Quand Michael, le visage plus pâle qu'une feuille, m'a annoncé avoir égaré le boîtier, je l'ai regardé fixement, comme si j'essayais de percer son crâne. Comment un type aussi épais pouvait-il être aussi maladroit ? Michael était loyal, certes, mais il avait toujours eu cette manie de se surestimer, de se prendre les pieds dans le tapis. Là, c'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase.
« Tu te fous de ma gueule ? » ma voix était basse, dangereusement calme, mais elle a dû résonner comme un coup de tonnerre dans cette minuscule pièce. Michael a reculé d'un pas, les yeux ronds de terreur. Je me suis approché de lui, chaque pas pesant une tonne. Sans un mot, je l'ai agrippé par le col, le plaquant contre le mur. La force de mon geste a dû le surprendre. Mes yeux, d'un bleu acier, se sont plantés dans les siens, cherchant la vérité. Ou plutôt, une version de la vérité que je pourrais avaler.
« Dis-moi où tu as perdu cette merde, et ne me prends pas pour un con, sinon tu vas le regretter amèrement. »
Il a balbutié des excuses, racontant une histoire à dormir debout : une soirée arrosée avec des Russes, un besoin irrépressible de se défouler, une certaine Irène Adler... Je savais ce que ça voulait dire : il était allé se faire humilier pour quelques heures de plaisir douteux, et au passage, il avait égaré le boîtier dans l'appartement de cette femme.
Je n'ai pas laissé filer l'occasion de lui faire comprendre qu'il avait merdé. Pendant une bonne heure, je l'ai interrogé, chaque mot, chaque geste calculé pour lui infliger un maximum de souffrance. J'ai utilisé mes poings, mais aussi des méthodes plus subtiles, juste pour lui montrer que son incompétence avait un prix. À la fin, il était à terre, suppliant. 'C'est chez elle, je suis sûr, je l'avais encore en sortant du club...'
Mais ma colère n'était pas apaisée. Tout ça n'avait servi à rien, sauf à me confirmer ce que je redoutais : le boîtier était maintenant hors de ma portée, dans le territoire d'une femme qui ne rendait jamais rien. Irène Adler, ce nom me glaçait le sang.
Je me sentais à bout, rongé par l'inquiétude et la rage. Le fait que Michael ait survécu était un détail. Chaque seconde qui passait sans le boîtier était une agonie. Je me suis juré que je le récupérerai, quoi qu'il en coûte.
• • •
Je me tenais là, une clope coincée entre les lèvres, à fixer cette foutue porte. Michael, ce con, m’avait bien foutu dans la merde cette fois. Comment tu peux perdre un truc aussi important? Et chez qui? Chez une dominatrice, bien sûr. Irène Adler... rien que le nom sentait le problème. Je m’étais toujours méfié de ce genre de gonzesse. Trop malines, trop dangereuses. Et pourtant, me voilà, obligé de pousser cette porte pour récupérer ce qui m’appartenait. Je tire une dernière latte sur ma clope avant de l’écraser sous ma botte. Pas la peine de me voiler la face, je savais déjà comment ça allait se passer. Ce genre de femme, ça te prend la tête, ça te fait tourner en bourrique, et avant que tu réalises, t’es en train de ramper à ses pieds. Pas moi. Pas cette fois. Je frappe deux coups secs. Je pouvais presque entendre le tic-tac de l’horloge intérieure, chaque seconde me rapprochant de ce putain de moment où j’allais devoir entrer dans son monde. La porte s’ouvre lentement, dévoilant une silhouette élancée dans l’ombre.
« Irène Adler ? »
Je ne m’embarrasse pas des politesses. Mon ton est direct, sans détour. La femme se tient là, à peine éclairée par la faible lueur d’une lampe au coin de la pièce. Ses yeux brillent, comme ceux d’un chat prêt à bondir. Elle ne répond pas, se contentant de m’observer, comme si elle cherchait à mesurer l’étendue de ma patience – ou de ma folie.
« Je suis pas là pour jouer à des putains de devinettes, Irène. Y’a un truc ici qui m’appartient, et je vais le récupérer. Maintenant. »
Ses lèvres s’étirent en un sourire fin, presque moqueur. Elle se décale, m’invitant d’un geste silencieux à entrer. Pas d’hésitation, j’avance d’un pas lourd, mes bottes résonnant sur le parquet. Je sens son regard peser sur moi, chaque pas que je fais m’enfonçant un peu plus dans son piège. Parce que oui, c’était ça son truc, Irène Adler. Elle te manipulait, te faisait croire que t’étais en contrôle, alors qu’en réalité, tu dansais au bout de ses doigts.
La pièce est décorée avec goût, tout est à sa place, chaque objet respirant le luxe et la décadence. Mais moi, je suis pas là pour admirer la décoration. Je suis ici pour un seul truc, et je ne compte pas partir sans.
« Michael m’a dit qu’il était passé par ici. Qu’il a peut-être oublié quelque chose. »
Je la vois arquer un sourcil, amusée. C’est comme ça qu’elle joue, hein? Elle reste silencieuse, me laissant mariner, me forcer à cracher chaque mot. Cette fois, c’est elle qui parle, sa voix douce mais ferme, chaque syllabe chargée de sous-entendus. Je comprends directement pourquoi ça fonctionne, son business, avec des mecs comme Michael qui ont besoin d’être menés à la baguette, c’est sûr qu’elle doit faire son beurre.
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PRETTYGIRL
(892 mots)
Irène Adler
▿ Ton univers : Sherlock (BBC)
▿ Date de naissance : 01/09/1992
▿ Age : 32
▿ Métier : Dominatrice
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur : Cœur insaisissable
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Tsu'
▿ Avatar : Lara Pulver
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▿ Disponibilités rp : Dispo !
▿ Autre(s) compte(s) : Alphard Black - Pamela Swynford Beaufort - Chiyoh Mori
Irène avait quitté une partie de son activité en arrivant dans cette nouvelle ville. Avant, elle négociait avec des secrets, mais elle pouvait s’enfuir si on la retrouvait. Elle avait vite compris que cette île lui poserait problème pour vendre des secrets. Elle était trop limitée dans son champ d’action, trop étriquée, trop facilement retrouvable. Alors elle avait laissé tomber cette partie de son activité et se concentrait sur la domination. Elle avait réussi à se refaire un réseau. Elle vivait correctement. Bon plus que correctement, mais Irène avait des goûts de luxe. Elle cherchait à délocaliser son activité dans un autre quartier de la vie pour garder son chez elle secret. Mais elle n’avait pas encore trouvé le local idéal pour installer son matériel ni ses accessoires.
Pourtant, quand l’un de ses clients oublia un paquet chez elle, la curiosité reprit le dessus. Elle ouvrit l’enveloppe et en tomba un boîtier. Elle connaissait ce genre d’objet. Il s’agissait d’un petit trésor d’informations, probablement compromettantes. La raison aurait voulu qu’elle ne cherche pas à lire ce boîtier. Pourtant, elle le fit. Les informations étaient cryptées, mais elle les téléchargea quand même sur son ordinateur personnel. Elle connaissait un gars qui serait capable de les lire si besoin. Elle replaça la boite dans l’enveloppe et la referma comme si de rien n’était, mais elle savait qu’on viendrait la récupérer.
Aussi, elle ne fut pas surprise qu’on frappe à sa porte en dehors des heures de ses rendez-vous. Elle portait une robe verte foret en soie ce soir-là. Irène était toujours apprêtée même quand elle n’attendait pas de client. Et elle fut satisfaite d’avoir enfilé cette tenue quand elle ouvrit au grand gaillard face à elle. Il lui demanda si elle était bien elle, et elle se contenta de le regarder de haut en bas avec un petit sourire satisfait sur le visage. Elle ne s’était pas attendue à ce que celui qui viendrait chercher le paquet soit aussi charismatique. Elle n’allait pas lui rendre la tâche aussi facile.
Aussi, quand il lui « expliqua » qu’il venait récupérer quelque chose, elle s’abstint de tout commentaire et le laissa entrer. Elle se dirigea vers le salon et l’invita d’un geste à s’asseoir avant d’en faire de même. Elle s’attendait à ce qu’il refuse de s’asseoir. Il n’était pas venu pour faire la causette, mais elle n’allait pas lui faciliter les choses. Elle fit s’asseoir son chien, Hadès, un beau doberman de quelques années à côté de son fauteuil. Comme une menace sous-jacente. Hadès lui obéissait au doigt et à l’œil. Elle ne voulait pas en arriver à un conflit, mais elle savait déjà un peu à quel genre d’homme, elle avait affaire, aussi lui montrer qu’elle n’était pas sans ressource était important.
L’homme précisa la nature de sa demande et le sourire resta sur les lèvres d’Irène. Elle osa même jusqu’à relever un sourcil parfaitement dessiné en signe de « surprise ». Elle se payait un peu sa tête, mais elle avait l’habitude de ce genre d’homme. Elle voulait jouer un peu et elle comptait bien le faire mariner le plus possible.
- Et vous êtes ? Je n’ai pas bien saisi votre nom.
D’un geste lent, elle caressa le bras de son fauteuil, comme si la conversation était tout à fait mondaine et qu’il n’y avait pas un homme dangereux en face d’elle. Sauf qu’Irène n’avait pas peur du danger, il lui avait même manqué.
- Il se trouve que j’ai plusieurs clients qui s’appellent Michael. Quel objet souhaitez-vous « peut-être » récupérer mon cher ?
FICHE PAR STILLNOTGINGER.
Nigel Balan
▿ Ton univers : The necessary death of Charlie Countryman
▿ Date de naissance : 12/02/1981
▿ Age : 43
▿ Métier : Barman mixologue au Fangtasia
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▿ Pseudo : ameknos
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▿ Autre(s) compte(s) : Duncan & Martin & Doc' Ten & House & Zeus & Eric & Crowley & Papy & Jiraya & Sebastian & Severus & Jürgen & Kaecilius & Sweeney & Gomez & Nigel & Kristoff & Ezio & Corto & Beetlejuice & Garrett & Owen & Spencer
Je me tiens là, devant elle, le regard fixé sur son sourire, ce foutu sourire qui me donne envie de lui arracher chaque mot de la gorge. Irène Adler... Elle sait qui je suis, ça se lit dans ses yeux. Elle sait pourquoi je suis là, mais elle veut jouer. Ces femmes comme elle, elles aiment tirer les ficelles, manipuler jusqu'à ce que tu n'aies plus qu'une seule option : céder ou exploser.
Elle me demande qui je suis, comme si elle ne le savait pas déjà. C’est presque amusant, cette fausse naïveté. Elle pose la question en caressant le bras de son fauteuil, chaque geste calculé, comme si elle domptait un fauve. Sauf que le fauve, c’est moi. Et je ne suis pas venu ici pour me laisser amadouer.
« Nigel. C’est tout ce que tu as besoin de savoir. »
Je réponds d'une voix calme, presque désintéressée, comme si le fait de lui dévoiler mon nom ne m'importait guère. Mais en réalité, chaque fibre de mon être est tendue, prête à réagir à la moindre provocation. Je ne suis pas ici pour discuter de la pluie et du beau temps, je suis ici pour récupérer ce qui m'appartient, et je n'ai aucune intention de repartir les mains vides.
Je jette un coup d'œil rapide autour de moi. Le salon est spacieux, décoré avec un goût raffiné, chaque objet à sa place, chaque détail soigneusement orchestré pour impressionner et intimider. Mais rien de tout cela ne m’atteint. Je me suis déjà retrouvé dans des situations bien plus sordides, et ce ne sont pas quelques bibelots coûteux qui vont me faire reculer.
Mon regard se pose sur le chien, un doberman imposant, assis près de son fauteuil. Ses yeux sombres me scrutent, une menace silencieuse. Un sourire se dessine sur mes lèvres. C'est ça son jeu ? Me faire peur avec son clébard ? Pitoyable.
« Tu sais très bien de quoi je parle, Irène. Un de mes gars a laissé quelque chose ici, quelque chose que je compte bien récupérer. Je ne suis pas là pour tourner autour du pot. »
Je croise les bras, adoptant une posture décontractée, mais chaque muscle de mon corps est en alerte. Je ne sous-estime jamais mes adversaires, et encore moins une femme comme elle. Sous ses airs de grande dame, je devine une habileté redoutable, une intelligence acérée. Elle sait exactement ce qu'elle fait, et elle ne lâchera rien sans avoir obtenu ce qu'elle veut.
Elle continue de jouer la comédie, feignant de ne pas comprendre, mais je vois bien qu'elle savoure ce petit jeu de pouvoir. Elle veut me tester, me faire perdre patience. Mais moi, je ne joue pas. Pas avec ça.
« Écoute, Irène, je n’ai pas le temps pour ces conneries. Tu me rends ce boîtier, et je fous le camp d’ici. Tu t’évites des emmerdes, et on continue nos vies chacun de notre côté. Plutôt simple, non ?»
Son sourire s'élargit, un sourire qui aurait pu être désarmant s'il n'était pas teinté de cette malice dangereuse. Elle est belle, c'est indéniable, mais c'est une beauté froide, calculatrice, une beauté qui cache un piège. Elle aime me faire mariner, aime voir jusqu'où je suis prêt à aller. Mais elle ne me connaît pas encore assez bien.
Je fais un pas en avant, réduisant la distance entre nous. Le doberman grogne doucement, mais je l'ignore. Mon attention est entièrement concentrée sur elle, sur cette femme qui pense pouvoir me manipuler comme elle manipule tous ces crétins qui passent par ici.
« Tu sais, Irène, on pourrait en finir rapidement. Toi, moi, un simple échange. Mais si tu préfères compliquer les choses, libre à toi. J’ai du temps, et pas des masses de patience... mais surtout, j’ai très peu de tolérance pour les conneries. »
Je m'adosse contre le mur, les bras croisés, la fixant intensément. Elle doit comprendre que je ne bluffe pas. Tout en moi crie la menace, le danger. Je ne suis pas un de ses clients habituels, je ne viens pas quémander un service ou chercher à me faire punir. Je viens récupérer ce qui est à moi, et si elle refuse de coopérer, alors la situation pourrait très vite dégénérer.
Elle fait mine de réfléchir, son index effleurant ses lèvres, comme si elle pesait les options. Mais je vois bien qu'elle tire un plaisir malsain de cette situation. Elle sait qu'elle détient un pouvoir, celui de posséder ce que je veux. Mais elle ignore encore jusqu'où je suis prêt à aller pour le récupérer.
« Alors, Irène ? Qu’est-ce que tu vas faire ? » Ma voix est posée, mais elle trahit une impatience mal contenue. J'ai horreur qu'on me fasse perdre mon temps, et encore plus quand il s'agit de quelque chose d'aussi important. « Je ne suis pas un homme qu’on laisse poireauter. Crois-moi, ça finirait mal. »
Elle pourrait encore me surprendre, pourrait encore tenter de me prendre à son propre jeu. Mais elle devrait se souvenir d’une chose : ce n’est pas un jeu pour moi. Il y a là-dedans les noms de quelques clients, des gros poissons. C’est une affaire de vie ou de mort (on parle de la mort d'Irène et celle de Michael, évidemment), et si elle pense pouvoir jouer avec moi, elle se trompe lourdement.
Le silence s'étire entre nous, pesant, presque palpable. Chaque seconde qui passe sans réponse est une corde qui se tend, prête à se rompre. Elle a le choix, elle peut décider comment cette rencontre se termine. Mais quelle que soit sa décision, je suis prêt.
Je n'ai jamais été du genre à reculer devant une confrontation, encore moins quand j'ai autant à perdre. Et elle, elle le sait. Je le vois dans ses yeux, cette lueur d'appréhension qui commence à poindre derrière son masque de confiance. Elle ne s’attendait peut-être pas à ce que je sois aussi déterminé, aussi dangereux.
Je suis prêt à tout pour récupérer ce boîtier, même si ça implique de briser chaque petit jeu qu’elle tente de mettre en place. Parce qu’à la fin, il n’y aura qu’un seul vainqueur ici. Et ce ne sera pas elle.
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PRETTYGIRL
(1029 mots)
Irène Adler
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Irène avait une faculté de lire les gens assez facilement. Il faut dire que dans son métier, c’est primordial de cerner les caractères en peu de temps. Elle sait donc que l’homme en face d’elle n’est pas là pour blaguer et qu’il ne reculera pas avant d’avoir obtenu son si précieux objet. Pour autant, Irène sait quand il est possible de profiter d’une information. Si elle évite dans cette nouvelle vie de faire trop commerce de secrets, elle reste quand même douée pour ça.
- Nigel…
Quand son invité lui révèle son prénom elle prend le temps de le prononcer à son tour. Comme si elle savourait les lettres sur sa langue en le faisant. Un nom intéressant. Elle se demande quel est son nom de famille, mais elle sait qu’elle n’obtiendra pas la réponse. Discrètement, elle s’humidifie les lèvres. Le geste est rapide et discret, mais elle est prête à parier qu’il l’a vu.
Elle le laisse parler, voyant qu’il perd petit à petit patience. Il faut qu’elle joue stratégiquement. Il a une attitude plutôt détendue, mais elle se doute qu’il s’agisse surtout d’une façade. Les hommes comme lui n’aiment pas attendre, encore moins face à une femme comme elle. D’un claquement de doigts, elle demande à Hadès d’arrêter de grogner quand Nigel avance vers elle. Elle ne se laisse pas impressionner par tout ceci.
Irène joue avec les nerfs de son invité, mais elle sait qu’il s’agit d’un jeu dangereux pour elle. Elle n’a pas peur, mais elle se surprend à être tombée avec quelqu’un d’aussi déterminé. Beaucoup auraient déjà changé d’attitude. Peut-être est-il doué lui aussi pour cerner les gens ?
- Que fait ce bon Michael ? Je ne l’ai pourtant pas laissé dans un trop mauvais état pour qu’il vienne récupérer lui-même son objet.
Elle se lève avec grâce, lissant un pli invisible sur sa robe près du corps qui s’arrête aux genoux. Ses talons l’aident à ne pas lever trop haut les yeux pour être à la hauteur de Nigel. Elle s’approche doucement de lui jusqu’à être postée face à lui.
- J’imagine que chaque secret contenu dans le boîtier a un prix.
Elle sourit doucement pour maîtriser son effet. Irène lève doucement la main et la pose sur le bras de Nigel avec une certaine lenteur. On pourrait croire en la voyant agir ainsi qu’elle essaie de caresser un fauve. N’est-ce pas un peu le cas d’une certaine manière ? Elle se permet de toucher le bras de l’homme en face d’elle, remarquant sans s’y tromper la force sous ses vêtements.
Elle a des bases en combat au corps-à-corps, mais elle doute qu’elle puisse s’en sortir facilement face à lui s’ils devaient en arriver aux mains. Heureusement pour elle, elle a aussi une arme à feu et Hadès, mais elle préférerait éviter d’en arriver là. Les tapis sont incroyablement durs à laver quand ils sont tachés de sang…
- Quel sera le vôtre pour le récupérer ?
Toute chose avait un prix. C’était la dure réalité du monde dans lequel ils vivaient. Cette île ne changeait pas les choses, elle les rendait juste plus discrets que dans son ancienne vie. Irène n’allait certainement pas se laisser faire quand elle était en position de force.
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Nigel Balan
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Je la fixe et je sens la colère monter en moi comme une marée noire. Elle ose prononcer le nom de Michael comme si de rien n’était, comme si elle ne savait pas exactement dans quel état elle l’a laissé. En fait, c’est plutôt l’état dans lequel Je l’ai laissé qu’elle devrait essayer de connaître… au moins, elle saurait ce qu’elle risque… Mais voilà, c’est ça son jeu. Elle aime voir jusqu’où on est prêt à aller. Elle aime se croire intouchable. Et moi, je déteste ça.
Elle s’approche, lente comme un serpent, glissant sa main sur mon bras. Je sens le frisson de son toucher, un frisson de dégoût plus que d’autre chose. Elle pense peut-être que je vais me laisser distraire, que je vais oublier pourquoi je suis là. Mais non. Je reste impassible, le visage dur, les yeux braqués sur les siens. Son sourire me donne envie de vomir. Chaque mot qu’elle prononce est comme une lame froide qui s’enfonce un peu plus dans ma chair. Elle veut savoir le prix ? Très bien, on va parler de prix.
Je décroise les bras et fais un pas en arrière, libérant mon bras de son emprise. Elle ne bronche pas, mais je vois ses yeux s’affiner légèrement, comme si elle tentait de lire dans mes pensées. Je ne lui donnerai pas ce plaisir. Je suis un livre fermé pour elle, et j’entends bien le rester.
« Le prix, Irène, ce n’est pas quelque chose que tu peux comprendre, » je commence, ma voix basse, presque un grondement. « Pour toi, tout est question de chiffres, de secrets, de jeux de pouvoir. Mais on ne joue pas au même jeu... Et dans ce jeu-ci, tu viens de miser ta vie sans même t’en rendre compte. »
Je vois sa mâchoire se serrer, une ombre de doute traverse son regard, mais elle reprend vite son masque d’assurance. Elle croit encore qu’elle peut me faire chanter, qu’elle peut m’amener à ses conditions. Elle ignore à quel point je suis prêt à tout pour récupérer ce boîtier. « Tu vois, Irène, » je continue en avançant d’un pas vers elle, « je ne suis pas un homme qu’on achète. Ni avec de l’argent, ni avec des promesses, ni même avec des menaces. Alors, tu as deux options : soit tu me rends ce que je suis venu chercher, et je quitte cet endroit sans faire d’histoire, soit... » Je laisse ma phrase en suspens, la laissant imaginer toutes les horreurs que je pourrais déchaîner sur elle.
Son chien grogne et elle l’arrête d’un geste sûr et sec. Presque le même genre de geste que je peux utiliser pour ordonner à mes gars de défoncer un type. Elle sait que je ne plaisante pas. Elle sait que je suis dangereux. Mais elle n’est pas du genre à céder si facilement. Elle aime le pouvoir, l’adrénaline du contrôle. Elle a probablement joué ce jeu avec des dizaines d’hommes avant moi. Mais je ne suis pas comme eux. Je ne suis pas ici pour jouer. Je souris, mais c’est un sourire sans joie, un sourire qui n’atteint pas mes yeux. « Et si tu choisis la deuxième option, Irène... alors tu découvriras à quel point je peux être inventif quand je veux quelque chose. »
Je la laisse digérer mes mots, l’intensité de mon regard ne faiblissant pas un instant. La tension est palpable, presque suffocante. Je pourrais entendre une épingle tomber. Le chien grogne doucement à côté d’elle, mais je ne lui accorde pas un regard. Ce n’est pas le clébard qui m’intéresse. C’est elle. Elle joue avec le feu, et elle le sait. Elle pourrait me donner ce foutu boîtier et tout serait terminé. Mais non, elle préfère jouer. Peut-être pense-t-elle qu’elle a encore un atout dans sa manche, quelque chose qui pourrait renverser la situation en sa faveur. Mais elle ne se rend pas compte que, dans ce jeu-là, c’est moi qui tiens toutes les cartes. Et je suis prêt à en abattre une, là, tout de suite. Je fais un autre pas vers elle. « Tu sais, Irène, j’ai toujours aimé les défis. Mais je préfère quand ils sont équitables. Or, là, tu ne fais que retarder l’inévitable. Et ça, c’est une perte de temps, pour toi comme pour moi. »
Je sens la rage monter en moi, cette colère froide qui ne demande qu’à exploser. Mais je la garde sous contrôle, comme un serpent prêt à frapper. Chaque seconde qui passe, chaque mot qu’elle prononce ne fait que renforcer ma résolution. « Irène, » je dis doucement, mais avec une dureté qui ne laisse place à aucun doute, « je vais te donner une dernière chance. Donne-moi le boîtier. Maintenant. Ou je vais le prendre, et crois-moi, tu ne voudras pas voir comment. »
Elle reste silencieuse un moment, ses yeux fixés sur les miens, cherchant une faille, une faiblesse. Mais elle n’en trouvera pas. Je suis prêt à tout pour obtenir ce que je veux, et elle le sait maintenant. Elle sait que le jeu est terminé. Que le prochain mouvement pourrait bien être le dernier. Et là, elle doit choisir.
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PRETTYGIRL
(862 mots)
Irène Adler
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Visiblement, il perdait patience. Cela amusait un peu Irène, mais elle se méfiait. Elle avait bien compris qu’il était un homme dangereux, et même si cela ne lui faisait pas peur, elle n’oubliait pas qu’elle était coincée dans cette ville sans moyen de fuir le pays pour recommencer une nouvelle vie. Elle le laissa parler, proférer des menaces à demi voilées. Elle savait qu’il ne plaisantait pas. Ça se voyait à la façon qu’il avait de la regarder droit dans les yeux sans s’émouvoir un seul instant.
Elle connaissait ce genre d’homme. Elle ne comptait pas perdre la vie pour des informations qui ne la concernait pas. Peut-être que ces informations la concernaient d’ailleurs, elle n’en savait rien. Elle avait essayé de lire le boîtier, mais les données étaient cryptées. Elle aurait pu trouver un moyen de les lire. Elle connaissait un petit crack en informatique qui serait capable de le faire, mais voulait-elle prendre ce risque ? Le jeu, en valait-il la chandelle ? Elle n’en était pas sûre.
Pourtant abandonné aussi facilement ne lui correspondait pas non plus. Elle avait envie de jouer encore un peu avec les nerfs de l’homme face à elle. Pas seulement parce qu’elle était provocante, mais surtout parce qu’il l’intriguait. Il aurait pu utiliser la manière forte tout de suite. Pourtant, il avait eu la patience de la laisser jouer. Il semblait plutôt bon négociateur et il ne l’avait pas brutalisé pour obtenir ce qu’il voulait. Il aurait pu. Elle était sûre qu’Hadès, son fidèle chien, ne lui aurait pas fait peur.
Elle recula de quelques pas, s’éloignant de lui pour lui laisser un peu d’espace.
- Rien n’est jamais gratuit dans la vie Nigel…
Elle savait qu’il allait répliquer quelque chose alors elle leva la main pour lui faire comprendre qu’elle n’avait pas terminé de parler.
- Mais je peux être conciliante.
Elle lui offrit un petit sourire en coin le laissant apprécier le fait qu’elle cède, mais le préparant dans le même temps à ce qu’elle impose des conditions. Elle hésita sur la façon de lui parler par la suite. Elle l’avait vouvoyé jusque-là même s’il ne s’était pas embêté à la tutoyer en retour.
- Un dîner. Elle lui laissa un petit moment pour digérer l’information, qui devait probablement beaucoup le surprendre. Juste toi et moi, dans un cadre neutre que tu peux choisir à ta guise.
Elle s’approcha de lui à nouveau en tendant sa main. Elle aimait sceller ce genre d’engagement avec une poignée de main. Après tout, elle était une femme d’affaires avant tout même si les affaires n’avaient pas lieu dans un bureau.
- Je te donne le boîtier aujourd’hui parce que tu ne partiras pas sans lui. En revanche, j’attends un message pour le lieu du rendez-vous et pas de lapin. Je pense que tu es un homme de parole alors je compte sur toi.
Elle le fixa droit dans les yeux, déterminée à obtenir ce qu’elle voulait. Et ce qu’elle voulait en cet instant, c’était lui.
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Je sens son regard glisser sur moi comme une lame émoussée, tentant de s’accrocher à une part de moi qui n’existe pas, ou du moins qu’elle n’atteindra jamais. Irène, avec ses manières douces et ses sourires en coin, elle croit qu’elle me connaît, qu’elle peut jouer ce petit jeu-là avec moi. Mais elle se trompe. Le bruit de sa voix, les mots qu’elle utilise pour essayer de m’attirer dans son piège, c’est de la musique creuse, vide de sens.
Elle recule, prend de la distance. C’est pas un geste de faiblesse, non, elle calcule toujours. Un pas en arrière, deux pas en avant. Le genre de manœuvre d’une femme qui pense avoir encore le contrôle de la situation. Et c’est là qu’elle se plante. Elle sait pas encore à qui elle a affaire. Moi, je suis pas là pour négocier. Je suis pas comme ces pauvres types qu’elle manipule avec son petit numéro.
Quand elle prononce cette phrase — « Rien n’est jamais gratuit dans la vie, Nigel… » — je serre les poings, un léger tremblement m’échappe, mais je ne dis rien. Pas encore. Elle n’a pas fini de parler, et franchement, laissons-la se bercer de ses illusions. Mais chaque mot qu’elle ajoute est comme une corde qu’elle s’enroule elle-même autour du cou. Un dîner ? Elle se fout de ma gueule, c’est ça ? Elle pense vraiment que je vais me laisser embobiner par ses charmes à la con, comme si tout ça pouvait effacer ce qu’elle me doit, ce que je suis venu chercher ?
Je fais un pas vers elle, lentement, mes bottes résonnent sur le sol comme des coups de marteau. Chaque pas un rappel qu’elle est en train de jouer avec le feu, et que je suis le genre de type qui ne plaisante pas avec ce genre de jeu. Mon regard reste fixé sur elle, un regard froid, acéré, comme une lame sur le point de trancher. Elle peut bien tendre sa main, espérer un accord, un petit pacte à sa sauce. Mais je suis pas là pour ça. Je suis là pour récupérer ce qui m’appartient, ce boîtier de merde, et elle va vite comprendre que je suis pas le genre de type qui accepte les compromis.
Je m’arrête à un souffle d’elle, assez près pour sentir son parfum, une odeur sucrée qui me dégoûte plus qu’elle ne m’attire. Ma voix, quand je parle, est rauque, chargée de colère, mais maîtrisée. Une menace contenue, prête à exploser.
Je la regarde, et je me retiens de pas éclater de rire. Un dîner, vraiment ? C’est à ça qu’on en est ? Elle pense que tout se règle avec un dîner, un petit face-à-face dans un endroit classe, avec une bouteille de vin hors de prix sur la table ? Elle m’a pris pour un amateur, un de ces types qu’elle peut mener par le bout du nez avec un sourire et une promesse en l’air.
Elle s’approche encore, tend la main comme si elle avait déjà gagné. Un sourire en coin, ce genre de sourire qui te donne envie de lui arracher des dents une par une. Mais je bouge pas. Je la laisse s’enfoncer dans ses illusions. Parce que tout ça, c’est une mascarade. Un joli petit théâtre où elle pense tenir les rênes. Elle croit avoir la main sur moi, elle croit que je vais gober son numéro de séduction, ses petits jeux de pouvoir. Mais ce qu’elle sait pas, c’est que j’en ai vu d’autres. Des comme elle, des femmes qui jouent les reines quand elles ne sont que des pions.
Je décroise les bras, mes poings serrés, mais je garde mon calme. Pas encore le moment de lui montrer la bête. La bête, elle est là, tapie juste sous la surface, prête à déchirer tout sur son passage, mais pour l’instant, je la tiens en laisse.
« Un dîner ? » Ma voix sort comme un grondement, chaque mot pesé, chargé de cette colère froide que je contiens à peine. Je fais un pas vers elle, la tension qui monte d’un cran, comme un ressort qui va bientôt péter. « Tu me prends pour qui, Irène ? Un petit dîner romantique, des chandelles, des promesses murmurées entre deux verres ? C’est ça ton plan ? »
Je la regarde droit dans les yeux, cette fois-ci, sans plus de sourire. Parce que là, c’est fini de jouer. Fini de faire semblant. Elle veut jouer ? Très bien, on va jouer. Mais à mon jeu. Et les règles, c’est moi qui les fixe. « Tu veux me vendre un dîner pour le boîtier ? » je continue, m’approchant encore, lentement, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus qu’un souffle entre nous. « T’es sérieuse ? Tu crois vraiment que c’est comme ça que ça marche ? »
Je laisse le silence s’installer, pesant, lourd comme un nuage de plomb. Elle m’a proposé un dîner, mais moi, je vois bien qu’elle a déjà perdu le contrôle. Elle se croit maligne, Irène. Elle se croit plus maligne que les autres. Mais là, elle est tombée sur un mur. Et ce mur, il bougera pas. Parce que moi, j’ai qu’un seul truc en tête : ce putain de boîtier. Tout le reste, c’est du bruit. « Je vais être très clair avec toi, » je lâche enfin, d’une voix basse, presque un murmure. « Je suis pas là pour négocier. Je suis pas là pour tes jeux à la con. »
Je fais un pas en arrière, juste assez pour rompre cette proximité suffocante, et je la fixe, impassible, comme une statue de pierre. « Alors, tu me le donnes maintenant, et on verra pour ton foutu dîner. Mais crois-moi, Irène, si tu tentes encore de me rouler dans la farine avec tes conneries, ça finira mal. Très mal. »
Je la laisse là, à digérer mes mots, à essayer de comprendre jusqu’où je suis prêt à aller. Parce qu’elle sait que je ne plaisante pas. Elle sait que j’ai déjà franchi des lignes que peu d’hommes osent franchir. Et elle, avec ses sourires en coin et ses airs de femme fatale, elle joue avec le diable sans même s’en rendre compte.
Le silence retombe, épais, et je peux presque entendre son chien gronder quelque part dans l’ombre. Mais je l’ignore. Ce n’est pas lui qui m’intéresse. C’est elle. Ses choix, sa réaction. Elle est au bord du précipice, et moi, je suis là, prêt à la pousser si elle fait le moindre faux pas.
Je lui serre enfin la main, même si je reste un peu dubitatif, la laissant respirer, mais sans jamais la lâcher des yeux. « Ça t’apporterait quoi, un dîner ? » Je suis quand même un peu curieux. Je me penche légèrement, baissant la voix, mais chaque mot que je prononce est une lame qui s’enfonce un peu plus dans l’espace qui nous sépare. Je ne vois pas pourquoi elle veut un dîner avec moi. Mais peut-être que c’est pas une trop mauvaise idée. Peut-être que ça pourrait même être une soirée un peu différente, pour moi, comme pour elle. Je sors mon téléphone, le perso, pas celui pour les affaires. « Tiens, encode ton numéro dedans. » Je l’appellerai juste après, pour entendre sa sonnerie, être sûr que c’est bien le bon numéro. J’appelle en numéro masqué, la plupart du temps, mais pas quand il s’agit de nanas. Et y a rien à faire, même si celle-ci a quelque chose d’énervant, je peux quand même pas ignorer qu’elle reste une vraie femme sexy.
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PRETTYGIRL
(1252 mots)
Irène Adler
▿ Ton univers : Sherlock (BBC)
▿ Date de naissance : 01/09/1992
▿ Age : 32
▿ Métier : Dominatrice
▿ Quartier : Baker Street Avenue
▿ Côté cœur : Cœur insaisissable
▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
▿ Pseudo : Tsu'
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▿ Autre(s) compte(s) : Alphard Black - Pamela Swynford Beaufort - Chiyoh Mori
Irène commença à douter quand Nigel évoqua le dîner la première fois. Peut-être qu’elle avait mal estimé quelque chose. Qu’elle n’avait pas su percevoir sa dangerosité. Qu’elle eût pensé avoir un contrôle relatif sur la situation, mais que la réalité était tout autre. Elle décida de garder le silence un moment pendant qu’il s’approche. Elle gère un homme dangereux, elle l’a su dès l’instant où il est venu récupérer le boîtier. Pourtant, elle ne se laisse pas démonter. Elle garde un extérieur neutre même si sa confiance fout le camp. Il est maintenant presque collé à elle. Elle se répète dans sa tête de penser à respirer calmement. Est-ce qu’il est capable d’entendre son cœur battre la chamade ? Peut-être qu’elle va mourir maintenant… Pourtant, après un silence pesant, il s’éloigne. Elle respire un peu plus librement.
- Juste un dîner. Pas de bougies, pas de murmures, quelque chose de simple. Pourquoi pas un verre de vin, en revanche.
Elle attend la main tendue jusqu’à ce qu’il la serre. Elle se dirige alors vers un tableau dans le coin de la pièce. Elle enlève doucement la décoration et révèle un coffre-fort à code. Elle pose une main pour cacher le code au regard de Nigel et en sort le fameux objet de toutes les convoitises. Elle lui tend, bonne joueuse. Elle est encore un peu sous le choc, mais elle ne veut pas le lui laisser voir plus que de raison. Aussi, elle reprend son sourire en coin.
- Pour apprendre à se connaître bien sûr. Je pense que nous sommes partis sur de mauvaises bases. J’aimerais recommencer comme si aujourd’hui n’avait pas existé. Bonne idée non ?
Elle saisit son téléphone et y rentre son numéro. Discrètement, elle règle la sonnerie qui lui sera attachée par un petit bruit de bisou. Chaque fois qu’elle l’appellera ou lui enverra un message, il entendra un petit « smack ». Il faut bien marquer son territoire... Irène lui rend son portable et elle prend son téléphone perso et le laisse constater de lui-même qu’il s’agit bien du bon numéro.
- Pas d’entourloupe, pas de coup foireux, pas de pseudo-romantisme. Ce n’est pas vraiment pour nous, le romantisme. Juste un échange entre deux personnes qui peuvent peut-être s’apporter plus l’un à l’autre que ce que les apparences laissent présager.
Elle retourne s’asseoir dans son siège avec une démarche maîtrisée qui ne laisse rien deviner de son trouble d’il y a peu. Elle est tout de même contente de laisser ses jambes en paix, car elles ont peut-être un peu tremblé par moments… Elle caresse d’un geste distrait la tête d’Hadès.
- Je sais que tu me prends pour une petite conne, mais je suis quelqu’un qui pourrait te servir. Je rencontre tout un tas de personnes différentes dans mon métier et je suis la mieux placée pour entendre des confidences sur l’oreiller. En échange de mes services, je ne refuserai pas un peu de protection contre ceux qui pourraient mal prendre mes activités. J’ai besoin d’un endroit pour pratiquer mon activité de dominatrice en dehors de mon chez-moi, mais la banque n’est pas ravie de voir l’argent que je rentre sans en comprendre la provenance. Ce n’est pas évident de louer un endroit sans garantie ici, sauf si on veut louer un abri de jardin…
Elle lui adresse un sourire qui reprend un peu de contenance. Elle se lève et lui prends doucement le bras pour l’escorter vers la sortie.
- Je te laisse y réfléchir et j’attends ton appel pour le dîner. Ne me fous pas un faux plan. Je le prendrais très mal, ajoute-t-elle avec un clin d’œil.
FICHE PAR STILLNOTGINGER.
Nigel Balan
▿ Ton univers : The necessary death of Charlie Countryman
▿ Date de naissance : 12/02/1981
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Je le sens, ce boîtier dans ma poche, comme un poids qui tire sur ma veste, mais aussi sur mes pensées. C’est pas un truc ordinaire, c’est bien plus que ça. Ce qu’il contient, je m’en fous pour l’instant. Ce que je voulais, c’était le récupérer, parce qu’il me revient de droit. Et maintenant qu’il est à moi, tout le reste n’a plus la même importance. Le sourire en coin d’Irène, ses petits jeux, son dîner proposé comme une diversion… tout ça, c’est juste du bruit de fond.
Je la regarde une dernière fois, elle est là, toujours avec ce calme maîtrisé, cette façade qu’elle croit inébranlable. Mais moi, je vois au-delà. Je sais que derrière ses beaux discours, elle a compris qu’elle n’a jamais eu le contrôle, et qu’elle ne l’aura jamais. Pas sur moi. Ce dîner, c’est son dernier espoir de s’accrocher, de garder un semblant de pouvoir dans ce jeu où elle n’est qu’un pion de plus. Et je la laisse croire que ça peut marcher. Parce que j’aime voir comment les gens réagissent quand ils sont au bord du gouffre.
Je passe ma main sur le boîtier, le métal froid contre ma paume. Ce truc, c’est la clé de bien des emmerdes, je le sais. Mais c’est aussi la solution. Une solution que moi seul tiens désormais entre les mains. Je jette un coup d’œil à Irène, ses doigts glissant doucement sur la tête de son chien, Hadès. Une façade de sérénité, mais je sais qu’elle tremble encore un peu à l’intérieur. J’ai vu la peur dans ses yeux, l’ombre d’un doute. Et ça, c’est ce qui me plaît le plus.
Je me rapproche d’elle, sans un mot, mes bottes qui frappent le sol avec ce rythme lent et régulier. Je sens son parfum, un truc sucré, presque envoûtant, mais ça me fait plus lever un sourcil qu’autre chose. J’suis pas du genre à me laisser distraire par ces conneries. Je m’arrête à quelques centimètres d’elle, mon regard accroché au sien, froid, tranchant, sans rien qui filtre de ce que je peux bien penser. Elle m’a donné le boîtier, c’est tout ce qui compte. Pour l’instant.
« Ce boîtier, » je commence, la voix basse, presque rauque, « tu savais très bien que je le récupérerais. T’as essayé de jouer, de gagner du temps, mais c’est terminé maintenant. » Je fais glisser le boîtier de ma poche, juste assez pour qu’elle le voie, avant de le ranger à nouveau, lentement. « T’as fait le bon choix, Irène. Mais ça change rien à ce qui va suivre. »
J’ai pas pour habitude de me laisser mener par le bout du nez. C’est vraiment pas mon genre. « Ce dîner, on va le faire. Mais crois-moi, ce sera pas pour jouer les bons copains. » Mon regard reste fixé sur elle, je veux qu’elle sente que je suis sérieux, que tout ça, c’est pas une simple formalité. « Tu m’as filé ton numéro. Je t’appellerai. Mais d’ici là, réfléchis bien à ce que tu veux vraiment. Parce que si tu crois encore que tu peux manipuler les choses à ta façon… » Je laisse ma phrase en suspens, un léger sourire glacial sur les lèvres. Pas besoin d’en dire plus, elle sait où je veux en venir.
Je laisse mes yeux traîner sur elle une seconde de plus, m’imprégnant de ce calme apparent, de cette confiance qu’elle affiche comme une armure. Mais je sais qu’elle a déjà révélé quelques failles, et c’est là que je compte frapper. Ses mots me reviennent, cette histoire d’endroit où elle voudrait pratiquer son petit métier de dominatrice, loin des regards, loin des emmerdes. Elle a besoin de protection, hein ? Intéressant. Très intéressant.
« Alors comme ça, tu veux un endroit pour tes petites affaires ? » Je me rapproche d’elle, lentement, en prenant bien mon temps, mes yeux accrochés aux siens, cherchant à lire ce qu’elle ne dit pas. « Un coin à l’abri des regards indiscrets… et des ennuis ? » Je laisse échapper un léger ricanement, pas parce que c’est drôle, mais parce que l’ironie de la situation m’amuse. Irène, la grande manipulatrice, qui soudain a besoin d’être protégée.
Je m’arrête juste devant elle, la dominant de toute ma stature. « Tu sais, Irène, des endroits comme ça, ça se trouve. Mais ça a un prix. Tout a un prix. » Mes yeux se plissent légèrement, et ma voix se fait plus douce, presque intime, comme si je lui partageais un secret. « Protection, c’est quelque chose que je sais bien offrir. Mais ça va te coûter bien plus que des confidences sur l’oreiller ou des sourires aguicheurs. »
Je laisse le silence s’installer, pesant, juste pour la regarder digérer l’idée. « Ce que tu proposes, c’est pas bête. Toi, avec tes contacts et moi, avec ma… manière de gérer les choses, on pourrait trouver un terrain d’entente. » Je hausse un sourcil, comme pour jauger sa réaction. « Mais si tu crois que je vais te donner ça sans rien en retour, t’as rien compris. Tu veux bosser tranquille, loin des problèmes, hein ? Très bien. Je peux te donner ça. Mais ça marchera selon MES conditions. »
Je laisse planer la menace, froide et claire. Parce que tout ça, c’est du business, et dans ce monde-là, personne n’obtient rien sans payer le prix. Elle sait que je ne rigole pas, et moi, je sais qu’elle réfléchit déjà à la suite. Ses mots, son besoin de protection, c’est une porte ouverte, une faiblesse, et je compte bien en profiter. Je fais tourner le boîtier dans ma main un instant, puis le range à nouveau. « Ce boîtier, c’était la première partie de notre affaire. Le reste… on verra bien au dîner. » Un sourire en coin se dessine sur mes lèvres, mais il n’a rien de chaleureux. C’est le sourire de quelqu’un qui a déjà prévu la suite, qui sait exactement où il va. Puis, je continue, les mots traînant comme une lame qui s’enfonce lentement. « Mais n’oublie pas… c’est moi qui décide comment ça se passe. Protection ou pas, ce sera selon mes termes. Tu joues selon mes règles, ou tu joues pas du tout. » Je recule enfin, rompant cette proximité étouffante, mais sans jamais quitter ses yeux du regard. Le message est passé. Elle sait où elle en est maintenant. Elle veut un endroit pour faire ses affaires ? Très bien, je peux le lui offrir. Mais elle sait aussi que le moindre faux pas, et tout ce qu’elle croit tenir entre ses mains lui glissera entre les doigts plus vite qu’elle ne pourra le voir venir. Je me redresse, glissant mon téléphone dans la poche intérieure de ma veste, tout en laissant planer cette tension dans l’air. Je me tourne enfin, prêt à sortir. Mais avant de franchir la porte, je me fige une dernière fois, la main sur la poignée. « Oh, et Irène… » Je tourne légèrement la tête vers elle, juste assez pour qu’elle puisse capter mon regard. « Si tu penses à faire la moindre connerie, comme dire à qui que ce soit ce qui s’est passé ici… » Je laisse ma voix traîner, lente et menaçante. « Je te retrouverai. Et cette fois, ce sera pas pour négocier. »
Je sors, fermant la porte derrière moi sans un bruit. Dans la rue, l’air froid de la nuit me frappe, mais ça m’apaise. Le boîtier est là, contre ma hanche, et avec lui, une multitude de nouvelles possibilités. Irène va attendre mon appel, se demandant quand et comment je vais la recontacter. Mais moi, j’ai déjà une longueur d’avance. Parce que dans ce jeu, c’est toujours moi qui dicte les règles.
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PRETTYGIRL
(1292 mots)
Irène Adler
▿ Ton univers : Sherlock (BBC)
▿ Date de naissance : 01/09/1992
▿ Age : 32
▿ Métier : Dominatrice
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▿ Dons/capacités/pouvoirs : Aucun pouvoir.
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▿ Autre(s) compte(s) : Alphard Black - Pamela Swynford Beaufort - Chiyoh Mori
Cet homme en face d’elle croit tout savoir d’Irène. Comme beaucoup d’homme avant lui et sûrement encore beaucoup après, il se dit qu’il est facile de lire en elle. Qu’elle est une manipulatrice et que c’est tout ce qu’il y a à chercher autour d’elle. Mais tout n’est pas un jeu pour Irène, loin de là même. Bien sûr, dans son travail, elle s’équipe d’un masque pour convenir aux exigences de ses clients. Elle a la main sur cet aspect de sa vie, mais il ne faut pas croire qu’elle fasse uniquement ce dont elle a envie. Une majorité de son travail consiste à avoir assez de liberté pour surprendre l’autre tout en restant dans ses limites. C’est un équilibre subtil, un savant mélange de laisser aller et de contrôle. Le respect y joue un grand rôle, mais ça aussi beaucoup l’oublient.
Aujourd’hui n’est pas un jour très différent. Il y a un rapport de force qui se joue entre elle et Nigel, mais l’issue a toujours été assez claire. Simplement, Irène aime se faire désirer quelles que soient les circonstances. Elle a assez vite vu à qui elle avait affaire : un homme déterminé et dangereux qui serait prêt à tout pour récupérer son bien. Ce n’était peut-être qu’une question de temps avant qu’elle ne lui donne ce qu’il souhaite, mais ce temps a été utilisé à bon escient. Elle à réussi à obtenir un rendez-vous.
- Je te laisse le temps de réfléchir à tes conditions, Nigel. Mais sache que j’ai aussi mes limites et qu’il ne sert à rien de vouloir être trop gourmand. Je peux être utile, mais je ne peux pas m’enfuir de cette ville. Donc pas la peine de t’imaginer certains scénarios.
Elle resta confiante même s’il était extrême, proche d’elle en prononçant tout cela. Il était intimidant, mais s’il avait voulu lui faire du mal, il l’aurait déjà fait. Elle se surprit à sentir son parfum. Un mélange qu’elle n’arrivait pas à décomposer exactement, mais définitivement masculin. Peut-être un boisé mélangé à autre chose. C’était agréable même si différent de ce à quoi elle avait l’habitude. Ou peut-être était-ce seulement parce qu’il s’agissait de lui.
Elle regretta qu’il se soit éloigné quand il le fit et le laissa se diriger vers la sortie tranquillement. Elle leva les yeux au ciel en l’entendant lui proférer une nouvelle menace concernant son silence. Comme si ce n’était pas évident… Franchement, il la prenait pour une amatrice ou quoi ?
Un petit sourire se peint sur son visage une fois qu’il eut franchi la porte. Elle se pencha vers Hadès en le caressant.
- Tu as été très sage, ça mérite bien une récompense d’être un aussi bon chien. Heureusement que tu es là. Le seul homme simple de ma vie !
Elle se leva et parti avec Hadès sur les talons vers la cuisine pour des friandises suivit d’une promenade qu’il leur ferait le plus grand bien à tous les deux.
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