle se sent importante, elle se sent meilleure que tout ce qu’elle se sent capable d’être, quand Ivy l’observe. Dans son regard, elle peut découvrir une version d’elle-même qui n’existe qu’en sa présence… Harley serait totalement incapable de renoncer à cela, sous aucune forme de prétexte.

Mais peu importe qu’elle cherche à se montrer évasive, qu’importe qu’elle tente de minimiser les choses, à l’évidence, Ivy se fait d’ores et déjà sa propre interprétation de la situation, et elle n’intervient pas en sa faveur, loin de là. Elle, de son côté, voudrait présenter cette rencontre comme anecdotique, mais au fond, elle sait bien que ce n’est pas le cas. Tout ceci n’a absolument rien d’anecdotique, loin de là, même. Et elle peut comprendre l’agacement de la belle rousse… Seulement… Elle n’a pas envie d’y faire face, elle n’a pas envie de susciter de telles réactions de la part de celle qui est à peu près la seule à savoir, constamment, et sans souffler le chaud et le froid, lui donner le sentiment qu’elle vaut quelque chose. Personne n’a jamais été autrement capable de vraiment lui faire ressentir ça. Mais il ne faut pas présumer de la capacité d’Harley à se saborder elle-même quand l’occasion se présente.

« Vraiment, Ivy, t’es en train de faire une montagne de pas grand-chose », répond Harley en regardant les racines remonter le long de ses jambes. Et ça, elle le pense. Après tout, il ne s’était rien passé. « J’étais au Lux, et je l’ai vu, avec ses grands airs, à se faire passer pour ce qu’il était pas, alors je le lui ai dit. Je pensais que c’était un type que J avait connu, tu vois, qu’il avait décidé de prendre sa place. » Et pendant qu’elle parle, elle empire son cas. « Je lui ai parlé d’Arkham pour le faire réagir. » Elle marque une pause. « Et ça l’a fait réagir. » Harley pousse un soupir plaintif. « Alleeeeez Ivy ! Tu va pas me tirer la tête pour si peu ? Je pensais qu’on allait s’amuser, moi ! »

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Mar 14 Juin - 22:49

Where the madness
began.
Harley Quinn & Poison Ivy
"They Can Bury Us Deep, But We Always Grow Back."
Les racines qui remontaient dangereusement le long des membres d'Harley interrompirent leur progression, avant de reculer jusqu'à retourner s'enfoncer dans le sol. Le regard d'Ivy n'était plus sombre de colère, mais terne d'une tristesse qui, mêlée à un sentiment d'injustice et de trahison, la rendit momentanément muette.

Elle ne savait pas ce qu'elle méprisait le plus entre l'entièreté de cette situation et le détachement d'Harley. Certes, Harley avait la désastreuse habitude de ne rien prendre au sérieux. Le problème était que cette attitude s'appliquait également à son bien-être, ce qui pour Ivy, était impardonnable. Que son amie déverse sa violence sur le reste du monde si elle le souhaitait, mais qu'elle ne se lance pas dans une telle spirale d'autodestruction.

- Faux Joker ou non, ce type est dangereux. Dangereux pour toi.

La déception rendait sa voix plus grave et lui ôtait ses accents enjôleurs ou arrogants habituels. Ivy était inquiète et ne s'en cachait pas. Loin de là.

- Comment tu veux que je m'amuse en sachant que tu te places sciemment à sa merci ? Harley, si je ne tenais pas à toi, je trouverais peut-être la situation hilarante. Mais je tiens à toi. Bien plus que n'importe lequel de ces clowns.

Tout en poussant un soupir, elle s'approcha et lui prit les mains pour l'attirer fermement à elle. Elle encercla sa taille d'un bras et releva son menton du bout de l'index. Elle chercha dans son regard la moindre trace de compréhension ou de raison.

- Je t'ai vue complètement anéantie à cause de lui, Harley... J'ai vu les cicatrices, j'ai vu les bleus que même ton maquillage peinait à couvrir. J'ai vu la manière dont il t'a traitée. Bordel, je t'ai même vue pleurer pendant des heures à cause de lui et de ce qu'il t'imposait. Pourquoi tu te jettes dans la gueule du loup comme ça ? Pourquoi tu continues de courir après des types qui font de toi un jouet qu'ils n'ont même pas la décence de respecter ?

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Mer 15 Juin - 19:20



Where the madness began



feat. Ivy


Harley pousse un soupir exagéré de soulagement quand les racines qui l’enserraient jusqu’alors finissent par retourner s’enfoncer dans la terre. La blonde pense connaître suffisamment Ivy pour savoir que peu importe son degré de colère, jamais cette dernière ne lui ferait du mal intentionnellement, ce n’est pas pour autant qu’être la cible de ses pouvoirs devenait quelque chose d’agréable, loin de là.

Bien sûr, Harley sait pertinemment que l’empoisonneuse a raison. Tout ce qui se rapproche de près ou de loin du Joker, de n’importe quel Joker d’ailleurs, peut naturellement être dangereux pour elle. Car en réalité, il lui en faut bien peu – pour ne pas dire absolument rien – pour sombrer immédiatement dans ses plus méprisables travers. Ce n’est pas pour autant qu’elle n’a pas conscience du caractère toxique de sa relation avec le Joker, c’est surtout qu’elle se révèle tout bonnement incapable de lutter contre quand elle se retrouve exposé de trop près à ce qui doit nécessairement lui nuire. C’est simple de prétendre être immunisée à une émanation toxique quand elle est loin de vous… en revanche, quand elle est ni plus ni moins que l’air que vous respirez, c’est une autre paire de manches.

Oui, le Joker, sous cette forme ou n’importe quelle autre, est dangereux pour elle, et elle le sait… Si elle refuse de l’admettre en présence d’Ivy, c’est uniquement par pure fierté. Elle se sent comme une gamine prise en faute, et elle déteste ça. D’autant que le jugement d’Ivy ne répond pas à la catégorie de ceux que d’autres pourraient porter sur elle. Ivy est une des rares personnes en ce monde à croire en elle. La trahir revient par conséquent à trahir aussi la personne qu’elle se sent capable de devenir grâce à elle.

Harley le sait, bien sûr qu’elle le sait, qu’Ivy tient sincèrement à elle. Elle le lui a dit, elle le lui a prouvé. Elle ne joue pas, elle ne manipule pas, elle ne tort pas ses sentiments et ses émotions à sa guise pour obtenir très précisément le résultat qu’elle souhaite. Elle se montre honnête envers elle, elle cherche à la protéger, des autres et d’elle-même, et la blonde volcanique a bien conscience, en cet instant, de l’avoir terriblement déçue. Et les arguments ne manquent pas. Car en effet, s’il y en a une pour l’avoir ramassée à la petite cuillère plus que n’importe qui d’autre à chaque fois que le Joker faisait preuve de violence, qu’elle soit psychologique ou physique, c’était elle. Alors pourquoi est-ce qu’elle continue. Une psychiatre de comptoir suggèrerait sans doute qu’au fond, elle devait avoir une si piètre estime d’elle-même qu’elle pensait sincèrement que c’était là tout ce qu’elle pouvait bien mériter… Harley ne se considère pas comme une psychiatre de comptoir. Ceci dit, elle serait bien en peine de s’analyser elle-même, alors.

« Ivy… avec qui est-ce que je suis en ce moment, hein ? Est-ce que je suis avec lui ou avec toi ? »
Elle plante son regard dans le sien. « J’ai pas l’intention de le revoir, d’accord ? Je veux juste être avec toi et qu’on passe un bon moment toutes les deux, pourquoi c’est si difficile pour toi ? »

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Dim 26 Juin - 11:15

Where the madness
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Harley Quinn & Poison Ivy
"They Can Bury Us Deep, But We Always Grow Back."
L'empoisonneuse haussa les sourcils d'un air dubitatif. Certes, Harley était avec elle en ce moment précis. Mais Ivy savait bien, et ne pouvait pas se résoudre à l'oublier, que la blonde avait couru à la rencontre de cet autre Joker. Pressentant néanmoins qu'elles pourraient avoir cette discussion durant des heures sans parvenir à trouver de terrain d'entente, elle préféra ne rien répondre et se concentra sur la dernière question de son amie.

- Parce que je sais que toi et ton syndrome de Stockholm avancé, vous retournerez le voir.

Sa voix était basse, teintée d'un chagrin qu'elle ne feignait pas. La colère prédominait, bien sûr. C'était une émotion facile à avoir, et il était d'autant plus facile de s'y abandonner sans réserve. Mais le chagrin était bien là, et la compassion qu'elle ressentait tout de même pour la blonde atténuait la violence de sa jalousie et de son sentiment de trahison. Elle savait, rationnellement, que c'était plus fort qu'Harley. Mais c'était une situation déplaisante, et Ivy n'était pas la plus patiente des femmes, même si pour ces beaux yeux bleus... Elle savait faire beaucoup d'efforts.

Elle souffla du nez, longuement, se refusant d'abord et par entêtement à croiser son regard. Mais, après quelques secondes de silence, elle daigna finalement reporter son attention sur le visage de sa partenaire de crime.

- Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de toi, hein ? souffla-t-elle avec humour, mais avec un air si sérieux qu'il était difficile de savoir si elle ne songeait pas réellement à enfermer Harley chez elle pour la préserver de toutes ces influences malfaisantes qui rôdaient autour d'elle.

La sienne comprise, si elle devait être tout à fait honnête.

Amusée par le fil de ses réflexions, Ivy esquissa un sourire avant de se tourner plus franchement vers les ruines d'Arkham. Des ronces apparurent sur ses bras nus, s'étendirent et s'enroulèrent autour de ses membres jusqu'à rejoindre sa nuque. Là, ce ne furent non pas des ronces mais des feuilles de lierre qui se joignirent à sa chevelure rousse. Ce lieu lui rappelait trop de mauvais souvenirs et en cet instant, c'était tout naturellement qu'elle recherchait le contact et le soutien de ses plantes adorées.

- Bon... Tu voulais faire quoi ?

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Lun 27 Juin - 18:21



Where the madness began



feat. Ivy



« Hey ! Commence pas à me psychanalyser, toi ! C’est moi la psy, je te rappelle ! » s’agace Harley en comprenant très bien que ses arguments ne sont pas parvenus à convaincre Ivy et que cette dernière est toujours convaincue qu’elle retournera auprès du Joker pour peu qu’il la siffle ou l’appelle d’un claquement de doigts.

Elle veut affirmer, à corps et à cris, que c’est absolument faux, et que ce serait même hors de question, mais est-ce qu’elle peut le dire en étant vraiment sincère… Elle ne contrôle pas complètement ce quelque chose en elle qui la pousse vers ce qui pourtant lui fait le plus du mal. Un syndrome de Stockholm avancé, hein ? Elle n’a pas envie de s’affubler d’un tel diagnostic… mais c’est ce qu’on dit, les cordonniers sont généralement les plus mal chaussés. Harley est incapable de passer outre ce quelque chose de complexe qui fait qu’elle ne peut pas prétendre à ce jour avoir su échapper à l’influence néfaste du Joker. Mais elle essaie, elle essaie vraiment. Et quand elle est en compagnie d’Ivy, elle ne pense qu’à elle, à elle et personne d’autre, et l’idée de courir vers lui ne lui vient pas à l’esprit un seul instant.

Harley a envie de protester, d’argumenter, mais elle en est empêchée par ce quelque chose qui la fait immédiatement se sentir coupable. Elle sent qu’Ivy est triste de cette situation… et si elle l’est, c’est entièrement de sa faute. Elle peut chagriner toutes les âmes en peine du monde, pousser certains de ses patients à la crise de larmes ou de nerfs pour savourer le résultat et rien d’autre, mais jamais avec Ivy… surtout pas avec Ivy. Et là tout de suite, elle s’en veut clairement terriblement, et sans pour autant pouvoir y faire grand-chose, parce qu’au bout du compte… elle n’est pas capable de lui faire sincèrement des promesses qu’elle n’est pas totalement en état psychologique de tenir en dépit de tout le mal qu’il lui fait et qu’elle se fait. Le silence les enveloppe quelques secondes et Harley sent sa culpabilité monter encore d’un cran. Mais au final, l’empoisonneuse accepte de plonger son regard dans le sien et Harley parvient à sourire plus franchement quand elle reprend la parole. Qu’est-ce qu’elle pourra bien faire d’elle, hein ?

« J’ai une ou deux idées », fait la blonde, retrouvant d’instinct son attitude pétillante, consciente que la rousse consent, par conséquent, à la suivre et à mettre ce débat de côté. « M’as-tu-vue », qu’elle ajoute à l’adresse d’Ivy quand cette dernière fait une démonstration magistrale de ses pouvoirs. « Et je sais pas, moi… visiter, c’est tout ? ça t’intrigue pas, toi ? T’as pas envie de revoir ton ancienne cellule, voir si tout est resté en l’état ? »

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Lun 11 Juil - 17:13

Where the madness
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Harley Quinn & Poison Ivy
"They Can Bury Us Deep, But We Always Grow Back."
L'agacement d'Harley, qu'elle aurait trouvé délicieux en d'autres circonstances, ne l'amusait en vérité qu'à moitié en cet instant. Ivy était peu loquace à ce sujet, mais elle tenait sincèrement à ce petit clown de femme. Et c'était un sentiment qui surpassait même la possessivité qu'elle ressentait à son égard ou ses envies de séduction, bien que ce soit sur ces deux dernières émotions qu'elle choisisse habituellement de s'attarder. Car elles étaient plus simples à assumer.

- Et pourtant de nous deux, je suis sûre que c'est toi la plus timbrée, sourit-elle avec provocation.

Harley pouvait bien râler autant qu'elle le voulait à cause de son diagnostic, mais Ivy était convaincue de ce qu'elle avançait. Elle ne concevait pas que l'on puisse, sciemment, rester auprès d'un homme pareil. Violent, misogyne, abusif... Et ridicule, de surcroît. Et, très tristement, le manque de tentative de la part d'Harley pour tenter de la convaincre du contraire ne faisait qu'intensifier l'inquiétude de l'empoisonneuse, qui se tourna vers les ruines pour ne pas avoir à déchiffrer sur le visage de son amie ce qu'elle ne voulait pas lire. Du manque, sans doute. Pour lui. Il n'y avait pour elle aucune pensée plus abjecte que celle-ci.

Ses pouvoirs, dans ces circonstances, avaient tendance à se manifester d'eux-mêmes. Que ce soit par utilité, comme plus tôt pour passer la grille, ou par besoin de présence. Il n'y avait que le Végétal pour être fiable à ce point et grâce à Lui, elle n'était jamais seule. C'était une pensée réconfortante, quoique douloureuse par moments.

Visiter l'asile d'Arkham... C'était tentant, bien sûr, surtout pendant qu'il était en ruines. Mais c'était dangereux également. Ivy avait passé trop de temps entre ces murs, perdant un peu plus de sa raison et de sa stabilité mentale à mesure que l'enfermement et l'isolement se prolongeaient. Les conséquences n'avaient pas seulement été négatives, puisque de cette détresse émotionnelle était née la manifestation la plus phénoménale de ses pouvoirs. Mais les souvenirs qu'elle associait à cet endroit étaient en majorité négatifs. En fait, ils l'étaient presque tous sauf... Sauf pour sa rencontre avec le docteur Harleen Quinzel, qui avait su faire preuve de compréhension quand d'autres docteurs avaient favorisé la cruauté. C'était cette même psychiatre, qui n'avait désormais plus rien de la sage Quinzel, qui continuait par moments de s'immiscer dans ses pensées. Ivy trouvait tout cela ridicule, mais elle avait dû se rendre à l'évidence : la voix de sa raison avait les mêmes intonations que la voix de la psychiatre rencontrée à Arkham avant qu'elle ne rejoigne le monde de la criminalité à son tour.

Ivy tourna son regard vers Harley, qui si elle avait repris son rôle de psychiatre dans cette ville, n'était définitivement plus la même femme qu'autrefois. Et c'était principalement pour le mieux. Mais l'empoisonneuse esquissa un sourire teinté de nostalgie.

- C'est vrai que j'ai pas souvent eu l'occasion de visiter autre chose que ma cellule alors... Pourquoi pas, finit-elle par accepter tout en soupirant.

Trop impatiente de mettre son appréhension et ses pensées confuse en sourdine, elle s'avança pour pénétrer dans ce qui restait du bâtiment, attendant à peine qu'Harley la rejoigne.

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Mar 12 Juil - 18:37



Where the madness began



feat. Ivy



La réflexion d’Ivy parvient à lui décocher un sourire amusé quand l’empoisonneuse observe que, des deux, c’est certainement elle la plus timbrée. Elle ne cherche même pas à la contredire et se détend seulement alors qu’elle a l’impression qu’Ivy s’est détendue aussi de son côté. Elle pourra clairement pas lui donner tort, cela fait un moment qu’Harley a fait le choix d’embrasser pleinement sa folie et même de l’assumer… Pas vraiment ce que l’on attend d’une psy digne de ce nom – mais en même temps, voilà bien longtemps qu’elle n’a plus prétendu être une psy digne de ce nom. Et au-delà de ça, est-ce qu’on ne dit pas que les cordonniers sont les plus mal chaussés ? Bref, inutile de débattre de leurs folies respective, à la place, il est grand temps de leur laisser libre cours, d’une manière ou d’une autre.

Harley veut qu’Ivy se sente aussi emballée qu’elle à l’idée de visiter les décombres de l’asile d’Arkham… Est-ce qu’elle n’ont pas déjà eu toutes d’eux l’envie de réduire cet endroit en cendres (même si l’asile a été tant de fois infiltré et ses fondations fragilisées que c’en serait presque risible à ce stade), en contempler les ruines ne peut par conséquent être qu’une activité des plus réjouissantes. Bien sûr, ce n’est pas un endroit qu’elles peuvent n’associer qu’à des moments agréables de leurs existences respectives, mais ça reste un endroit important pour elles. Hey, c’est ici qu’elles se sont rencontrées, après tout ? Bon, pas ici ici, certes, mais vous m’avez comprise.

« Tu vas voir, ça va être marrant ! » affirme Harley sans en être franchement certaine, surtout pour tenter d’en convaincre sa camarade et que cette dernière cesse de soupirer.

Certes, leur petite séance d’exploration ne va pas forcément mener à grand-chose, mais pour Harley, ça reste réjouissant. C’est comme une sorte de chasse au trésor, sauf qu’en l’occurrence, on ne peut pas franchement être certain qu’il y ait effectivement un trésor à la clé – et très probablement que non, d’ailleurs. Pas grave, dans tous les cas, ça leur donne une occasion d’être ensemble et ça… c’est pas si mal, pas vrai ? Harley chérit précieusement chacune de ces occasions plus qu’elle ne le montre.

Elle attrape le bras d’Ivy pour s’y agripper tandis qu’elles pénètrent le bâtiment. C’est étrange comme l’endroit a l’air… similaire et en même temps très différent.

« Oh, ça y est, je crois que c’est là !!! C’est presque là même pièce, ça doit être là. T’étais juste ici… » Harley entraîne Ivy pour la positionner à un endroit spécifique de la pièce avant de s’installer en vis-à-vis. « … et moi là. Comme la première fois qu’on s’est rencontrées. »


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Mer 20 Juil - 23:23

Where the madness
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Harley Quinn & Poison Ivy
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Les traits froncés d'Ivy se détendirent considérablement dès l'instant où Harley attrapa son bras pour l'entraîner à l'intérieur du bâtiment. C'était inconscient, c'était plus fort qu'elle... C'était l'une de ses plus grandes faiblesses. Elle ne savait pas résister bien longtemps à Harley, et pire encore, elle ne voulait pas lui résister. L'empoisonneuse, habituellement, méprisait tout contact physique qu'elle n'avait pas initié. Mais Harley... C'était différent. C'était... Naturel. Et c'était agréable. Mais tout cela, bien sûr, elle ne l'exprimerait pas. Pas même sous la contrainte. Mais peut-être avec un peu d'alcool, quoiqu'il lui en faille désormais beaucoup pour en ressentir ouvertement les effets.

Les couloirs étaient effectivement familiers. Ivy n'avait pas eu envie de s'y rendre mais à présent qu'elle y était, elle ne pouvait pas totalement occulter sa curiosité presque morbide. L'asile d'Arkham était l'un des endroits qu'elle avait le plus rêvé de voir un jour en ruines. Et à présent que c'était chose faite, elle n'en tirait presqu'aucune satisfaction, ce qui était un constat particulièrement déplaisant. Elle supposa que son mécontentement venait du fait que ce n'était pas elle qui, personnellement, avait causé ces ruines. L'effet cathartique en était donc moindre.

Arrivées à une pièce qu'Harley reconnaissait visiblement, la rousse se laissa guider, écarquillant les yeux de surprise face à la mémoire de sa comparse. Mais très vite, sa surprise se mua en envies de flirt. C'était presque touchant, cette manière qu'avait Harley de remettre en scène leur première rencontre. Ivy sentit poindre une émotion qu'elle peinait cependant à contrôler, aussi elle l'occulta vivement et préféra adopter le ton de la plaisanterie badine :

- Les séances avec moi vous manqueraient-elles, docteure Quinzel ?

Son regard, ouvertement gourmand, glissa sur le corps de sa partenaire de crimes. Une pointe d'envie charnelle retroussa ses lèvres en un sourire en coin qu'elle adoucit dès lors que ses yeux verts se détournèrent de la jeune femme pour contempler l'endroit. Son regard se perdit sur un trou dans le mur à travers lequel on apercevait des couloirs.

- Oh, c'est là-bas que je t'ai sauvée de Killer Croc, se rappela-t-elle à voix haute.

Plus son regard s'attardait sur les détails de la pièce, plus son souvenir gagnait en précision. Finalement, elle chercha le regard d'Harley.

- Tu t'en souviens vraiment...

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Ven 22 Juil - 20:37



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feat. Ivy



« Peut-être bien », suggère Harley avec un sourire malicieux quand Ivy vient supposer que ses séances avec l’empoisonneuse lui manqueraient peut-être.

Ce n’est pas vraiment le cas, en réalité. Ses séances avec Ivy n’étaient pas les plus déplaisantes, mais elles étaient parmi les plus déconcertantes. Ivy avait été capable de la cerner et de la désarmer plus facilement que n’importe qui, plus facilement même que le Joker, parce que quand ce dernier s’appliquait à la modeler à une image qui devait lui correspondre, Ivy, elle, ne demandait qu’à la révéler à elle-même. Non, elle ne voudrait pas redevenir le docteur Harleen Quinzel telle qu’elle était du temps d’Arkham… Celle qu’elle est aujourd’hui est libérée des contraintes morales qui l’entravaient à l’époque. Harley n’a pas vraiment d’affection ou de considération pour la psy binoclarde et pleine de bonnes intentions qu’elle était alors. Depuis, elle a changé, elle a évolué, et elle se préfère bien davantage telle qu’elle est aujourd’hui que telle qu’elle fut autrefois. Elle sait aujourd’hui comment accueillir le regard plus qu’intéressé que lui adresse Ivy, et elle est capable d’y répondre avec autant d’envie que cette dernière.

« Ah oui », fait Harley d’un ton léger, comme si tout ceci n’était qu’anecdotique quand l’empoisonneuse lui désigne l’endroit où elle l’avait sauvée de Killer Croc.

Ce n’était clairement pas le « bon temps », mais Harley éprouve pourtant, au premier degré, quelque chose d’assimilable à de la nostalgie en se remémorant de tels moments. Elle a gardé à l’esprit de nombreux moments, certains fondateurs, d’autres insignifiants, et il n’est pas rare qu’elle se les remémore, pour mieux en jauger l’importance. Elle n’oublie pas l’intérêt réel que représente chacun de ses souvenirs, en dépit des quelques échos traumatiques qu’ils peuvent susciter. Harley est nécessairement attachée à cet endroit. Il a fait d’elle ce qu’elle est devenue, et c’est une chose qu’elle ne serait en mesure d’occulter ou d’ignorer, et ça peu importe les circonstances. Voir cet endroit en ruine ne lui fait rien de particulier. En revanche, voir cet endroit tout court a son importance. Et ce n’est pas pour rien si elle a voulu que Ivy vienne avec elle.

« Bien sûr que je m’en souviens. Je pourrais même te rejouer la scène, là, tout de suite », fait-elle avec un sourire. « Je suis sûre que toi aussi tu t’en souviens par cœur », reprend Harley en ancrant son regard à celui de la jolie rousse. « Comment t’aurais pu oublier ta rencontre avec une bombe pareille ? Je suis sûre que je t’ai obsédée à partir du moment où tu m’as rencontrée », elle ajoute avec un sourire.


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Mer 27 Juil - 18:06

Where the madness
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Harley Quinn & Poison Ivy
"They Can Bury Us Deep, But We Always Grow Back."
- S'il n'y a que ça, je me ferai un plaisir d'occuper ton divan, tu sais... Il suffit que tu m'accordes quelques séances très, très privées.

Le flirt comme stratégie d'évitement... Il y aurait eu énormément de choses à dire de cette méthode dans le cas d'Ivy. C'était plus simple, pour elle, de se concentrer sur l'immédiateté des sensations physiques qui lui soufflaient que, une fois n'étant pas coutume, elle désirait le corps de sa partenaire de crime. Pas seulement le corps, d'ailleurs. Mais là encore, c'était s'aventurer sur un terrain trop glissant pour elle, surtout dans un lieu qui la rendait aussi vulnérable.

Un étonnement sincère passa sur le visage de la rousse après qu'Harley ait affirmé qu'elle serait capable de rejouer la scène.

- T'as une si bonne mémoire que ça, toi ? la taquina-t-elle sans manquer de lui adresser un sourire en coin.

Ce n'était pas qu'elle sous-estimait, loin de là, même. S'il y avait bien une chose dont elle avait toujours été certaine, c'était que cette petite blonde était brillante, plus qu'elle ne voulait bien l'admettre et plus qu'elle ne voulait bien le révéler au monde extérieur. Y compris à l'homme qui l'avait modelée à son image. Mais elle était, en revanche, surprise qu'Harley ait accordé de l'importance à leur rencontre au point de s'en souvenir. Elle était persuadée que déjà à l'époque, la blonde n'avait d'yeux que pour le clown dont le rire hantait les couloirs de l'asile.

Ivy garda volontairement le silence concernant le souvenir qu'elle avait, elle aussi. Oui, si elle devait être honnête, elle s'en souvenait très bien. Et ce, même en dépit des médicaments qu'on l'avait forcée à ingérer à l'époque, même en dépit de son état déplorable au moment de rencontrer Harleen Quinzel.

- Tu piquais ma curiosité, concéda-t-elle.

Bien sûr, la jolie psychiatre avait effectivement rôdé dans les pensées de la criminelle par la suite. Mais sans doute pas pour les raisons imaginées par Harley.

Méditant sur ce qu'il était bon de révéler ou non de son état d'esprit de l'époque, Ivy trouva son courage en cajolant des branches de lierre parant originellement les quelques murs qui restaient mais qui s'étaient tendues vers elle dès qu'elle avait fait son entrée dans la pièce. Touchant les feuilles du bout des doigts, elle évita soigneusement le regard de la blonde.

- Je fanais, à ce moment-là... C'est grâce à ta respiration que j'ai regagné des forces. Chacune de tes expirations, je les inspirais. Ton souffle devenait... mon souffle.

Elle tourna enfin son regard vers elle, paraissant plus douce. Harley n'avait eu aucun moyen de savoir cela à l'époque, Ivy ayant pris grand soin de ne mentionner à personne à quel point son métabolisme imitait celui des plantes, à l'époque. Mais elle se souvenait encore avec précision des efforts accomplis par la docteure Quinzel, et elle se souvenait surtout d'avoir pensé que c'était la première humaine qui ait su lui faire reconsidérer l'idée du génocide.

Mais c'était suffisamment de vulnérabilité pour le même jour. Ivy battit des cils et soudainement, des ombres assombrirent les traits de son visage. De ses yeux verts, elle contempla le visage d'Harley. Cette fois-ci, elle ressemblait davantage à la Poison Ivy que tout Gotham connaissait. Le sourire qu'elle lui adressa, bien que joueur, était également démoniaque.

- Tu sais, maintenant que j'ai récupéré mes pouvoirs... Il y a une question que je me pose.

Elle traversa la pièce en quelques enjambées, s'approchant lentement de sa partenaire de crime. Elle saisit fermement ses hanches, l'attirant contre elle. De cette même lenteur à la fois menaçante et provocatrice, elle approcha son visage du sien, ses lèvres à quelques millimètres des siennes.

- Est-ce que je te condamnerais si je t'embrassais... à l'endroit même où on s'est rencontrées ?

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Jeu 28 Juil - 9:58



Where the madness began



feat. Ivy



Harley répond aux insinuations de la jolie rousse par un sourire des plus éloquents. Elle est prête à accorder à Ivy toutes les séances privées qu’elle souhaitera. C’est ainsi qu’elle la préfère, joueuse, abandonner les reproches et la défiance au profit d’un flirt particulièrement agréable, quoique dangereux, car il n’est pas question que d’un simple jeu de séduction entre elles, même quand il peut être plus simple pour Harley – et peut-être aussi pour Ivy de le prétendre. Admettre davantage, c’est risqué pour Harley, et ça l’est aussi pour Ivy, qui lui brisera très probablement le cœur.

Elle ne perd pas son sourire quand Ivy suggère qu’elle n’a peut-être pas une si bonne mémoire que cela. Elle croise seulement les bras en lui adressant un regard faussement réprobateur. Elle a une très bonne mémoire, en réalité, peut-être même trop bonne pour son propre bien, en certaines circonstances. Il y a des choses qu’elle voudrait s’efforcer d’oublier. Mais c’est bien évidemment impossible. Oui, elle se souvient. C’est vrai, les choses ont évolué, entre elles, et l’émoi qu’avait suscité en elle leur rencontre, et qu’elle n’avait pas voulu assumer, s’était estompé au profit d’une relation particulièrement toxique. Mais elle n’oubliera pas ce qu’a représenté leur rencontre pour elle. De tous les criminels enfermés à Arkham avec qui elle s’était entretenu, c’est de leur rencontre qu’elle conserve le souvenir le plus vif et le plus marquant – dans un sens du moins différent de sa rencontre avec le Joker qui l’a, évidemment, marquée au plus profond d’elle-même, et changé radicalement la personne qu’elle était alors.

Les paroles qu’Ivy prononce alors la prennent de court. Chacune de tes expirations, je les inspirais. Ton souffle devenait mon souffle. Chacun de ces mots trouve un écho étonnant dans son esprit. Elle s’en imprègne avec le plus agréable des sentiments de complétude. Elle ne savait pas, et elle ignore même si ses paroles sont vraiment sérieuses. Après tout, leurs premiers échanges ont tout de même été relativement houleux. Elle ignore si elle cherche à la chambrer, si elle est sérieuse, elle a l’air sérieuse.

« C’est pour ça alors. J’avais le souffle coupé. » Ses paroles sont maladroites, elle utilise l’humour pour dissimuler une vérité qu’elle ressent profondément. « Espèce de voleuse d’oxygène », ajoute-t-elle avec un sourire au coin des lèvres, qui n’a pas vocation à être pris au sérieux.

La douceur qu’elle a lu exceptionnellement dans le regard d’Ivy disparaît au profit de quelque chose de plus sombre, que Harley lui reconnaît davantage. Elle se laisse faire quand Ivy l’attire à elle par les hanches. Leurs lèvres ne sont plus qu’à quelques millimètres.

« Je suppose qu’il n’y a qu’une seule façon de le savoir… », suggère Harley, malicieuse, quand Ivy lui demande ce qui se passerait si elle l’embrassait, à présent qu’elle a retrouvé ses pouvoirs – mais légèrement anxieuse, aussi, car à force de jouer avec le feu, on finit nécessairement par se brûler.


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Mer 3 Aoû - 20:58

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Harley Quinn & Poison Ivy
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L'air était en train de se charger d'une tension délicieuse, qui commençait à s'insinuer jusque dans chacun des muscles de l'empoisonneuse. Le flirt commençait à prendre des proportions qui échappaient à son contrôle. Et elle n'avait aucune idée de si elle aimait ça ou, au contraire, détestait ce constat. Les abus subis par le passé lui donnaient naturellement envie de contrôler la moindre de ses réactions, voire de s'en passer complètement. Comme elle l'avait fait, d'ailleurs, jusqu'à Harley. Mais cette femme-là... Cette femme-là éveillait chez elle des sensations nouvelles. C'était un exploit, mais Harley parvenait à lui faire envisager l'affection qu'elle ressentait à son égard comme quelque chose de profondément bénéfique.

Une lueur amusée passa dans les yeux verts d'Ivy après qu'Harley ait privilégié la plaisanterie suite à sa déclaration. C'était sans doute mieux comme ça. C'était moins... Dangereux, même si les révélations de Pamela, elles, étaient sincères.

- Vois ça comme un échange de bons procédés. Ce qui t'empoisonne, toi, me permet de vivre.

Finalement, Ivy ne sut pas résister bien longtemps à cette envie, toujours plus forte, qui lui intimait de prendre possession de ces lèvres déjà goûtées par le passé. Et de toute évidence, Harley n'était pas contre l'idée, elle non plus.

Il y avait bien du poison sur les lèvres d'Ivy. Mais elle était certaine que l'immunité qu'elle lui avait offerte autrefois était toujours présente. Et même si ce n'était pas le cas... L'antidote à son poison n'était pas des plus désagréables. En effet, il suffisait qu'Ivy l'embrasse une seconde fois pour guérir Harley de son poison. C'était une information qu'elle ne donnait pas à tout le monde. Encore moins à ses victimes. Mais cela faisait bien longtemps qu'Ivy ne considérait plus Harley comme une victime potentielle. Si elle devait être honnête avec elle-même, d'ailleurs, elle aurait admis qu'elle n'avait jamais réellement envisagé cette jeune femme comme l'une de ses victimes.

Comme pour échapper au fil dangereux que prenaient ses pensées, Ivy se pencha et déposa enfin son sourire contre les lèvres d'Harley.

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Ven 5 Aoû - 19:48



Where the madness began



feat. Ivy



« Je vois pas en quoi c’est un échange de bons procédés si ça ne profite qu’à toi », fait Harley en gardant un sourire mutin au coin des lèvres aux propos d’Ivy, quand cette dernière lui affirme que ce qui l’empoisonne, elle, est ce qui lui permet de vivre.

C’est sans doute plus sain de vivre ainsi, cela dit, de ce qui empoisonne les autres, plutôt que de vivre de ce qui nous empoisonne, ce qui résumerait parfaitement sa relation toxique avec le Joker, Joker dont l’ombre plane à n’en pas douter sur leur conversation à l’heure actuelle. Comment pourrait-il en être autrement, dans de telles circonstances et dans un tel endroit ? Ceci dit, il est vrai que même sans cela, cette ombre reste encore trop présente, et à l’évidence bien trop oppressante.

Mais la pensée de celui qui l’intoxiquait pour mieux la dominer s’efface au profit de la seule vision d’Ivy, qui lui offre de jouer à un jeu bien trop dangereux pour que la blonde ne s’y plie pas, ou sache y résister. Un jeu terriblement dangereux, éventuellement mortel, mais c’est ce qui fait tout son sel, après tout. La vérité, c’est qu’Harley a totalement confiance en Ivy. Si l’empoisonneuse est convaincue de pouvoir l’embrasser, c’est qu’elle sait que, au fond, elle ne risque rien, ou bien que le risque est totalement calculé. Ave Ivy, Harley ne se sent jamais en danger, jamais… certes, elles ont le don de se mettre toutes deux dans des situations dangereuses, mais Ivy n’est jamais la source dudit danger. Ivy est celle qui la protège et qui l’a toujours protégée, y compris d’elle-même. Ce n’est pas quelque chose qu’Harley a toujours conscientisé, c’est en revanche quelque chose qu’elle a parfaitement intégré.

Alors Harley ne prononce plus aucun mot, elle laisse la jolie rousse prendre les devants et réduire doucement mais de façon sûre et inéluctable le peu d’espace demeurant encore entre leurs visages, les quelques millimètres séparant leurs lèvres l’une de l’autre.

Sa bouche n’a pas le goût ou le parfum du poison, mais elle n’en a pas moins une saveur pour le moins irrésistible. Elle pourrait goûter à ces lèvres, encore et encore, et toujours y trouver un intérêt nouveau. Le plaisir se voit sans cesse renouvelé. Il prend une teneur singulière, agréable, incomparable. Harley ne fait pas qu’y prendre goût, elle n’a plus réellement envie de s’en passer. Ses doigts glissent dans la longue chevelure rousse de la belle empoisonneuse tandis que sa main qui n’y trouve pas prise vient se loger au creux de son dos, avec l’intention de la garder toujours plus près d’elle. Elle prolonge ce baiser, sa langue se frayant un chemin jusqu’à la sienne, l’étreignant lascivement, jusqu’à presque oublier de respirer.

« Même pas mal », finit-elle par souffler d’un ton mutin contre ses lèvrres quand le baiser prend fin.

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Dim 7 Aoû - 23:20

Where the madness
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Harley Quinn & Poison Ivy
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Bonne nouvelle numéro un : Harley ne s'était pas effondrée au sol, asphyxiée par son baiser. Bonne nouvelle numéro deux : elle lui avait même rendu son baiser, et semblait elle aussi être ravie de la tournure que prenaient les événements.

Poison Ivy avait embrassé plus de personnes qu'elle ne voulait bien l'admettre. Mais ces baisers-là, toujours destinés à faire souffrir ou à tuer, n'avaient jamais eu la saveur de ceux qu'elle recevait d'Harley. Ses baisers mortels ne duraient qu'une seconde. Ceux avec Harley, elle les prolongeait inlassablement, jusqu'à sacrifier la nécessité de reprendre son souffle, tant la sensation était douce et sainement excitante.

Son corps lui semblait plus alerte que jamais. Elle était saisie d'une énergie similaire à celle qu'elle avait lorsqu'elle ôtait une vie pour défendre sa cause. Une forme d'excitation mêlée de soif de sang et d'adrénaline, mais qui lorsque cela concernait Harley, n'était pas tant une envie de prédation qu'une envie de lui arracher ses vêtements.

Les yeux verts d'Ivy se portèrent sur la pièce où elles étaient, là où restaient des débris de chaises et d'une table, là où les murs étaient en ruines et donnaient partiellement sur l'extérieur. Usant de la prise de ses mains sur ses hanches, elle la guida en direction de la table, qui tenait encore debout, à sa plus grande surprise.

- Et si on s'éclatait là où on s'est rencontrées, hm ?

Sa suggestion était tout sauf innocente. Elle porta suffisamment Harley pour pouvoir l'asseoir sur cette table, s'amusant du grincement du bois sous le poids de la blonde, et espérant que la table tiendrait suffisamment pour pouvoir faire toutes les obscénités qu'elle voulait avec sa partenaire de crimes.

Ivy reprit possession de ses lèvres, ne se formalisant d'aucune pudeur ou timidité. Sa langue rechercha instantanément la sienne. Ses mains, elles, glissèrent sous le haut de la blonde et le remontèrent lentement, lui permettant de profiter au passage de la douceur de la peau de son ventre sous ses doigts.

- Ooh, continuez comme ça les filles ! J'peux filmer ? Vous voulez pas tester avec un vrai-

L'intrus, un jeune homme d'une vingtaine d'années qui avait visiblement eu la même idée qu'elles, s'interrompit brusquement. Ivy, son regard teinté d'un vert peu naturel et menaçant, le fixait avec mépris, le poing serré. Le perturbateur tomba à genoux, portant ses mains à sa gorge d'un air affolé. Un sourire diabolique releva le coin des lèvres d'Ivy, qui continua de le fixer avec une intensité nouvelle, usant manifestement de son pouvoir pour le réduire au silence.

Après quelques secondes de suffocation pour cet homme, son teint commença à virer au violet. De sa bouche sortirent lentement une multitude de tiges et d'herbes, épaisses et continuant fermement de pousser. Le pauvre avait eu la fâcheuse idée de continuer de s'exprimer au moment où Ivy, alertée par cette présence indésirable, avait soufflé des graines en sa direction... Ces mêmes graines microscopiques qu'il avait avalées et qu'elle faisait à présent pousser, se réjouissant de la manière dont sa victime se contorsionnait dans l'espoir d'échapper au sort qui l'attendait : une asphyxie lente et douloureuse pendant que ses organes internes, eux, étaient percés par des ronces.

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Lun 8 Aoû - 21:09



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feat. Ivy



« Tu lis dans mes pensées », observe la blonde avec un sourire au coin des lèvres, le regard pétillant, quand Ivy suggère qu’elles s’éclatent à l’endroit même où elles se sont rencontrées.

Il ne faut pas le demander deux fois à Harley, encore moins après un baiser pareil. Harley est tout naturellement désireuse de beaucoup, beaucoup plus et elle espère bien l’obtenir. Le désir qu’elle ressent en cet instant pour Ivy est sans comparaison possible avec quoi que ce soit d’autre. Elle serait incapable de contenir le feu qui brûle en elle, et surtout, elle n’en a pas la moindre envie. La belle empoisonneuse éveille en elle des pulsions toutes plus sulfureuses les unes que les autres, et elle a bien l’intention de satisfaire la moindre de ces pulsions, sans la moindre hésitation. Elles sont libres, elles sont seules, et même si elles ne l’étaient pas, Harley ne se priverait certainement pas. Elle trouve qu’il y a quelque chose de presque… romantique ? Dans le fait de s’envoyer en l’air ici, dans les vestiges de l’endroit où leur relation avait débuté. Auraient-elles pu imaginer à cette époque qu’elles en seraient ici aujourd’hui ? Peut-être pas, en vérité. Ou en tout cas pas autrement qu’en fantasmes alors inavouables.

Harley se laisse asseoir sur la table qui semble ne tenir que par l’opération du Saint-Esprit, mais aucune importance : elle ne cède pas sous son poids, c’est ce qui compte après tout, pas vrai ? Leurs lèvres se retrouvent très rapidement. Harley glisse ses mains dans sa chevelure rousse tout en goûtant ses lèvres des siennes, ainsi que des ses dents et de sa langue. Elle n’est concentrée que sur Ivy en cet instant, mais ça ne dure pas. Elle est contrainte de tourner son attention vers l’intrus qui vient perturber leur moment d’intimité.

Un jeune homme sans intérêt et qui se croit qui plus est très intéressant, manifestement. Harley lève les yeux au ciel mais elle ne réagit pas, elle laisse le soin à Ivy de s’en occuper, ce qu’elle ne tarde pas à faire avec une violence des plus séduisante. C’est avec un mélange de désir et de fascination qu’Harley regarde Ivy prendre la vie de l’intrus… La violence de ce meurtre commis presque gratuitement n’affecte pas Harley. Bien au contraire, cette dernière rit aux éclats face à ce spectacle qu’elle trouve absolument irrésistible.

« Tu es terriblement cruelle, Ivy », remarque Harley en posant les mains sur les hanches de son amante. « T’es sexy quand tu fais ça », elle ajoute, pas du tout refroidie par ce petit « incident ». « Tu crois que tes copines pourraient se joindre à nous ? » elle demande, une lueur lubrique dans le regard tandis qu’elle suivait du regard plusieurs tiges s’épanouir à une vitesse tout sauf naturelle.

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Ven 12 Aoû - 23:36

Where the madness
began.
Harley Quinn & Poison Ivy
"They Can Bury Us Deep, But We Always Grow Back."
C'était avec une grande satisfaction qu'Ivy observait l'intrus mourir lentement sous leurs yeux. Dans des instants comme celui-ci, il n'y avait plus de Pamela Isley pour modérer les propos et réactions de l'empoisonneuse qu'était Poison Ivy. Ses traits étaient cruels, son expression était féroce. Et les battements de son cœur, eux, étaient frénétiques. C'était bien ça, le plus gros inconvénient, lorsque l'on prenait une vie : on en voulait toujours plus. La soif de sang et l'adrénaline formaient un cocktail imprévisible et chaotique.

Ses yeux se teintèrent d'une nuance de vert plus sombre. L'homme venait d'expirer son dernier souffle. Ivy reporta son attention sur Harley et lui adressa un sourire prédateur. En cet instant, elle aurait bien été capable de la dévorer à défaut de l'empoisonner. Sa remarque aurait pu la faire ronronner de plaisir. Cruelle, oui, elle l'était. Et la blonde n'était pas en reste, elle non plus, à se réjouir ainsi de la mort de cet homme. Encore une fois, elles s'étaient bien trouvées.

- Dit celle qui massacre des civils à la batte et au maillet.

Alors que les mains d'Harley reposaient sur ses hanches, ses mains à elle saisirent la taille de sa partenaire de crime et amante/meilleure amie/relation trop compliquée dont elles devraient très sérieusement discuter. Mais comment résister à la dernière suggestion d'Harley ?

- Il suffisait de demander, sourit-elle.

Leurs visages furent soudainement éclairés par une lumière verdâtre. Des feuilles épaisses et à la taille monumentale venaient de s'élever de terre et de couvrir les murs en ruines de la pièce où elles se trouvaient. Chaque espace vide fut couvert de plantes, les plongeant, enfin, dans une intimité dont personne ne pourrait les déloger. Quelques rayons du soleil continuaient de passer, filtrés par les plantes, donnant au sol et aux murs cette lumière verte qui les rendait toutes deux d'autant plus séduisantes, à son avis de fanatique.

Pour répondre à la demande d'Harley, une liane fusa et s'abattit sévèrement sur le fessier de la blonde. Le claquement qui en résultat donna au sourire d'Ivy une dimension plus lubrique. Elle se rapprocha lascivement de son amante. Le coup de "fouet" avait été une provocation, mais le véritable jeu pouvait commencer dès cet instant. Les lianes qu'Ivy contrôlaient s'enroulèrent autour des poignets d'Harley et l'obligèrent à lever les bras et à se tendre si elle ne voulait pas que la prise devienne trop douloureuse. Ivy observa ce spectacle avec un mélange de fascination et de satisfaction malsaine.

- Tu es adorable, comme ça, observa-t-elle mesquinement. Ma jolie captive.

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Mar 16 Aoû - 18:59



Where the madness began



feat. Ivy



Harley rit franchement quand Ivy lui fait comprendre qu’en matière de cruauté, elle a de quoi rivaliser, avec sa batte et son maillet. Pas faux, pas faux. Même si ça fait un moment qu’elle ne lui a pas fait prendre l’air, à sa fameuse batte : elle y pensera, la prochaine fois. Mais là, tout de suite, elle a bien autre chose à l’esprit. Un meurtre ignoble dans les règles de l’art selon Poison Ivy devrait certainement refroidir n’importe quel être humain normalement constitué, mais ce n’est pas le cas de la blonde, loin de là. Au contraire, elle est particulièrement émoustillée par le spectacle auquel elle vient d’assister à l’heure actuelle. Oui, ce n’est certainement pas ce cadavre tout frais qui va interrompre définitivement leurs ébats, loin, très loin de là. Au contraire, cette scène lui a mis plus d’une idée en tête, et elle a la ferme intention de s’abandonner à tous les fantasmes qui lui traversent l’esprit à l’heure actuelle.

Elle voit directement que sa proposition ne tombe pas dans l’oreille d’une sourde tandis qu’elle voit dans son regard cette lueur qui est loin, très loin de lui déplaire. Elle sent qu’Ivy compte bien accéder au moindre de ses désirs, et Harley brûle déjà d’impatience à la perspective de tout ce qui pourrait bien se présenter à elles.

Harley contemple avec fascination la lumière verdâtre dans laquelle elles baignent soudainement. La pièce est à présent couverte de plantes, leur offrant un cadre d’une intimité remarquable. Elle rit de plus belle quand une liane surgit de nulle part et fouetta légèrement son postérieur. Cette situation l’amuse déjà beaucoup, et la blonde sait qu’elle n’en est encore qu’à ses balbutiements, pourtant.

Bientôt, Harley se retrouve ligotée, alors que les lianes se resserrent fermement autour de ses poignets. La blonde n’oppose aucune résistance au moment d’être obligée à lever les bras : et pour cause, cette situation l’amuse comme une petite folle. Harley n’a pas peur, Harley n’a pas mal, Harley est seulement heureuse de la tournure qu’est en train de prendre leur échange.

« Je suis constamment adorable », fait Harley avec un grand sourire alors que la rousse la qualifie de « jolie captive ». « Je suis à ta merci », reprend-elle en la fixant du regard le plus intense qui soit. « Tu peux faire tout ce que tu veux de moi », reprend-elle avec un ton qui en dit long.

Ce n’est pas une proposition qu’elle fait à la légère, bien au contraire. Cette situation lui plaît terriblement, d’autant que si elle a eu pour habitude d’être soumise aux désirs et aux caprices de ses partenaire, c’est la première fois qu’elle e sent en pleine confiance. Ivy peut disposer d’elle, parce qu’elle sera toujours juste dans sa manière de la traiter, et qu’elle ne lui fera jamais de mal – c’est du moins ce qu’elle espère.

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Sam 27 Aoû - 12:37

Where the madness
began.
Harley Quinn & Poison Ivy
"They Can Bury Us Deep, But We Always Grow Back."
Chacune des affirmations d'Harley plongea Pamela dans une satisfaction lubrique dont il aurait été bien difficile de revenir. Le frisson du meurtre, le contexte, l'endroit, et toutes ces permissions que lui donnait implicitement Harley... Tout ceci commençait à avoir raison de sa retenue. Les longues et épaisses tiges qu'elle contrôlait réagissaient instinctivement à ses émotions et à ses pensées. Pour cette raison, elle continuèrent de serpenter sur le corps de la blonde.

- Merveilleux.

Les plantes s'emparèrent des chevilles de la jeune femme et la soulevèrent véritablement de terre, cette fois-ci. Elles ramenèrent ses jambes en arrière tout en resserrant leur prise sur les bras d'Harley afin que la position ne soit pas inconfortable au point de lui couper le sang. Ainsi ligotée, sa comparse était véritablement à croquer.

- Il est temps que ta souplesse légendaire serve à une activité réjouissante, s'amusa Ivy tout en admirant la position de son amante.

L'une des tiges s'enroula autour du cou d'Harley. Mais Ivy l'empêcha de serrer - pour le moment. C'était comme un collier, dont la dangerosité résidait en ce que la pression pouvait s'intensifier à tout moment, sur ordre de l'empoisonneuse. Mais cette dernière, pour l'instant, avait d'autres intentions. Elle tendit une main et fit naître une fleur au centre de sa paume. Une fleur aux pétales rouges, dont la couleur n'était pas sans rappeler les tenues qu'avait pu avoir Harley autrefois. Avec un sourire qui aurait pu être tendre s'il n'était pas aussi ouvertement carnassier, Ivy glissa cette fleur dans les cheveux d'Harley, sur son oreille.

- Magnifique. Bien, maintenant, Harley, écoute-moi.

Elle lui prit le menton et l'obligea à relever le visage pour mieux accrocher son regard du sien, soudainement sérieux. Elle l'embrassa à pleine bouche, langoureusement, passionnément. Elle se força néanmoins à mettre fin au baiser au moment où elle estima que si elle continuait, elle serait incapable d'énoncer ses exigences :

- Si c'est trop ou que tu n'apprécies pas ce que je te fais, dis-le moi aussitôt. Sans honte, sans culpabilité, et on passera à autre chose. Je veux que tu me le promettes.

Elle posa les mains sur ses joues pour garder son attention et embrassa sa mâchoire du bout des lèvres.

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Dim 28 Aoû - 10:28



Where the madness began



feat. Ivy



La lueur d’envie et de satisfaction dans le regard d’Ivy a quelque chose de particulièrement agréable en plus de grisant, et Harley aurait bien du mal à s’en passer, à vrai dire. Elle aime être regardée de cette manière, pas seulement avec possessivité et concupiscence, mais encore autre chose, ce quelque chose qui leur offre à toutes deux un sentiment de confiance mutuel au fond nécessaire dans une situation telle que la leur.

Un léger rire cristallin s’échappe de ses lèvres quand des plantes viennent enserrer ses chevilles pour la soulever directement de terre. Elle sent la prise autour de ses poignets se refermer davantage. Pour peu qu’elle cherche à s’échapper (ce n’est absolument pas le cas) – elle serait bien en mal de le faire : elle est totalement soumise, en cet instant, aux envies, aux désirs les plus inexprimables et lubriques de son amante, et ces désirs rejoignent les siens. Elle rit de plus belle quand la belle empoisonneuse suggère qu’il est temps de faire bon usage de sa souplesse légère.

Elle se tend légèrement au moment de sentir une nouvelle tige contre sa peau, celle de son cou, cette fois. Son cœur bat un peu plus forte, consciente du danger auquel elle s’abandonne, il suffirait d’un geste de la part d’Ivy pour que cette tige se resserre autour de son cou et qu’elle se sente suffoquer. Pourtant, elle n’éprouve aucune réelle inquiétude. Quand elle voit cependant Ivy la couver du regard, déposer cette rose rouge dans sa chevelure blonde, sans besoin de réelle explication, elle se sent… étrangement confiante, comme ça ne lui était pas arrivé par le passé.

Entre les mains du Joker, elle était un pantin au service de son désir : jamais il ne se serait inquiété de son propre plaisir, jamais il ne se serait soucié de son confort ou inquiété que cela puisse être trop ou non pour elle. Il s’en moquait. Il s’en moquait royalement, même. Elle le lui dit, expressément, qu’elle peut tout arrêter, à tout moment, qu’elle n’a pas à en avoir honte ou en avoir peur. Est-ce qu’Ivy se rend compte de combien ses propos la touchent. Ce qui pourrait passer, peut-être, pour quelque chose d’élémentaire au regard d’autre dans une relation consenti entre adulte apparaît aux yeux d’Harley comme une précieuse nouveauté. Et le désir qu’elle éprouve à l’égard d’Ivy ne s’en voit que décuplé.

« Je te le promet »
, fait Harley en savourer la caresse de ses lèvres contre sa mâchoire. « Je suis à toi, j’en ai envie. C’est promis. »

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(abandonné) Where the madness began [Ivy]
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