Etudiant à l'académie de police, il arrive bien évidemment à Shoto d'aller sur le terrain pour se former. Que cela soit simplement pour des patrouilles, pour surveiller des événements, même de vrais interventions, mais il est également possible qu'il se déplace pour des préventions dans des écoles ou lycées. Justement, il accompagne un officier sur la prévention routière, dans un lycée. Le métier de policier ne réside pas uniquement sur la protection des citoyens ou faire respecter la lois, mais aussi prévenir les plus jeunes des dangers et sur la sécurité routière. Shoto, comme toujours, va être très sérieux et attentif en cette après-midi dans une classe du lycée.
En uniforme, Shoto accompagne l'officier à bord du véhicule de fonction jusqu'au lycée. A destination, ils rejoignent donc la classe sous les regards parfois impressionnés de certains élèves dans les couloirs de l'établissement. C'est vrai que se balader avec une arme de service, ça attire les regards. Shoto est toujours ravie de participer à ce genre d'activité, car ça lui permet d'apprendre, mais aussi de préparer les plus jeunes à la dure loi de la vie. Une fois dans la classe, le professeur principal de la classe présente donc l'officier Azert (Je savais pas quoi mettre xD) et l'apprenti officier Todoroki. La première partie prend une heure, jusqu'à la pause. Durant cette première heure, Shoto a pris l'initiative d'intervenir, il ne voulait juste pas être spectateur de son supérieur. Le cadet des Todoroki a su donc montrer du professionnalisme, de la maturité, et du sérieux. A la pause, Shoto est sorti dans le couloir, et se contente de s'isoler dans les couloirs pour avoir sa tête dans ses pensées. (J'ai fait avancé jusqu'à la pause, pour permettre à Eri et Shoto d'interagir)
Les cours de l’après-midii allaient être totalement différents de ce qu’on fait habituellement. De ce que tu as pu comprendre un officier de police et son étudiant allaient venir pour faire de la prévention sur les dangers et sur la sécurité routière. En soit, tu n’as absolument pas ce bout de papier qu’on appelle dans ce monde un permis de conduire. T’as aucune envie de te retrouver derrière un volant et de gérer ces grosses machines totalement dangereuses. Mais bien évidemment, tu vas rester attentive à ce que les deux personnes allaient vous raconter, contrairement à d’autres.
Après le déjeuner, tu t’empresses de retrouver la salle de classe pour t’installer à ta table habituelle, attendant donc que le cours commence. Les deux officiers, enfin l’officier et l’apprenti, arrivent enfin tandis qu'un brouhaha se forme dans la salle. Les élèves chuchotent entre eux, analysant les deux personnes face à eux. Le professeur les présente donc. Tu sursautes très légèrement lorsque tu entends le nom du plus jeune. Todoroki… Ca te parle, bien trop. Tu réfléchis quelques minutes avant d’avoir l’illumination .. Shôto! Tu es presque certaine que c’est bien lui, enfin tu l'espéres.
L’heure passe tandis que l’officier Todoroki fait son intervention, tu es l’une des rares de la classe à rester attentive à ce qu’il raconte. La cloche sonne pour signaler la fin de l’heure. L’apprenti officier sort de la salle. Tu veux en avoir le cœur net. Tu te précipite à l’extérieur, sous les yeux de tes camarades qui doivent se demander ce qu’il se passe dans ta tête. Tu t’approches doucement de lui. « Euh.. Excusez-moi.. Vous êtes bien Todoroki… Shôto Todoroki ? » Tu l’interroges, espérant ne pas juste passer pour une imbécile. « Je m’appelle Eri… Eri Aizawa.. » Peut-être que ton nom évoquera quelque chose à ce jeune homme.
Même si aller dans une classe d'école pour parler des préventions de la route n'est pas le job le plus palpitant pour un flic, ça reste bien évidemment très important pour préparer les jeunes d'aujourd'hui. C'est un peu le boulot de la police de veiller sur le bon fonctionnement de la société et de faire attention à la sécurité des civils. Shoto n'est pas non plus le plus bavard, mais lorsqu'il faut jacter, il sait choisir les mots juste. Parler devant une classe, ça ne l'effraie pas, après tout il a connu de situations plus effrayantes que ça.
Bon, une fois cela fait et lors de la pause, Shoto en profite pour aller s'isoler au calme. Après tout, même s'il a grandi, il reste un garçon assez solitaire et discret. Shoto a énormément l'esprit dans les nuages depuis qu'il sait que son frère Toya est dans cette ville. Il pense sans cesse à lui, et à ce qu'il pourrait faire. Il imagine déjà leurs retrouvailles, certainement tendus, c'est certain, vu la manière qu'ils se sont quitté dans leur monde d'origine. Mais Shoto se pose des questions, car Toya n'a visiblement pas encore essayé de le retrouver. Le vilain sait-il que le fils qui lui a pris la place de prodige est également dans cette ville ? Mais surtout, après ces quelques années de passées, a-t-il toujours le désir de se venger ? C'est vrai que Shoto pense de plus à plus à aller lui-même le chercher pour avoir des réponses, mais il n'est pas fou, son frère reste un vilain dangereux, donc c'est se mettre en danger et Shoto n'a pas vraiment retrouvé ses alter.
Bon voilà, ces temps ci, Shoto est particulièrement ailleurs, mais une douce voix vient l'interrompre. Shoto se tourne vers la jeune fille, une élève de la classe où il est intervenu. Effectivement, c'est bien lui Shoto Todoroki, après tout, il s'est présenté à la classe. "Oui" Confirme t-il simplement en s'interrogeant sur cette fille. Pour qu'elle lui pose cette question, c'est qu'elle doit venir de son monde. Du moins, c'est une hypothèse, après tout, ça ne sera pas la première fois que Shoto ne reconnait pas quelqu'un de son monde. On peut tellement changer… Mais il a beau l'observer en détail, il ne la reconnait effectivement pas.
Elle se présente donc, et évidemment, Aizawa ça lui fait saute aux yeux comme un flash. Il pense évidemment à son professeur principal, et qu'il n'y a qu'une seule fille qui a pris le nom d'Eraserhead. Shoto ne met donc pas bien longtemps à comprendre qui est cette jeune fille, et ouaaah, il ne l'aurait pas reconnu, c'est certain. Il est un peu sous le choc. "Bon sang, je t'aurais jamais reconnu, tu as tellement grandie, c'est hallucinant." La cadet des Tororoki exprime sa surprise, mais après tout, tout le monde a grandi dans ce monde. "Je suis content de savoir que tu te portes bien." Bien sur, Shoto se souvient très bien dans quelle situation se trouvait Eri dans leur monde d'origine… Enfin, avant qu'un raid soit organisé contre l'organisation mafieuse d'Overhaul et qu'Izuku la sauve. Après cela, Eri a passé du temps à Yuei, et Aizawa l'a adoptée, donc ça allait mieux pour elle.
Depuis que ce cours à commencer, tu t’interroge : est-ce bien ce Shôto là ? Tu veux en avoir le coeur net, alors sans plus attendre lors de la pause, tu prends les devants et tu va lui poser la question te présentant au passage. Question bête vu qu’il s’était déjà présenté devant toute la classe. T’es pas très réfléchie, ma petite. Tu le vois te scruter du regard, essayant de t'analyser. Puis il a l’air de t’avoir reconnue, difficile de reconnaître une enfant de huit ans dans le corps d’une adolescente de dix-sept ans. Tu as eu toi même du mal à te reconnaitre quand tu te regardais dans le miroir. « Etrangement, oui, j’ai pris dix ans d’un coup. » Tu baisses les yeux pour regarder tes longues jambes avant de reposer le regard sur lui. « Merci… Je ne pensais pas voir quelqu’un d’autre que je connais ici. » Tu hausses les épaules.
« Et toi, tu te portes bien ? » Le regard enfantin se pose sur Shôto, tu ne l’avais pas vu depuis le début de la bataille contre All for One et Shigaraki. Tu étais restée à l’internat de Yuei en sécurité. Tu n’avais aucune nouvelle des élèves de Yuei qui étaient partis pour la bataille ni même des professeurs et encore moins de celui que tu considères comme ton père. « Est-ce que tu as retrouvé d’autres personnes ici ? » Le regard brillant, tu espères au fond de toi qu’il te dise qu’il a vu Aizawa, qu’il sait où il est, parce que toi depuis que tu es arrivée en ce début d’année, tu n’as pas eu la chance de le croiser où que ça soit. Après tout, tu ne sors pas beaucoup, tu ne connais pas ce monde qui t’éffraie plus que de raison.