Rencontre sous les feux d'artifices Regulus & Peter
Peter s'insultait intérieurement. Sa négligeance allait encore lui devoir des frais. Heureusement il venait tout juste de recevoir sa paie de livreur. Mais quand même : perdre son sac à dos au bout de seulement quelques jours de cours ! C'est affligeant.
Je vous explique : Quand viens l'heure à Peter d'enfiler le costume de son alter ego arachnide, Parker a cette manie d'accrocher son sac n'importe où. Souvent en hauteur pour que personne ne puisse prendre ses affaires. Et lui y compris ! Car ces toiles finissent par céder sous le poids, où le sac finit volé ou que sais-je d'autre.
L'idée d'y mettre un traceur lui effleura soudainement l'esprit. Pourquoi n'y avait-il pas pensé plus tôt. Il passa la porte d'une librairie. La même où il avait acheté ces manuels quelques semaines plus tôt. Peter ne comprenait pas pourquoi s'encombrer encore de livres dans le monde actuel. Puis il pensa à la raison de sa venue ici. Ca lui ferait bien trop de mal de perdre un ordinateur. Alors il allait devoir se contenter de sa pile de manuel scolaire. Il sortit de sa poche sa petite liste avant de se diriger vers le libraire présent. Encore une fois il se dit qu'un ordinateur n'aurait pas été de refus pour ne pas avoir a déranger quiconque.
« Excusez-moi commença-t-il poliment. Bonjour. Est-ce qu'il vous reste de ces manuels ? Si vous en avez d'occasions ça serait vraiment génial. » Il tendit alors sa liste au garçon. Il y avait quelques personnes présente qui bouquiner ici et là. L'endroit était calme. C'était plutôt apaisant.
Un autre client fait son entrée. Il avait a peine mis un pied dans la pièce que Peter ressentit se courant électrique le parcourir tout entier. Cette envie de bondir, ce sentiment d'alerte et d’insécurité. Et la suite des événements se passa très vite. Il n'avait jeté qu'un rapide coup d'oeil derrière lui avant de bondir sur le libraire. « Attention ! » Et de justesse ils furent écarté tout deux d'un rayon de lumière qui transperça l'étagère. Mais c'était quoi ça !? « Ca va ? » demanda l'adolescent sur le garçon. D'ailleurs il se redressa pour jeter un œil au dessus du comptoir.
« Tu sais pourquoi je suis ici Black. Ne rends pas les choses compliqué. »
Ce type n'avait pas l'air des plus commode. Il tenait dans sa main une baguette et Peter comprit rapidement a qui il a affaire. Et en s'abaissant il esquiva un nouveau sort. S'en était d'un cheveux. « Il n'a pas l'air de vous aimer beaucoup votre ami. » C'était clairement l'apocalypse dans la librairie. Les clients fuyaient, criaient... mettons ces paroles sur la nervosité.
Une nouvelle explosion le força a s'éloigner du dénommé Black. Mais au lieu de se diriger comme tout le monde vers la sortie il se dirigea plutôt vers ce petit coin lecture qui avait été déserté. C'est pas son costume préféré esthétiquement parlant mais il avait le mérite d'avoir tout ce dont il avait besoin. Il lui rappelait vaguement son premier suit. En vérité c'était clairement le même ! Un jogging bleu, un hoddie, une masque rouge avec de drôles de lunettes... La super classe !
Le duel sous ses yeux étaient surréaliste. Apparemment ce garçon aurait volé quelque chose. Mais Peter suivait son instinct. Et il savait désormais comment entrer en scène.
Jouer sur l'effet de surprise. C'est donc tout droit sortie de nul part qu'un dictionnaire attaqua violemment notre ami et Spidey fît son entrée. « J'adore les feux d'artifices les mecs mais faut faire ça en extérieur » plaisanta-t-il en même temps qu'il évitait un sort. Et il s'avança de plus en plus. Jusqu'à avoir la distance parfaite pour attraper sa baguette d'une toile. Par réflexe il décida de la briser en deux. Et la donne changea radicalement. Ils avaient repris l'avantage. Et hors de question de le perdre c'est pour cette raison qu'il s'empressa d'entoiler le mage noir. Il était bien fier, content de sa prise. Mais alors que l'adrénaline redescendait une vive douleur le fît chuter. Il avait été touché à la jambe malgré ses acrobaties.
Dernière édition par Peter Parker le Mer 8 Déc - 22:10, édité 1 fois
Invité
Lun 6 Sep - 18:07
Rencontre sous les feux d'artifices
Le métal brûle sa poitrine, une douleur vive et diffuse, qui le rouge en dedans. Il sait que plus longtemps il porte ce médaillon, plus il a d’influence sur lui. Physiquement, mentalement. L’un influençant l’autre, inévitablement. Il n’a pas mis longtemps à comprendre que garder sur lui le collier le rendait encore plus irritable qu’il ne l’était en temps normal (ce qui n’est pas peu dire, car Regulus Black n’a clairement jamais été un joyeux luron, ne nous en cachons pas), entre autres effets qu’il avait du mal à définir de lui-même… Il était presque sous emprise. Il rechignait à porter ce fichu médaillon, mais chaque fois qu’il l’avait autour du cou, c’était la croix et la bannière pour le lui faire retirer, comme si l’objet était aimanté à quelque chose de solidement ancré en lui. Son corps, son âme, va savoir. Ce morceau d’âme qu’il sait l’objet contenir avait l’air de vouloir absorber la sienne… et ce devenait proche d’intolérable.
Pourtant, Regulus reste campé sur sa position : tant qu’il ne sera pas parvenu à détruire ou à faire détruire l’objet, il faudra qu’il le garde sur lui. Ce serait bien trop dangereux que de le laisser sans surveillance. Pas que sa surveillance à lui soit la plus avisée non plus, mais disons du moins que c’est mieux que rien.
En ce moment, tout se mélange, tout s’accumule, tout se précipite : d’abord le retour de ses pouvoirs, puis le retour de Sirius, puis celui du collier… ce ne peut pas être sans raison. Il ne peut pas croire, du moins, que ce soit sans raison. Il y a forcément un motif, de ceux qu’il n’est pas encore parvenu à cerner, qui justifie tout ceci, mais tant qu’il ne comprend pas, il fait du mieux qu’il le peut avec le peu d’armes qu’il possède… Déjà plus qu’avant, ceci dit, mais bien impuissantes à résoudre ses problèmes malgré tout. Regulus s’est essayé à tous les sortilèges qui avaient pu lui venir à l’esprit, aucun d’eux n’a su faire effet. Trop faibles… ou trop inutiles à l’origine. On ne détruit pas un horcruxe avec un bombarda, ce serait… trop simple… Avec le seigneur des ténèbres, rien n’est jamais simple.
Bref Regulus est d’humeur encore plus massacrante que d’ordinaire tandis qu’il travaille à la librairie, et quand un jeune (à peine plus jeune que lui, mais aucune importance) vient le voir pour lui demander conseil, il ne parvient pas à lui adresser les politesses de circonstances, il se contente de lui adresser quelques mots franchement tranchants et pas franchement commerçants.
« On fait pas dans l’occasion, mais je vais regarder », qu’il grommelle avec mauvaise volonté.
Mais il n’a pas le temps de joindre le geste à la parole. D’un coup, le client se précipite sur lui pour l’écarter. Mais qu’est-ce qui lui prend, à celui-là ? Le jeune sorcier ne met pas longtemps à comprendre. Un rayon de lumière caractéristique, et que Regulus reconnaît à coup sûr. Il y a un autre sorcier, ici, un sorcier prêt à en découdre.
Il sait que je suis ici.
Cette terrible pensée lui glace immédiatement le sang. Il sait qu’il est ici… Sa plus grande crainte est en train de se concrétiser. Il sait qu’il est ici, et lui-même est ici. C’est une fatalité qu’il ne peut plus oublier.
« Je n’ai pas d’amis », déclare Regulus, ce qui est sûrement la phrase la plus stupide qu’il pouvait prononcer en cet instant, mais tant pis.
Il ne sait pas à quoi le jeune homme est affairé, c’est à peine s’il prête encore attention à lui. Lui, de son côté, se ressaisit. Il n’a pas fait tout ça pour perdre maintenant, il ne s’est pas sacrifié pour rien. Il tire sa baguette de sa ceinture et tente de riposter du mieux qu’il le peut. Ses pouvoirs, bien que retrouvés, sont encore faibles, et il réalise au moment de ce duel combien il manque de pratique.
La suite, très clairement, le prend de court et par surprise. Comment est-ce qu’il fait ça ? Et c’est quoi cette tenue ? Regulus n’y comprend plus rien, mais ce qu’il constate du moins, c’est que l’individu est parvenu à se saisir de la baguette de son ennemi et à la briser en deux avant d’entoiler le sorcier à la manière d’une araignée. « Comment est-ce que vous avez fait ça ? » demande Regulus, interdit, qui songe à questionner avant d’envisager de remercier celui qui vient pourtant clairement de lui sauver la peau.
Rencontre sous les feux d'artifices @Regulus Black & @Peter B. Parker
Prendre la fuite n'a jamais été une option dans un cas pareil. Heureusement qu'il avait son costume et ses lances toiles toujours sur lui. C'est certainement la seule chose qu'il ne perdait pas. Mais je touche du bois ! Il s'était naturellement interposé entre les deux. Que le garçon soit en difficulté où non il aurait apporté son aide. Hors de question de se terrer dans un coin et d'attendre que le pire arrive.
Il avait perdu de nombreuses facultés. Ce qui aurait pu rendre le combat impossible il y a quelques temps. Heureusement il avait retrouvé « sa petite antenne » comme disait May. Et grâce à ça il pu esquiver les sorts sorcier. Celui ci désarmé et maintenant hors d'état de nuire Spidey pu souffler. Il n'avait plus du tout la même endurance. Heureusement que le combat fût court. Eh bien oui qu'est-ce que vous croyez ?
Il tourna alors la tête vers le garçon qui semblait aller bien. Du moins physiquement se qui rassura Peter qui se redressa pour venir à sa rencontre en clopinant. « Attend je ne vais pas te dévoiler tout mes secrets d'un coup. » Derrière son masque Peter souriait. C'était même dommage de ne pas le voir. Mais on pouvait clairement le sentir par le ton de sa voix et même l'aura qui l'accompagné. « On peut faire un secret contre un secret. Qu'est-ce que t'as bien pu voler pour qu'il se mette dans une rogne pareil ? » il regarda un instant le mage noir convenablement saucissonner. Il se demanda d'ailleurs se qu'il allait en faire. Est-ce que la police à des cellules spécial ? Etait il réduit à l'état d'humain sans sa baguette ? Parker s'interroger. « Qu'est-ce que je vais faire de toi ? » songea donc Spidey à voix haute avant de regarder à nouveau le dit « Black ». « Oh faite, » c'est alors qu'il lui prit vigoureusement la main pour le saluer « Chez moi on m'appelle Spider-Man. Mais aussi Tête de toile ou Collant mais c'est pas très sympa.. Tu peux m'appeler Spidey. Mes amis m'appellent comme ça. » Il était énergique. Il se rendit compte qu'après qu'il l'avait saluer de la main où il tenait sa baguette. Il put avoir donc tout le loisir de la voir de plus prêt. Et c'était carrément cool ! « J'adore ta baguette ! Je connais aussi un sorcier dans mon monde, il fait des étincelles en faisant des espèces de cercle comme ça » il faisait bien sur lui aussi des cercles avec sa main pour illustrer son propos. « Mais je dois avouer que j'ai une préférence pour la baguette ça fait... vintage. C'est carrément cool ! Sauf quand c'est utilisé pour faire du mal. Ca l'est beaucoup moins. Carrément moins. »
Ce type masqué semble être tout l’inverse de ce que peut être Regulus : positif, enthousiaste, drôle… Bref, l’exact opposé de celui dont il vient très certainement de sauver la vie, et qui se sent quelque peu décontenancé, autant par les circonstances que par le ton qu’emploie son interlocuteur pour s’adresser à lui, avec une décontraction et une légèreté de ton qui tranchent singulièrement avec les habitudes du jeune sorcier qui, quant à lui, a toujours tendance à faire dans la formule, la réserve, tantôt la bienséance, tantôt le rejet. Avant que de lui répondre, il lui demande tout naturellement ce qu’il a bien pu voler. Instinctivement, la main de Regulus se porte à sa poitrine, sur le tissu qui recouvre le médaillon. Il ne peut pas en parler, il ne doit pas en parler. C’est son secret et c’est une bien trop longue histoire. « J’ai rien volé à personne », affirme-t-il d’un ton renfrogné qui, par conséquent, pourrait difficilement être convaincant.
Il n’empêche que c’est la première fois que Regulus accepte de potentiellement observer la chose comme telle. Il lui était arrivé, certes, de se considérer comme traître, lâche – voire parfois même martyr en quelques rares occasions, mais voleur, ça, jamais. Même si c’était techniquement vrai ? Ce médaillon ne lui appartient pas. Il n’empêche que ce n’est pas lui qui a demandé à l’avoir de nouveau entre les mains, au contraire, même, c’est la dernière chose qu’il ait voulu, et on ne lui a tout bonnement pas laissé le choix, l’horcruxe est reparu comme par enchantement (c’est ironique que d’utiliser cette formule et croyez bien qu’il en a conscience), et depuis, il doit vivre avec ce fardeau. Est-ce pour autant qu’il doit en parler avec le premier venu ? Certes, le premier venu en question lui a sauvé la vie, mais ça n’aide pas franchement… Regulus n’a confiance en personne, ce serait presque son moto, à ce stade. « Tu parles toujours autant, Spidey ? » demande le jeune sorcier, un peu dépité par le flot de parole que son interlocuteur est capable de débiter en si peu de temps quand Regulus a toujours eu pour habitude de faire dans l’économie pure et stricte de mots, moins il en dit, mieux il se porte.
Il a tout de même retenu certaines choses : la magie n’a pas l’air de surprendre son interlocuteur : en même temps, il est capable d’entoiler un gars, donc à partir de là… Il a un ami sorcier, visiblement, qui utilise une autre sorte de magie, ce que Regulus accepte de croire sans discuter. Il aurait eu plus de mal, à une époque, mais c’est une chose qu’il a apprise à faire au fil du temps. À force justement de rencontrer des sorciers qui n’étaient pas comme lui, qu’il s’agisse de PJ ou encore de Morrigan. Ça reste encore un peu difficile à accepter pour lui, qui a dû revoir tous ses préconçus au sujet de la magie, mais on va dire qu’il s’est fait une raison, du moins. « T’es un de ces… comment on dit, des Super, c’est ça ? J’ai entendu parler de vous à la télé… »
Notamment de Vought, cette entreprise qui vendait ses super-héros comme des marchandises hors de prix. Lui, il avait du mal à s’y retrouver, mais en tout cas, le costume, même s’il faisait un peu cheap par rapport à ce qu’il avait pu voir, plus les pouvoirs, c’est l’impression que ça lui donnait, ou c’était en tout cas le seul point de référence qu’il réussissait à trouver.
« Si tu l’envoies en prison et qu’il est capable de transplaner ou de faire de la magie sans baguette, ça servira à rien », ajoute finalement Regulus en jetant un regard un peu plus attentif au mangemort entoilé. Un type qu’il ne reconnaît pas. « Et même s’il finit en prison, il le ferait sans doute libérer. »
Rencontre sous les feux d'artifices @Regulus Black & @Peter B. Parker
Au fond de lui Peter était tout autant décontenancer par le calme olympien du garçon. Est-ce dur de dire qu'il n'avait pas d'émotion ? En même temps vu son costume à deux balles il n'y avait pas vraiment de quoi être impressionné. L'Iron Spider aurait sans doute fait son petit effet. Mais ce n'est pas à ça que Parker pensait dans l'instant. Ce type là haut cherchait quelque chose que ce garçon juste en face de lui avait. Et pour en arriver a lancer des feux d'artifices dans une petite librairie de quartier... C'est que ça avait une importance. Une certaine valeur. Loin de lui l'idée de se mêler de se qu'il ne lui regarde pas mais … Enfin, après se qu'il venait de se passé on pouvait dire que ça le concerner. Non. Eh bien il en sera comme ci ! Ses lentilles blanches se plissèrent à la manière de ses yeux. Petite invention de sa part pour envoyer un minimum d'expression malgré le masque.
« On a failli finir en steak haché tout les deux. Alors j'aurais peut-être, éventuellement besoin d'avoir plus d'infos pour t'aider. »
De par ces mots il voulait lui faire comprendre qu'il n'allait pas s'arrêter là. Que ces affaires devenaient les siennes et qu'il allait l'aider, peu importe si il le désirait où non. N'avait-il pas dit qu'on l'appelle « Collant » ? Ce n'est pas uniquement pour la tenue il va bien finir par le comprendre ! Collant, bavard.. un vrai boutentrain c'était tout lui. Et quand il l'appelle par son petit surnom son cœur fait anormalement un bond. C'était étrange que ce simple mot lui fasse autant plaisir.
« T'es pas le premier à me le dire c'est drôle... Je comprends pas » dit-il d'un air faussement surpris en posant ses mains sur ses hanches. « C'est ça ! Mais je ne fais pas parti de ceux qu'on peut voir à la télé. Je suis solo depuis mon arrivée. D'ailleurs heureusement que j'ai retrouvé récemment mon spider-sens sinon on aurait fini comme ces livres.. » C'est ça il parlait bien trop. Qui pourrait croire que derrière le masque se trouve ce jeune homme timide qui du se faire violence rien que pour demander un renseignement. La question n'est pas dans ses priorités immédiates mais... est-ce qu'il allait pouvoir repartir avec ces manuels scolaires ? Pour le coup il ne pourrait pas les vendre au prix du neuf se qui est plutôt une aubaine pour Peter. -jesuismauvaise-
« Transe-pla-quoi ? » répéta Spidey. Il appris alors que ces sorciers là étaient aussi capable de faire de la magie sans baguette. C'était bien sa veine. Il y avait encore tant de choses qu'il ne connaissait pas... et il ne voulait pas rester ignorant ! Tout le monde l'intéressé. C'est en ayant cette ouverture d'esprit qu'ils trouveront un moyen pour rentrer. Car c'est l'objectif de tout le monde pas vrai ? « Qui ça, un complice ? »
Peter passa alors une main sur sa nuque en regardant l'un puis l'autre. En temps normal il n'avait qu'a entoiler le criminel et s'en aller en attendant que la police n'arrive. Mais là il s'agissait d'un sorcier. Très dangereux de surcroit. « Bon sang mais qu'est-ce qu'on peut faire... » se demanda Peter soucieux. « Monsieur Stark aurait surement su quoi faire. Il sait toujours tout c'est un génie » Il était forcé d'admettre qu'il n'avait pas son génie. Qu'il faisait un bien piètre super héros... Mais il releva la tête soudainement avec une idée -stupide- brillante ! « Ta baguette. Tu serais comment l’endormir pour ne pas qu'il s'échappe ? Je t'explique, on va l'utiliser comme appât. C'est dangereux mais dans tout les films que j'ai vu ça marche. Il faut juste qu'on trouve une boîte ou quelque chose pour annuler sa magie. Dans mon monde on a quand même réussi a enfermé un Dieu. Bon il a réussi a s'échapper mais c'est pas la question » avait-il fini par ajouter dans un haussement d'épaule. Se rendant ensuite compte que ce détail n'était vraiment pas nécessaire. « On doit absolument faire quelque chose. Ensemble. »
Regulus affiche une fine grimace en entendant la métaphore employée par le super-héros quant à l’état dans lequel ils auraient éventuellement pu finir. Charmant, vraiment très charmant. Ceci dit, il n’a pas tort, s’il veut obtenir l’aide de son interlocuteur, il faut sans doute qu’il se montre un peu plus bavard. En toute mauvaise foi (cela va sans dire, venant de lui), il a envie de rétorquer qu’il n’a pas besoin de l’aide de l’homme-araignée dans tous les cas. Sauf que ce serait un mensonge éhonté. Bien sûr qu’il a besoin de son aide. Sans celle-ci, il serait peut-être mort à l’heure qu’il est, et l’horcruxe récupéré par celui qui ne devait surtout pas remettre la main dessus.
Pour commencer, le sorcier ne donne aucune explication malgré tout. Même s’il doit décider de lui en parler, il a pas envie de le faire à tort et à travers, et il est pas sûr que ce soit une bonne chose de le faire ici (bon sang, quand Belle va voir dans quel état se retrouve sa précieuse librairie, il va en entendre parler, il le sent – et il ne l’aura pas volé). Il ne sait même pas comment le présenter, au demeurant, tant toute cette histoire est finalement compliquée. Ceci dit, il va bien falloir qu’il en dise davantage, parce qu’à force de parler par énigmes, il sent bien que son interlocuteur est totalement paumé. Ce qu’il comprend parfaitement.
« C’est une longue histoire. Et compliquée. Je crois pas que ce soit le bon endroit pour te parler de tout ça », répond-il d’abord, ce qui, même si cela doit passer pour de la mauvaise volonté, est en réalité un sacré pas en avant pour Regulus, qui ne raconte jamais son histoire à personne. Mais à circonstances exceptionnelles, mesures exceptionnelles. C’est sa vie qui est en danger, en l’occurrence, alors forcément que ça doit changer la donne, d’une manière ou d’une autre. « Je peux l’endormir, oui », confirme Regulus, en espérant quand même que ses pouvoirs, bien moins efficaces qu’ils ne l’étaient à l’époque, ne feraient pas des leurs. « Mais c’est quoi que tu suggères, après ? Où est-ce que tu veux qu’on trouve une boîte qui annule la magie ? C’est pas le genre de trucs qu’on trouve à chaque coin de rue… » Regulus pousse un soupir avant de reprendre. « Bon, attends. » Il se rapproche du mangemort ficelé et pointe sa baguette dans sa direction. Il se concentre un maximum : c’est pas le moment de se foirer. Fort heureusement, il réussit son coup. Enfin, il en a le sentiment. « Stupéfix. »
Le sort lancé paraît efficace. Regulus reporte son attention sur son interlocuteur.
« Il va rester comme ça tant qu’on lui lancera pas de contresort. » Il marque une pause. « T’as pas idée d’à qui on a affaire. Le type qui en a après moi, c’est le sorcier le plus puissant qui ait jamais existé, c’est pas une stupide boîte qui permettra de lutter contre lui… »
Rencontre sous les feux d'artifices @Regulus Black & @Peter B. Parker
Peter sentait qu'il allait avoir du fil a retorde avec son interlocuteur. Il était très secret. Il ne saurait dire si c'était une histoire de confiance où son attitude naturel. Quoique les deux étaient possible. Mais Spidey n'en démerderait pas. Il était patient. Ces collaborations dans le passé n'ont jamais vraiment été dans la joie et la bonne humeur de camaraderie. Il était une pièce raporté. Même après que Tony est fait officiellement de lui un Avengers, il ne s'est jamais senti comme un des leurs. Parce qu'il était un gamin inexpérimenté. Ils n'avaient pas tord dans le fond. Mais ils avaient tord de le réduire qu'à ça.
« Ca tombe bien parce que j'ai tout mon temps ! » rétorqua-t-il avec évidence. Alors qu'en réalité Parker avait une tonne de choses a faire avant que les magasins ne ferment. Il avait des devoirs, des livres a acheter et du matériel informatique a récupérer. Une vie d'étudiant lambda a poursuivre. Mais celle ci finissait toujours par se faire étouffer par ce brave Spidey. Tel était son choix de vie. Aussi complexe soit-il. « Tu as un endroit d'ailleurs ? Je suppose que si ce type a trouver ton lieu de travail... ils doivent surement connaître ton adresse. »
Il passa une main sous son menton l'air songeur. Il avait raison. Même ci une boîte de ce genre existe dans ce monde... comment allaient-ils mettre la main dessus ? L'esprit de déduction du Parker le poussa alors a faire une liste des personnes qui pourraient lui venir en aide. Et sans vouloir se vanter, Parker avait un entourage assez vaste et divers. Composé de personnes de confiances qui accepteraient de lui venir en aide. Pas sur que tout le monde est une carte pareille dans sa manche.
La personne la plus a même d'avoir une cellule de ce genre serait Nick Fury. Mais Peter n'avait plus de contact depuis deux ans. Il fallait qu'il se tourne vers Steve et Tony. C'était tout naturel pour lui de penser a demander de l'aide. C'est alors qu'il vit le garçon dont il ne connaissait pas le prénom sortir sa baguette. Le Parker ne put s'empêcher de s'exclamer, impressionné par la performance. « Impressionnant ! » Il avait beau lui toucher les joues du bout du doigt le sorcier ne broncher pas. Il se redressa ensuite à ses mots qui pour le coup lui donna un profond sentiment de malaise. Comme quelque chose de mauvais dans l’atmosphère. Il le sentait mais l'homme araignée resté fidèle à lui même : un éternel optimiste.
« Très bien, alors oublions la boîte. On va s'y prendre autrement et se préparer. » Peter était assez septique quand à la description de ce terrible sorcier. Mais il n'en fit pas la remarque. Pour l'heure il avait raison, il valait mieux déguerpir. Ils n'étaient pas prêt à un combat plus grand. Ils avaient d'ailleurs eu de la chance d'en être sorti indemne. « Je connais un endroit où il ne pensera pas te trouver. » sur le coup, cette idée semblait la meilleure. Il s'enticha d'une feuille de papier et de quoi écrire pour noter une adresse ainsi que le numéro d'une chambre. « On se rejoint là-bas » il ajouta ensuite « Tu peux me faire confiance » c'est à ces mots qu'il sortit pour tirer une toile au loin pour s'éloigner. Un œil tout de même averti en arrière. Il n'était pas certain que le garçon accepte réellement son aide. Mais si il y avait une menace bien plus grande que lui. Ca en devenait l'affaire de tout le monde. C'est ainsi qu'il rejoint le poids de rendez vous. Il retira son costume étant donné qu'en effet... l'adresse était celle de sa chambre d'étudiant. Etait-il bête d'a nouveau accordé sa confiance trop facilement ? Peter espérait bien que non. C'est là qu'il se frappa la tête a repensant à son sac. Bon sang … sans vraiment savoir si il allait réellement avoir de la visite, il se mit tout de même a ranger son bazar et soigner sa brûlure à la jambe. Dans le fond quelques peu anxieux de la situation dans laquelle il s'était lui même mis.
Regulus sent bien que le super-héros ne lui lâchera pas la basque tant qu'il ne lui aura pas apporté les réponses qu'il demande à obtenir... et il a très légitimement le droit de les réclamer, le sorcier ne peut pas spécialement le nier. Il n'avait pas spécialement envie d'apprendre son histoire à cet inconnu, en qui il ne savait même pas s'il pouvait avoir tout à fait confiance, quand bien même il lui avait sauvé l'envie, mais en même temps, il pense avoir bien cerné le personnage en supposant que le jeune homme n'est pas seulement bavard, mais aussi du genre sacrément insistant. Donc, il suggère qu'ils se rendent ailleurs histoire de parler plus longuement de tout ça, le souci, c'est qu'en effet, s'il sait où il travaille, il y a peu de chances que le seigneur des ténèbres ignore où se trouve son adresse, à plus forte raison que le libraire habite en réalité... eh bien... juste au-dessus de la boutique (il va sans doute devoir envisager de déménager - voire de quitter son boulot, si Belle n'a pas le bon ton de le virer... Génial. Absolument génial). Il ne suggère rien, il n'a définitivement aucune suggestion à faire sur la question. Et il se dit qu'avec un peu de chance, cette question sera noyé dans le flot de leurs autres préoccupations jusqu'à ce que son sauveur n'y pense plus (tu parles).
Déjà, il avait fallu s'assurer que le mage noir ne se réveillerait pas. Sur ce point, Regulus avait su se rendre utile. Il ne pouvait présumer de la qualité de son sortilège par rapport à ceux qu'il avait été capable de lancer fut un temps, mais il décide d'être un minimum confiant dans ses compétences. A plus forte raison que Spidey n'avait pas tardé à tester l'efficacité du sort sous le regard tout de même défiant de Regulus. Bon, ça, c'est bien joli, mais ensuite ? Ces histoires de boîte paraissaient bien hasardeuses à Regulus, et au final, le jeune homme lui confirme qu'elles le sont effectivement. Il va falloir aviser.
C'est finalement Spidey qui lui colle une adresse entre les mains, à laquelle il lui demande de le rejoindre avant de prendre la poudre d'escampette à sa manière bien arachnéenne qui avait définitivement le don de singulièrement perturber Regulus. Il regarde l'adresse. C'est à Hogwarts Place, donc pas bien loin... Est-ce qu'il doit y aller ? Il pourrait profiter de ces circonstances pour décider de s'arrêter là et de s'en ficher... Sauf que d'une part, difficile de faire autrement que d'admettre la réalité quand y a un mangemort stupéfixié sur votre lieu de travail, et d'autre part, le Super n'aurait aucune difficulté à le retrouver. Alors il se résigne. Dans un premier temps, il tente du mieux qu'il peut, en quelques coups de baguettes, de limites la casse, puis il passe un appel à Belle pour lui expliquer la situation. Enfin, et même si la situation ne l'enchante pas, il accepte le rendez-vous.
Il transplane à proximité de l'adresse indiquée, en s'assurant bien de ne pouvoir être repéré. Et après quelques tergiversations mentales dont lui seul a le secret, il finit par frapper à sa porte. A peine à l'intérieur, il ne peut s'empêcher de balayer les lieux d'un regard sceptique.
"Attends, on est chez toi, là ? T'es sûr que c'est vraiment sans risque, comme endroit ? Faudrait sûrement que je lance un ou deux sorts de protection, on sait jamais."
Tout en s'affairant à utiliser tous les sorts à peu près utiles qui lui viennent à l'esprit, il reprend.
"Je t'avertis une dernière fois, vaut mieux pour toi que tu te mêles pas de tout ça. Mais j'imagine que tu vas pas changer d'avis, pas vrai ?"
Rencontre sous les feux d'artifices @Regulus Black & @Peter B. Parker
A en juger par ses absences de réponses, Peter conclu qu'il n'avait effectivement pas un plan de logement. Il était tombé sur la bonne personne. En ayant apporté son aide dans plusieurs association, il avait su aider certaine personnes a trouver un logi. C'était se qu'il faisait dans le Queens avec sa tante, de l'aide aux sans abris au refuge.
Mais il n'était pas question de ça. Peter se voyait mal le bazarder dans ce genre d'endroit. Etait-ce plus judicieux de l'emmener ici ? Sur le campus de son université. Pour être honnête il n'a pas eu le temps de réfléchir à la question. Se laissant guider par son instinct il avait partagé l'adresse de sa chambre. Priant que le sorcier n'est pas une espèce de puce qui pourrait guider ces ravisseurs jusqu'ici.
Bordel, c'était vraiment pas le moment d'imaginer le pire alors qu'il passe la porte. Et il ne s'attendait pas a être remi en question d'entrer de jeu. Il balbutia en faisant des gestes en essayant de s'expliquer. « Eh bien en faite... Je n'ai pas encore de quartier général a proprement parler. Mais c'est pas impossible qu'il « pop » un jour hein.. » il l'observa toujours avec cet air d'admiratif alors qu'il jetait des sorts pour ilnesavaitquoi. Il tira la chaise de son fauteuil à roulette pour le garçon tendit qu'il s'installa sur son lit. A ses derniers mots Peter lui répondit d'un petit sourire en coin qui voulait tout dire. Il ne savait pas exactement dans quoi il allait mettre les pieds. Mais ce n'est pas quelque chose qui l'inquiété dans l'immédiat. Il ne pouvait simplement pas faire la sourde d'oreille face au danger, à la détresse d'autrui. « Ce n'est pas le grand le luxe mais.. tu peux considérer mon chez moi comme ton chez toi. » il lui accorda un nouveau sourire et continua « Il y a de nombreuses personnes sur le campus capable de nous aider. Si tu intègres les cours avec moi... ça sera plus simple pour moi de te les faire rencontrer. On pourra travailler sur un vrai plan. Mais pour ça il faut que tu me parles et que tu me fasses confiance » explique Peter d'une voix déterminée et sérieuse. Bien loin du gugusse en costume super excité. A ce demander si il s'agissait bien de la même personne.
Ce n’est certainement pas en jaugeant le costume qu’il portait ou l’endroit où il habite que Regulus va se faire de Spider-Man l’idée d’un grand et remarquable super-héros, surtout quand on est très peu familier du terme comme lui et que ce qui se rapproche le plus de la perception de ce genre d’individus est ce qu’il en voit à la télévision, et donc l’image lisse est perfectible vendue par Vought et consorts. Là, il a juste le sentiment d’avoir affaire à un gamin (encore que Regulus n’est pas bien âgé non plus) qui aime à se déguiser en justicier sur son temps libre. La seule raison pour laquelle il lui laisse le bénéfice du doute plus que ce que son comportement ne le laisse transparaître, c’est le fait que… bah…
Faut bien qu’il le reconnaisse à son interlocuteur, quand même : il lui a sauvé la vie. Sans lui, il serait probablement mort, à l’heure qu’il est, ou bien en très piteux état, et il n’aurait plus le médaillon sur lui, tout ce pour quoi il s’était battu et sacrifié n’aurait servi à rien. Bref, même si c’est compliqué, il semble devoir accorder un semblant de confiance à ce super-héros du dimanche, peu importe la taille déplorable de son appartement et le peu de chances pour qu’un quartier général « pope » subitement de nulle part sans qu’il ait à lever le petit doigt (encore qu’ici, tout semble possible, au bout du compte – tout sauf ce qu’on souhaiterait vraiment, au final. Ô joie).
Il ne compte pas faire comme chez lui, quoi qu’en dise son hôte du moment, et pour cause, il ne se sent clairement ni chez lui, ni à son aise, et si cela ne dépendait que lui, il s’arrangerait définitivement pour se retrouver n’importe où ailleurs, définitivement. « Pas question d’en parler à tout le campus, merci bien », répond Regulus, qui a un talent pas possible pour toujours refroidir l’enthousiasme de quiconque en manifesterait un peu trop dans son sillage.
Mais en même temps, ce n’est pas parce qu’il accepte l’aide spécifique de son interlocuteur qu’il a l’intention de laisser… il ne sait pas qui se mêler de ses affaires. D’accord, ils seraient sans doute plus sûrs de réussir s’ils étaient plus nombreux, mais quoi qu’il en soit, Regulus est sans doute un peu trop convaincu du fait que dans tous les cas, il n’y a pas grand-chose à faire. Puisqu’il lui faut accepter qu’il est bel et bien là, et qu’il en a après lui, alors… Il ne pense pas, honnêtement, que tous les Supers du monde, et encore moins les petits camarades de campus de Peter puissent faire quoi que ce soit. « Mais je vais t’expliquer… je suppose que je te dois bien ça », soupire-t-il. « Mais je t’interdis d’en parler à tout le monde à tort et à travers, c’est bien compris ? » Il laisse passer un temps de silence, le temps de retirer le médaillon de Serpentard de son cou afin de laisser Peter y jeter un œil, mais sans pour autant lâcher le collier – on ne sait jamais. « C’est ça, que le type recherchait, tout à l’heure. Pas exactement le collier en lui-même, mais ce qu’il contient. » Il marque une pause. Comment expliquer ça dans un langage qu’un Moldu puisse comprendre – déjà que peu de sorciers savaient tout ça. « C’est ce qu’on appelle un horcruxe, un objet qui a été ensorcelé avec de la magie noire pour contenir un morceau d’âme… Celle du mage noir dont je t’ai parlé tout à l’heure. Il en a créé plusieurs des comme ça. Des objets quasiment impossibles à détruire, une façon pour lui d’être immortel. » Nouvelle pause. « Avant d’arriver ici, j’avais trouvé l’endroit où il avait caché cet horcruxe, j’avais… déjoué ses pièges… ou j’étais rentrée en plein dedans, peu importe. J’ai remplacé le collier par un faux puis… bref, on s’en fout. Je me suis retrouvé là, sans le collier, et d’un coup, y a quelques semaines, il s’est retrouvé chez moi, surgi de nulle part. »
Rencontre sous les feux d'artifices @Regulus Black & @Peter B. Parker
Parker garde le sourire même ci son lui intérieur fini une nouvelle fois en miette par le ton cassant de son interlocuteur. Celui ci n'était clairement pas réceptif a ses ondes d'optimiste et de gaieté. Et une certaine détresse aurait pu se lire dans ses yeux. Pourquoi était-il aussi têtu ? Il a bien failli exploser il y a quelques instants en arrière. Mais peut-être qu'être simplement venu ici est un pas de géant pour lui. Il n'en savait rien. Il ne le connaissait pas. Pas même son prénom d'ailleurs. Il fit alors signe avec ses doigts que sa bouche était zipper, sceller, qu'il ne dirait rien. Mais en vérité, Peter n'était jamais à l'aise avec les secrets. Autant ceux des autres que des siens.
Peter était attentif. Et cette sensation de malaise refit surface en lui à la vue de l'objet. C'était indescriptible il n'avait jamais ressenti ça avant. Malgré tout il s'avança pour y voir de plus prêt. Il y avait des inscriptions, des symboles qu'il ne comprenait pas qui entouré un serpent. Le garçon assimilait plutôt bien les explications grâce a sa culture cinématographique. On pouvait croire que c'était inutile. Mais pour Peter c'était un réel atout, pour comprendre plus simplement les étrangeté du monde. Et souvent d'un point de vu stratégique ce genre de connaissances l'aider bien. « Est-ce qu'il s'ouvre ? » coupa-t-il s'en pouvoir s'en empêcher. Il se recula ensuite, toujours attentif pour retourner a sa place. Notant dans un coin de sa tête chaque détail. Mais à la suite de son histoire, Peter ne put qu'avoir de l'admiration pour Regulus. « Ça devait être vraiment dangereux. Et échanger les médaillons... c'est super malin ! Héroïque même. » Et ça, ça eut le don de redonner un coup de fouet à Peter. Parce qu'il avait un héros en face de lui. C'est l'image qu'il se faisait désormais mais l'heure n'était pas aux éloges interminable. Il leva les yeux au plafond, méditant sur les informations qu'il venait d'assimiler. « Donc si je comprends bien, pour affaiblir ce sorcier il faut.. détruire des objets indestructible ? Facile » dit-il ironiquement en jetant un nouveau coup d’œil sur le collier qui lui foutait la chair de poule. « C'est plutôt une bonne chose qu'il soit de nouveau entre tes mains. Enfin pas que ça soit bien que tu sois une cible vivante mais.. ouais tu m'as compris. » Il ne put s'empêcher l'espace d'un temps de songer aux pierres d'infinité. Qui d'autres qu'un artefacts peut en détruire un autre ? Sans le savoir il avait trouvé la solution. Mais il fit l'erreur de chassé cette idée de la tête pour la simple raison que bien trop de malheur on était lié a ces pierres. « On sera pas trop de deux a chercher. Voir plus si on demande de l'aide » insista-t-il en « finesse ». « C'est se que tu veux pas vrai ? »
« Avec le sortilège adéquat, sûrement, mais ce serait pas une bonne idée d’essayer de l’ouvrir sans être capable de combattre ce qui est à l’intérieur », répond aussi posément que possible Regulus à la question de son interlocuteur.
Il sent que ce dernier comprend d’office la dangerosité de l’objet, dans son attitude, et même dans le léger malaise qu’il lui semble afficher en présence du médaillon. Donc Regulus n’est pas fou, l’énergie négative qui émane de cet objet n’est pas le seul fruit de son imagination tordue ou autre. Bon, quelque part, ça aurait été tant mieux, Regulus aurait préféré être cinglé mais ne pas se trimballer avec un morceau d’âme du seigneur des ténèbres sur lui. Au fond, c’est sûrement une bonne chose qu’il en parle, qu’il trouve du soutien auprès d’une personne qui, peut-être, sera capable de l’aider à résoudre cette situation épineuse. Oui, encore faudrait-il qu’il estime que l’aide de qui que ce soit puisse résoudre quoi que ce soit, et il est loin, très loin de réussir à penser de la sorte à l’heure actuelle.
« Suicidaire, ouais, héroïque, je dirais pas ça », répond Regulus quand Peter se montre admiratif quant à ce qu’il a accompli.
Regulus ne cherche pas à passer pour un héros, il n’a même pas cherché à agir en héros, d’ailleurs. Au moment de prendre la décision d’échanger les médaillons, il n’a pas considéré cela comme un grand geste de bravoure, il y voyait seulement la seule alternative à une situation inextricable, et un bien maigre moyen de rattraper ses trop nombreuses erreurs, de se laver de crimes qu’il ne serait, pour certains, jamais capable de réparer, dans tous les cas. Non, il n’est pas un héros. Suicidaire, en revanche, il faut croire que oui, puisqu’à aucun moment il n’avait pensé survivre aux événements de la caverne. Et une part de lui continue de penser qu’il aurait été préférable qu’il n’y survive pas.
Le jeune sorcier affiche un sourire cynique quand le justicier résume la situation de façon bien trop… juste. Détruire des objets indestructibles, oui, c’est ce qu’il faudrait. Autant dire qu’ils ne sont pas sortis de l’auberge. Le sourire cynique se change en grimace quand Peter ajoute qu’il est préférable que le médaillon ait atterri entre ses mains. Plutôt qu’entre celles du seigneur des ténèbres, sans doute. Sauf que dans les moments – trop nombreux – où l’angoisse l’emporte sur la bravoure, Regulus préférerait encore rendre à Lord Voldemort son fragment d’âme si la sienne, d’âme, pouvait en retour être enfin en paix.
« Forcément que je veux qu’on parvienne à détruire ce truc, je suis mort pour ça », qu’il déclare de but en blanc. Il pousse un soupir. « Je dis pas que j’ai pas besoin d’aide… » Parce que c’est faux, il en a terriblement besoin, en vérité, même si en réclamer semble au-dessus de ses forces. « Mais détruire un horcruxe, c’est forcément hors de portée d’un moldu, même d’un super-moldu comme toi ou tes potes. Y a qu’un sorcier qui peut être capable de ça. »
Rencontre sous les feux d'artifices @Regulus Black & @Peter B. Parker
« Suicidaire, héroïque.. ça se ressemble tu sais. Une fois pour rattraper des méchants je me suis accroché a leur vaisseau spatial. En marche je précise ! » la précision à son importance. « C'était pas la meilleure idée que j'ai eu » avait-il dit comme ce rendant compte de ce fait. Ca ne sera pas non plus la pire. « J'étais à deux doigts de m'évanouir mais comme tu vois... Je suis toujours là. C'est plutôt coriace les araignées. Enfin non c'est plutôt les cafards donc rien avoir. »
Et voilà qu'il partait sur un cours d'entomologie à un sorcier alors que ça n'a rien avoir. Les araignées ne sont pas des insectes mais des arachnides. Mais c'est comme ça qu'il évacuait la pression. Enfin non il n'y avait pas vraiment de raison au fait qu'il parle sans arrêt et dans tout les sens. Il pouvait sentir son enthousiasme revenir et pour cause : Regulus commençait par parler son langage de part le pronom « On ». Il en aurait presque la larme à l'oeil tellement ça semblait inespéré. « Un moldu ? » répéta-t-il. Oh oui il avait déjà entendu ce mot. Il claqua a plusieurs reprise des doigts en cherchant dans sa mémoire. « Oh oui ! C'est quelqu'un qui n'a pas de pouvoir magique. Je le sais parce que j'ai un ami sorcier qui utilise aussi ce terme. Peut être que tu le connais. Enfin non, je veux pas dire par là que tout les sorciers se connaissent forcément je sais pas. Vous avez peut-être un groupe Snapchat de sorcier ? J'ai jamais pensé à lui demander. » C'était beaucoup de « sorcier » en quelques phrases. « Chez moi on utilise plutôt le terme de super héros, ou d'humain-génétiquement-modifié mais super-moldu c'est super cool. » Parker finit par reprendre un semblant de sérieux en apprenant qu'une personne était capable de détruire ces objets. Et bien sûr qu'il brûlait d'envie d'en savoir plus ! « Qui ça ? » demanda-t-il naturellement, suspendu a ses lèvres. « Dans les films ils disent souvent qu'il ne faut pas sous estimer ses ennemis. C'est vrai. Et c'est aussi pareil pour ses amis. Par là je veux dire.. » il leva un instant les yeux pour réfléchir avant de reprendre. « personne ne sait pourquoi on se retrouve ici tous mélanger. Une malédiction, une faille trans-dimmensionnelle j'en sais toujours rien. Mais ce que je sais c'est que ton problème. Qui devient notre problème à tous et bien.. il peut peut-être se résoudre par des moyens d'un monde différent du tiens. Des artefacts comme celui là.. j'en ai déjà vu. »
"Alors ça tu m'excuseras, c'est pas être suicidaire ou héroïque, c'est juste être stupide", remarque Regulus - toujours aussi sympathique quand il s'y met - quand son interlocuteur lui apprend qu'il s'est accroché à un vaisseau spatial en marche.
Outre le fait qu'il voit difficilement comment une telle chose possible, il reste quand même particulièrement circonspect... Bon, il pourrait s'épargner d'être aussi désagréable, mais s'il est une chose qu'on pourra difficilement (ou rarement) reprocher à Regulus Black, c'est bien sa franchise. Cela dit, tout bien considéré, il n'estime pas qu'il soit beaucoup moins stupide de s'accrocher à un vaisseau spatial en marche que de s'amuser à remplacer un horcruxe pour finir aux prises avec les inferi.
N'empêche que si Peter n'est pas décédé sur ce coup-là, c'est vraiment qu'il y a des trucs qui lui échappent parfaitement... Mais c'est pas le moment d'épiloguer sur ce sujet. Ils ont d'autres chats à fouetter... même si Regulus a tout de même encore du mal à se dire qu'il va faire suffisamment confiance à ce presque inconnue pour lui demander de l'aider à éradiquer la menace que représente le seigneur des ténèbres. Tout ça, ça le dépasse... Cette situation, là, il ne sait juste pas quoi en penser et ça le perturbe sacrément. Il aimerait vraiment être capable d'y voir plus clair... Là, plus ça en rajoute, plus toute cette situation lui paraît hors de contrôle.
"Attends... tu connais un autre sorcier comme moi ? Qui ça ?"
Jusqu'ici, d'autre sorcier, Regulus n'a revu que son frère, ce qui ne veut pas forcément dire qu'il s'agisse de lui. Il pourrait tout à fait s'agir aussi d'un sorcier lambda duquel il n'aurait jamais entendu parler. Car en effet, ils ne sont pas tous sur le même groupe Snapchat de sorciers (quoi que ça puisse vouloir dire). Il n'empêche que ça l'intrigue. Qui sait si le sorcier en question n'est pas à la solde du seigneur des ténèbres, justement... il aurait l'air sacrément fin, si ça devait être le cas, c'est rien de le dire.
"Bon... admettons qu'il y ait d'autres moyens que la sorcellerie pour détruire l'horcruxe..."
Il prend sur lui pour donner la part belle aux observations et aux suggestions de son interlocuteur, mais il doit quand même reconnaître que ce n'est pas toujours facile. Il est bien tenté, à certains moments, de ne pas écouter et de n'en faire qu'à sa tête, ce qui est clairement une habitude chez Regulus Black, il faut bien l'avouer (tout charmant qu'il peut être).
"Comment on s'y prendrait ? On est pas plus avancés, t'es bien d'accord, non ? C'est quoi, les autres artefacts que t'as déjà vus ?"
Il n'est pas sûr de vouloir en apprendre beaucoup plus de la part du gars qui s'est accroché à un vaisseau spatial en plein vol, cela dit, mais au point où il en est.
Rencontre sous les feux d'artifices @Regulus Black & @Peter B. Parker
Ouie. Toucher. Un point pour Regulus. Et le pire dans tout ça c'est qu'il ne trouvait pas de contre exemple. On ne pouvait pas nier qu'il était plein de bonnes volonté mais trop souvent... ça tourner en eau de boudin. Il avait beau avoir quelques années d'expérience maintenant il ne pouvait pas se comparer à ses autres collègues super héros. De nombreuses personnes pensaient qu'il allait être la relève du héros qui s'est sacrifié Iron Man. Mais Spidey était très loin d'être à sa hauteur. Même en toute une vie il ne le serait jamais. Malgré tout, malgré ses erreurs et les embuches il a su continuer. Même en arrivant dans cette ville, sans pouvoir. Il avait œuvrer en temps que Peter Parker pour la communauté.
« J'en connais même plusieurs. On vous reconnaît avec votre façon de parler -il se demanda sur le coup si se n'était pas raciste de dire ça- mais je le sais surtout parce que j'écoute les histoires de tout le monde. C'est passionnant. D'ailleurs ça me fait penser à une question ! Est-ce que tout les sorciers ont leur prénom qui finissent par « uss » parce que Remus , Sirius, Severus c'est assez marrant comme coïncidence. »
Même lui il pouvait se trouver agaçant. Pourquoi mettre sur le tapis un sujet qu'il a peiné a refouler ? Il ne faisait plus de cauchemar a propos de ce qu'il s'est passé chez lui. Thanos, les pierres, le snap... Tony. Il pouvait se maudire intérieurement. « Attend laisse-moi une minute » Il partit se mettre à son bureau. De son tiroir il sortit une feuille ainsi que sa trousse. Il sortit quelques crayons et on dirait bien.. qu'il se mettait a dessiner. De façon très grossière ce n'était pas trop son truc le dessin. Encore quelques couleurs et.. « voilà ! » Bon même un enfant aurait fait un meilleur gribouillis mais on comprenait qu'il s'agissait d'une main orné de rond de couleur. En montrant son chef d’œuvre il raconta : « Ces ronds là représente les six pierres d'infinité. Chacune d'elles offre un pouvoir bien spécifique et toute réuni dans le gant d'infinité c'est … le chaos assuré. C'est pas intéressant. Du coup les six pierres, il y a : la gemme de l'espace, de l'esprit, l'âme, la réalité, le temps et le pouvoir. » il prit un instant de pause pour réfléchir « dans le meilleur des mondes je pense que la pierre de l'âme et de l'esprit suffirait. Si ton médaillon a réussi a venir jusqu'ici.. peut-être que les pierres aussi, c'est la bonne nouvelle. La mauvaise c'est que.. j'ai aucune idée d'où elles peuvent être. Mais, parce qu'il y a un mais. Peut-être que mes amis super moldu le savent. Et si ce n'est pas ça, on trouvera une autre piste. »
Regulus grimace légèrement au moment d’entendre son interlocuteur lui assurer que les sorciers sont reconnaissables à leur manière de parler. Est-ce qu’il lui dit, lui, que les Moldus sont reconnaissables à leur stupidité ? Bon, d’accord, il n’arrête pas de le dire plus ou moins – et le pire, c’est qu’il ne le pense même pas vraiment. Comme la plupart des opinions qu’il exprime dorénavant sur les non-sorciers davantage par automatisme que parce qu’ils représentent quoi que ce soit à ses yeux… Il a quand même dépassé ce stade depuis un moment…
A vrai dire, avant même d’être confronté, pendant beaucoup trop longtemps, au fait de n’être lui-même qu’un moldu parmi tant d’autres. Mais bref, Peter connaîtrait donc un grand nombre de sorciers… Quand Regulus pense que lui-même a mis une éternité à juste revoir son frère (ce qui a été incroyablement utile et fructueux, au demeurant)… Et le pire, c’est que les noms qu’ils énumère… Bon, ça peut être des coïncidences, mais il en doute. Remus, c’est sans doute Lupin – le savoir ici inspire à vrai dire à Regulus la plus totale des indifférences. Pour Severus, c’est autre chose, et il se jure de le rechercher s’il doit vraiment être là. Quant à Sirius.
« Tu connais Sirius ? Sirius Black ? » ne peut-il s’empêcher de demander avec une légère réserve…
Est-ce qu’il doit vraiment être surpris que son frère ait fait ami-ami avec un type tel que Spidey ? Pas franchement, non, et Regulus veut bien parier, même, qu’ils s’entendent comme larrons en foire. Ce qui n’arrange donc absolument pas le jeune homme. Ces informations qu’il a données à Peter, il ne les a partagées avec personne d’autre ou presque, et certainement pas avec son frère (si déjà ils peuvent être capables de s’adresser plus de deux mots sans se sauter à la gorge…). La dernière chose que Regulus puisse vouloir est que son frère soit mis dans la confidence de ce qu’ils viennent de se dire. Le jeune homme a envie d’immédiatement prévenir son interlocuteur de ne surtout pas répéter cette discussion, en tout cas pas à Sirius, mais outre le fait qu’il sent que c’est déjà peine perdue, il n’a pas le temps de dire quoi que ce soit que son nouvel « ami » s’installe à son bureau.
Regulus se rapproche et le regarde tirer une feulle et sa trousse d’un tiroir pour faire un dessin très approximatif, ça ressemble vaguement à une main, avec de ronds colorés dessus. Mouais… et donc ? Donc, Peter lui explique de quoi il retourne, lui parle des pierres d’infinité et de leurs pouvoir, du gant et du pouvoir que la réunion de ces pierres peut réussir… Et pour le coup… Ben Regulus, même s’il a affaire à un dessin peu révélateur, veut croire dans ce que dit son interlocuteur… Est-ce qu’à ce stade, il peut vraiment se permettre de négliger une option pareille ? « Donc ça veut aussi dire que si ces pierres sont bien là et tombent entre de mauvaises mains… c’est la merde. » Il pousse un soupir. « D’accord, d’accord, je veux bien rencontrer tes amis », accepte-t-il de mauvaise grâce.
Rencontre sous les feux d'artifices @Regulus Black & @Peter B. Parker
Peter avait été dans le même cas. Il a mis énormément de temps avant de rencontrer une personne de son monde. Deux ans a espérer, retourner cette ville sans arrêt. Mais entre temps il fît tellement de rencontres plus passionnante les unes que les autres. Même la personne avec la vie la plus banale pouvait être d'une grande aide. Malgré sa timidité, son fort coefficient de sympathie l'aida a se créer un réseau assez conséquent dans la ville. Il avait conscience que partager les connaissances de chacun était un atout pour pouvoir se sortir de toute situation. Les gens -et même lui- avaient tendance a vouloir faire cavalier seul. Regulus semblait faire parti de cette catégorie et il espérait bien lui faire changer d'avis sur la question. Il répondit alors d'un hochement de la tête. Et il avait complétement raison. Les deux compaire s'entendaient à merveille. C'était un plaisir pour l'un comme pour l'autre de partager le fruit de leur monde respectif.
« D'ailleurs ça me fait penser qu'il doit me rendre ma collection de DVD depuis un bon mois. » comprenant qu'ils devaient se connaître il demanda avant de prendre place à son bureau : « Tu lui en as parlé de cette histoire de collier ? »
Après son dessin et ses explications, Regulus souleva un point important qui eut le don de bloquer Peter. Le fait d'avoir refouler tout ces souvenirs lui avait comme sorti de la tête le danger de la chose. Et si... Thanos était lui aussi en ville ? Qui sait se que ce malade peut bien avoir en tête après avoir atterri ici. « Clairement » dit-il encore décontenancer de ce point qui était pourtant si évident. Il en devenait presque livide a l'idée que tout recommence. Et les images fusaient dans sa mémoire.
Il était si perdu dans ses pensées qu'il ne l'entendit même pas dire ses quelques mots qui auraient pu le faire bondir de joie. Il froissa la feuille pour en faire une boule de papier avant de lever les yeux vers Regulus. « T'as dis quelque chose ? »
Dernière édition par Peter B. Parker le Mer 29 Sep - 23:22, édité 3 fois
Invité
Mer 29 Sep - 21:38
Rencontre sous les feux d'artifices
Regulus se sent refroidi (parce qu’il est si chaleureux d’habitude, hein…) par la réponse de Peter, quand ce dernier lui apprend qu’il s’entend très bien avec Sirius, suffisamment bien pour lui prêter sa collection de DVD en tout cas (encore que c’est peut-être son genre de prêter ses DVD au premier venu). Savoir que Peter s’entend bien avec Sirius le met dans une position délicate. Il vient de partager des informations très précises, et au fond très personnelles, à Peter, le genre qu’il n’a confiées à presque personne jusqu’ici, et encore moins à son frère, et voilà maintenant que son interlocuteur pourrait bien décider de tout lui répéter, juste comme ça. Ce serait sans doute pas plus mal, en réalité, comme ça, ça l’obligerait à mettre son orgueil de côté et à parler à cœur ouvert de ce qui lui est réellement arrivé. Il n’empêche que quand Peter lui demande s’il a déjà parlé de cette histoire de collier à Sirius, il se braque. « On ne se parle pas beaucoup, lui et moi. Et je préfèrerais qu’il soit pas au courant, d’ailleurs », dit-il sans donner aucune explication quant à ses raisons. Il estime qu’il n’a pas à s’en justifier, pas le moins du monde. Non, il ne lui dira pas que Sirius est son frère, surtout si, en retour, il doit finir par lui raconter son histoire familiale. Merci mais non merci.
Bref, plutôt que de songer à ça, autant se concentrer sur ces histoires de pierre et de gant, qui laissent suggérer qu’ils sont peut-être dans une merde noire si de tels objets devaient tomber entre les mauvaises mains (sans mauvais je de mot avec ces histoires de gants, mais un peu quand même) – tout comme ce serait vraiment la merde si Voldemort devait récupérer son horcruxe, au-delà du fait que Regulus en mourrait très certainement le jour où ça arriverait. Peter semble avoir d’un seul coup perdu de sa bonhommie et de sa confiance. Il a l’air… égaré, perdu dans ses pensées… Regulus remarque bien que quelque chose ne va pas, sans arriver à comprendre quoi. Alors qu’il insistait jusqu’ici pour que le sorcier accepte son aide, voilà que le super-héros ne l’avait même pas entendu. Regulus a envie de répondre par un « laisse tomber », qui lui permettrait de rétrograder, mais à la place, il préfère quand même faire preuve d’honnêteté.
« Je disais que j’étais d’accord pour rencontrer tes amis. »
Regulus l’observe un moment. Il a l’impression que Peter est plus pâle, pas dans son assiette. Il a vraiment le sentiment que quelque chose ne va pas, ne va pas du tout… Comme si son regard s’était voilé. Est-ce que c’est l’idée du danger que pourraient représenter ces pierres qui le met dans un tel état ? Mais en même temps, c’était un danger auquel il avait déjà fait face, non ? Mais c’est peut-être ça, le souci, justement. Il y a fait face. Et donc, il sait légitimement de quoi il doit s’inquiéter. « Tout va bien ? T’as l’air bizarre… »
Rencontre sous les feux d'artifices @Regulus Black & @Peter B. Parker
« Vous ne vous entendez pas ? » C'était presque une affirmation quoi que déplacé. Le caractère de Regulus se trouvait bien différent de celui de Sirius. Le fait qu'il ne s'entende pas lui parrait alors logique pour qu'il ne veuille pas qu'il sache. Alors il leva la main droite en signe de paix : « Je ne dirais rien. Promesse de scout. » Est-ce qu'il y avait des scouts chez les sorciers ? Ce n'était pas le genre de questions auquel il pouvait se poser avant de parler.
Tout au fond de lui il savait que remuer tout ça n'aller pas lui être favorable. Et il avait eu raison. Il se sentait abattu. Ce même sentiment qu'il a eu à la fin de la bataille. Tout le monde était revenu et pourtant il ne pouvait pas appeler ça un « happy end ». Pourtant c'est ça la guerre Peter. Tu l'as étudié a mainte reprise dans tes livres d'histoire. La guerre c'est... tragique, les morts se compte par centaine et certaines personnes se sacrifie pour une juste cause.
C'était bête, mais il ne se rendait compte que maintenant dans quoi il mettait les pieds : Une nouvelle guerre. Plus grande et certainement plus dévastatrice. Une guerre qui allait lui prendre ceux qu'il aimait. A nouveau. « Oh c'est génial. Je vais organiser ça tout de suite. »
Il n'arrivait même plus faire semblant. En vrai il était comme un soldat traumatisé de la guerre. Il a du vivre avec son deuil, passé au dessus pour continuer d'avancer. Mais les souvenirs, les blessures elles, restaient toujours bien encré. Il tendit les bras pour attraper son clavier. Allumant l'écran de son ordinateur, puis la tour d'un geste moue alors que les doutes et les angoisses fusaient dans son esprit. Est-ce qu'il était capable de revivre ça ? Est-ce que cette peur qu'il ressentait était signe qu'il n'avait rien d'un héros ? Car tout le monde le dit, les héros n'ont peur de rien.
Il pouvait sentir sa gorge se nouer douloureusement. « Ouais ça va. Y'a pas de souci t'inquiète.. » Il ne voulait pas que Regulus se doute qu'il avait les pétoches. Il ne voulait pas qu'il pense qu'il s'était confié à la mauvaise personne. Sans s'en rendre compte.. Peter se mettait un poids énorme sur les épaules. Il en avait cette fâcheuse manie d'ailleurs. « Je vais envoyé un mail a tout le monde pour qu'on se retrouve » disait-il en tapant sur son clavier. Il n'allait pas entrer dans les détails. Il espérait qu'ils allaient le prendre au sérieux quand il parle d'urgence. Après tout il n'avait pas très bonne réputation chez tout ses confrères. Il s'arrêta brusquement d'écrire. « Je... J'ai pas envie de revivre tout ça -il prit une légère inspiration pour se calmer et releva ensuite son regard vers son ami, à la fois inquiet, apeuré mais surtout.. déterminé- On va stopper cette guerre avant quelle ne commence. » Il lui tendit ensuite la main et se présenta en bon et due forme : « Moi c'est Peter, Peter Parker. »
Regulus se contente de faire non de la tête à la première question de Peter. Non, ils ne s’entendent pas. Enfin… c’est plus compliqué que ça. Mais il en a clairement déjà bien assez dit à Peter. Il s’est déjà beaucoup trop confié à son adresse, pas question en plus de lui parler de ses états d’âme, de lui expliquer ce qu’il s’avoue à peine à lui-même, à savoir que Sirius est certainement la personne avec qui il s’entendait le moins au monde et, dans le même temps, la personne à laquelle il tenait le plus au monde. Il ne s’attend pas à ce que son interlocuteur le comprenne. Lui-même ne veut pas spécialement s’attarder là-dessus. Tout ce qu’il veut, là, tout de suite, c’est s’assurer que son frère ne sera pas mêlé à tout ça, chose que Peter lui confirme, lui promet, même. « Promesse de… Laisse tomber, je veux pas savoir. »
Et il devine que ce n’est pas important le moins du monde. N’empêche qu’il n’a pas la moindre idée de ce que ça peut bien être, une parole de scout. Tout ce qu’il devine, c’est que la parole en question est supposée avoir de la valeur, et que les scouts, c’est sans doute un truc de Moldus. Inutile de donner à Peter matière à lui faire l’article sur la question. Il s’en remet déjà beaucoup trop à lui, là, tout de suite. A ce type dont il ne sait absolument rien ou presque, au final… pas même son nom et son prénom, maintenant qu’il y pense (car Spidey a quand même peu de chances d’être son vrai nom). Il ne sait vraiment pas dans quoi il s’embarque… Mais en même temps… Il est sans doute plus que temps qu’il arrête de prétendre qu’il sera capable d’y faire quoi que ce soit seul. Il ne se voit pas trouver des alliés parmi ses anciens ennemis… alors peut-être que c’est comme ça qu’il doit s’y prendre… en s’en cherchant parmi des personnes qu’il n’aurait pas soupçonné. Maintenant, reste à voir si ça mènera où que ce soit ou s’il n’est pas littéralement en train de mener ces pauvres gens qui n’ont rien demandé à personne à leur perte.
Quand il lui assure que tout va bien, Reg sent qu’il est en train de lui monter un baratin, mais en même temps, il serait bien le moins bien placé au monde pour lui en faire le reproche, pas vrai ? Il est le premier à garder ses traumatismes gentiment pour lui et à ne surtout pas en partager la teneur. Ce qui ne l’empêche pas de s’imaginer, chaque fois que ses yeux se ferment, l’emprise de inferi, et l’obscurité de l’étendue noire qui l’avale tout entier, jusqu’à ce qu’il ne subsiste absolument plus rien de lui. N’empêche que ça l’interroge quand même, parce qu’il s’était imaginé, avant il y a un instant, que l’assurance de Peter était inébranlable… Le genre… agaçant tant il peut être sûr de lui, mais qui au moins ne se laissait pas atteindre par grand-chose. Là, il sent que quelque chose l’a effectivement atteint, et il n’arrive pas à savoir quoi exactement. Finalement, il n’a pas besoin de poser tant de questions que ça… il réalise qu’ils ont peut-être un point commun qu’ils n’avaient pas soupçonné : un traumatisme qu’ils n’ont aucune envie de revivre. Et pourtant, ils n’auront peut-être pas le choix. « Ça ressemble déjà plus à un vrai nom que Spidey », remarque Regulus quand le garçon se présente en bonne et due forme, ce qui lui fait constater qu’il lui semble bien que lui-même n’a pas décliné son identité. Défiance naturelle oblige. « Regulus Black », se présente-t-il en bonne et due forme. « Tu veux en parler ? De ce qui t’est arrivé ? »
Merlin, dans quoi il s’embarque avec une telle question ?
Rencontre sous les feux d'artifices @Regulus Black & @Peter B. Parker
Est-ce possible d'annuler une promesse ? Après tout il n'a jamais été scout alors on peut dire que ça compte pour du beurre. Parce qu'il est évident qu'il va finir dans une situation délicate entre les deux frères. Il est très loin d'avoir un jour toute les informations sur leur passif mais doutez vous bien que le Parker comptait bien y fourer son nez. Et pas qu'un peu.
Mais ce n'était pas encore l'heure de s'y inquiéter. Ils avaient une mission de plus grande envergure sur le feu. Venir a bout du plus puissant sorcier qui eut exister. Rien que ça. Sur le papier ça sonnait comme le début d'une saga epic. Mais dans les fait ça avait un goût de mauvais remake. Pas mauvais dans le sens pas navet téléfilm de l'après midi. De mauvais goût dans le sens où la tragédie serait capable de s'abattre sur eux aussi vite et aussi violemment que dans un film de Destination Final.
Il aurait pu en sourire à l'entente de son nom. Les sorciers avaient donc tous des prénoms qui finissaient en « us » c'était une certitude désormais. Il n'en fit même pas la réflexion malgré la perche qui lui a été tendue. L'adolescent releva les yeux, quelques peu surpris par la démarche de Regulus.
Il faut dire qu'il n'avait parlé de tout ça a personne. Et pourtant dans son monde après le snap il y en a eu des groupes de paroles, de soutiens. MJ et Ned ne pourrons jamais comprendre même ci eux aussi on était éclipsé. Et Peter n'était pas le genre de garçon a se plaindre sur son sort, malgré qu'il le pourrait bien au vu de son passif. Il refusa gentiment la main que Regulus lui a tendu. Et puis finalement, quelques secondes après il s'était mis a parler. Plus posé plus.. préoccupé. « On était.. à deux doigts de récupérer le gantelet des mains de notre ennemi. Deux doigts j'te jure. Je nous y vois encore.. Mais il était trop fort. Après avoir réuni toute les pierres il ne lui a suffit » il joint le geste aux paroles « que d'un claquement de doigt pour décimer la moitié des êtres vivants. » C'était vraiment étrange pour lui de conter cette tragédie. Le dire à voix haute était vraiment perturbant. Il n'avait qu'a.. fermer les yeux pour se retrouver sur Titan. « Toute planètes confondu. Notre monde avait cesser de fonctionner. « C'était le chaos et en même temps un silence assourdissant. » c'est se qu'on m'a dit. Parce que.. je n'ai pas fais parti de la moitié survivante. Je me souviens encore de.. cette sensation, de le savoir. »
I don't wanna go, I don't wanna go. Sir please, I don't wanna go please, I don't wanna go.
Il renifla légèrement avant s'adosser à son siège en soufflant. Il donnait une bien piètre image d'un Super-Moldu et ça ne l'enchantait pas. En plus il ne se sentait pas plus léger bien au contraire. Il avait beau donné de sage conseil a ses amis du style Parle, ça te fera du bien. Il était bien obligé de constater que c'était du bullshit pure et simple.
« Tu sais... Je suis pas si stupide Regulus. Je sais que toute les histoires ne se finissent pas par un happy end. J'aurais bien aimé mais même avec ça... je veux qu'on tente le coup. » Qui d'autre le fera que ces deux jeunes fous ?
Regulus n’est pas certain que Peter va répondre à sa question, et dans le fond, il ne sait pas vraiment s’il tient tant que cela à ce qu’il y réponde. C’est pas son genre que de jouer les épaules sur laquelle pleurer, et il a jamais vraiment tenu le rôle de confident pour qui que ce soit. Cela dit, quelque chose le pousse quand même à vouloir l’écouter, et à l’entendre se confier, et il se dit que ce quelque chose, ce doit être le sentiment de proximité qu’il ressent soudainement, entre Peter et lui, et qui ne l’avait certainement pas effleuré jusqu’ici.
Parce que sur le papier, on ne fait clairement pas plus différent que Regulus Black et Peter Parker, l’un renfermé et acariâtre, l’autre sociable et expansif. Ils n’avaient pas l’air d’avoir grand-chose en commun sinon les circonstances singulières de leur rencontre, et un ennemi – ça uniquement parce que Peter a insisté pour fourrer le nez dans ses affaires. Mais là, tout de suite, Regulus entrevoit chez Peter une fragilité, une souffrance, même. Un traumatisme en tout cas. Une chose dans laquelle lui-même, avec ce qu’il a vécu, est capable de se reconnaître. Se confier à Peter sur ce qui lui est arrivé lui a fait plus de bien qu’il ne l’avait soupçonné de prime abord, peut-être que ce serait la même chose pour Peter, peut-être qu’il avait juste besoin de parler à quelqu’un de ce qu’il avait enduré, en laissant tomber le masque (sans mauvais jeu de mots) du type drôle et enjoué.
Alors il l’écoute, et il ne l’interrompt pas une seule fois tandis que Peter lui raconte son histoire. Peter a affronté ses propres démons, son propre ennemi, un ennemi qui avait récupérer les pierres d’infinité et le gant qui va avec, un ennemi qui avait grâce à ça pu, d’un claquement de doigts, réduire au silence la moitié des êtres vivants. A cette information, Regulus affiche des yeux ronds. Difficile de se figurer une telle chose, et pourtant Regulus le croit sur parole. Et à côté de ça, il doit bien le reconnaître, Lord Voldemort passe très largement pour du menu fretin. Même en mettant à sa disposition toute sa magie, pourtant puissante, jamais le seigneur des ténèbres n’aurait été capable d’engendrer un tel chaos. Et Peter a fait partie de la moitié qui ne devait pas survivre.
Plus que jamais, Regulus ressent une sincère affinité avec Peter. Oui, il sait ce que ça fait, de se sentir partir. Il ne devine pas que Peter est revenu, des années plus tard, au même titre que cette moitié décimée, ce qu’il retient en revanche, c’est qu’ils sont dans des bateaux bien similaires. Ils sont tous les deux morts en voulant lutter contre un Mal qui a été plus fort qu’eux, ils se sont sentis partir… Et Peter est bien plus courageux que lui, de savoir si bien cacher ce que lui-même ne parvient pas à taire… cette angoisse sourde qu’il dissimule derrière ses réflexions taciturnes et son implacable animosité. « J’imagine qu’on est pas aussi différent que je le pensais, toi et moi… », dit-il, formulant sa pensée en des termes qu’il ne s’était pas du tout imaginé prononcer quelques minutes plus tôt. « Je suis désolé de ce qui t’est arrivé, vraiment. »
Et ce n’est pas seulement prétendre que de dire qu’il compatit.
« Bon, vas-y, parle-moi de ces amis qui pourraient nous aider selon toi. »
Rencontre sous les feux d'artifices @Regulus Black & @Peter B. Parker
Si le destin n'avait pas forcé leur rencontre de cette manière si brutale. Regulus et Peter ne se seraient jamais adresser la parole au delà du client et du libraire. Cette attaque sera le point de départ de quelque chose de plus grand il n'y avait nul doute à avoir. Il ne s'en rendait pas compte mais au fond de lui ça faisait écho. Comme sa rencontre avec son ami d'enfance Harry Osborn. Ils n'avaient rien en commun, vivant dans deux mondes bien différent. L'un était un riche hértier, fils d'un des hommes les plus influents de la ville tandis que l'autre vivait avec son oncle et sa tante dans un petit appartement de Forest Hill. Peinant chaque mois a joindre les deux bouts. C'était amusant a comparer. A l'époque c'est Harry qui protégea Peter de Flash Thompson et ses copains qui lui voulaient encore du mal. Aujoourd'hui, grâce à son alter ego c'est Peter qui a su protéger Regulus. Même ci il aurait peut-être réussi cette prouesse seul avec sa baguette ? Il l'ignorait.
Parler n'a jamais été un exercice difficile pour Peter Parker. Il se retrouva surpris de trouver ça d'un coup si... compliqué. Remémorer ses souvenirs étaient éprouvant. Il venait d'ouvrir une boîte qu'il avait siament caché et enfermé à double tour. Parce que c'est vrai : personne ne pouvait être positif et joyeux a chaque instant. C'est un masque qui se forge avec le temps et très souvent l'entourage ne s'en rend pas compte. Vous êtes catalogué comme le joyeux lurons de la bande. Et cette place lui convient très bien. Parce qu'il n'aime pas que les gens s'en fasse pour lui. Est-ce peut-être pour ça, que de manière insconsciente il est choisi Regulus pour avoir ce rôle de confident ?
Son histoire était bien loin d'être terminé. Mais il se sentait si lourd qu'il ne trouvait ni la force ni l'envie de continuer. C'était une bien curieuse sensation. Le mots du sorcier le surprirent « Tu trouves ? » mais aussi … ils étaient réconfortant et d'une sincérité pure. Ce n'était pas seulement pour lui remonter le moral, il semblait le penser vraiment. Il le remercia silencieusement. L'ambiance de la chambre c'était faîte d'un coup plus intime, un poil morose. Mais quand il lui parla de ses amis ça eu le don magique de lui décrocher un petit sourire. « Je vais faire mieux que ça » Il se leva alors de sa chaise et parti grimper sur son lit pour y décrocher les photos qu'il avait fixer à la pâte à fixe. Il se sentait bien moins lourd en revoyant ses clichés. Parce qu'ils étaient là, dans cette drôle de ville au bout de deux ans il en avait retrouvé certain. Et bien sur il commença par son favoris :
« Là c'est Tony Stark. C'est le leader de l'équipe : Les Avengers. Mais c'est aussi pour reprendre ses mots un « génie-playboy-philanthrope-milliardaire ». Il a créé la machine qui a servis a récupérer les pierres dispersé dans le passé. C'est l'homme sans mentir... le plus intelligent du monde. Un vrai héros.. » finit-il par songer avant de reprendre. En vrai Scott Land avait un rôle important dans cette affaire. Mais qui se souci de l'homme fourmis sérieusement ? Son esprit beaucoup plus éveiller et à l'aise par le sujet. Il devrait faire une vidéo d'ailleurs. « Captain America, le héros qui a mis fin à la deuxième guerre mondial. T'en as entendu parler ? » et il poursuivit « Là c'est Wanda, aka Scarlet Witch. On était pas dans la même équipe au début mais ça a changer. Elle est vraiment très sympa avant... qu'elle prenne en otage par la pensée une ville entière. Mais c'est pas important ! On peut lui faire confiance. » essaya-t-il de se rattraper. « Mais celui pour qui il faut garder un œil c'est Loki. Je suis certain qu'il a un bon fond et que son aide peu être précieuse. Mais ce n'est pas quelqu'un de connu pour être très.. loyal. Heureusement il y a son frère Thor, le Dieu du tonnerre. Il y a certainement pas plus cool que Thor ! »
Et il aurait pu continuer son exposer encore très longtemps.
« Et là je ne te parle que de ceux de mon monde. » il se gratta la tempe quoiqu'un poil hésitant mais il état sur sa lancée. « Je suis certain que Sirius pourrait aussi nous aider. Je peux même.. faire un appel aux sorciers sur les réseaux sociaux. A ceux que je connais. En parler au professeur Dumbledore. Plus on sera nombreux, plus on aura de chance d'y arriver. »
Regulus hoche simplement la tête. Il en est le premier surpris, mais oui, c’est ce qu’il pense en effet. Peter Parker et lui, contre toute vraisemblance, ne sont en réalité pas si différents que cela… Bien sûr, leurs caractères, et sans doute leurs manières de voir la vie, sont aux antipodes, mais les expériences qu’ils ont traversées et le traumatisme qui en résulte ne sont peut-être pas si éloignés que cela. Il ne va pas épiloguer sur la question, il ne tient pas à se lamenter ni non plus à développer son propos. Il se contente de l’affirmer ainsi qu’il la ressenti au moment d’entendre Peter se confier à lui, voilà tout, et il n’y a sans doute pas grand-chose de plus à faire… si ce n’est donc d’en apprendre plus sur les fameux « amis » du super-héros, qui pourraient donc être à même de les épauler dans leur combat.
Regulus lui montre une à une les photos qu’il a accumulés des protagonistes en question de son existence. Il résume qui ils sont en quelques mots. Il devine d’office l’admiration de Peter pour ce Tony Stark dont il lui parle en premier, mais lui-même ne partagerait pas forcément son enthousiasme. Le type a quand même l’air de sévèrement se la raconter. Il fait « non » de la tête quand il lui parle de Captain America et du rôle qu’il aurait tenu durant la Seconde Guerre mondiale. D’un autre côté, il ne s’est jamais intéressé en soi à l’histoire moldue, même si celle-ci a toujours côtoyé de près l’histoire sorcière.
Quand des pays s’entredéchiraient côté moldus, les sorciers, eux, faisaient face à la menace représentée par Grindelwald. Mais quoi qu’il en soit, non, le jeune sorcier n’a jamais entendu parler de ce type (en même temps, c’est un Américain…). Pas plus que de cette Scarlet Witch, d’ailleurs (ils en ont, de ces surnoms bizarres… aux dernières nouvelles, elle ne doit pas être une sorcière pour autant, si ?). Et non, Regulus ferait difficilement confiance à une personne ayant pris toute une ville en otage par la pensée, quoi que son nouvel ami puisse en dire. Et pour ce qui est donc du dénommé Loki, de même, même si son frère est apparemment plus « cool »… Le fait qu’ils soient frangins ne veut rien dire, ce n’est pas ce qui va décider qu’ils appartiendront au même camp ou non. Et ça, Regulus est très bien placé pour le savoir.
Et à ce sujet, Peter ne se prive pas de répéter son nom, que Regulus n’a vraiment pas envie d’entendre dans ce contexte. Ceci dit, il ne peut pas complètement protester non plus. S’il faut vraiment faire face au seigneur des ténèbres, la présence de sorciers – de sorciers plus doués que lui – sera forcément indispensable, et il ne peut pas passer à côté de cette possibilité, qu’importe qu’elle lui déplaise. Il veut dire quelque chose, mais est pris de court en entendant ce que Peter ajoute. « Dumbledore est ici… ? » répète-t-il, interdit. Regulus l’ignorait. Mais cette nouvelle le réconforte étonnamment. L’idée que le seul sorcier que le seigneur des ténèbres ait jamais craint soit ici est certainement la chose la plus encourageante qu’il ait entendue ces derniers temps. « Oui, il faut le tenir au courant, il peut forcément aider », reconnaît Regulus, en dépit de toute l’aversion qu’il a pu afficher à l’adresse de son ancien professeur. « Et… » Il pousse un soupir. « Oui, t’as sans doute raison, autant en parler au plus de sorciers possibles, mais si tu fais un appel sur les réseaux, tu risques d’attirer l’attention de sorciers dont tu voudrais pas croiser la route. Par contre… » Il compte bien insister sur ce point. « Si tu veux vraiment mêler Sirius à tout ça… » Ce sera inévitable, si Dumbledore doit être au courant, les membres de l’Ordre présent ici le seront aussi. « … ne lui parle pas de moi ou de tout ce que je t’ai raconté. Tu peux me le promettre ? »
Rencontre sous les feux d'artifices @Regulus Black & @Peter B. Parker
Rien, pas une réaction. Pas un sourire. En même temps il n'a la jamais fais depuis le début. Est-ce qu'il est capable de le faire d'ailleurs ? Peter n'avait jamais vu un garçon comme lui. Et ça le pousse d'avantage a vouloir essayer par un moyen ou un autre détirer ces zygomatiques qui ne demande que ça. Lui était si emballé de présenter ses personnages forts de son monde. Certain de ses idoles. Des personnes qu'il aime et admire depuis tout petit. C'était un comble d'être si peu réceptif a cette hype qu'il dégage. Alors pour le faire réagir il prononce le nom interdit. Et il sent un petit truc, une petite vibe. Mais ce n'est qu'au nom de son professeur d'histoire qu'il obtient une réaction.
« Tu ne le savais pas ? Il est même professeur ici. Tu veux qu'on aille le voir ? Peut-être pas aujourd'hui mais je pense que demain on aura plus de chance » suggéra Peter alors qu'il ne connaissait en rien la relation que ces deux sorciers pouvaient avoir. Il pouvait alors se rappeler les mots que lui avaient confier Regulus : qu'il n'avait pas d'amis. Peter espérait bien que ça soit une façon de parler où dans le pire des cas... Il serait heureux d'être le premier. Il posa une main sur son menton en réfléchissant. Regulus marquait un point. Ils ne pouvaient pas utiliser cette manière de procéder. Comment faire alors ? « On devrait... Je sais, faire une sorte de Batsignal. J'ai vu ça dans un comics. Batman. -Vous devriez vendre plus de comics dans ta librairie.- En bref le Batsignal c'est un signal de détresse, un message projeté dans le ciel sous la forme d'une image que seul certaines personnes peuvent comprendre. Tu vois un peu le genre ? Il faudrait trouver une image ou un message qui serait capable... de rassembler tout les gentils ! » Là il se sentait à nouveau confiant, là il se sentait comme un génie prêt a en découdre.
Il leva alors la main en guise de promesse. « Je promets solennellement, que je ne dirais rien. » il eut un temps avant de finalement demander « mais qu'est-ce que j'ai le droit de dire alors ? » se questionna Peter en passa sa main justement dans l'arrière de ses cheveux. Le voilà dans une position bien délicate si je puis dire... le cul entre deux chaises. Mais il y avait un autre point a éclaircir... « Tu as un endroit pour la nuit ? Si tu ne veux pas rester ici -se que je peux comprendre- je connais un endroit. Mais il y a plein d'enfants. Pas sur qu'ils aient un bon feeling avec toi. »