C’est drôle, cette facilité que Poe peut avoir à se reconnaître en Tom. Bon, par plus d’un aspect, il reconnaît aisément qu’ils sont différents, mais certains détails ne trompent pas et ne manquent pas de lui sauter aux yeux : il y a cette passion, cet émerveillement sans cesse renouvelée face à la seule action de voler, qui ne s’accompagne jamais d’aucune forme de lassitude. Tom est une version de lui peut-être plus naïve, mais en même temps, cela s’explique sans mal par leur différence d’âge à tous les deux. Ils n’ont pas exactement le même caractère, même si Poe doit aussi être une tête brûlée quand il le décide, mais ils ont une passion commune, et il est évident que cette passion commune les rapproche plus que largement. Quand il voit Tom s’extasier de ce qui est devenu son métier, il se sent d’autant plus la volonté de le prendre sous son aile (jeu de mots volontaire).
Il n’a pas besoin, non, de décrire ce qu’il ressent quand il est dans le ciel, parce que c’est une chose à laquelle le pilote s’identifie suffisamment pour qu’il n’y ait guère besoin de davantage. Il lui fait rapidement comprendre que ses études en physique quantique ne lui plaisent pas outre mesure.
« En même temps, qui choisit de faire des études en physique quantique pour passer le temps », remarque Poe avec un sourire, seulement histoire de chambrer gentiment son interlocuteur.
La vérité, c’est qu’il ne peut, de base, qu’admirer ceux qui poursuivent des études, longues ou courtes, et savent s’y épanouir : il n’a jamais été intellectuel, il ne se serait certainement pas vu rester des heures durant dans un amphithéâtre, à attendre que le temps passe : il se serait ennuyé plus qu’autre chose, et n’aurait évidemment accepté de retenir que ce qui l’arrangeait (sur ce point, on peut dire qu’il n’a pas spécialement évolué, loin de là). Mais en effet, faire des études, et des études aussi exigeantes (les simples mots « physique quantique » donnent envie, très honnêtement, à Poe de s’endormir sur place) qui plus est, pour uniquement passer le temps n’est pas forcément le mieux à faire : il sera sans doute bien plus utile et bien plus épanoui ici, en tout cas, Poe a envie de s’en convaincre, et clairement, l’aérodrome bénéficierait de paires de mains supplémentaires, d’autant que l’affaire fonctionne bien, suffisamment pour que Poe puisse rémunérer Tom à la hauteur de son travail.
« Bien sûr, je ne te conseille pas de tout lâcher du jour au lendemain, mais c’est important de savoir faire ce qui nous passionne. » Il marque une pause. « Maintenant, je place ma confiance en toi, alors fais gaffe à ne pas la décevoir, d’accord ? » reprend-il d’un ton faussement menaçant, mais qui ne l’est qu’en surface. « Dès qu’on a atteint le plancher des vaches, je t’inscris pour un permis et une formation accélérés. »
Dans tout bon coeur il est un sentiment noble placé par la nature, savoir qu'il ne faut pas être heureux pour soi seul, mais chercher son bonheur dans le bien être de ses semblables." Goethe
J'eu un léger rire aux paroles de Poe "Il faut croire que j'en fais parti, avant de se dire que finalement ce n'était pas une si bonne idée" , dis je avec une légère grimace, car dans le fond, j'avais vraiment cru bien faire, et à la place, je n'avais fait que me donner une source de fatigue supplémentaire, sur un sujet qui était passionnant dans mon monde certes, mais que je devrais sans doute mettre de côté ici. "Dans mon monde, il y a eu l'apocalypse à cause de ça ... Alors je m'y intéressé énormément, seulement j'avais du temps, ici ... Je devrais sans doute passer à autre chose" , faire un peu le deuil de comment fonctionne cette science ... Hum ... Même moi j'avais beaucoup de mal à me convaincre, j'étais trop curieux, je voulais savoir ... Je voulais même trop en savoir, je pouvais me rappeler des heures et des heures, que j'avais passé parmi les livres, parfois tentant de sortir des dortoirs des garçons, pour lire sous les rayons de lune. C'était cette curiosité qui avait fait que j'étais connu, parfois je voyais bien que je poser trop de questions, que les professeurs de notre guilde, en avait parfois marre de mes questions incessantes, et parfois sans réponses, mais j'adorais ça ... Découvrir, explorer ... C'était en volant que je pouvais retrouver ce genre de sentiment, et ça avait le don de me libérer. Alors à quoi bon creuser la physique quantique, alors que dans cette ville, je pouvais enfin voler ? Pfiou ... Parfois j'étais vraiment d'un compliqué, pensais je tout en me grattant la tête nerveusement. D'ailleurs, je m'en trouvais épuisant, ça travaillé trop dans ma tête, il était sans doute temps que je revienne auprès de Poe, pour regarder le paysage, car je savais qu'ont ne pourraient voler éternellement. A nouveau j'eu un sourire, mon professeur, Poe, était adorable avec moi ... Enfin je le ressentais ainsi, j'étais mieux, j'étais heureux "Promis !" dis je avec un grand sourire "Je vais donner le meilleur de moi même !" , tout en évitant de s'évanouir en passant, se serait pas mal. Enfin voila un rêve qui était en train de se réaliser, et je n'avais qu'à regarder par les hublots, pour voir que j'adorais cette sensation, c'était fort, comme quelque chose qui faisait partie de moi, qui était enfin réveillé et à présent comblée. Apprendre à piloter, il y avait aussi plusieurs type d'avion ... Ouh ! il y aurait tellement à apprendre, puis dans cette ville tout était bien différent, sans oublier Poe qui venait d'un autre monde ... Bon on se calme Tom, c'est Poe le professeur, alors on se détend et on profite avant d'atterrir.
Dernière édition par Tom Natsworthy le Ven 1 Avr 2022 - 12:52, édité 1 fois
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Sam 19 Mar 2022 - 12:04
La tête dans les nuages
feat. Tom
L’avantage de Tom (entre autres), c’est qu’il est encore jeune, il a tout le temps de se chercher et de se trouver (et au passage, il n’y a pas d’âge pour cela, en fin de compte). Il a essayé de se lancer dans des études ambitieuses en pensant qu’elles lui apporteraient quelque chose et qu’il y trouverait son compte, il a finalement réalisé que ce n’était pas vraiment le cas : il serait difficile de le blâmer à ce sujet. Bien au contraire, il semble plus important de regarder les choses comme elles sont, au final. Après, en effet, ce qui a suscité son intérêt se comprend aisément. Quand on assiste à la fin d’un monde, on veut bien souvent comprendre les mécanismes qui ont mené à une telle déchéance, même si ça doit être complexe et encore plus douloureux à assumer. En soi, ses intentions sont louables, mais elles sont également chronophages… Après, rien ne lui interdit de poursuivre cet intérêt sans en faire pour autant l’objet de ses études – savoir entretenir ses passions reste une excellente chose, plus que recommandable, quoi qu’il advienne, et Poe ne peut évidemment qu’encourager son nouveau protégé dans cette voie.
Un instant, Tom semble perdu dans ses pensées, mais le pilote le laisse vaquer comme bon lui semble, c’est aussi ce que permet le vol, et c »’est une des raisons pour lesquelles Poe apprécie beaucoup cette pratique, quand bien même il est d’avis qu’un peu d’action ne fait jamais de mal, bien au contraire – cela vous permet de marquer un temps de contemplation, d’introspection : en bref de faire quelque chose de réellement utile.
Le sourire rayonnant de Tom lui fait chaud au cœur. Décidément, difficile de ne pas s’attacher à ce petit gars plein de bonne volonté qui certes vit des moments difficiles mais essaie surtout de s’en sortir, envers et contre tout. Il ne peut que vouloir l’encourager dans cette voie et ne surtout pas céder à l’apitoiement ou à la détresse. Tom a bien mieux à offrir au monde, et Poe en est à présent intimement convaincu.
« Je n’en doute pas », affirme Poe avec un sourire au coin des lèvres tandis que Tom lui assure qu’il ne le décevra pas. Ils parcourent le ciel encore un temps avant que, finalement, Poe ne décide qu’il est temps de rejoindre le plancher des vaches. « Bon, paré à l’atterrissage, sois bien attentif à tout ce que je vais te montrer, d’accord ? »
Et tandis qu’il procède à toutes les mesures d’usage pour leur garantir un retour au sol le plus souple et le moins agité possible, il prend soin de disséquer ses mouvements et chaque étape empruntée afin que Tom les retienne mentalement. Souvent, ce genre de démonstrations sont bien plus efficaces que tout autre chose. Et c’est sans encombre que l’avion se pose sur la piste d’atterrissage. Quand Poe coupe le moteur et que le vacarme de la bestiole cesse enfin, il reporte son attention sur son copilote du jour.
Dans tout bon coeur il est un sentiment noble placé par la nature, savoir qu'il ne faut pas être heureux pour soi seul, mais chercher son bonheur dans le bien être de ses semblables." Goethe
J'avais encore l'occasion de profiter du ciel, encore un petit moment, je me devais donc de le savourer. Mon regard était en train de se perdre à l'horizon, et il est vrai, que même si sur cette île, je n'aurais pas l'occasion de faire le tour du monde, rien ne pouvait m'empêcher d'apprendre à voler. Un peu de temps passer dans le ciel, c'était déjà un bonheur tellement immense pour moi, je ne pouvais que sourire et oublier mes soucis. Ce que venait de me proposer cet homme, pourquoi passer à côté, alors que c'était mon rêve ? Je rêvais de voler depuis tout petit, pourquoi m'en priver ? Pour apprendre la science qui avait détruit mon ancien monde ? Non je devais tourner la page, et faire ce dont j'avais toujours rêver, ne pas me priver, cesser de me faire du mal et penser à moi. Alors oui, je promis à cet homme d'être présent, actif et apte à apprendre, car j'en avais vraiment l'envi, je pourrais poursuivre mes études en histoire, mais j'allais cesser la physique quantique, c'était bien trop pour moi ... J'en faisais juste trop ... Je ne pouvais quitter l'histoire, car c'était quelque chose qui ... Enfin je l'avais encore à coeur, stopper l'histoire, c'était comme oublier mon ancienne famille et non, je ne pouvais pas faire ça. Tout en continuant d'admirer le ciel, mon professeur, oui, j'étais à présent son élève, commença à atterrir et j'observais tout avec un très grand soin. La sensation était comme pour le décollage, nouvelle, bon c'était différente du décollage, mais je me comprenais, en gros, j'étais en train de découvrir une toute autre façon de décoller, voler et atterrir, et je n'allais pas m'en plaindre. Voila, nous étions au sol, j'eu un soupire, c'était ... Magnifique ! j'avais déjà hâte de retourner dans le ciel. Toujours dans mes pensées, je fini par reprendre à nouveau mes esprits, répondant à la question du brun "C'était ... Grandiose ! j'ai déjà hâte de retourner dans le ciel ... C'est vraiment ce dont j'ai toujours rêvé, tout ce que j'aime et ... Je suis fait pour voler j'aime trop ça" dis je avec un sourire assez rêveur, le regard se perdant légèrement à l'horizon, ayant tellement admirez ce moment, que j'étais encore dans le ciel, et non sur terre. C'était passé à la fois lentement et bien trop vite. "J'imagine que j'ai des papiers à remplir ?" puis baissant légèrement la tête, j'eu un petit sourire timide "Désolé ... C'est juste que ... Je convaincu que c'est ce que je veux faire, c'était comme être dans un rêve et je n'avais pas ressenti ça depuis trois ans" , c'était même magique, fabuleux, oui la tête dans les nuages, j'étais ainsi. Se serait ensuite à moi de me rendre à l'université, pour refaire mon emploi du temps, désormais, j'avais aussi un petit travail ici et ... Bien c'était vraiment mon chez moi, la ou je pouvais retrouver les passionnés du ciel, voir de l'espace.
Dernière édition par Tom Natsworthy le Mar 19 Avr 2022 - 20:39, édité 1 fois
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Sam 2 Avr 2022 - 8:18
La tête dans les nuages
feat. Tom
C’est plein d’enthousiasme et d’emphase que Tom donne ses premières impressions à Poe. Ce dernier pourrait soupçonner son jeune interlocuteur d’en rajouter quelque peu, mais il est convaincu que ce n’est pas le cas, pas le moins du monde, même. Grandiose, il peut comprendre qu’il le ressente ainsi. Poe serait tenté de nuancer les choses, uniquement parce que ce terme conviendrait davantage à ses yeux aux voyages spatiaux : il est bien obligé d’échelonner les choses en fonction de ses expériences passées, mais cela ne l’empêche pas de sincèrement comprendre son interlocuteur. Il le pensait très sincèrement quand, plus tôt, il avait affirmé que certains avaient le vol et l’aviation dans le sang. Certains se sentent davantage dans leur élément quand ils empruntent la voie des airs que d’aucune autre manière. Il ne fait aucun doute que Tom appartient à cette catégorie bien particulière.
Dans un monde qui les entrave et qui les enferme, dont ils ne sont pas capables de maîtriser les codes et les nuances, il est d’une importance primordiale que de savoir plus exactement trouver une voie qui n’est certes pas une alternative, mais du moins une manière de supporter un quotidien qui pourrait autrement devenir beaucoup trop lourd. Poe, à son humble échelle, pourrait bien aider ce jeune homme à réaliser un rêve. Alors qu’il se prend d’affection pour ce petit gars plein de bonne volonté, il n’a définitivement aucune autre intention que celle de l’aider, encore et toujours.
« De la paperasse à n’en plus finir », confirme Poe quand Tom suggère qu’il doit avoir un certain nombre de papiers à remplir. C’est effectivement le cas, et ils ne vont pas avoir le temps de lambiner. « Tu n’as pas à t’excuser. Je ne te connais pas vraiment mais je commence à penser comme toi. Quand on est fait pour ça, on le sent dans ses tripes, je te l’ai dit. »
Peut-être que cette sensation lui passera, peut-être qu’il se rendra compte finalement que ce n’était pas fait pour lui, mais Poe doute fort que ce soit le cas, comme lui-même ne s’est jamais lassé après tout ce temps. Quand on est un passionné du ciel, c’est inscrit en nous. Il n’y a rien à faire, c’est quelque chose qui est en nous, et plus fort que nous. Poe est certain que Tom fera des merveilles, autant dans un avion que s’il accepte de l’assister à l’aérodrome, il en a même l’impérieuse certitude.
« Allez, suis-moi. » Il le conduit dans son bureau, où il rassemble tous les papiers que Tom va devoir lire et signer. « Tu me signes tout ça et… on se revoit demain, si tu es partant ? »
Dans tout bon coeur il est un sentiment noble placé par la nature, savoir qu'il ne faut pas être heureux pour soi seul, mais chercher son bonheur dans le bien être de ses semblables." Goethe
Retour sur terre, mais j'avais encore la tête dans les nuages, j'avais déjà qu'une hâte, piloter ! mais à présent, il était temps de passer aux choses sérieuses, c'est à dire mettre la paperasse en place. Je voulais être pilote, c'était en moi, je devais cesser de me mentir, alors j'allais foncer, pour ce qui était de l'université, j'allais poursuivre mes études en histoire, mais en ce qui concerné la physique quantique, j'allais ralentir, peut-être prendre un rendez vous avec le directeur ? Enfin j'aurais besoin de temps pour mon apprentissage entant que pilote, ainsi que le travail que Poe m'offrait, il était hors de question que je laisse passer ma chance. Poe me confirma que j'aurais de la paperasse à n'en plus finir, son commentaire me fit sourire, oui il fallait passer par la, mais après je serais tranquille, lui aussi d'ailleurs, car je voyais bien que ce n'était pas son truc, il ne faisait pas remplir des papiers pour le plaisir, mais parce que c'était ainsi, c'était les règles, si il ne voulait pas avoir de problème et j'en passe ... A nouveau j'eu un sourire aux paroles de l'homme, oui, ce qu'il disait été bien vrai, trois ans sans voler, ça avait été trois années difficiles, ou je n'avais cesser de regarder le ciel, rêvant, me revoyant à bord du Jenny Haniver, qu'importe la pluie, la neige, il pouvait faire chaud ou froid, rien ne pouvait m'arrêter dans cette passion. "Depuis que je suis enfant c'est un rêve, même quand j'ai cru que je ne pourrais pas la réaliser, bien c'est arrivé" j'avais fait la rencontre de Hester, ainsi j'avais quitter cette routine, qui ne faisait que me voiler les yeux. "Ici j'ai à nouveau fini au sol, puis voila que j'ai une porte qui s'ouvre à moi, alors c'est un signe !" , à croire que c'était le destin qui venait me dire, Tom c'est en toi, fonce ! et j'allais foncer avec un immense plaisir, je dirais même un délice. Suivant le brun en direction de son bureau, j'avais encore la tête en l'air, ce qui fit que je me cognais contre un coin de table, la joie, il était vraiment temps de revenir sur terre, mon corps y était peut-être, mais en ce qui concerné l'esprit, il y avait encore du travail à faire. J'étais très tête en l'air de toute façon, je n'allais même pas compter, le nombre d'hématome que j'avais sur le corps, je ne faisais pas attention, je n'arrêtais pas de me cogner, de rencontrer les murs, les coins de meuble, tout ce qui fait "plaisir". Puis regardant les documents, je commencé à lire ceux ci, même si j'avais parfaitement confiance en Poe, mais bon, autant être parfais jusqu'au bout. Une fois que j'eu terminé, je commencé à signer le tout, ayant encore du mal à réaliser que voila, j'allais être l'élève de Poe, un apprenti pilote et j'avais aussi un travail, c'était parfais ! "Demain c'est parfais ! à qu'elle heure ? J'irais juste avant à l'université pour prendre rendez vous avec le directeur, j'aurais beaucoup plus de temps comme ça" , puis peut-être que je devrais songer à m'acheter un vélo, ou passer mon permis de moto, quelque chose dans ce genre, car je faisais tout à pied, et à force, je finissais en retard et je ne voulais pas refaire les mêmes erreurs, non, ici se serait comme une renaissance.
Dernière édition par Tom Natsworthy le Mer 27 Avr 2022 - 0:32, édité 1 fois
Invité
Sam 23 Avr 2022 - 12:36
La tête dans les nuages
feat. Tom
Poe est bien placé pour savoir combien les rêves que l’on caresse lorsque l’on est enfant peuvent avoir pour effet de conditionner notre avenir. On ne s’en rend pas forcément compte, pour commencer, et c’est pourtant le cas. Pour cette raison, Poe a toujours estimé qu’il fallait encourager les rêves de gosses plutôt que de les brimer, même s’ils paraissent proprement irréalisables, même s’ils vous laissent soupçonner que vous ne serez jamais à la hauteur de ces derniers. Poe en est où il est aujourd’hui parce qu’il s’est accroché à ses rêves d’enfant, après tout. Certes, c’est aussi et surtout le souvenir de sa mère qui a entretenu ce rêve, parce que Poe a voulu marcher sur ses traces et honorer sa mémoire, mais cela ne change rien, ça reste un rêve de gosse malgré tout, et un rêve de gosse qu’il s’est enfin autorisé à réaliser.
Il faut savoir prendre les signes comme ils vous viennent. Même si Poe s’en amuse parfois, il n’est pas sûr de croire aux signes ou encore au destin, même si certaines rencontres semblent en effet prédestinées quoi qu’il en soit. Il croit plutôt que l’on façonne son propre destin, il est convaincu qu’on en est le maître, le capitaine, et c’est fort de cette conviction, d’ailleurs, qu’il fait ses choix dans la vie. Se reposer sur des présumés signes, c’est réconfortant, mais si Tom se plaît à l’aérodrome, s’il décide de faire carrière en tant que pilote, il ne le devra qu’à lui-même et à sa persévérance – et à absolument rien d’autre. Dans tous les cas, Poe a envie de croire que cette rencontre est de bonne augure pour eux deux. Il est ravi d’avoir rencontré Tom, et parfaitement heureux de pouvoir le prendre sous son aile : ce gamin a du potentiel, il peut clairement le sentir. Il n’en avait pas spécialement douté, mais il n’empêche.
« Vers onze heures ? » répond-il à Tom quand ce dernier lui demande vers quelle heure ils pourront se rejoindre. « Comme ça, tu auras le temps de faire ce que tu dois faire à l’université. »
Pour le reste, il laisse Tom être seul maître de ses décisions. Il lui tend la main, il lui offre une opportunité, ça ne veut pas nécessairement dire que Poe doit l’écouter à tout prix, bien au contraire, même. Et dans certaines circonstances, il ne l’écoutera sans doute pas quoi qu’il en soit… c’est même très probable. Une fois la paperasse remplie, Poe décide qu’il est temps de prendre congé.
« Je te dis donc à demain. Ça a été un plaisir de faire ta rencontre, Tom », ajoute-t-il en lui tendant la main pour qu’il la serre.
Dans tout bon coeur il est un sentiment noble placé par la nature, savoir qu'il ne faut pas être heureux pour soi seul, mais chercher son bonheur dans le bien être de ses semblables." Goethe
Qu'est ce que je pouvais demander de plus côté carrière ? Depuis petit je voulais être aviateur, seulement dès que je commencé à toucher mon rêve, celui-ci finissait par s'écrouler, et je devais partir sur autre chose. La première fois, c'était lorsque j'étais enfant, comme un rappel à l'ordre, j'avais du rentrer à la guilde des historiens, ça avait été le choix de mes parents, si jamais il arrivé quelque chose et c'était arrivé ... Grandissant, rêvant encore et toujours, j'avais par me faire à cette vie, même si dans le fonds, j'étais curieux et je débordais d'énergie. Mais comme me le disait si souvent un autre élève de la guilde, qu'est un orphelin sans argent, pouvait faire en dehors de la guilde des historiens ? Que c'était même bien que ne soit pas que présent pour nettoyer les toilettes, bref, j'en avais entendu ... Il y avait eu cette tentative de meurtre, ma rencontre avec Hester, puis j'avais retrouver ce rêve perdu d'être aviateur. Anna me mettant aux commandes du Jenny Haniver, j'avais retrouver le sourire, c'était comme ci, ça ne m'avait jamais quitter. La sensation de voler, d'être libre ! et on me l'avait à nouveau retirer dans cette ville. Pendant trois ans je mettais débrouiller que je pouvais, mais maintenant que Poe me proposer ce travail, ainsi que son enseignement, hors de question de dire non. C'était un rêve, on me l'avait retirer deux fois, mais c'était pour le retrouver, alors c'est que ça voulait dire quelque chose, je ne pouvais pas refuser, surtout quand je voyais que je commencer à m'ennuyer en cours. Tout en remplissant les papiers, je ne pouvais m'empêcher de sourire, heureux de me dire que enfin, j'allais apprendre quelque chose, que j'aimais énormément, et dont je ne pourrais sans doute jamais me lasser, car oui, même si c'était restreint dans cette ville, il n'y avait qu'à ressentir la sensation du décollage, pour que je savoure déjà le moment ou j'allais voler. Lorsque Poe me dit que tout était bon, pour demain onze heures, j'eu un immense sourire "Oh oui je serais la ! je vais présenter à l'université dès qu'elle va ouvrir" , je pouvais même camper devant, mais je doute que se soit très recommandé, enfin ça prouvait à quel point la physique quantique n'allait pas me manquer. Poe me tendant la main, je serrais la sienne, toujours souriant, et encore dans les nuages, je devais l'admettre. "A demain et merci ! merci beaucoup !" dis je tout en quittant les lieux, remerciant mentalement Klaus, pour m'avoir donner le nom de Poe Dameron.