Dans l’habitacle du véhicule règne le plus plombant des silences. Régulièrement, Ulrich jette des regards appuyés dans le rétroviseur, les mains crispés sur le volant de sa voiture. Personne ne dit mot, encore moins Aelita qui garde le déplaisant sentiment que quand ces regards lui sont adressés – ce qui arrive selon elle un peu trop souvent –, ils font office d’avertissement. Si l’idée a fini par faire consensus, la jeune femme sait bien qu’elle est à présent responsable de tout ce qui adviendra ensuite. Ou du moins qu’on la tiendra pour responsable si quoi que ce soit devant dégénérer. Sans son insistance, jamais ils n’auraient accepté de matérialiser ce garçon qui, toujours inconscient, est installé en cet instant entre elle et Jérémie, Jérémie qui s’acharne à nettoyer les verres de ses lunettes plutôt que de daigner ne serait-ce qu’adresser un regard à celui dont la seule présence le plonge dans le plus profond des malaises.
Enfin, la voiture se gare. Ulrich et Yumi, aidés d’Odd, s’appliquent à traîner le corps toujours inconscient jusqu’à l’ascenseur et à travers les couloirs de l’internat, jusqu’à la chambre d’Aelita. Le corps est allongé dans son lit. Et le silence se poursuit encore un temps.
« Et maintenant ? » finit par demander Odd, brisant le silence de sa voix aiguë. « Maintenant, on attend qu’il se réveille », suggère Ulrich d’un ton ferme. « Je crois que ce serait mieux si vous y alliez, on n’a pas besoin d’être tous là quand il ouvrira les yeux, ça risque d’être encore pire », propose Aelita, moins assurée qu’elle ne le voudrait. « Je dis pas ça pour te contrarier, princesse, mais t’es sûre que c’est une bonne idée de te laisser seule avec le psychopathe de service ? Je te rappelle combien de fois il a essayé de nous tuer ? » « Qu’est-ce que tu veux qu’il me fasse dans cet état ? Si on est tous agglutinés autour de lui, tu peux être sûr que ça va compliquer les choses. » « D’accord, dans ce cas c’est moi qui vais lui parler », suggère d’office Jérémie, dans un regain de courage. Aelita l’arrête d’un geste apaisant en déposant doucement sa main sur son bras. « Non, je crois que c’est mieux si c’est moi. Il a passé toute sa vie sur Lyoko, il a aucun repère ici, si quelqu’un peut se mettre à sa place, c’est moi, tu ne penses pas ? » « Oui, sauf que toi t’es pas une machine sociopathe », reprend Odd avec un sourire. « Elle a pas tort, Jérémie », temporise Yumi. « On peut t’attendre à l’extérieur ? Et tu nous fais signe s’il y a le moindre problème ? » « Mais… », tente de protester Jérémie, mais Aelita l’interrompt en s’adressant à Yumi. « Merci. Et ne vous en faites pas pour moi, d’accord ? »
A contrecœur, le groupe de Lyoko-guerriers quitte un à un la chambre, Jérémie en dernier, et il faut encore à Aelita quelques mots rassurants pour qu’il accepte finalement de partir à son tour. Quand il referme la porte derrière lui, la jeune femme pousse un léger soupir et tourne son regard vers la silhouette toujours endormie. Elle s’est improvisé un calme de façade qui contraste au fond largement avec son véritable ressenti quant à cette situation. Une part d’elle aurait terriblement eu besoin que ses amis restent à ses côtés, une autre est convaincue que c’était la chose à faire, tout comme elle estime que la matérialisation de XANA sur terre était le seul moyen de leur permettre de faire face au nouveau virus qui menace Lyoko, et l’intégralité du monde avec. Bien sûr, elle a flairé le piège, comme tous les autres, elle se doute que XANA ne se montrera peut-être pas aussi coopératif qu’il a prétendu vouloir l’être en assurant qu’il les aiderait s’ils lui sauvaient la vie. Mais sous cette apparence, et encore plus ainsi, il lui paraît bien inoffensif, au fond.
La matérialiser elle avait été un exploit, et un effort remarquable qui l’avait considérablement épuisée à son arrivée sur terre, mais dans le cas de XANA, c’est encore autre chose. Aelita, elle, avait bel et bien un corps terrestre avant d’être dématérialisée sur Lyoko, ce n’était pas le cas de Xana. Rien d’étonnant, par conséquent, à ce que le processus l’ait mis KO. Au point que la jeune femme finisse tout de même doucement par s’interroger. Et s’ils ne se réveillait pas ? Mais pile alors que cette pensée l’effleure, elle le voit doucement s’agiter, et finalement ouvrir les yeux. Avec prudence, Aelita se rapproche de lui et d’un ton sans timbre lui adresse ces quelques mots que Jérémie avait prononcés quelques années plus tôt, au moment de son propre retour chez elle. « Bienvenue sur Terre. »
Un programme informatique ne meurt jamais. Du moins , c'est ce que j'ai toujours cru. J'ai survécu à tout , même aux gamins qui pensaient s'être débarrassé de moi mais j'étais toujours là quelque part , et voilà que maintenant un autre voulait prendre ma place . Un autre voulait asservir les humains , leur rappeler leur vraie place. J'approuve grandement. Le truc , c'est que j'allais y passer , et ça, bizarrement, ça me tente pas énormément.
Les seuls pouvant m'aider étaient mes ennemis. Ironique. Le pire , c'est que très vite , on a conclu que je devais quitter le monde informatique. Être matérialisé , devenir un humain... L'horreur. Mais , c'est toujours mieux que de mourir. Puis , une fois la menace réglé , je m'arrangerai pour retourner chez moi , et me débarrasser de ces pestiférés. Sombres crétins.
Faut dire que j'étais pas très serein quand le type à lunettes a commencé le processus. J'ai très vite perdu...connaissance ? C'est une expression proprement humaine , mais c'est plus ou moins ce que j'ai ressenti. Ensuite , petit à petit, j'ai eu l'impression de ressentir des sensations physiques , un peu comme quand je prenais possession de certains humains. Ça a duré un certain moment , avant que je ne puisse entendre des voix. Puis , j'ai essayé de bouger , d'ouvrir les yeux , jusqu'à ce que ce soit possible.
Voilà. Je suis là, humain. J'espère que je ne suis pas aussi dégeulasse que Jérémie. Quoique , c'est difficilement possible , surtout que la matérialisation dépend de notre personnalité , de nos caractéristiques... Donc , je suis forcément beau.
Je sais que je suis dans une chambre. Je reconnais les caractéristiques . Mais , il me faut du temps pour saisir comment fonctione mon nouvel esprit , mon nouveau corps. Je reconnais immédiatement la fille qui se rapproche de moi pour me souhaiter la bienvenue. Je plante mon regard dans le sien , sans répondre durant plusieurs secondes , avant de me redresser calmement , sans la quitter des yeux.
"Merci , Aelita." , je dis simplement pour tester ma voix. Je regarde autour de moi , dans la pièce , étonné qu'on soit seuls. "Où sont les autres imbéciles ? Ah...ils sont en train de se chier dessus dans la pièce à côté ? Sûr que je suis vachement dangereux. Enfin. Dans un sens , ça ne m'étonne pas que ce toit qui sois resté avec moi." , je finis avec un petit sourire en coin , entre moqueur et provocateur , avant de tourner ma tête vers l'écran d'ordinateur qui se trouve dans la pièce. J'y découvre alors mon reflet. Je suis satisfait.
Koalavolant
Invité
Ven 3 Déc - 17:13
Bienvenue sur terre
feat. XANA
Aelita a du mal à croire que c’est bel et bien XANA qu’elle a sous les yeux. Il est étrange de faire face à cet adolescent et d’admettre que ce jeune homme qui semble somme toute bien inoffensif est celui-là même qui leur a fait subir, à elle et ses amis, les pires cauchemars que l’on puisse imaginer. L’adolescente sait qu’elle ne doit pas se fier pour autant aux apparences, raison pour laquelle elle prend soin de garder une certaine distance entre elle et l’intelligence artificielle (d’autant que si son enveloppe est dorénavant humaine, son intelligence doit être sans doute aussi redoutable que l’avait été celle de XANA l’IA au sens concret du terme)…
Pour la première fois, elle entend la voix de celui qu’elle aura la responsabilité de surveiller de près à compter d’à présent… et c’est, il est vrai, la moindre des choses. Sans elle et son insistance, le reste des lyoko-guerriers auraient certainement décidé d’en finir avec lui une bonne fois pour toutes et de ne pas céder à ses suppliques. Le temps lui apprendra peut-être qu’elle aura eu grand tort, mais en attendant, elle veut tout de même se fier à son instinct… sans se laisser trahir par lui non plus. Non, elle n’a bien sûr aucune confiance en Xana, et quand ce dernier la remercie, elle y voit davantage un réflexe manipulateur qu’un quelconque signe de gratitude. Ils lui ont littéralement sauvé la vie, mais l’adolescente aux cheveux rose devine que, malgré cela, il ne se montrera pas beaucoup plus compréhensif ou encore reconnaissant. Elle ne pense vraiment pas que la gratitude fasse partie de son mode de fonctionnement ou de son vocabulaire. Peut-être devrait-elle lui laisser le bénéfice du doute, mais non, ce n’est pas le cas. Et ce n’est pas la suite qui devra la convaincre quand Xana se met à parler de ses amis comme de « ces autres imbéciles ».
« Ces « imbéciles » t’ont sauvé la vie… et si tu ne fais pas preuve de respect les concernant, on te ramènera d’où tu viens, alors je serais toi, je surveillerais mon langage », déclara-t-elle avec, dans la voix, ce qu’elle voulait assimiler à de l’autorité… est-ce qu’elle était convaincante pour autant ? Sans doute que non, et elle en avait bien conscience. Surtout que promettre à Xana de le renvoyer d’où il venait, c’était promettre sa mort, et il est plus simple de faire ce genre de promesses à une entité immatériel qu’à un jeune homme à peine plus âgé qu’elle en apparence. « Je suis restée avec toi parce qu’il faut bien que quelqu’un te surveille, et puisque j’ai insisté pour te ramener, je suis de corvée », ajoute-t-elle dans un haussement d’épaules.
Ça et le fait que, même si elle était humaine auparavant, elle connait le processus de matérialisation, elle peut en comprendre les effets et les conséquences. Plus que tous les autres, elle est susceptible de se mettre à sa place. Mais elle ne le formulera définitivement pas ainsi.
« Comment tu te sens ? » demande-t-elle ensuite d’un ton détaché, en prenant la peine de le regarder un peu plus attentivement.
Je n'ai pas envie de me montrer particulièrement agréable , ou de me mettre à genoux pour la remercier d'avoir interagit en ma faveur. Je ne sais d'ailleurs pas exactement pourquoi elle a pris mon parti , mais cela explique sa présence à mes côtés désormais , et ca m'arrange bien de ne pas partir en fumée de code dans Lyoko. Même si je voulais me montrer sympathique, je ne suis pas certain que je saurai comment faire. Je teste mon nouveau corps , essaie de comprendre son fonctionnement. Je fais quelques mimiques , notamment avec les muscles de mon visage , pour essayer de sourire , de faire un air plus renfermé etc...Ça n'a rien de naturel pour moi.
J'essaie aussi de bien examiner mon environnement. En tant que I.A , sur Lyoko , j'avais le loisir de tout analyser , d'avoir des centaines de données à disposition , et de faire des calculs de manière automatisé. Ici , je dois comprendre comment penser , réfléchir et organiser mes idées . L'idée même de ma conscience n'est évidemment pas très étrangère , mais cela ne correspond pas exactement à la manière dont je percevait mon être et ce qui m'entourait sur Lyoko.
Je tente également de décrypté les émotions d'Aelita. Est-ce que je l'ai mise en colère en insultant ses amis ? La logique , et ce que je connais des humains , voudraient que oui. Pourtant , je ne suis pas certain de reconnaître les signes sur son visage , ni même dans l'expression de sa voix. Soit elle cache bien son jeu , soit , ce qui est plus probable , j'ai encore beaucoup à apprendre pour bien appréhender le monde qui m'entoure . Ce qui est certain , ce que je n'ai plus peur d'elle ou de ses amis.
"Sauvé la vie ? Hum. Sachant que cela fait des mois que vous êtes persuadés de m'avoir anéanti , je ne suis pas sûr que mon premier sentiment à votre égard devrait être la reconnaissance. Et tu ne me ramèneras nul part. On sait tous les deux que vous ne pourrez pas m'imposer votre vision des choses, ni un retour à Lyoko." , je plante mon regard sombre dans le sien. Je ne voulais pas qu'elle me provoque. Et , je ne me laisserai sûrement pas faire. J'avais acquis ma vie , ma liberté , je ne les laisserai pas filer.
"Tant mieux si je suis une corvée. Ça te fera les pieds." , je lâche en faisant un sourire en coin, du moins j'espère que j'y arrive . Mais , je décide de rebondir sur un autre détail. "D'ailleurs, pourquoi est-ce que tu as tant intercerder en ma faveur ?" , il n'y a pas d'animosité dans ma voix. Ce n'est pas une question piège. C'est une vraie curiosité.
Comment je me sens ? Toute une question. En réalité , je ne me sens pas si bien que cela. Néanmoins , je ne veux pas paraître faible à ses yeux ou aux autres idiots , parce que j'ai une fierté , et aucune envie de subir leurs moqueries.
"Je crois que...ça pourrait aller mieux." , j'ajoute finalement. La tour de l'ordinateur présente dans la chambre, faisait un bruit monstre sûrement à cause de ventilateurs usés, et j'entends des éclats de voix en provenance du couloir. J'ai l'impression de tout percevoir mais...cela fait trop. Si je me concentre trop dessus , le bruit devient insupportable. La lumière aussi. Je sais au fond de moi , et avec les explications antérieures de Jérémie que ce n'est sûrement que temporaire , que mon esprit doit s'habituer à mon corps mais c'est désagréable.
"Je crois que j'ai froid. Mes...yeux me font mal. Et..." , j'hésite car je ne me suis jamais senti aussi vulnérable. "T'as pas un truc que je peux foutre sur mes oreilles ? Ya...trop de bruit. Ça commence à me rendre dingue." , à ses yeux tout devait pourtant être parfaitement normal...
Koalavolant
Invité
Mar 14 Déc - 17:08
Bienvenue sur terre
feat. XANA
« Qu’importe, ici, tu peux te montrer aussi désagréable et provocant que tu le veux, tu n’as pas le moindre pouvoir, ni la moindre possibilité de nuire à qui que ce soit… Et s’il te prend l’envie ou l’idée d’essayer, tu le regretteras très vite. »
Oui, Aelita essaie d’être intimidante, mais de sa part, ces paroles sonnent creux, et pour cause, difficile d’être convaincante au moment de proférer des menaces. Elle pouvait les penser autant qu’elle le voulait tant que XANA était XANA et qu’elle avait le loisir de le déshumaniser autant qu’elle le voulait, ici ce n’est pas pareil. S’en prendre à lui, c’est sans prendre à un autre être humain, et ça change la donne. Alors quoi ? Elle peut bien espérer qu’à se faire à sa condition d’humain, il finira par se montrer moins agressif, plus clément. En attendant, elle ne compte lui laisser ni l’occasion ni l’opportunité de faire du mal à qui que ce soit. Ils sont à armes égales, ici – quoi que XANA est sans doute plus intelligent qu’elle. Alors elle fera ce qu’il faut pour qu’il ne fasse plus de mal autour de lui, quitte à lui sacrifier ses propres libertés.
Elle choisit de ne rien répliquer quand son interlocuteur observe qu’être de corvée le concernant lui fera les pieds et qu’il s’en réjouit. Elle ne va pas prétendre que c’est une partie de plaisir pour elle que de veiller sur lui, de le surveiller, surtout, mais elle le fait en son âme et conscience.
« Quand je pensais être comme toi, faire partie de l’ADN de Lyoko, j’aurais tout donné pour pouvoir être dématérialisée. Je suppose que je me suis reconnue en toi quand tu nous as supplié comme une chochotte de t’amener sur terre », réplique Aelita qui ne sait même pas vraiment pourquoi elle se donne la peine de répondre à la question de XANA.
Après tout, elle ne lui doit rien, et encore moins la vérité sur ses intentions. Seulement, c’est un fait, qu’elle ne peut pas totalement contester, par certains aspects, il lui est difficile de ne pas s’identifier à ses interlocuteurs. Ses amis ont beau être toujours là pour elle et lui prêter une oreille attentive, ils ne peuvent pas vraiment comprendre ce qu’elle a traversé, son rapport avec Lyoko, plus viscéral que ne l’aura jamais été le leur. Pour eux, il est plus simple de retourner à leur vie, soulagé d’être débarrassé de la menace une bonne fois pour toutes… Pour Aelita, Lyoko a été son refuge, le seul monde qu’elle connaissait et comprenait, avant que ses souvenirs ne lui reviennent.
« Et tu es tout ce qu’il me reste de mon père », ajoute-t-elle à voix plus basse, consciente du fait qu’elle ferait mieux de terre cette confession-là encore plus que toutes les autres.
Quand elle lui demande comment il se sent, Aelita est tentée de croire que XANA lui adresse une réponse honnête. Toutes les sensations auxquelles il n’a jamais été habitué l’assaillent d’un seul coup et ce n’est pas simple à vivre pour lui. Aelita est capable de le comprendre.
« Tant mieux si tu vas mal », réplique Aelita en écho à la réplique que XANA lui a faite précédemment. « Tu vas t’habituer, mais les premiers jours risquent d’être infernaux », ajoute-t-elle en haussant les épaules. « Tu saurais me dire si t’as faim ? Soif ? »
"Qui ta dit que je voulais nuire dès mes premières secondes ici ? Puis sérieusement tu me feras quoi ? Tu me tueras une nouvelle fois ?" , je réplique amer , et en colère.
Je dois me maîtriser. Je sais en réalité , qu'ils pourraient me renvoyer sur Lyoko si ça leur chante. Faut d'abord que je m'adapte correctement à mon corps , ensuite je pourrais me barrer. Partir loin de ces imbéciles , le temps de trouver un moyen de me débarrasser d'eux définitivement. J'imagine qu'ils seront encore plus insupportables en vrai , que en virtuels...et ça promet. Je je sais d'ailleurs pas pourquoi ils ont accepté de m'aider , mais Aelita a eu un gros rôle à jouer là-dedans . Je lève les yeux au ciel , naturellement sans trop y réfléchir mais je note cette réaction dans un coin de ma tête , quand elle me compare a une chochotte. Sympa.
"Super. Regrette pas maintenant. Ce serait con. Je me reconnais pas en toi si ça te rassure." , son expérience n'est pas pareil. Elle était humaine avant , malgré d'être resté sur Lyoko des années sans vieillir , elle restait une humaine. Avec les sensations , et l'expérience qui lui est propre.
Moi , je ne suis que des bouts de codes à l'origine. Je ne dis pas que c'est mal. Au contraire , je suis heureux de ce que je suis , ce que j'étais. Au moins , j'étais plus intelligent que ces gamins. Je pouvais envahir et faire ce qui me plaît . Ici , je vais devoir m'adapter , et j'ai déjà du mal à comprendre ce qui m'entoure alors...Ça promet. Clairement , la vie sur Lyoko me manque déjà , et me manquera toujours.
La mention de son père me fait quelque chose , je dois dire. Il reste mon créateur. Son erreur a été de me donner une conscience. Je ne voulais pas lui obéir , être l'instrument de projets dont je m'en fous. Je voulais quelque chose de différent pour moi , je voulais décider. Malheureusement, il en a subit les conséquences. Mais , je ne l'ai jamais testé.
"C'était quelqu'un de bien. J'aurai aimé que ça se passe différemment. Sur certains points..." , je lui confie dans un souffle sur le même ton discret. "C'est sincère." , et pour cette fois , je ne mens pas.
Les nouvelles sensations deviennent difficiles à gérer. Je dois m'habituer à tout cela. Je dois surtout comprendre les signaux que mon corps m'envoie. Je me prends ma tête dans les mains quelques secondes , en fermant les yeux , pour stopper le flot d'informations , au moins quelques instants. Un petit temps de pause. Je crois que...je commence à avoir un peu mal au crâne je crois. C'est une sensation vraiment étrange. Si c'est bien cela que je ressens du reste.
"Connasse." , je lâche quand elle se "réjouit" de mes difficultés. C'est sortit tout seul. Et ça fait du bien. "Désolé." , je m'armonne pour la forme. "J'ai la bouche un peu sèche dont je dois avoir soif. Et mal à la tête. Pour le reste , honnêtement , je n'en sais rien. J'imagine que je comprendrais au fur et à mesure. Sinon , tu te feras un plaisir de repondre à mes questions pas vrai ?" , je continue , sarcastique. "Dailleurs , c'est quoi le programme , la suite , pour moi ?"
Koalavolant
Invité
Mer 22 Déc - 17:52
Bienvenue sur terre
feat. XANA
Ce qui lui fait croire qu’il cherchera à nuire dès ses premières secondes ici ? Le contexte, l’expérience, tout ce qu’il a pu faire par le passé dans ce même but. Elle n’est pas naïve, ou du moins ne pense pas l’être, elle est convaincue qu’il saisira la moindre occasion de se venger, et qu’il doit y réfléchir. Leur avantage, à présent, est sa condition terriblement humaine, et de laquelle il lui est impossible de se départir. Forcément, celle-ci ne l’autorise pas à attaquer comme il en a eu l’habitude, ce qui ne veut pas dire que ses intentions auront changé. Et elle ne doute pas un seul instant, par ailleurs, de son infini machiavélisme. Elle ne répond pas quand elle suggère que s’il dépasse les bornes, elle le tuera. Bien sûr, dans les circonstances actuelles, elle en serait incapable, mais elle veut croire qu’elle et ses amis trouveront une autre manière de l’arrêter si l’occasion devait se présenter. Il allait tout de même falloir faire en sorte, de préférence, qu’elle ne se présente pas.
« Oui, ça me rassure beaucoup », grimace la jeune femme quand Xana ajoute que pour sa part, il ne se reconnaît pas en elle.
Eh bien, tant mieux, honnêtement. Même si être capable d’un semblant d’émotions humaines et d’empathie le rendrait certainement plus accessible. Il serait plus facile de la sorte de faire en sorte de le maîtriser si nécessaire, ils pourraient compter sur son humanité. Mais pour l’heure, Aelita a le sentiment que son humanité est réduite à sa seule enveloppe, et elle doute fort que cela soit susceptible de changer en quoi que ce soit. Même s’il le faudrait, même si c’est un objectif qu’elle veut se fixer, en ayant pourtant conscience d’à quel point il ne saurait décemment être atteint.
Aelita est un peu prise au dépourvu quand il lui parle de son père… Elle fronce les sourcils quand il ajoute qu’il aurait voulu que les choses se passent différemment sur certains points. Elle voudrait le croire sincère, mais même s’il lui dit l’être, elle doute fortement que son interlocuteur ait vraiment eu quoi que ce soit à faire de son père. Au mieux lui est-il peut-être reconnaissant pour l’avoir mis au monde, mais la jeune femme se dit que ça doit naturellement s’arrêter là. Et qu’au fond, elle doute fort qu’il soit même capable de cette sincérité.
« Je ne te crois pas », réplique-t-elle alors avec fermeté.
Et elle ne risque pas de se montrer plus conciliante quand l’intelligence artificielle devenu humain l’insulte copieusement. Certes, elle n’a pas été particulièrement douce de son côté non plus, mais on récolte ce que l’on sème, n’est-ce pas ? Il a commencé. De son côté, elle n’a fait que répliquer.
« Tu n’es pas désolé », réplique Aelita, rembrunie avant de se lever pour remplir un verre d’eau à l’intention de Xana, qu’elle dépose entre ses mains avec brusquerie. « Si tu dois te laisser mourir parce que tu n’es pas capable de capable de comprendre ton propre corps, ce sera ton problème, je décline toute responsabilité. »
Et maintenant, c’est quoi le programme, pour lui ? Le garder sous surveillance, c’est certain, mais au-delà de ça.
« On garde un œil sur toi jusqu’à ce que ce ne soit plus nécessaire. Au-delà de ça, t’es un grand garçon, tu peux bien faire ce que tu veux de ta vie tant que t’oublies les massacres de masse », ironise-t-elle. « Qu’est-ce que t’aimerais faire, toi ? »
Je crois que j'aurais encore préférer me réveiller aux côtés de l'autre type à lunettes finalement. Parce que elle commence sérieusement à me taper sur les nerfs. Ouais , je vais tous vous tuer dès que j'en aurais l'occasion...non mais sérieusement. Elle veut que je fasse quoi dans un pauvre corps d'un type de 17 ans ? J'ai aucun contrôle sur l'électricité ici. Pas moyen de me faufiler dans l'internet mondial non plus...
La conversation a malheureusement dévié sur son père. Ouais , désolé pour toi , je suis la dernière création défectueuse de ton père. Le dernier truc quinte reste. Et là , je fais un effort , je lui confie avec sincérité que je n'ai jamais haï son père , même si nos points de vues ont rapidement diverger. Il n'était pas prêt à me donner l'indépendance que je réclamait. Pourtant , je connaissais sa valeur , et j'aurais aimé qu'il finisse sa vie autrement , au moins. On ne se serait jamais réconcilié , je ne voulais pas dire cela mais...ça aurait sûrement pu mieux se dérouler... Ah. Bah , j'aurai dû me douter qu'elle ne me croirait pas.
"Ok. Ne me crois pas. Je m'en fous."
Et , c'est vrai. J'ai dis ce que je pensais , je suis au clair dans ma tête. Qu'elle refuse de le croire , qu'elle préfère penser que je sois le pire être de l'existence , qui veut du mal à tout le monde...bon disons que ça a été vrai parfois. Ça peut encore l'être. Enfin bref. Je ne vais pas me battre pour cela. Je dois déjà me battre contre les effets de la matérialisation. Effectivement, je ne suis pas désolé de l'avoir insulté par la suite. Me demander si ça va pour se réjouir que je vais mal...Ça fait du bien de se lâcher sur les gens...avant j'avais mes sbires , maintenant , j'ai le sarcasme.
"C'est vrai , je le suis pas. Qu'est ce que t'es perspicace..." , je bois le verre d'eau d'un trait. "Sérieusement , tu peux arrêter de me prendre pour u crétin ? J'ai juste besoin de me reposer , et de m'habituer. Désolé tu seras pas débarrassé de moi aussi facilement." , chaque seconde qui passe , elle augmente mon mal de tête à me prendre pour un idiot , à me balancer toute sa frustration...j'y peux rien si elle est s'est sentie poussé à m'aider. Elle avait qu'à pas le faire. J'en profite pour lui demander la suite du programme. On ne peut pas dire que la réponse me plaise vraiment...
"Ça veut dire quoi jusqu'à ce que ce soit plus nécessaire ? Oh dommage...Je me voyais déjà préparer un génocide de tous les lycéens geeks de France..." , je réponds avec sarcasme , et un brin d'énervement mêlé à la fatigue. Je m'allonge ensuite sur le lit dans lequel je me suis réveillé toute à l'heure . "Ce que je veux là tout de suite c'est dormir pour que le mal de crâne passe. J'ai le droit de faire ça ou vous l'interdisez ? Plus tard , j'aimerais bien voir le monde extérieur , voir à quoi ça ressemble vraiment. Plus tard...Si tu restes , j'espère que tu vas pas trop te faire chier." , en vrai je m'en fous bien sûr et elle le sait très bien. Je me retourne d'ailleurs pour lui montrer mon dos , avec l'intention d'en rester là.
Koalavolant
Invité
Lun 21 Fév - 15:22
Bienvenue sur terre
feat. XANA
Au fond, Aelita accorde plus de crédit aux paroles de XANA que ce qu’elle veut bien en montrer, mais à l’évidence, il n’est pas question pour autant pour elle de l’admettre plus directement, certainement pas. La jeune femme préfère se protéger de toute remarque conciliante de sa part de crainte de tomber dans quelque piège facile que ce soit. Sous cette apparence, c’est facile de supposer qu’il peut y avoir du bon en son interlocuteur, mais elle sait qu’elle ne doit pas s’y tromper : son apparence est humaine, peut-être, mais ce n’est pas pour autant qu’elle doit forcément supposer qu’une âme et une bonne conscience lui aura soudainement été livrée avec son enveloppe charnelle. Non, ça, elle n’y croit pas même ne serait-ce qu’un instant. Donc oui, elle est sur la réserve, et surtout sur la défensive. C’est un mécanisme de protection qui ne vaut peut-être pas grand-chose, mais c’est encore ce qu’elle a de mieux, en l’occurrence.
Au moins, elle est bien plus convaincue de sa sincérité quand il lui confirme qu’il n’est pas désolé le moins du monde : évidemment qu’il ne l’est pas, il n’est désolé de rien si ce n’est, peut-être, de se retrouver dans une situation de relative impuissance qui l’a privé des pouvoirs qu’il pouvait avoir sur eux et sur de nombreux autres… Il devra rivaliser d’imagination, ici, pour perpétuer à nouveau des attaques à l’image de celles qui leur avaient été infligées par le passé… Son intelligence est sans doute encore plus redoutable si elle n’est pas artificielle, en revanche, ses capacités d’action sont, elles, limitées, et c’est une chose que la jeune femme ne risque pas de mettre de côté.
« J’arrêterai de te prendre pour un crétin quand tu arrêteras d’en être un », répond Aelita dans un haussement d’épaules.
D’accord, d’accord, elle est facile, celle-là, mais que voulez-vous, c’est bien trop tentant pour qu’Aelita sache y résister. On se bat comme on peut avec les armes qu’on a. Mais oui, ceci dit, elle sait qu’elle ne sera pas débarrassée de lui si facilement… Dorénavant, non seulement elle a conscience qu’elle ne sera jamais complètement débarrassée de la présence de XANA, mais que, en plus du reste, elle a une responsabilité envers lui. Clairement, elle ne s’y attendait pas, à celle-là… Et en effet, elle-même ne sait pas ce que ça peut bien vouloir dire, « jusqu’à ce que ça ne soit plus nécessaire ». Jusqu’à ce qu’il entende raison ? Jusqu’à ce qu’il s’assagisse ? Aelita n’est honnêtement pas convaincu que même le plus redoutable des lavages de cerveau y suffise. Probablement que non, en fait.
« Ta sollicitude me touche, mais ne t’en fais pas, je sais m’occuper au-delà de nos palpitantes conversations. » Elle l’observe un instant. « Allonge-toi et dors, si tu veux, je reste à côté, j’ai du boulot de toute façon. »
Mais elle ne quittera pas cette pièce pour autant. Elle le garde sous surveillance constante, c’est sa décision, son choix, et elle n’a qu’une parole. Tout en prononçant ces mots, elle se saisit de son téléphone et adresse quelques mots rapides à Jérémie pour le rassurer : tout est sous contrôle.
J'ai envie de lui foutre mon poing tout frais dans la tronche. Ouais , en ce moment , elle me tape sur mon nouveau système nerveux. Un crétin ? Je vais lui en donner moi du crétin...Je peux faire mon imbécile , si je le souhaite.
Toutefois , je note dans un coin de mon cerveau : me débarrasser de l'emprise de la bande chiante dès que possible. Si c'était immédiatement, ce serait parfait , malheureusement j'ai besoin d'eux. Dans mon état , je n'irai pas bien loin , encore trop faible à cause de la matérialisation. Vu le mal de crâne que je me paie , j'ai plutôt intérêt à dormir , et ce rapidement. C'est la position que je prends du reste , presque par réflexe.
"Ravi que tu sois assez intelligente pour t'occuper . J'aurai préféré que tu te casse , mais j'imagine que tu vas pas me lâcher."
Je les vois bien en train de disserter sur ma dangerosité. Pfff. Le pire , c'est que sans mes pouvoirs , avec un pitoyable corps humain , je suis aussi dangereux qu'une larve sur le point d'agoniser. Autrement dit , je ne peux rien faire. Je ne sais pas si ma capacité à maîtriser les courants électriques est toujours en moi , ou même si elle reviendra , mais j'en doute. Après tout , je doute que Jérémie ai laissé passé un aussi grand détail...
Je pose ma tête contre le matelas , décide à ne pas réfléchir plus que nécessaire pour le moment. J'aurai tout le temps plus tard de former un plan d'action. Épuisé , je crois que je m'endors assez rapidement. Quant à savoir si je rêve , je n'en ai aucune idée. Mon sommeil est profond , réparateur , sûrement vital. Quand je rouvre les yeux , la luminosité de la pièce a changé. Je ne saurai pas dire combien de temps j'ai dormi. Sûrement plusieurs heures. Peut être une journée , qui sait. Je me redresse doucement , heureux de constater que le mal de tête ai disparu. Par contre , l'autre aux cheveux roses est toujours là...
"Salut." , je lui lance pour attirer son attention. "J'ai dormi longtemps ? Sans vouloir perturber ce que tu es en train de faire , ce serait possible que je mange et que je boive ? Bon , je suppose que demander à me dégourdir les jambes à l'extérieur , c'est sans doute trop..."
Koalavolant
Dernière édition par Xavier Xana le Jeu 24 Mar - 13:36, édité 1 fois
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Lun 7 Mar - 17:21
Bienvenue sur terre
feat. XANA
Bientôt, le silence se fait dans la pièce, seulement troublé par la respiration profonde de Xavier, qui laisse suggérer qu’il ne fait clairement pas semblant de dormir. Au moins, il ne ronfle pas… De temps à autre, Aelita lui jette des regards à la dérobée. C’est fou comme il a l’air… inoffensif, comme ça. Il aurait presque l’air apaisé, mais la jeune femme sait qu’elle ne doit pas s’y tromper le moins du monde. Même si ses capacités sont réduites, ses intentions, elles, sont dangereuses, et il est suffisamment intelligent pour trouver les moyens correspondant à ses intentions. En bref, c’est sans fin… Dans combien de temps pourra-t-elle admettre qu’il ne représentera plus une menace ? Jamais, sans doute. Aelita ne préfère pas y songer. Mais quelque part, ça tombe sous le sens. Son destin, depuis si longtemps, est lié à celui de XANA, il est sans doute normal que ce soit toujours le cas.
Elle a du mal à se concentrer sur ses devoirs, ses pensées sont constamment tournées vers le jeune homme qui dort juste derrière elle, mais elle fait de son mieux pour faire abstraction. Plusieurs heures se sont écoulées quand elle entend Xavier se redresser derrière elle. Elle ne répond pas à ses salutations. Quant au fait de ne pas vouloir la perturber dans ce qu’elle est en train de faire, elle en doute fort. Elle l’observe longuement et pousse un soupir. En vérité, elle aussi a faim… Il est tard et elle n’a rien mangé. Elle pousse un profond soupir et se redresse pour rejoindre la kitchenette non loin. Elle remplit un verre d’eau à ras bord et l’amène à Xavier.
« Ne t’y habitue pas, je vais pas non plus jouer les boniches pour toi », répond-elle avec mauvaise volonté. « Je vais nous préparer des pâtes. »
N’oublions pas qu’elle est étudiante et que c’est à peu près le mets le plus raffiné qu’elle soit en mesure de lui proposer. Elle met l’eau à bouillir en évitant soigneusement le regard de Xana, c’est elle qui a décidé de cette situation, et elle sait qu’elle peut appeler ses meilleurs amis à tout moment, mais elle ne se sent pas tout à fait à l’aise, à se retrouver seule avec lui. Troublée.
« On pourra sortir, après, si tu veux, j’ai pas de raisons de t’enfermer ici non plus. Tu vas pas t’amuser à t’enfuir en courant, de toute façon, où est-ce que tu pourrais bien aller. » Elle marque une pause. « Par contre, j’ai l’intention de te suivre à la trace, et ça c’est pas négociable. »
Est-ce que c’est vraiment possible ? Probablement que non, elle baissera sa vigilance tôt ou tard, mais elle se sent investie de la mission de faire en sorte que toute cette situation ne prenne pas un tournant catastrophique. Si Xana devait décider de se venger, et si cette vengeance devait impacter Jérémie, Oddi, Yumi ou Ulrich, elle ne le supporterait pas le moins du monde.
J'ai du mal à comprendre pourquoi Aelita et le groupe avait accepté de m'aider , si c'était pour m'envoyer des piques à longueur de journée. Bon , je ferais sûrement pareil à leur place, cela dit. Je les aurais même pousser d'une falaise. Plutôt même. Ou alors j'aurai pris leurs mains pour les mettre dans un compteur électrique. Enfin , quelque chose de ce style.
Je bois le verre d'eau qu'elle m'apporte plus doucement , cette fois-ci. Je suis moins assoiffé que tout à l'heure, et le mal de tête a presque entièrement disparu. Il ne me reste qu'une petite gêne à la tempe gauche. Mon sommeil a été réparateur, et m'a permis de réfléchir à des prémices de plan. Je ne sais pas trop ce que je vais faire en tant que humain , mais je ne désire pas forcément que ma condition soit définitive. Il faut que je me trouve un objectif, sinon... Aelita ne se montre pas plus coopérative que d'ordinaire. J'essaie de deviner ce qui lui passe par la tête , quand elle me fixe comme cela. Ou ce qu'il est passé dans la tête de ses parents pour la concevoir...
"Rassure toi , je ne veux pas d'une boniche. Tu peux même t'éloigner ça m'ira très bien." , des pâtes. Aucune idée de quel goût ça a. Mais, je mes souviens avoir lu dans le net que les humaines en mangent beaucoup. Rien d'original donc , et sûrement pas dangereux. "Ok. Super."
Je me lève, pas trop vivement pour qu'elle ne m'accuse pas de l'agresser ou que sais-je. J'avais peur de ne pas tenir debout, mais l'action est instinctive. Tout comme le fait de mettre les mains dans les poches. Je ne m'approche pas trop près d'elle, bien que j'observe ce qu'elle fait. Bouillir de l'eau, qu'elle science. Je ne résiste pas à avancer un peu pour voir plus en détails comment elle s'y prend, fixant mon regard sur les bulles qui commencent à apparaître à la surface de l'eau. Pour moi aussi , la situation est gênante.
"Ça me ferait du bien de prendre l'air. Et ouais, tu veux que j'aille où ? J'ai pas envie d'avoir les policiers à mes trousses ou que sais-je encore." , je hausse les épaules. "Ok. Colle moi si tu veux. Tu pourrais y finir par prendre goût. Plus sérieusement, je vais devoir t'accompagner en cours alors ? Comment vous avez prévu ça ? Vous allez pas m'enfermer ici ,quand même ?" , l'idée d'être seul dans cet endroit minuscule aussi longtemps qu'ils leur plaira n'est pas pour me rassurer. Au contraire, ça me file la gerbe. Du moins, la sensation que je ressens y ressemble. Je crois.
Koalavolant
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Sam 9 Avr - 6:27
Bienvenue sur terre
feat. XANA
Cette situation est un vrai sac de nœuds. Elle le sait, si elle doit envisager de s’en plaindre, tous lui feront remarquer qu’elle ne peut s’en prendre qu’à elle-même. C’est elle qui a décidé de sauver celui qui tant de fois a essayé de les détruire. L’intelligence artificielle devenue humain ne méritait absolument pas sa clémence, et pourtant, elle la lui a accordée. Elle n’a pas envie de se reprocher sa clémence, mais plus Xana met en lumière les limites de ses plans, plus elle s’agace de son impuissance, de son incapacité à agir convenablement. Elle ne sait pas quoi faire exactement, elle préfère ne rien répliquer sous peine qu’il se paie royalement sa tête.
« N’y compte pas trop », se contente-t-elle de répliquer froidement quand Xana affirme qu’il ne veut pas d’une boniche et qu’elle peut s’éloigner, tant qu’à faire. Sauf que non, il va falloir, certes, qu’ils trouvent une manière efficace de la garder à l’œil, mais en attendant, ça reste le mieux qu’elle trouve à faire. Et parce qu’elle n’a pas vraiment de plan construit sur l’avenir quand elle devine que son interlocuteur pourrait bien être, en parallèle, en train d’un fomenter un pour leur nuire, elle n’a que son assurance de façade pour la préserver de ce qui l’inquiète véritablement. Et les inquiétudes, dans ces circonstances, sont particulièrement nombreuses.
Plutôt que de s’interroger davantage, elle décide donc de leur préparer des pâtes. Elle sent le regard de Xana peser su elle tandis qu’il constate chacun de ses faits et gestes. Dans le fond, c’est une bonne chose, ainsi pourra-t-il faire les choses lui-même par la suite, mais la manière qu’il a de tout observer, de tout analyser, a tout de même tendance à la mettre mal à l’aise. Elle se sent comme passée au crible, espionnée, mais ça a toujours été plus ou moins le cas, n’est-ce pas ? Du temps qu’elle a passé sur Lyoko, elle ne pouvait que difficilement échapper à son regard et à sa vigilance, elle avait seulement appris à e pas trop y prêter attention.
Aelita se contente de lever les yeux au ciel, avec un soupir, quand Xana affirme qu’elle pourrait prendre goût au fait d’être constamment dans ses pattes, elle voit difficilement comment ce serait possible. Pour l’heure, il la fait surtout s’interroger sur le bien-fondé de son initiative… en le matérialisant sur Terre, ils auraient dû réfléchir à un moyen de lui effacer la mémoire, ça aurait été plus facile, sans doute : mais il est trop tard pour cela, à présent.
« Et pourquoi pas », se contente de répondre Aelita quand Xana demande s’il va être enfermé ici, consciente du fait que cette perspective a l’air de profondément lui déplaire. « Tant qu’on aura pas mis au clair ta nouvelle identité, et tant qu’on se sera pas assuré que tu serves la même histoire à tout le monde, t’es coincé. » Elle marque une pause. « On est en train de te préparer des faux papiers. Et une histoire pour aller avec. »
J'aurais mieux fait de me laisser mourir sur Lyoko , je crois. Ça aurait été moins désagréable que d'être à la merci de ces imbéciles. Je pourrais aller voir la police , les accuser de séquestration , histoire de leur pourir la vie...ouais , si j'avais une identité crédible , ce serait sans doute possible , mais pas en l'état. Quelle poisse. J'aurai dû anticiper davantage, au lieu de tout faire par peur. Pour une fois que je me suis précipité.
"Les pâtes sont bientôt prêtes ?" , je demande sentant que j'ai de plus en plus faim.
J'ai pas envie d'entendre encore ses sarcasmes , mais je suis bien obligé. Donc ouais , elle veut m'enfermer. Génial. La liberté de Lyoko me manque déjà , et je retiens un soupire. Enfin nan , je lève les yeux au ciel.
"De vrais petits délinquants...des faux papiers donc. Parfait. J'espère que vous savez inventer des scénarii crédibles...bref. Je comprends , en tout cas. Je dis pas que ça me fait pas chier mais...c'est nécessaire , j'imagine." , je n'ai pas mon mot à dire de toute façon. Je dois patienter , avant de voir une ouverture. "Sérieusement , vous faites pas mal de trucs illégaux. Faut éviter de se faire choper hein...Vous avez de la drogue, et des armes aussi ?...allez Je déconne. Enfin à moins que vous en avez vraiment..."
Koalavolant
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Dim 5 Juin - 9:44
Bienvenue sur terre
feat. XANA
« Calme ton estomac, ça arrive. A moins que tu préfères les manger crues », soupire Aelita quand son interlocuteur lui demande si les pâtes sont enfin prêtes.
Ceci dit, il serait temps, car si la jeune femme devine que son interlocuteur se montrera désagréable et acerbe dans tous les cas, elle ne doute pas que le fait d’avoir l’estomac dans les talons n’arrange rien, et en attendant, c’est elle qui doit supporter ses humeurs, toujours affublée de cette responsabilité qu’elle regrette définitivement de plus en plus de s’être imputée. Mais elle en est là, maintenant, et elle n’a pas le choix. Tout ce qu’elle a à sa disposition pour se défendre, ce sont ses sarcasmes… ce n’est pas grand-chose, et même ce n’est pas idéal, mais elle n’a clairement rien de mieux en réserve. Quand il lève les yeux au ciel, elle garde pour elle son irritation.
De vrais petits délinquants, dit-il… Sans doute, oui, en partie. Il a bien fallu que les lyoko-guerriers cultivent une sacrée couche de rébellion pour en arriver là où ils en sont, c’est même sûr et certain. Et en même temps, aux grands maux les grands remèdes. A son retour sur terre, Aelita non plus n’avait plus rien : plus d’identité propre, et plus d’histoire, elle n’avait même pas conscience d’avoir eu une vie sur terre avant tout cela, alors il avait bien fallu qu’il s’arrange, et fort heureusement, pour un petit génie de l’informatique tel que Jérémie (et elle-même en était une autre), c’était certes une entreprise délicate, mais ce n’était pas la mer à boire pour autant.
« Quoi ? T’as peur qu’il nous arrive malheur ? » réplique Aelita avec une ironie acerbe dans la voix. « On t’a pas attendu pour gérer ce genre de choses », reprend-elle évasivement. « Et non, désolée pour toi, on fait pas dans le trafic d’armes et de drogues, et tu seras gentil de pas essayer de te procurer ce genre de conneries. Tu vas filer droit. De toute façon, c’est moi qui gérerais toutes tes dépenses, donc n’espère pas trop », reprend-elle d’un ton assuré, mais qui ne l’est pas tant que ça car elle ne peut que donner l’impression que ce plan est véritablement réfléchi… il n’y a pourtant pas à y regarder de très près pour réaliser qu’elle ne sait définitivement pas ce qu’ils font et qu’ils vont très probablement droit dans un mur. « Les pâtes sont prêtes », fait-elle finalement en se concentrant sur sa casserole.
Elle y rajoute rapidement un peu de sauce tomate et vient remplir deux assiettes.
« Bon appétit. Mange pas trop vite quand même, tu risquerais de t’étouffer avec – ce serait dommage. »
J'ai envie de répliquer que de toute façon , pâtes crues ou non , pour moi ça changera pas grand chose vu que je n'ai pas de points de comparaison. Avant , quand j'étais encore une I.A , j'avais ma base de données , et j'en possède encore quelques souvenirs implantés , mais en ce qui concerne la bouffe ça se résume à des images. Je n'ai jamais senti le moindre goût , et la simple idée de devoir manger est assez étrange à mes yeux , quand bien même j'en ressens le besoin assez vif. Je comprends que je vais devoir m'habituer rapidement à ce type de fonctionnement , à comprendre et savoir gérer mon corps. Je sais que je ne peux pas réellement compter sur Aelita. Je n'arrête pas de me questionner sur ses motivations à m'avoir "sauvé". J'ai toujours su que les humains étaient plutôt bizarres , et illogiques , mais je ne pensais pas à ce point.
Mes piques sur leurs activités illégales portent ses fruits , vu que la fille aux cheveux roses , prend la mouche. En même temps , ils font des trucs assez chauds pour des adolescents...nan ?
"Vous me seriez peu utiles en prison."
Ce n'est pas tellement leur sort qui m'importe , je dois bien le reconnaître. On se court après depuis plusieurs années désormais, et oui , une part de moi n'a pas vraiment envie qu'ils soient dans la merde. Enfin. Disons que ça dépend des jours. Tantôt ils me plairaient six pieds sous terres , tantôt j'aime me frotter à eux...Néanmoins , nos batailles ne seront plus jamais les même.
"Autant les armes ça pourrait être très drôles , mais je sais qu'en France , j'aurai du mal à en trouver." , je réplique des conneries uniquement pour l'agacer. "Quant à la drogue , je préfère rester en pleine possession de mes moyens." , comme précédemment , je connais leurs effets néfastes grâce à ma base de donnees , bien que je n'y ai jamais touché . "Oh , j'aurai pas le droit à peu d'argent de poche ?" , que je lâche d'un ton ironique. J'aimerais bien un pc , mais je ne me fais pas trop d'illusions.
Je continue d'observer Aelita quand elle finit de préparer les pâtes et d'y rajouter une sauce. Je découvre les odeurs alléchantes. La sensation de faim augmente. Putain , ce que c'est bizzare.
"Merci." , que je dis pour la forme avant d'entendre sa connerie. "Ce serait dommage effectivement, tu te serais fais chier avec moi pour rien." , je balance.
J'essaie de me souvenir comment on se sert des couverts. Heureusement , ca me revient vite , et suivant ses conseils je mange lentement. Je me brûle bien sûr, tâche de la cacher , mais veille à souffler sur ma bouchée par la suite.
"C'est bon." , je dis finalement.
Koalavolant
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Dim 26 Juin - 9:58
Bienvenue sur terre
feat. XANA
« Utiles ? » réplique-t-elle. « Ne crois pas pouvoir te servir de nous à ta convenance », réplique seulement Aelita quand Xana lui fait remarquer qu’il serait très probablement peu utile en prison, ce qui est très probablement vrai.
Comme est tout à fait faux le fait qu’il n’ait pas une sort d’ascendant sur eux ou en tout cas sur elle, et qu’elle a, qui plus est, choisi de son plein gré. En décidant que Xana était sous sa responsabilité, la jeune femme en a aussi accepté les nécessaires conséquences, même celles qui devaient lui plaire le moins. Oui, forcément qu’elle lui est « utile » comme il le dit si bien. Ne serait-ce que pour l’aider à se nourrir convenablement comme c’est le cas en lui préparant ces fichus pâtes. Elle ne sait vraiment pas à quel jeu elle a voulu jouer en faisant ça, mais elle sait en revanche qu’elle est à deux doigts de se les mordre, ses fichus doigts. Elle aurait dû y réfléchir à deux fois, définitivement.
Et le voilà qui parle tout naturellement de se procurer des armes. Bon, il a raison, ce serait probablement mission impossible et tant mieux, mais pour le reste… Heureusement, elle arrive à le croire quand Xana affirme qu’il ne supporterait pas d’être en pleine possession de ses moyens. Cela dit, elle ne serait pas surprise, en revanche, qu’il soit du genre à en faire consommer à d’autres pour son propre profit s’il en avait l’occasion. C’est à ce genre de psychopathes qu’elle a affaire, et elle sait qu’elle a tout intérêt à ne pas l’oublier tout de même. Une fois encore, c’est sa décision, sa responsabilité, et elle doit en assumer les conséquences. Elle se contente d’une grimace quand Xana ajoute une réflexion dont elle devine tout de suite l’ironie quant à son argent de poche.
« Je m’habituerai jamais à t’entendre être poli », réplique Aelita quand Xana la remercie une fois qu’elle déposé son assiette devant lui. Elle-même se concentre sur sa propre assiette, et durant un instant, on entend plus que le cliquetis des couverts. Elle préfère ne pas regarder Xana trop longuement. Cette situation est beaucoup trop… bizarre. Aelita ne peut s’empêcher de se demander ce que son père en penserait… Il ne comprendrait peut-être pas plus que tous les autres… mais une part d’elle espère qu’il serait justement le plus à même de comprendre sa décision… Elle relève la tête, un peu surprise quand Xana observe que… c’est bon. « Et encore, t’as pas goûté à la glace, au chocolat, aux hamburgers… » Elle s’arrête dans son énumération. « L’humanité est capable de choses remarquables, tu sais. Et je ne parle pas seulement de la nourriture. »
Mais chercher à le convaincre de quoi que ce soit est très probablement peine perdue. Elle devrait clairement s’épargner cette peine… Mais c’est plus fort qu’elle.
Aelita pouvait se mettre ses remarques là où je pense. Bien sûr que j'essaierai de me servir d'eux. Qu'est ce qu'elle croit ? Ils sont assez cons pour tomber très facilement dans le panneau donc...pas d'inquiétude pour moi. Quoique je sais bien que ce ne sera pas aussi simple que cela, mais qui sait ? Je pourrais avoir un peu de chance.
La vérité , c'est que je ne sais pas encore vraiment ce que je vais faire. Je n'ai pas de plans pour une fois. Pas d'objectif. Et , c'est une drôle de sensation pour moi de naviguer à l'aveugle , sans but précis. Je ne veux pas que les gamins restent impunis , mais du reste , je ne sais pas quoi faire. Je garde cela pour moi bien sûr, préférant sortir plusieurs conneries concernant d'éventuels projets pour la faire sortir de ces gonds que de parler de quelque chose d'intelligent. Enfin arrive la nourriture , et malgré l'étonnement du début , je me surprends à trouver cela bon.
"Vaut mieux pas que tu t'habitue trop , ouais." , je réplique à sa surprise que je sois poli. Je réfléchi à la suite de ses mots. Non de goûter d'autre nourriture , je sais que j'en aurai assez souvent l'occasion , mais plutôt à sa dernière phrase. Ouais l'humanité peut faire de bonnes choses. Son père m'a bien créé...mais autrement , je ne saurai dire.
"Je n'ai jamais dit le contraire." , je dis d'abord , ne sachant pas trop comment continuer. "Ne dit-on pas que les humains sont capables du meilleur comme du pire ?" , c'est le seul truc un peu près potable que j'ai trouvé à dire.
Koalavolant
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Mar 26 Juil - 15:02
Bienvenue sur terre
feat. XANA
« Sérieusement ? C’est l’hôpital qui se fout de la charité », réplique Aelita en ronchonnant quand XANA lui fait remarquer qu’elle prend trop facilement la mouche.
Autant dire que les torts sont clairement partagés à l’heure actuelle : il n’y en a pas un pour rattraper l’autre : deux têtes de cochon, pour le coup. En même temps, impossible pour eux de passer à côté d’une animosité datant de plusieurs années. Il semble assez impossible que les deux finissent par s’entendre, même en faisant preuve de toute la patience et de toute l’abnégation du monde. Trop de rancœurs d’un côté comme de l’autre doivent empêcher un tel scénario. Sans parler même de la défiance naturelle qu’ils ressentent bien sûr l’un vis-à-vis de l’autre. Alors pour la peine, oui, Aelita ne supporte pas d’entendre son interlocuteur lui faire remarquer qu’elle prend trop facilement la mouche. Le souci, c’est qu’il a probablement le cas, et qu’il n’a pas tort. Forcément, donner raison à XANA n’est absolument pas au programme, alors ça n’arrange pas les choses non plus.
Pour l’heure, ils sont dans une situation complexe. Difficile de ne pas se sentir coincés dans de telles circonstances. C’est assez naturellement qu’ils doivent se confronter aux limites remarquables d’un plan qui n’avait jamais été que bancal depuis le début, et qui ne promet pas franchement de devenir autre chose au fil du temps. Elle lève les yeux au ciel quand XANA lui fait remarquer qu’elle a plutôt intérêt à ne pas s’habituer à l’entendre faire mine de politesse… là encore, rien de surprenant, hein. Mais quelque part, ça l’arrange. C’est plus simple de savoir comment gérer son animosité que d’avoir éventuellement à gérer des traits plus… agréables de sa personnalité. S’il devait trop en manifester, Aelita ne saurait tout simplement pas comment le gérer.
« Exactement », réplique Aelita sans se démonter quand XANA remarque que oui, le dicton dit que les humains sont capables du meilleur comme du pire. « Ils sont capables de faire cuire des pâtes à la perfection, et à côté de ça de créer des intelligences artificielles destructrices. Enfin, je suppose que c’est un peu tard pour te donner des leçons de morale et d’éthique, pas vrai ? » Elle pousse un soupir. « Je suis sérieuse. Si tu essaies de t’intégrer, peut-être que ça te plaira, d’être un humain parmi tant d’autres. »
Ou peut-être qu’elle est juste totalement stupide de penser qu’une telle chose puisse être possible. Oui, elle est totalement stupide de le penser. Dans le fond, elle ne sait même pas pourquoi elle se pose la question alors que c’est évident. Elle a toujours eu ce quelque chose d’utopiste qu’on pourrait trouver naïf, mais qui dans le fond l’avait bien servi. Sans ce genre d’état d’esprit, comment aurait-elle seulement pu croire dans les promesses de Jérémie quand ce dernier avait promis de la matérialiser, par exemple ?
En parlant du loup... ce dernier vient de lui envoyer un message, auquel Aelita répond distraitement... il ne plaisantait pas quand il suggérait qu'il lui écrirait toutes les cinq minutes afin de s'assurer que tout se passait bien.
Si , tu prends trop facilement la mouche. Moi , je ne me suis pas encore vexé...fin je ne crois pas. Bon , évidemment, je garde cette remarque pour moi , histoire qu'elle ne prenne pas une grosse mouche verte en plus...Ok , ça ne veut strictement rien dire , je suis d'accord. J'ai toujours trouvé les expressions humaines fascinantes. J'imagine que ceux d'entre eux ne comprenant pas le second degrés doivent être un peu perdus.
Moi même, je me souviens avoir épluché des centaines d'articles , de données pour comprendre pourquoi Odd avait un jour dit qu'il avait une ampoule sur le pied...Bah oui , je ne voyais pas le rapport entre l'objet qu'ils accrochent aux murs pour produire de la lumière , et leurs pieds puants. Ainsi , j'ai appris que la langue humaine est pleine de surprise. Mais , c'est fini tout cela. Jamais plus, enfin pas dans l'immédiat , je ne pourrais chercher directement sur les serveurs internets les réponses à mes questions. Je n'aurai plus les informations directement implantés dans mon "cerveau" , ma carte mère , ou peu importe comment on l'appelle. Et , c'est putain de frustrant. Ça m'en coupe presque l'appétit .
Le groupe n'en a sûrement pas idée , mais j'ai toujours eu soif de connaissance. Franz Hopper m'a créé avec cette caractéristique. D'ailleurs , c'est sans doute cela qui m'a permis de trouver mon indépendance , en moins en partie. Parce que mon créateur ne me laissait pas assez de libertés . Désormais , je n'en avais plus aucune , à moins de me débarrasser du groupe. Je me vois mal leur demander des explications sur un détail qui doit leur paraître insignifiants , voir stupide , à chaque conversation. Eux , et leurs esprits étriqués...puis , je me doute qu'ils ne me laisseront pas approcher un ordinateur.
Alors oui , les humains sont capables du meilleur comme du pire. D'inventer de pure merveilles , tout comme de se lancer dans un conflit planétaire qui fera des millions de morts. Aelita pense certainement être une sainte nitouche avec sa bande , mais la réalité n'est pas aussi claire.
"Dans ce cas , c'est probablement à ton père que tu aurais dû faire des leçons de morales , et d'éthique." , je réplique , sèchement. C'est un coup bas certainement. Néanmoins , ce n'est pas moi qui vient de placer son père dans le mauvais côté du panier , mais bien elle. C'est lui qui m'a programmé . "La morale est propre à chacun. Chacun possède sa propre notion du bien et du mal , et tente d'agir en conséquence. Ne viens pas me dire que toi et tes amis tombez toujours d'accord sur ce genre de questions."
Contrairement à ce qu'elle semble penser , je ne serai pas prêt à tuer la moitié de l'univers d'un claquement de doigts. Déjà , ça n'aurai pas d'intérêt...enfin , ce que je veux dire , c'est que si je fais du mal , je le fais pour une raison. La plupart de mes victimes ne sont que des dommages collatéraux. Et , ceux qui ont essayé de s'en prendre à moi , en ont payé le prix fort , mais n'est-ce pas le juste retour des choses ?
"Je ne suis pas contre m'intégrer. Je serai bien obligé , de toute manière . Cela dit , je ne pourrais pas devenir un humain du jour au lendemain."
Peut être même jamais. Ce n'est pas l'enveloppe qui crée l'âme. Cette peau , ce visage , ce n'est qu'un déguisement. Je ne sais même pas si Jérémie m'a créé de A à Z, ou si cette apparence ne découle de mes propres lignes de codes , et de ce à quoi j'aurai dû ressembler si j'étais né humain. Qui sait , si Hopper n'avait pas intégré dans mon programme un fichier de description physique...
"C'est pas malpoli d'écrire sur ton téléphone quand on discute ?" , je demande avec ironie en remarquant qu'elle regarde son portable. En vérité je m'en fous...
Koalavolant
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Sam 27 Aoû - 8:52
Bienvenue sur terre
feat. XANA
Aelita se rembrunit mais ne répond rien quand son interlocuteur lui fait remarquer, sèchement, que c’est à son père qu’il aurait été de bon ton de donner des leçons de morale et d’éthique. A l’évocation de son père, elle se ferme comme une huître (déjà qu’elle n’était pas particulièrement agréable et accueillante, jusqu’ici). Elle ne peut pas contredire Xana, parce qu’elle ne pense pas forcément différemment de lui sur ce point. Son père a fait des erreurs, des erreurs qui avaient coûté sa liberté et qui l’avaient gardée, elle, prisonnière, de Lyoko. Elle n’a pas de rancœur à l’égard de Franz Hopper (ou Waldo Schaeffer, peu importe comment on décide de l’appeler), mais elle a en revanche beaucoup de regrets, et c’est en partie ces mêmes regrets qui la poussent à agir comme elle le fait en cet instant à l’adresse de l’ancienne intelligence artificielle. Elle aurait voulu pouvoir avoir une vraie conversation avec son père, à cœur ouvert, sur tout ce qu’il avait fait et tout ce qu’elle avait vécu, mais ce ne serait jamais possible. Alors, à la place, elle est contrainte de faire avec… Sa création.
« Certaines choses sont intrinsèquement amorales, elles ne se prêtent pas à la discussion ou au débat », réplique Aelita qui ne s’était pas franchement attendue un jour à se lancer dans un débat philosophique avec Xana en personne. C’est assez désarmant, comme situation, d’ailleurs. Il n’est là que depuis peu parmi les humains, mais il a déjà une personnalité très marquée, ce qui sied en temps normal… Elle doit reconnaître avoir affaire à une vraie personne, ce qui est autrement perturbant. « Tuer, torturer et manipuler des gens, par exemple, c’est amorale, il n’y a pas à se poser de questions là-dessus… Si déjà t’arrives à retenir ça, on aura progressé », fait-elle un peu sèchement de son côté.
Elle a peut-être tort de penser que les intentions de son interlocuteur ne sont que destructrices. Elle devrait, au contraire, admettre qu’elle ne sait rien de lui, au fond, et qu’elle n’a aucune idée de ce qu’il pourra ou voudra faire. Mais elle reste sur ses gardes. Elle n’a que trop d’inquiétudes au sujet de ce qui adviendra ensuite. La responsabilité qu’elle a accepté de prendre est trop grande, et alors qu’elle en assume les conséquences, elle doit aussi accepter les contrariétés qui l’accompagnent nécessairement.
« Tu es déjà plus humain en quelques minutes que je ne te pensais capable de l’être en plusieurs années », reconnaît peut-être un peu trop sincèrement en levant les yeux de son téléphone. « C’est vrai, ce n’est pas poli du tout, mais j’en fais suffisamment pour toi sans avoir à t’accorder le respect le plus élémentaire. Ceci dit, tu connais tes règles de politesse, c’est bien, ça te servira pour plus tard », reprend-elle avec une ironie équivalente à celle avec laquelle il s’était adressé à elle.
J'estime avoir le droit de choisir par moi même ce qui est bien ou mal. De me faire ma propre pensée , de décider ce que je considère comme juste. Aelita ne semble pas de cet avis.
Est-ce seulement parce que je suis Xana ? Ou le pense-t-elle sincèrement ? Je dois dire que je n'arrive pas à être certain de la réponse.
Bien sûr, il y a des choses sur lesquelles on peut tomber d'accord , mais on ne remplira pas une grande liste avec. Je veux juste un peu de liberté de pensée. Enfin , beaucoup même.
C'est ce que je voulais dès le départ , ce que Franz m'a refusé. Penser par moi-même, choisir ce que je voulais faire , être libre. Au départ , tout ce que je voulais c'était être libre , rien de plus.
"Je n'ai jamais dit que ces choses là étaient bien. Je veux juste..." , je soupire , un peu agacé. "Vous pouvez pas comprendre. Tu n'as JAMAIS été véritablement sous l'emprise de quelqu'un. Je...Je ne voulais juste pas être manipulé. Je voulais choisir , montrer que je valais plus que ce que ces crétins d'humains voulaient faire de moi. Peu d'humains m'ont paru bons." , j'attend quelques secondes , avant d'ajouter . "J'ai jamais aimé faire du mal , tu sais."
Je le faisais pour montrer ma puissance , pour arriver à mes fins. Que ce soit mal , je m'en foutais , je le savais bien. mais je pouvais décider de faire le mal...ou le bien. Cela dit , je n'ai jamais été heureux d'électrocuter un humain , si ce n'est lorsque mes vengeances touchaient certains membres de son groupe de connards.
Ah , ça y est , on s'en envoie de nouveau dessus...Je soupire , levant les yeux au ciel. Est-ce que je suis déjà un peu humain ? Hum.
L'humanité est un concept compliqué à définir. Peut être se rend-elle juste compte que je suis capable de réfléchir , d'avoir des pensées , des opinions , et de ne pas juste penser à tuer des gens...
"Je connais plein de choses. J'ai eu le temps de me documenter , à vrai dire...Sur des sujets de société , sur l'histoire , sur les animaux , sur les relations sociales...Fallait bien que je m'occupe." , j'hésite un instant avant d'ajouter. "Ton père aussi m'avait appris plein de choses. Avant que le projet foire , que je ne veuille plus être exploiter."
Hopper n'était plus d'accord avec ce qui de tramait non plus . La vérité c'est qu'il n'aurait jamais dû l'être...
"J'ai même regardé Netflix." , j'ajoute avec ironie , même si c'est vrai , malheureusement. "Si je dois rester enfermer , je pourrai au moins avoir des livres ? J'ai toujours été curieux de voir à quoi ça ressemblait , ce que ça sent en vrai."
Koalavolant
Invité
Lun 19 Sep - 15:14
Bienvenue sur terre
feat. XANA
Aelita se surprend à prêter une oreille particulièrement attentive à son interlocuteur quand ce dernier lui parle de ce qu’il veut… C’est vrai ça, qu’est-ce qu’il veut exactement ? La jeune femme se rend compte du fait qu’elle n’en a pas la moindre idée. Est-ce qu’il y a une différence entre les opinions qu’étaient celles de XANA lorsqu’il n’était qu’une intelligence artificielle et celles qui sont les siennes à présent qu’il est sous une apparence humaine ? La jeune femme aimerait savoir ce qui se trame dans sa tête… par sécurité, et en même temps par curiosité. Et d’un autre côté, elle sait très bien que plus elle en saura, pire ce sera… probablement.
XANA affirme qu’il ne peut vraiment pas comprendre, que ni elle ni aucun des lyoko-guerriers ne s’est jamais retrouvée sous l’emprise de quelqu’un… Aelita n’est pas tout à fait d’accord… quand son père a décidé de fuir sur Lyoko avec elle et l’a laissée là-bas, elle s’est retrouvée prisonnière, dix années durant, de ce monde virtuel. Peut-être que ce n’est pas comparable, mais elle sait ce que l’on éprouve quand on est pas vraiment maître de ses décisions, quand on est pas complètement libre.
« Pour quelqu’un qui n’aimait pas faire du mal, tu n’avais quand même pas beaucoup de scrupules à le faire », remarque Aelita, sur la réserve, alors qu’il lui affirme qu’il voulait juste avoir la liberté de choisir, au mépris des humains, pas par véritable envie de nuire mais avec la certitude d’être dans son bon droit. Elle ne veut pas se laisser abuser par son discours, loin de là, mais elle a l’impression que quelque chose lui échappe, que quelque chose lui échappe véritablement.
Elle ne peut s’empêcher, malgré tout, de l’écouter et de s’intéresser quand il lui parle de toutes les connaissances qu’il a accumulées, avant d’ajouter, après un instant d’hésitation (calculé ou sincère ? Aelita ne parvienne pas à se décider à ce sujet, et ça la déstabilise d’autant plus. C’était forcément plus simple quand XANA n’était pour elle qu’une entité totalement désincarnée. Là, tout de suite, elle ne sait juste plus quoi penser, et c’est véritablement perturbant pour elle.
« Qu’est-ce qu’il t’a appris ? » demande-t-elle avec hésitation, pourtant consciente qu’il appuie pile sur le levier émotionnel qu’il fallait, en évoquant le sujet de son père. « Mon père… »
Au fond, elle ne devrait vraiment pas penser à ça… elle devrait se contenter de ses réflexions ironiques quand il lui parle du fait qu’il a regardé Netflix, avant de suggérer que quitte en rester enfermé, il voudrait des livres, en tenir un entre les mains, pour une fois.
« Des bouquins… si tu veux… Tu peux déjà fouiller dans ma bibliothèque », fait-elle en réfléchissant à ce qu’il pourrait y avoir dans ses étagères qui ne doive pas tomber entre les mains de XANA… il n’y a que des romans, des manuels de cours, quelques essais sur la technologie… rien d’anormal, donc. On n’est plus à ça près après tout.
Je lève les heux au ciel. Nom d'une carte graphique , c'est qu'on ne tombera jamais d'accord , je crois ! Ou alors , je ne sais pas bien m'expliquer. Mes dernières interactions avec un humain remontent , et je n'ai jamais été dans cette position là.
Qu'est ce que je donnerais pas pour retourner en sécurité sur Lyoko , au milieu de mon fleuve de code , de données , de connaissances...et là où je pouvais monter en secret les coulisses de ma prochaine victoire .
"Des scrupules , non. Parce que j'avais un objectif à atteindre. Ça ne veut pas dire que je jouissait en électrocutant quelqu'un. Sauf quand c'était...attend comment il s'appelle déjà...ah oui , Ulrich."
Sûrement le membre du groupe qui m'insupporte le plus. Le bigleux , je ne l'ai quasiment jamais vu sur Lyoko , Odd a l'avantage d'être un type plutôt drôle, Yumi est coincée mais pas totalement inintéressante, William est à part , et Aelita...Aelita , je n'ai jamais su démêler ce qu'elle m'évoque comme sentiments , ou impressions.
Le sujet du père revient. Forcément. Parce que je n'ai pas pu m'empêcher d'en reparler. Au fond de moi , j'aurai toujours une certaine affection , même relative pour cette homme. Même si dans le cas présent , je l'ai surtout évoqué pour blesser Aelita , et en remettre une couche. Cela dit , je n'ai pas menti , il m'a bien appris des choses.
"Une chose des plus basiques : le langage. Il ne l'a pas codé dans mon programme , du moins pas entièrement. C'est en apprenant de ses paroles , de nos quelques conversations , bien que souvent brèves mais régulières, que j'ai appris la plupart de vos expressions." , je fais une petite pause , le temps de rassembler mes souvenirs.
"Il m'a appris comment fonctionne une famille. Un gouvernement , notamment celui de notre pays. Le rôle d'un président , de l'assemblée nationale. Ça peut te paraître barbant , mais ça me fascinait. Je ne comprenais pas pourquoi vous vous laissiez diriger par un petit groupe de personnes. J'ai appris certains grands chefs politiques , les actions de la plupart des dictateurs...C'est lui qui m'a appris l'histoire du 20e siècle , avant que je ne puisse chercher sur le réseau." , je soupire. "Malgré cela , nous sommes tombés dans une impasse. Moi refusant de lui obéir , et lui essayant de me convaincre que sa position était bonne , et non celles des autres scientifiques."
Ce moment délicat passé, j'affiche un grand sourire quand la jeune fille aus cheveux roses m'autorise à prendre les livres qui sont dans un bibliothèque . Excité comme un gosse , voilà ce que je suis. Un peu pathétique.
"Génial !" , je fais en me levant. "Merci !" , je commence à parcourir des yeux les titres des ouvrages. Je n'en ouvre aucun pour le moment , me doutant qu'Aelita va revenir sur notre dernière conversation au sujet de son paternel.
Koalavolant
Invité
Sam 1 Oct - 9:26
Bienvenue sur terre
feat. XANA
Aelita sent ses poings se refermer au point de sentir ses ongles s’enfoncer dans la chair de ses paumes au moment d’entendre son interlocuteur évoquer Ulrich et le plaisir qu’il aurait pris à l’idée de lui faire du mal. Elle ne répond pas, même si c’est terriblement tentant, elle sait bien que répondre à ses provocations ne peut pas être la chose à faire, mais elle doit aussi reconnaître que c’est particulièrement tentant. XANA a le don de la faire sortir de ses gonds mieux que n’importe qui, et elle a bien des difficultés à faire mine de rien. Alors oui, elle ne dit rien mais elle note mentalement cette provocation de laquelle elle s’agace plus que d’une raison. Elle n’y lit pas une menace directe, mais elle reste sur ses gardes. C’est par sa décision que XANA se trouve ici, elle ne veut à aucun moment qu’il finisse par lui faire regretter son choix.
Elle décide donc de s’intéresser à un autre sujet, un sujet qui, naturellement, l’intrigue et l’intéresse, parce que quand il est question de son père, duquel elle garde si peu de souvenirs, elle est toujours soucieuse d’en découvrir plus, quitte à devoir sentir son cœur se serrer. C’est un sujet délicat, pas forcément heureux pour elle, mais c’est aussi un sujet qui fait irrévocablement partie d’elle. Il lui donne donc le détail de ce que son père lui a appris : le langage, leurs expressions humaines, la manière dont une famille fonctionne – elle grimace à cette pensée, comte tenu de ce à quoi sa famille a fini par ressembler. Il lui a permis de se renseigner sur le système politique de la France (ce point-là n’est pas forcément très rassurant), il en a appris plus sur l’histoire… jusqu’à l’impasse évidente…
« Les choses auraient pu être très différentes », constate-t-elle après un moment d’hésitation, plus troublée par le récit de son interlocuteur qu’elle voudrait bien l’admettre. « Je crois même qu’on aurait pu s’entendre tous les deux. »
Mais maintenant, bien sûr, c’est tout à fait exclu, ce n’est plus du tout envisageable. Ils ne seront jamais capables de s’entendre, c’est ainsi, c’est un fait, et qu’ils ont plutôt intérêt à accepter. Qu’il se trouve ici et qu’ils essaient de trouver des terrains d’entente ne signifie pas que la jeune femme sera capable d’oublier tout le mal que XANA a fait, à elle et à sa famille.
« Tu as tenu à lui ? A mon père ? » Elle baisse le regard. « C’est stupide, comme question, tu n’avais pas ce genre de sentiments, pas vrai ? »
Il n’est peut-être pas plus capable de les développer sous sa nouvelle forme, va savoir… Ou bien c’est elle qui se leurre totalement à ce sujet.
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