Ice cream & Friendship [Cirilla]

@Lucy Pevensie  & Cirilla.

Voir Lucy aussi pleine d'entrain fait sourire Cirilla. C'est l'une des raisons pour laquelle elle adore son amie : sa joie de vivre et son air pétillant, en toute circonstances. C'est bien pour cela que Ciri serait prête à faire vivre un véritable enfer à celui ou celle qui oserait cesser de la faire sourire, qui tenterait de lui faire du mal. Dans son esprit assez limité en terme de condition humaines et d'interactions entre les gens, Cirilla associe souvent Lucie à la pureté. Elle n'a pas l'air aigrie, ou entachée par le monde horrible comme celui qu'a connu Cirilla. Elle a vécu des choses, certes, mais ces choses l'ont forgées et elle n'en a pas perdu son sourire.

Cirilla, elle, ne peut pas en dire autant. Bien qu'elle essaie de changer et de s'ouvrir un peu plus aux autres, c'est un exercice difficile. Exercice qu'elle ne réussit qu'avec Lucy, d'ailleurs, qu'on veuille bien le croire ou non !
"Vraiment ?" s'enquit-elle face à la réaction de son amie, qui lui assure que Camilo et elle vont forcément bien s'entendre. Si les relations humaines ne sont pas son fort, celle avec la gente masculine l'est encore moins ! Elevée par de véritables guerriers/bourrins, on ne peut pas dire qu'elle ait un énorme panel de référence. Pourtant, elle voit de tout en terme de clientèle, dont beaucoup d'hommes qui ont l'air vraiment différents des Witcher... Mais tout de même, elle ne sait pas à quoi s'attendre et ça la rend aussi curieuse que nerveuse. "Je te fais confiance. Si tu penses qu'il arrivera à me supporter... Et que je ne risque pas de l'éventrer sur place s'il essaie de te faire du mal, alors oui, tout va se passer à merveille !"

Cirilla dit ceci d'un ton léger, mais elle n'est qu'à moitié en train de plaisanter. Encore une fois : personne ne peut blesser son amie. Petit ami, ou pas petit ami... Inutile de préciser qu'elle a été élevée par des bourrins, n'est-ce pas ?! Bourrins, certes, mais loyaux jusqu'à la mort ! Ensuite, Cirilla reste incertaine face à cette histoire de films d'horreur. Du sang, des monstres... Pour elle, ça a été une réalité. Pourquoi vouloir les passer sur écran ? Quel est donc le plaisir ?! "Je suppose que tester ne nous engage à rien. Mais quitte à vouloir regarder des monstres, autant pouvoir les tuer soi-même, non ? Sinon, où est le fun, dans cette activité ?" Elle hausse ses épaules, incertaine. Mais là encore, elle est curieuse tout de même !

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Ice cream and friendship

feat. Cirilla

Ciri a l’air de ne pas tout à fait la croire quand Lucy lui assure que Camilo et elle s’entendront parfaitement bien, mais Lucy, elle, de son côté, n’a absolument pas le moindre doute à ce sujet. Elle connaît Camilo, et elle sait surtout qu’il est tout à fait impossible de ne pas s’entendre avec lui, tant ce dernier est naturellement adorable et sociable, et pour tout dire, Lucy est assez curieuse et impatiente de voir les deux interagir. Elle n’a aucun doute quant au fait qu’ils s’entendront à la perfection.

Et en effet, elle est ravie d’entendre Ciri lui confirmer qu’elle lui fait confiance. Oui, il arrivera à la « supporter ». Ce n’est pas si difficile de supporter Ciri. En fait, c’est même d’une simplicité enfantine, pour tout dire. Lucy ne voit que des choses à aimer chez Ciri, et elle voudrait que cette dernière voie les choses de la même manière de son côté. Mais il sait qu’il faudra faire un long chemin, et afficher une grande patience avant que cela ne se produise.

« Tu peux être absolument sûre de ça, jamais il ne me fera de mal. Ne t’en fais pas, tu n’auras pas de raison de l’éventrer. » Elle rit doucement. « Enfin, juste comme ça, dans le doute, on va quand même éviter les armes blanches au cours de votre rencontre, je préférerais garder mon chéri intact, si ça ne te dérange pas », ajoute-t-elle avec douceur et légèreté, car elle ne prend rien de tout ça véritablement au sérieux (enfin si… elle est convaincue du fait que Ciri est capable d’éventrer n’importe quel homme sur place, mais non, ça n’arrivera définitivement pas).

Lucy rit plus franchement quand Ciri, au sujet des films d’horreur, affirme que si elle n’a rien contre le fait de peut-être en regarder un, elle ne comprend pas l’intérêt que l’ont peut trouver à regarder des monstres si ce n’est pas pour les tuer… Elle en pleurerait presque de rire. Ce n’est pas du tout moqueur de sa part, mais elle trouve Ciri aussi fascinante que forte, et elle se rappelle, dans ces moments-là, combien leurs vies ont été différentes. Oui, Lucy a affronté son lot de « monstres » pourtant, au cours des combats qu’elle a elle-même menés au nom de Narnia, mais elle sait que c’est sans comparaison possible avec ce que son amie a vécu elle-même. Sur ce point elle n’a définitivement pas le moindre doute.

« Si tu veux on pourra exploser des pinatas… C’est presque pareil, mais on ne fait de mal à personne. »

@Lucy Pevensie  & Cirilla.

Ciri ne cesse de sourire face à Lucy, et a ses réactions qui sont toujours assez drôles. Après tout, il est impossible de ne pas se sentir jovial quand Lucy est dans la pièce ! Elle est solaire et comporte ce genre d'aura qui fait que Cirilla a toujours envie de se détendre. Elle l'apaise, c'est assez grandiose, surtout quand on connaît le passé de Ciri et tout ce qu'elle a vécu avant d'arriver ici. Sur le papier, elle n'est pas des plus commodes : elle est loin d'être féminine, elle jure et sa première réaction face à des situations difficiles, c'est toujours de frapper la première, comme lui a appris son père adoptif.
"Sérieusement ? Même pas un petit poignard ? Un petit couteau de rien du tout ?" s'enquit-elle avec un sourire, avant d'accepter. Elle sait qu'elle abdiquera et que de toute manière, elle ne fera jamais le moindre mal à une personne qui ne l'a pas mérité. Ce serait contraire à sa ligne de conduite et à la manière dont elle a été élevée. Et surtout, elle ne ferait pas ça a Lucy. Elle aime beaucoup trop son amie pour oser la blesser de la sorte ! Par contre, si Lucy un jour le lui demandait... là, elle n'hésiterai pas une seconde ! "D'accord, je ne toucherai pas à un seul de ses cheveux, c'est promis !" lâche-t-elle avec un sourire en levant ses mains, paumes présentées en signe de reddition.

Cirilla arque ensuite un sourcil quand Lucy parle de... pinatas ? Est-ce là une sorte de monstre qui vient de son monde ? En tout cas, dans celui de Ciri, ça n'existe pas, d'où sa confusion. "Oh... quel genre de monstre est ce... pinata ?" s'enquit-elle, curieuse. "Est-ce que c'est énorme ? Est-ce que ça crache du venin ? Oh pitié, dis moi que ça crache du venin ! C'est toujours plus drôle quand ils essaient de nous toucher mais qu'ils n'y parviennent pas !" s'amuse-t-elle, retombant dans ses propres souvenirs. "C'est drôle, parce que je n'ai trouvé aucun monstre ici ? Comment as-tu fait pour tomber dessus ?!"

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feat. Cirilla

« Je te connais, Ciri », répond Lucy qui est tout aussi amusée que son amie par les paroles qu’elle prononce et par ce qu’elle suggère.

Elle l’aime en dépit de ce que l’on pourrait qualifier de violence chez elle. Elle l’aime comme cette amie qui la comprend en peu de mots, et qui accepte sa personnalité dans son entier, tout comme Lucy sait apprécier celle de Ciri de l’exacte même manière.

« Je sais ce que tu es capable de faire même avec un tout petit poignard de rien du tout. Même une aiguille à coudre ou un couteau à beurre, je te le laisse pas, je suis sûre que tu serais capable de faire un bain de sang », dit-elle en riant de plus belle.

Ceci dit, elle croit Ciri sans mal et sur parole quand cette dernière affirme qu’elle ne touchera pas à un seul de ses cheveux. Elle la croit en effet, et elle sait qu’elle a même très envie de faire des efforts. Lucy est heureuse de la voir s’intéresser à ce point, et elle espère bien qu’elle ne le regrettera pas. Mais elle a envie de croire que ce sera le cas en effet : et ils en profiteront pour passer un excellent moment ensemble.

« Oh tu ne connais pas les pinatas ? » Son sourire s’élargit. « Tu me diras, moi non plus avant que Camilo m’en parle. C’est une sorte de figurine creuse en forme d’animal que l’on remplit avec des bonbons et que l’on frappe à tour de rôle avec un bâton jusqu’à faire tomber les bonbons au sol et les récupérer. » Elle se rend compte de ce qu’elle vient de dire, et elle ne peut s’empêcher de rire aux éclats. « Présenté comme ça, ça a l’air particulièrement tordu, j’avoue, mais… c’est plutôt marrant. Et puis ça défoule. Et à la fin, on peut se gaver de sucreries à s’en faire péter le ventre », commente-t-elle en riant très franchement. « Des monstres, des vrai de vrai, en chair et en os, je risque de te décevoir, mais je n’en ai jamais vu aucun, par contre. »

En même temps, elle estime que ce n’est pas plus mal. De son côté, elle n’a pas spécialement envie de se retrouver en présence d’un monstre capable de la déchiqueter d’un coup de dents. La vie est déjà suffisamment pleine de dangers bien concrets sans avoir à s’ajouter ceux-là en prime.

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D'ordinaire, Ciri n'aime pas être aussi obvious, aussi transparente pour d'autres personnes. Elle n'aime pas qu'on la connaisse de trop, qu'on puisse la percer à jour... Mais en ce qui concerne Lucie ? Là, c'est totalement différent. Elle n'a jamais été aussi proche de quelqu'un depuis Geralt et même là, la relation n'est absolument pas la même. Et elle doit avouer qu'elle est rassurée de savoir que quelqu'un la connaisse de cette manière et l'apprécie. Beaucoup l'ont jugée, tout au long de sa vie de princesse, puis d'apprentie Witcher. Aujourd'hui, elle n'est plus que Cirilla, avec beaucoup de cicatrices et de blessures à penser... Mais elle est toujours debout et plus forte que jamais. C'est pour cela qu'elle se reconnait un peu en Lucy. Elles sont tellement différentes, qu'elles ont tout de même des points communs, ce qui est assez impressionnant. Lucy est-elle une version différente d'elle même ? Une version qu'elle aurait pu être si elle avait pu vivre telle la princesse et future reine qu'elle aurait dû devenir ? Personne ne le sait, et ne le saura, surtout pas elle...

"Exactement, tu me connais." souligne-t-elle avec un petit sourire. "Promis, je serai sage" Et c'est vrai, elle sera sage. Enfin, le plus sage possible ! Puis, son sourire s'étire un peu plus quand Lucy lui explique ce qu'est une pinata. En voilà une invention étrange ! "Tu veux dire que les gens suspendent des machins remplis de bonbons et les frappent... pour le plaisir ?" elle marque une courte pause, pendant laquelle elle pouffe de rire. "Ça a l'air assez drôle ! J'aimerai bien essayer, mais il faudra que ce soit une pinata solide, sinon c'est pas marrant !" Puis elle devient un peu plus sérieuse lorsque son amie mentionne les monstres, qu'elle n'a pas croisé, fort heureusement. "Tant mieux. Je ne dis pas que tu ne serais pas capable de te défendre, loin de là... mais je préfère te savoir en sécurité." Ciri a envie de protéger Lucy, sans réellement savoir pourquoi. Elle est son amie, de son clan, comme qui dirait presque de sa famille. Ou en tout cas, Ciri la considère comme telle et elle prend soin de ceux qui lui sont chers. Lucy est donc comprise dedans, bien évidemment. Mais elle ne le dira jamais à haute voix, se sentant beaucoup trop pudique pour ça !

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feat. Cirilla

Lucy adresse encore un sourire relativement sceptique à son amie quand cette dernière lui promet d’être sage. En effet, elle la connaît, à force de la fréquenter et de passer du temps avec elle, elle sait très précisément comment elle fonctionne et ce qu’est son tempérament, et le moins que l’on puisse dire, c’est que Cirilla est définitivement tout… sauf sage. Ce n’est pas un reproche, loin de là, c’est d’ailleurs le caractère fougueux de la jeune femme qui lui a valu sa sympathie pour commencer, mais c’est un fait malgré tout, et un fait indéniable… Si Cirilla devait véritablement se montrer de sage, il est plus que probable que Lucy le lui reprocherait, en réalité.

« C’est exactement ce que je veux dire, et c’est super marrant ! » confirme Lucy avec un sourire radieux, alors que son interlocutrice essaie de comprendre le concept de la pinata.

Elle est capable de comprendre l’incompréhension de son interlocutrice, à vrai dire, parce que elle aussi avait été plus que surprise quand Camilo l’avait initié à cette tradition pour la toute première fois… mais c’est la vérité…. Frapper sur des trucs… ça peut paraître tout con, mais c’est vrai que c’est diablement satisfaisant, et c’est difficilement mieux.

« Je demanderai à mon expert en pinata personnel de te sélectionner la plus solide qui existe », promet Lucy. « De toute façon, il faut déjà en trouver une qui résiste à ta force herculéenne… tu serais bien capable de nous la faire exploser en un coup. »

Elle le dit sur le ton de la plaisanterie, mais c’est ce qu’elle pense malgré tout.

« Tu as raison, je suis totalement capable de me défendre », répond Lucy avec une assurance qui n’est même pas feinte.

Cette dernière a de l’énergie et des ressources à revendre, et il n’y a rien qu’elle ne soit capable de faire pour peu qu’elle décide y mettre toute son énergie et tout son cœur… Et bien sûr que quand il est question de se défendre ou de défendre les personnes qu’elle aime, elle sait rivaliser d’inventivité.

« Dans tous les cas, je sais que je peux compter sur toi pour être mon super garde du corps », ajoute-t-elle avec amusement et beaucoup de légèreté. « Je t’appellerai immédiatement. »

@Lucy Pevensie  & Cirilla.

Est-ce que Cirilla est tentée par cette fameuse idée de pinata ? Vraiment, oui et elle en est un peu la première surprise ! Elle ne s’est que très rarement autorisée des frivolités depuis qu’elle a atteint l’âge adulte. En vrai, surtout depuis qu’elle a été obligée de quitter le château, surtout : avant cela, elle sortait « en douce » tous les jours pour jouer à des jeux avec des garçons et des filles de la cité. Etait-ce digne d’une princesse héritière ? Absolument pas, c’est bien pour cela qu’elle se grimait en garçon pour passer inaperçue ! Seules quelques personnes savaient, en réalité. Dont les personnes avec qui elle passait ses journée, bien sûr : d’autant qu’une de ses amis se grimait comme elle pour mener les gardes en bourrique, quand ils étaient sur le point de la trouver ! Elle sourit en se rappelant cette époque, bien qu’elle soit encore aujourd’hui consciente qu’elle n’a jamais vraiment été des leur. Elle n’était pas non plus réellement leur amie, puisque son rang était mille fois supérieur au leur. C’est pourquoi l’amitié qu’elle a avec Lucy est si précieuse aux yeux de Ciri. Parce que, pour la première fois de sa vie, cette amitié est véritable, et elle y tient vraiment.

Amusée face à la réflexion de Lucy concernant sa force, Cirilla ne peut s’empêcher de sourire. « Si tu veux, je pourrais toujours retenir mes coups, histoire de te laisser une chance ! » Pour Lucy, elle le ferait. Et puis, quel plaisir de faire s’arrêter le jeu en un seul coup de batte portée ? « Je pourrais seulement utiliser disons… 20% de ma force, est-ce que ça ira ? » Elle rit cette fois. Elle est loin d’être aussi baraquée, heureusement ! Par contre, Geralt, lui… ce serait une toute autre histoire !

« Bien évidemment, que tu peux compter sur moi», répond Cirilla, cette fois recouvrant son sérieux. « Peu importe la manière, que ce soit pour te défendre, pour te venger, pour te consoler, pour te rassurer ou juste pour t’écouter. » On ne dirait pas comme ça, à première vue, mais Ciri est un vrai sucre, à l’intérieur. Il suffit de bien, bien creuser pour trouver le fourrage guimauve qui se trouve étonnamment bien caché sous des couches et des couches de granit. Peu de personnes y arrivent, ou même prennent le temps de le faire, mais une fois que c’est le cas, alors il est possible de voir que Ciri est malgré tout, de très bons conseils et peut porter une oreille extrêmement attentive. Finalement, elle grimace et fait un faut bruit sortant de sa bouche, comme si elle avait la nausée. « Regarde ce que tu me fais dire, des trucs tout cucul la praline ! »

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feat. Cirilla

Avoir une amie telle que Ciri, c’est remettre en question son propre profil de combattante. Pourtant, ce n’est pas faute d’en avoir vu des vertes et des pas mûres de son côté également. Des ennemis, Lucy en a affrontés avec beaucoup de courage, ce n’est pas pour rien, après tout, qu’on l’a surnommée « la vaillante », mais Lucy Pevensie fait néanmoins pâle figure face à cette véritable guerrière qu’est Cirilla. Elle n’en éprouve nulle jalousie, néanmoins, rien d’autre qu’une sincère admiration, et toujours beaucoup de curiosité. Parce que c’est Ciri… et qu’elle ne cessera jamais de se sentir intriguée par ce que fut sa vie.

« Avec vingt pour cent de ta force, je suis sûre et certaine que tu m’écrases quand même », elle répond avec un large sourire, convaincue de cette affirmation.

Parce que c’est la vérité, et c’est ce qui la rend si intéressante. Et le fait est qu’elle en ait tout de même au moins un peu conscience l’amuse tout autant au passage. Cette conversation n’est rien d’autre qu’amicale, et elle fait un bien immense au cœur et à l’esprit de Lucy, qui se convainc une bonne fois pour toutes qu’elle ne doit définitivement plus laisser passer autant de temps entre deux conversations avec son amie.

« Je sais que je peux compter sur toi », et le dire à voix haute fait d’autant plus de bien. « Et la réciproque est vraie, hein ? Si t’as le moindre problème, t’as juste à m’écrire un SMS, à m’appeler… bref, comme tu veux, tu sais bien que j’accourrai aussitôt », promet-elle parce que c’est la plus stricte des vérités, en effet.

Pour ce qui est de dire des trucs particulièrement mielleux, faut admettre qu’elles battent des records en cet instant, mais ça n’a jamais été pour déranger Lucy de son côté. Cette dernière a toujours su se montrer particulièrement honnête et transparente en ce qui concerne ses émotions. Elle n’a jamais ressenti le besoin de prétendre, de mentir, ou de se dissimuler de son affection. Elle assume ses émotions avec beaucoup de justesse et de sincérité, et sans jamais craindre de trop en faire.

« J’aime bien quand tu parles comme ça, je le prends pour un petit exploit personnel. » Elle sourit. « Et puis, y a pas de mal à dire ce qu’on ressent quand on a l’occasion. Quand on le fait pas, on finit toujours par le regretter à un moment ou à un autre », commente-t-elle, certes un peu plus sombre, mais définitivement sincère néanmoins.