Cette ville, ça puait… Enfin, je veux dire, c’est pas comme si j’étais pas habitué, hein, mais là, c’était différent. Une vraie puanteur, celle qui se colle à ta peau, qui te grignote les narines. Je me balade dans ces ruelles crades, tu sais, celles que même les pigeons évitent, et c’est là que je sens que quelque chose cloche. Un truc... un gros truc.
Je me faufile dans les ombres, un peu à l’aise comme d’habitude, mes bottes qui crissent sur des bouts de verre et de vieilles canettes écrasées. Ah, c’est bon ça, j’adore l’ambiance. Y’a des petites bêtes qui grouillent partout, je le sens dans mes tripes. C’est comme une sorte de radar intégré. T’as déjà senti ça ? Un truc qui te dit que t’es au bon endroit, que quelque chose d’énorme est sur le point d’arriver. Moi, ça me titille, ça me met en appétit, tu vois ce que je veux dire ?
« Bon, les petits, où vous cachez vos sales tronches ? » je marmonne en me grattant l’arrière du crâne, faisant tomber un peu de poussière de mes cheveux décoiffés.
Et puis, là, juste sous mes pieds, ça commence à bouger. Un tremblement, un grattement. Ah ! Ces petites créatures ne peuvent pas me résister. Elles essaient, elles fuient, mais moi, je suis là, prêt à bondir, à les croquer. Je laisse mes doigts traîner le long des murs humides, ressentant chaque vibration, chaque mouvement sous la pierre.
Je m’approche d’une vieille plaque d’égout, rouillée et à moitié éclatée. Ça tremble en dessous. Un sourire narquois se dessine sur mon visage. Je la soulève, juste assez pour jeter un coup d’œil en dessous, et bingo ! Une nuée de cafards et de rats se précipite vers la sortie, comme si leur vie en dépendait. C’est presque mignon de les voir courir pour rien. Ils savent pas encore qu’ils courent vers moi.
Je plonge la main dans le trou et attrape un rat dodu qui se débat furieusement. « Allez, mon gros, arrête de gigoter, tu savais que ça finirait comme ça, pas vrai ? » je ricane en le portant à hauteur de mon visage.
Le rat me regarde, ses yeux brillants de terreur. Ah, la douce odeur de la peur animale, c’est incomparable. Je croque dans sa chair, le goût métallique envahit ma bouche, et je me frotte les mains après avoir terminé. C’était bon, mais il en faut plus. Toujours plus.
« Ok, les gars, montrez-vous ! J’sais que vous êtes là. Ça sert à rien de vous planquer, je vous trouverai tous ! » Je continue à marcher, mes yeux scrutant chaque recoin sombre, chaque fissure dans les murs suintants. Plus j’avance, plus je sens que ce filon que j’ai trouvé est bien plus grand que prévu. Y’a des signes partout. Des petits détails qui trahissent la présence de quelque chose d’énorme, quelque chose qui grouille sous mes pieds. Une véritable infestation.
Soudain, un bruit derrière moi. Je me retourne d’un coup, prêt à bondir, mais rien. Juste l’écho de mes propres pas qui rebondit contre les murs. Je fronce les sourcils, plissant les yeux dans la pénombre. « Pas de fantômes, hein ? Parce que, sérieux, si y’en a un qui traîne dans le coin, ça va mal se passer. »
Je me remets en marche, descendant un escalier en colimaçon qui semble plonger encore plus profondément dans les entrailles de cette foutue ville. L’odeur devient plus intense, plus... vivante. Chaque pas me rapproche de quelque chose de plus grand, de plus effrayant. Ouais, ouais, j’ai ce sentiment. Celui qui te prend aux tripes, comme si t’étais sur le point de tomber sur une mine d’or, ou un cauchemar éveillé. Mais moi, les cauchemars, c’est mon pain quotidien, et je les croque avec plaisir.
Alors que j’arrive en bas des marches, l’obscurité est presque totale, mais je m’y sens chez moi. Les murs suintent d’humidité, des ruisseaux d’eau sale serpentent le long du sol. Et là, je le sens. Un frisson parcourt ma colonne vertébrale. Ce n’est plus seulement des rats et des cafards... y’a autre chose ici. Plus gros, plus dangereux. Je plisse les yeux et m’avance doucement.
Je m’arrête, tendant l’oreille. Y’a du mouvement, mais c’est pas un truc que je connais. Quelque chose de plus... calculé. On dirait pas un animal en fuite. Non, c’est plus subtil, comme quelqu’un qui essaie de se faire discret.
« Hé, y’a quelqu’un là ? » je lance dans l’obscurité, ma voix résonnant étrangement dans l’espace confiné. Pas de réponse immédiate. Juste ce silence oppressant, lourd, qui te tombe dessus comme un brouillard.
Je continue d’avancer, et puis... je l’aperçois enfin. Une silhouette, floue au début, dans un coin sombre, à peine visible dans la pénombre. Elle bouge pas beaucoup, mais je la vois respirer. Quelqu’un, ou quelque chose, m’observe. Ça pourrait être n’importe quoi, mais j’ai l’intuition que c’est pas juste un vagabond perdu.
Un sourire tordu s’étale sur mon visage. Ça, c’est nouveau. Et j’adore les nouvelles rencontres.
• • •
PRETTYGIRL
(841 mots)
Robert M. Renfield
▿ Ton univers : Renfield
▿ Date de naissance : 23/11/1992
▿ Age : 31
▿ Métier : Agent d'entretien et créateur d'un groupe de soutien pour personnes victimes de relations abusives
Dans une ville pareille, on ne savait jamais ce qu’il pouvait se passer. Et quand on ne savait jamais ce qu’il pouvait se passer, le mieux, c’était d’être prêt à parer à un maximum d’éventualités possible. Renfield l’avait bien compris. Après tout, il avait croisé cet Alucard, drôle d’alter ego de Dracula, et il espérait ne pas croisé son ancien patron, tant qu’il y était. Après tout, si lui avait été envoyé ici, ce serait terriblement dramatique. Il ne mettrait pas autant de temps que prévu à retrouver une forme humaine. Alors, certes, il serait faible pendant un moment, mais Renfield ne voulait pas être pris au dépourvu si Dracula rassemblait les petits cubes de son corps pour redevenir quelqu’un à part entière.
Il avait donc prévu de se mettre à la recherche d’insectes, pour faire un petit stock qui devrait être suffisant pour l’instant. Avoir une base solide de petites choses qu’il pourrait manger lorsqu’il aurait besoin de ses pouvoirs. Un petit bocal qu’il pourrait glisser dans sa poche et qui contiendrait coléoptères, araignées et autres cafards à qui il pourrait emprunter des capacités. S’il pouvait trouver une mouche, aussi… parce que pouvoir voler, c’était un avantage qui n’était pas négligeable, même s’il était moins libre que s’il avait des ailes, faire des sauts en planant était toujours utile.
C’est dans les tréfonds de Lockwood Hill qu’il avait trouvé ce qui semblait être un bon spot : un endroit sombre et humide, les égouts à proximité, tout était réuni pour être un vrai nid à insectes. Il était déjà descend profondément dans l’endroit, et cherchait les différents insectes avec un oeil attentif, lorsqu’une voix résonna dans le silence environnant, résonnant contre les murs. Renfield se redressa, le dos tendu. Il glissa son petit bocal, dans lequel il avait déjà pu capturer un cafard, dans la poche de sa veste.
Immobile pendant un moment, il entendit que l’on descendait dans les tréfonds dans lesquels il se trouvait. Habilement, il se dirigea vers un recoin obscur. Il ignorait après tout sur qui il pourrait tomber et quel genre de gens pourraient être intéressés par pareil lieu. Il se dissimula dans la pénombre. Immobile, il observa l’homme aux drôles de cheveux verts et au costume encore plus loufoques que ses vêtements à lui. Il fit un pas de côté, pour renforcer la présence de l’ombre autour de son corps. Mais la voix rauque demanda s’il y avait quelqu’un. Pendant quelques secondes, Robert ferma les yeux, s’efforçant de bouger le moins possible. Mais aucun bruit de pas ne s’éloignait. Pire, lorsqu’il rouvrit les yeux, l’inconnu était tourné vers lui et le fixait. Renfield sursauta.
- Oh, ce n’est pas ce que vous croyez, je passais par là par hasard !
Bien sûr, c’était le genre d’endroits dans lequel on allait par le plus grand des hasard ! Mais en même temps, il ne faisait rien de mal, il ne cherchait à nuire à personne… Il voulait seulement se faire des réserves.
- Ne me dévorez pas, je ne veux de mal à personne !
Renfield avait connu trop de vampires -deux, c’était déjà pas mal !-, et ne connaissait pas encore suffisamment les autres mondes. Il préférait donc prévenir que guérir. Aurait-il le temps d’attraper le cafard dans son bocal ?
Ah, mais quelle surprise ! Voilà qu’un drôle de type traîne dans mon royaume de crasse. Je le fixe, l’œil plissé, un sourire en coin. On dirait qu’il est tombé là par accident, mais personne ne se balade ici sans raison. Non, non, non. Il y a quelque chose de louche dans son regard, une lueur nerveuse, comme un lapin pris dans les phares d’une voiture. Et moi, je suis cette voiture, prête à le renverser.
« Eh bien, eh bien ! Qu’est-ce que t’as trouvé d’intéressant ici, mon gars ? » je ricane en me rapprochant, les mains croisées derrière le dos comme un môme prêt à jouer un tour. « Parce que, franchement, ce trou-là, c’est pas exactement l’endroit pour une promenade de santé. »
Il se tend, reculant légèrement, essayant de se fondre encore plus dans l’ombre. Je le vois jeter un regard furtif vers sa poche, où quelque chose de rond déforme le tissu. Hum, intéressant… On dirait qu’il cache un petit trésor. Et si c’est précieux, eh bien, ça m’intéresse aussi. Mon sourire s’élargit, et je me rapproche d’un pas, penché en avant comme un inspecteur louche.
« Alors, alors… C’est quoi, ce que t’as dans ta poche, mon pote ? Un truc sympa, j’imagine, sinon t’aurais pas l’air aussi nerveux ! »
Il baragouine une réponse, un truc à propos de passer par hasard et de ne vouloir de mal à personne. Ah, la bonne blague ! Comme si quelqu’un pouvait me berner avec ce genre de salade. Surtout dans un endroit pareil. Mes doigts pianotent contre ma cuisse, et je continue de l’observer, le jaugeant de haut en bas.
« T’inquiète pas, p’tit gars. Si j’avais vraiment voulu te boulotter, tu crois que je serais resté là à te poser des questions ? » Je lui fais un clin d’œil moqueur, laissant mes doigts courir sur le mur, où quelques blattes s’échappent sous la pression. « Non, non. J’suis plus curieux qu’affamé, pour l’instant. Et toi, t’as tout l’air d’un type avec… des intérêts particuliers… J’me trompe ? »
Il serre sa poche, comme s’il essayait de protéger son petit secret. Ça m’amuse, cette attitude. Moi, j’aime bien quand les gens gardent des trucs pour eux. Ça rend les choses plus piquantes, plus croustillantes. Mais faut avouer, j’ai du mal à résister à l’envie de découvrir ce qui se cache là-dedans.
« Alors, c’est quoi ? Un flingue ? un couteau ? ton téléphone ? un gri-gri porte-bonheur ? » je lâche, désignant sa poche d’un geste du menton. Puis, comme pour l’aider à trouver l’énergie pour me répondre, je lui sors quelques trucs, machins et bidules de mes propres poches. Entre engins de torture, joujoux pour adultes, médaille sportive, télécommande… « Tiens, tu vois, moi aussi j’ai de quoi faire ! » Je m’esclaffe bruyamment, en sortant un scolopendre de la poche intérieure de ma veste rayée, mon rire résonnant dans le tunnel sombre. « J’ai même pris un p’tit goûter avec moi, au cas où ce ne serait pas top ici… »
Et hop, l’animal rampant croustille sous mes dents et je me pourlèche les doigts après avoir récupéré les pattes qui s’agitaient encore du côté de l’abdomen et de la tête. Je préfère commencer par les pattes arrières, le goût est plus fort. Je fais quelques pas autour de lui, mon regard acéré rivé sur son visage, guettant le moindre tressaillement, le moindre signe de faiblesse. « Dis-moi, t’as un truc à faire ici, ou bien t’es juste un mordu des souterrains ? Parce que, si c’est le cas, on pourrait dire qu’on partage une passion. Cet endroit, c’est mon p’tit paradis… »
Je me penche en avant, scrutant son expression de plus près. Je peux voir qu’il est à deux doigts de se carapater, mais quelque chose le retient. Et moi, ça m’intrigue. « Allez, dis-moi, c’est quoi ton délire ? Tu veux p’t-être me piquer mes trouvailles ? Parce que laisse-moi te dire, ici, tout ce qui a des pattes, des antennes et des mandibules, c’est mon territoire. Mais si tu cherches un truc spécial, qui sait ? Peut-être que t’as toqué à la bonne porte. Et si t’es prêt à partager ce que t’as là dans ta poche, je pourrais te montrer des choses que t’as jamais vues ! » Mon clin d’oeil peut sembler pervers, mais ce gars est un gars, alors je n’ai pas vraiment d’envies de ce genre pour lui, mais je me dis qu’on peut s’amuser. Je le fixe, les yeux plissés, mon sourire s’élargissant encore plus. J’adore ce moment, celui où les gens réalisent qu’ils sont coincés avec moi et qu’ils n’ont plus qu’à se montrer un peu plus… coopératifs.
• • •
PRETTYGIRL
Robert M. Renfield
▿ Ton univers : Renfield
▿ Date de naissance : 23/11/1992
▿ Age : 31
▿ Métier : Agent d'entretien et créateur d'un groupe de soutien pour personnes victimes de relations abusives
Les êtres de ténèbres que connaissait Renfield, les seuls qui seraient susceptibles de se promener dans ce genre d’endroits, c’étaient des gens qui risquaient de dévorer les autres sans le moindre scrupule. Cela ne faisait pas assez longtemps qu’il était dans cette ville, et quand bien même, vu ce qui existait chez lui, il préférait ne pas savoir ce qui pouvait exister ailleurs ! Il y avait forcément des endroits pires ! Il n’en avait absolument pas envie.
Pour la majorité des gens, Renfield n’avait rien trouvé d’intéressant : qui s’intéressait à un cafard ? Mais ce gars avait vraiment la tête d’un type qui pouvait s’intéresser à un cafard, en fait… ce qui était aussi étrange que problématique. Robert avança hors de l'ombre et secoua la tête. Bon, d’accord, il était encore debout. Dracula l’aurait déjà mangé s’il avait voulu le dévorer, et ce gars tenait le même discours. Ce qui signifiait qu’il était donc en capacité de manger des gens. Il supposa que l’inconnu devait avoir l’impression que Renfield cachait quelque chose de précieux dans sa poche, mais ça n’était précieux que pour des gens comme lui, qui tenaient leurs pouvoirs des insectes, après tout. Renfield fronça légèrement les sourcils en entendant parler d’intérêts particuliers -ça sonnait un peu bizarre, quand même-. Il secoua la tête. Il était plutôt sain, du moins il le pensait. Quoi qu’il en soi, il n’avait rien de valeur. Les différents objets que lui sortaient ce gars étaient vraiment étranges, et Renfield ressentit un sentiment de malaise devant certains d’entre eux.
Ses yeux s’arrondirent alors que l’homme mangeait un scolopendre, en semblant même y prendre du plaisir. Ok, ok, donc ils étaient deux à se nourrir de ça… Et pourtant ils semblaient foncièrement différents. Renfield sortit le petit bocal de sa poche.
- D’accord, d’accord. C’est rien d’important.
Le cafard rampait sur les parois du bocal, sans comprendre ce qu’il lui arrivait. Robert n’avait aucunement l’air dégoûté par le fait que cet homme mangeait des insectes, il avait l’habitude du regard des autres à ce sujet. Mais en même temps tout le monde était bien content de pouvoir avoir un Renfield survolté quand à chauffait. L’homme prétendait que tout ici lui appartenait, mais Robert n’était pas d’accord. Les insectes avaient leur existence, et s’ils étaient des prédateurs pour eux, ils ne les possédaient pas.
- Ce n’est pas vraiment “mon délire”. J’ai besoin d’en manger pour pouvoir utiliser mes pouvoirs. Je n’en prends pas plus que nécessaire.
Assura-t-il. Il ne prendrait qu’un ou deux insecte de chaque espèce, en se disant qu’ici, il pourrait trouver quelques spécimens qu’il n’avait pas souvent l’occasion de trouver. Renfield n’avait pas l’intention de rentrer en conflit pour cela, il pourrait en trouver ailleurs, mais ce serait plus difficile, et moins discret.
- Je fais un stock. Et après, je n’en prendrai plus que pour compléter ce qu’il me manque. Les insectes n’appartiennent à personne, ils… ils ont leur vie, eux aussi.
Même si Renfield les mangeait, il éprouvait de l’empathie, parfois, pour eux. S’il avait pu avoir accès à ses pouvoirs sans les manger, il aurait préféré. L’homme semblait savoir qu’il y avait des spécimens plus rares, ici, et Robert en était curieux, il se demandait quel genre e pouvoirs cela pourrait lui donner. D'autres pas parvinrent à ses oreilles, et Renfield se tendit.
- Vous êtes venus accompagnés ?
Demanda-t-il à voix basse. C'est qu'il n'avait pas envie d'être en deux contre un, il ne savait pas de quoi ces gens étaient capables. E tle gars en face de lui avait déjà l'air sacrément imprévisible.
▿ Côté cœur : Ne s'est jamais posé la question auparavant, ayant été obsédé par le sentier d'or et l'héritage de son père.
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Eden Memories
▿ Avatar : James McAvoy
▿ Copyright : Eden Memories
▿ Autre(s) compte(s) : Lestat, Willy et Thomas
▿ Messages : 39
▿ Points : 420
▿ Date d'inscription : 21/09/2024
▿ Notes :
Ancien Dieu-Empereur de Dune, fils de Muah'Dib et de Chani.
Mer 30 Oct - 13:10
Buffet à volonté
Ainsi les personnes qu’on croisait dans cette ville venaient d’univers différent, avait-il cru comprendre. Leto avait cependant du mal à croire que sous cette apparence humaine se trouvait aussi des monstres. Pourtant, lui-même avait retrouvé sa peau blanche, légèrement rosée, comme s’il n’avait jamais pris de bain de soleil sous Arrakis, comme s’il n’avait jamais ingurgité toute cette épice, dès le ventre de sa mère, qui lui avait donné dans son monde d’origine les yeux d’un bleu intense, et surtout, comme s’il n’avait jamais posé de truite des sables sur sa peau, entamant ainsi sa transformation en vers des sables sacré. Shaï-Hulud. Il avait le plus grand à croire qu’il n’y avait aucun animaux ici. Si son père était ici, alors peut-être que les vers des sables aussi ? Il devait les chercher, s’il les retrouvait, s’il retrouvait l’épice, il aurait alors ses visions et comprendrait mieux ce qu’il se passe ici. Il devait vérifier.
Après une longue discussion avec une personne assise sur le trottoir, un bonnet fatigué sur la tête, une barbe de plusieurs jours ayant fleuri sur son visage, Leto s’était décidé pour prendre la direction de ce que l’homme avait qualifié d’égout. Une pareille chose n’existait à Arrakis. Il était impossible d’y creuser très profondément dans le sable à moins d’être un ver des sable évidemment ! Aussi se disait-il que s’il devait trouver des vers des sables, aussi improbable que cela soit, les égouts pourraient bien être indiqué même s’il n’y avait pas une once de sable ou d’épice pour le moment. Il y faisait noir comme dans un four, mais cela ne dérangeait pas tellement Leto qui était habitué sur Dune à vivre la nuit où les températures descendaient et devenaient plus supportable. Il avança et commença à sentir l’humidité. S’il y avait de l’eau ici, alors aucune chance d’y croiser des vers des sables, ces derniers redoutaient l’eau. Son contact était mortel pour eux. Mais c’était ainsi, en noyant le vers des sables, qu’on obtenait l’eau de vie, l’exilir aux visions.
Il s’interrompit en entendant des voix. Leto était plutôt curieux, à dire vrai, il espérait ainsi obtenir un peu plus d’information sur la faune locale. Mais quand il s’approcha, il découvrit deux individus qui l’observaient avec intensité. L’un des deux avait une apparence plutôt excentrique, qui aurait été totalement inadaptée sur Dune, et l’autre un regard méfiant pour ne pas dire effrayé, comme s’il venait de croiser Shai-Hulud. « Bonjour messieurs, j’espère ne pas vous interrompre, je serais curieux de connaitre la faune locale. Y aurait-il la moindre chance pour que vous puissiez m’aider ? » Il était poli, cordial, le jeune homme avait grandi à la cour d’un empire impérial dont il devait hériter, il avait toujours eu conscience des différentes sensibilités et surtout, qu’il valait mieux observer les personnalités, aspirations de chacun pour mieux les utiliser par la suite. Mais ici, il n’était plus un jeune empereur, il n’avait plus de Sentier d’Or à suivre, l’humanité n’avait sans doute pas besoin de lui ici. Sans doute. Pour le moment, il était curieux de connaître ces deux hommes qui se tenaient dans ce couloir étroit aux odeurs nauséabondes.
B.G. Beetlejuice
▿ Ton univers : Beetlejuice
▿ Date de naissance : 06/06/1984
▿ Age : 40
▿ Métier : Exterminateur de vermine
▿ Quartier : Lockwood Hill
▿ Dons/capacités/pouvoirs :
▿ Poltergeist
▿ Téléportation
▿ Invocation de créatures
▿ Métamorphose
▿ Illusion
▿ Immortalité
▿ Manipulation de la réalité
▿ Régénération
▿ Possession
▿ Pseudo : Ameknos
▿ Avatar : Michael Keaton
▿ Copyright : Ameknos, Eden Memories (merciiiiii) & Blondie
▿ Disponibilités rp : Dès que possible
▿ Autre(s) compte(s) : Duncan & Martin & Doc' Ten & House & Zeus & Eric & Crowley & Papy & Jiraya & Sebastian & Severus & Jürgen & Kaecilius & Sweeney & Gomez & Nigel & Kristoff & Ezio & Corto & Beetlejuice & Garrett & Owen & Spencer
Wow, la soirée devenait de plus en plus... savoureuse. Voilà que l’autre type, après avoir montré son p’tit cafard dans un bocal et parlé de ses pouvoirs bizarres, a l’air de sentir que quelque chose se prépare dans l’ombre. Moi, je suis bien trop occupé à le fixer avec un sourire amusé, guettant chaque mouvement du pauvre cafard qui gratte contre la paroi du bocal, mais voilà qu’il me demande, avec cette voix en chuchotant, si je suis accompagné.
J’éclate d’un rire rauque, mon écho s’étouffant dans les murs poisseux du tunnel. « Accompagné ? Mais c’est pas mon genre, tu crois quoi ? Moi, j’suis un solitaire, un chasseur free-lance, si tu veux ! » Mais à peine ai-je fini de parler qu’une silhouette s’avance à son tour dans le tunnel, se rapprochant tranquillement comme si elle se baladait dans un parc en plein jour.
Et quel drôle de type ! Il a l’air complètement à l’ouest avec son allure tranquille, et surtout, il détonne dans ce décor pourri. Ses habits sont propres, sa peau a l’air aussi pâle qu’un spectre... et, l’air de rien, il nous lance un poli « bonjour messieurs », comme s’il débarquait au salon pour boire une tasse de thé. J’éclate de rire à nouveau, cette fois plus franchement. Je me frotte les mains, jetant un coup d’œil vers mon premier invité, qui a l’air aussi tendu qu’une souris à côté d’un piège.
« Alors là, c’est la meilleure ! » je m'exclame en m’approchant de ce nouvel arrivant, mes yeux étincelant de malice. « T’es venu pour... la faune locale ? Ah, c’est vraiment trop beau pour être vrai. Tu sais où tu mets les pieds, au moins ? Ici, mon grand, c’est un peu... mon domaine. Les petites bêtes, les créatures rampantes... tout ce qui grouille, c’est à moi ! Mais, toi, tu cherches quoi au juste ? Un rat d’égout ? Un cafard bien dodu ? Ou... autre chose, peut-être ? »
Je laisse planer un suspense exagéré, me délectant du regard perplexe de ce type. Ce gars-là a l’air étrangement calme, comme s’il était habitué aux dangers. Ça me pique ma curiosité.
« Alors, c’est quoi ton truc, toi ? Les vers de terre ? Les araignées ? J’suis pas difficile, moi, et si t’as besoin d’un guide pour les égouts, tu causes au bon gars. Par contre, » je lance un regard complice à mon premier pote, « faudra partager, hein. On est déjà deux à avoir des goûts... disons... particuliers. »
Je fais le tour des deux types, les observant tour à tour comme un loup face à deux brebis un peu paumées. « Et puis, c’est marrant, parce que vous m’avez l’air... un peu exotiques, tous les deux. On dirait que vous venez d’ailleurs. Pas que ça m’dérange, hein, moi aussi j’suis pas un local, à la base, et j’aime bien les surprises, mais... faudra jouer franc-jeu avec moi, les gars. Sinon... on pourrait ne pas s’entendre. »
Je croise les bras, faisant mine de les jauger sérieusement. « Allez, dites-moi ce que vous cherchez vraiment. Faudrait pas gâcher une belle rencontre comme ça. Les égouts, c’est un peu comme la foire aux monstres, alors autant que chacun mette ses cartes sur la table, pas vrai ? »
J’attends, le sourire tordu aux lèvres, prêt à les voir se justifier, se trahir peut-être, ou même, qui sait, faire une proposition qui pourrait me plaire...
• • •
PRETTYGIRL
Contenu sponsorisé
Buffet à volonté || ft. Robert M. Renfield
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum