[Terminé] Friandises et filouterie ! (feat. Libre)

**Invité**

Friandises et filouterie !

« Dans ce cas, vous allez pouvoir compter sur moi sans souci, je suis une experte en distribution de flyers », affirme Pearl avec entrain, plus pour montrer sa motivation que parce que c’est réellement le cas. Car non, en revanche, ça ne l’est pas, pas franchement du moins.

Elle est de bonne volonté, c’est vrai, parce qu’elle sait que le jeu en vaut la chandelle. En revanche, on ne peut pas spécialement dire qu’elle soit du genre convaincante quand elle s’adresse aux autres. Elle manque terriblement de confiance en elle-même, elle est du genre fébrile quand elle s’adresse aux autres, et plus encore à des inconnus. Il y a quelques risques qu’elle balance ses tracts au visage des gens plutôt que de les tendre, parce qu’elle aura été beaucoup trop fébrile, mais elle va faire de son mieux pour ne pas trop se laisser gagner par l’émotion et faire les choses bien. Le jeu en vaut la chandelle. Elle sait s’appliquer, néanmoins, et pour cause, elle est excessivement minutieuse.

Elle ne va pas insister, elle ne veut pas non plus empiéter inutilement sur le travail de Satoru en faisant dans l’excès de zèle – même si l’excès de zèle, c’est quand même clairement son truc, on ne pourra pas dire le contraire. Bref, si elle a l’habitude de donner les directives en temps normal (du moins depuis que Rose n’est plus de la partie, et cela commence à faire beaucoup trop longtemps), elle doit accepter de laisser la main à celui qui s’y connaît davantage, en l’occurrence – et sans conteste – son interlocuteur.

Elle fera de son mieux, quoi qu’il en soit, pour être la meilleure assistante possible. Elle le dit et elle le pense en effet : elle a besoin de se changer les idées. Certes, ce n’est pas comme si elle paressait le reste de son temps, elle a son propre travail, ses propres responsabilités, mais cela ne l’empêche pas d’avoir malgré tout le sentiment de ne pas en faire assez, et elle a besoin de dépasser ça. Elle a peut-être besoin, oui, de laisser une autre personne décider d’un mode opératoire. Il n’y a peut-être que de cette manière qu’elle sera capable de voir s’ouvrir d’autres opportunités, qui pour le moment lui semblent un peu trop lointaines, sans doute.

Quand il lui parle de trois ou quatre semaines, Pearl ne peut s’empêcher de trouver cela terriblement long, mais en même temps, il faut être réaliste, et ces quelques semaines ne font pas une si grande différence compte tenu de tout le temps qu’elle a attendu déjà.. Bientôt, cela fera trois ans… Quand elle reverra Steven, est-ce qu’elle sera seulement capable de le reconnaître ? Il aura quoi… seize ans… bientôt dix-sept… On change tellement, à ces âges-là. Et lui, évidemment, ne la reconnaîtra pas. Elle est si différente… Non, quelques semaines, ce n’est définitivement rien.

« Ça me paraît impeccable », confirme-t-elle avec un fin sourire, en espérant réussir, au moins un petit peu, à dissimuler sa frustration et son impatience, même si elle est convaincue que ça doit se voir comme le nez au milieu de la figure. Elle n’a jamais été la plus douée quand il devait être question de dissimuler ses émotions. C’est encore pire, à présent. « En dehors de mon travail, je dois bien admettre que j’ai beaucoup de temps libre, et je peux adapter mon emploi du temps comme je l’entends. Donc je peux être là n’importe quand la semaine prochaine, quand vous voulez, comme ça vous arrange. En fait, plus tôt on commencera, mieux ce sera. »

Et là, c’est sûr, son enthousiasme ne peut pas lui échapper.

« Est-ce qu’il faudra que je… je ne sais pas… que je ramène quelque chose en particulier ? »

Codage par Libella sur Graphiorum

Ven 15 Oct 2021 - 0:50

Tout était donc pseudo planifié pour Satoru. La création de flyers débutera dès demain, il doit d'abord dans la soirée se pencher sur le texte et les dates où il pourra faire cette animation. Une fois que tout sera entre les mains de son graphiste, il n'aura plus qu'à attendre son boulot et faire les retours nécessaires pour corriger avant d'envoyer en impression. Cette étape pourrait prendre une petite semaine, voir un peu plus, mais il est plutôt confiant sur ce point là. L'impression prendra quelques jours et par la suite, ça ne sera que de la distribution en masse pour faire connaitre cette fameuse journée pour attirer du monde. Peut-être qu'il fera faire une affiche pour mettre sur la vitrine de la boutique et coller à des endroits stratégique tel que des écoles et collèges. Pearl était des plus enthousiaste, ça changeait donc son équipe jamais vraiment emballé par ses propositions. Megumi est toujours du genre à râler et Nobara préfère passer ces journées à faire du shopping. Seul Yuji à toujours une motivation et énergie débordante. Toutefois, la demoiselle semblait un peu impatiente, mais c'est qu'elle compte sur ça pour retrouver son ami Steven disparu. Malheureusement, il ne peut pas faire plus vite, faire ça dans la précipitation ne les aidera pas. Avant, si elle veut aider le jour J, il faut qu'elle soit un minimum formé, car avoir quelqu'un dans ses pattes qui ne pourra pas l'aider, ça sera forcément plus gênant qu'autre chose. Elle lui apprit qu'elle était disponible très facilement. C'est une bonne nouvelle pour trouver du temps et lui apprendre à faire les oursons à la guimauve. "Laissez moi le temps de m'organiser et je vous appel pour vous proposer une date pour votre petite formation. Ça vous va comme ça ?"
Avant de caler une date, il veut déjà tout prévoir avec le graphiste, pour ne pas se retrouver au dépourvu et devoir annuler l'un où l'autre. Quant à savoir si elle doit emmener quelque chose, il secoua la tête de manière négative. "Venez avec votre bonne humeur ça sera suffisant !" assure t-il.

Tout était dit, il n'avait rien de plus à ajouter. Sato discuta encore un peu avec elle avant qu'elle ne quitte la boutique. Sans plus tarder, il s'attela à la réflexion du texte pour les flyers et l'affiche. De même, il s'arrêta sur une date, pour le moment provisoire, mais si rien d'imprévu ne tombe, il ne voit pas pourquoi il repousserait. Une fois ceci fait, le graphiste contacté pour le rencontrer et lui dire ce qu'il doit faire, il contacta Pearl pour lui proposer sa petite formation. En fonction des disponibilités de la demoiselle, la date fut choisi.

---- Quelques jours plus tard ----

Le jour J, l'exorciste avait tout préparé dans son atelier. Les ingrédients étaient réunis, ainsi que le matériel adéquate, il ne manquait plus que la demoiselle qui ne devrait plus tarder à arriver. Ça va être la première fois qu'il va devoir expliquer à quelqu'un comment on fait, en gros, ça lui sert aussi d’essai avant le jour de l'animation où il faudra qu'il gère plusieurs personnes en même temps.

Satoru Gojô

(c) Vent Parisien

**Invité**

Friandises et filouterie !

Venir avec sa bonne humeur, hein ? Sur le principe, c’était une offre facile et plutôt charmante, sauf que Pearl ne se souvenait pas vraiment de la dernière fois où elle s’était véritablement sentie de bonne humeur. Pas que ça ne lui était plus jamais arrivé depuis son arrivée ici, tout de même pas… mais il y avait toujours quelque chose, une ombre en quelque sorte, qui venait gâcher même les meilleurs moments qu’elle pouvait passer. Cela dit, si celui-ci pouvait lui offrir de retrouver son fils (ou le garçon qu’elle considérait comme son fils, du moins), le jeu en valait largement la chandelle, et elle pouvait bien s’autoriser à faire quelques concessions. Elle n’apporterait rien, donc, déjà elle viendrait et manifesterait autant de motivation et d’enthousiasme qu’elle en était capable.

Une fois tout ceci mis au clair, Pearl avait pris congé de Satoru, et avait simplement attendu de ses nouvelles, le cœur un peu plus léger quand même qu’au moment d’entrer dans cette boutique où elle avait désespérément cherché Steven sans croire néanmoins qu’il serait si simple de mettre la main sur lui. Même si c’est peut-être un coup d’épée dans l’eau, Pearl a au moins le sentiment de faire quelque chose de véritablement concret, et c’est la première fois depuis un bon moment que cela lui arrive. Certes, elle sait qu’elle se confronte à l’éventualité d’une déception cuisante, et ce n’est pas une perspective qui l’enchante, bien loin de là, mais au moins elle aura essayé, et même si ce doit vraiment être un échec cuisant, elle aura tout du moins eu l’opportunité, peut-être, de contribuer au bonheur de quelques jeunes gourmands qui, de leur côté, se sentaient peut-être aussi égarés qu’elle ne l’était elle-même, et moins armés qu’elle pour affronter la vie. Ne serait-ce qu’à ce titre, elle avait les meilleures raisons du monde de s’accrocher à ce projet et d’y mettre toute la motivation possible.

Ainsi donc, à la date qu’ils ont fixé ensemble, Pearl se rend à la confiserie directement après le travail et se découvre une certaine impatience à l’idée de pouvoir découvrir plus en détail le travail de Satoru et comment tout ceci fonctionnait. La manière dont son nouvel ami était parvenu à se réinventer dans ces conditions ne manque pas de susciter sa plus grande admiration, et elle compte bien ne pas gaspiller le temps et l’énergie qu’il a bien voulu consacrer à cette situation. Elle arrive de plutôt bonne humeur tout de même, et ravie d’apprendre de nouvelles choses. Elle qui se sent un peu chimiste dans l’âme, préparer des oursons en guimauve ressemble presque à une expérience d’un ordre équivalent à ses yeux, et donc, elle escompte bien y mettre tout autant de cœur. Il faut ce qu’il faut.

« Me voici ! » s’annonce-t-elle une fois arrivée. « Comment allez-vous ? J’ai attendu ça toute la semaine, j’ai hâte de mettre la main à la pâte ! » dit-elle en dissimulant très mal son enthousiasme. « Alors, par quoi on commence ? »

Codage par Libella sur Graphiorum

Jeu 21 Oct 2021 - 22:01

Beaucoup pourrait croire que Satoru n'a rien d'un homme altruiste. C'est vrai qu'il peut être... particulier. Pourtant, il s'est toujours battu pour le bien et pour protéger les autres. Mais c'est un drôle d'énergumène qu'on peut parfois avoir du mal à cerner avec son petit côté je-m'en-foutisme et le fait qu'il puisse facilement penser les autres faibles. Mais sa personnalité est ainsi. Issus d'un clan renommé, beaucoup de choses ont toujours pesé sur ses épaules depuis le jour de sa naissance. Sans oublier qu'il est le seul à détenir deux pouvoirs héréditaire très puissant qui l'ont propulsé immédiatement au sommet des exorcistes les plus prometteur. Puis, il est devenu le seul membre de son clan, les autres étant tout mort. Ceci la propulsé au rang de chef. Sa force et son pouvoir étant immense, il est largement devenu le plus fort et personne n'est capable de rivaliser avec lui. Alors... oui, c'est le genre de chose qui fait qu'on est loin d'être comme tout le monde dans la vie. Pourtant, quand Pearl est entrée dans sa boutique en expliquant qu'elle recherchait un jeune garçon, il n'a pas hésité à l'aider.

Certes, il n'allait pas parcourir la ville en long, en large et en travers afin de le trouver, mais au moins, une idée avait germé dans le but d'attirer ce fameux Steven. Cet atelier, c'était une idée honnête. Le résultat n'était pas garantie, d'une certaine manière, il se disait que ça serait aussi une manière de divertir la jeune femme et peut-être de lui faire oublier son inquiétude pendant une petite heure.

Les jours passèrent et pas mal de choses avaient été organisé. Aujourd'hui, Pearl devait passer à la boutique pour suivre sa première leçon afin d'apprendre comment faire des oursons en guimauve. Sans grande surprise, elle était à l'heure et il fut heureux de l'accueillir derrière ces épaisses lunette de soleil presque totalement opaque, lui seule était capable d'y voir quelques chose, quiconque les mettrait se retrouverait en mode aveugle. Sauf que personne d'autre que lui ne possède le sixième oeil. "Bonjour Pearl, je suis content de vous revoir !" annonce t'il en venant à sa rencontre. A cette heure-ci, la boutique était encore fermée et ça allait le rester le temps qu'il apprenne tout ce qu'il doit apprendre à la demoiselle. Visiblement impatiente, il lui fit signe de le suivre dans la partie "atelier" de la boutique se trouvant caché derrière.

Cet atelier aux airs de cuisine était assez grand. L'endroit pourrait presque ressembler au labo d'un patissier. Un grand frigo, une grande table de travail en inox, une petite partie en marbre, des étagères et tout un tas d'étagères et d'instrument de cuisine. Sur son plan de travail, il avait disposé chaque ingrédient dont ils auront besoin pour la recette, à savoir, du chocolat, de la gélatine, du sucre, du sirop de glucose, des oeufs et même un peu de vanille. A côté tout le matériel donc ils auront besoin. En soit, ça ne demande pas beaucoup de matériel, juste un bon coup de main et un petit peu de pratique. "Tout est là, il ne faut que ça pour faire nos petits oursons. Mais avant de commencer..." Satoru ouvrit un placard et sortit un tablier qu'il avait fait broder au nom de Pearl pour lui donner. "Ca serait dommage de se salir, alors voici de quoi vous protéger !" C'était un petit cadeau, mais ceci lui sera aussi bien pratique avant de commencer. "Dans un premier temps, on va faire chauffer de l'eau afin de faire ramollir la gélatine. En même temps, on va faire doucement fondre notre chocolat au bain mari ! Des étapes plutôt simple, mais obligatoire.

Satoru Gojô

(c) Vent Parisien

**Invité**

Friandises et filouterie !

Pearl se laisse conduire jusqu’à l’atelier de Satoru et se permet de jeter des regards curieux tout autour d’elle. Elle n’a jamais vu ce genre d’endroits, tout comme elle n’avait jamais eu la curiosité, jusqu’alors de savoir comment les confiseries se préparaient. Elle avait la curiosité scientifique de beaucoup de choses, pourtant, mais pas de celle-là, mais ça, c’était avant. Elle serait tellement ravie de pouvoir partager cette expérience avec Steven. Elle espère de tout cœur qu’elle pourra partager cette expérience avec Steven. Oui, elle fait ça pour lui, mais dans le fond, elle le fait aussi pour elle-même, pour le plaisir, pour se changer les idées, pour le retrouver un petit peu à travers une activité qu’il aurait aimée, tout simplement. Elle n’oublie pas son objectif, pas plus qu’elle n’oublie la générosité dont Satoru a fait preuve à son égard, mais elle espère y trouver du divertissement, également.

Finalement, elle porte son attention sur le plan de travail, sur lequel une multitude d’ingrédients ont été laissés. Vu comme ça, le processus lui semble accessible, mais elle se doute tout de même que préparer des oursons en guimauve exige tout de même davantage d’expertise que de préparer un bête gâteau au chocolat (à savoir que la seule fois où Pearl a préparé un gâteau au chocolat, elle a réussi à le cramer, donc…). Heureusement, elle n’est pas laissée seule avec uniquement un livre de recette, donc il peut y avoir quelques chances, tout de même, pour qu’elle s’en sorte à raisonnablement bon compte, du moins l’espère-t-elle. Quand Satoru lui dit que tout est bel et bien là, elle a envie de se convaincre que ce n’est pas la mer à boire, en effet, et qu’elle peut y arriver. Mais ça, c’est parce qu’ils n’ont pas encore commencer. Mais avant de se mettre à l’ouvrage…

« Oh… merci, il ne fallait pas, vraiment ! »

Le tablier qu’il lui tend a été brodé à son nom. Cette attention la touche plus qu’elle ne l’aurait soupçonné… Qu’il ait prit le temps de lui réserver cette attention, en plus du temps qu’il lui consacre déjà, la touche vraiment beaucoup. Elle n’est définitivement pas habituée à tant de sympathie et de générosité, et surtout à ce que celles-ci soient à ce point désintéressées. Tout en enfilant le tablier, elle lui adresse un sourire. Elle ne veut pas en faire des caisses non plus, comme lui-même n’en fait pas.

« Au bain mari ? » Pearl pouffe légèrement - qui est cette Marie à laquelle il faut faire prendre un bain ? - avant de réaliser que les termes choisis sont tout à fait sérieux et doivent bel et bien correspondre à quelque chose dans l’esprit de son interlocuteur. On l’aura compris, la cuisine et Pearl, ça fait deux… Le fait de ne pas avoir eu à manger n’aidant pas. Quant à Steven… il faisait sa propre tambouille… Pas étonnant qu’il ait souffert d’une légère hyperphagie. De ce point de vue-là, elle avait clairement été une mère indigne avec lui. « Désolée, je n’ai aucune idée de comment on fait ça. » Elle esquisse un sourire désolé. « J’aurais peut-être dû vous prévenir que la cuisine et moi, ça fait deux. »

Codage par Libella sur Graphiorum

Sam 30 Oct 2021 - 22:01

Tout avait été préparé par Satoru juste avant l'arrivée de Pearl, histoire de ne pas perdre de temps avec la mise en place. De même, il avait prévu un tablier pour la jeune femme, il ne voulait pas qu'elle ruine ces vêtements et pour l'occasion, il avait fait broder ce dernier. Si elle doit les prochaines fois revenir et l'aider lors des l'atelier ça sera pratique et ça donnera l'illusion qu'elle fait partie de l'équipe. En plus de ça, cette attention lui faisait plaisir et il espérait qu'elle saurait apprécier ce qui avait l'air d'être le cas. C'est que la demoiselle semblait triste de ne pas avoir retrouver le jeune homme, alors si un petit quelque chose pouvait lui redonner un peu de baume au cœur, autant le faire.

A présent qu'elle avait mit son tablier, il expliqua la première étape qui sembla amuser Pearl. Un bain mari, est-ce si drôle ? Satoru l'observa et elle indiqua rapidement que la cuisine et elle... c'était une histoire compliqué s'il comprenait bien. Ah ! comme dirait un certain présentateur télé. "C'est pas grave, je suis là pour t'expliquer et si on a des enfants à l'atelier, je pense que plusieurs d'entre eux n'auront jamais rien cuisiné !" Gojô voulait la rassurer. Cette petite préparation était donc bien utile pour la former.

Ainsi, il prit la casserole et la remplit d'eau avant de la poser sur le gaz. "La cuisson au bain mari tu vas voir, c'est tout simple. Il suffit de faire chauffer l'eau. Là, on va poser notre récipient avec le chocolat au dessus de la casserole et la vapeur de l'eau en train de chauffer, va doucement faire fondre notre chocolat." Il espérait avoir bien expliqué, c'est plutôt simple comme mode de cuisson, il faut juste être patient. "Quand notre chocolat aura fondu, on pourra remplir le fond de nos moules et les mettre au réfrigérateur pour que le chocolat durcisse plus vite. Jusque là, tu me suis ?" demande t-il pour être sûr qu'elle ait tout compris. Au besoin, il peut répéter, ça ne le déranger pas. "Comme le chocolat ne va pas fondre tout de suite, on va commencer à faire ramollir notre gélatine dans un bol d'eau froide, comme ça, elle sera prête pour la préparation de la guimauve." Dans un premier temps le chocolat, car impossible de remplir les moules, si je chocolat n'a pas refroidi. "Tu peux commencer à doucement remuer le chocolat, regarde, ça commence à fondre." observe t'il. "Comment ça se fait que tu ne sois pas très copine avec la cuisine ?" demande t'il par curiosité, mais aussi pour parler.

Satoru Gojô

(c) Vent Parisien

**Invité**

Friandises et filouterie !

Parce que, justement, les enfants qu’ils accueilleront lors de leur petit atelier n’auront peut-être jamais rien cuisiné, la gemme veut d’autant plus s’en sortir sans s’y prendre comme un manche (de casserole) histoire d’être capable, bel et bien, de donner l’exemple plus tard. En bonne perfectionniste, Pearl n’aime pas vraiment l’idée de ne pas savoir ou comprendre quelque chose. Heureusement, elle est tombé sur quelqu’un de patient et de conciliant, et ça l’encourage très clairement à donner le meilleur d’elle-même. Elle n’y connaît rien, certes, en revanche, elle apprend vite, et elle ne pense pas être la plus idiote. En bref, elle peut tout à fait être capable de s’en sortir, en revanche, elle se met définitivement une pression moins que nécessaire à l’heure de mettre la main à la pâte.

Elle se montre très attentive et fixe le moindre geste de Satoru quand il lui explique comment exécuter une cuisson au bain mari digne de ce nom. Si elle avait un calepin et un crayon, elle serait sans doute en train de tout noter afin d’être certaine de ne rien omettre mais Satoru n’a sans doute pas tort d’affirmer que ce n’est pas si sorcier que ça. Quand Pearl voit son nouvel ami faire, en tout cas, elle a l’impression qu’elle pourrait y parvenir facilement. Ceci dit, c’est peut-être un tort de sa part, car au bout du compte, c’est bien connu, les démonstrations des personnes habituées sont souvent traîtres, elles vous donnent le sentiment que vous réussirez tout les doigts dans le nez, mais dans les faits, c’est beaucoup, beaucoup plus compliqué.

« Je v… te suis », confirme Pearl d’un hochement de tête quand Satoru attend de voir si elle comprend ses explications.

Il est passé au tutoiement, plus informel, et certainement plus adapté à la situation, en effet, mais il faudra tout de même un petit temps d’adaptation à Pearl. Rien ne garantit pas qu’elle ne soit pas tentée, à un moment donné, de passer au vouvoiement sans même se rendre compte que c’est ce qu’elle est en train de faire. Elle se retrousse les manches au moment où Satoru lui suggère de remuer le chocolat afin qu’il ne se mette pas à fondre. Elle se plie à l’exercice avec la meilleure volonté du monde, déterminée à faire les choses bien, en tout cas du mieux qu’elle le peut.

« Les gemmes n’ont pas besoin de manger », répond-elle tout naturellement quand Satoru lui demande pour quelles raisons elle n’est pas très habituée à cuisiner.

D’habitude, elle n’évoque pas sa nature de gemme si légèrement, mais à Satoru, puisqu’elle lui a déjà parlé de qui elle est, de son histoire et de l’endroit d’où elle vient, elle peut se le permettre, et à dire vrai, ça lui fait plutôt du bien, même si c’est pour dire des choses qui n’ont finalement qu’une maigre importance ici, puisque, de toute manière, elle n’est plus qui elle a été.

« On ne donnerait pas à boire ou à manger à un caillou, pas vrai ? Enfin, on en était capable « techniquement » mais je n’en voyais pas vraiment l’intérêt. Pour être sincère, j’ai encore du mal à gérer mon alimentation, en trente ans passé, c’est assez… risible. Enfin… même six mille ans, en fait. »

Codage par Libella sur Graphiorum

Mar 9 Nov 2021 - 21:23

L'exorciste expliquait du mieux qu'il le peut le début de la recette qui commençait par un simple bain mari pour faire fondre le chocolat en douceur. Une étape facile et normalement, elle ne devrait pas faire cramer le chocolat, du moins pas avec ça, ou alors il faudrait faire chauffer l'ingrédient pendant des heures pour que ce-dernier ce carbonise. Il était là pour veiller au grain et elle ne risquait pas de faire n'importe quoi. Après tout, dans son monde, il était bien prof, non ? Okay, on ne peut pas dire qu'il le meilleur quoi que ses élèves n'ont jamais eu à se plaindre et il a aidé Yuji avec des méthodes, certes, peu conventionnelle, à maitriser son énergie occulte. Au final, c'est le résultat qui compte, pas la manière dont on essaie pour y arriver. Attentive, elle suivait les paroles de Satoru et doucement le chocolat fondait en laissant un léger fumet s'échapper, une odeur délicieuse pour les narines, c'est certain !

Pearl répondit à sa question, la cuisine n'était pas un domaine connu, car elle n'avait pas besoin de manger quand elle était une gemme. C'est vrai, il aurait dû c'en douter, pourquoi une pierre devrait se nourrir ? Mais aujourd'hui, les choses avaient changé puisqu'elle devait être humaine, non ? "A présent, vous êtes obligée de manger ?" demande t'il. S'il retrouve ses pouvoirs, elle pourrait retrouver sa nature de gemme, comme dans son monde ? Après tout, ça ne serait pas impossible ? Quoi qu'ici, il est difficile de savoir ce qu'il peut arriver. Cet endroit est bizarre, des zombies peuvent vous attaquer comme ça sans prévenir. Alors, il imagine que d'autres trucs tout aussi fou peuvent arriver. En tout cas, il est presque certain qu'il pourrait croiser Sukuna ou un autre fléau de rang S marchant et vivant paisiblement dans cette ville. Ouais, tout semble partir en couilles ici, mais c'est quelque peu amusant, il faut le noter ! Quant à l'age qu'elle devrait avoir, il la regarda avec de grands yeux. 6000 ans ! Wow ! "Tu vies vraiment depuis autant de temps ? s'étonne t'il. "Tu as dû en vivre tout un tas de choses !" s'exclame t'il en se demandant ce qu'il pourrait vivre lui même dans le même laps de temps. S'il pense à l'histoire de là où il vient, il imagine a peu près tout ce qu'il sait de l'histoire des 6 millénaires précédents. Bon sang, ça en ferait des choses à raconter.

Le chocolat étant fondu, il annonça à la demoiselle la prochaine étape en rapprochant les moules en forme d'ourson. "Notre chocolat est fondu. A présent, on va couper le feu. Maintenant, à l'aide de ce pinceau, tu vas venir tartiner le fond de ces fouilles, il faut une couche assez épaisse. Quand tu les auras tous rempli, on mettra ça au frigo pour que ça durcisse et on pourra attaquer le meilleur, la guimauve !" Oh oui, la guimauve c'est tellement bon, il a très envie de faire la suite. Mais d'abord, il laisse la jeune femme s'occuper de moule.

Satoru Gojô

(c) Vent Parisien

**Invité**

Friandises et filouterie !

Pearl hoche la tête de haut en bas en réponse à la question de son interlocuteur. Elle se permet de se montrer complètement honnête et transparente à son adresse. Ce n’est pas si souvent qu’elle s’épanche à ce point sur sa nature, ou même sur elle-même. Son principal sujet de conversation est et demeure Steven, et ce qui la concerne et l’affecte elle passe naturellement au second plan. Mais avec Satoru, il est simple de se confier, parce que lui aussi a un passé original, et parce qu’elle ne se sent pas jugée le moins du monde en sa présence. Il l’écoute et il la croit, et pour sa part, elle n’en demande pas davantage.

« Peut-être que ça passera, je n’en sais rien, mon corps ne ressemble plus du tout à ce qu’il était avant. » Pour cause, son corps avant été… immatériel, un phénomène scientifique difficile à expliquer puisqu’il ne se retrouve pas dans cette dimension. « J’ai retrouvé certaines de mes capacités, celles qui étaient liées à ma gemme, alors je ne sais pas trop, peut-être que je suis en train de redevenir qui j’étais, progressivement, mais en attendant… » Elle a un léger rire nerveux. « J’ai plutôt intérêt à accepter de me nourrir comme tout le monde, pas vrai ? »

Il ne remet pas son discours en question quand elle lui parle de ce qu’elle était avant, pas davantage quand elle lui apprend, presque juste comme ça, comme si de rien n’était, qu’elle a vécu plus de six mille ans, tant d’années qu’elle a cessé d’en compter le nombre exact. Elle confirme d’un nouvel hochement de tête. Oui, elle vit depuis tout ce temps, et elle n’a pas eu l’occasion de s’ennuyer une seule fois. Et pour cause, elle avait un but, une mission, quelque chose de plus fort qu’elle, qui l’encourageait et la portait. Elle était au service de Rose Quartz, et le reste n’avait guère d’importance.

« Oh ça oui, j’ai vu des nations naître et d’autres s’éteindre, j’ai vu des rêves se réaliser, la technologie évoluer, j’ai connu beaucoup de guerres, aussi… »

Mais bien sûr, la guerre la plus terrible avait été celle qui les avait opposées, elles, les gemmes de cristal, aux diamants dirigeants de Homeworld. A l’évidence, sa vie a été plus que bien rempli, mais une part d’elle songe souvent que si elle devait n’en retenir qu’un fragment, elle choisirait les années qui ont succédé à la naissance de Steven, même si cette même naissance l’a privée à tout jamais de Rose. Elle ne dit rien de plus, le chocolat est fondu, il faut donc couvrir les moules d’une couche épaisse de chocolat, épaisse mais pas trop.

« Ça sent terriblement bon », remarque Pearl qui, pleine de bonne volonté, accepte donc de se lier à l’exercice avec toute la minutie qui la caractérise. « Est-ce que comme ça, ça vous a l’air assez épais, ou… ? » demande-t-elle, bonne élève, et soucieuse, définitivement, de faire le mieux possible.

Codage par Libella sur Graphiorum

Ven 12 Nov 2021 - 17:16

Il peut être difficile de bien comprendre la jeune femme. Bien qu'elle ait expliqué sa nature de femme à Satoru, il a toujours du mal à l'imaginer. Pour lui, une femme c'est une pierre, une pierre précieuse. Alors, tel un sale gosse il a du mal à s'imaginer autre chose qu'un vulgaire cailloux qu'on pourrait trouver n'importe où sur le sol. Le fait qu'elle ne mangeaient pas avant semble donc logique. Une pierre ça ne mange pas, mais tout de même, son imagination refuse de faire assez d'effort pour imaginer quelque chose de plus fantastique et magique. Pourtant, il le pourrait, dans son monde il affrontait des fléaux, des monstre ayant des apparences souvent hideuses et difforme.

Tout comme lui elle retrouvait ces anciennes capacités, ainsi il n'était pas le seul à s'être trouvé ici tel un simple humain. Bien qu'il ne soit pas encore au top niveau de sa force et de ses pouvoirs, il sait et il espère pouvoir tout récupéré tôt ou tard. "C'est une bonne chose, non, si vous retrouvez vos capacités. Je dois avouer que j'ai retrouvé une bonne partie des miens. Mais ce n'est pas comme si j'avais des ennemis à combattre pour le moment. Je ne peux pas m'empêcher de me dire qu'une terrible menace finira par frapper. Si vous et moi et retrouve nos forces, il y a sûrement des gens mal intentionnés qui les retrouvent aussi. Rien ne nous dit qu'il ne vont pas tenter quelque chose ici." on peut le penser pessimiste, mais c'est simplement la réalité. Personne ne peut dire ce qu'il se passera si un grand méchant devient fort.

Sato avait bien imaginé sa vie, le fait qu'elle ait vu beaucoup de chose dont des guerre. Est-ce étonnant ? Non il ne pense pas, c'est même normal d'après ce qu'il pense. Il suffit de jeter un œil sur le passé de son monde pour voir dans les différentes nations, les conflits qui ont déchiré de nombreux pays et fait perdre de nombreuse vies. "Ce n'a pas dû être simple de voir et vivre tout ça !" Les guerres, il n'y a rien de pire que ce fléau la.

Le chocolat étant fondu, il demande à Pearl de de tartiner le fond des moules de chocolat. Bien sur il explique et montre une première fois comment faire pour qu'elle ne soit pas perdue. Vous savez quoi il n'a même pas besoin de lui remontrer, car elle de débrouille comme une cheffe. Un sourire sur le visage, il répond à la demoiselle. "C'est parfait, un vrai travail de pro ! On va réserver ça au frigo pour que le chocolat durcisse plus rapidement. Et on va attaquer la création.m de la guimauve !" une fois le moule au frigo, il revient et montre la gélatine qui a eut le temps de se ramollir, elle sera parfaite pour la suite. La suite était simple et pour ça c'est de l'eau, du sucre et du sirop de glucose. "On va faire chauffer l'eau, avec le sucre et le sirop de glucose. Dedans on va mettre ce thermomètre alimentaire pour contrôler la température. Et le temps que sa monte doucement en température, on va monter les blancs d'œuf en neige, est ce que tu sais faire ? Je ne sais pas si tu connais ça, comme tu n'est pas très familière avec la nourriture. Tu vas voir c'est facile et plutôt ludique !" assure Gojô à la demoiselle. Il est quasi sûr que les gamin vont préférer cette étape entre toute. Voir ce liquide se transformer et pouvoir retourner le plat sans que tout tombe, ça donne l'impression d'être un magicien !

Satoru Gojô

(c) Vent Parisien

**Invité**

Friandises et filouterie !

Elle hoche la tête. Oui, Pearl estime que c’est une bonne chose pour elle, si elle retrouve ses capacités. Elle se sent un peu moins faible, un peu moins démunie grâce à elles, et elle songe aussi que si elle doit retrouver tous ses pouvoirs et toutes ses compétences, il lui sera alors bien plus facile de retrouver Steven et les gemmes de cristal, de retourner à Beach City, de revenir à sa vie d’avant… mais même si elle est satisfaite de ses pouvoirs retrouvés, elle reste malgré tout dans un certain état d’incompréhension, car tout ceci n’a tout de même que peu de sens à ses yeux… Elle ne comprend pas comment des compétences qui sont intrinsèquement liées à sa gemme peuvent exister alors que sa gemme n’est plus… Mais bien sûr, c’est beaucoup trop compliqué à expliquer, et elle sent bien qu’elle a déjà perdu son interlocuteur en lui disant qu’elle était une perle. Elle aurait mieux fait de lui dire qu’elle était un alien, ça aurait sans doute été plus simple à assimiler pour lui, et ça n’aurait pas été faux par-dessus le marché.

Il lui apprend avoir, lui aussi, récupéré une bonne partie de ses compétences, qui pour leur part sont beaucoup concentrées sur le combat, et donc sembleraient inutiles dans le contexte où ils se trouvent, mais peut-être que non, et peut-être qu’ils ne récupèrent pas leurs pouvoirs pour rien, peut-être que le but de la manœuvre est de leur permettre d’affronter une menace plus grande, car si eux-mêmes reprendre de leurs forces, des ennemis très puissants peuvent également gagner en puissance.

« J’aimerais vous donner tort sur ce point, mais j’aurais tendance à penser comme vous. » Elle tente une esquisse de sourire tout de même un peu optimiste. « Enfin, si ce doit être le cas, nous aurons les armes pour nous défendre et défendre les autres, pas vrai ? »

Et le rôle que Pearl se doit de tenir dans ce monde deviendra aussitôt plus clair, car pour le moment, il aurait tout de même tendance à lui échapper.

« Ce n’était pas toujours simple, mais j’ai été le témoin de très belles choses, aussi », répond-elle quand Satoru remarque qu’il n’a pas dû être simple de traverser les âges et d’assister à tant de guerres, au déclin de nombreuses sociétés.

Elle ne va pas mentir, en effet, ça n’a pas toujours été simple, loin de là, mais elle a aussi vu de l’humanité une beauté que l’on oublie parfois. Et puis elle avait Garnet, elle avait Amethyst… puis longtemps, elle avait Rose, et tant que Rose était à ses côtés, le reste n’avait que peu d’importance. Et maintenant, elle mourra sans doute avant l’âge, avec une telle condition de corps et d’esprit, sans avoir pu accomplir ce qu’elle estime être son plus strict devoir vis-à-vis de l’humanité.

C’en est presque ridicule, au regard de ce qu’elle vient de dire, d’en revenir à quelque chose d’aussi banal que la conception d’oursons en guimauve, mais c’est aussi ça, après tout, la vie… ces petites choses simples qu’elle avait toujours eu du mal à apprécier avant que Steven lui en fasse comprendre l’intérêt.

« Monter les blancs en neige ? Non, je sais pas. Enfin si, je veux dire, je vois, techniquement, mais… bref, je te l’ai dit, je n’y connais vraiment rien. J’ai l’impression qu’on attaque la partie vraiment compliquée, pas vrai ? »

Mais ce qui est compliqué ne lui a jamais fait peur.

Codage par Libella sur Graphiorum

Sam 20 Nov 2021 - 21:29

Satoru comprend ce qu'elle dit, le fait que vivre autant de temps peut vous montrer des horreurs, mais aussi de très belles choses. Heureusement que le monde ce n'est pas uniquement la guerre, la mort et le desespoir, sinon ça serait bien triste. Il ignore ce qu'elle a vu de beau, mais il peut l'imaginer via sa propre expérience. Chaque nouveau printemps où ce monde morne reprend des couleurs et où les fleurs fleurissent de nouveau, les été beaux et chauds, le plaisir de voir la mer, les anniversaires à fêter, les mariages, la naissance d'un enfant et tant d'autres choses encore. Vraiment, il espérait qu'elle ait vu le meilleur, mais rien n'est vraiment sur hélas. Ainsi, il afficha un sourire, comme pour montrer qu'il était content qu'elle n'ait pas vécu uniquement dans l'horreur, ça ne serait clairement pas une vie. Même lui en tant qu'exorciste a vu de qu'elle chose.

Les moules avaient été recouvert de chocolat et se trouvait à présent dans le frigo pour que le chocolat se fige et durcisse pour la suite des opérations. Pour le moment, c'est la guimauve, l'ingrédient principale des oursons qu'il faut préparer. Une partie de la préparation était dans une casserole en train de chauffer doucement. Il restait donc les œufs à monter en neige. Visiblement, même si elle en avait entendu parler, Pearl ne savait pas faire. C'est bien, d'une certaine manière, car les enfants n'auront surement aucune idée de comment faire eux aussi. "Je vais te montrer et tu feras la même chose après," dit-il en prenant un œuf. "On doit d'accord casser l’œuf pour séparer le jaune et le blanc. Ça parait compliqué mais c'est assez simple. Tu vas faire passer le jaune, d'une coquille à une autre, sans casser le jaune, sinon c'est foutu. Le blanc coule doucement hors de la coquille pour se retrouver juste en dessous dans le récipient !" C'était facile, le tout c'est de ne pas trop casser l’œuf d'un coup quand on le tape contre le plan de travail ou son récipient. "A toi ! N'oublie pas, il ne faut pas mettre de jaune, sinon on ne pourra pas faire monter les blancs. Il nous faut six blanc d’œuf encore !" explique t'il. Il était sur qu'elle peut réussir, bien qu'il imagine qu'elle puisse rater le premier, le temps d'avoir le coup de main. C'est un peu son baptême de cassage d’œuf !

Satoru Gojô

(c) Vent Parisien

**Invité**

Friandises et filouterie !

Bonne élève, attentive et surtout décidée à faire les choses bien comme il faut, Pearl compte bien analyser les faits et gestes de son interlocuteur pour pouvoir les reproduire à la perfection. Quand il est question de prendre des conseils et de suivre des recommandations, l’ancienne gemme ne fait clairement pas les choses à moitié. A force, elle ne doute pas du fait que ça se soit vu, d’une façon ou d’une autre. Alors elle le regarde faire, et ce que certains considèrent comme un des b.a.-ba de la cuisine est pour elle un étonnant mystère, quand, toute scientifique qu’elle est, elle ne devrait pourtant pas outre mesure s’étonner, loin de là, même… Elle le regarde donc faire, séparer le blanc du jaune, ne surtout pas mélanger, ne pas laisser des morceaux de coquille. Quand il le fait lui-même, il faut reconnaître que ça a l’air d’une simplicité enfantine. Ce qui ne veut pas dire que ça l’est réellement, malheureusement.

« Je devrais réussir à m’en sortir », dit-elle, mais pas tant parce qu’elle pense que ça pourra être le cas que pour s’en convaincre. Quand quelqu’un vous fait une démonstration qui a l’air de couler de source, forcément, vous avez envie de faire tout aussi bien, mais parfois, ce n’est tout simplement pas aussi concluant que vous le voudriez. « Comme on dit, on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs… Enfin, je crois que c’est ce qu’on dit ? Désolée, j’ai un peu de mal avec… l’humour », observe-t-elle, parfaitement décontenancée par sa propre manière de prendre trop au sérieux cette tâche qui n'aurait l’air de rien au regard de beaucoup.

Ceci dit, c’est vrai qu’elle a du mal avec l’humour. Bref, plutôt que de dire des bêtise, elle préfère se plier à l’exercice. Et au final, elle ne s’en sort pas si mal, même, elle s’en sort très bien. Pas de jaune dans les blancs, pour commencer, ce qui est quand même appréciable, pas de coquille réfractaire non plus.

« Hey ! Je m’en sors vraiment pas trop mal, pas vrai ? » dit-elle, aussi pour se rassurer. « Je ne sais pas pourquoi je ne me suis pas intéressée à la cuisine plus tôt », observe-t-elle ensuite. « Après tout, ce n’est jamais qu’une science comme une autre. Une science qui se mange », ajoute-t-elle avant de s’exhorter mentalement à ne plus jamais faire de blagues de toute sa vie.

N’empêche que ce n’est pas moins vrai, ce qu’elle dit. Oui, la cuisine est une succession de réactions chimiques, ni plus ni moins, et à la fin, on peut se faire un excellent petit gueuleton, ce qui à l’évidence n’a rien de négligeable, bien au contraire. Enfin… ça n’a plus rien de négligeable à présent qu’elle est tenue de se nourrir, surtout. Et quitte à se nourrir, autant que ce soit de choses un tant soit peu savoureuses, pas vrai ?

Codage par Libella sur Graphiorum

Lun 29 Nov 2021 - 22:59

C'était au tour de Pearl de tester de casser les yeux pour séparer le blanc et le jaune dans les règles de l'art. Satoru n'a rien d'un professionnel de la cuisine, mais comme tout le monde, il a apprit les bases seul, avec ses parents ou juste en regardant la télévision. De nos jours, on peut apprendre presque tout avec des gens ou en vidéos. Là, ce n'était pas bien sorcier et il sait que les enfants, en général, raffole de faire ça quand part exemple, ils doivent faire un gâteau avec leurs parents. En lui ayant montré comment faire, il doute que ce soit bien difficile, au pire, elle peut louper le premier œuf. Mais finalement, force est de constater que c'est une réussite. C'est avec douceur qu'elle casse la coquille, ouvre l’œuf en faisant attention de ne pas faire tomber le jaune ou de le percer. La demoiselle parvient à faire la séparation et il n'a rien à dire là dessus, c'est parfait. "Pour une première fois, c'est une réussite ! On pourrait presque croire que tu as fait ça toute ta vie !" souligne t'il avec un grand sourire satisfait. C'est à croire que Sato n'est pas uniquement bon en tant que prof d'exorcisme, il se débrouiller aussi en cours de "cuisine". Bon, il doute qu'une réelle reconversion soit possible, mais au moins, elle a bien compris les instructions. "Je n'ai rien d'un expert en science, mais oui, je pense qu'on peut dire que la cuisine c'est une science. Je sais que certaine personne pousse ça à son paroxysme parvenant à faire des fusions assez dingue entre plusieurs aliments. Ils en transforment la texture, le goût... Je crois que ça s'appelle la cuisine moléculaire. Je n'ai jamais testé, mais ça prouve que la science à son rôle dans tout." Lui se contente de faire des bonbons, ça lui suffit amplement.

"Maintenant qu'on a nos blancs, on va les monter tout doucement et c'est toi qui va le faire. Pour ça, on va prendre le robot à main. Il va battre les œufs, tu vas voir au début ça ne va pas faire grand chose, puis au fur et à mesure ça va changer d'apparence. Normalement, on monte les blancs en neige de manière à avoir une matière ferme. Là, on veut juste obtenir un mélange blanc et mousseux ! Si on les rend ferme, c'est raté pour faire de la guimauve." Satoru lui donna le robot en lui expliquant qu'elle devait rester appuyer sur un bouton et tourner dans le récipient. C'est une opération simple qui prendra juste quelques minutes. L'exorciste gardait un œil sur la préparation et quand il jugea ça assez mousseux il stoppa la demoiselle. "Là, c'est parfait ! On va ajouter la gélatine et le mélange que j'ai fais chauffer. Ensuite, il faudra encore mélanger avec le robot, tu vas voir, ça va encore changer d'apparence et voir obtenir une texture qui aura l'air d'une guimauve molle." Tout est versé, maintenant c'est à elle de jouer et elle ne doit pas s'arrêter, il faut remuer jusqu'à refroidissement.

Satoru Gojô

(c) Vent Parisien

**Invité**

Friandises et filouterie !

« Je devrais peut-être me reconvertir, abandonner la géologie et me convertir dans la confiserie », répond Pearl avec un certain sentiment d’autosatisfaction quand son interlocuteur la félicite sur ses talents de pâtissière.

Bon, elle n’a en soi pas fait grand-chose de grandiose, mais ça fait quand même du bien de constater que les choses ont été bien faites. Elle déteste faire les choses à moitié, c’est même un défaut chez elle. Trop rigoureuse et perfectionniste, elle a souvent tendance à ne rien laisser passer, ce qui peut très vite devenir insupportable pour les gens de son entourage.

Quand Pearl compare la cuisine à de la science – à de la chimie serait un terme plus exact –, Satoru lui affirme qu’il n’est pas un expert dans ce domaine, mais ça reste à prouver. Et oui, la cuisine à quelque chose de fascinant, quand on y réfléchit, même sans aller chercher sur le terrain de la cuisine molléculaire (même si elle trouve ça assez fascinant également). Et elle regrette presque de ne s’intéresser à tout cela que maintenant. Elle songe que ça aurait pu être des moments privilégiés qu’elle aurait passés avec Steven, s’ils avaient préparé ses repas ensemble. Sous le prétexte que ce qui avait trait à la cuisine ne la concernait pas, elle s’était désintéressée du sujet, et maintenant qu’elle y pense, c’est quand même sacrément égoïste. Elle regrette un peu de s’y être prise de cette manière et pas autrement, mais qu’importe. Il est trop tard pour les regrets… elle essaie de se dire qu’elle se rattrapera quand elle verra Steven, encore faut-il qu’elle le revoie, et elle n’a malheureusement aucune certitude à ce sujet.

Pour la suite des opérations, elle se montre aussi minutieuse que pour l’opération précédente, et elle se rassure en constatant qu’elle s’en tire toujours aussi bien. Elle ne pensait vraiment pas qu’elle réussirait aussi bien. De l’extérieur, tout ça lui semblait bien compliqué. De près, elle constate que ça l’est quand même. Tout ceci demande du temps et de la patience, mais ça en vaut quand même la peine. Finalement, elle se dit qu’en lieu et place de ses plats tout prêts à cuire au micro-ondes, elle va peut-être se mettre à faire dans la vraie cuisine… au-delà des oursons en guimauve, dont on ne pouvait pas faire son mode d’alimentation habituel – même si c’était tentant (elle est sûre que ça n’aurait pas posé de problème à Steven, en tout cas). Alors qu’elle s’applique à remuer sans s’arrêter pour obtenir pile la bonne texture de guimauve, elle commente.

« Eh bien, ça fait travailler les bras. »

Elle sourit. Elle ressent cette douleur dans l’avant-bras qui lui aurait paru bien absurde il n’y a pas si longtemps. Quelle drôle de chose que les sensations humaines. Mais elle s’y fait, progressivement. Elle s’habitude petit à petit, disons.

« Comment est-ce que vous avez appris tout ça ? » demande-t-elle, laissant parler sa curiosité (c’est plus fort qu’elle).

Codage par Libella sur Graphiorum

▿ Date de naissance : 20/04/1992

"Avec quelques connaissances en plus, pourquoi pas ! C'est toujours possible de se reconvertir. Je suis certain qu'il doit exister des formations et je peux être un bon prof en plus de ça !" répond Satoru alors que la demoiselle s'imaginait changer de profession. En vrai, personne ne devrait se refuser de changer si c'est ce dont il a envie. La vie est bien assez courte pour rester dans une profession qui ne nous plait pas. A quoi bon être prisonnier d'un métier, c'est ridicule. Satoru n'aimerait pas se contenter de quelque chose qui ne lui plait pas et ne le rend pas heureux.

La suite de la recette débuta, il expliqua quoi faire et la jeune femme continuait de suivre les indications. Pour une première, il doit dire qu'elle se débrouillait bien. A moins qu'il ne soit l'un des meilleurs prof du monde et qu'il fasse des miracles. D'une certaine manière, on peut dire que oui. Après tout Yuji a bien su contrôler sa force occulte grâce à lui, non ? Certes, il n'était pas H24 avec lui, mais il lui a donné les tenants et aboutissants et sa maitrise est très vite venu. En même temps, avec les techniques quelques peu sadique de l'exorciste, il n'avait pas le choix.

Un sourire amusée naquit sur son visage à la réflexion de la jeune femme. En effet, la cuisine peut-être sportive et encore, il ne lui demande pas de faire ça à la main sans un batteur électrique. A sa dernière question, il haussa les épaules. S'il sait ça, c'est peut-être ce qu'on pourrait appeler de la culture générale. Ne venant pas de son monde et n'ayant pas besoin de se nourrir, il comprend, qu'elle n'ait pas forcément eu besoin d'apprendre ça. Lui, il a vu ça à la télévision, il a vu les gens de sa famille préparer des choses à manger. Tout ceci à tout simplement pris place dans sa tête, un apprentissage naturelle. "J'ai beau être un puissant exorciste, je n'en reste pas moins un humain qui doit manger. Alors, j'ai appris. Dans mon monde, c'est comme ici, on a la télévision, internet, youtube et même des livres. Puis, c'est un savoir acquis en grandissant, en observant ma famille. Ici, je m'y suis encore plus intéressé, enfin surtout pour la partie confiserie. C'est un peu technique, mais c'est plaisant à faire et le résultat final fait toujours bondir mes papilles !" Il ne voit que ça, comme réelle explication. Il n'a pas prit de cours spécifique, il s'est servi de tout ce qui l'entoure. "C'est pas bien compliqué ! Pour tout ce qui est basique, c'est simple et ça peut te permettre de faire tout un tas de choses, que ce soit du sucré ou du salé. Après, c'est avec le temps que tu pourras t'améliorer." Un sourire et il regarda la préparation qui était prête. "La guimauve est prête, tu peux même la gouter, tu vas voir, c'est délicieux, même sans le chocolat !"

Satoru s’éclipsa quelques secondes pour revenir avec les moules dont le chocolat s'était figé au frigo. "L'avant dernière étape, garnir les moules, c'est un peu pénible, car la guimauve est pas liquide. Du coup, tu ne pourras pas remplir les moules a 100%. Je te laisse tester. Je refais fondre du chocolat, tu pourras en tartiner dessus après pour refermer l'ourson." Le jeune homme passa de l'autre coté d'elle, pour refaire fondre du chocolat au bain mari, une opération qui ne durera pas bien longtemps. "Tu t'en sors ? Tu penses que ton ami aimerais cette activité ?"

Satoru Gojô

(c) Vent Parisien

**Invité**

Friandises et filouteries

feat. Satoru

Pearl n’était pas franchement sérieuse quand elle suggérait d’abandonner la géologie pour se convertir dans la confiserie, mais quand son interlocuteur souligne que, dans le fond, ça n’aurait rien d’impossible, l’ancienne gemme doit quand même reconnaître qu’elle serait presque capable de l’envisager, en plus, c’est vrai qu’elle aurait un bon prof pour ça. Au fond d’elle, elle garde l’idée qu’elle a besoin de faire un métier « utile », au sens où il lui permettra peut-être de retrouver les siens, ou bien de comprendre et de quitter cet endroit pour retourner dans sa propre dimension. Mais ce serait mentir que de dire que ce travail ne sert à rien, au fond, les confiseurs font sans doute bien plus de miracles que les géologues : le bonheur de plein d’enfants qui, pour certains, se réfugient sans doute derrière ces petites douceurs pour oublier un quotidien compliqué. Elle, elle étudie des cailloux, et dans l’immédiat, tout le monde s’en fout, on ne peut pas forcément parler d’accomplissement en ce qui la concerne.

Au final, les connaissances acquises par son interlocuteur l’ont été sur le tas, et quand on y réfléchit, c’est sans doute la meilleure manière d’apprendre… et Pearl aurait peut-être pu le faire plus tôt également. Dans son monde aussi, c’est comme ici, ou du moins sur la version de la Terre qu’elle a connue après avoir quitté Homeworld, et où elle a passé le plus clair de son existence : il y avait la télévision, Internet, YouTube, mais même si Steven la tannait régulièrement avec ça, elle ne s’y intéressait que moyennement. Rétrospectivement, elle se dit qu’elle aurait dû y accorder davantage d’importance, en fin de compte. Dans tous les cas, ce que lui apprend Satoru est bien la preuve qu’un peu de bonne volonté et beaucoup d’érudition, on peut toujours en apprendre davantage, et dans bien des domaines. Bon, en ce qui la concerne, elle ne dirait pas forcément que tout ceci n’est pas bien compliqué, certains aspects de la cuisine, millimétrés, avaient l’air sacrément techniques quand on décidait de se donner à fond dedans. Mais en même temps, c’est sans doute le caractère très technique de la chose qui serait le plus susceptible de plaire à Pearl en ce qui concerne la cuisine.

« C’est excellent ! » confirme Pearl quand Satoru lui propose de goûter à la guimauve.

Effectivement, chocolat ou pas, c’est vraiment excellent. Alors, ils passent à l’étape suivante, et elle rencontre plus de difficultés avec celle-ci, la guimauve lui résiste un peu quand elle veut remplir les moules, mais comme dans tout ce qu’elle fait, elle s’applique autant que possible.

« Ça m’a pas l’air trop mal », dit-elle en jugeant son propre travail. « Steven serait comme un fou à ma place, il adorerait ce genre d’activités », confirme-t-elle avec un grand sourire. « Bon, il aurait sans doute déjà mangé les trois quarts du chocolat et de la guimauve avant même que les oursons ne soient prêts, par contre », ajoute-t-elle avec humour.

Même si ce n’est sans doute pas totalement faux.

Code by Laxy

▿ Date de naissance : 20/04/1992

Les oursons étaient presque terminés. L'avant dernière étape était en train d'être exécuté par Pearl qui les garnissaient avec la guimauve. Ce n'est pas le plus simple à faire, la guimauve n'est pas liquide, alors il faut insister un peu, s'aider une cuillère ou de ses doigts pour essayer de remplir le moule. Bien sûr, il est impossible de le remplir à cent pour cent et ici ce n'est pas une machine industriel qui s'en occupe. Mais ça sera tout aussi bon et fait avec amour au moins !

La demoiselle lui confirma que son ami Steven serait heureux de faire cette activité gourmande et qu'il serait même possible qu'il mange tout avant d'avoir terminé. Ceci fit doucement rire Satoru, il sait que c'est justement ce qu'il risque d'arriver le jour ou il fera l'atelier avec les enfants. Mais ce n'est pas grave, l'important sera que tout le monde s'amuse et puisse tout de même remporter quelques oursons chez lui. "J'espère qu'il aura entendu parler de l'atelier et qu'il viendra, ça serait super que tu puisses le retrouves." A défaut d'exercer comme avant son activité d'exorciste à plein temps, pouvoir aider quelqu'un en faisant des bonbons lui semblait tout aussi cool. L'avenir leur dira si ça marche !

Le chocolat fondu, il déposa ce dernier à coté de la jeune femme et ajouta le pinceau dedans. "On fait comme tout à l'heure. Tu vas devoir recouvrir la guimauve avec une bonne couche de chocolat pour fermer l'ourson. Après, on va laisser ça au réfrigérateur puis on pourra démouler." Au final, c'est assez simple à faire, du moment qu'on suit les instructions, il n'y a pas besoin d'être un génie de la cuisine. En plus, il explique simplement pour que ce soit comprit. Déjà, il se dit qu'avec des enfants ou du moins adolescent, ça devrait bien se passer. "Tu ne trouves pas ça trop difficile ? C'est la première fois que j'apprends à quelqu'un à faire ça, j'espère que mes explications ne sont pas trop difficile !" Oui, il s'en inquiète un peu ce qui est normal. Mais vu le travail bien fait de la demoiselle, il imagine que c'est bon. "Si t'as besoin d'un prof pour apprendre un cuisiner un peu, je peux t'aider aussi. Ça me rendrait triste que tu ne manques que des pattes ou des plats surgelés acheté au magasin."

Satoru Gojô

(c) Vent Parisien

**Invité**

Friandises et filouteries

feat. Satoru

Pearl affiche un sourire qu’elle ne veut pas trop triste – même s’il l’est forcément un peu, par la force des choses, quand Satoru lui dit espérer vraiment que Steven aura entendu parler de l’atelier, et qu’il viendra. Oh, s’il doit en entendre parler, elle est sûre et certaine qu’il viendra. Encore que… en est-elle si certaine au bout du compte ? Elle aimerait prétendre être tout à fait convaincue de ce qu’elle avance, mais ce serait mentir, évidemment, parce que dans le fond, que peut-elle présumer de ce qu’est et de ce que fait Steven. Trois années se sont écoulées, Steven est un adolescent, il peut avoir changé de tellement de manières… et elle n’aura pas été là pour assister à de tels changements.

Non, ne pas penser à ça, ne surtout pas penser à ça… pourquoi ne viendrait-il pas, après tout, pas vrai ? C’est peut-être le moment pour eux de se retrouver, qui sait ? Quant à elle, même si elle ne doit pas le retrouver, elle aura au moins passé un bon moment et ce sera fait un ami, ce n’est pas donné à tout le monde, ça, pas vrai ? Elle sait qu’elle a quand même de la chance de pouvoir compter sur Satoru, qui a pris du temps pour elle. Parfois, certaines choses se font pour une raison, et pas toujours celle que l’on croit. Peut-être avait-elle seulement besoin de cette rencontre, à un moment où elle se sent seule et désoeuvré.

« Si jamais je ne le retrouve pas, j’aurais pas tout perdu », répond-elle avec un fin sourire. « Maintenant, je suis une pro des oursons en guimauve », ajoute-t-elle avec un petit rire.

Elle pourrait ajouter qu’elle est contente d’avoir fait sa rencontre, non plus, mais elle ne veut pas qu’il se sente l’obligation de lui rendre la pareille, il serait tout à fait en droit de ne pas le penser, ou de se dire qu’il perd son temps avec elle. Elle serait bien en peine de le lui reprocher, pour tout dire.

Toujours bonne élève, quand on en revient à la pâtisserie, elle suit les directives de Satoru à la lettre avec une application toute mesurée. Elle recouvre donc la guimauve d’une généreuse couche de chocolat. Par endroit, elle déborde un peu, et son résultat n’est pas aussi professionnelle qu’elle le voudrait (en même temps, elle a toujours besoin que tout soit absolument millimétré, alors elle ne peut qu’être naturellement frustrant quand les choses ne vont pas totalement dans son sens). Mais elle a l’impression qu’elle ne s’en sort pas si mal.

« Non, tu es un excellent professeur, au contraire. Si tu veux arrondir tes fins de mois, tu devrais proposer ça, des cours de cuisine, je suis sûre que ça marcherait du tonnerre ! Tu es un très bon professeur. » Elle marque une pause. « Et honnêtement, je ne dirais pas non à des cours particuliers de cuisine, c’est à peine si je sais faire cuire des pâtes. »

Code by Laxy

▿ Date de naissance : 20/04/1992

Si cette idée qu'il a eu pouvait l'aider à retrouver celui qu'elle cherche, ça serait vraiment chouette. Mais il sait qu'ici les choses sont quelque peu étrange et que si par hasard, la ville ne veut pas qu'ils se retrouvent, il ne serait pas étonnant qu'elle vienne lui mettre des bâtons dans les roues. Mais, il n'y a pas de raison, hein ? Et puis de toute manière, personne n'est vraiment en position de prouver ça. Au moins, elle voit ça de manière très positive en disant que ceci lui aura apprit à faire des oursons en guimauve à la perfection, ceci le fit sourire. "Tu verras, c'est toujours utile de savoir faire ça !"

La dernière étape vint d'arriver et il la laissa faire. Ce n'était pas bien difficile de couvrir de chocolat la guimauve. Ce n'était pas bien plat et c'est normal vu que c'est fait de manière artisanal et non avec des machines industrielles dont il ne connait pas le fonctionnent. C'est justement dans les petits défauts qu'on peut voir, qu'il trouve que tout à bien plus d'authenticité. Enfin, ce n'est que son avis, mais chacun est libre d'avoir le sien. Pearl lui assura qu'il était un bon professeur, il n'en était pas sûr, mais pourquoi pas, hein ! "Tu pourras dire ça devant mes élèves, ils ont tendance à dire que je suis un horrible professeur !" Là, il parlait de Yuji, Megumi et Nobara, ses élèves apprenties exorcistes qui ici se retrouvent à devoir mener une vie bien différente. En vrai, ça, ils le disaient pour taquiner Satoru, car en réalité, il a choisit de devenir prof pour faire changer les choses. Dans son monde, les exorcistes qui dirigent tout, sont... comment dire, coincé dans de vieilles idées auxquelles il n'adhère pas et justement, il voulait faire changer les mentalités, quoi de mieux que l'enseignement pour ça. "Je ne suis pas un pro de la cuisine et j'ai plus tendance à connaitre des plats asiatiques, mais je peux t'aider. Je suis meilleurs quand il s'agit de faire des bonbons et des gâteaux, mais je sais faire du salé. Ça va paraitre cliché, mais j'ai un certain don pour les sushis ! C'est plus simple à faire qu'on ne le pense en plus de ça !" Il ne voit pas d'inconvénient à l'aider. Il apprécie Pearl, il discute bien avec elle et l'apprécie. Pourquoi ne pas l'aider et continuer à la connaitre par la même occasion. Après tout, elle est une très belle rencontre !

Satoru Gojô

(c) Vent Parisien

**Invité**

Friandises et filouteries

feat. Satoru

Pearl pourrait techniquement – et sans doute facilement – remettre en question le fait qu’il soit véritablement utile de savoir faire des oursons en guimauve, mais non, elle ne fera rien de tel, car en vérité, cette leçon lui en a appris d’autres en peu de temps. Grâce à cette leçon de cuisine très spécifique, elle a l’espoir de retrouver enfin Steven, mais pas seulement. Elle a aussi eu l’occasion de faire la rencontre de Satoru, et le fait est qu’elle le trouve particulièrement sympathique. Elle est absolument ravie d’avoir fait sa connaissance. Elle ne risque pas d’avoir le moindre regret à ce sujet. Donc clairement, ça n’a pas été une perte de temps… et à côté de ça, elle est bien forcée d’admettre que les oursons en guimauve, c’est quand même vachement bon.

Elle se concentre sur la dernière étape et est ravie de constater qu’une fois encore, elle ne se débrouille pas si mal. Quand elle lui affirme qu’il est un bon professeur, elle ne le dit pas à la légère ou pour le brosser dans le sens du poil, c’est véritablement une chose qu’elle pense et qu’elle ne se voyait que lui confier. Elle s’amuse de l’entendre affirmer que ce n’était pas l’opinion générale. Elle sent bien qu’il parle d’expérience, il n’empêche qu’elle ne saurait clairement pas être de l’avis de ceux qui peuvent bien affirmer une chose pareille.

« Eh bien compte sur moi pour te faire de la pub à n’importe quel moment si tes apprentis doivent se montrer un peu trop mauvaises langues. Ils sont sans doute jaloux de tes grands talents de pédagogues, je ne vois que ça », ajoute-t-elle en n’était qu’à moitié sérieuse, pour le coup.

Elle, en tout cas, accepte qu’il lui enseigne à n’importe quel moment. Elle le trouve sympathique, et aussi, il se montre précis dans ses directives, alors vraiment, s’il peut l’aider à développer un peu ses compétences en matière de cuisine, ce ne sera pas un mal. Parce que clairement, avec elle, on part de très, très loin. Que ce soit de la cuisine asiatique ou autre chose, peu importe. Savoir faire des gâteaux ne sera pas un luxe non plus, bien au contraire.

« Tu sais quoi ? Je n’ai jamais mangé de sushis de toute ma vie. »

Et quand on sait combien longtemps elle a vécu, ça a sans doute de quoi surprendre, c’est pourtant bel et bien la vérité. Elle n’en a jamais eu l’occasion. Ou l’envie… Comme beaucoup d’autres plats. Et il est sûrement temps qu’elle se rattrape. Comme dans bien des domaines. Sa condition d’humaine, même trois ans plus tard, reste neuve par pas mal d’aspects, et pour cette raison, elle a encore beaucoup de choses à apprendre. Curieuse de certaines, elle a tendance à en négliger d’autres, quand pourtant, la curiosité devrait la pousser dans tous les retranchements de sa nouvelle et singulière situation.

Code by Laxy

Ven 7 Jan 2022 - 1:03

Avant d'être un prof, Satoru est surtout un exorciste. Mais il a toujours mis du coeur dans le fait d'apprendre à ses élèves ce qu'il faut savoir pour tuer des fléaux. Ce n'était pas facile, surtout que ce n'est pas une profession comme faire des gâteaux où il n'y a aucun risque, hormis peut-être prendre des kilos. Là, on parle d'affronter des monstres capables de tuer. Des gens, il en a vu mourir, lui même à faillit mourir des mains d'un maitre des fléaux. S'ils sont si peu nombreux, ce n'est pas pour rien. Des morts, il y en aura toujours et ça, il l'a accepté. Dans son caractère, il a ce petit côté "je m'en foutiste" depuis presque toujours, comme une sorte d'insolence naturelle. Surement parce qu'il est le meilleur et c'est le cas. Donc, il peut se permettre ce type de comportement avec Yuji et les autres. En pâtisserie, c'est différent, ce n'est pas non plus un expert et encore moins son métier à la base, alors, il est peut-être plus doux, plus calme, plus sympa. C'est difficile à dire.

Pearl était prête à lui faire de la pub, c'est bien la première fois que quelqu'un veut vanter les mérites de Satoru. Dans son monde, on ne vante pas les mérites des exorcistes de toute manière... C'est nouveau pour lui qu'on veuille dire à sa place que c'est lui le meilleur et ça pourrait même faire gonfler ses chevilles si elle continue. "Ne soit pas si flatteuse ! Je vais y prendre goût et je vais devenir insupportable et arrogant après !" s'amuse t'il à dire. Megumi serait là, il confirmerait que Sato est déjà insupportable et arrogant. Sauf que ce dernier n'est pas dans le coin pour le moment, alors tant mieux.

Gojô je ne voyais pas de problème à lui apprendre à cuisiner d'autres plats et là autres choses que du sucré, même s'il ne maitrise pas tout. C'est un monsieur tout le monde, il sait se débrouiller et quand on suit une recette, on peut parfois faire de vrais miracles. "Quoi, t'as vraiment jamais mangé de sushi ! Bon, va falloir que je t'en fasse alors ! C'est un vrai délice. En fait, c'est plutôt simple, du poisson, du riz, des feuilles de nori et parfois d'autres d'autres choses." C'est sa culture alors, il connait plutôt bien. "Si un midi ou un soir tu veux déguster ça, on peut se prévoir ça !" A l'atelier, ici, il n'a pas du tout les ingrédients, c'est un labo pour faire des gâteaux et des sucreries, pas pour faire du salé. Donc pas de riz et encore moins de poisson dans les frigos. Dans une jolie petite boite en carton, il mit les guimauves et donna la boite à la demoiselle. "Tu as le droit de repartir avec tes créations. J'en ai déjà tout un stock en rayon en magasin. Satoru était rassuré, il n'aura aucun mal à expliquer aux gens comment faire des nounours à la guimauve. Restes plus qu'à attendre la date de l'atelier et espérer que l'ami de Pearl s'y trouve.

[Je pense qu'on va pouvoir clore le RP ici. Si tu veux un nouveau sujet avec Sato ou un autre perso... on peut voir ça ^^]

Satoru Gojô

(c) Vent Parisien

**Contenu sponsorisé**