[Terminé] Friandises et filouterie ! (feat. Libre)

L'horloge affichait sur le mur, derrière la caisse indiquait environ quinze heures. C'était un moment de la journée assez calme en général, surement en plein milieu de semaine. D'ici une petite heure ou plus, il devrait voir débarquer plein d'écolier pour dévaliser sa boutique. En attendant, Satoru n'avait d'autre choix que d'attendre. Ses élèves n'étaient pas là, il leur avait gracieusement donné leur après-midi pour qu'il puisse se reposer. Du coup, accoudé au comptoir, il pianotait sur son téléphone, regardant diverses choses sur des sites ou même les réseaux sociaux. C'était l'un des points communs de son monde, c'était les mêmes. Mais il ne comprenait toujours pas pourquoi il n'était plus au Japon et pourquoi les fléaux son moins nombreux. Les gens ici ne pouvait pas contrôler leur énergie occulte comme lui pouvait le faire, ils étaient tous aussi banal que la plupart des gens qu'il avait vu dans son pays. Alors, pourquoi les choses étaient différentes ? C'était là une question qui le troublait et même ses puissants pouvoirs ne pouvaient pas répondre à tout ça.

La porte s'ouvrit, annonçant la venue d'une nouveau client. Brièvement, il leva les yeux et souhaita la bienvenue à cette personne. Inutile de lui sauter dessus de suite, il préfère que le client fasse le tour avant d'aller le voir. Les rayons de friandises étaient tous approvisionnés. On pouvait trouver de tout, autant dire qu'il y en avait pour tous les goûts et il y avait même un salée pour tout ce qui était chips et biscuit apéritif, sans oublier un rayon chocolat, le tout fait maison sur place dans l'arrière boutique. Satoru pense même à élargir une partie du magasin pour placer un stand de glace pour l'été qu'il pourrait faire lui même. Ceci devrait marcher et il imagine déjà tout le monde venir faire la queue pour en déguster une. Il va devoir en parler aux autres, voir ce qu'ils en pensent.

Plusieurs minutes étaient passées, alors, il se déplaça pour aller voir son fameux client. "Est-ce que je peux vous aider ? Vous recherchez peut-être quelque chose en particulier ?" demande t-il tout sourire, derrière ses lunettes noire empêchant de distinguer ses yeux. On le voyait rarement sans ce genre d'objet sur la tête. Que ce soit ici ou dans son monde, il avait toujours des lunettes ou un bandeau. En même temps, son sixième œil lui permet de tout voir, alors même avec quelque chose qui entrave sa vue, rien ne lui échappe.

Plus il y réfléchit et plus son ancienne vie lui plaisait. Non pas qu'il l'ait un jour détesté, tuer les fléaux ne l'a jamais ennuyé. Pour tout dire, cela pouvait même être une source d'amusement malgré le fait que ceci puisse mettre sa vie en danger. Mais entre nous, Satoru n'a jamais vraiment rien risqué. De tout les exorcistes de son monde, il a toujours été le plus fort et le plus puissant, le seul ayant des pouvoirs héréditaires puissants et redoutable depuis plusieurs centaine d'années. C'est un miracle d'ailleurs que quelqu'un comme lui ait hérité de ça. D'un autre côté, il est aussi le dernier de son clan. S'il meurt, ceci marquera surement définitivement une croix sur ces deux pouvoirs si rares, précieux et puissants. Ici, ça ne lui servait pas à grande chose. Bien qu'il ait vu quelques fléaux par-ci, par-là, rien d'inquiétant et surtout pas de Sukuna et compagnie à l'horizon. Du coup, sa vie est banale et la banalité est pesante.

L'arrivée de sa cliente allait mettre un peu de piment dans sa journée ! Non, en fait ça ne va l'animer que pour quelques minutes, un achat dur quoi... 5 minutes si la personne sait ce qu'elle veut, on peut doubler voir tripler si la personne est indécise et demande des renseignements. S'il aurait été seul, un long soupire lui aurait échappé. Au moment de lui parler, il l'a fit sursauter. Eh bien, c'est qu'elle est stressée cette demoiselle. Plusieurs paquets tombèrent au sol, rien de grave, ça ne se cassait pas heureusement. "Laissez moi ramasser, ce n'est pas grave, ça arrive à tout le monde," assure t-il en souriant et se baissant aussi pour récupérer ce qu'il y avait au sol et remettre ça en place. La demoiselle en profita pour lui demander s'il n'avait pas vu un garçon d'une quinzaine d'années, un peu rondouillard, cheveux noir et frisé. C'est une description trop peu détaillé pour qu'il puisse vraiment lui répondre. "Vous venez de décrire là, à peu près la moitié de mes clients !" répondit-il non sans un peu d'humour, mais c'était tout de même vrai. La plus grosse partie de sa clientèle sont des adolescents, des grands, des petits, des maigres, des gros, des roux, des bruns, des blonds... Alors une telle description ne pourra pas l'aider. "Je crains hélas, de ne pas vous êtes d'une grande aide. Est-ce qu'il a disparu ?" demande Gojô pour en savoir plus. Un gamin disparu, c'est une mission pour lui ça, non ? Ceci pourrait lui passer le temps en dehors du boulot, trouver un gosse et puis il pourra demander à Yuji et les autres de lui donner un coup de main, ils ne sont pas du genre à refuser en général, surtout si une vie est en jeu.

Ce gamin dont elle parle, il ignore si un jour il est déjà venu ici, et même s'il l'a déjà vu. Comme Satoru l'a dit juste avant, difficile de vraiment identifier le gamin vu que sa description était similaire à la moitié des gosses qui venaient ici. Sans une photo, il lui sera difficile de le reconnaitre. Vu que la jeune femme était à sa recherche, il se demandait pour quelle raison ? Aurait-il disparu ? Des disparitions ou des fugues, c'est hélas assez courant. Vu la réponse de la demoiselle inquiète, ceci n'avait rien à avoir avec ce qu'il pensait. Le garçon n'était pas avec elle et du coup elle se demandait s'il était dans le coin. C'est vrai que dans cette ville, il y a beaucoup de personnes qui cherchent des proches, ainsi elle doit en faire partit. Que peut-il lui dire ? Gojô à la chance d'avoir son trio d'élève ici... quoi que parfois il se demande si c'est un cadeau de devoir se les coltiner. Quoi qu'il est presque sûr que les dangereux fléaux tel que Mahito doivent trainer aussi dans le coin. Il pense à celui qu'il avait blessé gravement, qui n'avait pas une apparence humanoïde... Et si ici, il pouvait revêtir une peau humaine, comment pourra t'il le démasquer ? Quoi avec le sixième œil, il n'a rien à craindre et étant exorciste il est capable de voir et sentir ces monstres. "Mais non, vous ne m'embêtez pas, c'est normal que vous soyez inquiète et que vous vous posiez des questions. C'est plutôt moi qui suis désolé de ne pas pouvoir vous aider davantage. Je peux ouvrir l’œil et questionner les garçons qui passent ici. Peut-être que l'un d'eux sera vraiment celui que vous cherchez," explique t-il en étant positif pour essayer de redonner de l'espoir à la demoiselle. Aider les gens, c'est son job, non ? Enfin, ça l'était, même s'il ne le faisait jamais directement et que les combats se déroulaient la plupart du temps, loin des humains. "Comment s'appelle t'il ? Et quel est votre nom ? Des fois, si je tombe sur lui et que je l'informe que vous êtes à sa recherche, ça peut aider !" Comment mettre deux personnes en relation facilement... Gojô ne voit que ça. Elle pourrait même lui laisser ces coordonnées pour qu'il la contact plus facilement. Le jeune homme espérait qu'elle ne prenne pas ça pour de la drague, car ça n'avait rien à voir. C'est juste... qu'il voulait l'aider.

C'était naturel de lui venir en aide et puis sa vie ici était... monotone et ennuyeuse. Certes, elle ne lui demandait pas de partir à l'aventure pour éliminer un dangereux fléaux et c'est dommage. Mais au moins, il allait devoir se montrer attentif et surveiller les gens qui passent dans sa boutique, voir même à l'extérieur pour essayer de trouver ce garçon qu'elle lui avait décrit. Dans le fond, il doutait de pouvoir le trouver sans savoir vu sa tête sur une photo. En fait, il pourrait ressembler à n'importe qui et ça représentait plus de la moitié de la population. C'est pour ça qu'il était prêt à poser des questions quand il verra des clients passer qui pourrait correspondre à ce fameux gamin.

Le "disparu" se prénommait Steven Universe, un nom bien étrange, mais bon, si ça trouve tout le monde pense que Gojô c'est bizarre. "Ne vous inquiétez pas, je poserais la question. Je brieferais aussi mes "employés" histoire qu'ils ouvrent l’œil eux aussi." Yuji et les autres vont devoir redoubler d'attention et il imagine déjà l'ancien "réceptacle" de Sukuna vouloir se lancer à la recherche de Steven en fouillant la ville entière. Oui, ça ressemblerait pas à Yuji de faire ça, mais ça serait trop long et fatiguant, il devra lui dire de se ménager. D'ailleurs, Sato pense que Sukuna, le roi des Fléaux est en ville et il aimerait bien le trouver avant qu'il ne transforme tout en chaos. "Si vous avez une affiche en effet, je peux en mettre une sur la porte et une autre du côté de la caisse histoire que ce soit vu." Les avis de recherche pourraient aider, il espérait que ça puisse aussi éveiller l'attention des clients qui passent par là.

La demoiselle se nommait Pearl, il retiendra donc ce prénom pour l'évoquer si jamais il croise un potentiel "Steven". "Bien sûr, laissez moi vos coordonnées Pearl. Je ne manquerais pas de les transmettre à votre ami si je le trouve ou à vous contacter si jamais j'ai du nouveau de mon côté. Au fait, moi c'est Satoru." Il finit par se présenter, ça lui semblait plus commode même si elle ne lui avait pas demandé. "J'espère qu'il passera par là où même ailleurs que vous puissiez le retrouver." Cet endroit est étrange, depuis qu'il est là, il a du mal à comprendre ce qu'il se passe. Déjà, l'amenuisement de ses pouvoirs, le fait qu'il n'y ait presque pas de fléaux. Tout sortait de l'ordinaire alors l'absence de ce Steven n'était surement pas un hasard. "Vous êtes dans le coin depuis longtemps ?" demande t-il à Pearl histoire de voir s'il pourrait y avoir un lien quelconque avec son arrivée ici.

Lui sauver la vie ? On en était pas encore là, clairement. Il ne faisait que proposer son aide, ce qui était tout à fait normal. S'il doit lui sauver la vie, elle verra clairement la différence et sincèrement, il doute qu'elle ait envie d'être la proie d'un fléaux ou d'un maitre des fléaux totalement marteau. Et puis, il ne va pas faire grand chose, afficher des affiches dans son magasin, interroger quelques personnes qui passeront dans la boutique et l'appeler s'il y a du nouveau. C'est clairement le strict minimum qu'il peut faire pour l'aider.

La demoiselle lui donna sur un papier ces coordonnées pour qu'il puisse la joindre si jamais il avait justement des informations qui pourraient l'aider. Elle avait écrit rapidement, il pourrait même ressentir une sorte de stress dans son écriture, mais il parvenait à relire parfaitement. De toute façon, si elle lui donne des affiches, il y aura surement encore une fois, les coordonnées pour la joindre, donc ça devrait le faire sans problème. Dès qu'elle lui en aura donné, il en affichera une à la porte de manière qu'elle se voit de l'extérieur quand on rentre et à l'intérieur quand on sort, près de la caisse et surement sur d'autres murs. En vrai, il doute que les gamins regarde bien les affiches, mais ça pourra toujours attirer le regard de l'un d'eux et évoquer un souvenir.

Une fois le duo présenté, la demoiselle répondit à la question de Sato, depuis combien de temps est-elle ici. Tout comme lui et bien d'autres personnes qu'il avait déjà croisé, cela faisait deux longues années qu'elle se trouvait dans cette ville étrange. Coïncidence où chose tout à fait normale ? Difficile à dire. "Tout comme vous, je suis ici depuis deux ans." répond t-il sans forcément donner de raison à sa "venue" ici. En fait, personne n'en a réellement. Tout ce qu'il se souvient c'est d'être arrivé ici, comme par magie, sans la moindre raison. Etrange, n'est-ce pas ? Ceci en va de même pour ses élèves. Depuis deux ans, il n'a toujours pas percé le mystère de ce fichu endroit et c'est agaçant. Par moment, il s'imagine que ça pourrait être l'oeuvre d'un fléaux, mais rapidement, il en doute. "Avant j'étais au Japon, j'y ai toujours vécu, enfin jusqu'à ces deux dernières années. Un sacré changement !" dit il en souriant. Ce changement, il le pensait dans tous les sens du terme. Presque plus de fléaux à chasser et exorciser, mais tout un tas de choses étranges qu'il ne comprend pas vraiment. Vraiment... quel endroit. "Et vous, d'où venez vous ?" demande t-il en retour, c'est toujours intéressant d'apprendre les réponses des gens, certaines personnes esquives, elle a le droit de le faire. C'est comme ci tout le monde ne venait pas du même monde ou de la même époque. C'est vraiment très étrange et il n'a toujours pas trouvé d'explication à tout ça.

Beach City. Ce nom lui était parfaitement inconnu, mais ceci n'avait rien d'étonnant puisqu'il ne peut pas connaitre toutes les villes du monde. Et puis, il n'avait rien d'un américain, ce n'était qu'un Japonais qui connaissait bien les valeurs traditionnelles de son pays, très éloigné de la culture du Géant américain. Par contre, il avait bien noté, qu'elle avait parlé de la terre, comme ci ceci ne pouvait pas être une évidence et qu'elle pourrait venir d'une autre planète ? Etrange comme réaction... Mais il ne releva pas ceci, surement une manière de parler. Pour elle, cette ville sans nom n'était pas si différente d'où elle venait. Lui, ne sait pas s'il pourrait dire ça... La quasi absence de Fléaux était étrange. En fait, il ne voyait pas ça d'un bon oeil et ça n'indiquait rien de bon. Si ces derniers sont cachés quelques part, dirigé par un maitre des fléaux en train de concocter un plan odieux, ça pourrait être terrible. Mais bon... pas de souci, c'est lui le plus fort, non ? "Une ville sans nom, avec un maire invisible, c'est plutôt loin de sortir de l'ordinaire, non ?" dit-il en préférant pointer clairement le doigt là où ça ne va pas. Car il n'était inutile de se leurrer. Déjà, il ne devrait pas être ici, il ne comprend pas comme il est venu là. Parfois, il en vient même à se demander si ça ne serait pas l'extension du territoire d'un fléaux, mais celui-ci serait bien trop perfectionner pour que ce soit le cas, c'est ce qu'il se dit à chaque fois. Et puis, il n'a jamais vu ce genre d'extension capable de ressembler à une ville entière. "Sans compter que j'ai vu pas mal de choses étranges... Cet endroit est loin d'être habituel si vous voulez mon avis." Le pauvre se souvient encore de l'attaque de zombie quand l'agent des STARS, Chris Redfield était venu dans boutique. A cause ça, une bonne partie du magasin avait été ravagé, les vitrines détruites et son assurance n'avait pas été très enclin à faire une remboursement. "Et ici, vous ne savez pas pourquoi vous êtes là... J'ai l'impression qu'on est tous dans ce cas là !" C'était logique, inutile de tourner autour du pot, ce n'était pas son genre en plus de ça. Ce monde, il y a atterrit sans savoir pourquoi, ni comment et encore moins à cause de qui. Lui qui est un exorciste dont la mission est de se débarrasser des fléaux, ici, il ne sait pas trop à quoi il sert... "J'ai beau avoir l'air d'un vendeur de bonbons, mais je n'en suis pas un ! J'ai dû me recycler, car ma tâche ne semble pas vraiment exister ici et je n'ai croisé aucun de mes ennemis..." Sukuna et les autres fléaux par exemple... Car le roi des Fléaux ayant élu domicile dans le corps de Yuji n'était plus là. Le jeune homme était libre, ce qui est une bonne chose où pas... "J'ai l'impression, que quelque chose arrivera tôt où tard, un truc pire que tout et là, ça sera la galère." Ceci n'était en rien du pessimiste, juste un raisonnement logique. Tout était trop bizarre ici, ça cache forcément quelque chose.

Rien, ni personne n'est capable d'expliquer la présence de toutes ces personnes en ville. Pas besoin d'être un génie pour comprendre que tous sont très diffeet qu'ils n'agissent pas de la même manière. Attention, ici on ne parle pas uniquement de cultures différentes. Quelqu'un venant d'un autre pays aura forcément des difficultés à s'adapter à son nouveau chez soi. La on parle d'énorme différence, comme si tout le monde ne venait pas de la même époque où du même monde. C'est vraiment très étrange à observer..
Il a déjà croisé un type dans la rue qui ressemblerait presque au samouraï dont il entendait parler dans les vieilles histoires de son pays. Si ça ce n'est pas bizarre... Alors que se cache t'il ici et qu'est ce qu'il se trame en secret ? Un jour la réponse fera sûrement son apparition.

En attendant, la speculation c'est ce qu'il reste à toutes les personnes présentent ici. Satoru s'imagine que tôt ou tard les pièces du puzzle se mettront en place et que les réponses viendront d'elle même. À moins que ce ne soit pire, comme une sorte de fin du monde.

Pearl avait l'air de pargtager un peu son idée, au moins il n'est pas le seul à. Voir clair dans cette ville. Certain préfère ignorer le fait que tout le monde n'est pas de ce monde. Lui ne l'ignore pas, il a vu trop de signe qui en montre l'évidence, bien qu'il ne soit pas vraiment coutume d'en parler comme si cela était un secret de polichinelle ultra tabou. C'est rare de voir quelqu'un parler de son passé. Les gens doivent avoir peur de passer pour des fous si jamais ils osent en parler.

La jeune femme demande ce que faisait Sato avant. En voilà une bonne question et on est loin, très loin du vendeur de bonbons. Un petit sourire amusé vint sur son visage, au moins elle a du cran de poser la question. "Je faisais clairement un boulot qui n'a pas l'air d'exister ici. J'étais exorciste, mais ce n'est pas pour n'importe qui... Il faut être capa le de voir certaines choses pour le devenir." Voir les fléaux est indispensable pour être un exorciste, quoique Maki en est incapable mais étant née dans un clan d'exorciste, elle a voulu le devenir et des lunettes spéciales ont été fabriqué pour elle afin qu'elle puisse les voir. Dépourvu d'énergie occulte, elle utilise des armes maudites pour eliminer les fléaux. Comme quoi tout est possible ! "J'espère que vous ne me prenez pas pour un fou. C'est pourtant ce que j'étais et j'étais le meilleur !" C'est qu'il a toujours été comme ça Gojô à annoncer qu'il était le meilleur, mais c'était le cas, personne ne lui arrivait à la cheville et personne ne pouvait se targuer d'être meilleur que lui. Ceci peut donner l'impression qu'il est du genre péteux. Disons juste qu'il est direct sur ce point là. "J'imagine qu'il y a deux ans, votre vie était loin d'être aussi ordinaire qu'ici,  non ?"

Son métier était loin d'être commun, le genre que même dans monde, on trouvait bizarre. La plupart du temps associé à des films d'horreurs ou à des religions. Le plus gros de la planète associe les exorcistes à la religion chrétienne et au Vatican, merci Hollywood ! Nul besoin d'être un chrétien pour être ce type de personne. Même dans les autres religions, il peut y avoir cette profession, pas toujours associés à ce nom là, mais ça n'en reste pas moins différents. Et encore, là on ne parle pas de démon. De là où il vient, ce sont des fléaux, des sortes de créatures qui sont créer par les émotions humains, les émotions négatives en générale et ces petites saloperies aiment se nourrir de ça. Tous ne sont pas dangereux, les plus faibles ne feront pas grand chose, hormis être une sorte de parasite dans la vie de tous les jours, ajoutant un poids sur les épaules et une fatigue inconnue. Les plus puissants par contre... eux sont capable du pire et de tuer voir de faire des massacres. C'est surtout dans ce genre de cas que Gojô ou des personnes comme lui était appelé pour résoudre le problème. Tout ceci étant secret et la plupart des humains ne pouvant pas voir les fléaux, la plupart du temps ceci était transformé en un accident ou explosion de gaz.

Satoru aurait cru que Pearl l'aurait pris pour un fou ou une sorte de fan de film d'horreur qui s'y croit un petit peu trop. Mais non, elle était un peu étonnée, normale, mais voulait savoir en quoi ça consistait. Vraiment, elle ne le prend pas pour un type frappa dingue dérangé du ciboulot ? Bon sang, il aurait voulu courir partout en sautant de joie et crier qu'il était heureux, mais il se retint d'une telle stupidité. "Disons que tout le monde ne peut pas être exorciste, il faut posséder une grande quantité d’énergie occulte et aussi être capable de voir l'ennemi. En réunissant ces points là, ça donne le potentiel pour être exorciste. Pour ma part, je viens de l'un des principaux clans et l'un des plus puissants. Quand nous sommes jeunes, nous allons dans une école d'exorcisme où nous sommes formés. Puis on devient exorciste et on traque les fléaux pour les éliminer. Un travail sans fin, puisque qu'ils sont créer grâce aux émotions humaines." C'était un résumé, il était allé au plus simple pour ne pas trop l'embrouiller. Il pourrait lui dire aussi qu'il y a différent type d'exorciste avec des "pouvoirs différents". Certains peuvent comme lui, se battre au corps à corps avec tout un panel de technique, d'autres se servent d'invocation, d'autres utilises des armes et certain ont même un pouvoir extraordinaire juste avec des mots...

Malgré tout ça, elle ne le prenait toujours pas pour un taré tout droit échappé de l'asile. Mais c'est qu'il est chanceux notre Gojô ! Il comprenait qu'elle aussi était différente, pas vraiment de ce monde là, venant d'un monde peut-être différent du sien. C'est assez étrange de penser ça, mais il se dit pourquoi pas. Après tout, pourquoi n'existerait-il qu'une seule et même réalité ? "Racontez moi votre histoire ? Quel genre de personne êtes-vous ? Surtout comment est l'endroit d'où vous venez ?" Son monde à lui est similaire à celui-ci, les fléaux en plus. Alors, comment c'est chez elle ? Il se le demande !

Son histoire ne semble pas la rebuter. Au contraire, elle l'écoute et semble fascinée. La plupart des gens criaient qu'il est cinglé et qu'il devrait clairement faire un tour dans un asile et ne jamais en sortir. Mais au fond de lui, quelque chose lui disait qu'elle ne serait pas ce genre de personne. C'est chance qu'il ait toujours eu un bon instinct. De manière rapide, il raconta donc ce qu'il faisait dans son monde, c'est à dire exterminer des fléaux. C'est là, un concept qui peut sembler abstrait pour un non initié. Déjà que presque aucun humain n'avait connaissance de ces créatures, alors quelqu'un qui vient d'un autre monde, comment pourrait-elle comprendre ? Sauf qu'elle s'intéresse et ça le surprendrait presque. Eh bien, Pearl est loin d'être une femme comme le reste de l'humanité.

"Des fléaux, on peut en trouver partout. Comme je l'ai dit, ils sont créer à base des émotions négatives et ils c'en nourrissent. De manière général, on peut en trouver partout, les plus petits et faibles étant inoffensifs. Eux, ils sont dû genre à se poser sur l'épaule de quelqu'un et se nourrir petit à petit de leur énergie. Rien de bien grave. Mais, il y a des fléaux bien plus puissants, le genre capable de tuer et détruire. Ces monstres sont tous classés dans différentes catégorie. La catégorie S étant les plus dangereux, les éliminer peut-être sportif et surtout ils ont des pouvoirs. Enfin... jusque là, je n'ai jamais eu de problème à éliminer à rang S. Mais je suis une exception. Avant d'arriver ici, il se tramait quelques choses. Certains humains, d'anciens exorcistes par exemple, sont capables de nous trahir pour rejoindre les Fléaux et devenir des Maîtres des Fléaux et d'une certaine manière les commander..." Ses pensées allèrent vers son vieille ami ayant tourné le dos aux exorcistes pour rejoindre l'ennemi. Ils sont rares, mais ils existent et son redoutable. "Tout ça est un peu compliqué. Vous imaginez bien qu'il y a tout un tas d'histoires autour des fléaux et des exorcistes." Gojô pensa à Sukuna, le roi des fléaux et au destin d'Itadori hélas lié au sien après avoir avalé son doigts qui était alors une relique puissante. Mais bon, elle risque de penser qu'il vient d'un monde de fous furieux, mieux vaut ne pas tout dévoiler maintenant. "Tout ce qu'il faut savoir, c'est que les fléaux sont dangereux et qu'ils peuvent tuer. C'est pour cette raison que nous, les exorcistes, nous existons et nous battons."

Enfin, Pearl débuta son histoire et cette dernière indiqua ne pas être humaine. Les choses commencent bien, c'est peut-être elle la plus bizarre des deux. Sato ne porte aucun jugement et il la croit. Cet endroit est bizarre, il y a à peine quelques semaines des zombis ont défoncés sa vitrine et la moitié de son magasin. Quand elle lui apprit ce qu'elle dit, qu'elle est une perle ou une sorte de pierre, il s'imagina vraiment un cailloux en se demandant à lui même comment un bout de rocher peut bouger tout seul... Mais ici, on ne parle surement pas du même type de gemme qu'on peut avoir sur terre. Sa vie, elle l'a passé sur terre pour défendre l'humanité, au moins, ils ont un point commun. "Une perle vous dites ? J'ai dû mal à imaginer votre véritable apparence. Et mon imagination est soit trop productive, soit pas assez et là, un véritable mic-mac est en train de se créer." L'homme dit ça en rigolant, ce n'était ni pour se moquer, ni pour être désagréable. Juste qu'il disait la vérité et ce qu'il pensait. Les mondes sont différents et chacun offre son lot de complexités pas toujours facile à comprendre. "Contre qui où quoi deviez vous protéger l'humanité ?" Voilà, c'est ça le plus important ! Quel genre de menace menaçait son univers ?

Quant à savoir s'il a des gens du même monde que lui ici, il hocha la tête pour indiquer que oui. "Oui, les trois jeunes qui travaillent avec moi à la boutique sont... étaient mes élèves apprentis exorciste. Un ami c'est également retrouvé ici. Mais je n'ai pas bien cherché pour savoir si d'autres sont là." Sukuna, est-ce que lui aussi est là ? S'il retrouve sa force et ses pouvoirs, ça risque d'être mauvais pour tout le monde. "Je suis sûr que vous finirez par retrouver votre ami si lui aussi s'est retrouvé ici. Ne perdez pas espoir, cette ville est grande et en perpétuelle évolution." Tôt où tard, elle va bien finir par tomber dessus !

L'homme aux cheveux blanc expliquait un peu sa vie et le monde duquel il venait. Un endroit parfaitement similaire à celui-ci, mais avec les fléaux en plus. L'équilibre était grandement maintenue par les Exorcistes, mais il ne faut pas se le cacher, ils étaient quoi qu'il arrive assez peu nombreux pour éliminer les fléaux à tout jamais. Mourir contre un adversaire plus fort était aussi un quotidien triste de son métier. Enfin, lui n'est jamais mort, toujours bien vivant, mais c'est un Gojô et surtout une être puissant. Aussi puissant soit-il, bien qu'il soit envoyé un peu partout, il n'a pas le don d'ubiquité, ainsi il ne pouvait pas être partout en même temps et faire en sorte de protéger tout le monde. De toute manière, Satoru est plus du genre à terminer le combat en priorité que de sauver les gens. C'est horrible d'après vous ? Disons que sa mission passe avant tout et que s'il ne réussit pas, il y aura forcément davantage de morts. Alors qu'est-ce que quelques vies humains, contre des centaines ? C'est un choix et il se fiche pas mal qu'on puisse ne pas le comprendre. Sauver tout le monde est une tâche impossible et ça il l'a toujours su. Après tout, il a toujours en tête cette fille qu'il n'a pas pu sauver quand il était encore un apprentie exorciste. Certes, son destin était quoi qu'il arrive la mort, car elle devait être la nouvelle enveloppe charnel du vieux... Mais un maitre des fléaux très puissant, le père de Megumi, avait eu pour mission de la tuer et y était parvenu. D'ailleurs, le bougre avait presque éliminé Gojô d'une balle dans la tête, heureusement que ses pouvoirs sont puissant et qu'il a pu éviter la mort. Finalement, le vrai monstre de son monde, c'est peut-être lui. Tout ça pour dire que son monde est compliqué et qu'il n'est pas spécialement facile de comprendre tout ce qui concerne les fléaux, les exorcistes et les pouvoirs héréditaires.

Pearl parla d'elle et de son monde et sincèrement, il avait du mal à l'appréhender surtout le fait qu'elle soit une "gemme". Sincèrement, il doute qu'il soit proche de son apparence quand il tentait de l'imaginer. Là, dans sa tête, il voyait un caillou, enfin une jolie pierre précieuse avec des yeux, une bouche et aussi des bras et des jambes en mode "stick". Non, vraiment, mieux vaut qu'il n'imagine rien et qu'il ne partage pas son imagination, sinon il va se couvrir de honte. Alors, l'homme hocha la tête quand elle indiqua qu'il imaginait surement la bonne chose. Bon sang... pauvre Pearl, c'est une chance qu'elle ne lise pas dans les pensées, sinon elle serait effrayée ou se ficherait de la tête de Satoru.

La mission de la demoiselle n'était pas bien éloigné de la sienne, protéger l'humanité. "L'humanité a toujours besoin d'être protégé on dirait..." souligne t'il. Que ce soit dans son monde ou celui de cette femme, les humains sont toujours en danger, à croire que c'est une histoire qui se répète de différentes manières. Le plus drôle dans son histoire, c'est que son propre peuple en voulait à la terre. Eh bien, voilà qui est original. Mais certain des siens, dont elle, avait joué sur le tableau de la rébellion et ainsi protégé les terriens. Comme toujours, les humains parviennent à avoir des protecteurs. "C'est courageux de vous êtes rebellé contre les vôtre. Il faut beaucoup de courage pour faire ça," assure Gojô qui en est convaincu que ça donne une valeur encore plus forte à cette demoiselle. Et aujourd'hui, après s'être battu avec acharnement, tout comme lui, elle se retrouve ici mais sans personne contrairement à lui. "Gardez espoir, vous les trouverais un jour. J'ai l'impression que tout ce qu'on a connu peuvent se retrouver ici, aussi bien nos amis que nos ennemis..." Sukuna et les autres fléaux ayant une puissance incroyable, il sait qu'ils finiront par montrer le bout de leur nez tôt où tard. "J'imagine qu'on doit se contenter pour le moment de notre petite vie tranquille !" annonce t'il avec plus de légèreté et perdant son sérieux. "Je peux vous offrir quelque chose ? Est-ce qu'une petite douceur vous ferez plaisir ?" propose t'il en montrant les étalages. Rien de mieux qu'un bonbon ou quelque chose de sucrée pour se remonter le moral, non ?

Pearl lui expliquait son ressentit, le fait que cette vie ne lui plaisait pas pour autant, même si elle pouvait avoir l'air plus douce. En fait, pour tout le monde, il y a bien trop "d'inconnu". Les personnes qu'il a pu rencontré ont presque toutes le même discours, cela fait environ un peu plus de deux ans qu'ils sont là, sans vraiment pourquoi et encore moins comment. C'est étrange, plus qu'étrange même. D'autant plus qu'en arrivant, Satoru n'avait plus la même force, plus qu'un pouvoir pour résumer. Mais petit à petit ça revenait et à présent, il se sentait plus confiant. Malgré tout, il continue de se poser la question que tout le monde se poser : comment est-il arrivé ici ? Beaucoup se souviennent avoir vu une lune rouge et pof, les voila dans cette ville sans nom avec son maire invisible. Tout est si bizarre. De plus, la ville semble de développer à une allure folle. Et maintenant, il sait qu'il se passe des choses bizarres. De base, il ne lui était rien arrivé, une vie assez ennuyeuse pour tout dire. Puis, il y a eu cette attaque de mort vivant. Là, il a clairement changé d'avis. Rien n'a de logique et il commence même à revoir des fléaux, le genre tout petit ceux qui ne sont pas dangereux. Ceci prouve que des choses se passent, mais quoi ? Donc, il comprenait ce que disait la demoiselle. Ici, on peut s'attendre à tout. "C'est vrai que cette ville est étrange. J'ai été attaqué par une sorte de horde de zombis, je n'ai pas encore tout compris, ni d'où ils venaient, mais le danger semble réel et pouvant venir de n'importe où. J'ai l'impression, qu'il faut rester vigilant, quoi qu'il arrive." A ce niveau là, Satoru n'a pas peur pour le côté "être vigilant", son sixième œil peut à peu près tout capter et lui faire "voir" le danger arriver. C'est d'ailleurs pour ça qu'il a quasiment toujours les yeux bandés ou derrière d'opaque lunette de soleil. Cet homme n'a pas besoin de voir pour savoir où il va.

Histoire d'être plus léger, il proposa une petite douceur à la blonde. Elle parla d'ourson en guimauve, visiblement le "bonbon" préféré du garçon qu'elle cherchait. Il se mit à sourire, un très bon choix, c'est qu'il a du goût le gamin. Ainsi, il se leva pour récupérer une boite neuve, remplit d'ourson à la guimauve. "Eh bien, vous m'en dirait des nouvelles !" Il tendit l'objet pour le donner à la demoiselle, il espère qu'elle se régalera, en général, on ne se trompe pas avec ce genre de friandise. La question de Pearl avait du sens, pourquoi avoir choisi d'ouvrir ce genre de boutique alors qu'il était un homme protégeant l'humanité. "A défaut de trouver des fléaux, il fallait bien que je me recycle. J'ai toujours aimé les friandises, c'est mon pêché mignon. Alors quoi de plus logique que d'ouvrir une boutique qui leur est consacré, comme ça, je peux en manger toute la journée !" C'est surement pour la deuxième partie qu'il choisit cette activité. De plus, il ne se voyait pas être à l'écoute d'un patron. Vu le respect qu'il avait pour l'ancien, il n'y a aucun doute qu'il aurait du mal à respecter quelqu'un hiérarchiquement. C'est pour ça qu'être son propre patron est finalement une bonne chose. "Si votre ami aime les ourson à la guimauve, ça me donne une petite idée... Je pourrais une fois par fois, organiser une journée spéciale, voir même des animations pour les créer autour de ce thème là. Si votre ami est dans le coin et qu'il raffole de ça, nul doute qu'il viendra, non ?" C'est une idée comme une autre, mais qui ne tente rien n'a rien et puis dans le pire des cas, ce fameux Steven ne viendra tout simplement pas.

Satoru ne rentrera pas spécialement plus dans les détails de cette attaque de zombis. Lui-même en ignorait les tenants et les aboutissants. Tout ce qu'il sait, c'est que ces choses avaient défoncé sa vitrine avec l'intention de bouffer les personnes se trouvant à l'intérieur soit un client et lui. Un client qui avait l'air de plutôt bien connaitre le sujet et qui n'avait en tête qu'une chose, reculer et se mettre à l'abri alors que Gojô lui s'amusait à zigouiller ces trucs. En même temps, il défendait sa boutique, c'était déjà assez rageant que ces choses aient détruit sa vitrine et saccagé une bonne partie du magasin. D'ailleurs, il devrait peut-être mettre un panneau "interdit aux zombis" sur sa vitrine, ou alors "Interdit à Chris Redfield" car il avait l'air d'être la cause de ce joyeux bordel ce jour là. Du moment que ça ne recommence pas, ça lui va. De ce qu'il a cru comprendre, cette ville n'arrête pas de jouer des tours à tout le monde, lui s'était la première fois que ça lui arrivait en deux ans, d'où sa surprise et son étonnement. Pourtant, ça ne lui fait pas plus peur que ça. Peut-être que l'exorciste va pouvoir reprendre du service !

Histoire de remonter le moral à la demoiselle, il proposa un ourson à la guimauve qui lui fit avoir une superbe idée. Si le fameux Steven est du genre à apprécier ce type de sucrerie, une atelier de fabrication pourrait forcément le faire venir. Le jeune homme est prêt à en organiser plusieurs, histoire qu'un jour, peut-être le recherché fasse son apparition. Une idée qui serait presque du génie et Pearl avait l'air de trouver ça génial. Comme quoi, notre exorciste à de la suite dans les idées des fois. En même temps, il a toujours été du genre stratège, ce n'est pas pour rien qu'il est le plus fort. Par contre, il n'avait pas besoin que Pearl l'aide plus que ça où lui donne de l'argent. C'était pour l'aider et quoi qu'il arrive, ça fera en plus connaitre sa boutique et les gourmands se bousculeront surement pour venir créer leur propre nounours à la guimauve. "Je vous en prie, inutile de m'aider plus que ça. Je le fais parce que j'ai envie de vous aider. Ceci ne marchera peut-être pas du premier coup et je ne veux pas vous ruiner non plus, gardez votre argent ! Je vous tiendrais informé quoi qu'il arrive. Si vous voulez venir participer à l'atelier ça sera avec plaisir. Vous verrez, c'est plutôt amusant de faire ce type de friandise." En fait, elle pourrait être son assistante lors des ateliers, enfin si ceci la tente bien sûr, il ne veut pas la forcer. "En fait, vous pourriez être mon assistante ? Comme ça, vous pourrez voir chaque participant et si votre ami est là, vous pourrez le reconnaitre tout de suite, non ?" Ceci n'est qu'une simple suggestion, mais ça peut-être une bonne idée, enfin c'est à elle de voir, il ne veut pas lui forcer la main.

L'argent n'était pas un problème et sincèrement, il n'avait pas spécialement envie de voler celui de la demoiselle. Sa proposition de l'aider était sincère, sans contrepartie. Et puis, en plus de ça, cette idée pouvait lui rapporter des clients, faire tourner sa boutique et la faire connaitre un peu plus, un vrai bénéfice. Mais encore une fois, Satoru n'est quelqu'un qui en a après l'argent. Pour l'heure, son magasin fait rentrer assez d'argent pour qu'il puisse vivre de manière correcte. Ce qui lui importe plus, c'est qu'il aimerait retrouver sa puissance totale et surtout être sûr qu'il n'y ait pas de fléaux ou de mettre des fléaux, mais ça, il en doute. Son chemin a croisé quelques fléaux mineurs, le genre petit et pas dangereux, mais si ce genre là est ici, il trouvera surement des fléaux de classe S tôt ou tard. "Je vous assure, vous pouvez garder votre argent. Je vous exploiterais juste pour faire de la distribution de flyer pour nos fameux ateliers guimauve, ça sera largement suffisant," propose t'il avec un peu d'humour. Ce n'est pas de l'exploitation, mais plus de l'aide. Elle veut se rendre utile et s'investir vu que Gojô accepte de l'aider et il faut dire qu'il a une idée plutôt intéressante. Si elle parvient à distribuer assez de flyer, ça devrait aider et ramener plus de monde. Lui et son équipe ne pourront pas forcément couvrir toute la ville. Surtout qu'il doute que Megumi soit d'humeur à voir distribué des tracts. Yuji se montrera hyper impliqué comme toujours, quant à Nobara, elle refusera ou le fera mais finira par aller faire du shopping sans rien distribuer. Parfois, il se dit qu'il a une équipe de bras cassés... Certes, ce sont de très bons exorcistes, mais en dehors de ça, entre le caractère de Megumi et la folie du shopping de Nobara, ce n'est pas toujours facile à gérer.

Pour les ateliers, il propose à la jeune femme d'être son assistante, il faudra juste qu'il lui explique comment on fait histoire qu'elle soit un minimum formée et prête pour le jour J. De plus, elle se justifia comme pour le convaincre. Ce n'est pas un entretien d'embauche, qu'elle se rassure. Le fait que même si l'atelier ne lui permet de retrouver son ami puisse la divertir le fit sourire, ça le rassurait, il avait un peu peur qu'elle puisse se décourager. "On peut prévoir ça...Hum... il faut faire les flyers, les distribuer, prévoir les ingrédients... Je dirais dans trois où quatre semaines, histoire que ce soit bien fait et qu'on puisse distribuer tout ça partout en ville. En plus, ça me laisse le temps de vous expliquer comment on fait les oursons à la guimauve. Enfin, si ce laps de temps vous convient ? Je connais quelqu'un qui peut me faire des affiches et les flyers assez rapidement, on va dire une semaine pour ça, impression comprise. La deuxième et troisième semaine en distribue et affiche tout ça partout et on attend le jour J !" C'est clairement le meilleur planning pour lui, sauf s'il elle a de meilleures suggestions... "Est-ce que cette semaine ou la semaine prochaine, vous êtes disponible pour une leçon personnalité sur comment on fait un ourson à la guimauve ?" demande t'il à la demoiselle. Autant prévoir ça maintenant, comme ça, tout se planifie déjà.